1 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
1 ont Neuchâtel 1927 sera la première manifestation collective . Est-il possible, au sein de ce mouvement, d’en distinguer d’autres
2 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
2 dire que seule une grande vague de l’imagination collective peut désensabler le vieux bateau occidental. Un nouvel état d’esprit 
3 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
3 dire que seule une grande vague de l’imagination collective peut désensabler le vieux bateau occidental. Un nouvel état d’esprit 
4 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
4 de Ramuz. Mais comment Ramuz croirait-il à l’être collectif , être sans racines, mythe cérébral. « Je ne distingue l’être qu’aux r
5 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
5 qu’entre marxisme et christianisme3, entre vérité collective et vérité personnifiée. Ou encore, entre la réalisation fatale d’une
6 ive, puisqu’on sait qu’il n’existe pas d’héroïsme collectif . Le héros est toujours seul. Par définition. Quant au bourgeois seul,
7 mmunisme, en généralisant le principe de l’action collective . 4. Les attaques de Kierkegaard contre la philosophie dialectique de
6 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
8 mble organique de mœurs, de climat et d’ambitions collectives , ensemble que, tout indépendamment des réalités économiques et politi
7 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
9 mble organique de mœurs, de climat et d’ambitions collectives , ensemble que, tout indépendamment des réalités économiques et politi
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
10 le sens des droits individuels et de la tyrannie collective . La population s’accroissait, le commerce prospérait, l’industrie nai
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
11 on les loue sans aucune retenue, et cette vanité collective s’appelle, on ne sait pourquoi, patriotisme ; mais que si l’on parle
10 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
12 puis des siècles à l’oppression des déterminismes collectifs , cette démission constitue un acte proprement antirévolutionnaire. À
11 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
13 e grande cause et de se sacrifier pour le bonheur collectif . Chanson de Roland, fair-play, Baden-Powell, religion du travail. On
12 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
14 d’une part, et de l’autre, le service prolétarien collectif soumis directement à un centre de contrôle économique et statistique.
13 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
15 d’une part, et de l’autre, le service prolétarien collectif soumis directement à un centre de contrôle économique et statistique.
14 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
16 . L’individu n’est mort que pour renaître dans le collectif . La mystique de la masse ou du groupe qui domine la moitié de l’Europ
15 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
17 ion de notre destin personnel en face des destins collectifs , le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le répète, est
18 buer une sorte de valeur indépendante à des êtres collectifs . Je m’explique. Quand nous disons : le siècle, le xxe siècle par exe
19 et dont les éléments sont presque tous de nature collective . L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivités, c’est l’
20 t dire que nous avons fait de toutes les réalités collectives des divinités nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, e
21 ’ailleurs, de l’origine individualiste des mythes collectifs , je la vois dans l’aboutissement de ces mythes. On a cru trouver en e
22 lement trompés de porte en s’adressant aux mythes collectifs . C’était l’homme qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait trè
23 question : Qu’est-ce que ces dieux et ces mythes collectifs  ? J’ai essayé de vous montrer qu’ils sont des créations de l’homme, e
24 l’individu. Il faut aller plus loin : les mythes collectifs n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude, l’attitude démissi
25 omme créateur à l’homme qui s’abandonne au destin collectif , mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle vérité sup
16 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
26 e met fatalement à croire aux destins anonymes et collectifs . C’est ainsi qu’on nous parle du « destin du siècle » avec des yeux h
27 la personne ? » Répondez : « Que sont ces mythes collectifs sous lesquels vous prétendez nous courber ? » La classe, le capital,
28 son illusoire autonomie, et qui remet aux mythes collectifs — à l’État en définitive — le soin de garantir sa « matérielle ». Nou
29 haque membre se déclare irresponsable. Les mythes collectifs devant lesquels tremblent et s’agenouillent un grand nombre de nos co
30 ’homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs , comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête
31 traire de l’individu charrié par tous les destins collectifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’instant en instant, d
17 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
32 de l’opinion publique ; nous croyons au passé, au collectif , à l’avenir, et tout cela n’est rien que fuite devant notre éternel p
33 que la vertu est le résultat de leurs aspirations collectives . » Renversant ce rapport il ne resterait à montrer de Kierkegaard que
18 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
34 lence le terme premier, dont dépend toute réalité collective . À l’utopie sociologique qui prophétise la dissolution du corps socia
19 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
35 e sans réserve pour les plus déplorables duperies collectives  : guerre « nationale1 », plan quinquennal, racisme, mentalité du cito
20 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
36 est condamner ou absoudre après coup des passions collectives sur quoi nulle doctrine ne peut mordre. Ou pis encore, c’est vouloir
21 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
37 ion de notre destin personnel en face des destins collectifs , le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le répète, est
38 buer une sorte de valeur indépendante à des êtres collectifs . Je m’explique. Quand nous disons : le siècle, le xxe siècle par exe
39 et dont les éléments sont presque tous de nature collective . L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivités, c’est l’
40 t dire que nous avons fait de toutes les réalités collectives des divinités nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, e
41 ’ailleurs, de l’origine individualiste des mythes collectifs , je la vois dans l’aboutissement de ces mythes. On a cru trouver en e
42 lement trompés de porte en s’adressant aux mythes collectifs . C’était l’homme qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait trè
43 er la question : que sont ces dieux et ces mythes collectifs sous lesquels on prétend nous courber ? J’ai essayé de vous montrer q
44 l’individu. Il faut aller plus loin : les mythes collectifs n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude, l’attitude démissi
45 ite devant sa vocation, sa destinée. Les fantômes collectifs , comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête
46 omme créateur à l’homme qui s’abandonne au destin collectif , mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle vérité sup
22 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
47 admises les « valeurs » rationnelles, laïques et collectives , le spirituel soviétique ne pourrait être qu’une réédition standardis
23 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
48 qui sont, en l’espèce, l’organisation matérielle collective . D’autres vous montreront l’erreur de cette méthode, et qu’en réalité
49 eux problème de la personne chrétienne en face du collectif marxiste. C’est l’opposition qu’on remarque le plus facilement, qu’on
24 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
50 ge le sacrifice des libertés personnelles au bien collectif . Le bien collectif, c’est l’État. Il s’agit de s’en emparer. Un jour,
51 libertés personnelles au bien collectif. Le bien collectif , c’est l’État. Il s’agit de s’en emparer. Un jour, vient l’ordre de m
52 rtout, elle se sait plus réelle que toute réalité collective . Elle ne croit pas à la valeur d’une unité obtenue aux dépens des uni
25 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
53 e sans réserve pour les plus déplorables duperies collectives , les guerres « nationales », par exemple2. Le fascisme a montré à nu
26 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
54 est condamner ou absoudre après coup des passions collectives sur lesquelles nulle doctrine ne peut mordre. Ou pis encore, c’est vo
27 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
55 on de notre destin personnel, en face des destins collectifs , le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le répète, est
56 buer une sorte de valeur indépendante à des êtres collectifs . Je m’explique. Quand nous disons : le siècle, le xxe siècle, par ex
57 et dont les éléments sont presque tous de nature collective . L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivités, c’est l’
58 t dire que nous avons fait de toutes les réalités collectives des divinités nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, e
59 ’ailleurs, de l’origine individualiste des mythes collectifs , je la vois dans l’aboutissement de ces mythes. On a cru trouver en e
60 lement trompés de porte en s’adressant aux mythes collectifs . C’était l’homme qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait trè
61 er la question : que sont ces dieux et ces mythes collectifs sous lesquels on prétend nous courber ? J’ai essayé de vous montrer q
62 l’individu. Il faut aller plus loin : les mythes collectifs n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude, l’attitude démissi
63 ’homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs , comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête
64 omme créateur à l’homme qui s’abandonne au destin collectif , mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle vérité sup
28 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
65 admises les « valeurs » rationnelles, laïques et collectives , le spirituel soviétique ne pourrait être qu’une réédition standardis
29 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
66 qui sont, en l’espèce, l’organisation matérielle collective . D’autres vous montreront l’erreur de cette méthode, et qu’en réalité
67 le problème de la personne chrétienne en face du collectif marxiste. C’est l’opposition qu’on remarque le plus facilement, qu’on
30 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
68 ge le sacrifice des libertés personnelles au bien collectif . Le bien collectif, c’est l’État. Il s’agit de s’en emparer. Un jour,
69 libertés personnelles au bien collectif. Le bien collectif , c’est l’État. Il s’agit de s’en emparer. Un jour, vient l’ordre de m
70 rtout, elle se sait plus réelle que toute réalité collective . Elle ne croit pas à la valeur d’une unité obtenue aux dépens des uni
31 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
71 CGT, NSDAP, un monstrueux complexe de puissances collectives , de masses électorales, de lois économiques. Un jeu secret qui se jou
32 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
72 obscures, les crimes gratuits, les enthousiasmes collectifs , l’hystérie organisée, bref tout ce que Keyserling appelle l’irruptio
33 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
73 ils refusent de se faire les complices des folies collectives , des égoïsmes criminels, des « intérêts » injustes des puissants, qu’
34 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
74 gnent-ils ? Et surtout, peut-on parler d’héroïsme collectif , par groupe ? Il faudra que nous y réfléchissions, chacun de notre cô
35 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
75 . ⁂ Les journalistes en France parlent d’hystérie collective , d’irrationalisme germanique, etc., et représentent Hitler comme un t
36 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
76 goisse que l’on apprend à fuir dans les mystiques collectives . Et l’on se rassure en attendant par de faciles railleries à l’adress
77 donne la vérité. Notre mesure commune ne sera pas collective , extérieure à notre personne : cela n’a pas de sens pour nous. Elle n
78 saire. Car notre force est personnelle et non pas collective . Elle réside dans les petits groupes, non dans l’État totalitaire. El
37 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
79 angoisse qu’on apprend à fuir dans les mystiques collectives . Et pour le reste, on se rassure par de faciles railleries à l’adress
80 donne la vérité. Notre mesure commune ne sera pas collective , extérieure à notre personne : cela n’a pas de sens pour nous. Elle n
81 écessaire. — Car notre force est personnelle, non collective . Elle réside dans les petits groupes, non dans l’État totalitaire. El
38 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
82 mples55. Il m’a paru que de cette œuvre non point collective mais commune, on pouvait dégager dès maintenant les éléments de ce qu
39 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
83 re les liens les plus concrets avec l’inconscient collectif , cette intelligence affinée mais sans prises sensibles, ne peut plus
84 es classes, ni des gouvernements et autres mythes collectifs . Ce sont des hommes, un à un. Ramassons-les tous maintenant dans une
40 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
85 meure l’ouvrière efficace et méconnue d’un siècle collectif . Est-ce à dire qu’une telle pensée n’ait d’autre fin que de conservat
86 u de cela on nous propose partout des engagements collectifs et sentimentaux !) Il faut que le sentir cède maintenant la place au
87 t plus à craindre que sous sa forme négative : le collectif . Ramener la question sociale aux limites de la personne, c’est consta
88 ive, puisqu’on sait qu’il n’existe pas d’héroïsme collectif . Le héros, par définition, est toujours seul. (C’est peut-être pourqu
41 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
89 angoisse qu’on apprend à fuir dans les mystiques collectives . Et pour le reste, on se rassure par de faciles railleries à l’adress
90 donne la vérité. Notre mesure commune ne sera pas collective , extérieure à notre personne : cela n’a pas de sens pour nous. Elle n
91 écessaire. — Car notre force est personnelle, non collective . Elle réside dans les petits groupes, non dans l’État totalitaire. El
42 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
92 mples57. Il m’a paru que de cette œuvre non point collective mais commune, on pouvait dégager dès maintenant les éléments de ce qu
43 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
93 re les liens les plus concrets avec l’inconscient collectif , cette intelligence affinée mais sans prises sensibles, ne peut plus
94 es classes, ni des gouvernements et autres mythes collectifs . Ce sont des hommes, un à un. Ramassons-les tous maintenant dans une
44 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
95 meure l’ouvrière efficace et méconnue d’un siècle collectif . Est-ce à dire qu’une telle pensée n’ait d’autre fin que de conservat
96 u de cela on nous propose partout des engagements collectifs et sentimentaux !) Il faut que le sentir cède maintenant la place au
97 t plus à craindre que sous sa forme négative : le collectif . Ramener la question sociale aux limites de la personne, c’est consta
98 ive, puisqu’on sait qu’il n’existe pas d’héroïsme collectif . Le héros, par définition, est toujours seul. (C’est peut-être pourqu
45 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
99 cruelle, c’est vrai, rêve pourtant, grande image collective exprimant le désir et l’inconscient d’un peuple, ses ambitions démesu
46 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
100 ifient les méthodes productivistes et la démesure collective d’un plan quinquennal. Le silence de la lande et des marais, la rumeu
47 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
101 ifient les méthodes productivistes et la démesure collective d’un plan quinquennal. Le silence de la lande et des marais, la rumeu
48 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
102 s mains d’Israël : héritage divin de l’« élection collective  », d’une part, — car la postérité d’Abraham, après le Christ, c’est l
103 oi-même. Corruptio optimi pessima… La vocation collective Ces quelques indications, qui appelleraient d’ailleurs toutes les
49 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Monastère noir, par Aladár Kuncz (janvier 1938)
104 se voie privé de sa liberté pour des « raisons » collectives et obscures. Il me paraît que le livre de Kuncz tire son tragique le
50 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
105 Un régime totalitaire n’exprime point tant l’âme collective d’un peuple que le besoin de porter remède à ses carences profondes,
106 urge allemand L. : — Vous y croyez, vous, à l’âme collective  ? Est-ce que ce n’est pas une formule grandiloquente pour désigner l’
107 , récitent sans se lasser les marxistes. Hystérie collective , disent les rationalistes. Tyrannie, disent les démocrates. Autant de
108 tion, et au contenu de cette religion, la volonté collective de puissance ? Devant cette volonté religieuse, toutes les résistance
51 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
109 Tout cela n’exprime qu’un sentiment d’infériorité collective , un manque de foi réelle qui se déguise en défi, par désespoir. Mais
52 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
110 ncher pour rétablir la situation, ou quel réflexe collectif . ⁂ Deux exemples de grande envergure nous indiquent un type de répons
111 ’est-à-dire d’une décharge passionnelle au niveau collectif et national, paraît aujourd’hui plus probable. Enfin, l’on peut encor
53 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
112 onne. Mais ce sont là des phénomènes complexes et collectifs , qui échappent en partie aux vues individuelles. Le « signe » de la c
113 e R. de Pury : « Éros et Agapè », dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences »). « Un c
54 1938, Journal d’Allemagne. Avertissement
114 it les relations d’une personne avec les passions collectives . Demain peut-être, il n’y aura plus que des manifestes, des épopées d
55 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
115 Un régime totalitaire n’exprime point tant l’âme collective d’un peuple que le besoin de porter remède à ses carences profondes,
116 isse allemand L. : — Vous y croyez, vous, à l’âme collective  ? Est-ce que ce n’est pas une formule grandiloquente pour désigner l’
56 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
117 , récitent sans se lasser les marxistes. Hystérie collective , disent les rationalistes. Tyrannie, disent les démocrates. Autant de
118 tion, et au contenu de cette religion, la volonté collective de puissance ? Devant cette volonté religieuse, toutes les résistanc
57 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
119 dit à quelqu’un : « Vous y croyez, vous, à l’âme collective  ? Est-ce que ce n’est pas une formule grandiloquente pour désigner l’
120 pital ». Les rationalistes déclarent : « hystérie collective  ». Les démocrates disent : « tyrannie ». Or, tout cela est démenti pa
58 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
121 un symbole d’espérance, de vengeance et de force collective . Un tel génie ne compte plus en tant qu’individu. Il ne s’appartient
59 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
122 rer de nos contradictions morales, par anesthésie collective . Voilà pourquoi des millions d’hommes sont heureux d’être « mis au pa
60 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
123 t affaire de contacts personnels, non d’influence collective . J’écarte donc de votre liste les journalistes, les meneurs, les sava
124 ce sont évidemment des directeurs d’inconscience collective . Leur méthode consiste à anesthésier les consciences, faute de pouvoi
61 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
125 pas le résultat d’une action individualiste, mais collective . Et comment avez-vous traduit, dans la pratique, ces nécessités ? M.
126 la salle est ouverte, et que la légende sera plus collective qu’individuelle. Maintenant, je me tourne du côté d’Arthur Honegger q
62 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
127 e, que j’en suis arrivé à envisager les problèmes collectifs . Tristan symbolise la manière dont le xiie siècle considérait l’amou
128 nt des relations individuelles des amants au fait collectif de la guerre. Mais on peut — en usant ici du concept nouvellement con
129 du concept nouvellement consacré d’« inconscient collectif  » — dire que tout se passe comme si les sociétés réagissaient comme l
130 inement une analogie profonde entre les réactions collectives des Allemands et les rêves d’un Allemand. Quand les formes se disloqu
63 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
131 — car nous vivons au seuil de l’ère des mystiques collectives — cette lecture nous introduit aux vertiges spirituels d’où sont nés
132 vie sociale par ce qu’on nomme les « mystiques » collectives  ? Certaines catégories que nous venons de dégager pourraient guider n
133 que nous pouvons retrouver au niveau inférieur et collectif de la psychologie nazie des processus fort analogues à ceux que nous
134 rut comme une réaction de défense à l’humiliation collective infligée aux Allemands par Versailles, par la défaite, par la misère
135 umiliations de sa patrie en se perdant dans l’âme collective , dans l’hypnose des fêtes sacrales organisées par le Führer, au rythm
136 de sa conscience et de ses doutes. La discipline collective joue le rôle d’une ascèse du moi : les renoncements mêmes qu’elle imp
137 politique d’artistes, une politique de romantisme collectif , voilà le cauchemar que rêve à côté de nous le IIIe Reich somnambuliq
138 t l’affrontement d’une religion de l’inconscience collective et d’une foi qui veut témoigner par la Parole et l’acte personnel.
64 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
139 sente comme l’expression tout anonyme de réalités collectives , ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art — poème, conte ou roman
140 ité profanatrice qui s’exerce aux dépens du sacré collectif et qui en libère l’individu. Que le rationalisme soit passé au rang d
65 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
141 c’est-à-dire jaillit d’une inspiration subite et collective — mais encore faudrait-il expliquer pourquoi elle s’est produite à te
66 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
142 olution française — ce déchaînement des instincts collectifs et des passions catastrophiques. Que reprochent les stratèges moderne
143 c’est la transposition de la passion sur le plan collectif . À vrai dire, il est plus facile de le sentir que de l’expliquer rati
144 st une autœxaltation, un amour narcissiste du Soi collectif . Il est vrai que sa relation avec autrui s’avoue rarement comme un am
145 t la passion nationale ? L’exaltation de la force collective ne peut mener qu’à ce dilemme : ou l’impérialisme triomphe — c’est l’
146 décidera du sort d’une guerre, mais bien le cœur collectif , si l’on ose dire, la puissance passionnelle de la Nation. Les poètes
147 er les passions individuelles au niveau de l’être collectif . Tout ce que l’éducation totalitaire refuse aux individus isolés, ell
67 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
148 cher pour rétablir la situation — ou quel réflexe collectif . ⁂ Deux exemples de grande envergure nous indiquent un type de répons
149 ’est-à-dire d’une décharge passionnelle au niveau collectif et national, paraît aujourd’hui plus probable. Enfin, l’on peut encor
68 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
150 onne. Mais ce sont là des phénomènes complexes et collectifs , qui échappent souvent aux prises individuelles. Le signe de la crise
151 de R. de Pury, « Éros et Agapè », dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences ») : « Un
69 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
152 âtrales, rien de plus évocateur d’un état de fête collectif et prolongé… Pendant des mois, ai-je dit, car il fallait d’abord choi
70 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
153 nous donnera le symbole éternel de cette réaction collective . La victoire de Rome sur la Grèce, symboliquement interprétée, c’est
154 ion, famille ou sous tout autre forme générale et collective . » C’est-à-dire que la collusion de l’Église et du pouvoir politique
155 eule et même volonté : celle de profaner le sacré collectif et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans responsabilité par ra
156 e. Entre ces deux déviations, contre l’oppression collective et contre la révolte de l’individu, ce qui va se dresser pour proclam
157 iques dressés à l’héroïsme en masse, à l’héroïsme collectif — le plus facile ! —, mais qui n’ont plus d’héroïsme civique. Militar
71 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
158 sente comme l’expression tout anonyme de réalités collectives , ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art — poème, conte ou roman
159 ité profanatrice qui s’exerce aux dépens du sacré collectif et qui en libère l’individu. Que le rationalisme soit passé au rang d
72 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
160 c’est-à-dire jaillit d’une inspiration subite et collective — mais encore faudrait-il expliquer pourquoi elle s’est produite à te
161 épondissent au même désir profond, surgi de l’âme collective . Il fallait « convertir » ce désir, tout en se laissant porter par lu
73 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
162 olution française — ce déchaînement des instincts collectifs et des passions catastrophiques. Que reprochent les stratèges moderne
163 c’est la transposition de la passion sur le plan collectif . À vrai dire, il est plus facile de le sentir que de l’expliquer rati
164 t une autoexaltation, un amour narcissiste du Soi collectif . Il est vrai que sa relation avec autrui s’avoue rarement comme un am
165 t la passion nationale ? L’exaltation de la force collective ne peut mener qu’à ce dilemme : ou l’impérialisme triomphe — c’est l’
166 décidera du sort d’une guerre, mais bien le cœur collectif , si l’on ose dire, la puissance passionnelle de la Nation. Les poètes
167 er les passions individuelles au niveau de l’être collectif . Tout ce que l’éducation totalitaire refuse aux individus isolés, ell
74 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
168 cher pour rétablir la situation — ou quel réflexe collectif . ⁂ Deux exemples de grande envergure nous indiquent un type de répons
169 dans la mesure où elle tend à ordonner le destin collectif ou natif à la décision personnelle. ⁂ Il est clair que la crise prése
170 eut-être comparable à celui qui envahit la psyché collective du xiie siècle, et que je qualifiais au livre II de « remontée de la
171 la précarité ; soit qu’elle projette sur l’avenir collectif une théorie ou des préceptes raisonnables, mais dont les effets loint
75 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
172 onne. Mais ce sont là des phénomènes complexes et collectifs , qui échappent souvent aux prises individuelles. Le signe de la crise
173 ssai de R. de Pury, Éros et Agapè dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences ») : « Un
76 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
174 sente comme l’expression tout anonyme de réalités collectives , ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art — poème, conte ou roman
175 ité profanatrice qui s’exerce aux dépens du sacré collectif et qui en libère l’individu. Que le rationalisme soit passé au rang d
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
176 c’est-à-dire jaillit d’une inspiration subite et collective — mais encore faudrait-il expliquer pourquoi elle s’est produite à te
177 épondissent au même désir profond, surgi de l’âme collective . Il fallait « convertir » ce désir, tout en se laissant porter par lu
78 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
178 olution française — ce déchaînement des instincts collectifs et des passions catastrophiques. Que reprochent les stratèges moderne
179 c’est la transposition de la passion sur le plan collectif . À vrai dire, il est plus facile de le sentir que de l’expliquer rati
180 t une autoexaltation, un amour narcissiste du Soi collectif . Il est vrai que sa relation avec autrui s’avoue rarement comme un am
181 t la passion nationale ? L’exaltation de la force collective ne peut mener qu’à ce dilemme : ou l’impérialisme triomphe — c’est l’
182 décidera du sort d’une guerre, mais bien le cœur collectif , si l’on ose dire, la puissance passionnelle de la Nation. Les poètes
183 er les passions individuelles au niveau de l’être collectif . Tout ce que l’éducation totalitaire refuse aux individus isolés, ell
79 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
184 cher pour rétablir la situation — ou quel réflexe collectif . Deux exemples de grande envergure nous indiquent un type de réponse,
185 dans la mesure où elle tend à ordonner le destin collectif ou natif à la décision personnelle. ⁂ Il est clair que la crise prése
186 eut-être comparable à celui qui envahit la psyché collective du xiie siècle, et que je qualifiais au livre II de « remontée de la
187 la précarité ; soit qu’elle projette sur l’avenir collectif une théorie ou des préceptes raisonnables, mais dont les effets loint
80 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
188 onne. Mais ce sont là des phénomènes complexes et collectifs , qui échappent souvent aux prises individuelles. Le signe de la crise
189 de R. de Pury, « Éros et Agapè » dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexualité (collection « Présences ») : « Un
81 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
190 me du siècle passé appelle une puissante réaction collective . Sortirons-nous jamais de cette dialectique, dont les phases et les r
82 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
191 machinées par nous-mêmes, dans notre inconscient collectif . Je puis l’avouer parce que je suis un écrivain. Il est admis que ces
83 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
192 e nous !… »). V. Promesses de grâce et absolution collective (l’assemblée debout chante : « Ô qu’heureux est celui dont la transgr
193 .) Telle est cette liturgie, exposé et témoignage collectif non seulement des dogmes fondamentaux de la foi réformée, mais aussi
194 elle a besoin de signes extérieurs et de symboles collectifs qui manifestent publiquement sa cohésion spirituelle. Il y a là une g
195 r, par le chant ou la récitation, à ce témoignage collectif , dans la communauté de mes frères, connus ou inconnus. Après cela, mê
84 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
196 nous donnera le symbole éternel de cette réaction collective . La victoire de Rome sur la Grèce, symboliquement interprétée, c’est
197 ion, famille ou sous tout autre forme générale et collective . » C’est-à-dire que la collusion de l’Église et du pouvoir politique
198 eule et même volonté : celle de profaner le sacré collectif et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans responsabilité par ra
199 5. Entre ces deux déviations, contre l’oppression collective et contre la révolte de l’individu, ce qui va se dresser pour proclam
200 iques dressés à l’héroïsme en masse, à l’héroïsme collectif — le plus facile, si c’en est encore un ! — mais qui n’ont plus de co
85 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
201 me du siècle passé appelle une puissante réaction collective . Sortirons-nous jamais de cette dialectique, dont les phases et les r
86 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
202 nous donnera le symbole éternel de cette réaction collective . La victoire de Rome sur la Grèce, symboliquement interprétée, c’est
203 ion, famille ou sous tout autre forme générale et collective . » C’est-à-dire que la collusion de l’Église et du pouvoir politique
204 eule et même volonté : celle de profaner le sacré collectif et ses tabous, afin de s’affirmer libre et sans responsabilité par ra
205 5. Entre ces deux déviations, contre l’oppression collective et contre la révolte de l’individu, ce qui va se dresser pour proclam
206 iques dressés à l’héroïsme en masse, à l’héroïsme collectif — le plus facile, si c’en est encore un ! — mais qui n’ont plus de co
87 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
207 samment organisée, vers quoi se tournera l’effort collectif de ce peuple ? Peut-être vers la profondeur, vers la culture, vers ce
88 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
208 ue possible de ces passions de haine et d’orgueil collectif que l’on excite ailleurs « Ô Dieu, priait le chapelain, revêts notre
89 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
209 donnent aujourd’hui des directeurs d’inconscience collective . L’extraordinaire, l’effrayant, c’est de voir à quel point le Führer,
90 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
210 avons vu trop de cas de ce genre, individuels ou collectifs . Nous avons vu la population de la Sarre se jeter dans les bras d’Hit
91 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
211 iècle. La meilleure interprétation des phénomènes collectifs d’aujourd’hui fut donnée vers 1848 par l’écrivain danois Søren Kierke
212 ns tous, de plus en plus, dans un monde de transe collective . Nous participons tous, de plus en plus, à des formes de vie étrangèr
213 autre part il est aspiré par les grandes émotions collectives . Cette répulsion et cette attraction jouent dans le même sens. Elles
214 de chacun de nous un sujet prédisposé à l’hypnose collective , une victime virtuelle des passions de masse. Partout où un individu
92 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
215 ongeait son peuple dans le cauchemar de l’hypnose collective . Procédé constant du démon ! Le tonnerre des bombardements suffira-t-
93 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
216 à peu, ces démons se sont fondus dans une entité collective  : Satan, ou diabolos en grec, l’Accusateur, l’ennemi du genre humain,
217 magistrats puritains. Comment finit cette névrose collective  ? Non par la guérison de ses victimes, mais par la suppression de ceu
94 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
218 donnent aujourd’hui des directeurs d’inconscience collective . L’extraordinaire, l’effrayant, c’est de voir à quel point le Führer,
219 elles assurent la circulation entre l’Inconscient collectif et l’activité quotidienne. Condamnez-les et vous créerez une sécheres
220 privation ? Elle dénoncera vainement des délires collectifs dont elle sera la première responsable, aussi vrai que le régime de l
221 éguisements ; cortèges ; déchaînement de passions collectives  ; disqualification temporaire des conflits individuels. Je parle d’un
222 il s’agissait d’apprécier le rôle du sacré, l’âme collective , la création artistique, l’importance relative de l’argent et du trav
95 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
223 avons vu trop de cas de ce genre, individuels ou collectifs . Nous avons vu la population de la Sarre se jeter dans les bras du Re
224 la formula Machiavel, une politique du romanesque collectif . (Ainsi le mariage d’amour sentimental a pris la place du mariage de
96 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
225 ècles, le même drame va se répéter, individuel ou collectif  : c’est le drame du propriétaire. Jésus confie l’Église à Pierre, car
226 iècle. La meilleure interprétation des phénomènes collectifs d’aujourd’hui fut donnée vers 1848 par l’écrivain danois Søren Kierke
227 ns tous, de plus en plus, dans un monde de transe collective . Nous participons tous, de plus en plus, à des formes de vie étrangèr
228 autre part il est aspiré par les grandes émotions collectives . Cette répulsion et cette attraction jouent dans le même sens. Elles
229 de chacun de nous un sujet prédisposé à l’hypnose collective , une victime virtuelle des passions de masse. Partout où un individu
97 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
230 ongeait son peuple dans le cauchemar de l’hypnose collective . Procédé constant du démon ! Le tonnerre des bombardements suffira-t-
98 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
231 à peu, ces démons se sont fondus dans une entité collective  : Satan, ou diabolos en grec, l’Accusateur, l’ennemi du genre humain,
232 magistrats puritains. Comment finit cette névrose collective  ? Non par la guérison de ses victimes, mais par la suppression de ceu
99 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
233 donnent aujourd’hui des directeurs d’inconscience collective . L’extraordinaire, l’effrayant, c’est de voir à quel point le Führer,
234 elles assurent la circulation entre l’Inconscient collectif et l’activité quotidienne. Condamnez-les et vous créerez une sécheres
235 privations ? Elle dénoncera vainement des délires collectifs dont elle sera la première responsable, aussi vrai que le régime de l
236 éguisements ; cortèges ; déchaînement de passions collectives  ; disqualification temporaire des conflits individuels. Je parle d’un
237 il s’agissait d’apprécier le rôle du sacré, l’âme collective , la création artistique, l’importance relative de l’argent et du trav
100 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
238 avons vu trop de cas de ce genre, individuels ou collectifs . Nous avons vu la population de la Sarre se jeter dans les bras du Re
239 la formula Machiavel, une politique du romanesque collectif . (Ainsi le mariage d’amour sentimental a pris la place du mariage de