1
ès qu’on essaie de définir l’originalité de notre
canton
, tout devient si complexe et souvent si bizarre aux yeux de la plupar
2
reste soi-même étonné. Principauté prussienne et
canton
suisse français ; traditions aristocratiques à peine éteintes (moins
3
une famille parmi d’autres… Je la voyais dans son
canton
; mais dans la Suisse, mais dans l’Europe, que devient ce fil rouge q
4
iale dans le commerce quotidien, c’est le Nord du
canton
qui a gagné et nous a faits républicains, voilà cent ans. Il nous don
5
es endroits. (Exercice pour enfants des écoles du
canton
: corrigez le verbe suivant : J’ai l’ennui, tu t’encoubles, il aurait
6
t pour beaucoup, et qu’on ne peut pas déplacer le
canton
de Berne. Mais je me souviens aussi de l’état d’esprit qui entretient
7
nsiste, souffre. Et cela ne se passe plus dans le
canton
de Vaud, mais dans le domaine propre de Ramuz qui est l’élémentaire.
8
incidents de la moindre paroisse « libriste » du
canton
de Vaud. Son sens aigu de la qualité intellectuelle, sa rigueur criti
9
ne très petite échelle : celle de certains petits
cantons
suisses où les affaires publiques sont discutées par l’assemblée plén
10
s. On ne comprend rien à la réalité sociale de ce
canton
si l’on fait abstraction de tout cela dont le marxisme, justement, se
11
he. (Car la droite n’ose pas dire son nom dans ce
canton
.) Les partis de gauche ont fait liste commune : cela s’appelle le fro
12
ns tous réunis pour déjeuner, on dominait tout un
canton
de marécages mélancoliques ; et parfois l’on voyait scintiller, dans
13
té, et notre statut intérieur de confédération de
cantons
, découlent des conséquences précises dans les ordres les plus divers.
14
raduisent nos journaux — et spécialement dans les
cantons
romands — est en contradiction constante avec notre neutralité, et ce
15
pourquoi elle appartient à l’État et non pas aux
cantons
. De plus, les mesures toutes récentes organisant la couverture des fr
16
Par exemple : les droits des communes et ceux du
canton
; les droits des cantons et ceux de la Confédération ; les droits de
17
s des communes et ceux du canton ; les droits des
cantons
et ceux de la Confédération ; les droits de la Suisse et ceux de l’Eu
18
erres franco-allemandes ne dissocient le lien des
cantons
, et l’on avait par trop souffert de la grande politique des voisins.
19
ns tous réunis pour déjeuner, on dominait tout un
canton
de marécages mélancoliques ; et parfois l’on voyait scintiller dans u
20
s. On ne comprend rien à la réalité sociale de ce
canton
si l’on fait abstraction de tout cela dont le marxisme, justement, se
21
he. (Car la droite n’ose pas dire son nom dans ce
canton
.) Les partis de gauche ont fait liste commune : cela s’appelle le fro
22
gation du seul principe qui tienne rassemblés nos
cantons
, et de l’idéal commun qui nous a fédérés. Jamais, depuis le xiiie si
23
Dieu merci, ne trouvait pas à s’exercer dans nos
cantons
paisibles. Pourquoi n’y aurait-il pas de nos jours, sous une forme pl
24
nds la Suisse dans la réalité vivante d’un de ses
cantons
; des hommes qui, à force d’être Vaudois avec génie, soient des valeu
25
’à une échelle réduite : celle de certains petits
cantons
suisses où les affaires publiques sont discutées par l’assemblée plén
26
’en va pas de même chez nos confédérés des petits
cantons
. Et c’est pourquoi les catholiques n’ont pas eu de peine à s’annexer
27
e l’action politique de Nicolas, Pacificateur des
cantons
et adversaire du régime des pensions, la Contre-Réformation insistait
28
tisanes non dissimulées, les politiciens des cinq
cantons
catholiques cherchent leur salut dans des soutiens extérieurs, et les
29
ber adjure Zurich de conserver l’ancienne foi des
cantons
: mais vous savez très bien que Zurich seule garde le souci de la vie
30
s figures symboliques ou historiques : les treize
cantons
, des apôtres, des prophètes et des représentants de la hiérarchie cat
31
e à coups de fouet par le prophète Elie. Puis les
cantons
personnifiés viennent discuter le renouvellement de l’ancienne allian
32
que la Mort ait accompli son Jugement, les treize
cantons
reparaissent et loue la sagesse du frère Claus. Les cantons catholiqu
33
paraissent et loue la sagesse du frère Claus. Les
cantons
catholiques reconnaissent qu’il avait eu raison de les mettre en gard
34
t les doctrines qu’on ne met pas en pratique. Les
cantons
protestants, pour leur part, se repentent de leur orgueil. Et Nicolas
35
tion de Zurich et offerte au public suisse par le
canton
de Neuchâtel. Il y a quelque chose de profondément émouvant dans ce d
36
e chose de profondément émouvant dans ce don : un
canton
offre à son pays une œuvre suisse, faite par un des musiciens les plu
37
orité des Suisses d’aujourd’hui, surtout dans les
cantons
protestants, Nicolas de Flue est une figure quasi mythique, édifiante
38
la vénération du peuple, surtout dans les petits
cantons
, a déjà mis au rang des saints (bien que la canonisation se fasse att
39
s on lui fait prendre part, il se retire dans son
canton
natal pour y exercer les fonctions patriarcales de juge de paix, tout
40
n l’année 1486, quinze assemblées de la Diète des
cantons
n’ont pas suffi pour rétablir l’union. C’est alors que se placent les
41
une menace de guerre civile entre cités et petits
cantons
. Mais voici l’heure de Nicolas, l’heure qui donnera son plein sens à
42
ndemain de la guerre, Robert Dürrer, historien du
canton
d’Unterwald. C’est une véritable somme critique de tout ce que la tra
43
de Coire. Ajoutons qu’en 1585, une délégation des
cantons
réformés se rendit en pèlerinage au Ranft et « sur les lieux consacré
44
qui se trouvent condamner toute la politique des
cantons
catholiques. On sait d’autre part que l’archiduc Ferdinand II d’Autri
45
nt l’idée confédérale créatrice de la Suisse. Les
cantons
personnifiés prenaient la parole tour à tour, comme à la Diète (Uri s
46
les richesses étrangères ; Nicolas pacifiant les
cantons
en rappelant aux « régionalistes » que notre État est d’abord une uni
47
ntant des villes. Altinghausen, représentant des
cantons
forestiers. Haimo, curé de Stans. le messager de Fribourg et Soleur
48
Il a rendu de grands services à sa commune et au
canton
. Un assistant. — C’est grâce à son argent que tu t’es fait nommer
49
ramassant hommes et femmes, tous pauvres gens des
cantons
suisses et des bailliages. Ils ont appris nos mélodies le long des ro
50
ai. Si Dieu le veut, j’écarterai la guerre de nos
cantons
où vous avez trouvé refuge. Mais renoncez vous-même à faire la guerre
51
en est bien gardé… Il n’est pas sûr que tous les
cantons
soient d’accord — et ceux d’ici n’écoutent que ta voix, frère Claus !
52
urité n’a qu’une seule base sûre : l’alliance des
cantons
entre eux, au nom de Dieu. Si nous gardons le Pacte, nulle puissance,
53
le Landamman. Le Landamman. — Nous avons huit
cantons
confédérés. Les villes disposent de trois voix : Zurich, Berne, Lucer
54
t le Carnaval de cette année. Les jeunes gens des
cantons
forestiers, ivres de bière mais surtout d’aventures, se forment en co
55
n d’eux, un soldat debout, portant la bannière du
canton
représenté.) Le président. — Députés des campagnes et des villes,
56
s campagnes et des villes, représentants des huit
cantons
confédérés ! Pour la dernière fois en cette année, nous déclarons ouv
57
onsidérant que trop longtemps nos communes et nos
cantons
ont poursuivi leurs intérêts particuliers au détriment de la puissanc
58
là pour sauver l’alliance contre les égoïsmes des
cantons
. Que chacun sacrifie à tous ! Altinghausen. — Et moi je dis que n
59
— Halte ! Halte ! Haimo. — Députés des huit
cantons
, je vous adjure de par Dieu ! vous assembler une dernière fois ! L
60
lisant). — Au nom de la vénérable Diète des huit
cantons
confédérés ! Considérant tous les périls qui nous menacent à l’intéri
61
. Toute alliance étrangère est interdite soit aux
cantons
, soit aux partis, et tout subside en nature ou argent, afin que nulle
62
utaire de notre Confédération et de chacun de nos
cantons
. J’essaierai de concrétiser ce point de vue par l’exemple d’un drame
63
ène prévue, et les ressources disponibles dans le
canton
qui devait prendre la charge du spectacle. Et voici, quelque peu sché
64
à recruter en Suisse, et particulièrement dans le
canton
de Neuchâtel, qui m’a demandé d’écrire ce drame. Il existe en effet c
65
nts personnes, dans les diverses régions de notre
canton
, se mirent de grand cœur à la tâche : acteurs amateurs recrutés dans
66
e perdit jamais ses droits, même à l’intérieur du
canton
! Certes, la guerre étant intervenue, tout s’est trouvé suspendu à la
67
comme accidentelles, de centres européens dans un
canton
: Zurich au xviiie siècle, Coppet, Bâle au temps de Burckhardt et de
68
faut de solidarité entre les classes et entre les
cantons
. Mais là encore, la résistance « aveugle » de quelques-uns sauva la S
69
on parle de « l’indépendance » de la Suisse. 10.
Canton
de Genève. e. « L’Église et la Suisse », Les Cahiers protestants, La
70
ale », les subsides et les allocations ; mais les
cantons
les plus conservateurs sont souvent ceux qui, me dit-on, se gênent le
71
nombre et les groupements restreints. Les petits
cantons
, chez nous, ont voix égale avec les grands, les catholiques avec les
72
syndicats et des corporations, pour préparer par
canton
une organisation professionnelle qui est la première mesure à prendre
73
es d’action commune ont été posées dans plusieurs
cantons
. Des équipes locales de la Ligue se sont constituées afin de pousser
74
ouve mêlés en des proportions diverses, selon les
cantons
, syndicalistes et corporatistes, membres du groupe d’Oxford et des gr
75
la fédération. Sinon nous les rassemblerons, par
cantons
, sous l’égide de notre équipe locale. La fédération des équipes canto
76
, ainsi : organisation de groupes locaux (dans le
canton
, la commune, l’entreprise) ; renseignements et enquêtes ; lutte contr
77
démocratie fédéraliste dépend de la vitalité des
cantons
et des communes. Celle-ci se voit menacée par un certain capitalisme
78
s subventions doivent y remédier. La vitalité des
cantons
et des communes dépend de celle des entreprises et des familles. Nous
79
communautés de travail », esquissées dans divers
cantons
n’auraient pas vu si tôt le jour. Quel que soit le scepticisme qu’on
80
x : « vivre en la liberté des Suisses et de faire
cantons
». (Fédéralisme calviniste !)
81
ité et notre statut intérieur de confédération de
cantons
, découlent des conséquences précises dans les ordres les plus divers.
82
pourquoi elle appartient à l’État et non pas aux
cantons
. De plus, les mesures toutes récentes organisant la couverture des fr
83
Par exemple : les droits des communes et ceux du
canton
; les droits des cantons et ceux de la Confédération ; les droits de
84
s des communes et ceux du canton ; les droits des
cantons
et ceux de la Confédération ; les droits de la Suisse et ceux de l’Eu
85
es franco-allemandes ne dissociassent le lien des
cantons
, et l’on avait par trop souffert de la grande politique des voisins.
86
on des Suisses s’élargira. Peu à peu, de nouveaux
cantons
s’allieront aux communes du Gothard. Un réseau compliqué de pactes re
87
villes aux campagnes. Et chaque fois que l’un des
cantons
voudra prendre la tête de la Ligue, il trouvera tous les autres unis
88
thieu Schinner — ne pouvait être gouverné par les
cantons
dépourvus de pouvoir central. Ou bien ce pouvoir aurait dû être impro
89
ivant, par le rattachement sur pied d’égalité des
cantons
italiens et romands. Notre fédéralisme actuel ne date donc que de 184
90
is se recouvrir exactement. Le noyau primitif des
cantons
forestiers s’allie aux villes de Lucerne et Zurich ; puis conquiert a
91
par là devient l’allié au second degré des autres
cantons
; Berne ensuite noue des liens particuliers avec Zurich, et d’autre p
92
autorité, souvent décisive d’ailleurs. Plusieurs
cantons
se trouvent appartenir à deux ou trois réseaux d’alliances, lesquelle
93
on apparition en Suisse à partir du moment où les
cantons
ont conclu une alliance unique et uniforme, au lieu qu’auparavant cha
94
s grandes dimensions, au-delà des limites de leur
canton
natal, et sans nul détriment pour ce dernier, bien au contraire. Tand
95
aire en miniature ; ceux qui veulent être de leur
canton
d’abord ou uniquement et appellent cela « fédéralisme », alors qu’ils
96
ale », les subsides et les allocations ; mais les
cantons
les plus conservateurs sont souvent ceux qui, me dit-on, se gênent le
97
nombre et les groupements restreints. Les petits
cantons
, chez nous, ont voix égale avec les grands ; les catholiques avec les
98
tion réaliste, prolonge encore dans la vie de nos
cantons
une existence condamnée ailleurs par des faits que je n’ai pas à rapp
99
eur ancienne tradition de faire la guerre. Chaque
canton
a son propre système de défense, selon sa topographie et ses ressourc
100
y a autant de centres de résistance qu’il y a de
cantons
ou de villes, autant de bases de défense qu’il y a de défilés et de m
101
acré. C’est pour le garder libre que nos premiers
cantons
ont reçu la liberté d’Empire. Or il se trouve que providentiellement,
102
vaste halle décorée d’écussons de nos vingt-deux
cantons
, et le banquet commence incontinent. Nous sommes une bonne centaine,
103
ns tous réunis pour déjeuner, on dominait tout un
canton
de marécages mélancoliques ; et parfois l’on voyait scintiller dans u
104
s. On ne comprend rien à la réalité sociale de ce
canton
si l’on fait abstraction de tout cela dont le marxisme, justement, se
105
he. (Car la droite n’ose pas dire son nom dans ce
canton
.) Les partis de gauche ont fait liste commune : cela s’appelle le fro
106
et, la guerre civile qui allait éclater entre les
cantons
suisses vainqueurs du Téméraire. C’était pour moi jusqu’à ce soir une
107
es moyens que peut offrir, par exemple, un de nos
cantons
suisses : fanfare, chœurs, troupe d’acteurs non professionnels. J’hab
108
acré. C’est pour le garder libre que nos premiers
cantons
ont reçu la liberté d’Empire. Or il se trouve que, providentiellement
109
communautés de travail », esquissées dans divers
cantons
, n’auraient pas vu si tôt le jour. Nous savons qu’en réunissant des e
110
vaste halle décorée d’écussons de nos vingt-deux
cantons
, je serre les mains les plus énormes et calleuses que j’ai jamais tou
111
. » À la deuxième objection, je répondrai que les
cantons
suisses n’ont adopté une constitution commune qu’en 1848, au terme d’
112
réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des
cantons
contre la centralisation. Pour les uns, fédérer veut dire simplement
113
édéralisme ne consiste ni dans la seule union des
cantons
, ni dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilibre continuel
114
uisse illustre ce principe. Chaque fois qu’un des
cantons
, comme Zurich, ou un groupe de cantons citadins, plus riche ou plus p
115
qu’un des cantons, comme Zurich, ou un groupe de
cantons
citadins, plus riche ou plus peuplé que les autres, a cru pouvoir imp
116
es 48 États, ni la Suisse par les délégués des 22
cantons
. Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-des
117
à réaliser, et rapidement, comme le fut celle des
cantons
suisses en 1848. La nécessité en est évidente, la maturation historiq
118
z-le : « Je me garderai bien de dire que certains
cantons
sont moins authentiquement suisses que d’autres, mais peut-être pourr
119
espoirs, les mêmes objections s’y retrouvent. Les
cantons
disent : nos industries seront ruinées si nous supprimons les péages.
120
ats, ni la Suisse par les délégués des vingt-deux
cantons
. Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-des
121
siste pas seulement dans l’autonomie des régions,
cantons
ou nations, ainsi que le conçoivent trop souvent les Suisses romands
122
es luttes des Waldstätten contre Zurich, puis des
cantons
campagnards contre les villes, et finalement l’attitude généreuse des
123
. » À la deuxième objection, je répondrai que les
cantons
suisses n’ont adopté une constitution commune qu’en 1848, au terme d’
124
réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des
cantons
contre la centralisation. Pour les uns, fédérer veut dire simplement
125
édéralisme ne consiste ni dans la seule union des
cantons
, ni dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilibre continuel
126
uisse illustre ce principe. Chaque fois qu’un des
cantons
, comme Zurich, ou un groupe de cantons citadins, plus riche ou plus p
127
qu’un des cantons, comme Zurich, ou un groupe de
cantons
citadins, plus riche ou plus peuplé que les autres, a cru pouvoir imp
128
ats, ni la Suisse par les délégués des vingt-deux
cantons
. Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-des
129
à réaliser, et rapidement, comme le fut celle des
cantons
suisses en 1848. La nécessité en est évidente, la maturation historiq
130
ès qu’on essaie de définir l’originalité de notre
canton
, tout devient si complexe et souvent si bizarre aux yeux de la plupar
131
reste soi-même étonné. Principauté prussienne et
canton
suisse français ; traditions aristocratiques à peine éteintes (moins
132
une famille parmi d’autres… Je la voyais dans son
canton
; mais dans la Suisse ; mais dans l’Europe, que devient ce fil rouge
133
iale dans le commerce quotidien, c’est le Nord du
canton
qui a gagné et nous a faits républicains, voilà cent ans. Il nous don
134
es endroits. (Exercice pour enfants des écoles du
canton
. Corrigez le verbe suivant : J’ai l’ennui, tu t’encoubles, il aurait
135
t pour beaucoup, et qu’on ne peut pas déplacer le
canton
de Berne. Mais je me souviens aussi de l’état d’esprit qui entretient
136
i proches, — comme vous circulez aujourd’hui d’un
canton
à l’autre de la Suisse. Imaginez cette Europe grande ouverte, où les
137
nations ne disparaîtraient pas davantage que les
cantons
n’ont disparu en se fédérant, mais où les guerres entre nations devie
138
draient aussi impossibles que la guerre entre nos
cantons
. Imaginez ensuite cette grande Europe aussi décidée que la Suisse à n
139
nations ne disparaîtraient pas davantage que nos
cantons
n’ont disparu en se fédérant, mais où les guerres entre nations devie
140
draient aussi impossibles que la guerre entre nos
cantons
. Imaginez ensuite cette grande Europe aussi décidée que la Suisse à n
141
ce. En Suisse, la situation diffère beaucoup d’un
canton
à l’autre. C’est ainsi que l’État de Genève accorde le congé du samed
142
nt alors à la lutte, il a envoyé sa fille dans un
canton
voisin, où la loi paraît plus tolérante. L’instruction primaire de so
143
rté d’établissement ou d’échange commercial entre
cantons
, point d’unité monétaire, point de représentation des peuples. Un seu
144
mer les meubles. Il y eut une guerre civile entre
cantons
, qui fit voir l’impuissance du Pacte. Il y eut un long branle-bas de
145
. Pendant le mois d’août, le peuple vote dans les
cantons
. Le 12 septembre, la Diète proclame que la Constitution est acceptée
146
drapeau suisse est arboré à côté des drapeaux des
cantons
. Aucun des troubles graves, aucune des ruines prévues et dûment calcu
147
u des souverainetés cantonales absolues ; que les
cantons
suisses vivaient ensemble depuis des siècles ; que les problèmes écon
148
autant de siècles, et souvent davantage, que nos
cantons
. Leurs sorts ne sont pas moins liés, si vous regardez l’Europe dans l
149
leur variété ait empêché les États des US ou les
cantons
de la Suisse de se fédérer. La souveraineté nationale absolue n’est d
150
rté d’établissement ou d’échange commercial entre
cantons
, point de représentation des peuples. Un seul organe commun, la Diète
151
mer les meubles. Il y eut une guerre civile entre
cantons
, qui fit voir l’impuissance du pacte. Il y eut un long branle-bas de
152
n. Pendant le mois d’août le peuple vote dans les
cantons
. Le 12 septembre, la Diète proclame que la Constitution est acceptée
153
drapeau suisse est arboré à côté des drapeaux des
cantons
. Aucun des troubles graves, aucune des ruines prévues et dûment calcu
154
u des souverainetés cantonales absolues ; que les
cantons
suisses vivaient ensemble depuis des siècles ; que les problèmes écon
155
autant de siècles, et souvent davantage, que nos
cantons
. Leurs sorts ne sont pas moins liés, si vous regardez l’Europe dans l
156
ience de la guerre de Trente Ans a montré que les
cantons
ne peuvent rester unis que s’ils s’abstiennent de prendre part aux gu
157
rté d’établissement ou d’échange commercial entre
cantons
, point d’unité monétaire, point de représentation des peuples. Un seu
158
mer les meubles. II y eut une guerre civile entre
cantons
, qui fit voir l’impuissance du Pacte. Il y eut un long branle‑bas de
159
. Pendant le mois d’août, le peuple vote dans les
cantons
. Le 12 septembre, la Diète proclame que la Constitution est acceptée
160
drapeau suisse est arboré à côté des drapeaux des
cantons
. Aucun des troubles graves, aucune des ruines prévues et dûment calcu
161
u des souverainetés cantonales absolues ; que les
cantons
suisses vivaient ensemble depuis des siècles ; que les problèmes écon
162
autant de siècles, et souvent davantage, que nos
cantons
. Leurs sorts ne sont pas moins liés, si vous regardez l’Europe dans l
163
leur variété ait empêché les États des US ou les
cantons
de la Suisse de se fédérer. La souveraineté nationale absolue n’est d
164
vaste que la Confédération des huit ou des treize
cantons
ne pouvait être opposée à celle des vingt-deux cantons. Et pourquo
165
ns ne pouvait être opposée à celle des vingt-deux
cantons
. Et pourquoi pas l’Europe ? La France, l’Allemagne, l’Italie et
166
ie ? Je suis né à Neuchâtel, c’est-à-dire dans le
canton
qui a été le dernier à se rallier à la fédération suisse en 1848. Jus
167
ersistons à demeurer une vingtaine de nations, de
cantons
désunis. Mais au contraire, nous pouvons tout sauver par une union qu
168
La Suisse, c’est la boule de neige. Trois petits
cantons
qui se donnent la main. Et puis, une oscillation vers l’ouest — et qu
169
encore, et voilà finalement agglomérés les treize
cantons
. Qui n’ont pas à élever de monuments au « Rassembleur de la Terre hel
170
ez même pas de familles qui en aient « fait » les
cantons
. Mais l’esprit ? Liberté, démocratie : rien à ajouter aux fines analy
171
l’autre, dépendant uniquement des autorités d’un
canton
— et émouvantes quand on pense à la somme de sacrifices que chacune d
172
es représente, à l’effort que représente, pour un
canton
comme celui de Fribourg, la création et l’activité d’une université d
173
. Mais quand ils réussissent à se dégager de leur
canton
— alors, pas de milieu, ils atteignent à l’universel. C’est ce que je
174
khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son
canton
— ou l’Europe. Lucien Febvre.
175
La Suisse ne subsiste que par la fidélité de ses
cantons
à une alliance indiscutée, donc sans terme prévu. C’est pourquoi le P
176
salles d’école, le souvenir de trois députés des
cantons
fondateurs de la Confédération, croisant leur main gauche tandis qu’i
177
. Ainsi fut constitué un noyau primitif de quatre
cantons
. Il ne tarda guère à s’allier avec la ville impériale de Zurich, et à
178
lle fit des bailliages. À la première ligue des «
Cantons
forestiers » renforcée par les villes, s’adjoignirent au cours des xi
179
ers 1500, la Confédération se composait de treize
cantons
souverains, flanqués de nombreux alliés, villes libres, abbayes, vall
180
pays sujets. La transformation des bailliages en
cantons
, au cours des siècles suivants, puis l’entrée officielle des cités ro
181
aités enchevêtrés. Notons seulement que plusieurs
cantons
se trouvaient appartenir à deux ou trois réseaux d’alliances, lesquel
182
aire, en temps de guerre. En réalité, ce sont les
cantons
suisses qui ont créé et pratiqué les premiers, d’une manière qui n’a
183
établi l’équité de la cause et l’outrage reçu, le
canton
intéressé peut requérir les Confédérés de le secourir. Cependant… cha
184
les Confédérés de le secourir. Cependant… chaque
canton
n’est pas allié à tous les autres. Mais bien que tous n’aient pas les
185
us n’aient pas les mêmes droits, toutefois, si un
canton
requiert un ou deux alliés de le venir secourir, tous les cantons s’a
186
un ou deux alliés de le venir secourir, tous les
cantons
s’assemblent, les premiers appelés avertissant les autres. Mais avant
187
leur pouvoir. Et comme il pourrait arriver qu’un
canton
soit assailli tellement à l’improviste que l’ennemi tiendrait tous le
188
tiendrait tous les passages, et par conséquent le
canton
n’aurait aucun moyen de demander secours par lettres ni par ambassade
189
u’il sera besoin d’avoir prompt secours, tous les
cantons
confédérés aideront de toutes leurs forces, comme s’ils étaient nommé
190
e plus riche que les campagnes, ou d’un groupe de
cantons
aux intérêts communs. Toutes les fois qu’un ou plusieurs des membres
191
l’alliance sur pied d’égalité réelle : les petits
cantons
recevant des avantages de droit qui compensaient les avantages de fai
192
stait un seigneur sur ses terres et plusieurs des
cantons
possédaient des bailliages, qu’ils opprimaient parfois durement. L’ég
193
istoire de la Suisse se confond avec la lutte des
cantons
contre les Habsbourg. À mesure que cette maison affermit son pouvoir
194
s au sujet du partage. La guerre civile entre les
cantons
citadins et les cantons campagnards est sur le point d’éclater. Mais
195
a guerre civile entre les cantons citadins et les
cantons
campagnards est sur le point d’éclater. Mais à la dernière minute, un
196
e alliance étrangère sera désormais interdite aux
cantons
, les villes de Soleure et Fribourg sont reçues dans les Ligues, et le
197
elle Nicolas n’avait cessé de mettre en garde les
cantons
. Son rêve était de constituer au centre du continent un grand État qu
198
a Réforme, voulut attaquer Zurich avec l’aide des
cantons
du centre, demeurés catholiques, Zwingli fut chargé du plan de défens
199
ngli fut chargé du plan de défense. Vainqueur des
cantons
catholiques dans une première série de guerres locales, il devint à p
200
temps de systole, de repliement, de réaction. Les
cantons
du Centre continuaient à se gouverner selon le système des Landsgemei
201
rner selon le système des Landsgemeinde. Mais les
cantons
dont le « chef-lieu » était une cité de quelque importance, Zurich, L
202
ites républiques cantonales, même dans les petits
cantons
à Landsgemeinde. Goethe, voyageant en Suisse vers la fin du xviiie s
203
elle des « commérages », vint se réfugier dans le
canton
de Berne — le plus strictement aristocratique de tous —, et qu’à pein
204
e tirer sur la foule. On trouvait des troupes des
cantons
au service des rois de France, de Prusse, d’Angleterre et d’Espagne,
205
nta pas de faire de considérables concessions aux
cantons
: il prononça un éloge de leur fédéralisme, fort surprenant de la par
206
prophétique : Sans les démocraties de vos petits
cantons
, vous ne présenteriez rien que ce que l’on trouve ailleurs ; vous n’a
207
sanctionnant le retour au statut de la Ligue des
cantons
— augmentée de neuf États nouveaux — ils réaffirmèrent solennellement
208
ertaine. Le régime de la souveraineté absolue des
cantons
s’était révélé incapable de faire face à une menace étrangère. La néc
209
ut centralisé dont on venait de les délivrer, les
cantons
multipliaient les mesures « nationalistes », les barrières douanières
210
crise larvée s’aggrava soudain lorsqu’en 1847 les
cantons
catholiques constituèrent une Ligue séparée (Sonderbund) pour résiste
211
créter le bannissement des jésuites. L’armée des
cantons
protestants, sous les ordres du général Dufour, triompha au cours d’u
212
resserrer définitivement l’alliance fédérale des
cantons
. La Diète de 1848 se montra fort généreuse vis-à-vis des vaincus : le
213
Constitution fédérale de la Suisse : la Ligue des
cantons
devenait, après cinq-cents ans, un État doté d’une armée, d’un budget
214
e demeurée considérable de ses communes et de ses
cantons
, enfin la lenteur relative avec laquelle elle avait assimilé certains
215
isse fût-il le problème des droits respectifs des
cantons
et de la Confédération. Les partis de droite représentaient la tendan
216
sive de son fédéralisme. N’allait-on pas voir les
cantons
romands et italiens prendre parti pour les Alliés, les cantons aléman
217
ds et italiens prendre parti pour les Alliés, les
cantons
alémaniques pour les empires centraux ? On le vit en effet. Pendant q
218
ns religieuses et surtout les jalousies entre les
cantons
citadins et campagnards n’avaient contraint la Confédération à une po
219
ercle de châteaux. C’est au cours de la lutte des
cantons
contre les baillis des Habsbourg que se place l’épisode de Guillaume
220
? En obtenant l’agrégation à une commune dans un
canton
. Ce fait très simple contient en germe la plupart des distinctions fo
221
il doit choisir la commune — et par conséquent le
canton
— dont il désire faire partie. « La naturalisation ne sera parfaite q
222
le candidat aura été agréé par une commune et un
canton
; c’est alors seulement qu’il sera un citoyen suisse »7. Dans notre d
223
e la commune au pouvoir fédéral en passant par le
canton
, car c’est selon ce processus que s’est constituée, historiquement, l
224
ement des relations entre la Confédération et les
cantons
, mais encore des rapports entre le gouvernement cantonal et les commu
225
pas leur territoire… C’est à ces origines que nos
cantons
doivent de n’être jamais devenus des États bureaucratiques et central
226
s. La commune tranche en première instance, et le
canton
n’intervient qu’en appel. Ce régime s’est révélé particulièrement eff
227
i nommé syndic ou président de commune, selon les
cantons
). La commune a le droit de lever des impôts, et parfois même d’exiger
228
onomie va de soi chez les Suisses. Le contrôle du
canton
sur les communes se limite à examiner la conformité des décisions com
229
ptes (parfois le budget) des municipalités. Le
canton
L’indigénat d’une commune donne droit de cité dans un canton. Et l
230
digénat d’une commune donne droit de cité dans un
canton
. Et les cantons sont les éléments de base sur lesquels repose l’édifi
231
ommune donne droit de cité dans un canton. Et les
cantons
sont les éléments de base sur lesquels repose l’édifice fédéral. Les
232
e base sur lesquels repose l’édifice fédéral. Les
cantons
suisses sont des États souverains « dans la mesure où leur souveraine
233
ière aux Suisses. Ils n’oublient jamais que leurs
cantons
sont antérieurs à la Confédération, qui a résulté de leurs alliances
234
ation très poussée dans d’autres domaines. Chaque
canton
possède son gouvernement composé des trois pouvoirs habituels, l’exéc
235
par le peuple à la majorité absolue dans quelques
cantons
, ou selon le système proportionnel dans la plupart des autres. Trois
236
e proportionnel dans la plupart des autres. Trois
cantons
seulement (Glaris, Unterwald et Appenzell) ont conservé l’antique ins
237
t d’une société politique de notre temps, dans un
canton
fort évolué : sur les 35 000 habitants qu’il contient, un quart seule
238
se manifestent guère que dans les parlements des
cantons
à prédominance citadine, comme Genève. Partout ailleurs, les considér
239
ues ne sont pas celles des religions ; celles des
cantons
ne sont pas celles des régions économiques ; et celles des cultures n
240
ation La structure politique de la plupart des
cantons
telle qu’on vient de la décrire, date du premier tiers du xixe siècl
241
mplifiée et aérée. Cette évolution intérieure des
cantons
, unifiant leurs régimes dans une large mesure, allait faciliter le pa
242
uite des Affaires étrangères et l’arbitrage entre
cantons
. Ses délibérations se voyaient constamment stérilisées par l’oppositi
243
résistance fut si forte, surtout dans les anciens
cantons
de la Suisse centrale, que Bonaparte se vit contraint de revenir à l’
244
’égalité entre les citoyens d’une part, entre les
cantons
et les « pays sujets » d’autre part. La Restauration conserva ces deu
245
it qu’une faible garantie pour l’indépendance des
cantons
, en un siècle qui allait voir surgir deux nouvelles puissances unifié
246
Suisse ressemblait à l’Europe d’aujourd’hui. Les
cantons
souverains étaient les maîtres incontestés de leur politique économiq
247
bles de s’entendre sur aucune mesure commune, les
cantons
multipliaient les mesures offensives les uns à l’égard des autres. Pr
248
es plus longs, mais moins coûteux. Cependant, les
cantons
s’obstinaient dans leur refus de s’ouvrir les uns aux autres, et croy
249
souveraineté sans restriction, qu’il s’agisse des
cantons
ou des États-nations modernes. Il vaut la peine de citer les termes d
250
r les hommes de la Confédération et les hommes du
canton
… Il n’est, ce me semble, aucun motif de conserver un pareil état de c
251
antes, les vœux, les projets d’un grand nombre de
cantons
, et cette anxiété elle-même, et ce malaise général qu’il est impossib
252
éjà divisé, un nouveau brandon de discorde15. Les
cantons
, s’ils renonçaient à la souveraineté, perdraient leurs traditions. La
253
nion économique. On prédisait tantôt la ruine des
cantons
riches (ce qui n’élèverait pas le niveau de vie des autres) et tantôt
254
. Celle-ci fut adoptée au mois d’août, par quinze
cantons
et demi contre six et demi. Le 6 novembre, les Chambres se réunirent
255
la fédération limite en droit la souveraineté des
cantons
, elle sauvegarde en fait leur existence distincte, elle agrandit le c
256
peuple, et le Conseil des États, mandataires des
cantons
. Ces deux conseils ont des pouvoirs égaux, et leur accord est indispe
257
e mode d’élection des conseillers varie selon les
cantons
. C’est tantôt le peuple, tantôt le Grand Conseil ou la Landsgemeinde
258
à raison d’un député par 22 000 habitants, chaque
canton
ou demi-canton formant un arrondissement ou collège électoral. (Toute
259
édérale ». Elle est en même temps le chef-lieu du
canton
auquel elle donne son nom. Ces détails de protocole sont significatif
260
dre essentiellement collégial, qu’il s’agisse des
cantons
ou de la Confédération. Les décisions importantes du gouvernement éma
261
ui lui sont adressées par les conseils ou par les
cantons
» (art. 102, § 4 de la Constitution). Mais si les Chambres repoussent
262
st en grande partie neutralisé par les droits des
cantons
et par le contrôle populaire (référendum). Au surplus, quelle que soi
263
u pour la déterminer : les partis politiques, les
cantons
, la langue, la religion. Comme il n’y a que sept conseillers, il est
264
choisir plus d’un membre du Conseil dans le même
canton
, et la coutume veut que les cantons de Zurich, Berne et Vaud, les plu
265
l dans le même canton, et la coutume veut que les
cantons
de Zurich, Berne et Vaud, les plus peuplés, aient droit à un siège en
266
aient droit à un siège en tout temps. Les autres
cantons
se voient représentés comme accidentellement, selon le jeu des trois
267
; et il ne doit pas être lié trop étroitement aux
cantons
, en tant qu’il exerce une fonction de vigilance et d’arbitrage pour l
268
érends entre la Confédération, d’une part, et les
cantons
ou les corporations, d’autre part. Les citoyens peuvent en outre lui
269
timent leurs droits constitutionnels lésés par un
canton
, « ce qui a grandement contribué à l’emploi de méthodes correctes dan
270
tain nombre de partis n’existent que dans un seul
canton
, ou même dans une seule région de ce canton. Les partis qui ont acqui
271
seul canton, ou même dans une seule région de ce
canton
. Les partis qui ont acquis quelque importance sur le plan fédéral son
272
nce centralisatrice. Ils défendent les droits des
cantons
contre Berne. À ce titre, et par un curieux glissement de sens, ils s
273
our défendre les droits des agriculteurs dans les
cantons
où le parti catholique est faible ou inexistant, comme Berne. Le grou
274
ante de la Confédération. Certes, l’autonomie des
cantons
n’est mise en question par personne. Elle reste totale au point de vu
275
des routines. D’autre part, il va de soi que les
cantons
sont trop petits pour constituer des marchés distincts. Une politique
276
est faite par 30 000 citoyens actifs ou par huit
cantons
» (art. 89) et il en va de même pour les traités internationaux de lo
277
législative et constitutionnelle existe dans les
cantons
. Sur le plan fédéral, il ne s’applique qu’aux révisions (totales ou p
278
sser, « Démocratie et fédéralisme. Confédération,
canton
, commune », in La Démocratie suisse, 1948, p. 135. Cf. du même auteur
279
5. 16. Ce qui donne 44 députés, puisqu’il y a 22
cantons
, dont trois sont divisés en demi-cantons n’élisant chacun qu’un seul
280
mières fabriques de machines s’installent dans le
canton
de Zurich, malgré la résistance de la population. Les cens et les dîm
281
ientale du pays, et plus particulièrement dans le
canton
de Zurich. Ces usines ont construit les locomotives et les dynamos le
282
cteurs favorables. Le gouvernement fédéral et les
cantons
subventionnent de diverses manières la production agricole. Les paysa
283
fédérative du pays, la forte décentralisation des
cantons
et des foyers urbains, diminue l’isolement moral et physique du paysa
284
les plus grands contrastes, mais plutôt entre les
cantons
. Fait remarquable, l’unification économique du pays n’a pas entraîné
285
redoutaient il y a cent ans ses adversaires. Les
cantons
primitifs conservent leur primitivisme, si on les compare à Zurich ou
286
ndent comme les Markgenossenschaften des premiers
cantons
, à la nécessité de grouper les efforts pour compenser la pauvreté du
287
é des cellules de base — communes et entreprises,
cantons
et cartels régionaux — tend à ralentir l’évolution vers l’étatisme, d
288
provoquer tant de divorces. La Suisse, divisée en
cantons
, est un pays où « tout le monde se connaît », où le contrôle social e
289
ts négatifs. Il est frappant de constater que les
cantons
à majorité socialiste ne se montrent pas plus « progressistes » que l
290
e 6 ou 7 ans jusqu’à l’âge de 12 ou 13, selon les
cantons
. Quel que soit leur niveau social, qu’ils deviennent plus tard ouvrie
291
es sexes est encore combattue en théorie dans les
cantons
catholiques, mais elle est pratiquée un peu partout. Quelques cantons
292
mais elle est pratiquée un peu partout. Quelques
cantons
laissent aux communes le soin de juger de l’opportunité des classes m
293
lèves. Ce régime n’est rendu praticable, dans les
cantons
pauvres, que par l’octroi de subventions fédérales. Il en résulte que
294
édérale dans un domaine jalousement gardé par les
cantons
reste unique à notre connaissance33. La Constitution de 1848 autorisa
295
e d’indignation, par l’opinion publique des trois
cantons
. Cependant, tout en sauvegardant avec vigilance leurs caractères loca
296
rtion, se recrutent dans la même ville ou le même
canton
, parlent avec le même accent, et appartiennent aux mêmes milieux soci
297
à l’autre du territoire ont appris aux hommes de
cantons
différents à se connaître et à collaborer plus étroitement. D’autre p
298
ge le commun dénominateur des Suisses de tous les
cantons
, des deux religions et des quatre langues. 30. Un des plus fins mora
299
uissance temporelle avec les grands féodaux : les
cantons
primitifs devront s’armer contre eux aussi souvent que contre les Hab
300
e ne fait pas partie de la Confédération des XIII
cantons
. Et l’œuvre du réformateur français qu’elle adopte va rayonner dans t
301
tiendront la lutte, souvent sanglante, contre les
cantons
catholiques du Centre, jusqu’aux débuts du xviiie siècle. Dès l’époq
302
1529, battus en 1531 puis de nouveau en 1656, les
cantons
protestants finiront par établir leur prépondérance au terme de la «
303
nt, le droit d’établissement était refusé par les
cantons
aux Suisses d’une confession différente de celle de la majorité. La C
304
sions tel qu’on ne peut plus parler proprement de
cantons
protestants, mais seulement de cantons à majorité protestante (la plu
305
prement de cantons protestants, mais seulement de
cantons
à majorité protestante (la plus forte étant celle du canton de Berne,
306
ajorité protestante (la plus forte étant celle du
canton
de Berne, où l’on ne trouve qu’un catholique pour sept habitants.) En
307
des catholiques augmente plus rapidement dans les
cantons
naguère protestants, que celui des protestants dans les cantons demeu
308
e protestants, que celui des protestants dans les
cantons
demeurés presque entièrement catholiques. Cela s’explique en bonne pa
309
ois toutes protestantes, cependant que les petits
cantons
ruraux du centre offrent peu de possibilités à l’immigration. Cette i
310
nonciation totale aux alliances particulières des
cantons
, soit entre eux, soit avec l’étranger. Les conceptions politiques de
311
sse non pas le lien fédéral, mais l’autonomie des
cantons
. Chez certains auteurs, comme Ramuz, il devient presque synonyme de s
312
itique, elle défend la traditionnelle liberté des
cantons
, car elle y voit la garantie la plus certaine de ses droits contre le
313
t à l’ensemble des autres, et majoritaire dans un
canton
, une région, un domaine essentiel de la vie commune. Il arrive même q
314
pays, l’unification serait sa perte. Laissons aux
cantons
leur particularisme, comme à nos régiments leurs particularités. Nous
315
urs dialectes, dont ils possèdent au moins un par
canton
, l’allemand officiel (Hochdeutsch ou Schriftdeutsch) étant réservé au
316
hitlérisée. Il crée entre les citoyens d’un même
canton
une communauté très vivante, faite de nuances familières, d’allusions
317
immigrants de la Péninsule répandus dans tous les
cantons
suisses. L’helvétisation du Tessin a progressé très rapidement depuis
318
collectés dans la population ou souscrits par les
cantons
. De 1939 à 1947, l’Agence des prisonniers de guerre, installée à Genè
319
25 sections auxiliaires dispersées dans d’autres
cantons
, a transmis aux prisonniers et à leurs familles près de 120 millions
320
international du travail. Ainsi, de même que les
cantons
catholiques avaient mérité du pape Jules II le titre perpétuel de « d
321
acquise que par 415 000 voix contre 323 000, dix
cantons
et demi (contre onze et demi) la refusant. Une fois entrée dans la Li
322
édérer, comme surent le faire il y a cent ans les
cantons
suisses. Encore faut-il que cette fédération soit bien réelle et sinc
323
ersistons à demeurer une vingtaine de nations, de
cantons
désunis. Mais au contraire, nous pouvons tout sauver par une union qu
324
nt fédéraliste, loin d’abolir la souveraineté des
cantons
, la garantit expressément ?5 Ces méprises expliquent assez bien l’ext
325
tative de Strasbourg. Composée d’ambassadeurs des
cantons
souverains, pourvus du droit de veto, cette Diète « n’avait en fait d
326
, cette Diète « n’avait en fait d’emprise sur les
cantons
que dans la mesure où elle se conformait à leurs volontés »8. La divi
327
ts pour l’Europe d’aujourd’hui. Loin d’exiger des
cantons
une renonciation à leur souveraineté, la Constitution suisse de 1848
328
textes : Article 1. — Les peuples des vingt-deux
cantons
souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
329
nsemble la Confédération suisse. Article 3. — Les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
330
déral. Article 5. — La Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
331
édéraliste parvint à se faire accepter par les 22
cantons
qui étaient encore, au début de 1848, des États parfaitement souverai
332
ances qui existaient depuis des siècles entre les
cantons
souverains étaient trop lâches : elles ne permettaient pas une défens
333
admettait que les cordons douaniers séparant les
cantons
étouffaient l’économie. Mais toute proposition de pacte fédéral plus
334
pacte fédéral plus étroit se heurtait au veto des
cantons
, jaloux de leur souveraineté sacrée. La solution qui s’imposa finalem
335
rbund (1847), fut la suivante : loin d’exiger des
cantons
une renonciation à leur souveraineté, la Constitution suisse de 1848
336
: Article premier. — Les peuples des vingt-deux
cantons
souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
337
semble la Confédération suisse. Article 3. — Les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
338
éral. Article 5. — La Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
339
(etc.) Ratifiés par la majorité du peuple et des
cantons
, ces articles ont résolu le problème à la satisfaction générale depui
340
s éléments, séparés en Europe, voisinent dans nos
cantons
, nos familles, nos esprits. Et leur conciliation vivante nous définit
341
’une vallée, d’une cité, plus rarement celui d’un
canton
, presque jamais celui de la nation entière. Tandis que le grand espri
342
, mais quand ils réussissent à se dégager de leur
canton
— alors, pas de milieu, ils atteignent à l’universel. Au fond de son
343
tative de Strasbourg. Composée d’ambassadeurs des
cantons
souverains, pourvus du droit de veto, cette Diète « n’avait en fait d
344
, cette Diète « n’avait en fait d’emprise sur les
cantons
que dans la mesure où elle se conformait à leurs volontés »28. La div
345
ts pour l’Europe d’aujourd’hui. Loin d’exiger des
cantons
une renonciation à leur souveraineté, la Constitution suisse de 1848
346
extes : Article 1. — Les peuples des vingt-deux
cantons
souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
347
semble la Confédération suisse. Article 3. — Les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
348
éral. Article 5. — La Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
349
onfédération helvétique a groupé en 1848 tous les
cantons
suisses. 5. La Suisse dépend de l’Europe Jusqu’ici, la Suisse e
350
avec la révision des manuels d’enseignement de ce
canton
. C’est ainsi que l’année dernière a paru un livre de lecture qui cont
351
de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et des
cantons
suisses — pas plus que cette unification, d’ailleurs, n’a supprimé ce
352
sa naissance au Pacte du Grütli, conclu par trois
cantons
en 1291. Cette alliance excluait à peu près les neuf dixièmes de la S
353
modèle de civisme. On passe en cinq minutes d’un
canton
à un autre. Leurs habitants ne se connaissent guère entre eux. S’aime
354
res empires se pensaient le plus grand, dans leur
canton
de la planète. Mais l’Europe la première a rendu l’histoire du monde
355
suivies de discussions, pour les instituteurs du
canton
; — une enquête finale sur les résultats de cette action. De plus, le
356
s petits ensembles constituant des républiques ou
cantons
, pourvus chacun de son gouvernement particulier et de ses propres éco
357
je vous ai lu tout à l’heure, nous parlait de nos
cantons
suisses. Tantôt on nous dit au contraire : « Les Européens n’ont, au
358
ents partis, ou nous autres Suisses de différents
cantons
, nous n’aurions vraiment pas grand-chose en commun… Vus d’Amérique, q
359
régnait sur le monde : il n’en connaissait qu’un
canton
. Mais nous ne sommes pas victimes d’une illusion semblable lorsque no
360
98, tenta d’imposer une Constitution unitaire aux
cantons
. Cette expérience jacobine de « République une et indivisible » échou
361
artisan d’une « organisation fédérative où chaque
canton
se trouve organisé suivant sa langue, sa religion, ses mœurs, son int
362
Acte de Médiation rétablissait l’indépendance des
cantons
. Au lendemain de la chute de l’empereur, en 1815, un nouveau Pacte fé
363
onnaire. Il restaurait la pleine souveraineté des
cantons
, remplaçait le pouvoir central par une simple Diète composée de pléni
364
térieurs, ils variaient de la démocratie directe (
cantons
primitifs) à la monarchie (principauté de Neuchâtel) en passant par l
365
té qu’une faible garantie pour l’indépendance des
cantons
, en un siècle qui allait voir surgir deux nouvelles grandes puissance
366
us le Pacte de 1815 à l’Europe d’aujourd’hui. Les
cantons
souverains étaient les maîtres incontestés de leur politique économiq
367
bles de s’entendre sur aucune mesure commune, les
cantons
multipliaient les mesures offensives les uns à l’égard des autres. Pr
368
n pour ne pas corriger des erreurs analogues. Les
cantons
se montraient incapables de pratiquer une politique commune à l’égard
369
roits de péages sur les marchandises passant d’un
canton
à un autre ou d’une commune à une autre. « Il y en avait partout, sau
370
elève encore W. Martin, et il signale que le seul
canton
du Tessin « ne prélevait pas moins de treize taxes différentes sur la
371
elle n’en dépendait pas moins du bon plaisir des
cantons
, dans ce domaine.) Cependant, la population augmentait rapidement. Un
372
et inhumainement exploité s’était formé dans les
cantons
urbains ; et dans les cantons ruraux, les jeunes gens entreprenants s
373
tait formé dans les cantons urbains ; et dans les
cantons
ruraux, les jeunes gens entreprenants s’expatriaient ou s’engageaient
374
la Régénération conquit le pouvoir dans plusieurs
cantons
en vue de hâter l’avènement d’une Suisse unie. En 1832, la Diète admi
375
ie. En 1832, la Diète admit, sous la pression des
cantons
« régénérés », le principe d’une révision du Pacte fédéral. Une commi
376
r les hommes de la Confédération et les hommes du
canton
… Il n’est, ce me semble, aucun motif de conserver un pareil état de c
377
antes, les vœux, les projets d’un grand nombre de
cantons
, et cette anxiété elle-même, et ce malaise général qu’il est impossib
378
éer un équilibre vivant entre la souveraineté des
cantons
et leur union resserrée, les cantons conservant « tous les droits qui
379
eraineté des cantons et leur union resserrée, les
cantons
conservant « tous les droits qui ne sont pas expressément cédés au po
380
essément cédés au pouvoir fédéral ». La Ligue des
cantons
, enfin dotée d’organes législatifs, exécutifs, judiciaires, administr
381
r plusieurs fois renvoyé à des commissions. Trois
cantons
seulement avaient osé le proposer à la ratification populaire. Le ver
382
es : le sentiment national et la souveraineté des
cantons
. Cependant la « chimère » restait à l’ordre du jour, même au sein de
383
introduisant « un brandon de discorde » parmi les
cantons
: il le devint en effet, de par l’acharnement qu’eux-mêmes montrèren
384
mmun, au nom des préjugés de la souveraineté. Les
cantons
catholiques, où le parti conservateur restait le maître, n’hésitèrent
385
t en secret des canons et des fusils. Lorsque les
cantons
libéraux décrétèrent le bannissement de l’ordre des jésuites, en 1847
386
décision, rapidité et humanité. En 26 jours, les
cantons
catholiques, battus séparément, étaient amenés à la reddition. L’étra
387
ent généreux : par souscription publique dans les
cantons
protestants, ils contribuèrent à couvrir la dette de guerre des catho
388
nommée par la Diète et comprenant un délégué par
canton
, se réunit pour la première fois le 17 février 1848. La majorité des
389
i, le projet ayant été transmis préalablement aux
cantons
, la Diète en aborda l’examen. Une première lecture, un renvoi de quel
390
par les deux tiers environ des représentants des
cantons
. La ratification populaire devait avoir lieu avant le 1er septembre.
391
fois pour prendre connaissance des résultats : 15
cantons
et demi contre 6 et demi et 170 000 électeurs contre 72 000 (environ)
392
eut choisir plus d’un de ses membres dans le même
canton
. Un Tribunal fédéral connaît des différends de droit civil entre l’Ét
393
érends de droit civil entre l’État central et les
cantons
, corporations ou particuliers. Enfin et surtout, le problème théoriqu
394
articles : Article 1. Les peuples des vingt-deux
cantons
souverains de la Suisse, unis par la présente alliance, … forment dan
395
ensemble la Confédération suisse. Article 3. Les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
396
édéral. Article 5. La Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, leur souveraineté dans les limites fixées à l’art. 3
397
ères de la Confédération, quitte à indemniser les
cantons
; qu’elle uniformise les poids, mesures et monnaies, et nationalise l
398
domaine culturel et éducatif à la discrétion des
cantons
; qu’enfin elle prévoit une procédure de révision « en tout temps » p
399
on examen par la Diète, à sa ratification par les
cantons
et les peuples, et à sa mise en vigueur effective, paraît d’autant pl
400
entraves au libre établissement des citoyens d’un
canton
dans un autre, avait été présentée par les opposants comme devant fat
401
des industries « protégées », l’envahissement des
cantons
riches par la main-d’œuvre des cantons pauvres, enfin le nivellement
402
sement des cantons riches par la main-d’œuvre des
cantons
pauvres, enfin le nivellement au plus bas des diversités culturelles,
403
s et utopies ». L’ascension économique d’un riche
canton
industriel comme Zurich fut immédiate ; celle d’un pauvre canton rura
404
el comme Zurich fut immédiate ; celle d’un pauvre
canton
rural comme Glarus (son voisin) plus lente, mais certaine ; et chacun
405
n donner ici même un aperçu : la Suisse compte 25
cantons
! Les meilleurs ouvrages d’ensemble sur l’histoire suisse considérée
406
mportants qu’on lui donnera sont inconnus hors du
canton
. Ces trois points appelleraient d’infinis commentaires, un livre enti
407
’une vallée, d’une cité, plus rarement celui d’un
canton
, presque jamais celui de la nation entière. Cette situation entraîne
408
. Mais quand ils réussissent à se dégager de leur
canton
— alors pas de milieu, ils atteignent à l’universel. Au fond de son t
409
khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son
canton
— ou l’Europe. Voilà qui est bien dit et bien vu, mais le Français n
410
quittant leur pays. Paracelse quitta très tôt son
canton
natal de Schwyz, Léonard Euler vécut en Allemagne et à la cour de Rus
411
rends seront tranchés par le roi d’Espagne et les
cantons
suisses. Le devoir d’alliance des huit souverains joue également pour
412
, trois ; les Sept Provinces, quatre ; les treize
cantons
et petites souverainetés voisines, deux ; les duchés de Holstein et d
413
me et c’est ce qu’on observe aujourd’hui avec les
cantons
Suisses et les Provinces-Unies ou États de Hollande, où plusieurs cit
414
Révolution de février à Paris, cependant que les
cantons
suisses décidaient de se fédérer, qu’un Parlement fédéral allemand se
415
808-1881) avait été l’auteur du code civil de son
canton
natal, Zurich, avant de devenir à Heidelberg l’un des plus célèbres p
416
ent des avantages d’une vraie fédération pour les
cantons
jadis « souverains » de son pays, recule devant cette solution lorsqu
417
France, de l’Autriche, des cités italiennes, des
cantons
suisses, des Flandres. Celles de la papauté produisent le même effet
418
qui survit en Suisse dans les Landsgemeinden des
cantons
montagnards. De là un droit qui, entre les deux extrêmes du jus roman
419
ocurer une coopération sans réserve avec d’autres
cantons
ou pays. Votre congrès ayant pour premier objectif de surmonter cette
420
communautés de travail », esquissées dans divers
cantons
, n’auraient pas vu si tôt le jour. Nous savons qu’en réunissant des e
421
s qui en naissent. D’autant plus nous sommes d’un
canton
, d’un pays, d’un climat religieux ou idéologique, d’autant plus nous
422
des parlements, c’est la Landsgemeinde des petits
cantons
suisses, formant le Ring sur la place principale.) Lire et parler
423
des parlements, c’est la Landsgemeinde des petits
cantons
suisses, formant le Ring sur la place principale.) Il n’est pas de d
424
les meilleurs artistes suisses sont d’abord d’un
canton
déterminé (qui n’est parfois qu’une ville, Bâle ou Genève) mais ils n
425
. Mais quand ils réussissent à se dégager de leur
canton
, alors pas de milieu, ils atteignent à l’universel… Et plus d’obstacl
426
khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son
canton
— ou l’Europe. Ainsi, le stade national est sauté. J’oserai dire que
427
taux ; parfois, pour les déterminer. Les premiers
cantons
suisses reçurent leurs libertés non des suzerains de la région, mais,
428
’esprit commune aux créateurs issus de nos divers
cantons
, on aura plus de chances de les trouver dans le domaine du roman : La
429
ys et l’autonomie dans son sein non seulement des
cantons
, mais des communes et des multiples groupes professionnels favorise u
430
en citerai quelques exemples. La souveraineté des
cantons
en matière de culture et d’éducation explique et justifie l’existence
431
obsessionnel » bloque beaucoup d’esprits dans nos
cantons
romands. Un seul en a tiré une œuvre forte, c’est Ramuz. Mais il ne c
432
gation de toute hégémonie. Chaque fois qu’un des
cantons
plus riche ou plus peuplé que les autres, comme Zurich, ou un groupe
433
plé que les autres, comme Zurich, ou un groupe de
cantons
coalisés au nom de leurs intérêts particuliers, ou de leur idéologie,
434
d’élection du Conseil des États (deux députés par
canton
), mais surtout, et d’une manière beaucoup plus efficace, dans les cou
435
ats, ni la Suisse par les délégués des vingt-deux
cantons
. Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-des
436
reize États américains en 1783, et les vingt-deux
cantons
suisses en 1848, ont compris qu’isolés ils tombaient, mais qu’unis il
437
ituation comparable à bien des égards à celle des
cantons
suisses au lendemain de la guerre du Sonderbund, et notamment devant
438
réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des
cantons
contre la centralisation. Pour les uns, fédérer veut dire surtout s’u
439
édéralisme ne consiste ni dans la seule union des
cantons
, ni dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilibre continuel
440
résolu la quadrature du cercle. Loin d’exiger des
cantons
une renonciation à leur souveraineté, elle la garantit expressément,
441
s : Article premier. — Les peuples des vingt-deux
cantons
souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
442
nsemble la Confédération suisse. Article 3. — Les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
443
éral. Article 5. — La Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
444
(etc.) Ratifiés par la majorité du peuple et des
cantons
, ces articles ont résolu le problème à la satisfaction générale depui
445
rope désunie. Voyons cela d’un peu plus près. Les
cantons
suisses n’ont plus le droit de faire la guerre, ni d’entretenir leur
446
ves et d’état civil, comme c’est le cas entre les
cantons
suisses depuis 1848 — d’autant mieux se manifesteront les réalités ré
447
èle, du moins transposable tel quel du régime des
cantons
à celui des États. Car les cantons correspondent à peu près à des rég
448
du régime des cantons à celui des États. Car les
cantons
correspondent à peu près à des régions à la fois naturelles et cultur
449
l’Europe. De même qu’au xiie siècle les premiers
cantons
avaient reçu « l’immédiateté impériale » pour défendre le col du Goth
450
rattaché à la masse protestante et alémanique du
canton
de Berne. Un mouvement séparatiste s’y manifeste. 8. Cas de la Catal