1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
1 et de la prière. On sort lentement d’une chambre bleue qui est le mystère même, pour suivre la naissance et l’embrasement de
2 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
2 les prunelles laiteuses du dieu avaient un reflet bleu clair, soudain inquiètes à l’approche de l’inconnu. Nulle part mieux
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
3 mythe du voyage, et qu’on ne manque pas le train bleu d’un désir. Elle était donc venue. Il la suivait entre les devantures
4 urs de face. Il ne vit plus que la foule des yeux bleus , son éblouissement. Soudain la voici, elle descend à sa rencontre par
4 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
5 ornaient les fenêtres, dans une chambre peinte en bleu vif et ornée de surprenants batiks, il s’est livré pendant quelques a
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
6 iel descendait dans la ville, on marchait dans le bleu . Je sortis avec cette femme, qui m’aimait, et nous étions très jolis
7 d’un café ; une brise passa, et une femme en robe bleue légère qui me regarda un instant, si doucement… Je me levai sans paye
8 du tambour des bouffées de musique. » La femme en bleu dansait en regardant au plafond. Après deux tangos, nous montions ens
6 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
9 haque soir entre deux airs anglais Le Beau Danube bleu , en commémoration polie d’un passé imaginaire, ou peut-être pour essa
10 que je l’avais déjà reconnu. Il portait une cape bleu sombre, à la mode de 1830, qui, à la rigueur, pouvait passer pour une
7 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
11 de aux grandes lignes verticales, peinturlurée de bleu , d’or et de violet. Puis une rue de pierre grise toute boursouflée de
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
12 ieusement seul parmi ces petits êtres en tabliers bleus qui alignaient leurs bâtons en rêvant à leur manière. Un jour cela m’
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
13 ieusement seul parmi ces petits êtres en tabliers bleus qui alignaient leurs bâtons en rêvant à leur manière. Un jour cela m’
10 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
14 s au-devant d’un petit théâtre. La rampe est d’un bleu stellaire, un bleu d’Aldébaran. On joue Rose de Tannenbourg, drame en
15 tit théâtre. La rampe est d’un bleu stellaire, un bleu d’Aldébaran. On joue Rose de Tannenbourg, drame en 15 tableaux, un pr
16 res. Durant les entractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes f
11 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
17 on voit. Cette banque à la façade violette, or et bleue , aux grandes lignes verticales peinturlurées — elle n’a rien d’étrang
12 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
18 soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’Objet Inconnu, — quand je pense à ce qu’en imagin
19 pensées ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arr
13 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
20 ole, « ayant l’aspect d’une brochure à couverture bleue  », où les événements actuels — cela se passe un jour d’été de 1918 —
14 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
21 haque soir entre deux airs anglais Le Beau Danube bleu , en commémoration polie d’un passé imaginaire, ou peut-être pour essa
15 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
22 serie entre les arcades d’un péristyle sombre. Le bleu glacé du petit jour noie les buis qui s’éteignent par degrés. Un peu
23 tourne vers ce visage très blanc où les yeux d’un bleu nocturne se refusent… Quelle tendresse, auprès de cet être secret, in
16 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
24 on voit. Cette banque à la façade violette, or et bleue , aux grandes lignes verticales peinturlurées — elle n’a rien d’étrang
25 soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je pense à ce qu’en imagin
26 pensées ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arr
17 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
27 jolie, très brune, avec un gros collier de verre bleu … Elle lève les yeux tout droit vers moi, une seconde, parle vite à sa
28 ntre les collines, secrète sous un voile de brume bleue , dans une grande paix. Vue de la hauteur, sous un ciel pâle avec des
29 Tennis avec la jolie fille au collier de perles bleues . Après la partie, où l’on s’est renvoyé autant de regards que de ball
30 er… pour… ? Le sais-je même ? La fille au collier bleu … Tout d’un coup le sommeil me vide les jambes. La nuit se ferme à l’i
31 res. Durant les entractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes f
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
32 serie entre les arcades d’un péristyle sombre. Le bleu glacé du petit jour noie les buis qui s’éteignent par degrés. Un peu
33 tourne vers ce visage très blanc où les yeux d’un bleu nocturne se refusent… Quelle tendresse, auprès de cet être secret, in
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
34 on voit. Cette banque à la façade violette, or et bleue aux grandes lignes verticales peinturlurées — elle n’a rien d’étrange
35 soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je pense à ce qu’en imagin
36 pensées ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arr
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
37 jolie, très brune, avec un gros collier de verre bleu … Elle lève les yeux tout droit vers moi, une seconde, parle vite à sa
38 ntre les collines, secrète sous un voile de brume bleue , dans une grande paix. Vue de la hauteur, sous un ciel pâle avec des
39 Tennis avec la jolie fille au collier de perles bleues . Après la partie, où l’on s’est renvoyé autant de regards que de ball
40 er… pour… ? Le sais-je même ? La fille au collier bleu … Tout d’un coup le sommeil me vide les jambes. La nuit se ferme à l’i
41 res. Durant les entractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes f
42 il y a une grande enveloppe jaune, une enveloppe bleu clair, et une plus petite enveloppe blanche bordée de noir. » (Sentim
43 e-mère, survenue il y a quelques jours. La lettre bleue est de Pierre Girard, personnage imprévisible s’il en fut, et je n’av
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
44 ut avril 1946 LaGuardia Field dans une matinée bleue , c’était déjà presque l’été. Cinq heures plus tard, nous avons rejoin
45 s. Trois-mille mètres plus bas paraît une surface bleue , comme un papier grenu ponctué de défauts blancs. Un petit fuseau cla
46 mière fait ses grands jeux, de tous les rouges au bleu de plomb. Aux approches de l’Irlande vient la nuit. Derrière nous, to
47 d’abord je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus , médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné cinq coups délica
48 es. L’or pâle du dôme s’avive au-dessus des toits bleus , des toits roux et des murs couleur du temps, où quelques taches de r
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
49 Vevey, à Montreux, patries du roman russe. Et le bleu de l’air matinal, l’argent transparent des montagnes, le scintillemen
50 d les portes du cœur ont cédé ! Le lac était d’un bleu très sombre, le ciel bas, des éclairs de chaleur palpitaient dans la
23 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
51 e l’avoir bel et bien sondée ? Ce serait un conte bleu , ou un volume de la Bibliothèque Rose. Est-ce une histoire qui finit
24 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
52 e l’avoir bel et bien sondée ? Ce serait un conte bleu , ou un volume de la Bibliothèque Rose. Est-ce une histoire qui finit
25 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
53 s l’impressionnisme, nous savons que la neige est bleue  ; éducation du jugement visuel par les arts, etc. 27. Je songe à div
26 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
54 vain. Il est là, adossé à un pin, avec sa chemise bleue , ses culottes de velours blanc, et son grand chapeau de paille pointu
27 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
55 yrique » et le plus matériel, parler d’un ciel au bleu de lessive, plutôt que de l’azur du firmament, c’est, à vrai dire, le
56 role « ayant l’aspect d’une brochure à couverture bleue  » où les événements actuels — cela se passe un jour d’été de 1918 — s
28 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
57 t réservés à ceux « dont les ongles n’étaient pas bleus  ». C’est à leurs ongles bleus que l’on reconnaissait les travailleurs
58 ngles n’étaient pas bleus ». C’est à leurs ongles bleus que l’on reconnaissait les travailleurs de la laine, celle-ci étant t
29 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
59 t réservés à ceux « dont les ongles n’étaient pas bleus  ». C’est à leurs ongles bleus que l’on reconnaissait les travailleurs
60 ngles n’étaient pas bleus ». C’est à leurs ongles bleus que l’on reconnaissait les travailleurs de la laine, celle-ci étant t
30 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
61 s refusent l’entrée de leurs guildes aux « ongles bleus  », c’est-à-dire à ceux de la profession qui travaillent de leurs main
31 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
62 rt des fenêtres donnent au midi dans le branchage bleu d’un tilleul. Au bord de la terrasse, une fontaine abondante coule da
63 raisin foulé monte de la cour, et remplit l’ombre bleue sous le tilleul immense et les lauriers. Un grand vase jaune brille a
64 934 Maintenant les murs sont nus : d’un joli vert bleu très clair. Le carreau rouge a été débarrassé du tapis. J’ai dressé m
65 provision d’« œillades ». C’est leur gros raisin bleu . Nous y sommes allés hier au soir. Des hauteurs, on voyait la plaine
66 ntre un homme maigre, casquette et veste de toile bleue proprette, visage nerveux et intelligent. — Vous avez mon Huma ? — Bo
67 mensonge en service commandé. L’homme à la veste bleue , je le comprends et je l’aime dans son effort maladroit et réel. Mais
32 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
68 lets, suivant une piste par jeu. Le ciel est d’un bleu sec et pur, tranché au sommet du vallon par un cyprès grandiloquent.
69 s l’ouverture de la vallée, le triangle de plaine bleue rosée piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage desséch
70 7 heures Tout est trempé et ruisselant de lumière bleue , les feuillages encore translucides au-dessus du bassin bleu de ciel
71 euillages encore translucides au-dessus du bassin bleu de ciel où nagent d’énormes bottes de radis rouges. Tout a son éclat
33 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
72 A… … Grande salle de la mairie, voûtée, peinte en bleu clair. Une table et trois chaises sur la scène surélevée. Environ une
73 de vous dans un luxueux fauteuil de cuir rouge ou bleu vif et qui change de tête plusieurs fois pendant le trajet, de coups
34 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
74 es, comme j’aime. Des murs blanchis ou teintés de bleu clair, des planchers rudes. Décor candide et gai, oui vraiment plus g
75 on verre de vin blanc.   Mai La mer est d’un vert bleu crayeux, très froide encore. On ne peut guère que se tremper quelques
35 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
76 blanche qui met des ombres si légères, vertes et bleues , sur les murailles rosées. La maison compte deux chambres au rez-de-c
77 es, comme j’aime. Des murs blanchis ou teintés de bleu clair, des planchers rudes. Décor candide et gai, oui vraiment plus g
36 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
78 de vous dans un luxueux fauteuil de cuir rouge ou bleu vif, et qui change de tête plusieurs fois pendant le trajet, de coups
37 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
79 ueur. Nous traversons de longs villages blancs et bleus aux maisons basses, des champs pauvres, des landes où le soleil qui r
80 ns de loin sa façade blanchie, où les volets d’un bleu pâle semblent peints à l’aquarelle. C’est une maison simplette, telle
38 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
81 blanche qui met des ombres si légères, vertes et bleues , sur les murailles rosées. La maison compte deux chambres au rez-de-c
82 es, comme j’aime. Des murs blanchis ou teintés de bleu clair, des planchers rudes. Décor candide et gai, oui vraiment plus g
83 s. La lumière n’a plus cette intensité blanche et bleue qui nous avait comme étourdis à l’arrivée. Des faisceaux de rayons di
84 A. — Grande salle de la Mairie, voûtée, peinte en bleu clair. Une table et trois chaises sur la scène surélevée. Environ une
85 de vous dans un luxueux fauteuil de cuir rouge ou bleu vif, et qui change de tête plusieurs fois pendant le trajet, de coups
39 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
86 rt des fenêtres donnent au midi dans le branchage bleu d’un tilleul. Au bord de la terrasse, une fontaine abondante coule da
87 raisin foulé monte de la cour, et remplit l’ombre bleue sous le tilleul immense et les lauriers. Un grand vase jaune brille a
88 Maintenant les murs sont nus : d’un joli vert bleu très clair. Le carreau rouge a été débarrassé du tapis. J’ai dressé m
89 provision d’« œillades ». C’est leur gros raisin bleu . Nous y sommes allés hier au soir. Des hauteurs, on voyait la plaine
90 lets, suivant une piste par jeu. Le ciel est d’un bleu sec et pur, tranché au sommet du vallon par un cyprès grandiloquent.
91 s l’ouverture de la vallée, ce triangle de plaine bleu rosé piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage desséché
92 lieu du monde le plus pur. Une transparence vert bleu sur des cailloux ronds où le pied enfonce, entre deux rochers et le c
93 eures Tout est trempé et ruisselant de lumière bleue , les feuillages encore translucides au-dessus du bassin bleu de ciel
94 euillages encore translucides au-dessus du bassin bleu de ciel où nagent d’énormes bottes de radis rouges. Tout a son éclat
95 ntre un homme maigre, casquette et veste de toile bleue proprette, visage nerveux et intelligent. — Vous avez mon Huma ? — Bo
96 mensonge en service commandé. L’homme à la veste bleue , je le comprends et je l’aime dans son effort maladroit et réel. Mais
40 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
97 de chaleur insupportable qui montent du trottoir bleu huileux, ces premiers regards qui se dérobent… Un ouvrier au pantalon
41 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
98 ystique » signifie sentimental. Vitraux, pénombre bleue , arpèges, somnolence de l’esprit, rêverie des sens… 147. W. Schlegel
42 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
99 ystique » signifie sentimental. Vitraux, pénombre bleue , arpèges, somnolence de l’esprit, rêverie des sens… 165. W. Schlegel
43 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
100 ystique » signifie sentimental. Vitraux, pénombre bleue , arpèges, somnolence de l’esprit, rêverie des sens… 154. W. Schlegel
44 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
101 nologuer dans sa petite maison blanche aux volets bleus . Débarquement… fusillade… cuirassés… C’est le coup de force d’Albanie
45 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
102 étage, on déroulait d’immenses serpentins blancs, bleus et rouges. À onze heures, la foule épela ces mots courant sur les mur
46 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
103 pur que nos douleurs, je l’ai nommé : cantique au bleu du ciel. 8. La morale du succès, dans l’Amérique contemporaine, es
47 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
104 Cinquième partieLe Bleu du Ciel 43. La lutte contre le diable Ne réponds pas à l’inse
105 d Ordre subsiste, la Partie est déjà gagnée, — le bleu du ciel n’est pas terni par les nuées de notre angoisse. Et voyez : l
106 fondu »… O da quod jubes, domine !23 50. Le Bleu du Ciel Ecce, fundabo te in sapphiris. Isaïe 54, 11. J’oppose a
107 ommes où sa part a été consumée. Je lui oppose le bleu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-d
108 a été consumée. Je lui oppose le bleu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douc
109 leu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douceur de l’art et des âges, et le so
110 e sourire d’une femme à l’amour fidèle et gai. Le bleu du ciel de Manhattan, fusant comme une inexorable joie entre les vert
111 re les verticalités argentées des gratte-ciel. Le bleu du ciel des Alpes moiré d’éclatante noirceur, à midi, sur la tranche
112 regard aux étendues de pureté ardente et dure du bleu du ciel au cœur du jour ! 14. Proverbes 26, 4 et 5. 15. Assumer,
48 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
113 pur que nos douleurs, je l’ai nommé : cantique au bleu du ciel. 18. La morale du succès, dans l’Amérique contemporaine, e
49 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
114 Cinquième partieLe Bleu du Ciel 59. La lutte contre le diable Ne réponds pas à l’ins
115 d Ordre subsiste, la Partie est déjà gagnée, — le bleu du ciel n’est pas terni par les nuées de notre angoisse. Et voyez : l
116 du »… O da quod jubes, domine ! 35 66. Le Bleu du Ciel Ecce, fundabo te in sapphiris. Isaïe 54, 11. J’oppose a
117 ommes où sa part a été consumée. Je lui oppose le bleu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-d
118 a été consumée. Je lui oppose le bleu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douc
119 leu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douceur de l’art et des âges, et le so
120 e sourire d’une femme à l’amour fidèle et gai. Le bleu du ciel de Manhattan, fusant comme une inexorable joie entre les vert
121 re les verticalités argentées des gratte-ciel. Le bleu du ciel des Alpes moiré d’éclatante noirceur, à midi, sur la tranche
122 regard aux étendues de pureté ardente et dure du bleu du ciel au cœur du jour ! 25. Proverbes 26. 4 et 5. 26. Assumer,
50 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
123 pur que nos douleurs, je l’ai nommé : cantique au bleu du ciel. 20. La morale du succès, dans l’Amérique contemporaine, e
51 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
124 Cinquième partieLe Bleu du Ciel 59. La lutte contre le diable Ne réponds pas à l’inse
125 d Ordre subsiste, la Partie est déjà gagnée, — le bleu du ciel n’est pas terni par les nuées de notre angoisse. Et voyez : l
126 ndu »… O da quod jubes, domine ! 37 66. Le Bleu du Ciel Ecce, fundabo te in sapphiris. Isaïe 54, 11. J’oppose a
127 ommes où sa part a été consumée. Je lui oppose le bleu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-d
128 a été consumée. Je lui oppose le bleu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douc
129 leu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douceur de l’art et des âges, et le so
130 e sourire d’une femme à l’amour fidèle et gai. Le bleu du ciel de Manhattan, fusant comme une inexorable joie entre les vert
131 re les verticalités argentées des gratte-ciel. Le bleu du ciel des Alpes moiré d’éclatante noirceur, à midi, sur la tranche
132 regard aux étendues de pureté ardente et dure du bleu du ciel au cœur du jour ! 1942 et 1944. 27. Proverbes 26, 4 et 5
52 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
133 V. — Lisbonne 10 septembre 1940 Blanche et bleue dans l’immense lumière de la liberté atlantique, avec tous ses drapea
53 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
134 yrique » et le plus matériel, parler d’un ciel au bleu de lessive plutôt que de l’azur du firmament, c’est, à vrai dire, le
135 role « ayant l’aspect d’une brochure à couverture bleue  ». Et les événements actuels — cela se passe un jour d’été de 1918 —
54 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le savant et le général (8 novembre 1945)
136 à l’heure, devant ma fenêtre, un homme en sweater bleu et pantalon de flanelle passait les cheveux au vent — deux belles tou
55 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
137 harmoniser dans le Grand Œuvre. Cependant le fond bleu pâle du ciel indique que la paix spirituelle s’établira finalement qu
138 fait ou conscient et individualisé. Le Sphinx est bleu (spiritualisé, re-né) et porte sur la tête des ornements noirs et bla
56 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : Post-scriptum (27 avril 1946)
139 u lieu, parce que tout le monde en avait une peur bleue , et que personne, même pas Hitler, n’a eu le courage de commencer. À
57 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
140 s. Trois-mille mètres plus bas paraît une surface bleue , comme un papier grenu ponctué de défauts blancs. Un petit fuseau cla
141 mière fait ses grands jeux, de tous les rouges au bleu de plomb. Aux approches de l’Irlande vient la nuit. Derrière nous, to
142 d’abord je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus , médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné cinq coups délica
143 es. L’or pâle du Dôme s’avive au-dessus des toits bleus , des toits roux et des murs couleur du temps, où quelques taches de r
58 1946, Combat, articles (1946–1950). Ni secret ni défense (19-20 mai 1946)
144 res, l’Occident a vécu. Un éclair tombant du ciel bleu , — l’expression est devenue si vraie qu’elle a cessé de nous frapper.
59 1946, Combat, articles (1946–1950). Post-scriptum (24 mai 1946)
145 u lieu, parce que tout le monde en avait une peur bleue , et que personne, même pas Hitler, n’a eu le courage de commencer. À
60 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
146 1946)ae Lisbonne, 8 septembre 1940 Blanche et bleue dans l’immense lumière de la liberté atlantique, avec tous ses drapea
61 1946, Réforme, articles (1946–1980). Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)
147 le chœur, fort classiques, s’ornent d’une rosace bleue et de sculptures précieuses. Sur les pages d’un gros livre, ouvert da
148 grade académique, longs capuchons rouges, jaunes, bleus ou violets, attachés sous le rabat et pendant sur le dos. Tout le mon
62 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
149 silence et de grands portiers galonnés. Une buée bleue , pendant l’été, emplit cet espace fermé par les hauts bâtiments de la
63 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
150 onduleux et livrés aux chevaux, jusqu’à l’horizon bleu des Appalaches. Pendant que nous roulons sur une route de campagne, a
151 nous considère avec hostilité. Il a les yeux d’un bleu très pâle et dur. Il n’a pas salué. Son silence nous supprime. C’est
64 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
152 pris un coach. Je me suis enfoncé dans le velours bleu sombre et j’ai regardé mes voisins, car nous roulions dans un tunnel.
153 r. — J’ai retrouvé New York glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des avenues trop larges le matin
154 au lointain des avenues trop larges le matin, ce bleu d’ombre de brique au puits des rues luisantes, dos longs d’autos jaun
155 silence et de grands portiers galonnés. Une buée bleue , pendant l’été, emplit cet espace fermé par les hauts bâtiments de la
156 onduleux et livrés aux chevaux, jusqu’à l’horizon bleu des Appalaches. Pendant que nous roulons sur une route de campagne, a
157 nous considère avec hostilité. Il a les yeux d’un bleu très pâle et dur. Il n’a pas salué. Son silence nous supprime. C’est
65 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
158 monologuer dans sa maisonnette blanche aux volets bleus . Débarquement… fusillade… cuirassés… C’est le coup de force d’Albanie
66 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
159 ici la frontière portugaise : une gare en faïence bleue et blanche, et soudain tout est propre et gai, et les visages se déte
160 mer… Lisbonne, 10 septembre 1940 Blanche et bleue dans l’immense lumière de la liberté atlantique, avec tous ses drapea
67 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
161 pris un coach. Je me suis enfoncé dans le velours bleu sombre, et j’ai regardé mes voisins, car nous roulions dans un tunnel
162 plus exclusifs de la terre. Autour d’un lac d’un bleu violent où nagent des cygnes sous les saules pleureurs, s’élèvent les
68 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
163 paupières l’ont coupé en s’abaissant sur des yeux bleus dont je cherchais encore l’adieu parmi la foule, refusés… Un ronron s
164 t striées de tous les rouges de la terre jusqu’au bleu pur, contemplées de la terrasse du cimetière où s’abrite une très vie
165 , toute blanche, méditerranéenne, sous un ciel au bleu délavé. Buenos Aires est une ville d’un grand commerce et plus pureme
69 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
166 etrouvé, du moins, New York glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des avenues trop larges le matin
167 au lointain des avenues trop larges le matin, ce bleu d’ombre de brique au puits des rues luisantes, dos longs d’autos jaun
168 itté non sans soulagement mon hôtel. Un plancher bleu foncé, des murs blancs, un plafond vitré. Deux larges et basses fenêt
70 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
169 silence et de grands portiers galonnés. Une buée bleue , pendant l’été, emplit cet espace fermé par les hauts bâtiments de la
71 1946, Journal des deux mondes. Virginie
170 onduleux et livrés aux chevaux, jusqu’à l’horizon bleu des Appalaches. Pendant que nous roulons sur une route de campagne, a
171 nous considère avec hostilité. Il a les yeux d’un bleu très pâle et dur. Il n’a pas salué. Son silence nous supprime. C’est
72 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
172 d’avril 1946 La Guardia Field dans une matinée bleue , c’était déjà presque l’été. Cinq heures plus tard, nous avons rejoin
173  : Trois-mille mètres plus bas paraît une surface bleue , comme un papier grenu ponctué de défauts blancs. Un petit fuseau cla
174 umière fait ses grands jeux de tous les rouges au bleu de plomb. Aux approches de l’Irlande vient la nuit. Derrière nous, to
175 d’abord je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus , médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné cinq coups délica
176 es. L’or pâle du dôme s’avive au-dessus des toits bleus , des toits roux et des murs couleur de temps, où quelques taches de r
73 1946, Lettres sur la bombe atomique. La nouvelle
177 faucon et du dernier des Mohicans. L’onde en est bleue comme dans mes souvenirs des lacs de Suisse et du Tyrol. La grande ga
74 1946, Lettres sur la bombe atomique. Ni secret, ni défense
178 res, l’Occident a vécu. Un éclair tombant du ciel bleu — l’expression est devenue si vraie qu’elle a cessé de nous frapper.
75 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
179 à l’heure, devant ma fenêtre, un homme en sweater bleu et pantalon de flanelle passait les cheveux au vent — deux belles tou
76 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tout est changé, personne ne bouge
180 re peu ou pas du tout ; quand je vois que le ciel bleu ne promet plus que la mort instantanée pour des millions, et que cepe
77 1946, Lettres sur la bombe atomique. La nouvelle
181 faucon et du dernier des Mohicans. L’onde en est bleue comme dans mes souvenirs des lacs de Suisse et du Tyrol. La grande ga
78 1946, Lettres sur la bombe atomique. Ni secret, ni défense
182 res, l’Occident a vécu. Un éclair tombant du ciel bleu — l’expression est devenue si vraie qu’elle a cessé de nous frapper.
79 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
183 à l’heure, devant ma fenêtre, un homme en sweater bleu et pantalon de flanelle passait les cheveux au vent — deux belles tou
80 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tout est changé, personne ne bouge
184 re peu ou pas du tout ; quand je vois que le ciel bleu ne promet plus que la mort instantanée pour des millions, et que cepe
81 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre des gaz n’a pas eu lieu
185 u lieu, parce que tout le monde en avait une peur bleue , et que personne, même pas Hitler, n’a eu le courage de commencer. À
82 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
186 serie entre les arcades d’un péristyle sombre. Le bleu glacé du petit jour noie les buis qui s’éteignent par degrés. Un peu
187 tourne vers ce visage très blanc où les yeux d’un bleu nocturne se refusent… Quelle tendresse, auprès de cet être secret, in
83 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
188 on voit. Cette banque à la façade violette, or et bleue , aux grandes lignes verticales peinturlurées —elle n’a rien d’étrange
189 soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’objet inconnu, — quand je pense à ce qu’en imagin
190 pensées ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arr
84 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
191 jolie, très brune, avec un gros collier de verre bleu … Elle lève les yeux tout droit vers moi, une seconde, parle vite à sa
192 ntre les collines, secrète sous un voile de brume bleue , dans une grande paix. Vue de la hauteur, sous un ciel pâle avec des
193 Tennis avec la jolie fille au collier de perles bleues . Après la partie, où l’on s’est renvoyé autant de regards que de ball
194 er… pour… ? Le sais-je même ? La fille au collier bleu … Tout d’un coup le sommeil me vide les jambes. La nuit se ferme à l’i
195 res. Durant les entractes, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes f
196 il y a une grande enveloppe jaune, une enveloppe bleu clair, et une plus petite enveloppe blanche bordée de noir. » (Sentim
197 e-mère, survenue il y a quelques jours. La lettre bleue est de Pierre Girard, personnage imprévisible s’il en fut, et je n’av
85 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
198 ueur. Nous traversons de longs villages blancs et bleus aux maisons basses, des champs pauvres, des landes où le soleil qui r
199 ns de loin sa façade blanchie, où les volets d’un bleu pâle semblent peints à l’aquarelle. C’est une maison simplette, telle
86 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
200 blanche qui met des ombres si légères, vertes et bleues , sur les murailles rosées. La maison compte deux chambres au rez-de-c
201 es, comme j’aime. Des murs blanchis ou teintés de bleu clair, des planchers rudes. Décor candide et gai, oui vraiment plus g
202 s. La lumière n’a plus cette intensité blanche et bleue qui nous avait comme étourdis à l’arrivée. Des faisceaux de rayons di
203 A… — Grande salle de la Mairie, voûtée, peinte en bleu clair. Une table et trois chaises sur la scène surélevée. Environ une
204 de vous dans un luxueux fauteuil de cuir rouge ou bleu vif, et qui change de tête plusieurs fois pendant le trajet, de coups
205 in blanc. 1er mai 1934 La mer est d’un vert bleu crayeux, très froide encore. On ne peut guère que se tremper quelques
87 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
206 rt des fenêtres donnent au midi dans le branchage bleu d’un tilleul. Au bord de la terrasse, une fontaine abondante coule da
207 raisin foulé monte de la cour, et remplit l’ombre bleue sous le tilleul immense et les lauriers. Un grand vase jaune brille a
208 Maintenant les murs sont nus : d’un joli vert bleu très clair. Le carreau rouge a été débarrassé du tapis. J’ai dressé m
209 provision d’« œillades ». C’est leur gros raisin bleu . Nous y sommes allés hier au soir. Des hauteurs, on voyait la plaine
210 lets, suivant une piste par jeu. Le ciel est d’un bleu sec et pur, tranché au sommet du vallon par un cyprès grandiloquent.
211 s l’ouverture de la vallée, ce triangle de plaine bleu rosé piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage desséché
212 1935) Tout est trempé et ruisselant de lumière bleue , les feuillages encore translucides au-dessus du bassin bleu de ciel
213 euillages encore translucides au-dessus du bassin bleu de ciel où nagent d’énormes bottes de radis rouges. Tout a son éclat
214 ntre un homme maigre, casquette et veste de toile bleue proprette, visage nerveux et intelligent. « Vous avez mon Huma ? — Bo
215 mensonge en service commandé. L’homme à la veste bleue , je le comprends et je l’aime dans son effort maladroit et réel. Mais
88 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
216 de chaleur insupportable qui montent du trottoir bleu huileux, ces premiers regards qui se dérobent… Un ouvrier au pantalon
89 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
217 monologuer dans sa maisonnette blanche aux volets bleus . Débarquement… fusillade… cuirassés… C’est le coup de force d’Albanie
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
218 ici la frontière portugaise : une gare en faïence bleue et blanche, et soudain tout est propre et gai, et les visages se déte
219 mer… Lisbonne, 10 septembre 1940 Blanche et bleue dans l’immense lumière de la liberté atlantique, avec tous ses drapea
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
220 pris un coach. Je me suis enfoncé dans le velours bleu sombre, et j’ai regardé mes voisins, car nous roulions dans un tunnel
221 plus exclusifs de la terre. Autour d’un lac d’un bleu violent où nagent des cygnes sous les saules pleureurs, s’élèvent les
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
222 paupières l’ont coupé en s’abaissant sur des yeux bleus dont je cherchais encore l’adieu parmi la foule, refusés… Un ronron s
223 t striées de tous les rouges de la terre jusqu’au bleu pur, contemplées de la terrasse du cimetière où s’abrite une très vie
224 anier Rousseau animés de petits singes à derrière bleu . Port de Santos : spectacle fascinant des longues chenilles mécanique
225 , toute blanche, méditerranéenne, sous un ciel au bleu délavé. Buenos Aires est une ville d’un grand commerce et plus pureme
226 ne mauve et grisâtre nuée, en partie clair, de ce bleu délavé et comme déteint particulier à l’Argentine. Des veaux bavants,
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
227 retrouvé du moins New York glaciale et belle, ce bleu de poudre claire et rose au lointain des avenues trop larges le matin
228 au lointain des avenues trop larges le matin, ce bleu d’ombre de brique au puits des rues luisantes, dos longs d’autos jaun
229 uitté non sans soulagement mon hôtel. Un plancher bleu foncé, les murs d’un blanc rosé, et la moitié du plafond incliné est
94 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
230 silence et de grands portiers galonnés. Une buée bleue , pendant l’été, emplit cet espace fermé par les hauts bâtiments de la
95 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
231 onduleux et livrés aux chevaux, jusqu’à l’horizon bleu des Appalaches. Pendant que nous roulons sur une route de campagne, a
232 nous considère avec hostilité. Il a les yeux d’un bleu très pâle et dur. Il n’a pas salué. Son silence nous supprime. C’est
96 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
233 e Nordique blonde, platinum blonde, aux yeux d’un bleu très pâle, le port et la démarche d’une déesse des Eddas. Je la croya
97 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
234 urneaux, fauteuils, vieux frigidaires. Un type en bleus arrose au tuyau le trottoir et des portes de garage, minutieusement.
235 e rouge et de brique jaune, des lessives roses et bleues devant le dernier étage, un trapèze de ciel brillant. Les camions fon
236 d’avril 1946 La Guardia Field dans une matinée bleue , c’était déjà presque l’été. Cinq heures plus tard, nous avons rejoin
237 s. Trois-mille mètres plus bas paraît une surface bleue , comme un papier grenu ponctué de défauts blancs. Un petit fuseau cla
238 umière fait ses grands jeux de tous les rouges au bleu de plomb. Aux approches de l’Irlande vient la nuit. Derrière nous, to
239 d’abord je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus , médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné cinq coups délica
240 es. L’or pâle du dôme s’avive au-dessus des toits bleus , des toits roux et des murs couleur du temps, où quelques taches de r
98 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
241 uitté non sans soulagement mon hôtel. Un plancher bleu foncé, des murs blancs, un plafond vitré. Deux larges et basses fenêt
99 1947, Articles divers (1946-1948). Einstein, patriarche de l’âge atomique, m’a dit : « C’est pour dissimuler sa pauvreté et sa faiblesse que l’URSS méfiante, s’entoure de secret… » (9 août 1947)
242 e dans des épaules épaisses. Il porte un chandail bleu très ample, un pantalon de flanelle sans pli et des sandales. C’est l
100 1947, Articles divers (1946-1948). Une Europe fédérée (20 décembre 1947)
243 urire complice ou gêné (tant de gens ont une peur bleue de passer pour utopistes et d’avoir l’air de croire un peu à quelque