1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)a Henry de Montherlant
2 e du Matin, le Songe, les Olympiques. Et voici le Chant funèbre, adieu à la guerre et aux jeux, avant de partir pour de nouve
3 ain goût du sang. Tout cela s’est purifié dans le Chant funèbre. Et une phrase telle que « … Nous sommes sûrs de ne pas nous
4 ent consentie, voilà ce que nous admirons dans le Chant funèbre. Ce mot de grandeur revient souvent lorsqu’on parle de cette
5 large vent de joie. a. « Henry de Montherlant : Chant funèbre pour les morts de Verdun (B. Grasset, Paris) », Bibliothèque
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
6 de raison où de grandes ordonnances élèvent leur chant . Utopie ! Oui, si notre civilisation s’avoue trop fatiguée pour créer
3 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
7 urs éteintes dans une nuit froide. Les notes d’un chant qui voudrait s’élever. Puis enfin la marée de mes désirs. Qu’ils vien
8 e !… Tiens, j’écoute le vent ; je pense au monde. Chant des horizons, images qui s’éclairent… Je vais écrire autre chose que
4 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
9 taureaux et le ohéohéohé des bouviers « comme un chant mystérieux entendu au-dessus de la mer », il y a toujours dans un coi
10 pathétique. Mais c’est parce qu’il est poète : le chant fini, il n’y pense plus. On comprend qu’une telle attitude agace des
5 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
11 osphère de triste volupté emplit notre monde à ce chant . L’odeur du fleuve est son parfum, le soleil rouge sa douleur. Les bœ
12 eux phrases rapides ondulent dans l’air lourd. Le chant descend très doucement la berge, les bœufs s’engagent dans le marais,
13 t-être composer tous les bruits de la ville en un chant immense. Il passe une possibilité de bonheur par personne et les deva
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
14 rchestre pensif. Ton regard est plus grand que le chant des violons. Aube dure ! En ma tête rôde ton souvenir, comme une femm
15 es jambes fatiguées, les paupières lourdes, et ce chant désespéré qui vous appelait, assourdissant mes pensées ; et ces élans
7 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
16 i dans sa vie cette double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
17 gtième année un vaste poème en prose intitulé Les Chants de Maldoror. De 1870 jusqu’à la guerre son influence fut « quasi null
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
18 e son objet. Comme il est déchirant en vérité, le chant d’orgueil que le siècle entonne pour annoncer son morne triomphe : « 
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
19 et intelligent qui est plus émouvant que bien des chants de victoire de « sauvés ». Une âme parfaitement consciente, claire et
11 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
20 scite de nouveaux psaumes36, qu’elle enflamme des chants prophétiques. Et l’Éternel enfin sera loué « selon l’immensité de sa
12 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
21 i dans sa vie cette double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
22 i dans sa vie cette double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
23 n, les mêmes fumées sur les tourbières, les mêmes chants tristes, la même vie intérieure… Il me disait aussi que les paysans h
15 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
24 ut est vision créatrice. Goethe est un œil. Et le chant de Lyncée sur sa tour — c’est le chant du bonheur de la vision : Zum
25 œil. Et le chant de Lyncée sur sa tour — c’est le chant du bonheur de la vision : Zum sehen geboren Zum schauen bestellt…
16 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
26 ps, les jeunes Allemands ont aimé la marche et le chant par groupes. Ainsi, tenez, les Suisses se passionnent pour le tir au
17 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
27 cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos chants traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi. La v
18 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
28 s les grands discours prophétiques parmi tous les chants de la terre, ont réellement rythmé l’action, et vérifié l’étymologie
19 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
29 gaard. Et nous voici au seuil de ces années où le chant séculaire de l’angoisse, après quelques cris rauques de désespoir, ép
30 spoir, épuisé, fait silence et laisse entendre un chant nouveau. Un chant sentimental et rude, qui fascine les masses et les
31 t silence et laisse entendre un chant nouveau. Un chant sentimental et rude, qui fascine les masses et les flatte dans leurs
20 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
32 s les grands discours prophétiques parmi tous les chants de la terre, ont réellement rythmé l’action, et vérifié l’étymologie
21 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
33 gaard. Et nous voici au seuil de ces années où le chant séculaire de l’angoisse, après quelques cris rauques de désespoir, ép
34 spoir, épuisé, fait silence et laisse entendre un chant nouveau. Un chant sentimental et rude, qui fascine les masses et les
35 t silence et laisse entendre un chant nouveau. Un chant sentimental et rude, qui fascine les masses et les flatte dans leurs
22 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
36 s, corps à corps. Croit-on que Ramuz eût écrit ce Chant de notre Rhône, si « roman », sans le voisinage germanique qui l’a co
23 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
37 ymne par les troupes déferlantes, et ce serait le chant du destin d’un siècle aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette
24 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
38 4 « Ô pays sans musique ! ô peuple, où est ton chant  ? » À peine un aigre sifflotis d’« air de Paname » dans un garage. Pa
25 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
39 les grands discours prophétiques, parmi tous les chants de la terre, ont réellement rythmé l’action et vérifié l’étymologie g
26 1938, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Poète et le Vilain (novembre 1938)
40 n à donner, c’est lui qui vous donnera la joie du chant , plus précieuse que l’objet de vos requêtes au roi. — Oui, dit le poè
27 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
41 x fenêtres chaque fois que la rue retentissait de chants . C’était une troupe noire ou brune, par rangs de trois, qui défilait 
42 très jeunes garçons3. Mais déjà le rythme de ces chants — une phrase, puis un silence pendant quatre pas — nous est devenu fa
43 que suppose hic et nunc une telle prédication, un chant puissant, soudain, a retenti au tournant de la rue. C’était un défilé
44 ps, les jeunes Allemands ont aimé la marche et le chant par groupes. Ainsi, tenez, les Suisses se passionnent pour le tir au
45 . Une heure. Le discours vient de prendre fin. Un chant  : le Deutschland über alles. Des portes claquent à l’étage. Des pas p
46 cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos chants traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi. Mais
47 eurs, on ne quitte pas les rangs.) Plus tard, les chants des escouades de jeunes filles s’éloignant vers la ville avec la foul
28 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
48 ce qui est très long, jusqu’à ce que commence le chant du Horst Wessel Lied, comme un cantique. C’est alors que j’ai compris
49 cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos chants traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi. Mais
29 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
50 es masses qui communient avec elles-mêmes dans un chant triste ou dans un cri. Or ces religions vagues et violentes se cherch
30 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
51 n outre, souvent les chœurs s’expriment comme les chants d’oratorios et la musique les soutiendra. Seul un mot, parfois une ph
31 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
52 age je le tiens sans nul doute celui qui dans mon chant devine ce que chaque mot signifie. » Il est vrai qu’il ajoute — bouta
53 aut Daniel et l’Italien Guinizelli sont placés au chant XXIV du Purgatoire dans le cercle des sodomistes !61 Mais tout cela
32 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
54 ui lui montre la voie, en consacrant ses derniers chants à la louange de la Vierge — Notre Dame opposée à « ma » dame — mais s
55 René dans les espaces d’une autre vie, » c’est le chant pur de la passion de la Nuit. Mais il n’est point d’aube mystique à l
56 plissement de leur amour. Le deuxième acte est le chant de la passion des âmes prisonnières des formes. Tous les obstacles su
57 que de la passion dont nous parlons ici. Voici le Chant funèbre d’Héloïse composé (par elle-même ?) en vers latins (cité par
33 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
58 autres petites cités où résonnent aujourd’hui des chants … d’une autre espèce ? Ne serait-ce pas à nous de maintenir et d’illus
34 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
59 .) Scène vi. (On entend dans la coulisse le chant des enfants qui s’approchent, puis ils entrent en cortège par la gauc
60 llez-vous dans l’ombre des vallées Répondez à nos chants  ! (Le plan 2 s’éclaire. Dorothée et les enfants sont sortis devant l
61 us dans l’ombre des vallées Échos profonds de nos chants . Le chœur. (Récitatif et voix d’hommes.) Ô peuple des bergers, en
35 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
62 ec vous Par Jésus au nom très doux. (Pendant le chant , le vieillard a disparu.) Scène ii. Ulrich. —  Ô frère Claus,
63 ins descendent par la droite en chantant, puis le chant se perd, à bouche fermée.) Scène v. (Nicolas est allé s’agenoui
64 arle toi-même à tes enfants, je t’en supplie ! Le chant du monde éclate à leurs oreilles et les rend sourds au cri du vieux g
65 tends mugir un cor lugubre et retentir un nouveau chant de mort. Le moral de l’armée est excellent ! Haut les cœurs ! Tous en
36 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
66 stumes de Carnaval, armés de piques, chantant des chants de guerre, et les villes ont été forcées de payer un tribut d’or et d
67 voilà ! Les voilà ! Retirez-vous ! (On entend un chant dans la coulisse, puis une bande armée et costumée fait irruption sur
68 costumée fait irruption sur le plan 2. Pendant le chant , entre strophes et refrain, les Compagnons exécutent une danse parmi
69 chassent, puis renversent et brisent les sièges. Chant des Compagnons, tandis que les ambassadeurs reculent à gauche et à dr
70 Mon Dieu ! Mon Dieu ! Soutiens ton serviteur ! ( Chant des Compagnons, en sourdine.) Nicolas. —  Écoute-moi ! Je ne puis p
37 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
71 r sage je tiens sans nul doute celui qui dans mon chant devine ce que chaque mot signifie. » Il est vrai qu’il ajoute — bouta
72 aut Daniel et l’italien Guinizelli sont placés au chant  XXIV du Purgatoire dans le cercle des sodomistes61 ! Mais tout cela n
73 outez ! Sa voix (d’Amour) paraîtra douce comme le chant de la lyre, si seulement vous lui coupez la queue !83. (Marcabru.) C
38 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
74 ui lui montre la voie, en consacrant ses derniers chants à la louange de la Vierge — Notre Dame opposée à « ma » dame — mais s
75 René dans les espaces d’une autre vie », c’est le chant pur de la passion de la Nuit. Mais il n’est point d’aube mystique à l
76 plissement de leur amour. Le deuxième acte est le chant de la passion des âmes prisonnières des formes. Tous les obstacles su
77 que de la passion dont nous parlons ici. Voici le Chant funèbre d’Héloïse composé (par elle-même ?) en vers latins (cité par
39 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
78 r sage je tiens sans nul doute celui qui dans mon chant devine ce que chaque mot signifie. » Il est vrai qu’il ajoute — bouta
79 ut Daniel et l’Italien Guinizelli, sont placés au chant XXIV du Purgatoire dans le cercle des sodomistes !54 Mais tout cela
80 outez ! Sa voix (d’Amour) paraîtra douce comme le chant de la lyre, si seulement vous lui coupez la queue75 (Marcabru.) Chas
40 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
81 ui lui montre la voie, en consacrant ses derniers chants à la louange de la Vierge Notre-Dame opposée à « ma » dame — mais san
82 René dans les espaces d’une autre vie », c’est le chant pur de la passion de la Nuit. Mais il n’est point d’aube mystique à l
83 plissement de leur amour. Le deuxième acte est le chant de la passion des âmes prisonnières des formes. Tous les obstacles su
84 que de la passion dont nous parlons ici. Voici le Chant funèbre d’Héloïse composé (par elle-même ?) en vers latins (cité par
41 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
85 l’intérieur aussi, se fait entendre maintenant le chant profond et continu, la respiration bienheureuse des anges gardiens de
42 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
86 pour autant qu’ils ne sont pas les traductions de chants islandais ou scandinaves, sont des imitations de légendes languedocie
43 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
87 qui n’est pas le sermon, les lectures, prières et chants réglés et réguliers. Depuis mon retour en Suisse j’éprouve avec inten
88 ectures bibliques ou littéraires, entrecoupées de chants et de jeux d’orgue. Eh bien, le seul fait de qualifier de « liturgiqu
89 sommaire (l’assemblée assise) (après la lecture, chant spontané : « Mon Dieu, ta loi est sainte… mais si tu comptes nos iniq
90 pôtres. L’assemblée reste debout). VII. Alléluia ( chant spontané). (À la fin du culte, après l’Oraison dominicale, chant spon
91 . (À la fin du culte, après l’Oraison dominicale, chant spontané d’une strophe du Te Deum : « Gloire soit au Saint-Esprit… »
92 la foi, j’éprouve le besoin de participer, par le chant ou la récitation, à ce témoignage collectif, dans la communauté de me
93 ue publique d’humiliation ? Nous chantons dans un chant patriotique : « Devant Dieu seul, fléchissons le genou. » Mais pratiq
44 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
94 ré mais libre, et l’on exhalait sa colère dans un chant débordant d’injures : « Tu mens plus largement que ta gueule n’est fe
45 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
95 s, corps à corps. Croit-on que Ramuz eût écrit ce Chant de notre Rhône, si « roman », sans le voisinage germanique qui l’a co
46 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
96 enri le Vert, j’entends tout autre chose dans les chants suisses allemands que cette fameuse lourdeur sentimentale un peu scol
47 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
97 ons à un cœur attristé…13 » ⁂ Mais j’entendais un chant plein de force et de grâce, quelque part au secret de la vie, quand l
98 and tout semblait perdu, gâché et sans remède, un chant profond qui ne cesse jamais, inaltérable et dominant, ah ! taisons-no
48 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
99 ns à un cœur attristé »…24 ⁂ Mais j’entendais un chant plein de force et de grâce, quelque part au secret de la vie, quand l
100 and tout semblait perdu, gâché et sans remède, un chant profond qui ne cesse jamais, inaltérable et dominant, ah ! taisons-no
49 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
101 ons à un cœur attristé »26… ⁂ Mais j’entendais un chant plein de force et de grâce, quelque part au secret de la vie, quand l
102 and tout semblait perdu, gâché et sans remède, un chant profond qui ne cesse jamais, inaltérable et dominant, ah ! taisons-no
50 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
103 et), mythe du génie racial (Séparation des races, Chant de notre Rhône), mythe de la rédemption par la souffrance d’une femme
104 quel tourne la vie du pays recréé par Ramuz. Le «  chant de notre Rhône », le vin blanc du Valais, des côtes de Laveaux et de
51 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
105 quipes, pour battre un record, du gaspillage, des chants et des beuveries. On dit que c’est la question de l’Asie qui nous sép
52 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
106 l’intérieur aussi, se fait entendre maintenant le chant profond et continu, la respiration bienheureuse des anges gardiens de
53 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
107 ré mais libre, et l’on exhalait sa colère dans un chant débordant d’injures : « Tu mens plus largement que ta gueule n’est fe
54 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
108 i dans sa vie cette double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.
55 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
109 ymne par les troupes déferlantes, et ce serait le chant du destin d’un siècle aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette
56 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
110 4 « Ô pays sans musique ! ô peuple, où est ton chant  ? » À peine un aigre sifflotis d’« air de Paname » dans un garage. Pa
57 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
111 x fenêtres chaque fois que la rue retentissait de chants . C’était une troupe noire ou brune, par rangs de trois, qui défilait 
112 très jeunes garçons50. Mais déjà le rythme de ces chants — une phrase, puis un silence pendant quatre pas — nous est devenu fa
113 que suppose hic et nunc une telle prédication, un chant puissant, soudain, a retenti au tournant de la rue. C’était un défilé
114 ps, les jeunes Allemands ont aimé la marche et le chant par groupes. Ainsi, tenez, les Suisses se passionnent pour le tir au
115 . Une heure. Le discours vient de prendre fin. Un chant  : le Deutschland über alles. Des portes claquent à l’étage. Des pas p
116 cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos chants traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi. Mais
117 eurs, on ne quitte pas les rangs.) Plus tard, les chants des escouades de jeunes filles s’éloignant vers la ville avec la foul
58 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
118 es masses qui communient avec elles-mêmes dans un chant triste ou dans un cri. Or ces religions vagues et violentes se cherch
59 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
119 l’intérieur aussi, se fait entendre maintenant le chant profond et continu, la respiration bienheureuse des anges gardiens de
60 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
120 ré mais libre, et l’on exhalait sa colère dans un chant débordant d’injures : « Tu mens plus largement que ta gueule n’est fe
61 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
121 e hors du temps, dans un silence murmurant et des chants sous une voûte apaisante.) Puis à Gramercy Park chez Max et Marion A…
62 1947, Doctrine fabuleuse. Le feu
122 plus fort. Et la prière a été inventée, avec des chants , pour apprivoiser Flamme et Feu. Les femmes se jetaient dans la Flamm
63 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
123 etc. À l’antiphone succède le Notre Père, puis le chant du Star-Spangled Banner, et enfin le serment au drapeau. I’m proud to
124 équipes pour battre un record, du gaspillage, des chants et des beuveries. On dit que c’est la question de l’Asie qui nous sép
64 1948, Suite neuchâteloise. VIII
125 n, les mêmes fumées sur les tourbières, les mêmes chants tristes, la même vie intérieure… Il me disait aussi que les paysans h
65 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
126 nt parmi les rares œuvres toniques de ce siècle : chants de violence heureuse, refus du désespoir (qui nourrit la plupart des
127 l’acte, distraction vers l’avenir et naissance du chant . Un chant de force pour les hommes… Choses vivantes, ô choses — excel
128 straction vers l’avenir et naissance du chant. Un chant de force pour les hommes… Choses vivantes, ô choses — excellentes ! R
129 nde, et qui prenaient source plus haute qu’en nos chants , en lieu d’insulte et de discorde Qui se donnaient licence par le mo
130 choses — et qui vivaient aux crêtes du futur… Au chant des hautes narrations du large… Le pluriel insistant et les catégori
131 taires, sommation de nos « voies et façons » et «  chants d’un peuple, le plus ivre », — il semblera surprenant qu’un Français
132 Vents n’est pas seulement le poème du lyrisme, le chant profond de l’Amérique. C’est aussi, dans sa dernière partie, le poème
133 sion des équinoxes », et qu’il nous aide ! par le chant d’une Europe future. Car, ainsi que l’écrit Montesquieu — je ne sais
134 r, et de grandir dans le bonheur, — ceux dont les chants heureux sont les plus beaux ? J’en vois si peu. Dante, John Donne, pa
66 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
135 lent. Raja Rao lui demande ce qu’il lit. C’est un chant du Mahabharata. Ils écoutent sans bouger, jeunes et vieux, le livre d
67 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
136 s que d’enregistrer sur disques et pellicules les chants , les danses, les rites, les voix et les visages de l’innombrable huma
68 1953, Le Figaro, articles (1939–1953). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (25 juin 1953)
137 r ceci : devant la porte de Brandebourg, le vieux chant populaire socialiste s’est fait entendre pour la première fois depuis
69 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
138 r ceci : devant la porte de Brandebourg, le vieux chant révolutionnaire s’est fait entendre pour la première fois depuis ving
70 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
139 outez ! Sa voix (d’Amour) paraîtra douce comme le chant de la lyre, si seulement vous lui coupez la queue !25 (Marcabru.) Ch
71 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
140 mugissement ; on aurait cru entendre résonner le chant harmonieux de la flûte mygdonnienne. Il s’agenouilla aux pieds d’Euro
141 s de longs coquillages, ils faisaient retentir le chant nuptial. Assise sur le dos du taureau Zeus, Europé, d’une main, serra
72 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
142 qu’Homère ait eu la notion de l’Europe. On lit au chant XIV de l’Iliade, à propos d’Hypnos et d’Héré : Tous deux allèrent su
73 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VIII. « Europa vel regnum Caroli »
143 t le prince qui allait devenir saint Henri II, un chant funèbre, rimé par un poète rhénan, clama la fin de l’idée carolingien
74 1960, Articles divers (1957-1962). Allocution de Denis de Rougemont, président du Congrès pour la liberté de la culture, à la séance de clôture de la rencontre de Berlin (extraits) (juin-juillet 1960)
144 itale que l’Afrique a le mieux préservées (par le chant , par la danse, le rythme, l’émotion) ; — celles de l’esprit enfin, ap
75 1960, Articles divers (1957-1962). La liberté et le sens de la vie (8 juillet 1960)
145 vitale que l’Afrique a le mieux préservée (par le chant , par la danse, le rythme, l’émotion) ; — celles de l’esprit enfin, ap
76 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
146 itale que l’Afrique a le mieux préservées (par le chant , par la danse, le rythme, l’émotion) ; — celles de l’esprit enfin, ap
77 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
147 ou presque tous Européens. Au lieu d’entonner le chant séculaire de la victoire sans précédent remportée par les pouvoirs ci
148 ers les champs. On entend des pas cadencés et des chants de marche. L’habitude millénaire des paysans à vivre au petit bonheur
78 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
149 de l’Amour qui transfixe et transfigure. C’est le Chant de Minuit saluant l’Éternité, quand Don Juan meurt avec le temps et l
79 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
150 de l’Amour qui transfixe et transfigure. C’est le Chant de Minuit saluant l’Éternité, quand Don Juan meurt avec le temps et l
80 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
151 mugissement ; on aurait cru entendre résonner le chant harmonieux de la flûte mygdonienne. Il s’agenouilla aux pieds d’Europ
152 s de longs coquillages, ils faisaient retentir le chant nuptial. Assise sur le dos du taureau, Europé d’une main, serrait la
153 qu’Homère ait eu la notion de l’Europe. On lit au chant XIV de l’Iliade, à propos d’Hypnos et d’Héré : Tous deux allèrent su
154 t ce prince qui allait devenir saint Henri II, un chant funèbre, rimé par un poète rhénan, clama la fin de l’idée carolingien
81 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
155 ; les prés et les bocages s’emplissaient de leurs chants et de leurs cris joyeux ; un immense surplus d’énergies vierges se ré
82 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
156 , leur était moins précieuse qu’un drapeau, qu’un chant national, qu’un dialecte, qu’un tracé de frontière, qu’un nom de bata
83 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
157 les grands discours prophétiques, parmi tous les chants de la terre, ont réellement rythmé l’action et vérifié l’étymologie g
84 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
158 onyme. Quelques recueils de poésies médiocres, un chant patriotique encore très populaire (« Roulez tambours, pour couvrir la
85 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
159 t la « libre Helvétie » des romantiques et de nos chants patriotiques, ou l’Helvetia des inscriptions latines, des monnaies et
86 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
160 onyme. Quelques recueils de poésies médiocres, un chant patriotique encore très populaire (« Roulez tambours, pour couvrir la
161 lution de la musique en Europe. Elle naît avec le chant grégorien au vie siècle en Italie, s’enrichit au couvent de Saint-Ga
162 ré mais libre, et l’on exhalait sa colère dans un chant débordant d’injures : « Tu mens plus largement que ta gueule n’est fe
163 et nostalgiques. Hymnes à la nature adoptés comme chants patriotiques. Et dans toutes les églises protestantes, psaumes de Gou
87 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
164 lution de la musique en Europe. Elle naît avec le chant grégorien au vie siècle en Italie, s’enrichit au couvent de Saint-Ga
88 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’écrivain et l’événement (7-8 septembre 1968)
165 ter » du passé. Cela comporte aussi l’éloge et le chant , l’illustration d’une communauté et d’une autorité heureuse : « Sur t
89 1968, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Hölderlin dans le souvenir des noms splendides (1968)
166 e, ce qui naît d’un jaillissement pur ! Et par le chant lui-même à peine dévoilé ». Groupes de mots émergeant de la mémoire c
90 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Éducation, civisme et culture
167 lution de la musique en Europe. Elle naît avec le chant grégorien au vie siècle en Italie, s’enrichit au couvent de Saint-Ga
91 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Le Dialogue des cultures
168 Second exemple. Le jazz, style musical, style de chant et de danse, et presque style de vie depuis 1920 pour la jeunesse de
92 1970, Le Cheminement des esprits. Postface. L’écrivain et l’événement
169 ester » du passé. Cela comporte aussi l’éloge, le chant , l’illustration d’une communauté et d’une autorité heureuse : Sur tro
93 1970, Articles divers (1970-1973). La place du livre dans l’information de l’homme moderne (1970)
170 e prêtent pas à la liturgie, ne se prêtent pas au chant . Il y a tout de même un exemple, c’est la manière de psalmodier la ta
94 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
171 einture et de la musique. La musique naît avec le chant grégorien — premier langage musical européen — au vie siècle en Ital
172 ers les champs. On entend des pas cadencés et des chants de marche. L’habitude millénaire des paysans à vivre au petit bonheur
95 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
173 ue la France prenne au sérieux les paroles de son chant sacré « Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! » Duclos, Séguy et le
96 1971, Articles divers (1970-1973). L’Europe est d’abord une unité de culture (1971)
174 de national dans son évolution. Elle naît avec le chant grégorien — premier langage musical européen — au vie siècle en Ital
97 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
175 et clartaz. Mais c’est précisément du début de ce chant que Simone Weil écrit merveilleusement : « Quelques vers des troubado
176 épanchement de la grâce en la Nature. Et voici le chant fort et tremblant : Ab la dolchor del temps novel… Par la douceur d
177 t l’expression lyrique — au commencement était le Chant , qui est le Verbe musical — et cela tient à la nature même de l’amour
98 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Après le xiie siècle : vers une littérature distincte du social
178 sie, dès le xiie siècle des troubadours, devient chant du cœur solitaire ; la tragédie, quittant l’amphithéâtre ou le parvis
99 1977, Articles divers (1974-1977). Du passé à l’avenir d’une région (27 juin 1977)
179 oral et civique, fût-il aussi sentimental que nos chants patriotiques, aussi concret qu’une votation sur la TVA. « L’esprit ro
100 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
180 pective, bientôt suivi par H. G. Wells, dont le «  chant séculaire » paru en 1900, s’intitule Anticipation des réactions du pr