1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
1 rouble caractéristique de sa génération. Terrible aveu d’impuissance, il n’a plus même la force de l’hypocrisie. Isolé dans
2 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
2 it que le recensement passionné de leur vie, ou l’ aveu déguisé d’une insatisfaction qu’elle leur laisse. Montclar est l’aute
3 nsent, non sans une imperceptible satisfaction, l’ aveu d’une fondamentale indifférence du cœur qui contraste avec une vie vo
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
4 t souffrir. Rendez-vous manqués, lettres perdues, aveux incompris, et peut-être, un quiproquo de destinées… Le tragique du pe
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
5 rement, de quoi se payer un petit voyage. C’est l’ aveu d’une faiblesse secrète. Et c’est une réaction de défense. On cherche
5 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
6 , Malraux l’a vécue, avant de la décrire ; et cet aveu de Garine est décisif : « La Révolution… tout ce qui n’est pas elle e
6 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
7 . Ces séances lui font du mal, l’énervent, mais l’ aveu qu’il en consent l’attache plus secrètement à son aventure. Nous viv
7 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
8 nc ce sommeil « dans la nuit de la vie » — et cet aveu mystérieux : « La perfection n’a pas de plainte »… Vivait-il encore ?
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
9 perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête, mais je suis innocent puisque enfin
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
10 ide sans doute le premier. 27. Paul Bourget, Les Aveux  : Désespoir en Dieu, p. 264. l. « Le protestantisme jugé », Foi et V
10 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
11 e une véritable « manifestation du régime ». Tout aveu de cet ordre concourt à la ruine de ses auteurs. Un régime fort, usan
11 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
12 perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête, mais je suis innocent : puisque enfi
12 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
13 nc ce sommeil « dans la nuit de la vie » — et cet aveu mystérieux : « La perfection n’a pas de plainte… » Vivait-il encore ?
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
14 perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête mais je suis innocent : puisqu’enfin
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
15 nc ce sommeil « dans la nuit de la vie » — et cet aveu mystérieux : « …la perfection n’a pas de plainte… » Vivait-il encore 
15 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
16 parce que c’est un club. Nous conclurons sur cet aveu . L’ayant lu, peut-on encore attendre quelque chose d’un parlementaire
16 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
17 e-t-elle ? Quelles réalités sont à la base ? De l’ aveu même des sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités gé
17 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
18 tiquement athée sans le savoir. Le marxisme est l’ aveu de son choix. Mais Berdiaev parle en chrétien, et Ramuz ne veut encor
18 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
19 u salut promis par le Christ peut nous amener à l’ aveu de la réalité de notre condition. Ainsi, le chrétien, seul, connaît t
19 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
20 e marxisme, qui sont, à tant d’égards, de simples aveux des tendances plus ou moins déguisées du bourgeois ? ⁂ Comme Max Sche
20 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
21 oral » insuffisant ; mais sait-il bien que seul l’ aveu de sa totale insuffisance morale lui donne le droit de saisir le salu
21 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
22 es les nôtres ? Somnium narrare vigilantis est. L’ aveu total de notre désespoir témoigne seul de la consolation. 52. Jou
22 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
23 et désespoir jamais complaisant à lui-même, car l’ aveu même qu’on en fait est la preuve qu’on l’a traversé, et qu’on a saisi
23 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
24 la politique, une espèce d’aversion naturelle. L’ aveu paraîtra maladroit au seuil du livre que voici. Mais faut-il aimer da
24 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
25 e-t-elle ? Quelles réalités sont à la base ? De l’ aveu même des sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités gé
25 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
26 assuré dans la vérité que je sais. Je voudrais un aveu plus profond. Qu’est-ce qu’un homme ? J’ai dit : un risque personnel6
26 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
27 la politique, une espèce d’aversion naturelle. L’ aveu paraîtra maladroit au seuil du livre que voici. Mais faut-il aimer da
27 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
28 e-t-elle ? Quelles réalités sont à sa base ? De l’ aveu même des sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités gé
28 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
29 assuré dans la vérité que je sais. Je voudrais un aveu plus profond. Qu’est-ce qu’un homme ? J’ai dit : un risque personnel5
29 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
30 ressionnants du siècle ? Avait-il conscience de l’ aveu que signifiait son entreprise ? Car enfin, poser la question en appar
31 u grand public n’opposent la moindre réaction à l’ aveu d’un complot si burlesque. Si j’ai quelque peu insisté sur l’anecdote
32 due par un fait, l’existence de la science. » Cet aveu est de Rauh (Avant-propos des Études de morale). 35. Et sans doute d
30 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
33 personne. Dans un essai où je crois distinguer l’ aveu de soi le plus direct qu’ait jamais consenti Ramuz (c’est Une Main) j
31 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
34 des conformismes et des poncifs ? Il ressort des aveux mêmes, faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes,
32 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
35 i d’Ulysse. Le bref chapitre où il nous livre cet aveu éclaire une bonne part de son œuvre. Rien n’est plus redoutable pour
36 nt aussi ses plus chères pensées », celles dont l’ aveu lui coûterait ses moyens matériels de vivre, mais dont l’acceptation
33 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
37 i aboutit en quelques années, et selon son propre aveu , au capitalisme d’État. Mussolini fonde un régime antimarxiste, qui e
34 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
38 ême cesse d’être présent et actif. Ensuite, que l’ aveu même de l’existence d’un problème est déjà un essai de le résoudre, e
35 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
39 des conformismes et des poncifs ? Il ressort des aveux mêmes faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes,
36 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
40 ême cesse d’être présent et actif. Ensuite, que l’ aveu même de l’existence d’un problème est déjà un essai de le résoudre, e
37 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
41 des conformismes et des poncifs ? Il ressort des aveux mêmes faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes,
38 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
42 e le contraindre, quoi qu’il arrive, aux suprêmes aveux . Il y avait la psychanalyse. Mais avant d’en venir à cette extrémité,
39 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
43 re agir, ou plus exactement, je suis heureux de l’ aveu que je viens de m’en faire. Comment ne l’ai-je pas fait plus tôt ? Po
44 réductible au général. Mais voilà l’étonnant de l’ aveu  : c’est qu’il peut faire comprendre à d’autres, en un éclair, que cha
45 homme est irréductible, et que chaque homme a ses aveux à faire. Et l’on comprend ainsi, soudain, que l’on est un homme « com
46 titions, il faut tout de suite que j’oppose à cet aveu une contrepartie raisonnable. Il faut que je montre aussi les droits
40 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
47 un refuge ; elle est un acte d’accusation, et un aveu de chaque homme pour tous les autres : « Je suis plus près de leur er
41 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
48 n écrit ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’ aveu d’une faiblesse ou d’une ambition excessive, deux choses qui compliqu
49 écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’ aveu d’une inadaptation cruelle aux mœurs et coutumes de ce temps ; ou bie
42 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
50 n écrit ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’ aveu d’une faiblesse ou d’une ambition excessive, deux choses qui compliqu
51 écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’ aveu d’une inadaptation cruelle aux mœurs et coutumes de ce temps ; on bie
43 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
52 i, c’est-à-dire à l’avenir du Parti, proférer des aveux mensongers qu’il croyait tactiquement utiles. Imaginez maintenant qu’
44 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
53 n écrit ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’ aveu d’une faiblesse ou d’une ambition excessive, deux choses qui compliqu
54 écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’ aveu d’une inadaptation cruelle aux mœurs et coutumes de ce temps ; ou bie
45 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
55 e agir ; ou plus exactement, je suis heureux de l’ aveu que je viens de m’en faire. Comment ne l’ai-je pas fait plus tôt ? Po
56 réductible au général. Mais voilà l’étonnant de l’ aveu  : c’est qu’il peut faire comprendre à d’autres, en un éclair, que cha
57 homme est irréductible, et que chaque homme a ses aveux à faire. Et l’on comprend ainsi, soudain, que l’on est un homme « com
58 titions, il faut tout de suite que j’oppose à cet aveu une contrepartie raisonnable. Il faut que je montre aussi les droits
46 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Victoire à Waterloo, par Robert Aron (février 1938)
59 sur Madelin et sur Aubry, pour leur arracher des aveux à l’appui de la thèse d’Aron. 50. Jean-Paul rapporte un rêve où il
47 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
60 ue son dessein le plus secret m’échappe encore. L’ aveu sera jugé insolite. Mais je pressens d’assez profondes raisons de le
48 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
61 ant mon Journal , je suis entré dans la voie des aveux . J’ai même confessé certaines de mes superstitions. Il ne me reste qu
49 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
62 s l’ardeur même de la sombre passion qui exige un aveu masqué. Le mythe, au sens strict du terme, se constitua au xiie sièc
63 ’on distingue, et où les contraires s’excluent. L’ aveu n’en est pas moins formel : « Il ne m’aime pas, ne je lui. » Tout se
64 Certains poètes, beaucoup plus tard, ont osé cet aveu suprême. Mais la foule dit : ce sont des fous. Et la passion que le r
65 est un secret dont l’Occident n’a jamais toléré l’ aveu , et qu’il n’a pas cessé de refouler, — de préserver ! Il en est peu d
50 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
66 registres de l’Inquisition ne portent pas un seul aveu concernant la minesola 45, suprême initiation des « purs ». La fréque
67 esterait totalement obscur, comme il ressort de l’ aveu même des romanistes. Or je répète que je me refuse, pour ma part, à c
51 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
68 ne rhétorique est la condition suffisante de leur aveu , donc de leur prise de conscience. À défaut de cette rhétorique, ces
69 it, et non d’une confusion de reflets troubles, d’ aveux plus ou moins indiscrets et de hasards immérités (comme sont les roma
70 mer que quand il lui a donné sujet de le haïr. L’ aveu est complet cette fois-ci. Mais dans le plan purement psychologique o
71 lui, et plus qu’il n’espérait, aux extrêmes de l’ aveu . Phèdre, c’est la revanche de la mort. Oui, Racine le sait maintenan
72 rchant à se délivrer d’elle-même par l’impossible aveu , se retenant, s’avouant enfin à l’instant où elle y renonçait — avec
73 de la Terreur, des guerres européennes, certains aveux deviennent possibles, certaines souffrances osent enfin dire leur nom
74  ! connais donc Phèdre et toute sa fureur… » et l’ aveu à Thésée, au Ve acte. 139. Nouvelle vérification de ce que nous disi
52 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
75 ue son dessein le plus secret m’échappe encore. L’ aveu sera jugé insolite. Mais je pressens d’assez profondes raisons de le
53 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
76 s l’ardeur même de la sombre passion qui exige un aveu masqué. Le mythe, au sens strict du terme, se constitua au xiie sièc
77 ’on distingue, et où les contraires s’excluent. L’ aveu n’en est pas moins formel : « Il ne m’aime pas, ne je lui. » Tout se
78 Certains poètes, beaucoup plus tard, ont osé cet aveu suprême. Mais la foule dit : ce sont des fous. Et la passion que le r
79 est un secret dont l’Occident n’a jamais toléré l’ aveu , et qu’il n’a pas cessé de refouler, — de préserver ! Il en est peu d
54 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
80 registres de l’Inquisition ne portent pas un seul aveu concernant la minesola (ou malisola, ou encore manisola) suprême init
81 esterait totalement obscur, comme il ressort de l’ aveu même des romanistes. Or je le répète, je me refuse, pour ma part, à c
55 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
82 ne rhétorique est la condition suffisante de leur aveu , donc de leur prise de conscience. À défaut de cette rhétorique, ces
83 it, et non d’une confusion de reflets troubles, d’ aveux plus ou moins indiscrets et de hasards immérités (comme sont les roma
84 er que quand il lui a donné sujet de le haïr. » L’ aveu est complet cette fois-ci. Mais dans le plan purement psychologique o
85 lui, et plus qu’il n’espérait, aux extrêmes de l’ aveu . Phèdre, c’est la revanche de la mort. Oui, Racine le sait maintenan
86 rchant à se délivrer d’elle-même par l’impossible aveu , se retenant, s’avouant enfin à l’instant où elle y renonçait — avec
87 de la Terreur, des guerres européennes, certains aveux deviennent possibles, certaines souffrances osent enfin dire leur nom
88  ! connais donc Phèdre et toute sa fureur… » et l’ aveu de Thésée, au cinquième acte. 157. Nouvelle vérification de ce que n
56 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
89 ue son dessein le plus secret m’échappe encore. L’ aveu sera jugé insolite. Mais je pressens d’assez profondes raisons de le
57 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Préface à l’édition de 1956
90 ique ou picturale — comme un amour de son premier aveu . D. de R. 1. Voir en particulier le bel ouvrage du P. M. C. d’Arcy
58 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
91 s l’ardeur même de la sombre passion qui exige un aveu masqué. Le mythe, au sens strict du terme, se constitua au xiie sièc
92 ’on distingue, et où les contraires s’excluent. L’ aveu n’en est pas moins formel : « Il ne m’aime pas, ne je lui. » Tout se
93 Certains poètes, beaucoup plus tard, ont osé cet aveu suprême. Mais la foule dit : ce sont des fous. Et la passion que le r
94 est un secret dont l’Occident n’a jamais toléré l’ aveu , et qu’il n’a pas cessé de refouler, — de préserver ! Il en est peu d
59 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
95 registres de l’Inquisition ne portent pas un seul aveu concernant la minesola (ou malisola, ou encore manisola), suprême ini
96 esterait totalement obscur, comme il ressort de l’ aveu même des romanistes. Or je le répète, je me refuse, pour ma part, à c
60 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
97 ne rhétorique est la condition suffisante de leur aveu , donc de leur prise de conscience. À défaut de cette rhétorique, ces
98 it, et non d’une confusion de reflets troubles, d’ aveux plus ou moins indiscrets et de hasards immérités (comme sont les roma
99 er que quand il lui a donné sujet de le haïr. » L’ aveu est complet cette fois-ci. Mais dans le plan purement psychologique o
100 lui, et plus qu’il n’espérait, aux extrêmes de l’ aveu . Phèdre, c’est la revanche de la mort. Oui, Racine le sait maintenan
101 rchant à se délivrer d’elle-même par l’impossible aveu , se retenant, s’avouant enfin à l’instant où elle y renonçait — avec
102 de la Terreur, des guerres européennes, certains aveux deviennent possibles, certaines souffrances osent enfin dire leur nom
103  ! connais donc Phèdre et toute sa fureur… » et l’ aveu de Thésée, au cinquième acte. 146. Nouvelle vérification de ce que n
61 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
104 ue son dessein le plus secret m’échappe encore. L’ aveu sera jugé insolite. Mais je pressens d’assez profondes raisons de le
62 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
105 oncordat qu’à celui qui se déclare en faillite. L’ aveu suppose un sens des valeurs spirituelles aussi précis que notre sens
63 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
106 oncordat qu’à celui qui se déclare en faillite. L’ aveu suppose un sens des valeurs spirituelles aussi précis que notre sens
64 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
107 s « complexes de culpabilité » et fuyant devant l’ aveu de leurs fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est
65 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
108 s « complexes de culpabilité » et fuyant devant l’ aveu de leurs fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est
66 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
109 s « complexes de culpabilité » et fuyant devant l’ aveu de leurs fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est
67 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
110 s « complexes de culpabilité » et fuyant devant l’ aveu de leurs fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est
68 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
111 s sommes entre nous et vous n’abuserez pas de mes aveux … D’autant qu’ils seront probablement exagérés. C. Que de précautions
69 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
112  ? Somnium narrare vigilantis est, dit Sénèque. L’ aveu total de notre désespoir témoigne seul de la consolation. 19. All
70 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
113 4.Franz Kafka ou l’ aveu de la réalité Franz Kafka naquit à Prague en 1883, et passa dans ce
114 lque sorte antivital, ou transcendant. Il n’est d’ aveux que du passé, autrement dit : du dépassé. C’est pourquoi le roman de
115 ici la difficulté : je vois bien dans le Procès l’ aveu voilé de notre état, je vois bien que cet aveu suppose au moins l’ent
116 l’aveu voilé de notre état, je vois bien que cet aveu suppose au moins l’entrevision d’une foi — et pourtant le roman se te
71 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
117 me. » Nous voici donc, avec le Serf arbitre, de l’ aveu même de son auteur, au centre du débat de la Réforme et de son effort
72 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
118 personne. Dans un essai où je crois distinguer l’ aveu de soi le plus direct qu’ait jamais consenti Ramuz (c’est Une Main) j
73 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
119 notre mort. Contester là-dessus serait fournir l’ aveu d’une impuissance à comprendre le mot penser dans son sens fort. Car
74 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
120 t même. L’heure était fort tardive et propice aux aveux . V., ex-cagoulard, ayant raconté, non sans verve comment ses camarade
75 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
121 t même. L’heure était fort tardive et propice aux aveux . V. ex-cagoulard, ayant raconté, non sans verve, comment ses camarade
76 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
122  ! Après quinze lettres nous y sommes. Je tiens l’ aveu  : « Que voulez-vous, j’aime l’armée ! », écrivez-vous. Je m’en doutai
77 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
123  ! Après quinze lettres nous y sommes. Je tiens l’ aveu  : « Que voulez-vous, j’aime l’armée ! », écrivez-vous. Je m’en doutai
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
124 perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête, mais je suis innocent : puisque enfi
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
125 nc ce sommeil « dans la nuit de la vie » — et cet aveu mystérieux : « … la perfection n’a pas de plainte »… Vivait-il encore
80 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
126 n écrit ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’ aveu d’une faiblesse ou d’une ambition excessive, deux choses qui compliqu
127 écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’ aveu d’une inadaptation cruelle aux mœurs et coutumes de ce temps ; ou bie
81 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
128 e agir ; ou plus exactement, je suis heureux de l’ aveu que je viens de m’en faire. Comment ne l’ai-je pas fait plus tôt ? Po
129 réductible au général. Mais voilà l’étonnant de l’ aveu  : c’est qu’il peut faire comprendre à d’autres, en un éclair, que cha
130 homme est irréductible, et que chaque homme a ses aveux à faire. Et l’on comprend ainsi, soudain, que l’on est un homme « com
131 titions, il faut tout de suite que j’oppose à cet aveu une contrepartie raisonnable. Il faut que je montre aussi les droits
82 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
132 t même. L’heure était fort tardive et propice aux aveux . Henri de Vilmorin, ex-cagoulard, ayant raconté, non sans verve, comm
83 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
133 s sommes entre nous et vous n’abuserez pas de mes aveux … D’autant qu’ils seront probablement exagérés. Le critique. Que de p
84 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
134 . Ces séances lui font du mal, l’énervent, mais l’ aveu qu’il en consent l’attache plus secrètement à son aventure. Nous vivo
85 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
135 de le contraindre, malgré l’auteur, aux suprêmes aveux . Il y avait la psychanalyse. Mais avant d’en venir à cette extrémité,
86 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
136 notre mort. Contester là-dessus serait fournir l’ aveu d’une impuissance à comprendre le mot penser dans son sens fort. Car
87 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
137 ient leurs malheureux initiateurs sur le banc des aveux spontanés. Et je ne dis pas que l’Américain et le Russe n’aient quelq
88 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
138 ient leurs malheureux initiateurs sur le banc des aveux spontanés. Et je ne dis pas que l’Américain et le Russe n’aient quelq
89 1950, Articles divers (1948-1950). Un gage à Jean Paulhan ! (avril 1950)
139 obine) vous déclarez que la seconde n’est que « l’ aveu  » de ce que la première dissimule. Après quoi, bien sûr, plus rien ne
90 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
140 le ne reconnaît plus sa propre voix proférant des aveux spontanés, criant sur tous les modes l’éloge de ses bourreaux : elle
91 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
141 on ce jour-là que Gide passait la prudence dans l’ aveu , qu’il me disait ce qu’il ne pouvait dire, et n’a peut-être jamais ré
92 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
142 us attendons encore, nous attendrons longtemps, l’ aveu public de cet « avenir », je veux dire son exposition. Pourtant, il f
93 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
143 selon Staline, ou l’histoire selon les prochains aveux de Beria ! Les arts peuvent, dans une certaine mesure, se jouer de la
94 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
144 Naguère, on préférait crâner. C’était bien vu. L’ aveu de la peur n’était permis qu’à l’esprit qui la maîtrisait : « Tu trem
95 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
145 ient en religion. Le premier regard et le premier aveu correspondent aux « touches » de l’Esprit, l’étreinte des corps ouvre
96 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
146 ses falsifications de l’Histoire, l’extorsion des aveux par la torture, les génocides en URSS, le niveau de vie inférieur des
147 culpés sont établis, bien autrement que par leurs aveux , par les témoignages les plus formels52. » Et Courtade, témoin du pro
97 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
148 ient en religion. Le premier regard et le premier aveu correspondent aux « touches » de l’Esprit, l’étreinte des corps ouvre
98 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
149 elle visiblement l’état de transe de la scène des aveux dans Tristan, mais toute la description du lieu vise précisément à le
150 se et innocent d’une petite fille ». Mais voici l’ aveu décisif ; et cette ambiguïté qui m’arrêtait (parlent-ils donc, ces ro
151 s muets de l’existence. Dès cet instant, dès cet aveu , dès que l’identité de Lara et de la Russie est expressément déclarée
99 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
152 ée, certains accès de colère maladroits, certains aveux non calculés, l’émotion réelle au départ, et ce récit du voyage fait
100 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
153 sexe, mais l’érotisme, ni la sensualité, mais son aveu public, sa projection devant nous qui soudain, nous provoquent à une