1
e de n’avoir pas connu, jusqu’à ce jour au moins,
cette
inquiétude libératrice que produit la recherche de la vérité. Dès son
2
t autre principe. Jusqu’ici, rien d’original dans
cette
conception simpliste du monde, qui n’est en rien différente de celle
3
elle de l’Action française ; remarquons toutefois
cette
séparation, que Maurras n’a pas faite aussi franchement, du catholici
4
ve. Mais on peut oublier la partie doctrinaire de
cette
œuvre, elle ne lui est pas indispensable : « Ces simplifications vale
5
haud, imagé et réaliste, M. de Montherlant chante
cette
« violence ordonnée et calme » des « grands corps athlétiques ». Sur
6
et l’équipier Montherlant les contemple, ému de «
cette
ivresse qui naît de l’ordre », et aussi parfois, de la pensée que « s
7
a raison sur ce corps qui est exaltante, et c’est
cette
domination qui est le but véritable du sport. On accepte une règle ;
8
à un lacédémonisme renouvelé que nous conduirait
cette
« éthique du sport » tempérée de raison. Ce qu’on en peut retenir, c’
9
» M. de Montherlant illustre sa propre pensée de
cette
citation d’un dominicain : « Formez des jeunes filles assez fortes po
10
d’une jeunesse saine et la retenue de l’âge mûr,
cette
« limitation » que lui ont enseigné le sport et les anciens. J’admets
11
n classicisme nouveau. M. Meili a mis en évidence
cette
courbe de la peinture moderne avec une netteté et un relief remarquab
12
fois : « On craint d’être injuste en décidant si…
cette
absence de haine ; cette épouvante, devant la guerre… proviennent de
13
injuste en décidant si… cette absence de haine ;
cette
épouvante, devant la guerre… proviennent de plus d’humanité ou de moi
14
ou de moins de santé ». À maintes reprises, dans
cette
œuvre d’affirmation, une telle inquiétude, un amer « à quoi bon » per
15
ot de grandeur revient souvent lorsqu’on parle de
cette
œuvre : je ne sais s’il faut en voir la raison dans la force de la pe
16
este ni ne l’avive plus, cruelle et désolée comme
cette
« flamme pensante » dans l’ossuaire de Douaumont. Puis la vie l’exalt
17
ographe de ses rêves. Soit. De ces faits, je tire
cette
conclusion pratique : inutile de publier des poèmes. Éluard le compre
18
Breton donne des « recettes pour faire un poème »
cette
mystification est dans la logique de ses principes, mais je lui conte
19
e. Je reconnais à chaque ligne de Poisson soluble
cette
« vieillerie poétique » qui, avoue Rimbaud, entre encore pour une gra
20
art purement formel. Car c’est ici le tragique de
cette
mystification : la plupart des surréalistes n’ont rien à dire, mais s
21
e d’autres de raisonnements. Plaisante ironie, si
cette
attitude n’était qu’une protestation contre nos poncifs intellectuels
22
t que le plus sauvage génie ait choisi un être de
cette
espèce pour le tourmenter et le transfigurer. Vincent s’en effraie lu
23
n, dans l’éblouissement d’Arles, jusqu’au jour où
cette
consomption frénétique terrassant un corps minable, il ne restera plu
24
ul Colin de n’avoir rien caché des médiocrités de
cette
vie : les reproductions qui suivent sa courte biographie fournissent
25
forme de reportage international. L’Europe menant
cette
immense enquête manifeste son génie méthodique, son universelle et in
26
ience d’elle-même. C’est peut-être pour provoquer
cette
confrontation seulement qu’on a imaginé un péril oriental, car il sem
27
sprit occidental que sur l’oriental, en sorte que
cette
enquête rejoint parfois celle qu’ouvrit la Revue de Genève sur « l’
28
produit la géométrie grecque. D’autres attribuent
cette
supériorité au machinisme, et la déplorent. Plusieurs jeunes songent
29
; mais, puissante de sûreté et d’évidence, elle a
cette
beauté froide et massive d’un théorème de Spinoza. Une ironie dure, l
30
ident besoin d’impartialité. Son art bénéficie de
cette
vision. Je ne saurais résumer les nombreuses péripéties de son dernie
31
tonnant esprit. Pour présenter au public français
cette
œuvre « d’importance européenne », croyez-vous qu’il aille s’abandonn
32
e sais très mal comme l’on cherche les morts… « …
Cette
chose haute à la voix grave qu’on appelle un père dans les maisons. »
33
ation politique. Cause, puisque pour mener à chef
cette
libération, un Yeats, un A.E., bien d’autres, ont su payer de leur pe
34
ntagieuse la curiosité de l’auteur à l’endroit de
cette
âme irlandaise en laquelle s’allient une fantaisie et un réalisme éga
35
on a même tenté d’en écrire l’épopée dans Prikaz,
cette
traduction française de l’énorme cri de délivrance du peuple fou. Bel
36
gue de la puissance de Walpole, que l’âme russe —
cette
âme russe qui pour le Parisien restera toujours « indéfinissable ». M
37
aints une forme d’adoration de dieux protecteurs.
Cette
croyance se répand, favorisée par la souplesse dont fait preuve l’Égl
38
affirme qu’il existe divers ordres de sainteté ».
Cette
mère qui s’est sacrifiée aux siens, n’était-ce pas une sainte, comme
39
était-ce pas une sainte, comme ce missionnaire et
cette
diaconesse ? S’il n’y a pas de saints protestants, il existe des sain
40
que le sien propre. Cela donne à ses conclusions
cette
sécurité dont trop souvent un brillant appareil dialectique ne sait p
41
nce en un bonheur possible ou désirable subissent
cette
rage désespérée de course pure, vers ailleurs, vers autre chose. À ce
42
d’entre nous eussent acheté au prix d’un martyre…
Cette
lassitude facile à juger du dehors n’était pas ce qu’il y a vingt ans
43
s excès qui méritent notre enthousiasme ». Mais «
cette
fureur qui le soulevait contre lui-même, qui lui faisait mépriser son
44
’Aubonne (7 avril 1926)d Pour la première fois
cette
année, les conférences de l’Association chrétienne d’étudiants eurent
45
roix, mais à Aubonne. Un plein succès a répondu à
cette
innovation. Le sujet de la première partie des conférences, les Objec
46
ence moderne.) Si nous reconnaissons à la base de
cette
œuvre inégale des idées vieilles comme Rousseau sur les droits de la
47
me cubiste qui dépasse de beaucoup les limites de
cette
école, et qu’il eut le tort à notre sens de vouloir illustrer de péda
48
te dans une angoisse qu’il nomme « élan mortel ».
Cette
inversion de tout ce qui est constructif et créateur, voilà je pense
49
sphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)e
Cette
conférence s’ouvrit par une bise qu’on peut bien dire du diable et se
50
Rivière : combien reconnurent dans le tourment de
cette
âme leur propre recherche, — et dans ses lumineuses conquêtes sur le
51
n labeur précis et anonyme concourt obscurément à
cette
parfaite expression du triomphe de l’homme sur la Nature. Architectur
52
s ? Mais je le sens très bien ! je sens très bien
cette
force — ici, je tape du pied —, ces désirs, ce corps… J’ai un passé à
53
, si cruellement présentes et dures ? La cause de
cette
inadaptation, je la soupçonnais si grave, si fondamentale que je préf
54
que je me refusai pourtant à nommer peur de rire.
Cette
amertume au fond de tous les plaisirs, cette envie de rire quand il m
55
ire. Cette amertume au fond de tous les plaisirs,
cette
envie de rire quand il m’arrivait un ennui, cette incapacité à jouir
56
cette envie de rire quand il m’arrivait un ennui,
cette
incapacité à jouir de mes victoires, à pleurer sur mes déboires, ce m
57
tions intimes exige un acte victorieux. Autour de
cette
brutalité s’organisaient brusquement les éléments désaccordés de ce m
58
stinct qui est la Vertu. Ma vertu est de chercher
cette
Vertu ; de me replacer dans le sens de ma vie ; de rendre toutes mes
59
e moderne, mécanique, nous les fait oublier, d’où
cette
fatigue générale qui fausse tout, et qui s’oppose au perfectionnement
60
que je m’enorgueillis un peu de connaître ; et de
cette
volonté d’un meilleur moi, une certaine méfiance vis-à-vis de ma sinc
61
e d’une seule coulée, presque sans intrigue, sans
cette
orchestration de thèmes qui faisait la richesse du Songe, mais d’une
62
s de ceux-là « qui cherchent en gémissant ». Mais
cette
personnalité dont il manifeste avec une magnifique insolence les forc
63
gyptien ne sont pas moins subtiles et le mènent à
cette
constatation fondamentale que « notre intelligence et celle de l’Orie
64
dinaire. Mais j’avoue que m’a parfois un peu gêné
cette
présence de la mort qu’il fait sentir partout aux lieux mêmes où naqu
65
. de Traz diminue l’intérêt vivant de son livre :
cette
impartialité même, cette façon de se placer en face des choses, tout
66
êt vivant de son livre : cette impartialité même,
cette
façon de se placer en face des choses, tout près, mais sans jamais s’
67
e Gide, qui plus qu’aucune autre me paraît liée à
cette
confusion. Mais s’il est bien établi que les lois de la vie sont esse
68
impur qui soit. On n’a pas ménagé les critiques à
cette
œuvre. Cela tient surtout à sa forme : il est parfois agaçant de pres
69
s dans je ne sais quelle harmonie plus reposante.
Cette
imparfaite accoutumance au monde de sensations inconnues où nous étio
70
près de l’eau. Mais ce n’est pas d’elle que vient
cette
chanson jamais entendue qui nous accompagne depuis un moment sur le c
71
quées. Nous secouons un sortilège pénétrant comme
cette
brume, une vie étrangère, une paix qui n’est pas humaine, et qui nous
72
sprit qui s’appuie sur son œuvre ! La sérénité de
cette
façade élevée lumineuse sur le ciel fut le signe d’un équilibre retro
73
sement jusque dans les gestes des passantes. Sous
cette
agitation aimable et monotone nous allons voir courir l’arabesque des
74
rêts, politesses, politiques, regards, musiques —
cette
vie rapide dans un décor qui est le rêve éternisé des plus voluptueus
75
ussi, est douloureuse : le sacrifice. Sans doute,
cette
« absurdité essentielle » que le Chinois distingue au cœur de la vie
76
ivisme angoissant qui semblait devoir résulter de
cette
confrontation, s’évanouit : c’est bien plutôt une unité supérieure de
77
ner l’illusion et peut-être certains bénéfices de
cette
opération idéale. En même temps, la froideur d’une telle méthode atté
78
un vaste domaine de la littérature contemporaine.
Cette
sorte-là de sincérité, on la nomme gratuité. Lafcadio poussant Fleuri
79
on passé. Ou, pour user d’une image plus précise,
cette
minute est baignée d’une lueur de tristesse ou de sérénité qui métamo
80
as le schéma de tout un genre littéraire moderne,
cette
espèce de confession romancée dont les livres de Bopp, d’Arland, de S
81
de vivre, il voulait se voir le plus purement («
cette
curiosité donnée comme raison d’une perpétuelle attente »), — ce que
82
e — ils marquent au reste fort bien les jalons de
cette
recherche) : Puissiez-vous avouer moins de sincérité et montrer plus
83
dans l’ère successive ! Brisez, mon corps, brisez
cette
forme pensive ! .....................................................
84
nts plus subtile et, je pense, moins vulgaire que
cette
agilité offensive qu’on appelle dans la vie publique arrivisme, et sé
85
t à la fois notre but et notre excuse en publiant
cette
revue. Nous ne sommes pas « une revue littéraire de plus » ; nous ne
86
u nos huit numéros. Il faut que notre revue reste
cette
chose unique et indéfinissable, comme toute chose vivante… Gerbe de f
87
nnage une manière de Rousseau surréaliste. Devant
cette
ostentation de révolte, ce mélange de fanfaronnade et d’intense déses
88
vérifiables, et non d’après un système préconçu. (
Cette
attitude est plus rare qu’on ne le croit, de nos jours.) M. Esmonin m
89
is les jeunes gens de ce temps ne cultivent point
cette
fièvre. Et comme la morale ne sait plus leur imposer de feindre encor
90
qui se mêle étroitement au premier… Mais combien
cette
analyse trahit Barbey : son art est justement de voiler les intention
91
ur d’un incendie, deux visages tordus de passion.
Cette
fin est admirable, dont la brutalité si longtemps désirée délivre Jac
92
entôt les rejoindra dans l’armoire aux souvenirs.
Cette
façon de ne pas y tenir, qu’il manifeste en toute occasion de sa vie
93
Ce n’est pas le moins troublant d’une telle vie,
cette
sagesse un peu sombre qui s’en dégage, sagesse qui veut « que nous ap
94
ble, d’insister sur ce qui forme dans le récit de
cette
vie comme une arrière-pensée inquiète et un peu hautaine. Que la comp
95
nquiète et un peu hautaine. Que la composition de
cette
réminiscence soit assez facile et « artiste » on hésite à en faire re
96
tiste » on hésite à en faire reproche à l’auteur.
Cette
espèce de modestie de l’allure est rare autant que sympathique, dans
97
en vaut plus la peine. (Veuillez ne pas voir dans
cette
phrase quelque allusion de mauvais goût.) Je vous ai rencontrée quatr
98
après celle-là qui venait de tourner à l’angle de
cette
rue et qui avait votre démarche. Mais, pendant ce temps, vous pouviez
99
ts. Oh ! toutes les femmes que j’ai fait souffrir
cette
nuit d’un long regard de damné. À minuit, tellement épuisé que je mêl
100
s choses s’éloignent de moi vertigineusement, par
cette
aube incolore. Il y a vingt-quatre heures donc, j’étais encore au bal
101
vingt-quatre heures donc, j’étais encore au bal.
Cette
constatation machinale ne correspond à rien dans mon esprit. Peut-êtr
102
la notion du temps. Je ne me souviens plus que de
cette
déception insupportable et définitive de mon désir. Je ne vous en acc
103
ce goût profond de ma destruction, ce rongement,
cette
sournoise recherche de tout ce qui me navre au plus intime de mon êtr
104
s intime de mon être… Le revolver est chargé, sur
cette
table. (Je le caresse, entre deux phrases.) Mais voici que ce geste d
105
ouvoir m’empêcher d’y songer sans cesse en lisant
cette
« tragédie » ; de ne pouvoir m’empêcher non plus de soupçonner Coctea
106
que la poésie consiste à écrire une phrase ». Et
cette
phrase, c’est un cheval savant qui la lui a dictée : « Madame Eurydic
107
e calembours… Art chrétien, a-t-on dit5. Certes,
cette
pièce n’est pas dépourvue de certaines des qualités qui, selon Max Ja
108
e chrétienne une œuvre d’art. Mais, d’autre part,
cette
équivoque des symboles, cette simplicité à chausse-trappes, cette hab
109
Mais, d’autre part, cette équivoque des symboles,
cette
simplicité à chausse-trappes, cette habileté surtout. Je ne sais si c
110
des symboles, cette simplicité à chausse-trappes,
cette
habileté surtout. Je ne sais si ce malicieux Gagnebin (non pas Elie)
111
re sans émoi. ⁂ Certes, les qualités scéniques de
cette
pièce sont grandes. Je ne saurais même indiquer aucun endroit par où
112
alisé là exactement ce qu’il voulait. Et pourtant
cette
admirable machine ne m’inquiète guère : je sais qu’elle le conduira o
113
able. Il ne manque rien à Orphée, sinon peut-être
cette
indispensable « part de Dieu » — comme dit Gide — qui serait aussi la
114
rtit pour la Riviera afin de négocier la vente de
cette
martingale avec des surréalistes hétérodoxes. Il revint juste à temps
115
eignit dans les neiges. Un jour, on s’aperçut que
cette
chose avait recommencé, qu’on appelle, sans doute par antiphrase, la
116
re un peu mage pour porter tant de richesses avec
cette
mélancolique grâce. Si quelques-uns de ses bijoux sont taillés comme
117
ouvait-il mieux trouver qu’un René Dubardeau pour
cette
ambassade). Parfois l’on se demande si l’Auber de Jean Cassou ne va p
118
is le ton reste si léger, spirituel, fantaisiste (
cette
touche pour peindre un personnage épisodique : « Il confondait la ros
119
». Affreux. Aussi : « Elle mourut. » On voit que
cette
bande est antérieure à l’époque du long baiser de conclusion. Le film
120
grandeur, des surréalistes, et en même temps par
cette
solution universelle, la foi, il résume en lui cette inquiétude qui f
121
te solution universelle, la foi, il résume en lui
cette
inquiétude qui fait la grandeur et la misère de l’époque — et qu’il a
122
té… Au reste, n’est-elle pas de M. Rops lui-même,
cette
phrase qui formule admirablement les exigences conjointes de l’inquié
123
sainteté, seules vous nous appelez encore hors de
cette
voix de l’infini où chancellent parmi les éclairs nos premiers pas. A
124
os contemporains qui ont puisé dans Auguste Comte
cette
tranquillité de rejeter définitivement les problèmes métaphysiques ?
125
, ne pas voir la part de littérature que renferme
cette
œuvre, et qui fait, en dépit des prétentions désobligeantes de l’aute
126
pas là, ou là, à Rome, à Athènes, à Moscou, dans
cette
doctrine, dans ces œuvres, à droite, à gauche, — nulle part sur cette
127
ces œuvres, à droite, à gauche, — nulle part sur
cette
terre où l’orgueil des hommes croit pouvoir nous le désigner, veut no
128
st-ce que vraiment vous ne pouvez vous libérer de
cette
manie française, la politique, et ne voyez-vous pas que c’est faire l
129
contre-pied de tout ce qu’il inspire ? Alors que
cette
réaction même est ce qu’il y a de plus français ; que c’est elle qui
130
ce n’est pas encore assez révolution ; parce que
cette
révolution ne demandait qu’à s’asseoir et que son siège était fait. N
131
et âme dans l’ivresse amoureuse ; nous cherchions
cette
Révolution de toutes nos forces et séductions, comme on cherche cette
132
toutes nos forces et séductions, comme on cherche
cette
femme à travers toutes les femmes. C’était un vice, la révolution-vic
133
copains qui ont mal tourné, on pensait bien, ah !
cette
jeunesse, mais voyons des affaires plus sérieuses. Et tout est dit. A
134
Ah ! c’est vrai, il allait oublier, il y a encore
cette
histoire, comment dites-vous, surréalisme ? — Baptisé il y a cinq ou
135
ibre-Échange, voici déjà s’avancer des prodiges à
cette
invite la plus persuasive : nous sommes prêts à les accueillir. 7.
136
es théories bien superficielles et hâtives, comme
cette
prétention à la libération par le Rêve. « La liberté commence où naît
137
ide du Marquis Salomon le danseur triste baisa
cette
main cruelle… et quitta le bal au matin. Il neigeait dans les rues so
138
une question d’amitié. Pourtant je suis seul dès
cette
heure, et mes amis fuiront un lâche. Parce que je reviens seul. Mais
139
ndances générales, nous y reviendrons au cours de
cette
promenade à travers notre domaine artistique. Domaine à vrai dire ass
140
légitime orgueil que notre petit pays accueillera
cette
consécration bien méritée du talent d’un de ses enfants… » Car le fil
141
, plus cruel aussi. À Marin, près Neuchâtel, dans
cette
petite maison qu’on reconnaissait entre trente pareilles, aux cactus
142
es recherches un peu théoriques et abstraites. De
cette
époque datent des toiles comme le Souvenir de l’Évêché. Décors et per
143
par quelques plans ne tue pas un certain mystère.
Cette
cour sans issue, cette tulipe bizarre, cette tête prisonnière qui reg
144
ue pas un certain mystère. Cette cour sans issue,
cette
tulipe bizarre, cette tête prisonnière qui regarde ailleurs… Qu’il so
145
ère. Cette cour sans issue, cette tulipe bizarre,
cette
tête prisonnière qui regarde ailleurs… Qu’il sorte enfin et se mette
146
la sobriété qui produit le maximum d’expression.
Cette
« simplicité précieuse », il sait la conférer à tout ce qu’il touche,
147
essoulavy)… Mais déjà paraissaient dans les Voix (
cette
courageuse revue qu’il avait fondée avec J. P. Zimmermann) des dessin
148
vent des douceurs secrètes. 7. Publication dont
cette
revue entretenait récemment ses lecteurs. 8. Voir sur cet artiste ne
149
ret, un article paru dans le numéro de février de
cette
revue. j. « Jeunes artistes neuchâtelois », Das Werk, Zurich, vol. 1
150
eil : osez donc me condamner d’être plus fort que
cette
bourgeoisie fatiguée, et de suivre le destin que vous m’avez assigné
151
u’il voulait avouer pour s’en délivrer peut-être.
Cette
sincérité ne serait-elle à son tour que le masque d’un goût du malheu
152
rak, ce sont de belles syllabes sereines, et dans
cette
ville, Éluard est le plus séduisant, le plus dangereusement gracieux
153
nd quelque chose de solide, d’authentique. J’aime
cette
violence de redressement où je distingue bien autre chose que les « é
154
uvais, à côté d’autres magnifiquement jetés. Mais
cette
imperfection, s’il ne peut encore s’en tirer, du moins l’avoue-t-il a
155
celui-là je le méprisais trop sincèrement. » Vers
cette
époque, une femme me regarda longuement. » Mes parents me savaient vi
156
ourtant, je ne détournai pas mes yeux des yeux de
cette
femme, de peur qu’elle ne souffrît à cause de moi. Un soir qu’elle pl
157
a ville, on marchait dans le bleu. Je sortis avec
cette
femme, qui m’aimait, et nous étions très jolis de bonheur et d’insouc
158
e pourrais leur soustraire ne compenseront jamais
cette
escroquerie morale dont je fus la victime, ce vol de quelques joies p
159
la plus générale et la moins compromettante, sur
cette
vie dont le récit n’avait pas laissé que de l’agacer en maint endroit
160
deux petits phénomènes sociaux de notre temps que
cette
méthode ne suffirait pas à supprimer. Or, ils nous paraissent entraîn
161
Voltaire il y avait des autruches pour enseigner
cette
méthode à leurs petits. Le « satisfait » est un être inadmissible auj
162
issez que Pierre Girard est un peu responsable de
cette
douceur de vivre. Déjà vous ne niez plus sa drôlerie, son aisance. Vo
163
is Aragon. Ce cristal est une citation de Valéry,
cette
œillade se souvient d’un vers d’Éluard14. Et des phrases, des cris, d
164
ous n’ayons rien lu. Vous refusez de compter avec
cette
réalité de la littérature qui est en nous (dangereuse tant que vous v
165
mmer. Mais moi je partage avec certains Orientaux
cette
croyance : nommer une chose, c’est avoir puissance sur elle. Images,
166
dire le fond de ma pensée, je crois ce mépris et
cette
attente également exagérés. Vous savez bien que nous cherchons autre
167
z. Alors vous les lâchez en liberté, par haine de
cette
esthétique ou de ce sens social, — et voilà qu’ils perdent même la pr
168
our en circonscrire les effets. J’avoue prendre à
cette
étude un intérêt bien vif. Et cela fournit un merveilleux sujet de co
169
voici qu’une envie me prend de vous conter un peu
cette
histoire. Seulement, allons ailleurs ; il y a trop de monde ici. 1
170
habitude. Nous n’avons aucun remords d’avoir déçu
cette
catégorie de lecteurs. Aucun remord non plus d’avoir troublé quelques
171
grandeur de ses traditions et ne va pas ajouter à
cette
lourde charge le poids de nos péchés. Ils sont bien nôtres. Et nous y
172
ntes amours d’adolescents. Et c’est Un vieil été.
Cette
nouvelle, très supérieure aux deux autres, est une réussite rare par
173
délice furtif, ce que l’auteur lui-même appelle «
cette
vague poésie involontaire, intermittente, un peu émiettée, éventée, q
174
n’en saurait être autrement tant qu’on se tient à
cette
attitude scientifique, vis-à-vis du phénomène littéraire. La « Promen
175
cité de l’objet était nécessaire à la sécurité de
cette
sorte d’analyse, — encore que Bopp ait prouvé dans son Amiel qu’il ét
176
je suis pris dans l’absurde réseau des lignes, et
cette
mécanique me restitue chaque fois un peu plus de lassitude, un peu pl
177
n peu plus d’ennui. J’essayai donc de rêver. Mais
cette
rose oubliée me gênait : perdre une rose pour le plaisir ! (Et je ne
178
a ha ha ! Tu pensais que j’allais me cramponner à
cette
espèce de bonheur qu’ils croient lié à la possession, et que j’allais
179
dernier enjeu. Alors la femme lança sur la table
cette
rose qui s’effeuilla sur les dés, et partit d’un long rire. Elle me r
180
e. Je me sentis perdre pied délicieusement. Et de
cette
nuit peut-être, je ne saurai jamais rien… (sinon qu’au lendemain je n
181
etrouve aux premiers chapitres de Catherine-Paris
cette
magie des sensations et des rêves de l’enfance et cette féminité du s
182
magie des sensations et des rêves de l’enfance et
cette
féminité du sentiment, du tour de pensée même, qui faisaient déjà du
183
e des cours d’Europe à la veille de la guerre. De
cette
espèce de collaboration résultent à la fois le défaut de composition
184
à jouer l’autruche aux yeux clos, l’avènement de
cette
organisation toute-puissante n’est plus qu’une question de quelques a
185
utre ici. Il y a une lâcheté, croyons-nous, dans
cette
complaisance générale à proclamer le désordre du temps. On a peur de
186
Depuis l’instant où, enfant de 12 ans, j’aperçus
cette
machine de route, jusqu’au jour présent, ma grande et constante ambit
187
es par jour, et la possibilité d’augmenter encore
cette
production. Ford est le plus puissant industriel du monde ; le plus r
188
ions les plus rationnelles de la production, avec
cette
netteté et cette décision qu’une passion contenue peut donner à l’hom
189
ionnelles de la production, avec cette netteté et
cette
décision qu’une passion contenue peut donner à l’homme d’action. Enfi
190
de la production à celui du consommateur. Prenons
cette
petite phrase qui n’a l’air de rien : « Nul ne contestera que, si l’o
191
achetant 5 francs moins chers un objet que, sans
cette
baisse, il n’eût pas acheté du tout. Autrement dit, il est trompé par
192
éritables besoins. Car cela va bien plus profond,
cette
tromperie-là. Elle peut amener, en se généralisant, une sorte de suic
193
de régler à sa guise le détail de sa vie privée.
Cette
liberté particulière, et cent autres pareilles, composent, au total,
194
l’huile dans les rouages de la vie quotidienne.
Cette
Liberté idéale réduite au rôle d’huile dans les rouages, n’est-ce pas
195
st-ce pas charmant et prometteur ? Et que dire de
cette
admirable simplification : « Sur quoi repose la société ? Sur les hom
196
blème moderne. D’ailleurs, les idées générales de
cette
sorte sont rares dans son livre. En général, il se borne à parler de
197
le cas le plus favorable, « il se passera bien de
cette
littérature ». Plus tard, « puisqu’elle n’est pas utile, elle est nui
198
stations les plus frappantes de notre régression.
Cette
perte du sens de l’âme se nomme bon sens américain. On en fait quelqu
199
1° Accepter la technique et ses conditions. Dans
cette
mécanique bien huilée, au mouvement si régulier qu’il en devient inse
200
choses, bêtes et anges, — le voici devenu sourd à
cette
harmonie universelle, incapable d’en comprendre les correspondances d
201
rs de l’esprit au point qu’il n’éprouve plus même
cette
carence ; seulement, peu à peu, il découvre qu’il s’ennuie profondéme
202
sibles, qui gardent, par quelle grâce ? un peu de
cette
connaissance active de Dieu que nos savants nomment mysticisme et con
203
-maçonnerie de quelques centaines d’individus. Et
cette
franc-maçonnerie sera bientôt traquée avec la dernière rigueur : avec
204
péfiants. Mais un tour de tourniquet anéantissait
cette
Vienne tout occupée à ressembler à l’idée qu’on s’en fait. Le Ring, t
205
ent était venu d’arrêter le plan de la soirée, et
cette
promenade où il y avait juste assez de passants pour qu’on la sentît
206
rileuse nostalgie. Mais qui fallait-il accuser de
cette
duperie, qui rendre responsable de ma déception, sinon moi-même, me d
207
rêve d’un monde que suscite en moi seul peut-être
cette
plainte heureuse des violons. Le diable sort des parois, noir et blan
208
moi, c’est une chose singulière que le pouvoir de
cette
musique. Voici que vous êtes tout près de comprendre… Mon voisin avai
209
— Certes, répondit Gérard, malgré les apparences,
cette
vie sentimentale est une des seules réalités qui correspondent encore
210
définitive à se passionner pour quoi que ce soit.
Cette
ville, qui est toute caresses, a peur de l’étreinte… C’est d’ailleurs
211
n’y comprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh !
cette
femme ! elle n’était qu’un regard, un certain regard, mais j’ai su en
212
ne petite malice dont l’idée me vient à la vue de
cette
vendeuse de fleurs. C’était la petite bossue qui vend des roses et de
213
une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans
cette
anecdote dont Gérard attendait évidemment quelque chose d’imprévu, la
214
harmante, comme elles le sont presque toutes dans
cette
ville, — du type que Gérard et Théo nommaient « biondo et grassotto »
215
us êtes moderne, vous vous contentez peut-être de
cette
pêche miraculeuse — c’est une façon de parler — à laquelle on se livr
216
d’un ton de reproche, évidemment scandalisée par
cette
atteinte aux lois du genre le plus conventionnel qui soit. Gérard la
217
ard d’un ton rêveur et malicieux. Mais l’ombre de
cette
ville illusoire est la plus douce à mes vagabondages sans but. Vous s
218
anche. » Je ressentis quelque émotion à l’ouïe de
cette
phrase célèbre. Ensuite, je pensai qu’il arrive aux meilleurs de se r
219
aile d’ombre flatteuse aux caprices redoutables.
Cette
nuit-là nous rencontrâmes des anges au coin des ruelles, des oiseaux
220
nt années et tous les visages aimés revivent dans
cette
coupe de songes avec toutes leurs illusions, — illusions des formes p
221
ombre. Et parce que tout revit en un instant dans
cette
vision, il connaît enfin la substance véritable et unique de toutes s
222
ces, chaque geste, chaque minute d’une vie résume
cette
vie entière et fait allusion à tout ce qu’il y a sous le soleil, et m
223
Certes il était urgent de faire la critique de «
cette
réalité de premier plan qui nous empêche de bouger », comme dit fort
224
re une connaissance positive de ce qu’il y a sous
cette
réalité. Il est certain que s’ils avaient le courage de se soumettre
225
nt les masses de coolies, d’ouvriers armés, toute
cette
Chine qui s’éveille au sein même de la lutte qui met aux prises l’Eur
226
rimait sous une forme abstraite et poétique. Mais
cette
fois tout est concrétisé en hommes, en meurtres, en décrets. Qu’il dé
227
égage de ce roman un désespoir sec, sans grimace.
Cette
intelligence et cette sensibilité ont quelque chose de trop aigu, de
228
ésespoir sec, sans grimace. Cette intelligence et
cette
sensibilité ont quelque chose de trop aigu, de dangereux. Mais qu’ell
229
mensonge qui n’est, hélas, qu’une déformation de
cette
réalité détestée. Le mythomane brouille les cartes mais reste dans le
230
r. Quand il est très fatigué, il veut voir encore
cette
fatigue dans son regard : appuyé sur lui-même il se perd en méditatio
231
me séparé de soi, et si profondément différent de
cette
apparence, qu’il doute de sa réalité. Le mystère de voir ses yeux l’
232
otiser avec son propre regard ? Il n’y a plus que
cette
incantation à soi-même qui pourrait lui rendre la certitude d’être. M
233
elques délires et pas mal de superstitions. Enfin
cette
expérience folle le mène à une découverte sur les sept sens de laquel
234
eunes gens ne veulent pas se fatiguer pour rien.)
Cette
histoire idiote, d’ailleurs vraie, se borne à décrire l’aspect psycho
235
i le sens véritable d’un texte, trouve parfois de
cette
incompréhension des marques certaines. Si le rapport intime qui unit
236
plus frappante, il croit saisir dans un regard de
cette
femme l’écho de ce qui serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mai
237
nnaisseur que c’est bien composé. J’avoue prendre
cette
autobiographie tellement au sérieux que j’ai été bien étonné du passa
238
Qui parmi nous sait encore parler de sa mère avec
cette
virile et religieuse tendresse ? C’est un Chinois, c’est un Américain
239
vec sa verve doucement comique, si émouvant : « À
cette
époque je croyais fortement en l’existence d’une espèce de secrète et
240
ivres. Mais alors point n’est besoin de formuler
cette
ivresse ; autrement que par des cris. 5. Avec toutes les erreurs et t
241
ge prisonnier dans ta tête mais libre comme avant
cette
naissance aux lents vertiges Quand la nuit s’effeuille et se fane pri
242
té la grâce tendrement dénouée de ta vie comme de
cette
nuit le jour d’un grand été qui consent… Ailleurs Colombes l
243
à ». C’est le comble de l’économie bourgeoise que
cette
administration exacte d’un petit capital. Le contraire de la poésie,
244
nt le reste de votre séjour ne fera que confirmer
cette
première impression. Vienne : assis sur les banquettes rembourrées de
245
ques d’or s’avance en proue, dominant superbement
cette
ville désordonnée. Derrière, ce sont des rues silencieuses, provincia
246
t leur formule de salutation — vous constatez que
cette
profusion de liqueurs légères facilite singulièrement les rapports so
247
’il improvise, oh ! j’aimerais tant aller là-bas,
cette
folie m’apparaît comme une chose si douce et si grande… »11 Et Betti
248
nt dignes de s’attendre au don du langage sacré ?
Cette
langue de feu qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a consumé… Digne
249
ement des odes à la liberté… Et voici dans sa vie
cette
double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leurs fla
250
n roman jaune à la main. L’un après l’autre, dans
cette
paresse de jour férié, les clochers de la ville sonnent deux heures.
251
lier, paisible au soleil. Il passait des heures à
cette
fenêtre, à marmotter. Vingt-sept ans dans cette chambre, avec le brui
252
à cette fenêtre, à marmotter. Vingt-sept ans dans
cette
chambre, avec le bruit de l’eau et cette complainte de malade épuisé
253
ans dans cette chambre, avec le bruit de l’eau et
cette
complainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre… L’agréme
254
rofil de vieille femme qui promène doucement dans
cette
calme Tubingue le secret d’une épouvantable mélancolie. Les étudiants
255
t ». Évidemment : la vie normale. Il y a pourtant
cette
petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même monde ? (Il
256
grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu dans
cette
ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalon
257
avec le ciel, les dieux le vouent au malheur. » Ô
cette
chambre, où pénètre la facilité atroce de cette fin d’après-midi, ces
258
Ô cette chambre, où pénètre la facilité atroce de
cette
fin d’après-midi, ces musiquettes et ces parfums de fleurs et d’eau…
259
nt, quand l’amour leur donne une petite fièvre, —
cette
semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grandes choses
260
iel, qu’il est bon qu’il y ait le monde… Mais que
cette
musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai
261
veut, la question d’Orient-Occident. Et pourquoi
cette
hostilité de sectaire contre l’interprétation proposée par Claudel et
262
avaient à dire. Et d’autre part, les lecteurs de
cette
revue connaissent la thèse de la Trahison des Clercs 11, thèse dont l
263
s, ô disciple de Nietzsche ! » — Sous le poids de
cette
accusation, comment ne point céder : il fit couper ses ailes. On le f
264
ne suite de malentendus heureusement enchaînés. »
Cette
histoire, en effet, lui valut une Muse. u. « L’ordre social. Le Li
265
ugeote de l’adversaire ou s’il traduit simplement
cette
mauvaise foi pas même consciente, cette lâcheté devant la discussion
266
implement cette mauvaise foi pas même consciente,
cette
lâcheté devant la discussion précise de leurs principes par quoi se s
267
ne sais. Mais je m’attends à cent « réponses » de
cette
sorte. Et je tiens à les classer par avance en deux catégories dont j
268
e ici du sentiment, je suis sensible au charme de
cette
fantaisie. Mais ce qui fait très bien dans un Cahier de la quinzaine,
269
e et l’horaire des leçons. Ce malaise inavouable,
cette
règle méchante, ce souci qui renaît chaque jour, je pense que tout ce
270
. Il me fallut un certain temps pour m’habituer à
cette
idée. Je tenais cette clef et n’osais m’en servir craignant peut-être
271
ain temps pour m’habituer à cette idée. Je tenais
cette
clef et n’osais m’en servir craignant peut-être des découvertes qui e
272
dait agressif. Mais moi, j’avais trop souffert de
cette
compression morale pour, une fois matériellement délivré, en supporte
273
je fasse passer un petit examen aux principes de
cette
institution passionnément détestée. Vous allez voir comme il bafouill
274
semaine, au jugé. On s’arrange à faire tenir dans
cette
classification le plus possible de « connaissances » qui dès lors dev
275
e phénomène déconcertant s’explique justement par
cette
psychologie de l’enfant dont je disais tout à l’heure que la connaiss
276
ne prétention (réservons le mot d’idéal), découle
cette
exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en
277
ire enregistre bien une ou deux autres bêtises de
cette
épaisseur, mais il faut reconnaître que jamais on n’avait songé à leu
278
uple qui vraiment ne péchait point par l’excès de
cette
vertu. La discipline primaire forme des gobeurs et des inertes, fourn
279
istinguer ». (Le mépris que notre peuple met dans
cette
expression !) Pour moi ce que je retire de plus évident de mon expéri
280
manque pas d’en être flatté. Et puis, quelle est
cette
préparation à la vie qui commence par nous soustraire à l’influence d
281
s soustraire à l’influence de la vie ? Quelle est
cette
éducation sociale qui enlève l’enfant à la famille ?5 Quel est cet in
282
estinés à la profession de chauffeurs de taxi. Si
cette
conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école nouvell
283
bsurdité primaire qu’à la faveur d’une équivoque.
Cette
équivoque frappe tout essai de réforme. Qu’il y ait là cependant une
284
aison. Laïque. J’entends qu’on ne me conteste pas
cette
thèse. Elle est glorifiée dans tous les banquets officiels par des or
285
s cigares et des idéologies enivrées. D’ailleurs,
cette
idée que j’ai l’honneur de partager avec mes adversaires se trouve co
286
de la balalaïka. Soyez certains qu’il ne manque à
cette
plaisanterie, pour prendre corps, que l’appui intéressé d’un groupeme
287
atrice de ces glapissants entonnoirs. D’ailleurs
cette
complicité, si évidente à l’origine de l’institution, se manifeste en
288
Car il n’est qu’une explication vraisemblable de
cette
incurie : l’école, sous sa forme actuelle, remplit suffisamment son r
289
lements de terre, vous tombez mal. J’appartiens à
cette
espèce de gens qui font confiance à leur sensibilité plus qu’aux idée
290
de la démocratie — si je ne sentais menacées dans
cette
aventure des valeurs d’âme auxquelles je tiens plus qu’à tout. Ma hai
291
enir. Elle participe donc sur une vaste échelle à
cette
« Trahison des clercs » décrite par M. Julien Benda. Notre époque pai
292
tuelle s’attaquer, voyez-vous ça, à la famille, «
cette
cellule sociale ». Et je les traite de mauvais plaisants. Admirez mon
293
ance du monde, je répondrai que dans la mesure où
cette
exigence est satisfaite naît un nouveau besoin qui est précisément d’
294
n nouveau besoin qui est précisément d’échapper à
cette
organisation. Or il semble bien que nous en soyons-là, s’il faut en c
295
prend à lire les journaux, mais en même temps que
cette
drogue, elle devrait fournir son contrepoison. Au contraire, elle pré
296
le progrès consiste à dépasser la Démocratie. Et
cette
thèse ne va pas à l’encontre de l’évolution normale de l’humanité, co
297
retrouver l’homme tout entier. Je distingue dans
cette
opération deux temps : d’abord critiquer ce qui est — par la comparai
298
a poussière, des petites habitudes sordides et de
cette
matière rarement « hygiénique » et qui définit notre âge : la paperas
299
e ? Petits étourdis. Réponse non, c’est un recul.
Cette
critique du fonctionnarisme, vous alliez le dire, est un ramassis de
300
sser dans toutes les démarches de notre vie. Mais
cette
première tâche constitue un programme si riche qu’il est superflu d’e
301
giner, bénéficiant de notre colère jacobine et de
cette
formidable expérience négative qui aura duré deux siècles au moins. L
302
ans plus tard à peine à la folie démocratique, à
cette
danse de Saint-Guy politique dont rien de leur temps ne pouvait offri
303
la moindre préfiguration ? Eh bien ! induisez de
cette
similitude les possibilités formidables que nous réserve le siècle à
304
nser juste d’abord. Simplement. Ensuite, soutenir
cette
opinion : les effets suivront infailliblement. Par exemple, je vous d
305
sse ce qu’il voudra. Les Orientaux appellent yoga
cette
culture des facultés physiques, intellectuelles et mystiques. Toute l
306
que domaine que ce soit. Si l’Occident comprenait
cette
vérité élémentaire et en tirait des conclusions immédiates, non seule
307
quelle nos efforts resteront vains pour instaurer
cette
nouvelle attitude de l’âme. Mais ces méthodes ne prendraient tout leu
308
eux. Pour quiconque a une foi et la conscience de
cette
foi, il n’est d’enseignement véritable que religieux. Mais les questi
309
ate dans la main. 15. Cf. ce que dit Tolstoï sur
cette
haine et sur ce besoin dans ses Articles pédagogiques encore très act
310
geotte de l’adversaire ou s’il traduit simplement
cette
mauvaise foi pas même consciente, cette lâcheté devant la discussion
311
implement cette mauvaise foi pas même consciente,
cette
lâcheté devant la discussion précise de leurs principes par quoi se s
312
ne sais. Mais je m’attends à cent « réponses » de
cette
sorte. Et je tiens à les classer par avance en deux catégories dont j
313
e ici du sentiment, je suis sensible au charme de
cette
fantaisie. Mais ce qui fait très bien dans un Cahier de la quinzaine,
314
e et l’horaire des leçons. Ce malaise inavouable,
cette
règle méchante, ce souci qui renaît chaque jour, je pense que tout ce
315
. Il me fallut un certain temps pour m’habituer à
cette
idée. Je tenais cette clef et n’osais m’en servir craignant peut-être
316
ain temps pour m’habituer à cette idée. Je tenais
cette
clef et n’osais m’en servir craignant peut-être des découvertes qui e
317
dait agressif. Mais moi, j’avais trop souffert de
cette
compression morale pour, une fois matériellement délivré, en supporte
318
je fasse passer un petit examen aux principes de
cette
institution passionnément détestée. Vous allez voir comment ils bafou
319
aine, au jugé. On s’arrange pour faire tenir dans
cette
classification le plus possible de « connaissances » qui dès lors dev
320
e phénomène déconcertant s’explique justement par
cette
psychologie de l’enfant dont je disais tout à l’heure que la connaiss
321
ne prétention (réservons le mot d’idéal), découle
cette
exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en
322
ire enregistre bien une ou deux autres bêtises de
cette
épaisseur, mais il faut reconnaître que jamais on n’avait songé à leu
323
uple qui vraiment ne péchait point par l’excès de
cette
vertu. La discipline primaire forme des gobeurs et des inertes, fourn
324
istinguer ». (Le mépris que notre peuple met dans
cette
expression !) Pour moi, ce que je retire de plus évident de mon expér
325
manque pas d’en être flatté. Et puis, quelle est
cette
préparation à la vie qui commence par nous soustraire à l’influence d
326
s soustraire à l’influence de la vie ? Quelle est
cette
éducation sociale qui enlève l’enfant à la famille ? 5 Quel est cet i
327
estinés à la profession de chauffeurs de taxi. Si
cette
conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école nouvell
328
bsurdité primaire qu’à la faveur d’une équivoque.
Cette
équivoque frappe tout essai de réforme. Qu’il y ait là cependant une
329
aison. Laïque. J’entends qu’on ne me conteste pas
cette
thèse. Elle est glorifiée dans tous les banquets officiels par des or
330
s cigares et des idéologies enivrées. D’ailleurs,
cette
idée que j’ai l’honneur de partager avec mes adversaires se trouve co
331
de la balalaïka. Soyez certains qu’il ne manque à
cette
plaisanterie, pour prendre corps, que l’appui intéressé d’un groupeme
332
satrice de ces glapissants entonnoirs. D’ailleurs
cette
complicité, si évidente à l’origine de l’institution, se manifeste en
333
Car il n’est qu’une explication vraisemblable de
cette
incurie : l’école, sous sa forme actuelle, remplit suffisamment son r
334
lements de terre, vous tombez mal. J’appartiens à
cette
espèce de gens qui font confiance à leur sensibilité plus qu’aux idée
335
de la démocratie — si je ne sentais menacées dans
cette
aventure des valeurs d’âme auxquelles je tiens plus qu’à tout. Ma hai
336
enir. Elle participe donc sur une vaste échelle à
cette
« Trahison des clercs » décrite par M. Julien Benda. Notre époque pai
337
tuelle s’attaquer, voyez-vous ça, à la famille, «
cette
cellule sociale ». Et je les traite de mauvais plaisants. Admirez mon
338
ance du monde, je répondrai que dans la mesure où
cette
exigence est satisfaite naît un nouveau besoin qui est précisément d’
339
n nouveau besoin qui est précisément d’échapper à
cette
organisation. Or il semble bien que nous en soyons-là, s’il faut en c
340
re pour lire les journaux, mais en même temps que
cette
drogue, elle devrait fournir son contrepoison. Au contraire, elle pré
341
le progrès consiste à dépasser la Démocratie. Et
cette
thèse ne va pas à l’encontre de l’évolution normale de l’humanité, co
342
retrouver l’homme tout entier. Je distingue dans
cette
opération deux temps : d’abord critiquer ce qui est — par la comparai
343
a poussière, des petites habitudes sordides et de
cette
matière rarement « hygiénique » et qui définit notre âge : la paperas
344
e ? Petits étourdis. Réponse non, c’est un recul.
Cette
critique du fonctionnarisme, vous alliez le dire, est un ramassis de
345
sser dans toutes les démarches de notre vie. Mais
cette
première tâche constitue un programme si riche qu’il est superflu d’e
346
giner, bénéficiant de notre colère jacobine et de
cette
formidable expérience négative qui aura duré deux siècles au moins. L
347
nt ans plus tard à peine à la folie démocratique,
cette
danse de Saint-Guy politique dont rien de leur temps ne pouvait offri
348
la moindre préfiguration ? Eh bien ! induisez de
cette
similitude les possibilités formidables que nous réserve le siècle à
349
nser juste d’abord. Simplement. Ensuite, soutenir
cette
opinion : les effets suivront infailliblement. Par exemple, je vous d
350
sse ce qu’il voudra. Les Orientaux appellent yoga
cette
culture des facultés physiques, intellectuelles et mystiques. Toute l
351
que domaine que ce soit. Si l’Occident comprenait
cette
vérité élémentaire et en tirait des conclusions immédiates, non seule
352
quelle nos efforts resteront vains pour instaurer
cette
nouvelle attitude de l’âme. Mais ces méthodes ne prendraient tout leu
353
eux. Pour quiconque a une foi et la conscience de
cette
foi, il n’est d’enseignement véritable que religieux. Mais les questi
354
ate dans la main. 15. Cf. ce que dit Tolstoï sur
cette
haine et ce besoin dans ses Articles pédagogiques encore très actuels
355
phrases d’une familiarité bourrue mais raffinée,
cette
ivresse verbale jugulée par une constante mauvaise humeur, tout cela
356
d’une baie ses poules d’eaux noires. Il y fallait
cette
féminité ingénue et précieuse, toujours prête à épouser tout le sensi
357
yeux helvètes les croyaient par trop dépourvues…
Cette
charmante « japanisation » est rehaussée d’une douzaine de lithograph
358
nt écoute-les. IV Tends moi la main à travers
cette
ombre rapide si je te joins nous la tiendrons captive écoute les cloc
359
ge prisonnier dans ta tête mais libre comme avant
cette
naissance aux lents vertiges — quand la nuit s’effeuille et se fane p
360
té la grâce tendrement dénouée de ta vie comme de
cette
nuit le jour d’un grand été qui consent… o. « Le prisonnier de la
361
rendre inoffensifs. Il se pourrait très bien qu’à
cette
génération ne soit échue qu’une œuvre de critique, impitoyable de rig
362
u problème de l’homme ; ils manquent également de
cette
énergie créatrice et critique qui leur permettrait d’envisager ce pro
363
ne les posent pas mieux ? Du moins n’ont-ils pas
cette
impudeur française de supprimer ce qu’ils ne peuvent résoudre sur-le-
364
c’est bien simple, si vous persistez à dédaigner
cette
vertu qu’il est vraiment trop facile de nommer l’avarice française, i
365
ce qu’on nomme à Paris prétention. Méditez un peu
cette
note de Beausire : « Barrès se plaint très souvent de ses migraines,
366
ites, de sa fatigue. Pour abolir des obstacles de
cette
envergure, il suffit d’un peu de décision. Jules César s’imposait de
367
geable que possible, pratiquement invisible, dans
cette
minuscule voiture. Déjà nous traversons la nuit rose et violette de M
368
n qui vaille la peine, qui vaille l’amour. Durant
cette
méditation, nous avons gagné une rue pauvrement éclairée où l’on s’ar
369
audet connaissait l’hôte de céans, il proposerait
cette
formule du plat idéal : Du Bos en sauce Marthaler. Mais ne parlons pa
370
nos facultés les plus vulgaires, libérant par là
cette
part gratuite de nous-mêmes qui se plaît à disserter de poésie pure.
371
disserter de poésie pure. Edmond Jaloux préside à
cette
agape dont il m’est impossible de nommer tous les officiants visibles
372
e de faire rentrer la partie la plus incongrue de
cette
chronique. Enfin, un Étranger raconte l’histoire suivante qui est une
373
t que d’en parler vous voyez bien que j’ai quitté
cette
table écroulée, dans la fumée et les évocations, sous les bouteilles,
374
..... Allons, allons, puisque te voilà bien perdu
cette
fois, dérive un peu vers ces Allemagnes où, tu le sais, la tristesse
375
riation dans mes relations avec le monde. En quoi
cette
première question est assez indiscrète. II Il y aurait beaucoup à di
376
Paris, n° 7, juillet 1930, p. 7-8. Les réponses à
cette
enquête, par Raoul Benveniste, Carlo Suarès, Joë Bousquet, Abel Grand
377
puis (et même avant) que Saint-Augustin a formulé
cette
question, qu’il n’osait résoudre, bien des mystiques, des poètes, des
378
stes et des charlatans ont hasardé des réponses à
cette
interrogation que posent tacitement toute forme de vie, et explicitem
379
ux que les autres, M. Pierre-Quint montre en quoi
cette
révolte est puérile et insuffisante. Une fois de plus, l’intelligence
380
ire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de
cette
littérature que Ducasse s’épuise à parodier.) Il semble qu’ici M. Pie
381
dore des fleuves. Dormir. Sans avoir pu retrouver
cette
mélodie descendue d’un balcon où chantait la Schumann ; sans avoir pu
382
ase que Richard Strauss m’aura jamais adressée en
cette
vie : « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais au lit… » C’était
383
de l’eau, entre l’étrange nuit d’un autre bal et
cette
perspective de voyage au hasard et commencé dans l’insomnie — vrai vo
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i tout fleuri de terrasses ; on nous déverse dans
cette
foule et ces musiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérie
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la générosité des lumières d’avant le soir, — et
cette
espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je crois
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a son écho le plus pur. Le voyage trompe un temps
cette
angoisse. J’irai chercher moi-même, me suis-je dit, je ferai toutes l
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viendrai à le regretter… » L’ironie indulgente et
cette
pitié à peine jalouse que l’on réserve aux égarements d’une jeunesse
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aba, ce qui signifie le Père des roses. Moyennant
cette
naturalisation il continue de protéger la ville (en collaboration ave
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leurs vastes poches insulaires pour m’informer de
cette
irrécusable vérité : les affaires sont les affaires, axiome qui const
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e travail consacrées, si l’on ose dire, à assurer
cette
mastication. Mais je m’égare, laissons-là ces moutons. 5. Café ame
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plus simple consiste à traduire ce que l’on voit.
Cette
banque à la façade violette, or et bleue, aux grandes lignes vertical
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te, quelques bougres isolés produisent en silence
cette
fumée, les yeux à terre, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’u
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la Hongrie. — Mais puisqu’enfin nous y voici, en
cette
Hongrie… Le tombeau de Gül Baba est symboliquement vide. Quant à l’ar
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ce. On ne discute pas cet amour, on ne réfute pas
cette
haine. Ici, la sympathie est un devoir de politesse. Comment la mesur
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s libre et la plus vivante du génie littéraire de
cette
race me paraît bien avoir été donnée par le groupe important du Nyugâ
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ole d’ocre éclatante, immense et froide, dominant
cette
plaine onduleuse dont les vagues se perdent dans une poussière violac
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stesse, voire de profondeur, la Mort d’Empédocle.
Cette
tragédie difficile, trois fois remise à pied d’œuvre et jamais achevé
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vre et jamais achevée, donne moins que les Poèmes
cette
impression bizarre d’être d’aujourd’hui. C’est qu’elle est de demain
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isson ardent auquel un souffle tempétueux arrache
cette
flamme trop grande pour son support. Reste une cendre où longtemps en
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rares, mais aux replis si doucement intimes qu’à
cette
heure on sent bien que poursuivre est une sorte d’enivrant péché. — N
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tion illimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans
cette
plaine. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitude de step
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difficilement l’ampleur qu’ont ici toutes choses,
cette
atmosphère de nomadisme, et ces vents vastes ; et cette passion de vi
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atmosphère de nomadisme, et ces vents vastes ; et
cette
passion de vivre au-dessus de ses moyens — c’est-à-dire au-dessus du
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une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai :
cette
ville historique est aussi l’autre « Rome protestante ». Mais d’avoir
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sayais de penser par-dessous le rythme obstiné de
cette
hurlante bousculade sur place qu’est un voyage en express. Mais je ne
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e à ce que les mystiques appellent leur désert, —
cette
zone vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre
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Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle m’a donné ?
Cette
notion plus vive d’un univers où la présence de l’Objet deviendrait p
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ndre, une vérité particulière plus importante que
cette
vérité générale dont tout le monde se réclame et dont personne ne vit
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e à m’imaginer que jamais plus je ne la reverrai,
cette
lumière en ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette minute et
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ière en ce lieu, secrète et familière. Songeant à
cette
minute et à d’autres semblables, en voyage, je me dis que c’est de là
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ourir encore dans ce monde et dans d’autres, dans
cette
vie et dans d’autres vies, pour approcher de tous côtés un But dont t
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rien de commun avec ce que tu sais de toi-même en
cette
vie ? Mais le voir, ce serait mourir dans la totalité du monde, effac
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re pas fortuitement que M. Charles Du Bos a placé
cette
parfaite définition de sa manière au seuil de la 4e série de ses Appr
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rent tel génie à produire son œuvre. Le danger de
cette
méthode, c’est que, donnant un nom à chaque problème, l’« hypostasian
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œuvre d’art. Ou bien encore, l’artiste, usant de
cette
sorte de désinvolture qui lui est naturelle, confie à des figures le
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s paraissaient devoir transmettre aux générations
cette
notion d’un équilibre proprement humain. Ainsi passèrent quelques siè
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de notre volonté et de la grâce, ils échappent à
cette
fatalité qui est le signe du monde matériel. Je vois l’humanisme nou
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a poésie, ce sens du Réel. Je vois se composer en
cette
méthode — peut-être séculairement — ce que la « rationalisation » aur
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ez que l’on poussera plus avant la dégradation de
cette
idole qu’est l’Homme pour l’homme. Toute décadence invente un syncrét
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uillé, plus inégal aussi à certains égards et qui
cette
fois ne montre pas l’homme aux prises avec l’humanité civilisée, mais
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monstrueuse ». Ainsi les incidents pathétiques de
cette
aventure composent en définitive une méditation sur le destin de l’ho
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», — l’homme sans Dieu, qui n’attend rien que de
cette
vie, mais auquel cette vie même, en fin de compte, paraît absurde, pa
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, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel
cette
vie même, en fin de compte, paraît absurde, parce qu’il refuse de lui
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a solution », je ne puis m’empêcher de penser que
cette
peinture d’Aden est assez faite pour y contribuer : si grande est en
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e ne peut être transformé que spirituellement. Et
cette
révolution-là a l’avantage d’être possible dès maintenant. Mais M. Ni
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eunes intellectuels : orgueil de la Vie, haine de
cette
vie-ci, mépris de la religion et ferveur pour des « valeurs nouvelles
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chroniques de Foi et Vie , « résume commodément
cette
volonté d’émancipation de la civilisation moderne à l’égard de toute
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liste se substitue inévitablement à l’Esprit — et
cette
fois nous avons affaire à quelqu’un. Mettons-le en présence du scanda
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en présence du scandale que constitue à ses yeux
cette
anomalie : un astronome chrétien. Comment un astronome peut-il croire
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xsangues. Je pense quant à moi qu’un idéalisme de
cette
espèce est inévitablement coincé entre une philosophie religieuse con
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vérité qui menace ». Mais partout ailleurs, qu’en
cette
commune antipathie, M. Marcel et M. Nizan s’opposent avec une netteté
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ement de la peinture à sujet religieux qu’annonce
cette
grande composition : trois longues croix dans une lumière dramatique,
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ation. Une remarque encore. Certains critiques de
cette
exposition se sont demandé non sans ironie où était le calvinisme dan