1 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
1 et fonde lentement leur amour, à force de petites blessures . Ce n’est pas le moins troublant d’une telle vie, cette sagesse un pe
2 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
2 is au filet si acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure . Mais c’est ici qu’il s’agit de ne pas confondre inexplicable avec in
3 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
3 s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes, de blessures , combien de morts, de retours et de morts encore, jusqu’à ce que l’es
4 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
4 s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes, de blessures , combien de morts, de retours et de morts encore, jusqu’à ce que l’es
5 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
5 s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes, de blessures , combien de morts, de retours et de morts encore, jusqu’à ce que l’es
6 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
6 umains ?) Le point de départ paraît bien être une blessure qu’il reçut de la vie, un choc qui l’a laissé béant sur une contradic
7 re la dure réalité et les désirs profonds du moi. Blessure si cruelle et intime que sa conscience en évite le souvenir (ou le re
8 ’on veuille l’examiner, l’homme trouve en lui une blessure qui déchire tout ce qui vit en lui, et que peut-être lui fit la Vie m
9 apacité de s’accepter soi-même — à cause de cette blessure qu’il s’agit d’oublier si l’on ne parvient pas à l’expier. Et en effe
10 par Béguin nous indique une réponse. En effet, la blessure dont ils souffrent est presque toujours symbolisée par la perte d’un
11 opre dissolution, un moyen détourné de revivre sa blessure , ou plutôt l’élan même qu’elle a brisé, mais sans se l’avouer et sans
12 l’histoire, les richesses qu’il a héritées et les blessures qu’il a subies. Il est emprisonné dans ces données, et c’est en vain
13 la défaite, par la misère publique. Voilà bien la blessure la déception non plus ressentie par un individu, mais par la nation t
14 Allemagne ne peut pas être celle qui a subi la «  blessure  ». Il faut donc la chercher ailleurs : dans un rêve de puissance et d
7 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
15 saut l’espace qui sépare les deux lits. Mais une blessure récente qu’il a reçue à la jambe se rouvre par l’effort. Marc et les
16 blessé à mort, et de nouveau empoisonné par cette blessure , Tristan fait appeler la reine de Cornouailles, la seule qui puisse e
17 l’autre en est le symbole). Quitte à souffrir (sa blessure se rouvre) et à risquer sa vie (il se sait épié). Mais la passion est
18 vresse de son « déduit ». Pourtant, le sang de sa blessure le trahit. C’est la « marque rouge » qui met le roi sur la trace de l
8 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
19 tte lutte avec l’ange mauvais la plus douloureuse blessure . Et Don Juan bondit sur la scène : de Molière à Mozart, c’est la gran
20 ernellement le vide qui l’environne, et garder sa blessure ouverte. Que Dieu me conserve cette douleur qui m’est indiciblement c
21 plaintive et bienheureuse de l’âme sauvée par la blessure mortelle du corps. Mais le sens maléfique de ce message, il fallait l
22 le vole au jour son apparente victoire : de cette blessure par où la vie s’écoule, elle fait le gage de la suprême guérison, cel
9 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
23 saut l’espace qui sépare les deux lits. Mais une blessure récente qu’il a reçue à la jambe se rouvre par l’effort. Marc et les
24 blessé à mort, et de nouveau empoisonné par cette blessure , Tristan fait appeler la reine de Cornouailles, la seule qui puisse e
25 l’autre en est le symbole). Quitte à souffrir (sa blessure se rouvre) et à risquer sa vie (il se sait épié). Mais la passion est
26 vresse de son « déduit ». Pourtant, le sang de sa blessure le trahit. C’est la « marque rouge » qui met le roi sur la trace de l
10 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
27 tte lutte avec l’ange mauvais la plus douloureuse blessure . Et Don Juan bondit sur la scène : de Molière à Mozart, c’est la gran
28 ernellement le vide qui l’environne, et garder sa blessure ouverte. Que Dieu me conserve cette douleur qui m’est indiciblement c
29 plaintive et bienheureuse de l’âme sauvée par la blessure mortelle du corps. Mais le sens maléfique de ce message, il fallait l
30 le vole au jour son apparente victoire : de cette blessure par où la vie s’écoule, elle fait le gage de la suprême guérison, cel
11 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
31 saut l’espace qui sépare les deux lits. Mais une blessure récente qu’il a reçue à la jambe se rouvre par l’effort. Marc et les
32 blessé à mort, et de nouveau empoisonné par cette blessure , Tristan fait appeler la reine de Cornouailles, la seule qui puisse e
33 l’autre en est le symbole). Quitte à souffrir (sa blessure se rouvre) et à risquer sa vie (il se sait épié). Mais la passion est
34 vresse de son « déduit ». Pourtant, le sang de sa blessure le trahit. C’est la « marque rouge » qui met le roi sur la trace de l
12 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
35 tte lutte avec l’ange mauvais la plus douloureuse blessure . Et Don Juan bondit sur la scène ; de Molière à Mozart, c’est la gran
36 ernellement le vide qui l’environne, et garder sa blessure ouverte. Que Dieu me conserve cette douleur qui m’est indiciblement c
37 plaintive et bienheureuse de l’âme sauvée par la blessure mortelle du corps. Mais le sens maléfique de ce message, il fallait l
38 le vole au jour son apparente victoire : de cette blessure par où la vie s’écoule, elle fait le gage de la suprême guérison, cel
13 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
39 orsqu’il est capable de cicatriser rapidement ses blessures  : signe que sa circulation est bonne. Si les oppositions politiques l
14 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
40 se passe-t-il ? J’ai trop bu cette nuit. Coups et blessures , une grande violence sévissait. Je me réveille dans l’écœurement, et
15 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
41 se passe-t-il ? J’ai trop bu cette nuit. Coups et blessures , une grande violence sévissait. Je me réveille dans l’écœurement, et
16 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
42 ièveté qu’ils présentent, comme cela se dit d’une blessure … Le critique. Oui, oui… Mais ne tirez pas argument d’une exagération
17 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
43 umains ?) Le point de départ paraît bien être une blessure qu’il reçut de la vie, un choc qui l’a laissé béant sur une contradic
44 re la dure réalité et les désirs profonds du moi. Blessure si cruelle et intime que sa conscience en évite le souvenir (ou le re
45 ’on veuille l’examiner, l’homme trouve en lui une blessure qui déchire tout ce qui vit en lui, et que peut-être lui fit la vie m
46 pacité de s’accepter soi-même, — à cause de cette blessure qu’il s’agit d’oublier si l’on ne parvient pas à l’expier. Et en effe
47 st justement ce qu’il ne peut se remémorer, cette blessure qui est à l’origine de la conscience divisée. Comment alors sortir du
48 ntiques fournit ici la même réponse. En effet, la blessure dont ils souffrent est presque toujours symbolisée par la perte d’un
49 pre dissolution ; un moyen détourné de revivre sa blessure , ou plutôt l’élan même qu’elle a brisé, mais sans se l’avouer et sans
50 l’histoire, les qualités qu’il a héritées et les blessures qu’il a subies. Il est emprisonné dans ces données, et c’est en vain
51 la défaite, par la misère publique. Voilà bien la blessure , la déception non plus ressentie par un individu, mais par la nation
52 Allemagne ne peut pas être celle qui a subi la «  blessure  ». Il faut donc la chercher ailleurs : dans un rêve de puissance et d
18 1947, Articles divers (1946-1948). La liberté dans l’amour [Réponse à une enquête] (novembre 1947)
53 tacles réels à l’amour sont en nous : sécheresse, blessures spirituelles, anxiété de l’orgueil tournée en méfiance d’autrui et mé
19 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
54 ièveté qu’ils présentent, comme cela se dit d’une blessure … Le critique. Oui, oui… Mais ne tirez pas argument d’une exagération
20 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
55 orsqu’il est capable de cicatriser rapidement ses blessures  : signe que sa circulation est bonne. Si les oppositions politiques l
21 1949, Articles divers (1948-1950). Le Centre européen de la culture aura son siège en Suisse (7 juillet 1949)
56 res. Le monde entier portait les marques — ou les blessures — du génie créateur de l’Europe. En cinq ans, tout s’est écroulé. La
22 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
57 nde entier porte aujourd’hui les marques — ou les blessures — du génie créateur de l’Europe. Et certes, l’Europe a follement expo
23 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
58 oncevoir. Elle ne serait à ses yeux qu’indécence, blessure à l’ordre du cosmos, crime absurde. Voyageant en Inde, l’an dernier,
24 1953, Le Figaro, articles (1939–1953). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (25 juin 1953)
59 ur, et de cette manière-là, par la révolte et les blessures et les cadavres des ouvriers de Berlin-Est, cette phrase crie sur la
25 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
60 ur, et de cette manière-là, par la révolte et les blessures et les cadavres des ouvriers de Berlin-Est, cette phrase crie sur la
26 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
61 que sous l’aspect d’une indécence profonde, d’une blessure à l’ordre cosmique, d’un crime absurde. Quant à la réalité, l’Orienta
27 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
62 que sous l’aspect d’une indécence profonde, d’une blessure à l’ordre cosmique, d’un crime absurde. Quant à la réalité, l’Orienta
28 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
63 lyse qu’on vient de lire, j’ai ressenti comme une blessure la rupture du 29 janvier, c’est à cause de l’enquête menée par Encoun
29 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
64 par notre esprit comme une frustration, comme une blessure intime, et comme une permanente insécurité. L’intellectuel européen d
30 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
65 par notre esprit comme une frustration, comme une blessure intime, et comme une permanente insécurité. L’intellectuel européen d
31 1964, Articles divers (1963-1969). De la marche / De l’échec (1964)
66 , causant d’abord une légère irritation, puis une blessure , et forçant finalement à l’abandon de la course, si l’on n’y a pas pr
32 1969, Articles divers (1963-1969). De l’Aar à l’Europe (1969)
67 ui aspire en vapeur l’eau des fleuves jaillis des blessures de la terre, puis l’apaisante pluie renouvelant les sources, de la su
33 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui
68 par notre esprit comme une frustration, comme une blessure intime et comme une permanente insécurité. L’intellectuel européen d’
34 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
69 oncevoir. Elle ne serait à ses yeux qu’indécence, blessure à l’ordre du cosmos, crime absurde. En Inde, les seuls hommes touchés
35 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Merveilleux Lavaux (23-24-25 décembre 1972)
70 s de fer et l’autoroute y font déjà leurs longues blessures . Tout cela — nul n’y peut rien — aux dépens du paysage. Les « nécessi
36 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
71 « paternels » de l’interdit à surmonter, non sans blessure  ? La vengeance du « père » étant la castration du fils symbolisée par
72 son amant pour tenter de le guérir d’une nouvelle blessure empoisonnée, mais cette fois-ci elle ne le rejoindra que dans la mort
73 nifeste à l’examen de ces voyages. Lors des trois blessures liées à des navigations solitaires, Iseut intervient pour guérir Tris
37 1972, Articles divers (1970-1973). Au centre du monde, Lavaux (1972)
74 s de fer et l’autoroute y font déjà leurs longues blessures . Tout cela — nul n’y peut rien — aux dépens du paysage. Les « nécessi
38 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
75 eut-être que le feed-back d’une surprise ou d’une blessure , d’une agression subie ou d’un défi. « On pense comme on se heurte »,
39 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
76 eut-être que le feed-back d’une surprise ou d’une blessure , d’une agression subie ou d’un défi. « On pense comme on se heurte »,
40 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
77 ’on voit, paysages et monuments, traces du passé, blessures récentes ; de ce que les Anciens savent raconter, et de ce que l’on e
41 1979, Articles divers (1978-1981). Cet amour qui nous rendrait la liberté (mars 1979)
78 acles réels de l’amour sont en nous : sécheresse, blessures spirituelles, anxiété de l’orgueil tourné en méfiance d’autrui et mép
42 1981, Articles divers (1978-1981). Guy de Pourtalès l’Européen [préface] (1981)
79 u’à sa mort en Suisse, en 1941, des suites de ses blessures anciennes et du chagrin causé par la mort de son fils. Ces trajets da