1
hérésie personnelle et de s’affirmer aux dépens d’
autrui
, — c’est la liberté dans la recherche. Chose plus rare qu’on ne pense
2
doit pas entraîner, à leur point de vue, celui d’
autrui
sur eux-mêmes. Ils se tournent donc naturellement vers l’action, c’es
3
eil hongrois n’est point de ce que l’on gagne sur
autrui
, mais de ce que l’on est ; non point d’un parvenu, mais d’un aristocr
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oir de séparer le bien du mal parmi les actions d’
autrui
qu’il estime connaître. Simplement, il enregistre les effets d’une ju
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eil hongrois n’est point de ce que l’on gagne sur
autrui
, mais de ce que l’on est ; non point d’un parvenu, mais d’un aristocr
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sons d’êtres et de leur actualité, de quêter chez
autrui
des confirmations, des flatteries, toutes choses qui impliquent la po
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eil hongrois n’est point de ce que l’on gagne sur
autrui
, mais de ce que l’on est ; non point d’un parvenu, mais d’un aristocr
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isons d’être et de leur actualité, de quêter chez
autrui
des confirmations, des flatteries, toutes choses qui impliquent la po
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ut plus rien faire ici-bas d’utile et de bon pour
autrui
ni pour soi ». Enfin, il précise qu’on y atteint le mieux couché dans
10
isie en dehors de Dieu. Le plus court chemin vers
autrui
passe par Dieu. Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre comm
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isie en dehors de Dieu. Le plus court chemin vers
autrui
passe par Dieu. Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre comm
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propre à Montherlant. Il est bien moins curieux d’
autrui
que Ligne — ce voyageur traqué par sa passion mondaine — il est plus
13
lui qui touche à tout, celui qui touche au bien d’
autrui
. Car celui qui touche un objet sans le marquer profondément de son em
14
e faire sien, ne peut toucher jamais qu’au bien d’
autrui
. Ce qu’il a pris ne saurait être à lui : il est hors de pouvoir de se
15
i s’occupent à peser les actions et les pensées d’
autrui
. (Et c’est encore le meilleur cas : la plupart s’occupant surtout à p
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lui qui touche à tout, celui qui touche au bien d’
autrui
. Car celui qui touche un objet sans le marquer profondément de son em
17
e faire sien, ne peut toucher jamais qu’au bien d’
autrui
. Ce qu’il a pris ne saurait être à lui : il est hors de pouvoir de se
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i s’occupent à peser les actions et les pensées d’
autrui
. (Et c’est encore le meilleur cas : la plupart s’occupant surtout à p
19
préhensible les retienne de se mêler du malheur d’
autrui
, d’un malheur en l’espèce dont ils se sentent peut-être, obscurément,
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d’optimisme que rien ne paraît motiver aux yeux d’
autrui
ou aux yeux de ma raison ? Et si je n’avais pas une croyance secrète
21
commerce de la société, l’action et le service d’
autrui
lui demeurent indispensables, non point qu’il voie en eux sa fin, mai
22
(ou à son vice) qu’il n’oserait l’affirmer devant
autrui
. Le monologue du journal intime est un artifice qui veut se faire pr
23
, deux remarques : 1. — On a coutume d’attendre d’
autrui
beaucoup plus que l’on n’est disposé à lui donner. Et d’attendre « de
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sin, un tel État ne peut pas compter sur l’aide d’
autrui
. Nous ne pouvons compter sur cette aide que dans la mesure où nous so
25
amille et de sa cité, aux dépens même de la vie d’
autrui
. Un grand nombre de crimes furent commis dans l’Italie du xve siècle
26
u Soi collectif. Il est vrai que sa relation avec
autrui
s’avoue rarement comme un amour : presque toujours, c’est la haine qu
27
es de Pierre Klossowski : le Mal et la négation d’
autrui
dans la philosophie de D. A. F. de Sade et Temps et Agressivité. (Rec
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u Soi collectif. Il est vrai que sa relation avec
autrui
s’avoue rarement comme un amour : presque toujours, c’est la haine qu
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u Soi collectif. Il est vrai que sa relation avec
autrui
s’avoue rarement comme un amour : presque toujours, c’est la haine qu
30
es de Pierre Klossowski : le Mal et la négation d’
autrui
dans la philosophie de D. A. F. de Sade et Temps et Agressivité. (Rec
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amille et de sa cité, aux dépens même de la vie d’
autrui
. Un grand nombre de crimes furent commis dans l’Italie du xve siècle
32
respecter sans nulle arrière-pensée la vocation d’
autrui
. Car seul un vrai chrétien connaît et aime le secret de la liberté, q
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ens, et commençons par dénoncer non les erreurs d’
autrui
, mais bien les nôtres. Surtout s’il se trouve qu’en fait, ce sont exa
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t spécialement à cette mission de compréhension d’
autrui
, de rapprochement, de mutuelle instruction, qui est la mission du jeu
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amille et de sa cité, aux dépens même de la vie d’
autrui
. Un grand nombre de crimes furent commis dans l’Italie du xve siècle
36
a haine purement sentimentale du mal qui est chez
autrui
peut aveugler sur le mal que l’on porte en soi, et sur le sérieux du
37
ain tenté et qui se fait une caricature du vice d’
autrui
pour éviter de le reconnaître en lui-même. Je soupçonne une profonde
38
seulement, vous serez en état de le dépister chez
autrui
, et de l’y combattre avec succès. Car alors seulement, vous serez gué
39
plus qu’il y parvient. Vis-à-vis d’elle-même et d’
autrui
, sa première défense est de dire « qu’elle ne sait pas ce qui lui arr
40
e sentiment de la responsabilité de chacun envers
autrui
, il n’est point de liberté civique possible : la dictature devient in
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a haine purement sentimentale du mal qui est chez
autrui
peut aveugler sur le mal que l’on porte en soi, et sur le sérieux du
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ain tenté et qui se fait une caricature du vice d’
autrui
pour éviter de le reconnaître en lui-même. Je soupçonne une profonde
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seulement, vous serez en état de le dépister chez
autrui
, et de l’y combattre avec succès. Car alors seulement, vous serez gué
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plus qu’il y parvient. Vis-à-vis d’elle-même et d’
autrui
, sa première défense est de dire « qu’elle ne sait pas ce qui lui arr
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e sentiment de la responsabilité de chacun envers
autrui
, il n’est point de liberté civique possible : la dictature devient in
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a haine purement sentimentale du mal qui est chez
autrui
peut aveugler sur le mal que l’on porte en soi, et sur le sérieux du
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ain tenté et qui se fait une caricature du vice d’
autrui
pour éviter de le reconnaître en lui-même. Je soupçonne une profonde
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seulement, vous serez en état de le dépister chez
autrui
, et de l’y combattre avec succès. Car alors seulement, vous serez gué
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plus qu’il y parvient. Vis-à-vis d’elle-même et d’
autrui
, sa première défense est de dire « qu’elle ne sait pas ce qui lui arr
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e sentiment de la responsabilité de chacun envers
autrui
, il n’est point de liberté civique possible : la dictature devient in
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a haine purement sentimentale du mal qui est chez
autrui
peut aveugler sur le mal que l’on porte en soi, et sur le sérieux du
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ain tenté et qui se fait une caricature du vice d’
autrui
pour éviter de le reconnaître en lui-même. … C’est pourquoi nous diro
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seulement, vous serez en état de la dépister chez
autrui
, et de l’y combattre avec succès. Car alors seulement, vous serez gué
54
stère et une promesse, qu’en sera-t-il aux yeux d’
autrui
? Et de quel droit prétendrons-nous discerner dans une œuvre écrite l
55
rce qu’ils sont moins conscients de leur vie et d’
autrui
, ils me tolèrent davantage. Ce n’est pas qu’ils m’ignorent ou le feig
56
out par la comparaison avec la meilleure chance d’
autrui
. Or la Bombe détruirait probablement toute possibilité de comparaison
57
ement ». Or nous ne pourrons jamais la recevoir d’
autrui
. Sans elle les autres libertés ne comptent guère. Par elle seule, ell
58
out par la comparaison avec la meilleure chance d’
autrui
. Or la Bombe détruirait probablement toute possibilité de comparaison
59
usive, et la conscience de soi avec la méfiance d’
autrui
, voire l’hostilité et le mépris. Car c’est de toutes ces confusions q
60
llement. Or nous ne pourrons jamais la recevoir d’
autrui
. Sans elle, les autres libertés ne comptent guère. Par elle seule, el
61
out par la comparaison avec la meilleure chance d’
autrui
. Or la Bombe détruirait probablement toute possibilité de comparaison
62
usive, et la conscience de soi avec la méfiance d’
autrui
, voire l’hostilité et le mépris. Car c’est de toutes ces confusions q
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llement. Or nous ne pourrons jamais la recevoir d’
autrui
. Sans elle, les autres libertés ne comptent guère. Par elle seule, el
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est aussi ce qui le rend responsable vis-à-vis d’
autrui
. En retour, ce qui unit la communauté est aussi ce qui l’oblige à res
65
isons d’être et de leur actualité, de quêter chez
autrui
des confirmations, des flatteries, toutes choses qui impliquent la po
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eil hongrois n’est point de ce que l’on gagne sur
autrui
, mais de ce que l’on est ; non point d’un parvenu, mais d’un aristocr
67
préhensible les retienne de se mêler du malheur d’
autrui
, d’un malheur en l’espèce dont ils se sentent peut-être, obscurément,
68
a solitude : tant qu’on ne s’est pas avoué devant
autrui
, on peut toujours s’estimer singulier, c’est-à-dire supérieur à la ma
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d’optimisme que rien ne paraît motiver aux yeux d’
autrui
ou aux yeux de ma raison ? Et si je n’avais pas une croyance secrète
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commerce de la société, l’action et le service d’
autrui
lui demeurent indispensables, non point qu’il voie en eux sa fin, mai
71
(ou à son vice) qu’il n’oserait l’affirmer devant
autrui
. Le monologue du journal intime est un artifice qui veut se faire pre
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us, deux remarques : 1. On a coutume d’attendre d’
autrui
beaucoup plus que l’on n’est disposé à lui donner. Et d’attendre des
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rce qu’ils sont moins conscients de leur vie et d’
autrui
, ils me tolèrent davantage. Ce n’est pas qu’ils m’ignorent ou le feig
74
nties les plus sûres. Car ce sont les richesses d’
autrui
et non ses maladies que l’on jalouse. Si l’un de ces quatre grands ma
75
elles, anxiété de l’orgueil tournée en méfiance d’
autrui
et mépris de soi-même. Pour libérer l’amour, aimez ! C’est le seul mo
76
es précis qui conviennent pour livrer sa pensée à
autrui
sans livrer du même coup des aveux importuns. Ainsi le sens des forme
77
ais rien demandé que de lui-même. Son pouvoir sur
autrui
lui fait horreur, il l’avoue à plusieurs reprises. Il n’en use qu’ave
78
oncer dans cet usage, même légal, un abus. Forcer
autrui
sera toujours un viol, et s’il condamne ce viol, c’est qu’il se veut
79
» (de ses actes et pensées devant Dieu ou devant
autrui
), mais au sens de « capable de décider » (de ce qu’on est et sera) ;
80
vais me faire à mon idée ») et par suite celle d’
autrui
(« L’enfer, c’est les autres »). Il n’en marque pas moins la limite d
81
autres limites que celles posées par la liberté d’
autrui
. Il s’agit donc d’une liberté revendicatrice, qui n’est arrêtée dans
82
iques. La personne seule connaît la personne chez
autrui
, comme seul l’amour actif découvre le prochain. Comment mesurer, dans
83
ait leur connivence ; ils subissaient, en bravant
autrui
, ce besoin commun de se délivrer enfin de la tristesse du désir, mais
84
ait leur connivence ; ils subissaient, en bravant
autrui
, ce besoin commun de se délivrer enfin de la tristesse du désir, mais
85
tion. L’égoïsme est à l’origine du sentiment pour
autrui
, mais quand sa passion paradoxale culmine, il veut précisément sa pro
86
détruire, en nous, les causes de souffrance pour
autrui
.116 » « On ne peut comprendre la nature de l’ultime réalité qu’après
87
i-même, qui m’a créé sujet, tend à discerner dans
autrui
le sujet qui pourra lui répondre. Son regard tend à susciter ce qui p
88
ur aimer les autres. Nul, en effet, ne peut aimer
autrui
s’il se méprise ou se renie, c’est-à-dire s’il méprise ou nie la pers
89
empêche d’aimer. Nul ne peut distinguer le bien d’
autrui
s’il n’a su distinguer d’abord son propre bien. Qui s’aime mal, comme
90
nsciemment) anéanti. Nul ne voit la personne chez
autrui
s’il ne l’a vue d’abord en soi : or, aimer c’est vouloir que la perso
91
ui naît de l’amour de soi et l’élan vers le moi d’
autrui
, l’amour du prochain constitue le modèle créateur de toute communauté
92
ité en tant que celle-ci forme un tout. L’amour d’
autrui
comme de soi-même pouvant seul assurer la santé et régler le métaboli
93
expulsent de leur propre personne (et de celle d’
autrui
s’ils le peuvent !) cette troisième forme de l’amour. Ils la condamne
94
détruire, en nous, les causes de souffrance pour
autrui
.83 » « On ne peut comprendre la nature de l’ultime réalité qu’après a
95
tion. L’égoïsme est à l’origine du sentiment pour
autrui
, mais quand sa passion paradoxale culmine, il veut précisément sa pro
96
re, la personne. Nul ne peut distinguer le bien d’
autrui
s’il n’a su distinguer d’abord son propre bien. Qui s’aime mal, comme
97
nsciemment) anéanti. Nul ne voit la personne chez
autrui
s’il ne l’a vu d’abord en soi : or, aimer c’est vouloir que la person
98
isins : et sa force n’est rien que la faiblesse d’
autrui
. L’égoïsme sacré serait donc le dernier mot de la sagesse politique
99
eront ce projet (qui peut répondre de la raison d’
autrui
?) mais seulement qu’ils l’adopteraient s’ils consultaient leurs vrai
100
nt du service et si chacun, arrivé dans le pays d’
autrui
se croyait toujours chez lui. Plus tard seulement, avec l’introductio
101
iter la franchise brutale. Culpabilité, respect d’
autrui
et conscience de notre histoire concourent ainsi à nous désarmer. Ce
102
» (de ses actes et pensées devant Dieu ou devant
autrui
), mais au sens de « capable de décider » (de ce qu’on est et sera) ;
103
vais me faire à mon idée ») et par suite celle d’
autrui
(« L’enfer, c’estd les autres »). Il n’en marque pas moins la limite
104
que sur une réalité « indémontrable » aux yeux d’
autrui
, qui est sa foi. Mais voici la différence : si le chrétien choisit ma
105
est aussi ce qui le rend responsable vis-à-vis d’
autrui
. En retour, ce qui unit la communauté est aussi ce qui l’oblige à res
106
un des confédérés porte atteinte à la propriété d’
autrui
par vol ou de toute autre manière, les biens que le coupable pourrait
107
ésé. En outre, personne ne doit prendre un gage d’
autrui
, sinon des débiteurs ou cautions manifestes, et après avoir, même en
108
sumons-nous. Le refus de se laisser gouverner par
autrui
est sans doute à la base des Ligues. Nous avons vu qu’il signifiait l
109
raient de braves gens qui ne s’occuperaient pas d’
autrui
, à seule fin d’éviter qu’autrui ne s’occupe d’eux… Nous qui en sommes
110
ccuperaient pas d’autrui, à seule fin d’éviter qu’
autrui
ne s’occupe d’eux… Nous qui en sommes, nous savons bien que nous ne s
111
qu’on ne se connaît bien qu’en se comparant avec
autrui
, mais que cette comparaison ne suffit pas à nous faire prendre consci
112
r sa vocation, laquelle le remet en relation avec
autrui
, parce que la vocation est avant tout acte. Ainsi, la vocation est à
113
spect pour la nature, il n’en a pas non plus pour
autrui
, ni pour soi-même. Protection de la nature, c’est protection de l’hom
114
n apprenant et en contribuant à l’apprentissage d’
autrui
». (p. 122) C’est sur la première thèse que je bute ; si convaincu qu
115
n’interfère pas avec les droits ou les intérêts d’
autrui
, ne saurait être condamnée parce qu’elle est différente. Et rien ne n
116
blème du pouvoir : pouvoir sur soi ou pouvoir sur
autrui
? J’ai fait allusion tout à l’heure au dilemme Puissance ou Liberté.
117
voir, qu’il m’importe de préciser. Le pouvoir sur
autrui
, c’est la Puissance, et le pouvoir sur soi-même, la Liberté. Le pouvo
118
pouvoir sur soi-même, la Liberté. Le pouvoir sur
autrui
, il est fatal que l’État s’en empare un jour ou l’autre. Car l’État r
119
té chez les élèves. Tout pouvoir qui s’exerce sur
autrui
, non sur soi (comme celui que procure la richesse), relève du domaine
120
opolisé par l’État. Tout pouvoir qui s’exerce sur
autrui
conduit donc à l’État totalitaire, dans le système actuel de l’État-n
121
e une fausse valeur : elle procure le pouvoir sur
autrui
, non sur soi-même (bien au contraire), le pouvoir qui aliène, non cel
122
esponsable, s’accepter soi-même, communiquer avec
autrui
, accéder enfin au pouvoir non sur autrui, mais sur soi-même, c’est-à-
123
uer avec autrui, accéder enfin au pouvoir non sur
autrui
, mais sur soi-même, c’est-à-dire à la vraie liberté ? En termes philo
124
esponsable, s’accepter soi-même, communiquer avec
autrui
, accéder enfin au pouvoir non sur autrui mais sur soi-même ? En terme
125
uer avec autrui, accéder enfin au pouvoir non sur
autrui
mais sur soi-même ? En termes philosophiques et moraux, cela signifie
126
blème du pouvoir : pouvoir sur soi ou pouvoir sur
autrui
? J’ai fait allusion tout à l’heure au dilemme Puissance ou Liberté.
127
voir qu’il m’importe de préciser. Le pouvoir sur
autrui
, c’est la Puissance, et le pouvoir sur soi-même, la Liberté. Le pouvo
128
pouvoir sur soi-même, la Liberté. Le pouvoir sur
autrui
, il est fatal que l’État s’en empare un jour ou l’autre. Car l’État r
129
té chez les élèves. Tout pouvoir qui s’exerce sur
autrui
, non sur soi (comme celui que procure la richesse), relève du domaine
130
opolisé par l’État. Tout pouvoir qui s’exerce sur
autrui
conduit donc à l’État totalitaire, dans le système actuel de l’État-n
131
e une fausse valeur : elle procure le pouvoir sur
autrui
, non sur soi-même (bien au contraire), le pouvoir qui aliène, non cel
132
ncongruité, est défini comme une attitude envers
autrui
qui perpétue ou reproduit le premier mode de la relation amoureuse de
133
La puissance, c’est le pouvoir que l’on prend sur
autrui
; la liberté, c’est le pouvoir que l’on prend sur soi-même. » [Réagi
134
écouvrir enfin ce qu’il a pu être dans les yeux d’
autrui
, il va donc découvrir son personnage, les apparences toujours multipl
135
té, rien de moins que renoncer à la puissance sur
autrui
. Et c’est littéralement se convertir. Tous les prophètes condamnent l
136
us : la Puissance et la Liberté. La puissance sur
autrui
et la liberté personnelle : la puissance collective de la tribu, du c
137
t motivée par la volonté de puissance exercée sur
autrui
, ce sont les chefs ; mais la plupart cèdent tout simplement au besoin
138
e moral et spirituel, le respect de la personne d’
autrui
comme de la mienne. Tous les autres « impératifs » que l’on invoque n
139
rlatif malheur allemand — confession des péchés d’
autrui
, attisant non le remords mais la haine. Viennent alors les promesses
140
cisions ou de nos passivités devant la décision d’
autrui
. Et non pas de besoins fondamentaux, inhérents à notre nature. De nos
141
uisse accepter de subir la volonté de puissance d’
autrui
, ici de l’État, cet Autre sans visage. Sommé de choisir entre la créa
142
is si l’on y est trop cloisonné, pas assez près d’
autrui
pour partager, pour communiquer, pour toucher, c’est le vertige de l’
143
t s’accepter en accédant enfin au pouvoir non sur
autrui
mais sur soi-même ? En termes philosophiques et éthiques, cela signif
144
on à différents degrés, de responsabilités envers
autrui
et d’aventure personnelle à courir dans une communauté restituée. Voi
145
té, rien de moins que renoncer à la puissance sur
autrui
. Et c’est littéralement se convertir. Tous les prophètes condamnent l
146
ue la puissance est le pouvoir que l’on prend sur
autrui
et la liberté le pouvoir que l’on prend sur soi-même. C’est de nous-m
147
ière que politique) et sur la volonté d’imposer à
autrui
sa propre loi, cette victoire ne sera confirmée que dans la mesure où