1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 ent, et insinue dans le monde romain les virus du christianisme , de la Réforme, de la Révolution et du romantisme, les concepts de li
2 as faite aussi franchement, du catholicisme et du christianisme , le christianisme étant dans le même camp que la Réforme. M. de Month
3 nchement, du catholicisme et du christianisme, le christianisme étant dans le même camp que la Réforme. M. de Montherlant n’est décid
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
4 l le devra, tandis que d’un mouvement inverse, le christianisme débarrassé de son déguisement gréco-latin retournera vers ses sources
5 pose pas, puisque nous sommes chrétiens. (Mais le christianisme , religion missionnaire, ne peut nous donner qu’une supériorité provis
6 mener l’Asie à comprendre la religion romaine (ce christianisme méditerranéen si étroitement particularisé pourtant, à l’usage des La
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
7 t d’ajouter à sa grande étude sur les rapports du christianisme et du romantisme. M. Seillière cherchait dans l’époque romantique un
4 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
8 rodigieux stupéfiant », tandis que « l’attrait du christianisme est dans l’inquiétude qu’il nous inflige ». « Ils mettent leur âme en
9 e livre se termine par un voyage à Jérusalem : le christianisme n’est-il pas le plus beau don de l’Orient à l’Europe ? Il y a là des
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
10 n mysticisme creux et affamé est le contrecoup du christianisme dans les âmes profondes ou délicates qui ne sont pas devenues chrétie
6 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
11 res d’être. Une sorte de commun dénominateur… (Le christianisme en connaît un, depuis toujours : il le nomme péché.) Tous les modèles
12 sme « chrétien » ? L’humanisme est de l’homme, le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme véritable conduit « au seuil » :
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
13 t se rendre dignes (les brahmanes par exemple, le christianisme primitif) — la pauvreté est considérée de nos jours comme un mal abso
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
14 Kierkegaard, Le Moment et les Attaques contre le christianisme officiel ne peuvent être comparés qu’aux Provinciales. Kierkegaard es
15 in du second. Le Moment et les Attaques contre le christianisme officiel furent l’acte de Kierkegaard. Après cet acte, il mourut. Com
16 n ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme , à Luther, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui.
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
17 monde où nous vivons. C’est un terrible péché du christianisme européen, que d’avoir pratiquement abandonné à une doctrine de haine
18 tre sans fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler christianisme et capitalisme feraient bien de ne pas perdre de vue cet exemple. j.
10 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
19 arlant du marxisme, Nicolas Berdiaev écrit : « Le christianisme est plus radical. » (Marxisme et Religion.) 7. « Et l’ange me dit :
11 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
20 lle encore de ces évasions ? Elle les reproche au christianisme , avec moins de raison d’ailleurs (puisque le christianisme affirme qu
21 isme, avec moins de raison d’ailleurs (puisque le christianisme affirme que l’éternité est dans l’instant : Aeternitas non est tempus
22 mantique (Nietzsche plus chrétien que son idée du christianisme ). Plus goethéenne aussi. Mais gardons-nous de tirer de ceci je ne sai
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
23 ’histoire des peuples qui vivent sous le règne du christianisme . Mais le plus grand Occidental fut-il chrétien ? Nous ne saurions, su
24 doit éviter. Goethe est une de ces « questions au christianisme  » comme dit Barth, une de ces questions qui nous sont posées comme au
25 is d’une façon si particulière que les ennemis du christianisme , depuis un siècle, le revendiquent comme leur plus grand païen. Les f
26 uve-t-il pas suffisamment l’inauthenticité de son christianisme  ? Qu’est-ce qu’un chrétien que l’athéisme annexe avec une pareille ai
27 Dieu. Or, ce sont justement les valeurs que le «  christianisme  » de Goethe paraît avoir négligées ou niées : le scandale divin, le p
13 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
28 Or, notre temps ne comporte qu’un choix profond : christianisme ou marxisme. Ce qui revient à dire que seuls les chrétiens, en tant q
29 tion intérieure, celle précisément que postule le christianisme . Mais c’est en vain que le lecteur cherchera la réalité constructive
14 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
30 Protestants (mars 1933)d Si le christianisme primitif est une révolution — et la plus profonde de toute l’histoire
31 ial a rencontré jusqu’ici peu d’écho. La revue Le Christianisme social qui représente l’aile gauche intellectuelle du protestantisme,
15 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
32 ompre ? (mars 1933)c Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci, que le christian
33 Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci, que le christianisme parle sans cess
34 stianisme de la chrétienté réside en ceci, que le christianisme parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, — 
35 al). La volonté de rupture est l’origine même du christianisme  ; c’est pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactem
36 e ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le christianisme vainc : sa victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’ordre, le
37 .) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand
38 nage qui chaque fois qu’il est porté, rétablit le christianisme et sa nouveauté menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri,
39 s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le christianisme et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour autant qu’il exc
40 pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas le christianisme qui a confondu sa cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mai
41 plus puissant de la chrétienté, — il n’est pas le christianisme , et ce n’est pas à lui de rompre avec l’injustice dont il s’est fait
42 qu’attester par là même qu’elles ne sont plus le christianisme , qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l
43 l’Évangile2. Elle ne peut se produire qu’entre le christianisme véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame encore au moment o
44 hé ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du christianisme . ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puis
45 oudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puissance que les hommes
46 ser toutefois de l’extraordinaire) de défendre le christianisme , la piètre connaissance de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
47 partie sous-main avec le scandale, en faisant du christianisme quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le
48 faute n’en est pas à lui, mais à la défection du christianisme  ; à cette défection élevée au rang d’Institution ecclésiastique, qui
49 Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre christianisme contre le monde, comme une force positive contre une force de même or
50 Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du christianisme , si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». C
51 qui remonte au cœur même du christianisme, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliéna
52 et son enjeu total : rétablir à chaque instant le christianisme , dans sa nouveauté prophétique, tel est l’Acte — le seul ! — et tel e
53 ier 1933. 5. Une idée fausse, par définition, le christianisme n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme.
16 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
54 rtions quelque chose de « positif » ! Comme si le christianisme n’était qu’une politique possible, entre autres ! Comme si les situat
17 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
55 Humanisme et christianisme (mars 1933)a Je ne suis pas venu pour vous apporter un exposé syst
56 humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au christianisme , s’il est avant tout la croyance au salut de l’homme par la seule for
57 se économie d’énergie et de courage. Pour eux, le christianisme est contre l’homme. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’ho
58 e soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre christianisme , n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui
59 ie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux, le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche est aussi misérable
60 se veuille le second dans ses attaques contre un christianisme confondu d’ailleurs avec une certaine « culture », il ne semble pas q
61 arxisme-léninisme » peut être opposé utilement au christianisme , comme une « question » réelle et féconde. Mais en face de ce triomph
62 est un embusqué de l’infini. » a. « Humanisme et christianisme  », Le Semeur, Paris, n° 5, mars 1933, p. 286-293. La première note in
18 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
63 n humaine. C’est donc faire le plus grand tort au christianisme de certains membres de L’Ordre nouveau que de leur attribuer une conf
19 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
64 ultats au cours d’une impossible entreprise. » Le christianisme  : une impossible entreprise. Telle est bien la constatation cruciale
65 la suite de Kierkegaard il nous fait voir que le christianisme , c’est l’immédiat, l’instant éternel de la foi, et non l’histoire de
20 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
66 conséquence de finir carrément mal ? Non, car le christianisme se passe dans cette vie ou bien n’est pas du christianisme. Et l’on s
67 isme se passe dans cette vie ou bien n’est pas du christianisme . Et l’on serait en droit de prétendre qu’un roman pessimiste à la Tho
21 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
68 eux ; toute ma carrière littéraire se rapporte au christianisme , et en particulier à ce problème : comment peut-on devenir chrétien ?
22 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
69 valeurs « nobles » qu’il ne cesse de reprocher au christianisme . Voici comment il le décrit : … l’impuissance qui n’use pas de repré
70 l’humanitarisme, et nullement à l’Évangile. Le «  christianisme  » qu’attaquait Nietzsche, c’est, en réalité, la morale bourgeoise. Sc
23 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
71 ête, son but est toutefois de devenir un ange. Le christianisme intervient dans cette fausse symétrie avec une sorte d’humour transce
72 protestantisme et les doctrines politiques », Le christianisme social, Paris, n° 6, juillet-août 1934, p. 49-58.
24 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
73 difficultés intimes, d’entrer dans le concret du christianisme . Une dizaine d’entre nous parlèrent, sans artifices ni gêne, ni excès
74 tifiques, etc. Il voit la réalité fondamentale du christianisme primitif dans le contact d’homme à homme, dans la confession mutuelle
75 mpereur et d’une danseuse, Kagawa se convertit au christianisme pendant ses études et déclare renoncer à toute fortune. Sa famille le
25 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
76 attaquer de front, avec une extrême violence, le christianisme officiel et les évêques qui avaient loué ses premières œuvres, il se
77 accompli sa mission, ce fut son attaque contre le christianisme officiel, au nom du Christ de l’Évangile. Il avait terminé les études
78 philosophiques, de la Répétition à l’Exercice du christianisme , en passant par la Maladie mortelle 50 et le Concept d’angoisse, paru
79 témoin de la vérité » ; c’est qu’il se faisait du christianisme une idée si pure et si absolue qu’il voyait clairement que nul homme
80 n ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme , à Luther, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui.
26 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
81 nos jours l’obstacle décisif à la prédication du christianisme véritable ? Épuisé par ce long effort démesuré contre son temps, acca
82 pression : le rire de la charité chrétienne. « Le christianisme a découvert une misère dont l’homme ignore, comme homme, l’existence 
83 pour sa doctrine… » Et c’est la tragi-comédie du christianisme de la chrétienté. Pauvre chrétien moyen, qu’as-tu souffert pour ta do
27 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
84 ent de finir aussi mal que possible ? Non, car le christianisme se passe dans cette vie ou bien n’est pas le christianisme. Et l’on s
85 isme se passe dans cette vie ou bien n’est pas le christianisme . Et l’on serait en droit de prétendre qu’un roman pessimiste à la Tho
28 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
86 ique de La Foi à la résurrection de Jésus dans le christianisme primitif, de Maurice Goguel, publié à la Librairie Ernest Leroux. c.
29 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
87 théologique. Les marxistes croient (comme certain christianisme libéral et comme tous les moralismes) que l’« esprit » et la « libert
88 on du monde essentiellement évolutive, en face du christianisme essentiellement révolutionnaire. 19. Du moins avec les citadins. Le
30 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
89 ête, son but est toutefois de devenir un ange. Le christianisme intervient dans cette fausse symétrie avec une sorte d’humour transce
90 sions. 23. Réponse à une enquête de la Revue du christianisme social, sur l’attitude des jeunes protestants devant les problèmes so
31 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
91 utionnaire. Quelle autre voie s’ouvrirait donc au christianisme , hors celle de la révolution ? Quand bien même nous aurions des raiso
32 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
92 ieu. I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christia
93 7. Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans ces
94 tianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, — 
95 al). La volonté de rupture est l’origine même du christianisme  ; c’est pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactem
96 e ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le christianisme vainc : sa victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’ordre, le
97 .) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand
98 nage qui chaque fois qu’il est porté, rétablit le christianisme et sa nouveauté menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri,
99 s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le christianisme et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour autant qu’il exc
100 pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas le christianisme qui a confondu sa cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mai
101 plus puissant de la chrétienté, — il n’est pas le christianisme , et ce n’est pas à lui de rompre avec l’injustice dont il s’est fait
102 qu’attester par là même qu’elles ne sont plus le christianisme , qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l
103 ’Évangile32. Elle ne peut se produire qu’entre le christianisme véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame encore au moment o
104 hé ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du christianisme . ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puis
105 oudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puissance que les hommes
106 ser toutefois de l’extraordinaire) de défendre le christianisme , la piètre connaissance de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
107 partie sous-main avec le scandale, en faisant du christianisme quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le
108 faute n’en est pas à lui, mais à la défection du christianisme  ; à cette défection élevée au rang d’institution ecclésiastique, qui
109 Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre christianisme contre le monde, comme une force positive contre une force de même or
110 Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du christianisme , si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ».
111 qui remonte au cœur même du christianisme, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inébran
112 et son enjeu total : rétablir à chaque instant le christianisme , dans sa nouveauté prophétique, tel est l’Acte — le seul ! — et tel e
113 er 1933. 35. Une idée fausse, par définition, le christianisme n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme.
33 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
114 humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au christianisme , s’il est avant tout la croyance au salut de l’homme par la seule for
115 se économie d’énergie et de courage. Pour eux, le christianisme est contre l’homme. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’ho
116 e soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre christianisme , n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui
117 ie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux, le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche est aussi misérable
118 se veuille le second dans ses attaques contre un christianisme confondu d’ailleurs avec une certaine « culture », il ne semble pas q
119 arxisme-léninisme » peut être opposé utilement au christianisme , comme une « question » réelle et féconde. Mais en face de ce triomph
34 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
120 alisme est un système radicalement imperméable au christianisme . J’ajoute aussitôt que c’est dans la mesure même où je le repousse, q
121 dit une fois pour toutes.) On a coutume d’opposer christianisme et communisme sur le plan des réalisations humaines. Je ne vois pas l
122 n du monde propre au marxisme : vous calculez. Le christianisme ne sera jamais justiciable de sa réussite ou de son échec terrestre.
123 an éthique que sur le plan métaphysique.   1° Le christianisme est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il sur
124 ême », comme si cet élan manifestait une sorte de christianisme inconscient. C’est là une illusion de moraliste. Nos actes ne valent
125 tions pas, cet état que Unamuno nomme l’agonie du christianisme , voilà en définitive ce que nie le marxisme. Toutes les promesses du
126 ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement, christianisme et marxisme, c’est que le chrétien croit à l’éternité instantanée, ta
127 le monde, même sans la foi. Nous avons cru que le christianisme était une règle de vie, valable en soi et propre à maintenir l’ordre,
128 est une règle de vie dans le monde, au sens où le christianisme est une règle de mort au monde. Et il est temps de voir que sans la f
129 Si nous sommes conscients de toute l’exigence du christianisme , le marxisme ne peut plus nous apparaître comme un problème difficile
130 que le défi que l’humanisme total adresse à notre christianisme . Il nous met en demeure de radicaliser ce christianisme. Je crois que
131 ianisme. Il nous met en demeure de radicaliser ce christianisme . Je crois que toute autre solution, et en particulier, tout compromis
35 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
132 se servir de Dieu en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’opposition d’une foi par excellence totalitai
36 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
133 diquer parmi nous devant le culte de la vie. « Le christianisme tel que Kierkegaard le représentait, ne peut être réellement adopté e
134 oi qui soutient tout. Mais peu l’ont vu. 8. « Le christianisme du Nouveau Testament n’existe pas », voir Conclusion. 9. Dans le liv
37 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
135 théologique. Les marxistes croient (comme certain christianisme libéral et comme tous les moralismes) que l’« esprit » et la « libert
136 on du monde essentiellement évolutive, en face du christianisme essentiellement révolutionnaire. 14. Du moins avec les citadins. Le
38 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
137 ête, son but est toutefois de devenir un ange. Le christianisme intervient dans cette fausse symétrie avec une sorte d’humour transce
138 sions. 18. Réponse à une enquête de la Revue du christianisme social, sur l’attitude des jeunes protestants devant les problèmes so
39 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
139 utionnaire. Quelle autre voie s’ouvrirait donc au christianisme , hors celle de la révolution ? Quand bien même nous aurions des raiso
40 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
140 eu. I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christia
141 7. Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans ces
142 tianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, — 
143 al). La volonté de rupture est l’origine même du christianisme  ; c’est pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactem
144 e ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le christianisme vainc : sa victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’ordre, le
145 .) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand
146 nage qui chaque fois qu’il est porté, rétablit le christianisme et sa nouveauté menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri,
147 s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le christianisme et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour autant qu’il exc
148 pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas le christianisme qui a confondu sa cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mai
149 plus puissant de la chrétienté, — il n’est pas le christianisme , et ce n’est pas à lui de rompre avec l’injustice dont il s’est fait
150 qu’attester par là même qu’elles ne sont plus le christianisme , qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l
151 ’Évangile25. Elle ne peut se produire qu’entre le christianisme véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame encore au moment o
152 hé ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du christianisme . ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puis
153 oudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puissance que les hommes
154 ser toutefois de l’extraordinaire) de défendre le christianisme , la piètre connaissance de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
155 partie sous-main avec le scandale, en faisant du christianisme quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le
156 faute n’en est pas à lui, mais à la défection du christianisme  ; à cette défection élevée au rang d’Institution ecclésiastique, qui
157 Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre christianisme contre le monde, comme une force positive contre une force de même or
158 Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du christianisme , si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». C
159 qui remonte au cœur même du christianisme, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliéna
160 et son enjeu total : rétablir à chaque instant le christianisme , dans sa nouveauté prophétique, tel est l’Acte — le seul ! — et tel e
161 er 1933. 28. Une idée fausse, par définition, le christianisme n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme.
41 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
162 humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au christianisme , si celui-ci est avant tout la croyance au salut de l’homme par la se
163 se économie d’énergie et de courage. Pour eux, le christianisme est contre l’homme. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’ho
164 e soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre christianisme , n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui
165 ie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux, le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche est misérable, si l’
166 se veuille le second dans ses attaques contre un christianisme confondu d’ailleurs avec une certaine « culture », il ne semble pas q
167 arxisme-léninisme » peut être opposé utilement au christianisme , comme une « question » réelle et féconde. Mais en face de ce triomph
42 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
168 alisme est un système radicalement imperméable au christianisme . J’ajoute aussitôt que c’est dans la mesure même où je le repousse, q
169 dit une fois pour toutes.) On a coutume d’opposer christianisme et communisme sur le plan des réalisations humaines. Je ne vois pas l
170 n du monde propre au marxisme : vous calculez. Le christianisme ne sera jamais justiciable de sa réussite ou de son échec terrestre.
171 plan éthique que sur le plan métaphysique. 1° Le christianisme est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il sur
172 ême », comme si cet élan manifestait une sorte de christianisme inconscient. C’est là une illusion de moraliste. Nos actes ne valent
173 tions pas, cet état que Unamuno nomme l’agonie du christianisme , voilà en définitive ce que nie le marxisme. Toutes les promesses du
174 ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement, christianisme et marxisme, c’est que le chrétien croit à l’éternité instantanée, ta
175 le monde, même sans la foi. Nous avons cru que le christianisme était une règle de vie, valable en soi et propre à maintenir l’ordre,
176 est une règle de vie dans le monde, au sens où le christianisme est une règle de mort au monde. Et il est temps de voir que sans la f
177 Si nous sommes conscients de toute l’exigence du christianisme , le marxisme ne peut plus nous apparaître comme un problème difficile
178 que le défi que l’humanisme total adresse à notre christianisme . Il nous met en demeure de radicaliser ce christianisme. Je crois qu
179 ianisme. Il nous met en demeure de radicaliser ce christianisme . Je crois que toute autre solution, et en particulier, tout compromi
43 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
180 se servir de Dieu en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’opposition d’une foi par excellence totalitai
44 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
181 hes bourgeois : 1° n’est qu’un mauvais négatif du christianisme  ; 2° ne peut mener qu’à une forme avachie de fascisme, car le fascism
45 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
182 ages de la première partie intitulées Religion et christianisme . Je ne puis tout citer : je me bornerai donc aux passages qui me para
183 but final plane devant les regards de l’homme. Le christianisme , qui maudit l’humanité et en sort quelques spécimens rares et réussis
184 us. Nietzsche croit faire un reproche terrible au christianisme en le traitant d’agent « non historique ». Il faut croire que cet adv
185 ctacle de la chrétienté et dans sa nostalgie d’un christianisme vrai. Mais Nietzsche ? Est-ce mépris tout simplement ? Ou bien plutôt
186 tré Schopenhauer. La nature est mauvaise, dit le christianisme  : ne serait-il pas quelque chose contre nature ? Sinon, il serait, se
187 es « chrétiens » que terrorise l’idée même que le christianisme veut leur mort, pour leur donner la vie. Il s’agit de savoir si la na
188 mauvaise. Dans ce sens, il est vrai de dire : le christianisme est contre nature. Et je m’explique mal pourquoi tant de bonnes âmes
189 e formule unique qui renvoie au fondement même du christianisme  : l’opposition du péché et de la foi. « Je ne fais pas le bien que j’
190 plus aucune pensée qui contredise celle-là ! Le christianisme a promis le royaume des cieux à la pauvreté spirituelle. Mais le prem
191 premier chrétien cultivé et spirituel a donné au christianisme sa rhétorique et sa dialectique ; de la sorte, il a empêché le christ
192 et sa dialectique ; de la sorte, il a empêché le christianisme de mourir de sa pauvreté spirituelle. On est toujours étonné de voir
46 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
193 i tend à nous faire croire qu’après 19 siècles de christianisme , le « scandale » du Christ s’est atténué. Cette longue tradition nous
47 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
194 oude significatifs.) Enfin, mes chers amis, si le christianisme n’est pas une expérience, et je dis bien une expérience à la fois hum
48 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
195 c l’histoire des trahisons les plus flagrantes du christianisme . Voilà bien la fatalité qui pèse sur notre histoire : une politique c
196 i le distingue en fin de compte du socialiste. Le christianisme annonce une réalité, non pas un rêve. Il annonce le salut pour ceux q
197 le prétendu matérialisme socialiste, comme si le christianisme était moins réaliste et comme si les chrétiens ne vivaient pas aussi
49 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
198 elles ». Fort bien, répondrait un marxiste, si le christianisme est cela, nous lui laisserons ses rêveries et nous nous chargerons de
50 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
199 l’invraisemblable. Ses plus amers reproches au «  christianisme de la chrétienté », à cette « inconcevable illusion des sens », ne s’
200 ceau de l’amour chrétien. 3. Apprentissage du christianisme . 4. Dans ce sens, la catégorie récemment « découverte » par les psyc
201 achfolge wird nachfolgen ». 9. Apprentissage du christianisme . 10. Traité du désespoir, trad. Gateau, p. 105. 11. Isaïe 21, 11.
51 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
202 , et que certains antichrétiens, plus pénétrés de christianisme qu’ils ne le croient, préfèrent appeler révolution. Ces questions me
52 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
203 ur, et la religion bourgeoise qui veut prendre le christianisme « à bon marché » ; parce qu’il en appelle d’un christianisme théoriqu
204 me « à bon marché » ; parce qu’il en appelle d’un christianisme théorique à un christianisme existentiel — ce qui est le mouvement mê
205 u’il en appelle d’un christianisme théorique à un christianisme existentiel — ce qui est le mouvement même de la Réforme — on a voulu
53 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
206 hes bourgeois : 1° n’est qu’un mauvais négatif du christianisme  ; 2° ne peut mener qu’à une forme avachie de fascisme, car le fascism
54 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
207 de l’Orient, mais le contraire (p. 153) ; que le christianisme n’est pas précisément opposé à « une conception dramatique de l’homme
55 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
208 dont il fut l’un des principaux initiateurs : le christianisme social, et l’union des églises non romaines, grande espérance œcuméni
56 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
209 outes les fois que l’humanitarisme veut singer le christianisme , il supprime le risque de ses revendications. 79. C’est un des tour
57 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
210 u le Christ, puis par les ennemis totalitaires du christianisme pour avoir préparé ses voies, Israël est devenu le peuple sans foyer,
58 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
211 outes les fois que l’humanitarisme veut singer le christianisme , il supprime le risque de ses revendications. 81. C’est un des tour
59 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
212 dans la totalité de l’être, revient à celle d’un christianisme qui se met au service de l’humain (j’entends bien de l’humain purifié
213 religion s’ajoutant à ceux de la raison), et d’un christianisme absolu, qu’on déclare volontiers « inhumain », parce qu’il attribue t
214 ogmatisme. Tout se passe ici « à l’intérieur » du christianisme , de l’Église. L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme
215 lors, on peut se demander si ceux qui refusent le christianisme échappent vraiment à la difficulté ; ou si, au contraire, ils ne la r
216 e du débat. Mais le plus grand des adversaires du christianisme dans les temps modernes, Nietzsche, aboutit à un dilemme qui me paraî
60 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
217 morale bourgeoise qui a fait perdre sa vigueur au christianisme , et non l’inverse, comme le soutiennent des polémistes ignorants. La
61 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
218 sistais à une conférence contradictoire contre le christianisme . « Ils prétendent qu’ils ne croient qu’à un seul Dieu, s’écriait l’or
62 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
219 tredisent radicalement la pratique et les fins du christianisme , dont elles dérivent d’ailleurs obscurément, mais coupées de leurs li
220 ologiens de l’école hégélienne, ou adversaires du christianisme , tous, dans un commun accord, enseignaient ou laissaient entendre, pa
221 de parler dans le même sens d’une « doctrine » du christianisme . Le chrétien, et surtout le protestant, répugne absolument à concevoi
222 puissent figurer la théorie d’une pratique49. Le christianisme n’est pas un programme ; ni, comme le disent certains primaires marxi
223 il a pu paraître cela, c’est dans la mesure où le christianisme , aux yeux des masses, n’a plus osé se montrer chrétien. C’est que le
224 ien, tu prouves simplement que tu ignores tout du christianisme . » (Je répète que ce n’est pas sa faute, à ce marxiste, mais notre fa
225 isme, alors que la critique marxiste porte sur un christianisme dénaturé. Et l’essentiel du marxisme, je le répète, c’est sa volonté
226 is terrestre, le paradis temporel de l’homme ; le christianisme prépare un Royaume éternel, qui sera celui de Dieu, non de la Terre.
227 » le fait bien voir. Un homme qui se convertit au christianisme , c’est un homme qui reçoit et qui saisit la Révélation en Personne. E
228 s Groupes, qui représentent à l’heure actuelle le christianisme le plus « activiste ». Pourquoi refusent-ils de s’occuper de politiqu
229 pour toutes de la théologie. Mais je crois que le christianisme , aussitôt qu’il se manifeste en vérité, entre en conflit avec certain
230 ppeler celle de l’Empire romain au premier âge du christianisme , telle que nous l’évoquions plus haut. Toutefois, l’un des facteurs a
231  vérité » du communisme résulte de la trahison du christianisme par la chrétienté. Toutes les aspirations valables et généreuses du m
232 ’esprit démissionne ! 52. « Je ne vois jamais le christianisme devenir révolutionnaire ! » S’exclamait naguère Jean Guéhenno (Union
233 de socialisme en Asie, cela tient à l’absence du christianisme . » Je note ici, à l’appui des dires de de Man, que le mouvement syndi
234 e, on ne saurait établir que la sécularisation du christianisme résulte nécessairement de l’Évangile ! 54. Déclaration d’un étudiant
63 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
235 ne de parler quand même ? On ne persécute plus le christianisme en France : c’est sans doute un signe de surdité spirituelle totale.
64 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
236 sistais à une conférence contradictoire contre le christianisme . « Ils prétendent qu’ils ne croient qu’à un seul Dieu, s’écriait l’or
65 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
237 qui ne viendront pas… Héritage d’Israël Le christianisme par sa nature même, brisait avec le nationalisme exclusif du judaïsme
66 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
238 dans la totalité de l’être, revient à celle d’un christianisme qui se met au service de l’humain (j’entends bien de l’humain purifié
239 religion s’ajoutant à ceux de la raison), et d’un christianisme absolu, qu’on déclare volontiers « inhumain » parce qu’il attribue to
240 ogmatisme. Tout se passe ici « à l’intérieur » du christianisme , de l’Église. L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme
241 lors, on peut se demander si ceux qui refusent le christianisme échappent vraiment à la difficulté ; ou si, au contraire, ils ne la r
242 e du débat. Mais le plus grand des adversaires du christianisme dans les temps modernes, Nietzsche, aboutit à un dilemme qui me paraî
67 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
243 andieu (qui d’ailleurs était nietzschéen). Que le christianisme vrai revive dans ce mouvement, je serais mal venu à le nier. En tant
244 toute franchise. Du moins ne tiennent-ils pas le christianisme dont je parle pour une niaiserie sentimentale. À défaut de la foi, il
68 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
245 l se mit à attaquer avec une extrême violence, le christianisme officiel et ses évêques, il se vit abandonné dans la plus complète so
246 ant de l’acte d’obéissance. Cessons de prendre le christianisme « à bon marché », comme les évêques. Pensée centrale de l’œuvre énorm
247 plaisanterie, valeurs éternelles et opportunisme, christianisme et confort moral, témoignage, discours académiques. L’évêque Nynster
248 vérité, il y a quelque chose de plus contraire au christianisme que n’importe quelle hérésie, et c’est de jouer au christianisme, d’e
249 ue n’importe quelle hérésie, et c’est de jouer au christianisme , d’en écarter les dangers, et de jouer ensuite au jeu que l’évêque Ny
250 « Il n’y a pas eu, durant mille-huit-cents ans de christianisme , une seule tâche comparable à la mienne. Dans la ‟chrétienté”, elle a
69 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
251 ui nous apportait cette possibilité de croire. Le christianisme , probablement par la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus dep
252 croire. Ruine des croyances communes, carence du christianisme , appel irrationnel à de nouvelles raisons de vivre, volonté angoissée
253 atriotique », disait l’abbé Grégoire : c’est le «  christianisme positif et allemand » des nazis… Tout cela fut écouté avec un intérêt
70 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
254 e de l’Église, parce que nous avons transformé le christianisme en quelque chose de rassurant, de distingué, de commode et même de bo
255 à celui qui nous apportait cette possibilité. Le christianisme , probablement par la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus dep
256 itable — et souvent inconscient — de remplacer le christianisme défaillant par le culte social de l’État et de son principe « sacral 
71 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
257 nce moderne comme telle sait encore distinguer le christianisme des contraintes sacrées et sociales, elle le repousse avec horreur. C
72 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
258 Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme  » (20 novembre 1938)h Tous les problèmes se posent différemment p
259 aginer… h. Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme  », La Cité chrétienne, Bruxelles, n° 286, 20 novembre 1938, p. 57. Pr
73 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
260 us voyez bien, les dictateurs sont les ennemis du christianisme  ! — je ne dis pas non, je les ai vus de près. Mais je me demande si l
261 de grâce, qu’on ne mêle pas tout sous prétexte de christianisme  ! Qu’on n’appelle pas « croisade » ou « guerre sainte » des entrepris
74 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
262 faire concevoir par l’examen d’un fait connu. Le christianisme a proclamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de la manière la plu
263 forces passionnelles. Ils y voient l’héritage du christianisme et le secret de notre dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes 
264 dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes : christianisme , passion, dynamisme, correspondent aux trois traits dominants de la p
265 Occident chrétien. Tout d’abord : ce n’est pas le christianisme qui a fait naître la passion, mais c’est une hérésie d’origine orient
266 as l’amour chrétien, ni même le « sous-produit du christianisme  » ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a rév
267 » ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a réveillée et orientée vers Dieu »102. Il est plutôt le sous-produit
268 naturel (d’où la technique). Reste à savoir si le christianisme , accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets.
269 ’est forgé. Mais il est clair que ce n’est pas le christianisme — comme le répètent tant de publicistes — qui est responsable de la c
270 ce qu’ignorent communément ceux qui assimilent le christianisme et l’Occident, comme si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Eur
75 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
271 ue l’existence de la presse quotidienne « rend le christianisme impossible ».) De plus, ces journaux « mis au pas » se trouvent conte
272 patriotique », disait l’abbé Grégoire. C’est le «  christianisme positif » du 24e point d’Hitler, la « piété » des Deutsche Christen,
273 résistance des chrétiens : ils se figurent que le christianisme est un parti.) La vérité est autrement tragique. La vérité est que le
76 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
274 ui nous apportait cette possibilité de croire. Le christianisme , probablement par la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus dep
275 roire. » Ruine des croyances communes, carence du christianisme , appel irrationnel à de nouvelles raisons de vivre, volonté angoissée
77 1938, Journal d’Allemagne. Instruction spirituelle donnée aux étudiants hitlériens, (Extrait de lettre d’un étudiant allemand)
276 rmanique, et non pas à toutes les races, comme le christianisme … Le 24e point du programme du Parti n’entend parler que de « religios
277 e que la religiosité courante en ce pays était le christianisme , et pour plus de clarté, qu’on a utilisé le terme de « christianisme
278 our plus de clarté, qu’on a utilisé le terme de «  christianisme positif ». La formation politico-culturelle consiste dans une prise d
279 ejetons pas seulement les cent formes diverses de christianisme , mais le christianisme en soi… Tous les membres des diverses confessi
280 es cent formes diverses de christianisme, mais le christianisme en soi… Tous les membres des diverses confessions sont plus ou moins
281 raciale étrangère. Ce qu’il faut attaquer dans le christianisme  : les obscènes contes juifs, le dogme du péché originel (né de la vol
282 e l’opposition entre le national-socialisme et le christianisme … Il fait évidemment allusion aux Deutsche Christen. » Finalement les
78 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
283 ui nous apportait cette possibilité de croire. Le christianisme , probablement par la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus dep
79 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
284 re orientale que tout dernièrement, à la suite du christianisme . J’avoue que votre démonstration me paraît convaincante. Mais comment
80 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
285 mble les masses : l’origine commune, le passé. Le christianisme fondait une société ouverte, liée par l’attente unanime d’un au-delà
81 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
286 ne peut pas tenir compte des données concrètes du christianisme  : le péché, le salut, le drame de la révolte et de l’amour. Mais elle
287  hors de propos » d’envisager. Le sérieux même du christianisme .51 Alain dit quelque part n’avoir jamais connu de « vrai croyant » q
82 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
288 tour à une église, et encore moins d’un retour au christianisme . Ce serait émettre un non-sens. La foi est toujours en avant, elle s’
83 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
289 e certaine compréhension des dogmes essentiels du christianisme . « L’Amour vient de Dieu, appartient à Dieu et tend vers Dieu. » Le v
84 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
290 du malheur de vivre. Tel est le centre de tout le christianisme , et le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme Agapè. Événemen
291 en se « perdant » au sein de la divinité. Mais le christianisme , par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette
292 dieu, et en même temps le vouaient à la mort, le christianisme le replace dans son ordre, et là, le sanctifie par le mariage. Un tel
293 de la vie, au malheur absolu, qui est la mort. Le christianisme n’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu, mais un malh
294 Point d’illusions ni d’optimisme humain, dans le christianisme orthodoxe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le désespoir, s
295 erait l’explication du mythe ? 5.Contrecoup du christianisme dans les mœurs occidentales Pour introduire plus de clarté dans ce
296 alheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée. Christianisme Communion (pas d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heur
297 s, et en partie pour ceux des Celtes. Sur quoi le christianisme triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de mép
298 les siècles où elles se virent condamnées par le christianisme officiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du cult
299 éceptes d’une religion qui pourtant s’opposait au christianisme par son refus de l’Incarnation, précisément ! Je ne donnerai pour l’i
300 apparu en Occident comme l’un des contrecoups du christianisme (et spécialement de sa doctrine du mariage) dans les âmes où vivait e
301 ales au ive siècle de notre ère, et convertit au christianisme les druides habitant ces contrées. D’autres auteurs font remonter le
302 nostiques qui traversent le premier millénaire du christianisme . Et l’on sait assez que la Gnose, de même que les doctrines de Mani (
303 e application, ne sont-elles pas aux antipodes du christianisme  ? Ne devaient-ils pas s’en apercevoir ? Et pourquoi n’y a-t-il dans l
304 toutes les religions nouvelles, sans excepter le christianisme primitif. Et il est juste de citer ici le jugement d’un dominicain qu
85 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
305 ouvement de retour au monde si caractéristique du christianisme . Jean de la Croix, lui aussi, connaît un détachement parfait : « Lors
86 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
306 ’est-à-dire au triomphe du monde sanctifié par le christianisme , alors que la légende glorifiait dans la mort l’entière dissolution d
307 forces dionysiaques persécutées par un soi-disant christianisme . Toute la littérature moderne entonna l’hymne de la « libération ». M
87 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
308 nce moderne comme telle sait encore distinguer le christianisme des contraintes sacrées et sociales, elle le repousse avec horreur. C
88 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
309 — tout ce qu’un Nietzsche injustement reproche au christianisme . C’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort,
310 faire concevoir par l’examen d’un fait connu. Le christianisme a proclamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de la manière la plu
311 forces passionnelles. Ils y voient l’héritage du christianisme et le secret de notre dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes 
312 dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes : christianisme , passion, dynamisme, correspondent aux trois traits dominants de la p
313 Occident chrétien. Tout d’abord : ce n’est pas le christianisme qui a fait naître la passion, mais c’est une hérésie d’origine orient
314 as l’amour chrétien, ni même le « sous-produit du christianisme  » ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a rév
315 » ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a réveillée et orientée vers Dieu »206. Il est plutôt le sous-produit
316 naturel (d’où la technique). Reste à savoir si le christianisme , accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets.
317 ’est forgé. Mais il est clair que ce n’est pas le christianisme — comme le répètent tant de publicistes — qui est responsable de la c
318 ce qu’ignorent communément ceux qui assimilent le christianisme et l’Occident, comme si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Eur
89 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
319 ucratisée, qui a permis et préparé le triomphe du christianisme . Mais je demeure persuadé que la seule possibilité d’une communauté p
320 ommuns à ces régimes : leur opposition brutale au christianisme , dès qu’ils sont assez forts pour lever le masque, et leur mépris de
90 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
321 du malheur de vivre. Tel est le centre de tout le christianisme , et le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme Agapè. Événemen
322 en se « perdant » au sein de la divinité. Mais le christianisme , par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette
323 dieu, et en même temps le vouaient à la mort, le christianisme le replace dans son ordre, et là, le sanctifie par le mariage. Un tel
324 de la vie, au malheur absolu, qui est la mort. Le christianisme n’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu, mais un malh
325 Point d’illusions ni d’optimisme humain, dans le christianisme orthodoxe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le désespoir, s
326 erait l’explication du mythe ? 5.Contrecoup du christianisme dans les mœurs occidentales Pour introduire plus de clarté dans ce
327 alheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée. Christianisme Communion (pas d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heur
328 s, et en partie pour ceux des Celtes. Sur quoi le christianisme triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de mép
329 les siècles où elles se virent condamnées par le christianisme officiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du cult
330 éceptes d’une religion qui pourtant s’opposait au christianisme par son refus de l’Incarnation, précisément ! Je ne donnerai pour l’i
331 apparu en Occident comme l’un des contrecoups du christianisme (et spécialement de sa doctrine du mariage) dans les âmes où vivait e
332 nostiques qui traversent le premier millénaire du christianisme . Et l’on sait assez que la Gnose, de même que les doctrines de Mani o
333 l’homme spirituel l’expérimente dans ce monde. Le christianisme apporte au problème du Mal une réponse dialectique et paradoxale qui
334 e application, ne sont-elles pas aux antipodes du christianisme  ? Ne devaient-ils pas s’en apercevoir ? Et pourquoi n’y a-t-il dans l
335 toutes les religions nouvelles, sans excepter le christianisme primitif. Et il est juste de citer ici le jugement d’un dominicain qu
336 osaphat, prince indien, à découvrir et adopter le christianisme , dont les mystères lui sont communiqués par le « bonhomme » Barlaam.
91 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
337 ouvement de retour au monde si caractéristique du christianisme . Jean de la Croix, lui aussi, connaît un détachement parfait : « Lors
92 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
338 ’est-à-dire au triomphe du monde sanctifié par le christianisme , alors que la légende glorifiait dans la mort l’entière dissolution d
339 forces dionysiaques persécutées par un soi-disant christianisme . Toute la littérature moderne entonna l’hymne de la « libération ». M
93 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
340 nce moderne comme telle sait encore distinguer le christianisme des contraintes sacrées et sociales, elle le repousse avec horreur. C
94 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
341 — tout ce qu’un Nietzsche injustement reproche au christianisme . C’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort,
342 faire concevoir par l’examen d’un fait connu. Le christianisme a proclamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de la manière la plu
343 forces passionnelles. Ils y voient l’héritage du christianisme et le secret de notre dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes 
344 dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes : christianisme , passion, dynamisme, correspondent aux trois traits dominants de la p
345 Occident chrétien. Tout d’abord : ce n’est pas le christianisme qui a fait naître la passion, mais c’est une hérésie d’origine orient
346 as l’amour chrétien, ni même le « sous-produit du christianisme  » ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a rév
347 » ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a réveillée et orientée vers Dieu224. » Il est plutôt le sous-produit
348 naturel (d’où la technique). Reste à savoir si le christianisme , accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets.
349 ’est forgé. Mais il est clair que ce n’est pas le christianisme — comme le répètent tant de publicistes — qui est responsable de la c
350 ce qu’ignorent communément ceux qui assimilent le christianisme et l’Occident, comme si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Eur
95 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
351 du malheur de vivre. Tel est le centre de tout le christianisme , et le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme Agapè. Événemen
352 en se « perdant » au sein de la divinité. Mais le christianisme , par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette
353 dieu, et en même temps le vouaient à la mort, le christianisme le replace dans son ordre, et là, le sanctifie par le mariage. Un tel
354 de la vie, au malheur absolu, qui est la mort. Le christianisme n’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu, mais un malh
355 Point d’illusions ni d’optimisme humain, dans le christianisme orthodoxe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le désespoir, s
356 erait l’explication du mythe ? 5.Contrecoup du christianisme dans les mœurs occidentales Pour introduire plus de clarté dans ce
357 alheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée. Christianisme Communion (pas d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heur
358 s, et en partie pour ceux des Celtes. Sur quoi le christianisme triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de mép
359 les siècles où elles se virent condamnées par le christianisme officiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du cult
360 éceptes d’une religion qui pourtant s’opposait au christianisme par son refus de l’Incarnation, précisément ! Je ne donnerai pour l’i
361 apparu en Occident comme l’un des contrecoups du christianisme (et spécialement de sa doctrine du mariage) dans les âmes où vivait e
362 nostiques qui traversent le premier millénaire du christianisme . Et l’on sait assez que la Gnose, de même que les doctrines de Mani o
363 l’homme spirituel l’expérimente dans ce monde. Le christianisme apporte au problème du Mal une réponse dialectique et paradoxale qui
364 e application, ne sont-elles pas aux antipodes du christianisme  ? Ne devaient-ils pas s’en apercevoir ? Et pourquoi n’y a-t-il dans l
365 toutes les religions nouvelles, sans excepter le christianisme primitif. Et il est juste de citer ici le jugement d’un dominicain qu
366 osaphat, prince indien, à découvrir et adopter le christianisme , dont les mystères lui sont communiqués par le « bonhomme » Barlaam.
96 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
367 ouvement de retour au monde si caractéristique du christianisme . Jean de la Croix, lui aussi, connaît un détachement parfait : « Lors
97 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
368 ’est-à-dire au triomphe du monde sanctifié par le christianisme , alors que la légende glorifiait dans la mort l’entière dissolution d
369 forces dionysiaques persécutées par un soi-disant christianisme . Toute la littérature moderne entonna l’hymne de la « libération ». M
98 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
370 nce moderne comme telle sait encore distinguer le christianisme des contraintes sacrées et sociales, elle le repousse avec horreur. C
371 our lui) dont il montre les liens étroits avec le christianisme , dans Ou bien… ou bien… (« Les Étapes érotiques spontanées », écrit e
99 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
372 — tout ce qu’un Nietzsche injustement reproche au christianisme . C’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort,
373 faire concevoir par l’examen d’un fait connu. Le christianisme a proclamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de la manière la plu
374 forces passionnelles. Ils y voient l’héritage du christianisme et le secret de notre dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes 
375 dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes : christianisme , passion, dynamisme, correspondent aux trois traits dominants de la p
376 Occident chrétien. Tout d’abord : ce n’est pas le christianisme qui a fait naître la passion, mais c’est une hérésie d’origine orient
377 as l’amour chrétien, ni même le « sous-produit du christianisme  » ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a rév
378 » ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a réveillée et orientée vers Dieu »206. Il est plutôt le sous-produit
379 naturel (d’où la technique). Reste à savoir si le christianisme , accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets.
380 ’est forgé. Mais il est clair que ce n’est pas le christianisme — comme le répètent tant de publicistes — qui est responsable de la c
381 ce qu’ignorent communément ceux qui assimilent le christianisme et l’Occident, comme si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Eur
100 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
382 re certaines altérations, les plus fréquentes, du christianisme  : le mépris de la nature, et d’autre part, le recours à l’orthodoxie
383 souci central de Gide ait été de débarrasser son christianisme de toutes les adjonctions « humaines — trop humaines » du moralisme n