1
ent, et insinue dans le monde romain les virus du
christianisme
, de la Réforme, de la Révolution et du romantisme, les concepts de li
2
as faite aussi franchement, du catholicisme et du
christianisme
, le christianisme étant dans le même camp que la Réforme. M. de Month
3
nchement, du catholicisme et du christianisme, le
christianisme
étant dans le même camp que la Réforme. M. de Montherlant n’est décid
4
l le devra, tandis que d’un mouvement inverse, le
christianisme
débarrassé de son déguisement gréco-latin retournera vers ses sources
5
pose pas, puisque nous sommes chrétiens. (Mais le
christianisme
, religion missionnaire, ne peut nous donner qu’une supériorité provis
6
mener l’Asie à comprendre la religion romaine (ce
christianisme
méditerranéen si étroitement particularisé pourtant, à l’usage des La
7
t d’ajouter à sa grande étude sur les rapports du
christianisme
et du romantisme. M. Seillière cherchait dans l’époque romantique un
8
rodigieux stupéfiant », tandis que « l’attrait du
christianisme
est dans l’inquiétude qu’il nous inflige ». « Ils mettent leur âme en
9
e livre se termine par un voyage à Jérusalem : le
christianisme
n’est-il pas le plus beau don de l’Orient à l’Europe ? Il y a là des
10
n mysticisme creux et affamé est le contrecoup du
christianisme
dans les âmes profondes ou délicates qui ne sont pas devenues chrétie
11
res d’être. Une sorte de commun dénominateur… (Le
christianisme
en connaît un, depuis toujours : il le nomme péché.) Tous les modèles
12
sme « chrétien » ? L’humanisme est de l’homme, le
christianisme
est du nouvel homme. Tout humanisme véritable conduit « au seuil » :
13
t se rendre dignes (les brahmanes par exemple, le
christianisme
primitif) — la pauvreté est considérée de nos jours comme un mal abso
14
Kierkegaard, Le Moment et les Attaques contre le
christianisme
officiel ne peuvent être comparés qu’aux Provinciales. Kierkegaard es
15
in du second. Le Moment et les Attaques contre le
christianisme
officiel furent l’acte de Kierkegaard. Après cet acte, il mourut. Com
16
n ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du
christianisme
, à Luther, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui.
17
monde où nous vivons. C’est un terrible péché du
christianisme
européen, que d’avoir pratiquement abandonné à une doctrine de haine
18
tre sans fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler
christianisme
et capitalisme feraient bien de ne pas perdre de vue cet exemple. j.
19
arlant du marxisme, Nicolas Berdiaev écrit : « Le
christianisme
est plus radical. » (Marxisme et Religion.) 7. « Et l’ange me dit :
20
lle encore de ces évasions ? Elle les reproche au
christianisme
, avec moins de raison d’ailleurs (puisque le christianisme affirme qu
21
isme, avec moins de raison d’ailleurs (puisque le
christianisme
affirme que l’éternité est dans l’instant : Aeternitas non est tempus
22
mantique (Nietzsche plus chrétien que son idée du
christianisme
). Plus goethéenne aussi. Mais gardons-nous de tirer de ceci je ne sai
23
’histoire des peuples qui vivent sous le règne du
christianisme
. Mais le plus grand Occidental fut-il chrétien ? Nous ne saurions, su
24
doit éviter. Goethe est une de ces « questions au
christianisme
» comme dit Barth, une de ces questions qui nous sont posées comme au
25
is d’une façon si particulière que les ennemis du
christianisme
, depuis un siècle, le revendiquent comme leur plus grand païen. Les f
26
uve-t-il pas suffisamment l’inauthenticité de son
christianisme
? Qu’est-ce qu’un chrétien que l’athéisme annexe avec une pareille ai
27
Dieu. Or, ce sont justement les valeurs que le «
christianisme
» de Goethe paraît avoir négligées ou niées : le scandale divin, le p
28
Or, notre temps ne comporte qu’un choix profond :
christianisme
ou marxisme. Ce qui revient à dire que seuls les chrétiens, en tant q
29
tion intérieure, celle précisément que postule le
christianisme
. Mais c’est en vain que le lecteur cherchera la réalité constructive
30
Protestants (mars 1933)d Si le
christianisme
primitif est une révolution — et la plus profonde de toute l’histoire
31
ial a rencontré jusqu’ici peu d’écho. La revue Le
Christianisme
social qui représente l’aile gauche intellectuelle du protestantisme,
32
ompre ? (mars 1933)c Le faux rapport entre le
christianisme
et le christianisme de la chrétienté réside en ceci, que le christian
33
Le faux rapport entre le christianisme et le
christianisme
de la chrétienté réside en ceci, que le christianisme parle sans cess
34
stianisme de la chrétienté réside en ceci, que le
christianisme
parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, —
35
al). La volonté de rupture est l’origine même du
christianisme
; c’est pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactem
36
e ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le
christianisme
vainc : sa victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’ordre, le
37
.) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du
christianisme
de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand
38
nage qui chaque fois qu’il est porté, rétablit le
christianisme
et sa nouveauté menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri,
39
s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le
christianisme
et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour autant qu’il exc
40
pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas le
christianisme
qui a confondu sa cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mai
41
plus puissant de la chrétienté, — il n’est pas le
christianisme
, et ce n’est pas à lui de rompre avec l’injustice dont il s’est fait
42
qu’attester par là même qu’elles ne sont plus le
christianisme
, qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l
43
l’Évangile2. Elle ne peut se produire qu’entre le
christianisme
véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame encore au moment o
44
hé ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du
christianisme
. ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puis
45
oudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le
christianisme
n’est pas une puissance à notre disposition, puissance que les hommes
46
ser toutefois de l’extraordinaire) de défendre le
christianisme
, la piètre connaissance de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
47
partie sous-main avec le scandale, en faisant du
christianisme
quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le
48
faute n’en est pas à lui, mais à la défection du
christianisme
; à cette défection élevée au rang d’Institution ecclésiastique, qui
49
Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre
christianisme
contre le monde, comme une force positive contre une force de même or
50
Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du
christianisme
, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». C
51
qui remonte au cœur même du christianisme, si le
christianisme
est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliéna
52
et son enjeu total : rétablir à chaque instant le
christianisme
, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’Acte — le seul ! — et tel e
53
ier 1933. 5. Une idée fausse, par définition, le
christianisme
n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme.
54
rtions quelque chose de « positif » ! Comme si le
christianisme
n’était qu’une politique possible, entre autres ! Comme si les situat
55
Humanisme et
christianisme
(mars 1933)a Je ne suis pas venu pour vous apporter un exposé syst
56
humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au
christianisme
, s’il est avant tout la croyance au salut de l’homme par la seule for
57
se économie d’énergie et de courage. Pour eux, le
christianisme
est contre l’homme. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’ho
58
e soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre
christianisme
, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui
59
ie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux, le
christianisme
n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche est aussi misérable
60
se veuille le second dans ses attaques contre un
christianisme
confondu d’ailleurs avec une certaine « culture », il ne semble pas q
61
arxisme-léninisme » peut être opposé utilement au
christianisme
, comme une « question » réelle et féconde. Mais en face de ce triomph
62
est un embusqué de l’infini. » a. « Humanisme et
christianisme
», Le Semeur, Paris, n° 5, mars 1933, p. 286-293. La première note in
63
n humaine. C’est donc faire le plus grand tort au
christianisme
de certains membres de L’Ordre nouveau que de leur attribuer une conf
64
ultats au cours d’une impossible entreprise. » Le
christianisme
: une impossible entreprise. Telle est bien la constatation cruciale
65
la suite de Kierkegaard il nous fait voir que le
christianisme
, c’est l’immédiat, l’instant éternel de la foi, et non l’histoire de
66
conséquence de finir carrément mal ? Non, car le
christianisme
se passe dans cette vie ou bien n’est pas du christianisme. Et l’on s
67
isme se passe dans cette vie ou bien n’est pas du
christianisme
. Et l’on serait en droit de prétendre qu’un roman pessimiste à la Tho
68
eux ; toute ma carrière littéraire se rapporte au
christianisme
, et en particulier à ce problème : comment peut-on devenir chrétien ?
69
valeurs « nobles » qu’il ne cesse de reprocher au
christianisme
. Voici comment il le décrit : … l’impuissance qui n’use pas de repré
70
l’humanitarisme, et nullement à l’Évangile. Le «
christianisme
» qu’attaquait Nietzsche, c’est, en réalité, la morale bourgeoise. Sc
71
ête, son but est toutefois de devenir un ange. Le
christianisme
intervient dans cette fausse symétrie avec une sorte d’humour transce
72
protestantisme et les doctrines politiques », Le
christianisme
social, Paris, n° 6, juillet-août 1934, p. 49-58.
73
difficultés intimes, d’entrer dans le concret du
christianisme
. Une dizaine d’entre nous parlèrent, sans artifices ni gêne, ni excès
74
tifiques, etc. Il voit la réalité fondamentale du
christianisme
primitif dans le contact d’homme à homme, dans la confession mutuelle
75
mpereur et d’une danseuse, Kagawa se convertit au
christianisme
pendant ses études et déclare renoncer à toute fortune. Sa famille le
76
attaquer de front, avec une extrême violence, le
christianisme
officiel et les évêques qui avaient loué ses premières œuvres, il se
77
accompli sa mission, ce fut son attaque contre le
christianisme
officiel, au nom du Christ de l’Évangile. Il avait terminé les études
78
philosophiques, de la Répétition à l’Exercice du
christianisme
, en passant par la Maladie mortelle 50 et le Concept d’angoisse, paru
79
témoin de la vérité » ; c’est qu’il se faisait du
christianisme
une idée si pure et si absolue qu’il voyait clairement que nul homme
80
n ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du
christianisme
, à Luther, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui.
81
nos jours l’obstacle décisif à la prédication du
christianisme
véritable ? Épuisé par ce long effort démesuré contre son temps, acca
82
pression : le rire de la charité chrétienne. « Le
christianisme
a découvert une misère dont l’homme ignore, comme homme, l’existence
83
pour sa doctrine… » Et c’est la tragi-comédie du
christianisme
de la chrétienté. Pauvre chrétien moyen, qu’as-tu souffert pour ta do
84
ent de finir aussi mal que possible ? Non, car le
christianisme
se passe dans cette vie ou bien n’est pas le christianisme. Et l’on s
85
isme se passe dans cette vie ou bien n’est pas le
christianisme
. Et l’on serait en droit de prétendre qu’un roman pessimiste à la Tho
86
ique de La Foi à la résurrection de Jésus dans le
christianisme
primitif, de Maurice Goguel, publié à la Librairie Ernest Leroux. c.
87
théologique. Les marxistes croient (comme certain
christianisme
libéral et comme tous les moralismes) que l’« esprit » et la « libert
88
on du monde essentiellement évolutive, en face du
christianisme
essentiellement révolutionnaire. 19. Du moins avec les citadins. Le
89
ête, son but est toutefois de devenir un ange. Le
christianisme
intervient dans cette fausse symétrie avec une sorte d’humour transce
90
sions. 23. Réponse à une enquête de la Revue du
christianisme
social, sur l’attitude des jeunes protestants devant les problèmes so
91
utionnaire. Quelle autre voie s’ouvrirait donc au
christianisme
, hors celle de la révolution ? Quand bien même nous aurions des raiso
92
ieu. I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le
christianisme
et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christia
93
7. Le faux rapport entre le christianisme et le
christianisme
de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans ces
94
tianisme de la chrétienté réside en ceci : que le
christianisme
parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, —
95
al). La volonté de rupture est l’origine même du
christianisme
; c’est pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactem
96
e ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le
christianisme
vainc : sa victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’ordre, le
97
.) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du
christianisme
de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand
98
nage qui chaque fois qu’il est porté, rétablit le
christianisme
et sa nouveauté menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri,
99
s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le
christianisme
et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour autant qu’il exc
100
pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas le
christianisme
qui a confondu sa cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mai
101
plus puissant de la chrétienté, — il n’est pas le
christianisme
, et ce n’est pas à lui de rompre avec l’injustice dont il s’est fait
102
qu’attester par là même qu’elles ne sont plus le
christianisme
, qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l
103
’Évangile32. Elle ne peut se produire qu’entre le
christianisme
véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame encore au moment o
104
hé ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du
christianisme
. ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puis
105
oudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le
christianisme
n’est pas une puissance à notre disposition, puissance que les hommes
106
ser toutefois de l’extraordinaire) de défendre le
christianisme
, la piètre connaissance de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
107
partie sous-main avec le scandale, en faisant du
christianisme
quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le
108
faute n’en est pas à lui, mais à la défection du
christianisme
; à cette défection élevée au rang d’institution ecclésiastique, qui
109
Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre
christianisme
contre le monde, comme une force positive contre une force de même or
110
Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du
christianisme
, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ».
111
qui remonte au cœur même du christianisme, si le
christianisme
est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inébran
112
et son enjeu total : rétablir à chaque instant le
christianisme
, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’Acte — le seul ! — et tel e
113
er 1933. 35. Une idée fausse, par définition, le
christianisme
n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme.
114
humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au
christianisme
, s’il est avant tout la croyance au salut de l’homme par la seule for
115
se économie d’énergie et de courage. Pour eux, le
christianisme
est contre l’homme. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’ho
116
e soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre
christianisme
, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui
117
ie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux, le
christianisme
n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche est aussi misérable
118
se veuille le second dans ses attaques contre un
christianisme
confondu d’ailleurs avec une certaine « culture », il ne semble pas q
119
arxisme-léninisme » peut être opposé utilement au
christianisme
, comme une « question » réelle et féconde. Mais en face de ce triomph
120
alisme est un système radicalement imperméable au
christianisme
. J’ajoute aussitôt que c’est dans la mesure même où je le repousse, q
121
dit une fois pour toutes.) On a coutume d’opposer
christianisme
et communisme sur le plan des réalisations humaines. Je ne vois pas l
122
n du monde propre au marxisme : vous calculez. Le
christianisme
ne sera jamais justiciable de sa réussite ou de son échec terrestre.
123
an éthique que sur le plan métaphysique. 1° Le
christianisme
est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il sur
124
ême », comme si cet élan manifestait une sorte de
christianisme
inconscient. C’est là une illusion de moraliste. Nos actes ne valent
125
tions pas, cet état que Unamuno nomme l’agonie du
christianisme
, voilà en définitive ce que nie le marxisme. Toutes les promesses du
126
ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement,
christianisme
et marxisme, c’est que le chrétien croit à l’éternité instantanée, ta
127
le monde, même sans la foi. Nous avons cru que le
christianisme
était une règle de vie, valable en soi et propre à maintenir l’ordre,
128
est une règle de vie dans le monde, au sens où le
christianisme
est une règle de mort au monde. Et il est temps de voir que sans la f
129
Si nous sommes conscients de toute l’exigence du
christianisme
, le marxisme ne peut plus nous apparaître comme un problème difficile
130
que le défi que l’humanisme total adresse à notre
christianisme
. Il nous met en demeure de radicaliser ce christianisme. Je crois que
131
ianisme. Il nous met en demeure de radicaliser ce
christianisme
. Je crois que toute autre solution, et en particulier, tout compromis
132
se servir de Dieu en le servant. L’opposition du
christianisme
et du fascisme, c’est l’opposition d’une foi par excellence totalitai
133
diquer parmi nous devant le culte de la vie. « Le
christianisme
tel que Kierkegaard le représentait, ne peut être réellement adopté e
134
oi qui soutient tout. Mais peu l’ont vu. 8. « Le
christianisme
du Nouveau Testament n’existe pas », voir Conclusion. 9. Dans le liv
135
théologique. Les marxistes croient (comme certain
christianisme
libéral et comme tous les moralismes) que l’« esprit » et la « libert
136
on du monde essentiellement évolutive, en face du
christianisme
essentiellement révolutionnaire. 14. Du moins avec les citadins. Le
137
ête, son but est toutefois de devenir un ange. Le
christianisme
intervient dans cette fausse symétrie avec une sorte d’humour transce
138
sions. 18. Réponse à une enquête de la Revue du
christianisme
social, sur l’attitude des jeunes protestants devant les problèmes so
139
utionnaire. Quelle autre voie s’ouvrirait donc au
christianisme
, hors celle de la révolution ? Quand bien même nous aurions des raiso
140
eu. I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le
christianisme
et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christia
141
7. Le faux rapport entre le christianisme et le
christianisme
de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans ces
142
tianisme de la chrétienté réside en ceci : que le
christianisme
parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, —
143
al). La volonté de rupture est l’origine même du
christianisme
; c’est pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactem
144
e ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le
christianisme
vainc : sa victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’ordre, le
145
.) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du
christianisme
de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand
146
nage qui chaque fois qu’il est porté, rétablit le
christianisme
et sa nouveauté menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri,
147
s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le
christianisme
et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour autant qu’il exc
148
pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas le
christianisme
qui a confondu sa cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mai
149
plus puissant de la chrétienté, — il n’est pas le
christianisme
, et ce n’est pas à lui de rompre avec l’injustice dont il s’est fait
150
qu’attester par là même qu’elles ne sont plus le
christianisme
, qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l
151
’Évangile25. Elle ne peut se produire qu’entre le
christianisme
véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame encore au moment o
152
hé ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du
christianisme
. ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puis
153
oudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le
christianisme
n’est pas une puissance à notre disposition, puissance que les hommes
154
ser toutefois de l’extraordinaire) de défendre le
christianisme
, la piètre connaissance de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
155
partie sous-main avec le scandale, en faisant du
christianisme
quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le
156
faute n’en est pas à lui, mais à la défection du
christianisme
; à cette défection élevée au rang d’Institution ecclésiastique, qui
157
Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre
christianisme
contre le monde, comme une force positive contre une force de même or
158
Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du
christianisme
, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». C
159
qui remonte au cœur même du christianisme, si le
christianisme
est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliéna
160
et son enjeu total : rétablir à chaque instant le
christianisme
, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’Acte — le seul ! — et tel e
161
er 1933. 28. Une idée fausse, par définition, le
christianisme
n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme.
162
humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au
christianisme
, si celui-ci est avant tout la croyance au salut de l’homme par la se
163
se économie d’énergie et de courage. Pour eux, le
christianisme
est contre l’homme. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’ho
164
e soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre
christianisme
, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui
165
ie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux, le
christianisme
n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche est misérable, si l’
166
se veuille le second dans ses attaques contre un
christianisme
confondu d’ailleurs avec une certaine « culture », il ne semble pas q
167
arxisme-léninisme » peut être opposé utilement au
christianisme
, comme une « question » réelle et féconde. Mais en face de ce triomph
168
alisme est un système radicalement imperméable au
christianisme
. J’ajoute aussitôt que c’est dans la mesure même où je le repousse, q
169
dit une fois pour toutes.) On a coutume d’opposer
christianisme
et communisme sur le plan des réalisations humaines. Je ne vois pas l
170
n du monde propre au marxisme : vous calculez. Le
christianisme
ne sera jamais justiciable de sa réussite ou de son échec terrestre.
171
plan éthique que sur le plan métaphysique. 1° Le
christianisme
est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il sur
172
ême », comme si cet élan manifestait une sorte de
christianisme
inconscient. C’est là une illusion de moraliste. Nos actes ne valent
173
tions pas, cet état que Unamuno nomme l’agonie du
christianisme
, voilà en définitive ce que nie le marxisme. Toutes les promesses du
174
ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement,
christianisme
et marxisme, c’est que le chrétien croit à l’éternité instantanée, ta
175
le monde, même sans la foi. Nous avons cru que le
christianisme
était une règle de vie, valable en soi et propre à maintenir l’ordre,
176
est une règle de vie dans le monde, au sens où le
christianisme
est une règle de mort au monde. Et il est temps de voir que sans la f
177
Si nous sommes conscients de toute l’exigence du
christianisme
, le marxisme ne peut plus nous apparaître comme un problème difficile
178
que le défi que l’humanisme total adresse à notre
christianisme
. Il nous met en demeure de radicaliser ce christianisme. Je crois qu
179
ianisme. Il nous met en demeure de radicaliser ce
christianisme
. Je crois que toute autre solution, et en particulier, tout compromi
180
se servir de Dieu en le servant. L’opposition du
christianisme
et du fascisme, c’est l’opposition d’une foi par excellence totalitai
181
hes bourgeois : 1° n’est qu’un mauvais négatif du
christianisme
; 2° ne peut mener qu’à une forme avachie de fascisme, car le fascism
182
ages de la première partie intitulées Religion et
christianisme
. Je ne puis tout citer : je me bornerai donc aux passages qui me para
183
but final plane devant les regards de l’homme. Le
christianisme
, qui maudit l’humanité et en sort quelques spécimens rares et réussis
184
us. Nietzsche croit faire un reproche terrible au
christianisme
en le traitant d’agent « non historique ». Il faut croire que cet adv
185
ctacle de la chrétienté et dans sa nostalgie d’un
christianisme
vrai. Mais Nietzsche ? Est-ce mépris tout simplement ? Ou bien plutôt
186
tré Schopenhauer. La nature est mauvaise, dit le
christianisme
: ne serait-il pas quelque chose contre nature ? Sinon, il serait, se
187
es « chrétiens » que terrorise l’idée même que le
christianisme
veut leur mort, pour leur donner la vie. Il s’agit de savoir si la na
188
mauvaise. Dans ce sens, il est vrai de dire : le
christianisme
est contre nature. Et je m’explique mal pourquoi tant de bonnes âmes
189
e formule unique qui renvoie au fondement même du
christianisme
: l’opposition du péché et de la foi. « Je ne fais pas le bien que j’
190
plus aucune pensée qui contredise celle-là ! Le
christianisme
a promis le royaume des cieux à la pauvreté spirituelle. Mais le prem
191
premier chrétien cultivé et spirituel a donné au
christianisme
sa rhétorique et sa dialectique ; de la sorte, il a empêché le christ
192
et sa dialectique ; de la sorte, il a empêché le
christianisme
de mourir de sa pauvreté spirituelle. On est toujours étonné de voir
193
i tend à nous faire croire qu’après 19 siècles de
christianisme
, le « scandale » du Christ s’est atténué. Cette longue tradition nous
194
oude significatifs.) Enfin, mes chers amis, si le
christianisme
n’est pas une expérience, et je dis bien une expérience à la fois hum
195
c l’histoire des trahisons les plus flagrantes du
christianisme
. Voilà bien la fatalité qui pèse sur notre histoire : une politique c
196
i le distingue en fin de compte du socialiste. Le
christianisme
annonce une réalité, non pas un rêve. Il annonce le salut pour ceux q
197
le prétendu matérialisme socialiste, comme si le
christianisme
était moins réaliste et comme si les chrétiens ne vivaient pas aussi
198
elles ». Fort bien, répondrait un marxiste, si le
christianisme
est cela, nous lui laisserons ses rêveries et nous nous chargerons de
199
l’invraisemblable. Ses plus amers reproches au «
christianisme
de la chrétienté », à cette « inconcevable illusion des sens », ne s’
200
ceau de l’amour chrétien. 3. Apprentissage du
christianisme
. 4. Dans ce sens, la catégorie récemment « découverte » par les psyc
201
achfolge wird nachfolgen ». 9. Apprentissage du
christianisme
. 10. Traité du désespoir, trad. Gateau, p. 105. 11. Isaïe 21, 11.
202
, et que certains antichrétiens, plus pénétrés de
christianisme
qu’ils ne le croient, préfèrent appeler révolution. Ces questions me
203
ur, et la religion bourgeoise qui veut prendre le
christianisme
« à bon marché » ; parce qu’il en appelle d’un christianisme théoriqu
204
me « à bon marché » ; parce qu’il en appelle d’un
christianisme
théorique à un christianisme existentiel — ce qui est le mouvement mê
205
u’il en appelle d’un christianisme théorique à un
christianisme
existentiel — ce qui est le mouvement même de la Réforme — on a voulu
206
hes bourgeois : 1° n’est qu’un mauvais négatif du
christianisme
; 2° ne peut mener qu’à une forme avachie de fascisme, car le fascism
207
de l’Orient, mais le contraire (p. 153) ; que le
christianisme
n’est pas précisément opposé à « une conception dramatique de l’homme
208
dont il fut l’un des principaux initiateurs : le
christianisme
social, et l’union des églises non romaines, grande espérance œcuméni
209
outes les fois que l’humanitarisme veut singer le
christianisme
, il supprime le risque de ses revendications. 79. C’est un des tour
210
u le Christ, puis par les ennemis totalitaires du
christianisme
pour avoir préparé ses voies, Israël est devenu le peuple sans foyer,
211
outes les fois que l’humanitarisme veut singer le
christianisme
, il supprime le risque de ses revendications. 81. C’est un des tour
212
dans la totalité de l’être, revient à celle d’un
christianisme
qui se met au service de l’humain (j’entends bien de l’humain purifié
213
religion s’ajoutant à ceux de la raison), et d’un
christianisme
absolu, qu’on déclare volontiers « inhumain », parce qu’il attribue t
214
ogmatisme. Tout se passe ici « à l’intérieur » du
christianisme
, de l’Église. L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme
215
lors, on peut se demander si ceux qui refusent le
christianisme
échappent vraiment à la difficulté ; ou si, au contraire, ils ne la r
216
e du débat. Mais le plus grand des adversaires du
christianisme
dans les temps modernes, Nietzsche, aboutit à un dilemme qui me paraî
217
morale bourgeoise qui a fait perdre sa vigueur au
christianisme
, et non l’inverse, comme le soutiennent des polémistes ignorants. La
218
sistais à une conférence contradictoire contre le
christianisme
. « Ils prétendent qu’ils ne croient qu’à un seul Dieu, s’écriait l’or
219
tredisent radicalement la pratique et les fins du
christianisme
, dont elles dérivent d’ailleurs obscurément, mais coupées de leurs li
220
ologiens de l’école hégélienne, ou adversaires du
christianisme
, tous, dans un commun accord, enseignaient ou laissaient entendre, pa
221
de parler dans le même sens d’une « doctrine » du
christianisme
. Le chrétien, et surtout le protestant, répugne absolument à concevoi
222
puissent figurer la théorie d’une pratique49. Le
christianisme
n’est pas un programme ; ni, comme le disent certains primaires marxi
223
il a pu paraître cela, c’est dans la mesure où le
christianisme
, aux yeux des masses, n’a plus osé se montrer chrétien. C’est que le
224
ien, tu prouves simplement que tu ignores tout du
christianisme
. » (Je répète que ce n’est pas sa faute, à ce marxiste, mais notre fa
225
isme, alors que la critique marxiste porte sur un
christianisme
dénaturé. Et l’essentiel du marxisme, je le répète, c’est sa volonté
226
is terrestre, le paradis temporel de l’homme ; le
christianisme
prépare un Royaume éternel, qui sera celui de Dieu, non de la Terre.
227
» le fait bien voir. Un homme qui se convertit au
christianisme
, c’est un homme qui reçoit et qui saisit la Révélation en Personne. E
228
s Groupes, qui représentent à l’heure actuelle le
christianisme
le plus « activiste ». Pourquoi refusent-ils de s’occuper de politiqu
229
pour toutes de la théologie. Mais je crois que le
christianisme
, aussitôt qu’il se manifeste en vérité, entre en conflit avec certain
230
ppeler celle de l’Empire romain au premier âge du
christianisme
, telle que nous l’évoquions plus haut. Toutefois, l’un des facteurs a
231
vérité » du communisme résulte de la trahison du
christianisme
par la chrétienté. Toutes les aspirations valables et généreuses du m
232
’esprit démissionne ! 52. « Je ne vois jamais le
christianisme
devenir révolutionnaire ! » S’exclamait naguère Jean Guéhenno (Union
233
de socialisme en Asie, cela tient à l’absence du
christianisme
. » Je note ici, à l’appui des dires de de Man, que le mouvement syndi
234
e, on ne saurait établir que la sécularisation du
christianisme
résulte nécessairement de l’Évangile ! 54. Déclaration d’un étudiant
235
ne de parler quand même ? On ne persécute plus le
christianisme
en France : c’est sans doute un signe de surdité spirituelle totale.
236
sistais à une conférence contradictoire contre le
christianisme
. « Ils prétendent qu’ils ne croient qu’à un seul Dieu, s’écriait l’or
237
qui ne viendront pas… Héritage d’Israël Le
christianisme
par sa nature même, brisait avec le nationalisme exclusif du judaïsme
238
dans la totalité de l’être, revient à celle d’un
christianisme
qui se met au service de l’humain (j’entends bien de l’humain purifié
239
religion s’ajoutant à ceux de la raison), et d’un
christianisme
absolu, qu’on déclare volontiers « inhumain » parce qu’il attribue to
240
ogmatisme. Tout se passe ici « à l’intérieur » du
christianisme
, de l’Église. L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme
241
lors, on peut se demander si ceux qui refusent le
christianisme
échappent vraiment à la difficulté ; ou si, au contraire, ils ne la r
242
e du débat. Mais le plus grand des adversaires du
christianisme
dans les temps modernes, Nietzsche, aboutit à un dilemme qui me paraî
243
andieu (qui d’ailleurs était nietzschéen). Que le
christianisme
vrai revive dans ce mouvement, je serais mal venu à le nier. En tant
244
toute franchise. Du moins ne tiennent-ils pas le
christianisme
dont je parle pour une niaiserie sentimentale. À défaut de la foi, il
245
l se mit à attaquer avec une extrême violence, le
christianisme
officiel et ses évêques, il se vit abandonné dans la plus complète so
246
ant de l’acte d’obéissance. Cessons de prendre le
christianisme
« à bon marché », comme les évêques. Pensée centrale de l’œuvre énorm
247
plaisanterie, valeurs éternelles et opportunisme,
christianisme
et confort moral, témoignage, discours académiques. L’évêque Nynster
248
vérité, il y a quelque chose de plus contraire au
christianisme
que n’importe quelle hérésie, et c’est de jouer au christianisme, d’e
249
ue n’importe quelle hérésie, et c’est de jouer au
christianisme
, d’en écarter les dangers, et de jouer ensuite au jeu que l’évêque Ny
250
« Il n’y a pas eu, durant mille-huit-cents ans de
christianisme
, une seule tâche comparable à la mienne. Dans la ‟chrétienté”, elle a
251
ui nous apportait cette possibilité de croire. Le
christianisme
, probablement par la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus dep
252
croire. Ruine des croyances communes, carence du
christianisme
, appel irrationnel à de nouvelles raisons de vivre, volonté angoissée
253
atriotique », disait l’abbé Grégoire : c’est le «
christianisme
positif et allemand » des nazis… Tout cela fut écouté avec un intérêt
254
e de l’Église, parce que nous avons transformé le
christianisme
en quelque chose de rassurant, de distingué, de commode et même de bo
255
à celui qui nous apportait cette possibilité. Le
christianisme
, probablement par la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus dep
256
itable — et souvent inconscient — de remplacer le
christianisme
défaillant par le culte social de l’État et de son principe « sacral
257
nce moderne comme telle sait encore distinguer le
christianisme
des contraintes sacrées et sociales, elle le repousse avec horreur. C
258
Réponse à l’enquête « Littérature et
christianisme
» (20 novembre 1938)h Tous les problèmes se posent différemment p
259
aginer… h. Réponse à l’enquête « Littérature et
christianisme
», La Cité chrétienne, Bruxelles, n° 286, 20 novembre 1938, p. 57. Pr
260
us voyez bien, les dictateurs sont les ennemis du
christianisme
! — je ne dis pas non, je les ai vus de près. Mais je me demande si l
261
de grâce, qu’on ne mêle pas tout sous prétexte de
christianisme
! Qu’on n’appelle pas « croisade » ou « guerre sainte » des entrepris
262
faire concevoir par l’examen d’un fait connu. Le
christianisme
a proclamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de la manière la plu
263
forces passionnelles. Ils y voient l’héritage du
christianisme
et le secret de notre dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes
264
dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes :
christianisme
, passion, dynamisme, correspondent aux trois traits dominants de la p
265
Occident chrétien. Tout d’abord : ce n’est pas le
christianisme
qui a fait naître la passion, mais c’est une hérésie d’origine orient
266
as l’amour chrétien, ni même le « sous-produit du
christianisme
» ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a rév
267
» ou le « changement d’adresse d’une force que le
christianisme
a réveillée et orientée vers Dieu »102. Il est plutôt le sous-produit
268
naturel (d’où la technique). Reste à savoir si le
christianisme
, accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets.
269
’est forgé. Mais il est clair que ce n’est pas le
christianisme
— comme le répètent tant de publicistes — qui est responsable de la c
270
ce qu’ignorent communément ceux qui assimilent le
christianisme
et l’Occident, comme si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Eur
271
ue l’existence de la presse quotidienne « rend le
christianisme
impossible ».) De plus, ces journaux « mis au pas » se trouvent conte
272
patriotique », disait l’abbé Grégoire. C’est le «
christianisme
positif » du 24e point d’Hitler, la « piété » des Deutsche Christen,
273
résistance des chrétiens : ils se figurent que le
christianisme
est un parti.) La vérité est autrement tragique. La vérité est que le
274
ui nous apportait cette possibilité de croire. Le
christianisme
, probablement par la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus dep
275
roire. » Ruine des croyances communes, carence du
christianisme
, appel irrationnel à de nouvelles raisons de vivre, volonté angoissée
276
rmanique, et non pas à toutes les races, comme le
christianisme
… Le 24e point du programme du Parti n’entend parler que de « religios
277
e que la religiosité courante en ce pays était le
christianisme
, et pour plus de clarté, qu’on a utilisé le terme de « christianisme
278
our plus de clarté, qu’on a utilisé le terme de «
christianisme
positif ». La formation politico-culturelle consiste dans une prise d
279
ejetons pas seulement les cent formes diverses de
christianisme
, mais le christianisme en soi… Tous les membres des diverses confessi
280
es cent formes diverses de christianisme, mais le
christianisme
en soi… Tous les membres des diverses confessions sont plus ou moins
281
raciale étrangère. Ce qu’il faut attaquer dans le
christianisme
: les obscènes contes juifs, le dogme du péché originel (né de la vol
282
e l’opposition entre le national-socialisme et le
christianisme
… Il fait évidemment allusion aux Deutsche Christen. » Finalement les
283
ui nous apportait cette possibilité de croire. Le
christianisme
, probablement par la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus dep
284
re orientale que tout dernièrement, à la suite du
christianisme
. J’avoue que votre démonstration me paraît convaincante. Mais comment
285
mble les masses : l’origine commune, le passé. Le
christianisme
fondait une société ouverte, liée par l’attente unanime d’un au-delà
286
ne peut pas tenir compte des données concrètes du
christianisme
: le péché, le salut, le drame de la révolte et de l’amour. Mais elle
287
hors de propos » d’envisager. Le sérieux même du
christianisme
.51 Alain dit quelque part n’avoir jamais connu de « vrai croyant » q
288
tour à une église, et encore moins d’un retour au
christianisme
. Ce serait émettre un non-sens. La foi est toujours en avant, elle s’
289
e certaine compréhension des dogmes essentiels du
christianisme
. « L’Amour vient de Dieu, appartient à Dieu et tend vers Dieu. » Le v
290
du malheur de vivre. Tel est le centre de tout le
christianisme
, et le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme Agapè. Événemen
291
en se « perdant » au sein de la divinité. Mais le
christianisme
, par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette
292
dieu, et en même temps le vouaient à la mort, le
christianisme
le replace dans son ordre, et là, le sanctifie par le mariage. Un tel
293
de la vie, au malheur absolu, qui est la mort. Le
christianisme
n’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu, mais un malh
294
Point d’illusions ni d’optimisme humain, dans le
christianisme
orthodoxe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le désespoir, s
295
erait l’explication du mythe ? 5.Contrecoup du
christianisme
dans les mœurs occidentales Pour introduire plus de clarté dans ce
296
alheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée.
Christianisme
Communion (pas d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heur
297
s, et en partie pour ceux des Celtes. Sur quoi le
christianisme
triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de mép
298
les siècles où elles se virent condamnées par le
christianisme
officiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du cult
299
éceptes d’une religion qui pourtant s’opposait au
christianisme
par son refus de l’Incarnation, précisément ! Je ne donnerai pour l’i
300
apparu en Occident comme l’un des contrecoups du
christianisme
(et spécialement de sa doctrine du mariage) dans les âmes où vivait e
301
ales au ive siècle de notre ère, et convertit au
christianisme
les druides habitant ces contrées. D’autres auteurs font remonter le
302
nostiques qui traversent le premier millénaire du
christianisme
. Et l’on sait assez que la Gnose, de même que les doctrines de Mani (
303
e application, ne sont-elles pas aux antipodes du
christianisme
? Ne devaient-ils pas s’en apercevoir ? Et pourquoi n’y a-t-il dans l
304
toutes les religions nouvelles, sans excepter le
christianisme
primitif. Et il est juste de citer ici le jugement d’un dominicain qu
305
ouvement de retour au monde si caractéristique du
christianisme
. Jean de la Croix, lui aussi, connaît un détachement parfait : « Lors
306
’est-à-dire au triomphe du monde sanctifié par le
christianisme
, alors que la légende glorifiait dans la mort l’entière dissolution d
307
forces dionysiaques persécutées par un soi-disant
christianisme
. Toute la littérature moderne entonna l’hymne de la « libération ». M
308
nce moderne comme telle sait encore distinguer le
christianisme
des contraintes sacrées et sociales, elle le repousse avec horreur. C
309
— tout ce qu’un Nietzsche injustement reproche au
christianisme
. C’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort,
310
faire concevoir par l’examen d’un fait connu. Le
christianisme
a proclamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de la manière la plu
311
forces passionnelles. Ils y voient l’héritage du
christianisme
et le secret de notre dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes
312
dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes :
christianisme
, passion, dynamisme, correspondent aux trois traits dominants de la p
313
Occident chrétien. Tout d’abord : ce n’est pas le
christianisme
qui a fait naître la passion, mais c’est une hérésie d’origine orient
314
as l’amour chrétien, ni même le « sous-produit du
christianisme
» ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a rév
315
» ou le « changement d’adresse d’une force que le
christianisme
a réveillée et orientée vers Dieu »206. Il est plutôt le sous-produit
316
naturel (d’où la technique). Reste à savoir si le
christianisme
, accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets.
317
’est forgé. Mais il est clair que ce n’est pas le
christianisme
— comme le répètent tant de publicistes — qui est responsable de la c
318
ce qu’ignorent communément ceux qui assimilent le
christianisme
et l’Occident, comme si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Eur
319
ucratisée, qui a permis et préparé le triomphe du
christianisme
. Mais je demeure persuadé que la seule possibilité d’une communauté p
320
ommuns à ces régimes : leur opposition brutale au
christianisme
, dès qu’ils sont assez forts pour lever le masque, et leur mépris de
321
du malheur de vivre. Tel est le centre de tout le
christianisme
, et le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme Agapè. Événemen
322
en se « perdant » au sein de la divinité. Mais le
christianisme
, par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette
323
dieu, et en même temps le vouaient à la mort, le
christianisme
le replace dans son ordre, et là, le sanctifie par le mariage. Un tel
324
de la vie, au malheur absolu, qui est la mort. Le
christianisme
n’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu, mais un malh
325
Point d’illusions ni d’optimisme humain, dans le
christianisme
orthodoxe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le désespoir, s
326
erait l’explication du mythe ? 5.Contrecoup du
christianisme
dans les mœurs occidentales Pour introduire plus de clarté dans ce
327
alheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée.
Christianisme
Communion (pas d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heur
328
s, et en partie pour ceux des Celtes. Sur quoi le
christianisme
triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de mép
329
les siècles où elles se virent condamnées par le
christianisme
officiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du cult
330
éceptes d’une religion qui pourtant s’opposait au
christianisme
par son refus de l’Incarnation, précisément ! Je ne donnerai pour l’i
331
apparu en Occident comme l’un des contrecoups du
christianisme
(et spécialement de sa doctrine du mariage) dans les âmes où vivait e
332
nostiques qui traversent le premier millénaire du
christianisme
. Et l’on sait assez que la Gnose, de même que les doctrines de Mani o
333
l’homme spirituel l’expérimente dans ce monde. Le
christianisme
apporte au problème du Mal une réponse dialectique et paradoxale qui
334
e application, ne sont-elles pas aux antipodes du
christianisme
? Ne devaient-ils pas s’en apercevoir ? Et pourquoi n’y a-t-il dans l
335
toutes les religions nouvelles, sans excepter le
christianisme
primitif. Et il est juste de citer ici le jugement d’un dominicain qu
336
osaphat, prince indien, à découvrir et adopter le
christianisme
, dont les mystères lui sont communiqués par le « bonhomme » Barlaam.
337
ouvement de retour au monde si caractéristique du
christianisme
. Jean de la Croix, lui aussi, connaît un détachement parfait : « Lors
338
’est-à-dire au triomphe du monde sanctifié par le
christianisme
, alors que la légende glorifiait dans la mort l’entière dissolution d
339
forces dionysiaques persécutées par un soi-disant
christianisme
. Toute la littérature moderne entonna l’hymne de la « libération ». M
340
nce moderne comme telle sait encore distinguer le
christianisme
des contraintes sacrées et sociales, elle le repousse avec horreur. C
341
— tout ce qu’un Nietzsche injustement reproche au
christianisme
. C’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort,
342
faire concevoir par l’examen d’un fait connu. Le
christianisme
a proclamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de la manière la plu
343
forces passionnelles. Ils y voient l’héritage du
christianisme
et le secret de notre dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes
344
dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes :
christianisme
, passion, dynamisme, correspondent aux trois traits dominants de la p
345
Occident chrétien. Tout d’abord : ce n’est pas le
christianisme
qui a fait naître la passion, mais c’est une hérésie d’origine orient
346
as l’amour chrétien, ni même le « sous-produit du
christianisme
» ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a rév
347
» ou le « changement d’adresse d’une force que le
christianisme
a réveillée et orientée vers Dieu224. » Il est plutôt le sous-produit
348
naturel (d’où la technique). Reste à savoir si le
christianisme
, accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets.
349
’est forgé. Mais il est clair que ce n’est pas le
christianisme
— comme le répètent tant de publicistes — qui est responsable de la c
350
ce qu’ignorent communément ceux qui assimilent le
christianisme
et l’Occident, comme si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Eur
351
du malheur de vivre. Tel est le centre de tout le
christianisme
, et le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme Agapè. Événemen
352
en se « perdant » au sein de la divinité. Mais le
christianisme
, par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette
353
dieu, et en même temps le vouaient à la mort, le
christianisme
le replace dans son ordre, et là, le sanctifie par le mariage. Un tel
354
de la vie, au malheur absolu, qui est la mort. Le
christianisme
n’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu, mais un malh
355
Point d’illusions ni d’optimisme humain, dans le
christianisme
orthodoxe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le désespoir, s
356
erait l’explication du mythe ? 5.Contrecoup du
christianisme
dans les mœurs occidentales Pour introduire plus de clarté dans ce
357
alheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée.
Christianisme
Communion (pas d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heur
358
s, et en partie pour ceux des Celtes. Sur quoi le
christianisme
triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de mép
359
les siècles où elles se virent condamnées par le
christianisme
officiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du cult
360
éceptes d’une religion qui pourtant s’opposait au
christianisme
par son refus de l’Incarnation, précisément ! Je ne donnerai pour l’i
361
apparu en Occident comme l’un des contrecoups du
christianisme
(et spécialement de sa doctrine du mariage) dans les âmes où vivait e
362
nostiques qui traversent le premier millénaire du
christianisme
. Et l’on sait assez que la Gnose, de même que les doctrines de Mani o
363
l’homme spirituel l’expérimente dans ce monde. Le
christianisme
apporte au problème du Mal une réponse dialectique et paradoxale qui
364
e application, ne sont-elles pas aux antipodes du
christianisme
? Ne devaient-ils pas s’en apercevoir ? Et pourquoi n’y a-t-il dans l
365
toutes les religions nouvelles, sans excepter le
christianisme
primitif. Et il est juste de citer ici le jugement d’un dominicain qu
366
osaphat, prince indien, à découvrir et adopter le
christianisme
, dont les mystères lui sont communiqués par le « bonhomme » Barlaam.
367
ouvement de retour au monde si caractéristique du
christianisme
. Jean de la Croix, lui aussi, connaît un détachement parfait : « Lors
368
’est-à-dire au triomphe du monde sanctifié par le
christianisme
, alors que la légende glorifiait dans la mort l’entière dissolution d
369
forces dionysiaques persécutées par un soi-disant
christianisme
. Toute la littérature moderne entonna l’hymne de la « libération ». M
370
nce moderne comme telle sait encore distinguer le
christianisme
des contraintes sacrées et sociales, elle le repousse avec horreur. C
371
our lui) dont il montre les liens étroits avec le
christianisme
, dans Ou bien… ou bien… (« Les Étapes érotiques spontanées », écrit e
372
— tout ce qu’un Nietzsche injustement reproche au
christianisme
. C’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort,
373
faire concevoir par l’examen d’un fait connu. Le
christianisme
a proclamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de la manière la plu
374
forces passionnelles. Ils y voient l’héritage du
christianisme
et le secret de notre dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes
375
dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes :
christianisme
, passion, dynamisme, correspondent aux trois traits dominants de la p
376
Occident chrétien. Tout d’abord : ce n’est pas le
christianisme
qui a fait naître la passion, mais c’est une hérésie d’origine orient
377
as l’amour chrétien, ni même le « sous-produit du
christianisme
» ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a rév
378
» ou le « changement d’adresse d’une force que le
christianisme
a réveillée et orientée vers Dieu »206. Il est plutôt le sous-produit
379
naturel (d’où la technique). Reste à savoir si le
christianisme
, accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets.
380
’est forgé. Mais il est clair que ce n’est pas le
christianisme
— comme le répètent tant de publicistes — qui est responsable de la c
381
ce qu’ignorent communément ceux qui assimilent le
christianisme
et l’Occident, comme si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Eur
382
re certaines altérations, les plus fréquentes, du
christianisme
: le mépris de la nature, et d’autre part, le recours à l’orthodoxie
383
souci central de Gide ait été de débarrasser son
christianisme
de toutes les adjonctions « humaines — trop humaines » du moralisme n