1
rouble caractéristique de sa génération. Terrible
aveu
d’impuissance, il n’a plus même la force de l’hypocrisie. Isolé dans
2
it que le recensement passionné de leur vie, ou l’
aveu
déguisé d’une insatisfaction qu’elle leur laisse. Montclar est l’aute
3
nsent, non sans une imperceptible satisfaction, l’
aveu
d’une fondamentale indifférence du cœur qui contraste avec une vie vo
4
t souffrir. Rendez-vous manqués, lettres perdues,
aveux
incompris, et peut-être, un quiproquo de destinées… Le tragique du pe
5
rement, de quoi se payer un petit voyage. C’est l’
aveu
d’une faiblesse secrète. Et c’est une réaction de défense. On cherche
6
, Malraux l’a vécue, avant de la décrire ; et cet
aveu
de Garine est décisif : « La Révolution… tout ce qui n’est pas elle e
7
. Ces séances lui font du mal, l’énervent, mais l’
aveu
qu’il en consent l’attache plus secrètement à son aventure. Nous viv
8
nc ce sommeil « dans la nuit de la vie » — et cet
aveu
mystérieux : « La perfection n’a pas de plainte »… Vivait-il encore ?
9
perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des
aveux
complets. J’ai le feu à la tête, mais je suis innocent puisque enfin
10
ide sans doute le premier. 27. Paul Bourget, Les
Aveux
: Désespoir en Dieu, p. 264. l. « Le protestantisme jugé », Foi et V
11
e une véritable « manifestation du régime ». Tout
aveu
de cet ordre concourt à la ruine de ses auteurs. Un régime fort, usan
12
perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des
aveux
complets. J’ai le feu à la tête, mais je suis innocent : puisque enfi
13
nc ce sommeil « dans la nuit de la vie » — et cet
aveu
mystérieux : « La perfection n’a pas de plainte… » Vivait-il encore ?
14
perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des
aveux
complets. J’ai le feu à la tête mais je suis innocent : puisqu’enfin
15
nc ce sommeil « dans la nuit de la vie » — et cet
aveu
mystérieux : « …la perfection n’a pas de plainte… » Vivait-il encore
16
parce que c’est un club. Nous conclurons sur cet
aveu
. L’ayant lu, peut-on encore attendre quelque chose d’un parlementaire
17
e-t-elle ? Quelles réalités sont à la base ? De l’
aveu
même des sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités gé
18
tiquement athée sans le savoir. Le marxisme est l’
aveu
de son choix. Mais Berdiaev parle en chrétien, et Ramuz ne veut encor
19
u salut promis par le Christ peut nous amener à l’
aveu
de la réalité de notre condition. Ainsi, le chrétien, seul, connaît t
20
e marxisme, qui sont, à tant d’égards, de simples
aveux
des tendances plus ou moins déguisées du bourgeois ? ⁂ Comme Max Sche
21
oral » insuffisant ; mais sait-il bien que seul l’
aveu
de sa totale insuffisance morale lui donne le droit de saisir le salu
22
es les nôtres ? Somnium narrare vigilantis est. L’
aveu
total de notre désespoir témoigne seul de la consolation. 52. Jou
23
et désespoir jamais complaisant à lui-même, car l’
aveu
même qu’on en fait est la preuve qu’on l’a traversé, et qu’on a saisi
24
la politique, une espèce d’aversion naturelle. L’
aveu
paraîtra maladroit au seuil du livre que voici. Mais faut-il aimer da
25
e-t-elle ? Quelles réalités sont à la base ? De l’
aveu
même des sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités gé
26
assuré dans la vérité que je sais. Je voudrais un
aveu
plus profond. Qu’est-ce qu’un homme ? J’ai dit : un risque personnel6
27
la politique, une espèce d’aversion naturelle. L’
aveu
paraîtra maladroit au seuil du livre que voici. Mais faut-il aimer da
28
e-t-elle ? Quelles réalités sont à sa base ? De l’
aveu
même des sociologues marxistes ou hitlériens, ce sont des réalités gé
29
assuré dans la vérité que je sais. Je voudrais un
aveu
plus profond. Qu’est-ce qu’un homme ? J’ai dit : un risque personnel5
30
ressionnants du siècle ? Avait-il conscience de l’
aveu
que signifiait son entreprise ? Car enfin, poser la question en appar
31
u grand public n’opposent la moindre réaction à l’
aveu
d’un complot si burlesque. Si j’ai quelque peu insisté sur l’anecdote
32
due par un fait, l’existence de la science. » Cet
aveu
est de Rauh (Avant-propos des Études de morale). 35. Et sans doute d
33
personne. Dans un essai où je crois distinguer l’
aveu
de soi le plus direct qu’ait jamais consenti Ramuz (c’est Une Main) j
34
des conformismes et des poncifs ? Il ressort des
aveux
mêmes, faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes,
35
i d’Ulysse. Le bref chapitre où il nous livre cet
aveu
éclaire une bonne part de son œuvre. Rien n’est plus redoutable pour
36
nt aussi ses plus chères pensées », celles dont l’
aveu
lui coûterait ses moyens matériels de vivre, mais dont l’acceptation
37
i aboutit en quelques années, et selon son propre
aveu
, au capitalisme d’État. Mussolini fonde un régime antimarxiste, qui e
38
ême cesse d’être présent et actif. Ensuite, que l’
aveu
même de l’existence d’un problème est déjà un essai de le résoudre, e
39
des conformismes et des poncifs ? Il ressort des
aveux
mêmes faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes,
40
ême cesse d’être présent et actif. Ensuite, que l’
aveu
même de l’existence d’un problème est déjà un essai de le résoudre, e
41
des conformismes et des poncifs ? Il ressort des
aveux
mêmes faits à titre d’autocritique par divers écrivains communistes,
42
e le contraindre, quoi qu’il arrive, aux suprêmes
aveux
. Il y avait la psychanalyse. Mais avant d’en venir à cette extrémité,
43
re agir, ou plus exactement, je suis heureux de l’
aveu
que je viens de m’en faire. Comment ne l’ai-je pas fait plus tôt ? Po
44
réductible au général. Mais voilà l’étonnant de l’
aveu
: c’est qu’il peut faire comprendre à d’autres, en un éclair, que cha
45
homme est irréductible, et que chaque homme a ses
aveux
à faire. Et l’on comprend ainsi, soudain, que l’on est un homme « com
46
titions, il faut tout de suite que j’oppose à cet
aveu
une contrepartie raisonnable. Il faut que je montre aussi les droits
47
un refuge ; elle est un acte d’accusation, et un
aveu
de chaque homme pour tous les autres : « Je suis plus près de leur er
48
n écrit ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’
aveu
d’une faiblesse ou d’une ambition excessive, deux choses qui compliqu
49
écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’
aveu
d’une inadaptation cruelle aux mœurs et coutumes de ce temps ; ou bie
50
n écrit ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’
aveu
d’une faiblesse ou d’une ambition excessive, deux choses qui compliqu
51
écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’
aveu
d’une inadaptation cruelle aux mœurs et coutumes de ce temps ; on bie
52
i, c’est-à-dire à l’avenir du Parti, proférer des
aveux
mensongers qu’il croyait tactiquement utiles. Imaginez maintenant qu’
53
n écrit ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’
aveu
d’une faiblesse ou d’une ambition excessive, deux choses qui compliqu
54
écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’
aveu
d’une inadaptation cruelle aux mœurs et coutumes de ce temps ; ou bie
55
e agir ; ou plus exactement, je suis heureux de l’
aveu
que je viens de m’en faire. Comment ne l’ai-je pas fait plus tôt ? Po
56
réductible au général. Mais voilà l’étonnant de l’
aveu
: c’est qu’il peut faire comprendre à d’autres, en un éclair, que cha
57
homme est irréductible, et que chaque homme a ses
aveux
à faire. Et l’on comprend ainsi, soudain, que l’on est un homme « com
58
titions, il faut tout de suite que j’oppose à cet
aveu
une contrepartie raisonnable. Il faut que je montre aussi les droits
59
sur Madelin et sur Aubry, pour leur arracher des
aveux
à l’appui de la thèse d’Aron. 50. Jean-Paul rapporte un rêve où il
60
ue son dessein le plus secret m’échappe encore. L’
aveu
sera jugé insolite. Mais je pressens d’assez profondes raisons de le
61
ant mon Journal , je suis entré dans la voie des
aveux
. J’ai même confessé certaines de mes superstitions. Il ne me reste qu
62
s l’ardeur même de la sombre passion qui exige un
aveu
masqué. Le mythe, au sens strict du terme, se constitua au xiie sièc
63
’on distingue, et où les contraires s’excluent. L’
aveu
n’en est pas moins formel : « Il ne m’aime pas, ne je lui. » Tout se
64
Certains poètes, beaucoup plus tard, ont osé cet
aveu
suprême. Mais la foule dit : ce sont des fous. Et la passion que le r
65
est un secret dont l’Occident n’a jamais toléré l’
aveu
, et qu’il n’a pas cessé de refouler, — de préserver ! Il en est peu d
66
registres de l’Inquisition ne portent pas un seul
aveu
concernant la minesola 45, suprême initiation des « purs ». La fréque
67
esterait totalement obscur, comme il ressort de l’
aveu
même des romanistes. Or je répète que je me refuse, pour ma part, à c
68
ne rhétorique est la condition suffisante de leur
aveu
, donc de leur prise de conscience. À défaut de cette rhétorique, ces
69
it, et non d’une confusion de reflets troubles, d’
aveux
plus ou moins indiscrets et de hasards immérités (comme sont les roma
70
mer que quand il lui a donné sujet de le haïr. L’
aveu
est complet cette fois-ci. Mais dans le plan purement psychologique o
71
lui, et plus qu’il n’espérait, aux extrêmes de l’
aveu
. Phèdre, c’est la revanche de la mort. Oui, Racine le sait maintenan
72
rchant à se délivrer d’elle-même par l’impossible
aveu
, se retenant, s’avouant enfin à l’instant où elle y renonçait — avec
73
de la Terreur, des guerres européennes, certains
aveux
deviennent possibles, certaines souffrances osent enfin dire leur nom
74
! connais donc Phèdre et toute sa fureur… » et l’
aveu
à Thésée, au Ve acte. 139. Nouvelle vérification de ce que nous disi
75
ue son dessein le plus secret m’échappe encore. L’
aveu
sera jugé insolite. Mais je pressens d’assez profondes raisons de le
76
s l’ardeur même de la sombre passion qui exige un
aveu
masqué. Le mythe, au sens strict du terme, se constitua au xiie sièc
77
’on distingue, et où les contraires s’excluent. L’
aveu
n’en est pas moins formel : « Il ne m’aime pas, ne je lui. » Tout se
78
Certains poètes, beaucoup plus tard, ont osé cet
aveu
suprême. Mais la foule dit : ce sont des fous. Et la passion que le r
79
est un secret dont l’Occident n’a jamais toléré l’
aveu
, et qu’il n’a pas cessé de refouler, — de préserver ! Il en est peu d
80
registres de l’Inquisition ne portent pas un seul
aveu
concernant la minesola (ou malisola, ou encore manisola) suprême init
81
esterait totalement obscur, comme il ressort de l’
aveu
même des romanistes. Or je le répète, je me refuse, pour ma part, à c
82
ne rhétorique est la condition suffisante de leur
aveu
, donc de leur prise de conscience. À défaut de cette rhétorique, ces
83
it, et non d’une confusion de reflets troubles, d’
aveux
plus ou moins indiscrets et de hasards immérités (comme sont les roma
84
er que quand il lui a donné sujet de le haïr. » L’
aveu
est complet cette fois-ci. Mais dans le plan purement psychologique o
85
lui, et plus qu’il n’espérait, aux extrêmes de l’
aveu
. Phèdre, c’est la revanche de la mort. Oui, Racine le sait maintenan
86
rchant à se délivrer d’elle-même par l’impossible
aveu
, se retenant, s’avouant enfin à l’instant où elle y renonçait — avec
87
de la Terreur, des guerres européennes, certains
aveux
deviennent possibles, certaines souffrances osent enfin dire leur nom
88
! connais donc Phèdre et toute sa fureur… » et l’
aveu
de Thésée, au cinquième acte. 157. Nouvelle vérification de ce que n
89
ue son dessein le plus secret m’échappe encore. L’
aveu
sera jugé insolite. Mais je pressens d’assez profondes raisons de le
90
ique ou picturale — comme un amour de son premier
aveu
. D. de R. 1. Voir en particulier le bel ouvrage du P. M. C. d’Arcy
91
s l’ardeur même de la sombre passion qui exige un
aveu
masqué. Le mythe, au sens strict du terme, se constitua au xiie sièc
92
’on distingue, et où les contraires s’excluent. L’
aveu
n’en est pas moins formel : « Il ne m’aime pas, ne je lui. » Tout se
93
Certains poètes, beaucoup plus tard, ont osé cet
aveu
suprême. Mais la foule dit : ce sont des fous. Et la passion que le r
94
est un secret dont l’Occident n’a jamais toléré l’
aveu
, et qu’il n’a pas cessé de refouler, — de préserver ! Il en est peu d
95
registres de l’Inquisition ne portent pas un seul
aveu
concernant la minesola (ou malisola, ou encore manisola), suprême ini
96
esterait totalement obscur, comme il ressort de l’
aveu
même des romanistes. Or je le répète, je me refuse, pour ma part, à c
97
ne rhétorique est la condition suffisante de leur
aveu
, donc de leur prise de conscience. À défaut de cette rhétorique, ces
98
it, et non d’une confusion de reflets troubles, d’
aveux
plus ou moins indiscrets et de hasards immérités (comme sont les roma
99
er que quand il lui a donné sujet de le haïr. » L’
aveu
est complet cette fois-ci. Mais dans le plan purement psychologique o
100
lui, et plus qu’il n’espérait, aux extrêmes de l’
aveu
. Phèdre, c’est la revanche de la mort. Oui, Racine le sait maintenan
101
rchant à se délivrer d’elle-même par l’impossible
aveu
, se retenant, s’avouant enfin à l’instant où elle y renonçait — avec
102
de la Terreur, des guerres européennes, certains
aveux
deviennent possibles, certaines souffrances osent enfin dire leur nom
103
! connais donc Phèdre et toute sa fureur… » et l’
aveu
de Thésée, au cinquième acte. 146. Nouvelle vérification de ce que n
104
ue son dessein le plus secret m’échappe encore. L’
aveu
sera jugé insolite. Mais je pressens d’assez profondes raisons de le
105
oncordat qu’à celui qui se déclare en faillite. L’
aveu
suppose un sens des valeurs spirituelles aussi précis que notre sens
106
oncordat qu’à celui qui se déclare en faillite. L’
aveu
suppose un sens des valeurs spirituelles aussi précis que notre sens
107
s « complexes de culpabilité » et fuyant devant l’
aveu
de leurs fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est
108
s « complexes de culpabilité » et fuyant devant l’
aveu
de leurs fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est
109
s « complexes de culpabilité » et fuyant devant l’
aveu
de leurs fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est
110
s « complexes de culpabilité » et fuyant devant l’
aveu
de leurs fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est
111
s sommes entre nous et vous n’abuserez pas de mes
aveux
… D’autant qu’ils seront probablement exagérés. C. Que de précautions
112
? Somnium narrare vigilantis est, dit Sénèque. L’
aveu
total de notre désespoir témoigne seul de la consolation. 19. All
114
lque sorte antivital, ou transcendant. Il n’est d’
aveux
que du passé, autrement dit : du dépassé. C’est pourquoi le roman de
115
ici la difficulté : je vois bien dans le Procès l’
aveu
voilé de notre état, je vois bien que cet aveu suppose au moins l’ent
116
l’aveu voilé de notre état, je vois bien que cet
aveu
suppose au moins l’entrevision d’une foi — et pourtant le roman se te
117
me. » Nous voici donc, avec le Serf arbitre, de l’
aveu
même de son auteur, au centre du débat de la Réforme et de son effort
118
personne. Dans un essai où je crois distinguer l’
aveu
de soi le plus direct qu’ait jamais consenti Ramuz (c’est Une Main) j
119
notre mort. Contester là-dessus serait fournir l’
aveu
d’une impuissance à comprendre le mot penser dans son sens fort. Car
120
t même. L’heure était fort tardive et propice aux
aveux
. V., ex-cagoulard, ayant raconté, non sans verve comment ses camarade
121
t même. L’heure était fort tardive et propice aux
aveux
. V. ex-cagoulard, ayant raconté, non sans verve, comment ses camarade
122
! Après quinze lettres nous y sommes. Je tiens l’
aveu
: « Que voulez-vous, j’aime l’armée ! », écrivez-vous. Je m’en doutai
123
! Après quinze lettres nous y sommes. Je tiens l’
aveu
: « Que voulez-vous, j’aime l’armée ! », écrivez-vous. Je m’en doutai
124
perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des
aveux
complets. J’ai le feu à la tête, mais je suis innocent : puisque enfi
125
nc ce sommeil « dans la nuit de la vie » — et cet
aveu
mystérieux : « … la perfection n’a pas de plainte »… Vivait-il encore
126
n écrit ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’
aveu
d’une faiblesse ou d’une ambition excessive, deux choses qui compliqu
127
écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’
aveu
d’une inadaptation cruelle aux mœurs et coutumes de ce temps ; ou bie
128
e agir ; ou plus exactement, je suis heureux de l’
aveu
que je viens de m’en faire. Comment ne l’ai-je pas fait plus tôt ? Po
129
réductible au général. Mais voilà l’étonnant de l’
aveu
: c’est qu’il peut faire comprendre à d’autres, en un éclair, que cha
130
homme est irréductible, et que chaque homme a ses
aveux
à faire. Et l’on comprend ainsi, soudain, que l’on est un homme « com
131
titions, il faut tout de suite que j’oppose à cet
aveu
une contrepartie raisonnable. Il faut que je montre aussi les droits
132
t même. L’heure était fort tardive et propice aux
aveux
. Henri de Vilmorin, ex-cagoulard, ayant raconté, non sans verve, comm
133
s sommes entre nous et vous n’abuserez pas de mes
aveux
… D’autant qu’ils seront probablement exagérés. Le critique. Que de p
134
. Ces séances lui font du mal, l’énervent, mais l’
aveu
qu’il en consent l’attache plus secrètement à son aventure. Nous vivo
135
de le contraindre, malgré l’auteur, aux suprêmes
aveux
. Il y avait la psychanalyse. Mais avant d’en venir à cette extrémité,
136
notre mort. Contester là-dessus serait fournir l’
aveu
d’une impuissance à comprendre le mot penser dans son sens fort. Car
137
ient leurs malheureux initiateurs sur le banc des
aveux
spontanés. Et je ne dis pas que l’Américain et le Russe n’aient quelq
138
ient leurs malheureux initiateurs sur le banc des
aveux
spontanés. Et je ne dis pas que l’Américain et le Russe n’aient quelq
139
obine) vous déclarez que la seconde n’est que « l’
aveu
» de ce que la première dissimule. Après quoi, bien sûr, plus rien ne
140
le ne reconnaît plus sa propre voix proférant des
aveux
spontanés, criant sur tous les modes l’éloge de ses bourreaux : elle
141
on ce jour-là que Gide passait la prudence dans l’
aveu
, qu’il me disait ce qu’il ne pouvait dire, et n’a peut-être jamais ré
142
us attendons encore, nous attendrons longtemps, l’
aveu
public de cet « avenir », je veux dire son exposition. Pourtant, il f
143
selon Staline, ou l’histoire selon les prochains
aveux
de Beria ! Les arts peuvent, dans une certaine mesure, se jouer de la
144
Naguère, on préférait crâner. C’était bien vu. L’
aveu
de la peur n’était permis qu’à l’esprit qui la maîtrisait : « Tu trem
145
ient en religion. Le premier regard et le premier
aveu
correspondent aux « touches » de l’Esprit, l’étreinte des corps ouvre
146
ses falsifications de l’Histoire, l’extorsion des
aveux
par la torture, les génocides en URSS, le niveau de vie inférieur des
147
culpés sont établis, bien autrement que par leurs
aveux
, par les témoignages les plus formels52. » Et Courtade, témoin du pro
148
ient en religion. Le premier regard et le premier
aveu
correspondent aux « touches » de l’Esprit, l’étreinte des corps ouvre
149
elle visiblement l’état de transe de la scène des
aveux
dans Tristan, mais toute la description du lieu vise précisément à le
150
se et innocent d’une petite fille ». Mais voici l’
aveu
décisif ; et cette ambiguïté qui m’arrêtait (parlent-ils donc, ces ro
151
s muets de l’existence. Dès cet instant, dès cet
aveu
, dès que l’identité de Lara et de la Russie est expressément déclarée
152
ée, certains accès de colère maladroits, certains
aveux
non calculés, l’émotion réelle au départ, et ce récit du voyage fait
153
sexe, mais l’érotisme, ni la sensualité, mais son
aveu
public, sa projection devant nous qui soudain, nous provoquent à une