1
Henry de Montherlant,
Chant
funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)a Henry de Montherlant
2
e du Matin, le Songe, les Olympiques. Et voici le
Chant
funèbre, adieu à la guerre et aux jeux, avant de partir pour de nouve
3
ain goût du sang. Tout cela s’est purifié dans le
Chant
funèbre. Et une phrase telle que « … Nous sommes sûrs de ne pas nous
4
ent consentie, voilà ce que nous admirons dans le
Chant
funèbre. Ce mot de grandeur revient souvent lorsqu’on parle de cette
5
large vent de joie. a. « Henry de Montherlant :
Chant
funèbre pour les morts de Verdun (B. Grasset, Paris) », Bibliothèque
6
de raison où de grandes ordonnances élèvent leur
chant
. Utopie ! Oui, si notre civilisation s’avoue trop fatiguée pour créer
7
urs éteintes dans une nuit froide. Les notes d’un
chant
qui voudrait s’élever. Puis enfin la marée de mes désirs. Qu’ils vien
8
e !… Tiens, j’écoute le vent ; je pense au monde.
Chant
des horizons, images qui s’éclairent… Je vais écrire autre chose que
9
taureaux et le ohéohéohé des bouviers « comme un
chant
mystérieux entendu au-dessus de la mer », il y a toujours dans un coi
10
pathétique. Mais c’est parce qu’il est poète : le
chant
fini, il n’y pense plus. On comprend qu’une telle attitude agace des
11
osphère de triste volupté emplit notre monde à ce
chant
. L’odeur du fleuve est son parfum, le soleil rouge sa douleur. Les bœ
12
eux phrases rapides ondulent dans l’air lourd. Le
chant
descend très doucement la berge, les bœufs s’engagent dans le marais,
13
t-être composer tous les bruits de la ville en un
chant
immense. Il passe une possibilité de bonheur par personne et les deva
14
rchestre pensif. Ton regard est plus grand que le
chant
des violons. Aube dure ! En ma tête rôde ton souvenir, comme une femm
15
es jambes fatiguées, les paupières lourdes, et ce
chant
désespéré qui vous appelait, assourdissant mes pensées ; et ces élans
16
i dans sa vie cette double venue de l’amour et du
chant
prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.
17
gtième année un vaste poème en prose intitulé Les
Chants
de Maldoror. De 1870 jusqu’à la guerre son influence fut « quasi null
18
e son objet. Comme il est déchirant en vérité, le
chant
d’orgueil que le siècle entonne pour annoncer son morne triomphe : «
19
et intelligent qui est plus émouvant que bien des
chants
de victoire de « sauvés ». Une âme parfaitement consciente, claire et
20
scite de nouveaux psaumes36, qu’elle enflamme des
chants
prophétiques. Et l’Éternel enfin sera loué « selon l’immensité de sa
21
i dans sa vie cette double venue de l’amour et du
chant
prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.
22
i dans sa vie cette double venue de l’amour et du
chant
prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.
23
n, les mêmes fumées sur les tourbières, les mêmes
chants
tristes, la même vie intérieure… Il me disait aussi que les paysans h
24
ut est vision créatrice. Goethe est un œil. Et le
chant
de Lyncée sur sa tour — c’est le chant du bonheur de la vision : Zum
25
œil. Et le chant de Lyncée sur sa tour — c’est le
chant
du bonheur de la vision : Zum sehen geboren Zum schauen bestellt…
26
ps, les jeunes Allemands ont aimé la marche et le
chant
par groupes. Ainsi, tenez, les Suisses se passionnent pour le tir au
27
cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos
chants
traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi. La v
28
s les grands discours prophétiques parmi tous les
chants
de la terre, ont réellement rythmé l’action, et vérifié l’étymologie
29
gaard. Et nous voici au seuil de ces années où le
chant
séculaire de l’angoisse, après quelques cris rauques de désespoir, ép
30
spoir, épuisé, fait silence et laisse entendre un
chant
nouveau. Un chant sentimental et rude, qui fascine les masses et les
31
t silence et laisse entendre un chant nouveau. Un
chant
sentimental et rude, qui fascine les masses et les flatte dans leurs
32
s les grands discours prophétiques parmi tous les
chants
de la terre, ont réellement rythmé l’action, et vérifié l’étymologie
33
gaard. Et nous voici au seuil de ces années où le
chant
séculaire de l’angoisse, après quelques cris rauques de désespoir, ép
34
spoir, épuisé, fait silence et laisse entendre un
chant
nouveau. Un chant sentimental et rude, qui fascine les masses et les
35
t silence et laisse entendre un chant nouveau. Un
chant
sentimental et rude, qui fascine les masses et les flatte dans leurs
36
s, corps à corps. Croit-on que Ramuz eût écrit ce
Chant
de notre Rhône, si « roman », sans le voisinage germanique qui l’a co
37
ymne par les troupes déferlantes, et ce serait le
chant
du destin d’un siècle aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette
38
4 « Ô pays sans musique ! ô peuple, où est ton
chant
? » À peine un aigre sifflotis d’« air de Paname » dans un garage. Pa
39
les grands discours prophétiques, parmi tous les
chants
de la terre, ont réellement rythmé l’action et vérifié l’étymologie g
40
n à donner, c’est lui qui vous donnera la joie du
chant
, plus précieuse que l’objet de vos requêtes au roi. — Oui, dit le poè
41
x fenêtres chaque fois que la rue retentissait de
chants
. C’était une troupe noire ou brune, par rangs de trois, qui défilait
42
très jeunes garçons3. Mais déjà le rythme de ces
chants
— une phrase, puis un silence pendant quatre pas — nous est devenu fa
43
que suppose hic et nunc une telle prédication, un
chant
puissant, soudain, a retenti au tournant de la rue. C’était un défilé
44
ps, les jeunes Allemands ont aimé la marche et le
chant
par groupes. Ainsi, tenez, les Suisses se passionnent pour le tir au
45
. Une heure. Le discours vient de prendre fin. Un
chant
: le Deutschland über alles. Des portes claquent à l’étage. Des pas p
46
cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos
chants
traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi. Mais
47
eurs, on ne quitte pas les rangs.) Plus tard, les
chants
des escouades de jeunes filles s’éloignant vers la ville avec la foul
48
ce qui est très long, jusqu’à ce que commence le
chant
du Horst Wessel Lied, comme un cantique. C’est alors que j’ai compris
49
cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos
chants
traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi. Mais
50
es masses qui communient avec elles-mêmes dans un
chant
triste ou dans un cri. Or ces religions vagues et violentes se cherch
51
n outre, souvent les chœurs s’expriment comme les
chants
d’oratorios et la musique les soutiendra. Seul un mot, parfois une ph
52
age je le tiens sans nul doute celui qui dans mon
chant
devine ce que chaque mot signifie. » Il est vrai qu’il ajoute — bouta
53
aut Daniel et l’Italien Guinizelli sont placés au
chant
XXIV du Purgatoire dans le cercle des sodomistes !61 Mais tout cela
54
ui lui montre la voie, en consacrant ses derniers
chants
à la louange de la Vierge — Notre Dame opposée à « ma » dame — mais s
55
René dans les espaces d’une autre vie, » c’est le
chant
pur de la passion de la Nuit. Mais il n’est point d’aube mystique à l
56
plissement de leur amour. Le deuxième acte est le
chant
de la passion des âmes prisonnières des formes. Tous les obstacles su
57
que de la passion dont nous parlons ici. Voici le
Chant
funèbre d’Héloïse composé (par elle-même ?) en vers latins (cité par
58
autres petites cités où résonnent aujourd’hui des
chants
… d’une autre espèce ? Ne serait-ce pas à nous de maintenir et d’illus
59
.) Scène vi. (On entend dans la coulisse le
chant
des enfants qui s’approchent, puis ils entrent en cortège par la gauc
60
llez-vous dans l’ombre des vallées Répondez à nos
chants
! (Le plan 2 s’éclaire. Dorothée et les enfants sont sortis devant l
61
us dans l’ombre des vallées Échos profonds de nos
chants
. Le chœur. (Récitatif et voix d’hommes.) Ô peuple des bergers, en
62
ec vous Par Jésus au nom très doux. (Pendant le
chant
, le vieillard a disparu.) Scène ii. Ulrich. — Ô frère Claus,
63
ins descendent par la droite en chantant, puis le
chant
se perd, à bouche fermée.) Scène v. (Nicolas est allé s’agenoui
64
arle toi-même à tes enfants, je t’en supplie ! Le
chant
du monde éclate à leurs oreilles et les rend sourds au cri du vieux g
65
tends mugir un cor lugubre et retentir un nouveau
chant
de mort. Le moral de l’armée est excellent ! Haut les cœurs ! Tous en
66
stumes de Carnaval, armés de piques, chantant des
chants
de guerre, et les villes ont été forcées de payer un tribut d’or et d
67
voilà ! Les voilà ! Retirez-vous ! (On entend un
chant
dans la coulisse, puis une bande armée et costumée fait irruption sur
68
costumée fait irruption sur le plan 2. Pendant le
chant
, entre strophes et refrain, les Compagnons exécutent une danse parmi
69
chassent, puis renversent et brisent les sièges.
Chant
des Compagnons, tandis que les ambassadeurs reculent à gauche et à dr
70
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Soutiens ton serviteur ! (
Chant
des Compagnons, en sourdine.) Nicolas. — Écoute-moi ! Je ne puis p
71
r sage je tiens sans nul doute celui qui dans mon
chant
devine ce que chaque mot signifie. » Il est vrai qu’il ajoute — bouta
72
aut Daniel et l’italien Guinizelli sont placés au
chant
XXIV du Purgatoire dans le cercle des sodomistes61 ! Mais tout cela n
73
outez ! Sa voix (d’Amour) paraîtra douce comme le
chant
de la lyre, si seulement vous lui coupez la queue !83. (Marcabru.) C
74
ui lui montre la voie, en consacrant ses derniers
chants
à la louange de la Vierge — Notre Dame opposée à « ma » dame — mais s
75
René dans les espaces d’une autre vie », c’est le
chant
pur de la passion de la Nuit. Mais il n’est point d’aube mystique à l
76
plissement de leur amour. Le deuxième acte est le
chant
de la passion des âmes prisonnières des formes. Tous les obstacles su
77
que de la passion dont nous parlons ici. Voici le
Chant
funèbre d’Héloïse composé (par elle-même ?) en vers latins (cité par
78
r sage je tiens sans nul doute celui qui dans mon
chant
devine ce que chaque mot signifie. » Il est vrai qu’il ajoute — bouta
79
ut Daniel et l’Italien Guinizelli, sont placés au
chant
XXIV du Purgatoire dans le cercle des sodomistes !54 Mais tout cela
80
outez ! Sa voix (d’Amour) paraîtra douce comme le
chant
de la lyre, si seulement vous lui coupez la queue75 (Marcabru.) Chas
81
ui lui montre la voie, en consacrant ses derniers
chants
à la louange de la Vierge Notre-Dame opposée à « ma » dame — mais san
82
René dans les espaces d’une autre vie », c’est le
chant
pur de la passion de la Nuit. Mais il n’est point d’aube mystique à l
83
plissement de leur amour. Le deuxième acte est le
chant
de la passion des âmes prisonnières des formes. Tous les obstacles su
84
que de la passion dont nous parlons ici. Voici le
Chant
funèbre d’Héloïse composé (par elle-même ?) en vers latins (cité par
85
l’intérieur aussi, se fait entendre maintenant le
chant
profond et continu, la respiration bienheureuse des anges gardiens de
86
pour autant qu’ils ne sont pas les traductions de
chants
islandais ou scandinaves, sont des imitations de légendes languedocie
87
qui n’est pas le sermon, les lectures, prières et
chants
réglés et réguliers. Depuis mon retour en Suisse j’éprouve avec inten
88
ectures bibliques ou littéraires, entrecoupées de
chants
et de jeux d’orgue. Eh bien, le seul fait de qualifier de « liturgiqu
89
sommaire (l’assemblée assise) (après la lecture,
chant
spontané : « Mon Dieu, ta loi est sainte… mais si tu comptes nos iniq
90
pôtres. L’assemblée reste debout). VII. Alléluia (
chant
spontané). (À la fin du culte, après l’Oraison dominicale, chant spon
91
. (À la fin du culte, après l’Oraison dominicale,
chant
spontané d’une strophe du Te Deum : « Gloire soit au Saint-Esprit… »
92
la foi, j’éprouve le besoin de participer, par le
chant
ou la récitation, à ce témoignage collectif, dans la communauté de me
93
ue publique d’humiliation ? Nous chantons dans un
chant
patriotique : « Devant Dieu seul, fléchissons le genou. » Mais pratiq
94
ré mais libre, et l’on exhalait sa colère dans un
chant
débordant d’injures : « Tu mens plus largement que ta gueule n’est fe
95
s, corps à corps. Croit-on que Ramuz eût écrit ce
Chant
de notre Rhône, si « roman », sans le voisinage germanique qui l’a co
96
enri le Vert, j’entends tout autre chose dans les
chants
suisses allemands que cette fameuse lourdeur sentimentale un peu scol
97
ons à un cœur attristé…13 » ⁂ Mais j’entendais un
chant
plein de force et de grâce, quelque part au secret de la vie, quand l
98
and tout semblait perdu, gâché et sans remède, un
chant
profond qui ne cesse jamais, inaltérable et dominant, ah ! taisons-no
99
ns à un cœur attristé »…24 ⁂ Mais j’entendais un
chant
plein de force et de grâce, quelque part au secret de la vie, quand l
100
and tout semblait perdu, gâché et sans remède, un
chant
profond qui ne cesse jamais, inaltérable et dominant, ah ! taisons-no
101
ons à un cœur attristé »26… ⁂ Mais j’entendais un
chant
plein de force et de grâce, quelque part au secret de la vie, quand l
102
and tout semblait perdu, gâché et sans remède, un
chant
profond qui ne cesse jamais, inaltérable et dominant, ah ! taisons-no
103
et), mythe du génie racial (Séparation des races,
Chant
de notre Rhône), mythe de la rédemption par la souffrance d’une femme
104
quel tourne la vie du pays recréé par Ramuz. Le «
chant
de notre Rhône », le vin blanc du Valais, des côtes de Laveaux et de
105
quipes, pour battre un record, du gaspillage, des
chants
et des beuveries. On dit que c’est la question de l’Asie qui nous sép
106
l’intérieur aussi, se fait entendre maintenant le
chant
profond et continu, la respiration bienheureuse des anges gardiens de
107
ré mais libre, et l’on exhalait sa colère dans un
chant
débordant d’injures : « Tu mens plus largement que ta gueule n’est fe
108
i dans sa vie cette double venue de l’amour et du
chant
prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.
109
ymne par les troupes déferlantes, et ce serait le
chant
du destin d’un siècle aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette
110
4 « Ô pays sans musique ! ô peuple, où est ton
chant
? » À peine un aigre sifflotis d’« air de Paname » dans un garage. Pa
111
x fenêtres chaque fois que la rue retentissait de
chants
. C’était une troupe noire ou brune, par rangs de trois, qui défilait
112
très jeunes garçons50. Mais déjà le rythme de ces
chants
— une phrase, puis un silence pendant quatre pas — nous est devenu fa
113
que suppose hic et nunc une telle prédication, un
chant
puissant, soudain, a retenti au tournant de la rue. C’était un défilé
114
ps, les jeunes Allemands ont aimé la marche et le
chant
par groupes. Ainsi, tenez, les Suisses se passionnent pour le tir au
115
. Une heure. Le discours vient de prendre fin. Un
chant
: le Deutschland über alles. Des portes claquent à l’étage. Des pas p
116
cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos
chants
traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi. Mais
117
eurs, on ne quitte pas les rangs.) Plus tard, les
chants
des escouades de jeunes filles s’éloignant vers la ville avec la foul
118
es masses qui communient avec elles-mêmes dans un
chant
triste ou dans un cri. Or ces religions vagues et violentes se cherch
119
l’intérieur aussi, se fait entendre maintenant le
chant
profond et continu, la respiration bienheureuse des anges gardiens de
120
ré mais libre, et l’on exhalait sa colère dans un
chant
débordant d’injures : « Tu mens plus largement que ta gueule n’est fe
121
e hors du temps, dans un silence murmurant et des
chants
sous une voûte apaisante.) Puis à Gramercy Park chez Max et Marion A…
122
plus fort. Et la prière a été inventée, avec des
chants
, pour apprivoiser Flamme et Feu. Les femmes se jetaient dans la Flamm
123
etc. À l’antiphone succède le Notre Père, puis le
chant
du Star-Spangled Banner, et enfin le serment au drapeau. I’m proud to
124
équipes pour battre un record, du gaspillage, des
chants
et des beuveries. On dit que c’est la question de l’Asie qui nous sép
125
n, les mêmes fumées sur les tourbières, les mêmes
chants
tristes, la même vie intérieure… Il me disait aussi que les paysans h
126
nt parmi les rares œuvres toniques de ce siècle :
chants
de violence heureuse, refus du désespoir (qui nourrit la plupart des
127
l’acte, distraction vers l’avenir et naissance du
chant
. Un chant de force pour les hommes… Choses vivantes, ô choses — excel
128
straction vers l’avenir et naissance du chant. Un
chant
de force pour les hommes… Choses vivantes, ô choses — excellentes ! R
129
nde, et qui prenaient source plus haute qu’en nos
chants
, en lieu d’insulte et de discorde Qui se donnaient licence par le mo
130
choses — et qui vivaient aux crêtes du futur… Au
chant
des hautes narrations du large… Le pluriel insistant et les catégori
131
taires, sommation de nos « voies et façons » et «
chants
d’un peuple, le plus ivre », — il semblera surprenant qu’un Français
132
Vents n’est pas seulement le poème du lyrisme, le
chant
profond de l’Amérique. C’est aussi, dans sa dernière partie, le poème
133
sion des équinoxes », et qu’il nous aide ! par le
chant
d’une Europe future. Car, ainsi que l’écrit Montesquieu — je ne sais
134
r, et de grandir dans le bonheur, — ceux dont les
chants
heureux sont les plus beaux ? J’en vois si peu. Dante, John Donne, pa
135
lent. Raja Rao lui demande ce qu’il lit. C’est un
chant
du Mahabharata. Ils écoutent sans bouger, jeunes et vieux, le livre d
136
s que d’enregistrer sur disques et pellicules les
chants
, les danses, les rites, les voix et les visages de l’innombrable huma
137
r ceci : devant la porte de Brandebourg, le vieux
chant
populaire socialiste s’est fait entendre pour la première fois depuis
138
r ceci : devant la porte de Brandebourg, le vieux
chant
révolutionnaire s’est fait entendre pour la première fois depuis ving
139
outez ! Sa voix (d’Amour) paraîtra douce comme le
chant
de la lyre, si seulement vous lui coupez la queue !25 (Marcabru.) Ch
140
mugissement ; on aurait cru entendre résonner le
chant
harmonieux de la flûte mygdonnienne. Il s’agenouilla aux pieds d’Euro
141
s de longs coquillages, ils faisaient retentir le
chant
nuptial. Assise sur le dos du taureau Zeus, Europé, d’une main, serra
142
qu’Homère ait eu la notion de l’Europe. On lit au
chant
XIV de l’Iliade, à propos d’Hypnos et d’Héré : Tous deux allèrent su
143
t le prince qui allait devenir saint Henri II, un
chant
funèbre, rimé par un poète rhénan, clama la fin de l’idée carolingien
144
itale que l’Afrique a le mieux préservées (par le
chant
, par la danse, le rythme, l’émotion) ; — celles de l’esprit enfin, ap
145
vitale que l’Afrique a le mieux préservée (par le
chant
, par la danse, le rythme, l’émotion) ; — celles de l’esprit enfin, ap
146
itale que l’Afrique a le mieux préservées (par le
chant
, par la danse, le rythme, l’émotion) ; — celles de l’esprit enfin, ap
147
ou presque tous Européens. Au lieu d’entonner le
chant
séculaire de la victoire sans précédent remportée par les pouvoirs ci
148
ers les champs. On entend des pas cadencés et des
chants
de marche. L’habitude millénaire des paysans à vivre au petit bonheur
149
de l’Amour qui transfixe et transfigure. C’est le
Chant
de Minuit saluant l’Éternité, quand Don Juan meurt avec le temps et l
150
de l’Amour qui transfixe et transfigure. C’est le
Chant
de Minuit saluant l’Éternité, quand Don Juan meurt avec le temps et l
151
mugissement ; on aurait cru entendre résonner le
chant
harmonieux de la flûte mygdonienne. Il s’agenouilla aux pieds d’Europ
152
s de longs coquillages, ils faisaient retentir le
chant
nuptial. Assise sur le dos du taureau, Europé d’une main, serrait la
153
qu’Homère ait eu la notion de l’Europe. On lit au
chant
XIV de l’Iliade, à propos d’Hypnos et d’Héré : Tous deux allèrent su
154
t ce prince qui allait devenir saint Henri II, un
chant
funèbre, rimé par un poète rhénan, clama la fin de l’idée carolingien
155
; les prés et les bocages s’emplissaient de leurs
chants
et de leurs cris joyeux ; un immense surplus d’énergies vierges se ré
156
, leur était moins précieuse qu’un drapeau, qu’un
chant
national, qu’un dialecte, qu’un tracé de frontière, qu’un nom de bata
157
les grands discours prophétiques, parmi tous les
chants
de la terre, ont réellement rythmé l’action et vérifié l’étymologie g
158
onyme. Quelques recueils de poésies médiocres, un
chant
patriotique encore très populaire (« Roulez tambours, pour couvrir la
159
t la « libre Helvétie » des romantiques et de nos
chants
patriotiques, ou l’Helvetia des inscriptions latines, des monnaies et
160
onyme. Quelques recueils de poésies médiocres, un
chant
patriotique encore très populaire (« Roulez tambours, pour couvrir la
161
lution de la musique en Europe. Elle naît avec le
chant
grégorien au vie siècle en Italie, s’enrichit au couvent de Saint-Ga
162
ré mais libre, et l’on exhalait sa colère dans un
chant
débordant d’injures : « Tu mens plus largement que ta gueule n’est fe
163
et nostalgiques. Hymnes à la nature adoptés comme
chants
patriotiques. Et dans toutes les églises protestantes, psaumes de Gou
164
lution de la musique en Europe. Elle naît avec le
chant
grégorien au vie siècle en Italie, s’enrichit au couvent de Saint-Ga
165
ter » du passé. Cela comporte aussi l’éloge et le
chant
, l’illustration d’une communauté et d’une autorité heureuse : « Sur t
166
e, ce qui naît d’un jaillissement pur ! Et par le
chant
lui-même à peine dévoilé ». Groupes de mots émergeant de la mémoire c
167
lution de la musique en Europe. Elle naît avec le
chant
grégorien au vie siècle en Italie, s’enrichit au couvent de Saint-Ga
168
Second exemple. Le jazz, style musical, style de
chant
et de danse, et presque style de vie depuis 1920 pour la jeunesse de
169
ester » du passé. Cela comporte aussi l’éloge, le
chant
, l’illustration d’une communauté et d’une autorité heureuse : Sur tro
170
e prêtent pas à la liturgie, ne se prêtent pas au
chant
. Il y a tout de même un exemple, c’est la manière de psalmodier la ta
171
einture et de la musique. La musique naît avec le
chant
grégorien — premier langage musical européen — au vie siècle en Ital
172
ers les champs. On entend des pas cadencés et des
chants
de marche. L’habitude millénaire des paysans à vivre au petit bonheur
173
ue la France prenne au sérieux les paroles de son
chant
sacré « Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! » Duclos, Séguy et le
174
de national dans son évolution. Elle naît avec le
chant
grégorien — premier langage musical européen — au vie siècle en Ital
175
et clartaz. Mais c’est précisément du début de ce
chant
que Simone Weil écrit merveilleusement : « Quelques vers des troubado
176
épanchement de la grâce en la Nature. Et voici le
chant
fort et tremblant : Ab la dolchor del temps novel… Par la douceur d
177
t l’expression lyrique — au commencement était le
Chant
, qui est le Verbe musical — et cela tient à la nature même de l’amour
178
sie, dès le xiie siècle des troubadours, devient
chant
du cœur solitaire ; la tragédie, quittant l’amphithéâtre ou le parvis
179
oral et civique, fût-il aussi sentimental que nos
chants
patriotiques, aussi concret qu’une votation sur la TVA. « L’esprit ro
180
pective, bientôt suivi par H. G. Wells, dont le «
chant
séculaire » paru en 1900, s’intitule Anticipation des réactions du pr