1 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
1 enterrement s’éloigne pour entonner une chanson à boire . Et sa technique auparavant volontairement maigre se faisait trop lâc
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
2 x romantiques : le goût du suicide, l’habitude de boire et de fumer excessivement, leurs amours, l’égoïsme, le mépris de la r
3 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
3 On m’apporta une liqueur. Et quand j’eus fini de boire , mes pensées plus rapides s’en allèrent un peu vers l’avenir et j’osa
4 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
4 ir auprès de nous. Gérard songeait, muet, et n’en buvait pas moins. « Pourquoi vous ne dites rien ? » fit-elle d’un ton de rep
5 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
5 te de s’asseoir à quelque terrasse de café pour y boire à petits coups une amertume acide et tiède comme l’adolescence, un dé
6 gnes, en quête de l’inspiration qui le fuyait. Il buvait , rêvait, dormait sous les treilles, divaguait sous la lune, hagard et
6 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
7 e l’emportent pas. L’après-midi est immense. Nous buvons des vins dorés et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi p
7 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
8 abe où l’on chantait les chœurs de Schubert après boire — et les hommes parlaient lentement, parlaient peu —, c’est le secret
8 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
9 ir auprès de nous. Gérard songeait, muet, et n’en buvait pas moins. « Pourquoi vous ne dites rien ? » fit-elle d’un ton de rep
9 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
10 petite salle où trépigne un orchestre russe, et y boire des liqueurs transfigurantes, — il faudrait un miracle d’amour qui fa
11 Nerval, je bois une menthe à son souvenir. Si je buvais assez il serait là. En attendant, les autres s’en vont ou disparaisse
10 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
12 qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons des vins dorés et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi p
11 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
13 s-Sirach, 38, versets 16-24. Qu’on mange et qu’on boive ferme après ma mort, tant que je serai encore dans la maison, et qu’o
14 t l’être devant un verre de vin allemand que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’auberge. Le charme
12 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
15 e immense est chargée des produits du domaine. On boit un peu de bière, mais surtout du lait froid dans de grands verres : i
16 es de lieu sourient un peu de « ceux de W. qui ne boivent que du lait ». Et nous servent du thé bouillant où nagent des morceau
13 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
17 te de s’asseoir à quelque terrasse de café pour y boire à petits coups une amertume acide et tiède comme l’adolescence, un dé
18 gnes, en quête de l’inspiration qui le fuyait. Il buvait , rêvait, dormait sous les treilles, divaguait sous la lune, hagard et
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
19 abe où l’on chantait les chœurs de Schubert après boire — et les hommes parlaient lentement, parlaient peu, — c’est le secret
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
20 petite salle où trépigne un orchestre russe, et y boire des liqueurs transfigurantes, — il faudrait un miracle d’amour qui fa
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
21 qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons des vins dorés et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi p
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
22 e immense est chargée des produits du domaine. On boit un peu de bière, mais surtout du lait froid dans de grands verres : i
23 es du lieu sourient un peu de « ceux de W. qui ne boivent que du lait ». Et nous servent du thé bouillant où nagent des morceau
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
24 us-Sirach, 38, verset 16-24. Qu’on mange et qu’on boive ferme après ma mort, tant que je serai encore dans la maison, et qu’o
25 t l’être devant un verre de vin allemand que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’auberge. Le charme
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
26 es lunettes noires… Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir. Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur le de
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
27 nger à l’abandonnée, de s’écarter, de revenir, de boire des yeux, de comparer, de contempler sans fin, où l’on a reconnu l’am
21 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
28 déterminisme, qui peut se formuler ainsi : qui a bu boira ! Or, la seule chose intéressante au monde — et je dis intéress
29 terminisme, qui peut se formuler ainsi : qui a bu boira  ! Or, la seule chose intéressante au monde — et je dis intéressante a
30 parfois, par exemple, un ivrogne qui s’arrête de boire , ne fût-ce que pour faire mentir le proverbe. Les lois générales, éco
22 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
31 ine rencontre saoul, comme d’habitude. « Si tu ne buvais pas tant, dit l’officier, tu pourrais passer caporal. » Sur quoi l’au
32 oi l’autre, superbe : « Mon capitaine, quand j’ai bu , je me crois général ! » Toutefois, s’il meurt soldat, ivre ou lucide
23 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
33 déterminisme, qui peut se formuler ainsi : qui a bu boira ! Or, la seule chose intéressante au monde — et je dis intéress
34 terminisme, qui peut se formuler ainsi : qui a bu boira  ! Or, la seule chose intéressante au monde — et je dis intéressante a
35 parfois, par exemple, un ivrogne qui s’arrête de boire , ne fût-ce que pour faire mentir le proverbe. Les lois générales, éco
24 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
36 ine rencontre saoul, comme d’habitude. « Si tu ne buvais pas tant, dit l’officier, tu pourrais passer caporal. » Sur quoi l’au
37 oi l’autre, superbe : « Mon capitaine, quand j’ai bu , je me crois général ! » Toutefois, s’il meurt soldat, ivre ou lucide
25 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
38 déterminisme, qui peut se formuler ainsi : qui a bu boira ! Or, la seule chose intéressante au monde — et je dis intéress
39 terminisme, qui peut se formuler ainsi : qui a bu boira  ! Or, la seule chose intéressante au monde — et je dis intéressante a
40 parfois, par exemple, un ivrogne qui s’arrête de boire , ne fût-ce que pour faire mentir le proverbe. Les lois générales, éco
26 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
41 orps à manger sans donner en même temps le sang à boire . Étonnez-vous donc aussi de ce que la Cène sacrée est séparée du soup
42 e dit, à propos de la coupe de la Sainte-Cène : «  Buvez -en tous ! » L’intention « secrète » du Christ, intention que Bossuet
43 la tradition de leur temps (qui était encore le «  Buvez -en tous ») un démenti formel (le prêtre seul peut en boire), devenu p
44 tous ») un démenti formel (le prêtre seul peut en boire ), devenu par la suite partie intégrante de la nouvelle tradition, con
45 : Jésus a dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle », mais il a dit néanmoins (dixit nihilom
27 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
46 hier soir. Je suis entré comme ils achevaient de boire leur tasse de café au fond de la salle, dans un coin arrangé en cabin
47 platanes, et le dimanche matin, les hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va au culte, il faut défiler devant les terrasse
28 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
48 rtie » chez l’un ou l’autre, à quatre ou cinq. On boit et on tape le carton sans beaucoup de paroles. C’est à cela que se ré
29 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
49 es du premier mois dans l’île : ménage, manger et boire , 480 francs ; (en général tout est plus cher qu’à Paris). Recettes :
30 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
50 es du premier mois dans l’île : Ménage, manger et boire , 480 francs ; (en général tout est plus cher qu’à Paris). Un stère de
51 utour de la maison. Nous avons trouvé des noix et bu un verre de vin, à la lueur d’une bougie. Heureux de nous retrouver c
52 rtie » chez l’un ou l’autre, à quatre ou cinq. On boit et on tape le carton sans beaucoup de paroles. C’est à cela que se ré
31 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
53 hier soir. Je suis entré comme ils achevaient de boire leur tasse de café au fond de la salle, dans un coin arrangé en cabin
54 platanes, et le dimanche matin, les hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va au culte, il faut défiler devant les terrasse
32 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
55 ontant de petites histoires… Ici on parle peu, on boit son bock, sa grenadine, dans une douce détente apathique. En somme, q
33 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
56 soin de marcher ensemble, de chanter ensemble, de boire et de penser ensemble. En réalité, ce phénomène est aussi vieux que l
34 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
57 qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons des vins dorés et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est poète a
35 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
58 u délire de Tristan. Bien peu ont assez soif pour boire le philtre, et j’en vois moins encore être élus par le sort pour succ
36 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
59 soin de marcher ensemble, de chanter ensemble, de boire et de penser ensemble. En réalité, ce phénomène est aussi vieux que l
37 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
60 ur première rencontre, ne s’aiment qu’après avoir bu le philtre, ne peuvent plus se supporter au bout de trois ans de vie
38 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
61 té de constater quoi que ce soit, hors l’envie de boire et de se coucher. Eh bien ! de tout cela se dégage un lyrisme. De cel
39 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
62 . Ils ont soif. La servante Brangien leur donne à boire . Mais elle leur verse par erreur « le vin herbé » destiné aux époux,
63 poux, et qu’avait préparé la mère d’Iseut. Ils le boivent . Les voici entrés dans les voies d’une destinée « qui jamais ne leur
64 trait à Tristan d’enlever Iseut, après qu’ils ont bu le philtre. Cependant il la livre à Marc : c’est que la règle de l’am
65 nt ils ne se fussent jamais choisis. Mais ils ont bu le philtre, et voici la passion. Une tendresse va-t-elle naître et le
66 e, agissant d’une manière fatale, et mieux encore bu par erreur, se révèle désormais nécessaire14. Qu’est-ce alors que le
67 c’est moi, moi-même qui l’ai composé… Et je l’ai bu à longs traits de délice !… 11.L’amour réciproque malheureux P
68  : ainsi le péché consommé dès que les amants ont bu le philtre est un péché aux yeux de l’amour courtois non moins qu’aux
40 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
69 le concerner. Survient l’erreur fatale du philtre bu . Nous avons vu, par l’analyse du mythe, que cette fatalité joue le rô
70 s ruisselantes, ivresses, meurtrissures… « Il m’a bu l’esprit et le cœur » fait dire Ruysbroek à l’une de ses béguines par
71 sa bouche », dit une autre. Et une troisième : «  Boire les regards de l’amour et s’y engloutir enivrée… » Je me suis arrêté
41 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
72 le a produit une vague, de suicides. Rousseau fit boire du lait à toute la cour de France, et René désola plusieurs génératio
73 ée, malade de la mer ! Voilà pour mon amour ! (Il boit .) … Honnête apothicaire Ta drogue est rapide. En un baiser je meurs.
74 nique de Tristan et d’Isolde, aussitôt qu’ils ont bu , c’est le baiser unique du sacrement cathare, le consolamentum des Pu
75 ans. Il note « ses plats préférés » et qu’« elle boit volontiers du vin ». Le Français hausse les épaules devant de tels en
42 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
76 u délire de Tristan. Bien peu ont assez soif pour boire le philtre, et j’en vois moins encore être élus par le sort pour succ
43 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
77 s. Après quoi, les ambassadeurs et les compagnons boivent et chantent ensemble.) Scène v. (Fanfare. Des soldats entrent p
44 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
78 . Ils ont soif. La servante Brangien leur donne à boire . Mais elle leur verse par erreur « le vin herbé » destiné aux époux,
79 poux, et qu’avait préparé la mère d’Iseut. Ils le boivent . Les voici entrés dans les voies d’une destinée « qui jamais ne leur
80 trait à Tristan d’enlever Iseut, après qu’ils ont bu le philtre. Cependant il la livre à Marc : c’est que la règle de l’am
81 nt ils ne se fussent jamais choisis. Mais ils ont bu le philtre, et voici la passion. Une tendresse va-t-elle naître et le
82 e, agissant d’une manière fatale, et mieux encore bu par erreur, se révèle désormais nécessaire16. Qu’est-ce alors que le
83 c’est moi, moi-même qui l’ai composé… Et je l’ai bu à longs traits de délice !… 11.L’amour réciproque malheureux Pa
84  : ainsi le péché consommé dès que les amants ont bu le philtre est un péché aux yeux de l’amour courtois non moins qu’aux
45 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
85 le concerner. Survient l’erreur fatale du philtre bu . Nous avons vu, par l’analyse du mythe, que cette fatalité joue le rô
86 s ruisselantes, ivresses, meurtrissures… « Il m’a bu l’esprit et le cœur » fait dire Ruysbroek à l’une de ses béguines par
87 sa bouche », dit une autre. Et une troisième : «  Boire les regards de l’amour et s’y engloutir enivrée… » Je me suis arrêté
46 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
88 ple a produit une vague de suicides. Rousseau fit boire du lait à toute la cour de France, et René désola plusieurs génératio
89 ée, malade de la mer ! Voilà pour mon amour ! (Il boit .) … Honnête apothicaire Ta drogue est rapide. En un baiser je meurs.
90 nique de Tristan et d’Isolde, aussitôt qu’ils ont bu , c’est le baiser unique du sacrement cathare, le consolamentum des Pu
91 ans. Il note « ses plats préférés » et qu’« elle boit volontiers du vin ». Le Français hausse les épaules devant de tels en
47 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
92 u délire de Tristan. Bien peu ont assez soif pour boire le philtre, et j’en vois moins encore être élus par le sort pour succ
48 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
93 . Ils ont soif. La servante Brangien leur donne à boire . Mais elle leur verse par erreur « le vin herbé » destiné aux époux,
94 poux, et qu’avait préparé la mère d’Iseut. Ils le boivent . Les voici entrés dans les voies d’une destinée « qui jamais ne leur
95 trait à Tristan d’enlever Iseut, après qu’ils ont bu le philtre. Cependant il la livre à Marc : c’est que la règle de l’am
96 nt ils ne se fussent jamais choisis. Mais ils ont bu le philtre, et voici la passion. Une tendresse va-t-elle naître et le
97 e, agissant d’une manière fatale, et mieux encore bu par erreur, se révèle désormais nécessaire. (Thomas, qui cherche à di
98 c’est moi, moi-même qui l’ai composé… Et je l’ai bu à longs traits de délice !… 11.L’amour réciproque malheureux P
99  : ainsi le péché consommé dès que les amants ont bu le philtre est un péché aux yeux de l’amour courtois non moins qu’aux
49 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
100 le concerner. Survient l’erreur fatale du philtre bu . Nous avons vu, par l’analyse du mythe, que cette fatalité joue le rô
101 s ruisselantes, ivresses, meurtrissures… « Il m’a bu l’esprit et le cœur », fait dire Ruysbroek à l’une de ses béguines pa
102 sa bouche », dit une autre. Et une troisième : «  Boire les regards de l’amour et s’y engloutir enivrée… » Je me suis arrêté
50 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
103 ple a produit une vague de suicides. Rousseau fit boire du lait à toute la cour de France, et René désola plusieurs génératio
104 ée, malade de la mer ! Voilà pour mon amour ! (Il boit .) … Honnête apothicaire Ta drogue est rapide. En un baiser je meurs.
105 unique de Tristan et d’Isolde aussitôt qu’ils ont bu , c’est le baiser unique du sacrement cathare, le consolamentum des Pu
106 ans. Il note « ses plats préférés » et qu’« elle boit volontiers du vin ». Le Français hausse les épaules devant de tels en
51 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
107 u délire de Tristan. Bien peu ont assez soif pour boire le philtre, et j’en vois moins encore être élus par le sort pour succ
52 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
108 de bois mondiale. — Que se passe-t-il ? J’ai trop bu cette nuit. Coups et blessures, une grande violence sévissait. Je me
109 n reste de bouteille… Combien de peuples voudront boire encore ? Encore un petit coup de dictature, juste assez pour se remet
53 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
110 de bois mondiale. — Que se passe-t-il ? J’ai trop bu cette nuit. Coups et blessures, une grande violence sévissait. Je me
111 n reste de bouteille… Combien de peuples voudront boire encore ? Encore un petit coup de dictature, juste assez pour se remet
54 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
112 ces îles des tropiques où le litre de rhum qu’on boit par jour et par personne, enfants compris, n’est qu’une défense, d’ai
55 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
113 rendra très bien… » Un mois plus tard. Jim et Joe boivent ensemble à la santé du couple réuni. Ils aiment tout ce qui passe, fa
114 e pourquoi ils étaient venus ; ils se versaient à boire , et, les pieds sur une chaise, me posaient avec naturel des questions
56 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
115 ne se demande pas ce qu’on est devenu, on rit, on boit , on ne s’étonne de rien, tout glisse et passe, il y a tant d’êtres su
116 onnaires comportant des questions de ce genre : «  Buvez -vous ? Modérément ? À l’excès ? Fumez-vous ? Avez-vous d’autres vices
57 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
117 es lunettes noires… Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir. Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur le de
58 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
118 À l’instant même, il s’enfonce dans les eaux, il boit à mort, et le rocher l’écrase. Mais c’est précisément ce qui n’arrive
59 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
119 este de chasse et deux jeunes femmes très blondes boivent des whiskies, sans se déranger. Nous traversons toute la maison, puis
60 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
120 . Apprenons d’eux à tenir parole, à nous laver, à boire du lait, à être à l’heure, à ne pas couper les files par principe, à
61 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
121 es lunettes noires… Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir. Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur le De
122 este de chasse et deux jeunes femmes très blondes boivent des whiskys, sans se déranger. Nous traversons toute la maison, puis
62 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
123 té de constater quoi que ce soit, hors l’envie de boire et de se coucher. Eh bien ! de tout cela se dégage un lyrisme. De cel
63 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
124 ourquoi disent-ils sans cesse de leur voisin : il boit trop, il court trop, il parle trop, il en fait trop, il est trop pass
64 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
125 travers un pays de vignes dont le vin rouge sera bu par les Allemands. Voici Perpignan dans un tourbillon de poussière ja
126 guère au départ. S’il y avait une goutte d’eau à boire . Mais le car a stoppé dans une gorge aride, entre deux rocs brûlants,
65 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
127 lle, deux hommes et une femme attablés causent et boivent . L’un des hommes m’ayant remarqué, je l’entends dire : « Voilà le dia
128 ces îles des tropiques où le litre de rhum qu’on boit par jour et par personne, enfants compris, n’est qu’une défense, d’ai
66 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
129 es lunettes noires… Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir. Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur le de
67 1946, Journal des deux mondes. Virginie
130 este de chasse et deux jeunes femmes très blondes boivent des whiskies, sans se déranger. Nous traversons toute la maison, puis
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
131 abe où l’on chantait des chœurs de Schubert après boire — et les hommes parlaient lentement, parlaient peu —, c’est le secret
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
132 e immense est chargée des produits du domaine. On boit un peu de bière, mais surtout du lait froid dans de grands verres : i
133 lieu sourient un peu de « ceux de Waldburg qui ne boivent que du lait ». Et nous servent du thé bouillant où nagent des morceau
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
134 petite salle où trépigne un orchestre russe, et y boire des liqueurs transfigurantes, — il faudrait un miracle d’amour qui fa
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
135 e l’emportent pas. L’après-midi est immense. Nous buvons des vins dorés et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi p
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
136 s-Sirach, 38, versets 16-24. Qu’on mange et qu’on boive ferme après ma mort, tant que je serai encore dans la maison, et qu’o
137 t l’être devant un verre de vin allemand que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’auberge. Le charme
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
138 et glapissant : « Un lait au miel avec du rhum ! Buvez -le pendant qu’il est chaud ! » Il faut que j’y passe. C’est trop chau
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
139 es du premier mois dans l’île : Ménage, manger et boire , 480 francs ; (en général tout est plus cher qu’à Paris). Un stère de
140 utour de la maison. Nous avons trouvé des noix et bu un verre de vin, à la lueur d’une bougie. Heureux de nous retrouver c
141 rtie » chez l’un ou l’autre, à quatre ou cinq. On boit et on tape le carton sans beaucoup de paroles. C’est à cela que se ré
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
142 hier soir. Je suis entré comme ils achevaient de boire leur tasse de café au fond de la salle, dans un coin arrangé en cabin
143 platanes, et le dimanche matin, les hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va au culte, il faut défiler devant les terrasse
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
144 ontant de petites histoires… Ici on parle peu, on boit son bock, sa grenadine, dans une douce détente apathique. En somme, q
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
145 soin de marcher ensemble, de chanter ensemble, de boire et de penser ensemble. En réalité, ce phénomène est aussi vieux que l
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
146 ndaire — il a passé vingt ans sans rien manger ni boire  — est vénéré par mes compatriotes pour avoir prévenu in extremis par
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
147 té de constater quoi que ce soit, hors l’envie de boire et de se coucher. Eh bien ! de tout cela se dégage un lyrisme. De cel
148 ourquoi disent-ils sans cesse de leur voisin : il boit trop, il court trop, il parle trop, il en fait trop, il est trop pass
80 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
149 travers un pays de vignes, dont le vin rouge sera bu par les Allemands. Voici Perpignan dans un tourbillon de poussière ja
150 guère au départ. S’il y avait une goutte d’eau à boire . Mais le car a stoppé dans une gorge aride, entre deux rocs brûlants,
81 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
151 lle, deux hommes et une femme attablés causent et boivent . L’un des hommes m’ayant remarqué, je l’entends dire : « Voilà le dia
152 ces îles des tropiques où le litre de rhum qu’on boit par jour et par personne, enfants compris, n’est qu’une défense, d’ai
82 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
153 rendra très bien… » Un mois plus tard, Jim et Joe boivent ensemble à la santé du couple réuni. Ils aiment tout ce qui passe, fa
154 es lunettes noires… Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir. Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur le de
83 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
155 este de chasse et deux jeunes femmes très blondes boivent des whiskies, sans se déranger. Nous traversons toute la maison, puis
84 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
156 lle, deux hommes et une femme attablés causent et boivent . L’un des hommes m’ayant remarqué, je l’entends dire : « Voilà le dia
85 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
157 is elle représente la santé civique. Un homme qui boit de l’eau et qui se lave n’est pas à mi-chemin entre celui qui meurt d
86 1947, Doctrine fabuleuse. Troisième dialogue sur la carte postale. L’homme sans ressemblance
158 le lecteur à penser : si Mr. X., homme distingué, boit ce whiskey, je deviendrai distingué en le buvant aussi. Copiez l’homm
159 t de slogan. Au lieu de dire : « Soyez distingué, buvez le Nelson », nous dirons : « Faites comme tout le monde, buvez le Nel
160 on », nous dirons : « Faites comme tout le monde, buvez le Nelson. » Tel est notre art, et je me fais fort de vous en faire b
161 l’agent est déjà sorti. Il ne lui reste plus qu’à boire , pour oublier.
87 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
162 À l’instant même, il s’enfonce dans les eaux, il boit à mort, et le rocher l’écrase. Mais c’est précisément ce qui n’arrive
88 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
163 rendra très bien… » Un mois plus tard, Jim et Joe boivent ensemble à la santé du couple réuni. Ils aiment tout ce qui passe, fa
164 e pourquoi ils étaient venus ; ils se versaient à boire , et les pieds sur une chaise, me posaient avec naturel des questions
89 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
165 ne se demande pas ce qu’on est devenu, on rit, on boit , on ne s’étonne de rien, tout glisse et passe, il y a tant d’êtres su
166 onnaires comportant des questions de ce genre : «  Buvez -vous ? Modérément ? À l’excès ? Fumez-vous ? Avez-vous d’autres vices
167 . Apprenons d’eux à tenir parole, à nous laver, à boire du lait, à être à l’heure, à ne pas couper les files par principe, à
90 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
168 nger à l’abandonnée, de s’écarter, de revenir, de boire des yeux, de comparer, de contempler sans fin, où l’on a reconnu l’am
91 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
169 is elle représente la santé civique. Un homme qui boit de l’eau et qui se lave n’est pas à mi-chemin entre celui qui meurt d
92 1948, Suite neuchâteloise. VII
170 nger à l’abandonnée, de s’écarter, de revenir, de boire des yeux, de comparer, de contempler sans fin, où l’on a reconnu l’am
93 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
171 re part, ce berger n’est pas un homme parfait, il boit souvent trop, et il ne lit que le Reader’s Digest. Je refuse donc l’u
94 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
172 hiltre enthousiasmant qui annule le Temps, il a «  bu sa destruction et sa mort ». Sacraliser des buts qui ne sont pas le B
95 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
173 s-midi pâle sur les dômes de Saint-Marc. A. et R. boivent un negroni en regardant passer par bancs les touristes en chemise, ce
96 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
174 hiltre enthousiasmant qui annule le Temps, il a «  bu sa destruction et sa mort ». Sacraliser des buts qui ne sont pas le B
97 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
175 à l’enseigne des Chasseurs enchantés. Il lui fait boire un somnifère, mais n’ose pas profiter de son sommeil. Au matin, c’est
98 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
176 le ramène à Rilke, dont il cite ce vers : Si le boire te semble amer, deviens Vin. Ici, dit-il, plus de théâtre… Il s’agit
99 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
177 ns la connaissance, comme l’ivrogne qui finit par boire de l’absinthe et de l’eau-forte. C’est pourquoi il finit par désirer
100 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
178 leur existence dans ce monde, mais ils ont aussi bu l’Amour, un amour qui s’adresse à la part immortelle que lui seul pou