1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
1 is ecclésiastiques, sans cesse renaissant dans la chrétienté . Or en fait, dans certains pays, les églises protestantes sont devenu
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
2 entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci, que le christianisme parle sans cesse de l’Éternité,
3 é, pense continuellement à l’Éternel, — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à cette vie terrestre. Ki
4 une volonté contraire définit exactement, pour la chrétienté , le début de la décadence. Il y a des siècles de lutte sourde entre c
5 tent de toutes les parties de la terre contre une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout ce qui l’a permise, pré
6 jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté  ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne
7 oyant, le plus officiel et le plus puissant de la chrétienté , — il n’est pas le christianisme, et ce n’est pas à lui de rompre ave
8 et officiels1. Non, en présence du scandale de la chrétienté embourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les églises auraient b
9 ré, pesé et calculé, tendant à désolidariser la «  chrétienté  » du désordre établi. Et pourquoi ? Parce que c’est tout à fait impos
10 que c’est tout à fait impossible, parce que la «  chrétienté  » est sécularisée, et qu’on ne peut demander à ce siècle de rompre av
11 re qu’entre le christianisme véritable et cette «  chrétienté  » qui s’en réclame encore au moment où elle le trahit. Telle sera don
12  : la dénonciation d’une imposture, partout où la chrétienté , ayant touché ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du christia
13 hrétiens ? ⁂ Quand, par la maladie du monde, la «  chrétienté  » se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la mort. Les uns alors
3 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
14 Et c’est la tragi-comédie du christianisme de la chrétienté . Pauvre chrétien moyen, qu’as-tu souffert pour ta doctrine ? Tu souff
4 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
15 entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans cesse de l’Éternité,
16 é, pense continuellement à l’Éternel, — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à cette vie terrestre Kier
17 une volonté contraire définit exactement, pour la chrétienté , le début de la décadence. Il y a des siècles de lutte sourde entre c
18 tent de toutes les parties de la terre contre une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout ce qui l’a permise, pré
19 jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté  ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne
20 oyant, le plus officiel et le plus puissant de la chrétienté , — il n’est pas le christianisme, et ce n’est pas à lui de rompre ave
21 t officiels31. Non, en présence du scandale de la chrétienté embourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les églises auraient b
22 ré, pesé et calculé, tendant à désolidariser la «  chrétienté  » du désordre établi. Et pourquoi ? Parce que c’est tout à fait impos
23 que c’est tout à fait impossible, parce que la «  chrétienté  » est sécularisée, et qu’on ne peut demander à ce siècle de rompre av
24 re qu’entre le christianisme véritable et cette «  chrétienté  » qui s’en réclame encore au moment où elle le trahit. Telle sera don
25  : la dénonciation d’une imposture, partout où la chrétienté , ayant touché ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du christia
26 hrétiens ? ⁂ Quand, par la maladie du monde, la «  chrétienté  » se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la mort. Les uns alors
5 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
27 en balance les avantages et les déficiences de la chrétienté d’une part, les avantages et déficiences du soviétisme d’autre part,
28 iens, est là. Il a fait apparaître aux yeux d’une chrétienté qui s’endormait dans l’illusion humaniste, que ce monde-ci n’a rien e
6 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
29 entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans cesse de l’Éternité,
30 é, pense continuellement à l’Éternel, — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à cette vie terrestre. Ki
31 une volonté contraire définit exactement, pour la chrétienté , le début de la décadence. Il y a des siècles de lutte sourde entre c
32 tent de toutes les parties de la terre contre une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout ce qui l’a permise, pré
33 jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté  ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne
34 oyant, le plus officiel et le plus puissant de la chrétienté , — il n’est pas le christianisme, et ce n’est pas à lui de rompre ave
35 t officiels24. Non, en présence du scandale de la chrétienté embourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les églises auraient b
36 ré, pesé et calculé, tendant à désolidariser la «  chrétienté  » du désordre établi. Et pourquoi ? Parce que c’est tout à fait impos
37 que c’est tout à fait impossible, parce que la «  chrétienté  » est sécularisée, et qu’on ne peut demander à ce siècle de rompre av
38 re qu’entre le christianisme véritable et cette «  chrétienté  » qui s’en réclame encore au moment où elle le trahit. Telle sera do
39  : la dénonciation d’une imposture, partout où la chrétienté , ayant touché ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du christia
40 hrétiens ? ⁂ Quand, par la maladie du monde, la «  chrétienté  » se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la mort. Les uns alors
7 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
41 en balance les avantages et les déficiences de la chrétienté d’une part, les avantages et les déficiences du soviétisme d’autre pa
42 iens, est là. Il a fait apparaître aux yeux d’une chrétienté qui s’endormait dans l’illusion humaniste, que ce monde-ci n’a rien e
8 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
43 question que Kierkegaard adressera plus tard à la chrétienté de son temps : la foi étant ce que j’ai dit – le paradoxe le plus ino
9 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
44 e pouvait s’empêcher de former au spectacle de la chrétienté et dans sa nostalgie d’un christianisme vrai. Mais Nietzsche ? Est-ce
10 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
45 e : Je m’adresse à ceux qui abusent du nom de la chrétienté pour nourrir une paix fardée ! Voici ceux qui voudraient confondre l
11 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
46 Ses plus amers reproches au « christianisme de la chrétienté  », à cette « inconcevable illusion des sens », ne s’adressent-ils pas
12 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
47 s scrupules de ses dernières « attaques contre la chrétienté établie ». Toute une carrière de poète et de philosophe « à orientati
13 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
48 me résulte de la trahison du christianisme par la chrétienté . Toutes les aspirations valables et généreuses du marxisme sont autan
14 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
49 ut cas que le plus impur exemple. Il reste que la chrétienté non seulement ne pourra jamais se désintéresser du sort des Juifs, ét
15 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
50 re l’Église établie et contre dix-huit siècles de chrétienté officielle — attaque contre le « monde chrétien » au nom du Christ de
51 une seule tâche comparable à la mienne. Dans la ‟ chrétienté ”, elle apparaît pour la première fois. Je le sais, je sais aussi ce q
16 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
52 périmées. C’est pourquoi la lutte que poursuit la chrétienté allemande sous la croix est pour nous d’une valeur exemplaire : jusqu
17 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
53 , entre autres, du mystique Suso : « La vie de la chrétienté médiévale est, dans toutes ses manifestations, saturée de représentat
18 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
54 t, ainsi que leurs fidèles, en sorte que toute la chrétienté se vit alors frappée d’anathème ! — le concile avait substitué un pon
55 au mépris de la parole donnée. Il semblait que la chrétienté se regroupait, non sans résignation, autour du siège de Saint-Pierre
56 olas témoin de la foi dans une époque où toute la chrétienté était encore extérieurement unie, — voilà bien l’homme que tous à leu
19 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
57 turgiques, tout cela fait partie intégrante de la chrétienté médiévale. Or, cette collusion peut-être inévitable de l’Église et de
20 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
58 , entre autres, du mystique Suso : « La vie de la chrétienté médiévale est, dans toutes ses manifestations, saturée de représentat
21 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
59 , entre autres, du mystique Suso : « La vie de la chrétienté médiévale est, dans toutes ses manifestations, saturée de représentat
22 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
60 écution entreprise par Julien l’Apostat contre la chrétienté naissante, quand tout, comme aujourd’hui semblait perdu, Athanase pro
23 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
61 écution entreprise par Julien l’Apostat contre la chrétienté naissante, quand tout, comme aujourd’hui semblait perdu, Athanase pro
24 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
62 onscience de sa brève vanité. Dix-huit siècles de chrétienté ont prêché sur le thème du memento mori, mais nous préférons aujourd’
25 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
63 turgiques, tout cela fait partie intégrante de la chrétienté médiévale. Or, cette collusion peut-être inévitable de l’Église et de
26 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
64 turgiques, tout cela fait partie intégrante de la chrétienté médiévale. Or, cette collusion peut-être inévitable de l’Église et de
27 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
65 Ses plus amers reproches au « christianisme de la chrétienté  » à cette « inconcevable illusion des sens » ne s’adressent-ils pas j
66 Et c’est la tragi-comédie du christianisme de la chrétienté . Pauvre chrétien moyen, qu’as-tu souffert pour ta doctrine ? Tu souff
67 nisme, de tâche comparable à la mienne. Dans la «  chrétienté  », elle apparaît pour la première fois. Je le sais, je sais aussi ce
28 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
68 onscience de sa brève vanité. Dix-huit siècles de chrétienté ont prêché sur le thème du memento mori, mais nous préférons aujourd’
29 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
69 périmées. C’est pourquoi la lutte que poursuit la chrétienté allemande sous la croix est pour nous d’une valeur exemplaire : jusqu
30 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
70 nscience de sa brève vanité. Dix-huit siècles de chrétienté ont prêché sur le thème du memento mori, mais nous préférons aujourd’
31 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
71 sens le plus récent de ce terme, l’illusion d’une chrétienté identifiable au concept de l’Europe, Die Christenheit oder Europa, se
32 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
72 sens le plus récent de ce terme, l’illusion d’une chrétienté identifiable avec le concept de l’Europe, Die Christenheit oder Euro
33 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
73 de l’Occident que de l’héritage théologique de la chrétienté orientale. Or, tout cela n’est pas dû à une simple imitation, mais à
74 meilleure Europe, ou si l’on veut, une meilleure chrétienté appelée à sauver l’autre en la régénérant ». Mais la Russie culturell
34 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
75 attendre les xive et xve siècles, époque où la chrétienté perd ses prolongements proche-orientaux, occupés par les Turcs, et te
35 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
76 éation du haut Moyen Âge ». Enfin Reynold appelle chrétienté , c’est-à-dire Europe, les xie , xiie et xiiie siècles, après quoi c
36 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VIII. « Europa vel regnum Caroli »
77 mpire sur les âmes, c’est-à-dire au concret d’une chrétienté papale. Au lieu de l’Europe unie de Charlemagne, règne sacerdotal et
78 menaces mongole et turque pour réveiller, avec la chrétienté , l’idée d’Europe. Ici donc prend fin notre enquête sur les origines
37 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
79 origine, ne fut considéré que comme général de la chrétienté , devant être pour l’Église entière ce qu’étaient les patrons pour les
80 e des incalculables services rendus par elle à la chrétienté et à la civilisation, que l’immense intérêt que l’Europe porte à sa v
38 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
81 ou contre elle, et longtemps confondue avec « la chrétienté  ». On ne saurait donc interpréter ce phénomène — dans son évolution a
39 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — L’amour et la personne dans le monde christianisé
82 ou contre elle, et longtemps confondue avec la «  chrétienté  ». On ne saurait donc interpréter ce phénomène — dans son évolution a
40 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
83 sé suggérer que cette tradition étant celle de la chrétienté , la logique eût voulu que notre continent fût nommé Japhétie plutôt q
84 ire sur les âmes, c’est-à-dire au concret : d’une chrétienté papale. Au lieu de l’Europe unie de Charlemagne, règne sacerdotal et
85 menaces mongole et turque pour réveiller, avec la chrétienté , l’idée de l’Europe. Ici donc prend fin notre enquête sur les origine
41 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Sur plusieurs siècles de silence « européen »
86 e sauraient d’ailleurs en appeler) qu’à l’idée de chrétienté , seule commune. L’apparition d’un tiers parti interne, menaçant à la
87 ête et en contacts guerriers ou culturels, que la chrétienté et les Infidèles. Pratiquement refoulée sur le territoire de l’Europe
88 uement refoulée sur le territoire de l’Europe, la chrétienté définit l’unité la plus visible, la plus profonde et la mieux ressent
42 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
89 séculier et à donner la direction générale de la chrétienté au roi de France. En 1307 nous trouvons de nouveau Dubois en Normandi
90 nommé empereur, le roi se mettra à la tête de la chrétienté et marchera sur Jérusalem par terre, comme le firent Charlemagne et F
91 ulent, déchirent son corps. Est-ce le corps de la chrétienté  ? Pétrarque n’a pas l’air de le penser, lorsqu’il lamente la décadenc
92 a besoin de l’appui du pape et des princes de la chrétienté . « C’est probablement pendant l’année même de son avènement au trône
93 ts des anciens historiens, nous constatons que la chrétienté fut autrefois extrêmement florissante et heureuse tant par sa populat
94 re d’âmes presque infini ». Ô Province dorée ! Ô chrétienté , gloire de l’univers, comment tout honneur s’est-il retiré de toi ? C
95 santes que jamais. Qu’est-ce donc qui a abattu la chrétienté au point que des cent-dix-sept royaumes dont nous avons parlé, il n’e
96 la tête, et que nous autres rois et princes de la chrétienté en soyons les membres ; que ledit Collège ait aussi sur nous tous, su
97 cependant ne concernent que l’Europe, en tant que chrétienté de fait. Chose curieuse, c’est un pape, à l’aube de la Renaissance, q
98 devint pape, sa première tâche fut de défendre la chrétienté par la force de la persuasion et par la force des armes. Pour Pie II,
99 uasion et par la force des armes. Pour Pie II, la chrétienté et l’Europe étaient une seule et même chose. » Dans sa fameuse Lettre
100 tre à Mahomet II, il énumère les ressources de la chrétienté comme étant les ressources de l’Europe, et nie l’existence de véritab
101 dit le pape, s’il approchait de l’intérieur de la chrétienté , c’est-à-dire de l’intérieur de l’Europe. Tandis que si Mahomet accep
102 significative des termes de Grèce, d’Italie et de chrétienté pour désigner « toute l’Europe » : première esquisse de cette définit
103 ns plus tôt, donc peu avant de devenir pape : La chrétienté n’a point de chef auquel tous veuillent obéir. Ni au Souverain Pontif
104 e en forme de circulaire à tous les princes de la chrétienté , Édouard d’abord ; tandis qu’une lettre à Philippe le Bel en forme la
105 lème de terminologie historique : « Europe » et «  chrétienté  » », Diogène, n° 17, 1957. Voir surtout, du même auteur ; Europe, the
43 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
106 sentie comme divisant l’Europe, mais seulement la chrétienté . (Nos jugements modernes, sur ce point, sont donc frappés d’anachroni
107 utre part elle est au détriment du monde ou de la chrétienté , alors la guerre est par cela même injuste. Si par exemple une guerre
108 avec un préjudice plus grand et aux risques de la chrétienté (si par exemple les Turcs occupent, sur ces entrefaits, les provinces
109 Europe ne peut plus résister aux Turcs, et que la chrétienté devra se transporter dans cette Amérique du salut découverte grâce au
44 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — « Têtes de Turcs »
110 tes assiégé Vienne en 1552, au grand effroi de la chrétienté . Mais don Juan d’Autriche a battu leur flotte à Lépante en 1571. Ne v
45 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
111  monde » dont parle Comenius n’est en fait que la chrétienté de son temps, donc l’Europe. Au reste, Comenius se qualifie lui-même
112 ncore un bienfait manifeste qui sera procuré à la chrétienté par ce moyen pacifique ; la réputation du christianisme qui a souffer
46 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
113 le, chargé de veiller aux intérêts généraux de la chrétienté , ce qui se fait maintenant par les alliances, et, comme on les appell
114 r le pape et l’empereur en qualité de chefs de la chrétienté  ; donc par le moyen d’une entente amicale et d’une manière plus prati
47 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
115 avant la Renaissance lorsqu’ils parlaient de la «  chrétienté  ». Mais précisément ce défaut de perspective historique l’empêche de
48 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
116 origine, ne fut considéré que comme général de la chrétienté , devant être pour l’Église entière ce qu’étaient les patrons pour les
49 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
117 02) avait écrit en 1799 déjà un essai intitulé La Chrétienté ou l’Europe, dont il avait donné lecture à un groupe d’amis (parmi le
118 tait une terre chrétienne, où une seule et unique chrétienté habitait ce continent humainement articulé ; un seul grand intérêt co
119 inces soumettaient leurs différends au Père de la chrétienté , mettaient volontairement à ses pieds leurs couronnes et leur splende
120 ble renaissance… La Réforme a sonné le glas de la chrétienté . Celle-ci n’existe plus désormais. Catholiques et protestants ou réfo
121 les peuples et installer visiblement sur terre la chrétienté dans sa neuve splendeur, en lui restituant son ancienne mission pacif
122 , et entonner des hymnes sacrées ? Il faut que la chrétienté redevienne vivante et agissante et que se forme de nouveau une Église
123 Du sein sacré d’un vénérable concile européen, la chrétienté renaîtra, et la tâche qui consistera dans le réveil de la religion se
50 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
124 e des incalculables services rendus par elle à la chrétienté et à la civilisation, que l’immense intérêt que l’Europe porte à sa v
125 devenue la Grèce, de même que Rome est devenue la chrétienté , toi, France, deviens le monde. Face aux nations martyres et aux na
51 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
126 ien longtemps encore toute l’Europe s’appelait la chrétienté , et ce mot avait sa place dans le droit public. Outre ce caractère gé
52 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
127 celles-ci venaient à l’emporter, la culture et la chrétienté mêmes seraient menacées.243 Sans doute a-t-il sous-estimé l’urgence
53 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
128 , relève du passé ? N’était-ce pas l’espoir de la chrétienté de jadis ? Car l’humanisme, l’héritage des Grecs, ont-ils jamais été
129 ci ma thèse : la culture et la civilisation de la chrétienté — qui fut désignée pendant des siècles par le terme général d’Europe 
130 i a formé la nature du monde blanc. Ce monde — la chrétienté  — surmonta les périls de la barbarie païenne, résistant à ses assauts
131 et xviiie siècles, jusqu’au xixe , l’unité de la chrétienté ayant disparu et le principe vital dont sa vie dépendait ayant été af
132 oserait espérer en la possibilité d’une nouvelle chrétienté  ? — D’abord l’Europe n’est pas isolée, ce n’est pas pour l’Europe, c’
54 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
133 sent le même effet sur les diverses parties de la chrétienté . Toutes se signent dans ce cri de l’une d’elles : « Nous sommes d’abo
55 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
134 demeure un idéal, mais que Virgile transmit à la chrétienté pour le développer et l’entretenir. Finalement, il me semble que la p
135 ope de l’Homme et de l’avenir contre Europe de la chrétienté et du passé ? Il s’agit bien plutôt d’une polémique entre les militan
136 retour » à la philosophie de saint Thomas ou à la chrétienté de Grégoire le Grand, il n’y aura plus d’Europe viable ni d’unité eur
137 topie à rebours, qui fut celle de Novalis dans La Chrétienté ou l’Europe, est devenue lieu commun pour l’école catholique de la pr
138 — celle du Christ. Le trait caractéristique de la chrétienté réside en ceci : en mourant sur la Croix pour tous les hommes et pour
139 ce, de Rome et d’Israël, dont deux millénaires de chrétienté nous ont tous faits les héritiers… C’est cette unité définie par des
56 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
140 rme de lettre circulaire à tous les princes de la chrétienté . 24. Christian L. Lange, Histoire de l’internationalisme, Christiani
57 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
141 , ils redécouvrent les grands lieux communs de la chrétienté primitive, et ménagent en même temps (sans rien céder sur la doctrine
58 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
142 ut cas que le plus impur exemple. Il reste que la chrétienté non seulement ne pourra jamais se désintéresser du sort des Juifs, ét
59 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
143 me résulte de la trahison du christianisme par la chrétienté . Toutes les aspirations valables et généreuses du marxisme sont autan
60 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
144 onscience de sa brève vanité. Dix-huit siècles de chrétienté ont prêché sur le thème du memento mori, mais nous préférons aujourd’
61 1969, Articles divers (1963-1969). Un souvenir de Solférino de Henry Dunant [préface] (1969)
145 et supprimer la guerre, ou cesser de parler de la chrétienté . Nous voilà loin des clichés d’Un Souvenir et de ses prudences tactiq
62 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
146 t attendre le milieu du xve siècle, époque où la chrétienté perd ses prolongements proche-orientaux, occupés par les Turcs, et te
63 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
147 s, puis exigées par le Monde, depuis la fin de la chrétienté médiévale et le début des grandes découvertes — moment de l’histoire
64 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
148 . Ainsi, le divorce, assimilé à l’adultère par la chrétienté médiévale, devient obligation sacrée, pour peu qu’une parenté soit dé
65 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
149 nt, naguère encore désigné comme le domaine de la chrétienté (christianitas) son nom légendaire et païen d’Europe. Dans sa Cosmogr
66 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
150 entière. L’Europe, qui ne s’appelle encore que la chrétienté , n’a jamais été plus européenne. II. De l’autonomie à l’étatisatio
67 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
151 éformation n’a-t-elle pas divisé, sans espoir, la chrétienté , Nord réformé, Sud catholique et orthodoxe ? Réponse de Mme de Staël 
68 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Utopie, technique, État-nation (printemps 1980)
152 Inde, de la Chine, de la Perse, de l’islam, de la chrétienté médiévale et renaissante ont toutes des sentences, poèmes, prières ou
69 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe, invention culturelle (1980)
153 nt, naguère encore désigné comme le domaine de la chrétienté (christianitas) son nom légendaire et païen d’Europe. Dans sa Cosmogr
70 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
154 oirait écrite aujourd’hui : Ô Province dorée ! Ô chrétienté , gloire de l’univers, comment tout honneur s’est-il retiré de toi ? C