1
ont Neuchâtel 1927 sera la première manifestation
collective
. Est-il possible, au sein de ce mouvement, d’en distinguer d’autres
2
dire que seule une grande vague de l’imagination
collective
peut désensabler le vieux bateau occidental. Un nouvel état d’esprit
3
dire que seule une grande vague de l’imagination
collective
peut désensabler le vieux bateau occidental. Un nouvel état d’esprit
4
de Ramuz. Mais comment Ramuz croirait-il à l’être
collectif
, être sans racines, mythe cérébral. « Je ne distingue l’être qu’aux r
5
qu’entre marxisme et christianisme3, entre vérité
collective
et vérité personnifiée. Ou encore, entre la réalisation fatale d’une
6
ive, puisqu’on sait qu’il n’existe pas d’héroïsme
collectif
. Le héros est toujours seul. Par définition. Quant au bourgeois seul,
7
mmunisme, en généralisant le principe de l’action
collective
. 4. Les attaques de Kierkegaard contre la philosophie dialectique de
8
mble organique de mœurs, de climat et d’ambitions
collectives
, ensemble que, tout indépendamment des réalités économiques et politi
9
mble organique de mœurs, de climat et d’ambitions
collectives
, ensemble que, tout indépendamment des réalités économiques et politi
10
le sens des droits individuels et de la tyrannie
collective
. La population s’accroissait, le commerce prospérait, l’industrie nai
11
on les loue sans aucune retenue, et cette vanité
collective
s’appelle, on ne sait pourquoi, patriotisme ; mais que si l’on parle
12
puis des siècles à l’oppression des déterminismes
collectifs
, cette démission constitue un acte proprement antirévolutionnaire. À
13
e grande cause et de se sacrifier pour le bonheur
collectif
. Chanson de Roland, fair-play, Baden-Powell, religion du travail. On
14
d’une part, et de l’autre, le service prolétarien
collectif
soumis directement à un centre de contrôle économique et statistique.
15
d’une part, et de l’autre, le service prolétarien
collectif
soumis directement à un centre de contrôle économique et statistique.
16
. L’individu n’est mort que pour renaître dans le
collectif
. La mystique de la masse ou du groupe qui domine la moitié de l’Europ
17
ion de notre destin personnel en face des destins
collectifs
, le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le répète, est
18
buer une sorte de valeur indépendante à des êtres
collectifs
. Je m’explique. Quand nous disons : le siècle, le xxe siècle par exe
19
et dont les éléments sont presque tous de nature
collective
. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivités, c’est l’
20
t dire que nous avons fait de toutes les réalités
collectives
des divinités nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, e
21
’ailleurs, de l’origine individualiste des mythes
collectifs
, je la vois dans l’aboutissement de ces mythes. On a cru trouver en e
22
lement trompés de porte en s’adressant aux mythes
collectifs
. C’était l’homme qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait trè
23
question : Qu’est-ce que ces dieux et ces mythes
collectifs
? J’ai essayé de vous montrer qu’ils sont des créations de l’homme, e
24
l’individu. Il faut aller plus loin : les mythes
collectifs
n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude, l’attitude démissi
25
omme créateur à l’homme qui s’abandonne au destin
collectif
, mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle vérité sup
26
e met fatalement à croire aux destins anonymes et
collectifs
. C’est ainsi qu’on nous parle du « destin du siècle » avec des yeux h
27
la personne ? » Répondez : « Que sont ces mythes
collectifs
sous lesquels vous prétendez nous courber ? » La classe, le capital,
28
son illusoire autonomie, et qui remet aux mythes
collectifs
— à l’État en définitive — le soin de garantir sa « matérielle ». Nou
29
haque membre se déclare irresponsable. Les mythes
collectifs
devant lesquels tremblent et s’agenouillent un grand nombre de nos co
30
’homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes
collectifs
, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête
31
traire de l’individu charrié par tous les destins
collectifs
et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’instant en instant, d
32
de l’opinion publique ; nous croyons au passé, au
collectif
, à l’avenir, et tout cela n’est rien que fuite devant notre éternel p
33
que la vertu est le résultat de leurs aspirations
collectives
. » Renversant ce rapport il ne resterait à montrer de Kierkegaard que
34
lence le terme premier, dont dépend toute réalité
collective
. À l’utopie sociologique qui prophétise la dissolution du corps socia
35
e sans réserve pour les plus déplorables duperies
collectives
: guerre « nationale1 », plan quinquennal, racisme, mentalité du cito
36
est condamner ou absoudre après coup des passions
collectives
sur quoi nulle doctrine ne peut mordre. Ou pis encore, c’est vouloir
37
ion de notre destin personnel en face des destins
collectifs
, le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le répète, est
38
buer une sorte de valeur indépendante à des êtres
collectifs
. Je m’explique. Quand nous disons : le siècle, le xxe siècle par exe
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et dont les éléments sont presque tous de nature
collective
. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivités, c’est l’
40
t dire que nous avons fait de toutes les réalités
collectives
des divinités nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, e
41
’ailleurs, de l’origine individualiste des mythes
collectifs
, je la vois dans l’aboutissement de ces mythes. On a cru trouver en e
42
lement trompés de porte en s’adressant aux mythes
collectifs
. C’était l’homme qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait trè
43
er la question : que sont ces dieux et ces mythes
collectifs
sous lesquels on prétend nous courber ? J’ai essayé de vous montrer q
44
l’individu. Il faut aller plus loin : les mythes
collectifs
n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude, l’attitude démissi
45
ite devant sa vocation, sa destinée. Les fantômes
collectifs
, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête
46
omme créateur à l’homme qui s’abandonne au destin
collectif
, mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle vérité sup
47
admises les « valeurs » rationnelles, laïques et
collectives
, le spirituel soviétique ne pourrait être qu’une réédition standardis
48
qui sont, en l’espèce, l’organisation matérielle
collective
. D’autres vous montreront l’erreur de cette méthode, et qu’en réalité
49
eux problème de la personne chrétienne en face du
collectif
marxiste. C’est l’opposition qu’on remarque le plus facilement, qu’on
50
ge le sacrifice des libertés personnelles au bien
collectif
. Le bien collectif, c’est l’État. Il s’agit de s’en emparer. Un jour,
51
libertés personnelles au bien collectif. Le bien
collectif
, c’est l’État. Il s’agit de s’en emparer. Un jour, vient l’ordre de m
52
rtout, elle se sait plus réelle que toute réalité
collective
. Elle ne croit pas à la valeur d’une unité obtenue aux dépens des uni
53
e sans réserve pour les plus déplorables duperies
collectives
, les guerres « nationales », par exemple2. Le fascisme a montré à nu
54
est condamner ou absoudre après coup des passions
collectives
sur lesquelles nulle doctrine ne peut mordre. Ou pis encore, c’est vo
55
on de notre destin personnel, en face des destins
collectifs
, le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le répète, est
56
buer une sorte de valeur indépendante à des êtres
collectifs
. Je m’explique. Quand nous disons : le siècle, le xxe siècle, par ex
57
et dont les éléments sont presque tous de nature
collective
. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivités, c’est l’
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t dire que nous avons fait de toutes les réalités
collectives
des divinités nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, e
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’ailleurs, de l’origine individualiste des mythes
collectifs
, je la vois dans l’aboutissement de ces mythes. On a cru trouver en e
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lement trompés de porte en s’adressant aux mythes
collectifs
. C’était l’homme qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait trè
61
er la question : que sont ces dieux et ces mythes
collectifs
sous lesquels on prétend nous courber ? J’ai essayé de vous montrer q
62
l’individu. Il faut aller plus loin : les mythes
collectifs
n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude, l’attitude démissi
63
’homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes
collectifs
, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête
64
omme créateur à l’homme qui s’abandonne au destin
collectif
, mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle vérité sup
65
admises les « valeurs » rationnelles, laïques et
collectives
, le spirituel soviétique ne pourrait être qu’une réédition standardis
66
qui sont, en l’espèce, l’organisation matérielle
collective
. D’autres vous montreront l’erreur de cette méthode, et qu’en réalité
67
le problème de la personne chrétienne en face du
collectif
marxiste. C’est l’opposition qu’on remarque le plus facilement, qu’on
68
ge le sacrifice des libertés personnelles au bien
collectif
. Le bien collectif, c’est l’État. Il s’agit de s’en emparer. Un jour,
69
libertés personnelles au bien collectif. Le bien
collectif
, c’est l’État. Il s’agit de s’en emparer. Un jour, vient l’ordre de m
70
rtout, elle se sait plus réelle que toute réalité
collective
. Elle ne croit pas à la valeur d’une unité obtenue aux dépens des uni
71
CGT, NSDAP, un monstrueux complexe de puissances
collectives
, de masses électorales, de lois économiques. Un jeu secret qui se jou
72
obscures, les crimes gratuits, les enthousiasmes
collectifs
, l’hystérie organisée, bref tout ce que Keyserling appelle l’irruptio
73
ils refusent de se faire les complices des folies
collectives
, des égoïsmes criminels, des « intérêts » injustes des puissants, qu’
74
gnent-ils ? Et surtout, peut-on parler d’héroïsme
collectif
, par groupe ? Il faudra que nous y réfléchissions, chacun de notre cô
75
. ⁂ Les journalistes en France parlent d’hystérie
collective
, d’irrationalisme germanique, etc., et représentent Hitler comme un t
76
goisse que l’on apprend à fuir dans les mystiques
collectives
. Et l’on se rassure en attendant par de faciles railleries à l’adress
77
donne la vérité. Notre mesure commune ne sera pas
collective
, extérieure à notre personne : cela n’a pas de sens pour nous. Elle n
78
saire. Car notre force est personnelle et non pas
collective
. Elle réside dans les petits groupes, non dans l’État totalitaire. El
79
angoisse qu’on apprend à fuir dans les mystiques
collectives
. Et pour le reste, on se rassure par de faciles railleries à l’adress
80
donne la vérité. Notre mesure commune ne sera pas
collective
, extérieure à notre personne : cela n’a pas de sens pour nous. Elle n
81
écessaire. — Car notre force est personnelle, non
collective
. Elle réside dans les petits groupes, non dans l’État totalitaire. El
82
mples55. Il m’a paru que de cette œuvre non point
collective
mais commune, on pouvait dégager dès maintenant les éléments de ce qu
83
re les liens les plus concrets avec l’inconscient
collectif
, cette intelligence affinée mais sans prises sensibles, ne peut plus
84
es classes, ni des gouvernements et autres mythes
collectifs
. Ce sont des hommes, un à un. Ramassons-les tous maintenant dans une
85
meure l’ouvrière efficace et méconnue d’un siècle
collectif
. Est-ce à dire qu’une telle pensée n’ait d’autre fin que de conservat
86
u de cela on nous propose partout des engagements
collectifs
et sentimentaux !) Il faut que le sentir cède maintenant la place au
87
t plus à craindre que sous sa forme négative : le
collectif
. Ramener la question sociale aux limites de la personne, c’est consta
88
ive, puisqu’on sait qu’il n’existe pas d’héroïsme
collectif
. Le héros, par définition, est toujours seul. (C’est peut-être pourqu
89
angoisse qu’on apprend à fuir dans les mystiques
collectives
. Et pour le reste, on se rassure par de faciles railleries à l’adress
90
donne la vérité. Notre mesure commune ne sera pas
collective
, extérieure à notre personne : cela n’a pas de sens pour nous. Elle n
91
écessaire. — Car notre force est personnelle, non
collective
. Elle réside dans les petits groupes, non dans l’État totalitaire. El
92
mples57. Il m’a paru que de cette œuvre non point
collective
mais commune, on pouvait dégager dès maintenant les éléments de ce qu
93
re les liens les plus concrets avec l’inconscient
collectif
, cette intelligence affinée mais sans prises sensibles, ne peut plus
94
es classes, ni des gouvernements et autres mythes
collectifs
. Ce sont des hommes, un à un. Ramassons-les tous maintenant dans une
95
meure l’ouvrière efficace et méconnue d’un siècle
collectif
. Est-ce à dire qu’une telle pensée n’ait d’autre fin que de conservat
96
u de cela on nous propose partout des engagements
collectifs
et sentimentaux !) Il faut que le sentir cède maintenant la place au
97
t plus à craindre que sous sa forme négative : le
collectif
. Ramener la question sociale aux limites de la personne, c’est consta
98
ive, puisqu’on sait qu’il n’existe pas d’héroïsme
collectif
. Le héros, par définition, est toujours seul. (C’est peut-être pourqu
99
cruelle, c’est vrai, rêve pourtant, grande image
collective
exprimant le désir et l’inconscient d’un peuple, ses ambitions démesu
100
ifient les méthodes productivistes et la démesure
collective
d’un plan quinquennal. Le silence de la lande et des marais, la rumeu
101
ifient les méthodes productivistes et la démesure
collective
d’un plan quinquennal. Le silence de la lande et des marais, la rumeu
102
s mains d’Israël : héritage divin de l’« élection
collective
», d’une part, — car la postérité d’Abraham, après le Christ, c’est l
103
oi-même. Corruptio optimi pessima… La vocation
collective
Ces quelques indications, qui appelleraient d’ailleurs toutes les
104
se voie privé de sa liberté pour des « raisons »
collectives
et obscures. Il me paraît que le livre de Kuncz tire son tragique le
105
Un régime totalitaire n’exprime point tant l’âme
collective
d’un peuple que le besoin de porter remède à ses carences profondes,
106
urge allemand L. : — Vous y croyez, vous, à l’âme
collective
? Est-ce que ce n’est pas une formule grandiloquente pour désigner l’
107
, récitent sans se lasser les marxistes. Hystérie
collective
, disent les rationalistes. Tyrannie, disent les démocrates. Autant de
108
tion, et au contenu de cette religion, la volonté
collective
de puissance ? Devant cette volonté religieuse, toutes les résistance
109
Tout cela n’exprime qu’un sentiment d’infériorité
collective
, un manque de foi réelle qui se déguise en défi, par désespoir. Mais
110
ncher pour rétablir la situation, ou quel réflexe
collectif
. ⁂ Deux exemples de grande envergure nous indiquent un type de répons
111
’est-à-dire d’une décharge passionnelle au niveau
collectif
et national, paraît aujourd’hui plus probable. Enfin, l’on peut encor
112
onne. Mais ce sont là des phénomènes complexes et
collectifs
, qui échappent en partie aux vues individuelles. Le « signe » de la c
113
e R. de Pury : « Éros et Agapè », dans le recueil
collectif
intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences »). « Un c
114
it les relations d’une personne avec les passions
collectives
. Demain peut-être, il n’y aura plus que des manifestes, des épopées d
115
Un régime totalitaire n’exprime point tant l’âme
collective
d’un peuple que le besoin de porter remède à ses carences profondes,
116
isse allemand L. : — Vous y croyez, vous, à l’âme
collective
? Est-ce que ce n’est pas une formule grandiloquente pour désigner l’
117
, récitent sans se lasser les marxistes. Hystérie
collective
, disent les rationalistes. Tyrannie, disent les démocrates. Autant de
118
tion, et au contenu de cette religion, la volonté
collective
de puissance ? Devant cette volonté religieuse, toutes les résistanc
119
dit à quelqu’un : « Vous y croyez, vous, à l’âme
collective
? Est-ce que ce n’est pas une formule grandiloquente pour désigner l’
120
pital ». Les rationalistes déclarent : « hystérie
collective
». Les démocrates disent : « tyrannie ». Or, tout cela est démenti pa
121
un symbole d’espérance, de vengeance et de force
collective
. Un tel génie ne compte plus en tant qu’individu. Il ne s’appartient
122
rer de nos contradictions morales, par anesthésie
collective
. Voilà pourquoi des millions d’hommes sont heureux d’être « mis au pa
123
t affaire de contacts personnels, non d’influence
collective
. J’écarte donc de votre liste les journalistes, les meneurs, les sava
124
ce sont évidemment des directeurs d’inconscience
collective
. Leur méthode consiste à anesthésier les consciences, faute de pouvoi
125
pas le résultat d’une action individualiste, mais
collective
. Et comment avez-vous traduit, dans la pratique, ces nécessités ? M.
126
la salle est ouverte, et que la légende sera plus
collective
qu’individuelle. Maintenant, je me tourne du côté d’Arthur Honegger q
127
e, que j’en suis arrivé à envisager les problèmes
collectifs
. Tristan symbolise la manière dont le xiie siècle considérait l’amou
128
nt des relations individuelles des amants au fait
collectif
de la guerre. Mais on peut — en usant ici du concept nouvellement con
129
du concept nouvellement consacré d’« inconscient
collectif
» — dire que tout se passe comme si les sociétés réagissaient comme l
130
inement une analogie profonde entre les réactions
collectives
des Allemands et les rêves d’un Allemand. Quand les formes se disloqu
131
— car nous vivons au seuil de l’ère des mystiques
collectives
— cette lecture nous introduit aux vertiges spirituels d’où sont nés
132
vie sociale par ce qu’on nomme les « mystiques »
collectives
? Certaines catégories que nous venons de dégager pourraient guider n
133
que nous pouvons retrouver au niveau inférieur et
collectif
de la psychologie nazie des processus fort analogues à ceux que nous
134
rut comme une réaction de défense à l’humiliation
collective
infligée aux Allemands par Versailles, par la défaite, par la misère
135
umiliations de sa patrie en se perdant dans l’âme
collective
, dans l’hypnose des fêtes sacrales organisées par le Führer, au rythm
136
de sa conscience et de ses doutes. La discipline
collective
joue le rôle d’une ascèse du moi : les renoncements mêmes qu’elle imp
137
politique d’artistes, une politique de romantisme
collectif
, voilà le cauchemar que rêve à côté de nous le IIIe Reich somnambuliq
138
t l’affrontement d’une religion de l’inconscience
collective
et d’une foi qui veut témoigner par la Parole et l’acte personnel.
139
sente comme l’expression tout anonyme de réalités
collectives
, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art — poème, conte ou roman
140
ité profanatrice qui s’exerce aux dépens du sacré
collectif
et qui en libère l’individu. Que le rationalisme soit passé au rang d
141
c’est-à-dire jaillit d’une inspiration subite et
collective
— mais encore faudrait-il expliquer pourquoi elle s’est produite à te
142
olution française — ce déchaînement des instincts
collectifs
et des passions catastrophiques. Que reprochent les stratèges moderne
143
c’est la transposition de la passion sur le plan
collectif
. À vrai dire, il est plus facile de le sentir que de l’expliquer rati
144
st une autœxaltation, un amour narcissiste du Soi
collectif
. Il est vrai que sa relation avec autrui s’avoue rarement comme un am
145
t la passion nationale ? L’exaltation de la force
collective
ne peut mener qu’à ce dilemme : ou l’impérialisme triomphe — c’est l’
146
décidera du sort d’une guerre, mais bien le cœur
collectif
, si l’on ose dire, la puissance passionnelle de la Nation. Les poètes
147
er les passions individuelles au niveau de l’être
collectif
. Tout ce que l’éducation totalitaire refuse aux individus isolés, ell
148
cher pour rétablir la situation — ou quel réflexe
collectif
. ⁂ Deux exemples de grande envergure nous indiquent un type de répons
149
’est-à-dire d’une décharge passionnelle au niveau
collectif
et national, paraît aujourd’hui plus probable. Enfin, l’on peut encor
150
onne. Mais ce sont là des phénomènes complexes et
collectifs
, qui échappent souvent aux prises individuelles. Le signe de la crise
151
de R. de Pury, « Éros et Agapè », dans le recueil
collectif
intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences ») : « Un
152
âtrales, rien de plus évocateur d’un état de fête
collectif
et prolongé… Pendant des mois, ai-je dit, car il fallait d’abord choi
153
nous donnera le symbole éternel de cette réaction
collective
. La victoire de Rome sur la Grèce, symboliquement interprétée, c’est
154
ion, famille ou sous tout autre forme générale et
collective
. » C’est-à-dire que la collusion de l’Église et du pouvoir politique
155
eule et même volonté : celle de profaner le sacré
collectif
et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans responsabilité par ra
156
e. Entre ces deux déviations, contre l’oppression
collective
et contre la révolte de l’individu, ce qui va se dresser pour proclam
157
iques dressés à l’héroïsme en masse, à l’héroïsme
collectif
— le plus facile ! —, mais qui n’ont plus d’héroïsme civique. Militar
158
sente comme l’expression tout anonyme de réalités
collectives
, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art — poème, conte ou roman
159
ité profanatrice qui s’exerce aux dépens du sacré
collectif
et qui en libère l’individu. Que le rationalisme soit passé au rang d
160
c’est-à-dire jaillit d’une inspiration subite et
collective
— mais encore faudrait-il expliquer pourquoi elle s’est produite à te
161
épondissent au même désir profond, surgi de l’âme
collective
. Il fallait « convertir » ce désir, tout en se laissant porter par lu
162
olution française — ce déchaînement des instincts
collectifs
et des passions catastrophiques. Que reprochent les stratèges moderne
163
c’est la transposition de la passion sur le plan
collectif
. À vrai dire, il est plus facile de le sentir que de l’expliquer rati
164
t une autoexaltation, un amour narcissiste du Soi
collectif
. Il est vrai que sa relation avec autrui s’avoue rarement comme un am
165
t la passion nationale ? L’exaltation de la force
collective
ne peut mener qu’à ce dilemme : ou l’impérialisme triomphe — c’est l’
166
décidera du sort d’une guerre, mais bien le cœur
collectif
, si l’on ose dire, la puissance passionnelle de la Nation. Les poètes
167
er les passions individuelles au niveau de l’être
collectif
. Tout ce que l’éducation totalitaire refuse aux individus isolés, ell
168
cher pour rétablir la situation — ou quel réflexe
collectif
. ⁂ Deux exemples de grande envergure nous indiquent un type de répons
169
dans la mesure où elle tend à ordonner le destin
collectif
ou natif à la décision personnelle. ⁂ Il est clair que la crise prése
170
eut-être comparable à celui qui envahit la psyché
collective
du xiie siècle, et que je qualifiais au livre II de « remontée de la
171
la précarité ; soit qu’elle projette sur l’avenir
collectif
une théorie ou des préceptes raisonnables, mais dont les effets loint
172
onne. Mais ce sont là des phénomènes complexes et
collectifs
, qui échappent souvent aux prises individuelles. Le signe de la crise
173
ssai de R. de Pury, Éros et Agapè dans le recueil
collectif
intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences ») : « Un
174
sente comme l’expression tout anonyme de réalités
collectives
, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art — poème, conte ou roman
175
ité profanatrice qui s’exerce aux dépens du sacré
collectif
et qui en libère l’individu. Que le rationalisme soit passé au rang d
176
c’est-à-dire jaillit d’une inspiration subite et
collective
— mais encore faudrait-il expliquer pourquoi elle s’est produite à te
177
épondissent au même désir profond, surgi de l’âme
collective
. Il fallait « convertir » ce désir, tout en se laissant porter par lu
178
olution française — ce déchaînement des instincts
collectifs
et des passions catastrophiques. Que reprochent les stratèges moderne
179
c’est la transposition de la passion sur le plan
collectif
. À vrai dire, il est plus facile de le sentir que de l’expliquer rati
180
t une autoexaltation, un amour narcissiste du Soi
collectif
. Il est vrai que sa relation avec autrui s’avoue rarement comme un am
181
t la passion nationale ? L’exaltation de la force
collective
ne peut mener qu’à ce dilemme : ou l’impérialisme triomphe — c’est l’
182
décidera du sort d’une guerre, mais bien le cœur
collectif
, si l’on ose dire, la puissance passionnelle de la Nation. Les poètes
183
er les passions individuelles au niveau de l’être
collectif
. Tout ce que l’éducation totalitaire refuse aux individus isolés, ell
184
cher pour rétablir la situation — ou quel réflexe
collectif
. Deux exemples de grande envergure nous indiquent un type de réponse,
185
dans la mesure où elle tend à ordonner le destin
collectif
ou natif à la décision personnelle. ⁂ Il est clair que la crise prése
186
eut-être comparable à celui qui envahit la psyché
collective
du xiie siècle, et que je qualifiais au livre II de « remontée de la
187
la précarité ; soit qu’elle projette sur l’avenir
collectif
une théorie ou des préceptes raisonnables, mais dont les effets loint
188
onne. Mais ce sont là des phénomènes complexes et
collectifs
, qui échappent souvent aux prises individuelles. Le signe de la crise
189
de R. de Pury, « Éros et Agapè » dans le recueil
collectif
intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences ») : « Un
190
me du siècle passé appelle une puissante réaction
collective
. Sortirons-nous jamais de cette dialectique, dont les phases et les r
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machinées par nous-mêmes, dans notre inconscient
collectif
. Je puis l’avouer parce que je suis un écrivain. Il est admis que ces
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e nous !… »). V. Promesses de grâce et absolution
collective
(l’assemblée debout chante : « Ô qu’heureux est celui dont la transgr
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.) Telle est cette liturgie, exposé et témoignage
collectif
non seulement des dogmes fondamentaux de la foi réformée, mais aussi
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elle a besoin de signes extérieurs et de symboles
collectifs
qui manifestent publiquement sa cohésion spirituelle. Il y a là une g
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r, par le chant ou la récitation, à ce témoignage
collectif
, dans la communauté de mes frères, connus ou inconnus. Après cela, mê
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nous donnera le symbole éternel de cette réaction
collective
. La victoire de Rome sur la Grèce, symboliquement interprétée, c’est
197
ion, famille ou sous tout autre forme générale et
collective
. » C’est-à-dire que la collusion de l’Église et du pouvoir politique
198
eule et même volonté : celle de profaner le sacré
collectif
et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans responsabilité par ra
199
5. Entre ces deux déviations, contre l’oppression
collective
et contre la révolte de l’individu, ce qui va se dresser pour proclam
200
iques dressés à l’héroïsme en masse, à l’héroïsme
collectif
— le plus facile, si c’en est encore un ! — mais qui n’ont plus de co
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me du siècle passé appelle une puissante réaction
collective
. Sortirons-nous jamais de cette dialectique, dont les phases et les r
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nous donnera le symbole éternel de cette réaction
collective
. La victoire de Rome sur la Grèce, symboliquement interprétée, c’est
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ion, famille ou sous tout autre forme générale et
collective
. » C’est-à-dire que la collusion de l’Église et du pouvoir politique
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eule et même volonté : celle de profaner le sacré
collectif
et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans responsabilité par ra
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5. Entre ces deux déviations, contre l’oppression
collective
et contre la révolte de l’individu, ce qui va se dresser pour proclam
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iques dressés à l’héroïsme en masse, à l’héroïsme
collectif
— le plus facile, si c’en est encore un ! — mais qui n’ont plus de co
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samment organisée, vers quoi se tournera l’effort
collectif
de ce peuple ? Peut-être vers la profondeur, vers la culture, vers ce
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ue possible de ces passions de haine et d’orgueil
collectif
que l’on excite ailleurs « Ô Dieu, priait le chapelain, revêts notre
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donnent aujourd’hui des directeurs d’inconscience
collective
. L’extraordinaire, l’effrayant, c’est de voir à quel point le Führer,
210
avons vu trop de cas de ce genre, individuels ou
collectifs
. Nous avons vu la population de la Sarre se jeter dans les bras d’Hit
211
iècle. La meilleure interprétation des phénomènes
collectifs
d’aujourd’hui fut donnée vers 1848 par l’écrivain danois Søren Kierke
212
ns tous, de plus en plus, dans un monde de transe
collective
. Nous participons tous, de plus en plus, à des formes de vie étrangèr
213
autre part il est aspiré par les grandes émotions
collectives
. Cette répulsion et cette attraction jouent dans le même sens. Elles
214
de chacun de nous un sujet prédisposé à l’hypnose
collective
, une victime virtuelle des passions de masse. Partout où un individu
215
ongeait son peuple dans le cauchemar de l’hypnose
collective
. Procédé constant du démon ! Le tonnerre des bombardements suffira-t-
216
à peu, ces démons se sont fondus dans une entité
collective
: Satan, ou diabolos en grec, l’Accusateur, l’ennemi du genre humain,
217
magistrats puritains. Comment finit cette névrose
collective
? Non par la guérison de ses victimes, mais par la suppression de ceu
218
donnent aujourd’hui des directeurs d’inconscience
collective
. L’extraordinaire, l’effrayant, c’est de voir à quel point le Führer,
219
elles assurent la circulation entre l’Inconscient
collectif
et l’activité quotidienne. Condamnez-les et vous créerez une sécheres
220
privation ? Elle dénoncera vainement des délires
collectifs
dont elle sera la première responsable, aussi vrai que le régime de l
221
éguisements ; cortèges ; déchaînement de passions
collectives
; disqualification temporaire des conflits individuels. Je parle d’un
222
il s’agissait d’apprécier le rôle du sacré, l’âme
collective
, la création artistique, l’importance relative de l’argent et du trav
223
avons vu trop de cas de ce genre, individuels ou
collectifs
. Nous avons vu la population de la Sarre se jeter dans les bras du Re
224
la formula Machiavel, une politique du romanesque
collectif
. (Ainsi le mariage d’amour sentimental a pris la place du mariage de
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ècles, le même drame va se répéter, individuel ou
collectif
: c’est le drame du propriétaire. Jésus confie l’Église à Pierre, car
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iècle. La meilleure interprétation des phénomènes
collectifs
d’aujourd’hui fut donnée vers 1848 par l’écrivain danois Søren Kierke
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ns tous, de plus en plus, dans un monde de transe
collective
. Nous participons tous, de plus en plus, à des formes de vie étrangèr
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autre part il est aspiré par les grandes émotions
collectives
. Cette répulsion et cette attraction jouent dans le même sens. Elles
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de chacun de nous un sujet prédisposé à l’hypnose
collective
, une victime virtuelle des passions de masse. Partout où un individu
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ongeait son peuple dans le cauchemar de l’hypnose
collective
. Procédé constant du démon ! Le tonnerre des bombardements suffira-t-
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à peu, ces démons se sont fondus dans une entité
collective
: Satan, ou diabolos en grec, l’Accusateur, l’ennemi du genre humain,
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magistrats puritains. Comment finit cette névrose
collective
? Non par la guérison de ses victimes, mais par la suppression de ceu
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donnent aujourd’hui des directeurs d’inconscience
collective
. L’extraordinaire, l’effrayant, c’est de voir à quel point le Führer,
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elles assurent la circulation entre l’Inconscient
collectif
et l’activité quotidienne. Condamnez-les et vous créerez une sécheres
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privations ? Elle dénoncera vainement des délires
collectifs
dont elle sera la première responsable, aussi vrai que le régime de l
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éguisements ; cortèges ; déchaînement de passions
collectives
; disqualification temporaire des conflits individuels. Je parle d’un
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il s’agissait d’apprécier le rôle du sacré, l’âme
collective
, la création artistique, l’importance relative de l’argent et du trav
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avons vu trop de cas de ce genre, individuels ou
collectifs
. Nous avons vu la population de la Sarre se jeter dans les bras du Re
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la formula Machiavel, une politique du romanesque
collectif
. (Ainsi le mariage d’amour sentimental a pris la place du mariage de