1
M. de Montherlant est considéré par plusieurs
comme
l’un des héritiers de Barrès. Le rapprochement est peut-être prématur
2
ut-on dire qu’à l’heure présente déjà, son œuvre,
comme
celle de Barrès, nous offre plus qu’un agrément purement littéraire :
3
’Ordre romain. Or l’ordre, pour M. de Montherlant
comme
pour Maurras, est ce qu’il importe de sauvegarder, avant tout autre p
4
ue et de l’esprit sportif. « On se fait son unité
comme
on peut », avoue-t-il franchement. Il me semble bien paradoxal de vou
5
ondit un ballon. Si l’on considère la vie sociale
comme
un jeu sérieux dont on respecte les règles, non plus comme une lutte
6
jeu sérieux dont on respecte les règles, non plus
comme
une lutte sauvage et déloyale, la morale d’équipe devient toute la mo
7
t des hiérarchies que sur celui de la solidarité,
comme
bien l’on pense). Enfin, enseignement plus général de la morale sport
8
La moitié est plus grande que le tout ». Le sport
comme
un apprentissage de la vie : tout servira plus tard : Ô garçons, il
9
ritier d’une tradition chevaleresque, mène sa vie
comme
une ardente aventure. Les épisodes s’appellent : collège, guerre, spo
10
la moleste ni ne l’avive plus, cruelle et désolée
comme
cette « flamme pensante » dans l’ossuaire de Douaumont. Puis la vie l
11
ots » (Aragon). Aussi se paient-ils de métaphores
comme
d’autres de raisonnements. Plaisante ironie, si cette attitude n’étai
12
int de suivre jusqu’au bout un roman de 500 pages
comme
Rabevel. Car si la liquidation des questions traitées est rapide, ell
13
es, ce n’est pas lui qui se refuserait à écrire —
comme
le fait son maître : « La marquise sortit à cinq heures ». Une telle
14
ent (septembre 1925)e Le xxe siècle s’annonce
comme
le siècle de la découverte du monde par l’Europe intellectuelle. Gran
15
ique affolée de vitesse, édifiant ses gratte-ciel
comme
des tours de Babel, et une Asie immobile dans sa méditation éternelle
16
ouille ». L’expérience est terminée. Artificielle
comme
toute expérience, elle n’en est pas moins probante. Une œuvre d’art q
17
torture et conduit au crime. Et s’ils s’imposent
comme
types, c’est encore et uniquement par leur obsédante volonté. Car on
18
aux vivants et aux morts : Mère, je sais très mal
comme
l’on cherche les morts… « … Cette chose haute à la voix grave qu’on a
19
x grave qu’on appelle un père dans les maisons. »
Comme
Valéry, ce poète sait « des complicités étranges pour assembler un so
20
complicités étranges pour assembler un sourire ».
Comme
Max Jacob il lui arrive de situer une anecdote purement poétique dans
21
neuve de forme et traditionaliste d’inspiration,
comme
fut celle des Yeats, Synge, Joyce même… Trois noms qui permettent, je
22
e Véra avec un des Anglais) : Ils s’embrassaient
comme
des gens qui auraient eu faim toute leur vie… Markovitch, derrière sa
23
t sacrifiée aux siens, n’était-ce pas une sainte,
comme
ce missionnaire et cette diaconesse ? S’il n’y a pas de saints protes
24
e protestantisme. La place nous manque pour louer
comme
il conviendrait la clarté d’un exposé solidement documenté, et le scr
25
tant, qui ne peut être un danger lorsqu’il n’est,
comme
ici, que la loyauté d’un esprit animé par une foi agissante. c. « C
26
mer. Nos agitations contradictoires s’affrontent
comme
des vagues soulevées par une même tempête. L’unité de notre temps est
27
telle qu’elle apparaît chez les émules de Barrès
comme
chez ceux de Gide, qu’il faut préciser. L’éthique et l’esthétique con
28
ns son dégoût ; mais jusqu’au point d’y percevoir
comme
un appel du Dieu perdu. Il avoue enfin la cause secrète des inquiétud
29
naturellement à considérer un certain immoralisme
comme
la seule vertu digne d’une élite. Tel est l’état d’esprit de la plupa
30
ultés d’une action missionnaire dans ces milieux,
comme
M. Terrisse l’avait fait le soir avant pour les milieux d’ouvriers no
31
ère à ces rencontres. Rien de plus aéré, au moral
comme
au physique. Chacun dit ce qu’il pense sans se préoccuper d’être bien
32
passion mystique et de crime, intense et tragique
comme
un couchant d’automne, émouvante encore après tant d’autres, comme ch
33
d’automne, émouvante encore après tant d’autres,
comme
chaque soir un nouveau ciel. Il l’a transcrite en brèves notations ly
34
la base de cette œuvre inégale des idées vieilles
comme
Rousseau sur les droits de la passion, — et dans sa trame quelques ch
35
par la fenêtre, vint annoncer qu’on était libre —
comme
si on l’avait attendu pour le manifester ! — et qu’il suffisait de so
36
e notre esprit » après avoir été créée par lui, —
comme
la poésie. C’est ainsi que le problème de l’Urbanisme se place au cro
37
re la crise de notre civilisation sous cet aspect
comme
sous les autres, il nous faut mieux que des dictateurs : des Architec
38
énine, du fascisme, du ciment armé. « Notre monde
comme
un ossuaire est couvert des détritus d’époques mortes. Une tâche nous
39
crire, aux forces les plus secrètes de notre être
comme
aux calculs les plus rusés. Nous choisissons les idées comme on chois
40
alculs les plus rusés. Nous choisissons les idées
comme
on choisit un amour dont on est anxieux de prévoir l’influence, avant
41
Reste le monde, — les choses, les faits, la vie,
comme
ils disent. Je me suis abandonné au jeu du hasard, jusqu’au jour où l
42
de ma sincérité. La sincérité m’apparaît parfois
comme
un arrêt artificiel dans ma vie, une vue stupide sur mon état qui peu
43
’en suis d’abord rendu digne. L’époque nous veut,
comme
elle veut une conscience. Je fais partie d’un ensemble social et dans
44
es, et s’affirmer à mesure que je le décris. Mais
comme
un écho profond, une attirance aussi d’anciennes folies… Combat, osci
45
ement des taureaux et le ohéohéohé des bouviers «
comme
un chant mystérieux entendu au-dessus de la mer », il y a toujours da
46
ophait ainsi tout bas, sur un ton révérenciel, et
comme
on déroule une litanie. Sous les grands cils brillants, lustrés par l
47
piration. Puis ses pattes se tendirent peu à peu,
comme
un corps qu’on gonflerait à la pompe, tandis que dans cet agrandissem
48
Elle arriva avec emphase à la cime de son spasme,
comme
l’homme à la cime de son plaisir, et comme lui, elle y resta immobile
49
pasme, comme l’homme à la cime de son plaisir, et
comme
lui, elle y resta immobile. Et son âme divine s’échappa, pleurant ses
50
s. Pour ma part, je le trouve assez peu humain et
comme
obsédé par une idée de violence tonique certes, mais décidément un pe
51
être élevée en témoignage pour notre exaltation ?
Comme
la vue des athlètes en action, un tel livre communique une puissance
52
des choses, lucide, avec une sorte d’acharnement,
comme
seul il sait l’être aujourd’hui sans que cela nuise en rien à un don
53
eignent pas sur une partie orientale de lui-même,
comme
c’est si souvent le cas, mais bien sur l’Orient. Encore faut-il s’ent
54
nt les œuvres des Orientaux. L’intérêt d’un livre
comme
celui-ci est plus dans l’opposition des deux mondes que dans la peint
55
ère de comparaison valable qu’entre individus, et
comme
type d’individu européen Robert de Traz ne pouvait trouver mieux que
56
éviter la nôtre. » La place me manque pour parler
comme
j’aurais voulu le faire des deux autres parties du volume, d’une impo
57
ques toujours un peu stylisées. Il apparaît, ici,
comme
le type du voyageur intelligent, qui n’accepte d’être séduit que pour
58
nthèse, qui se trouve ainsi continuer leur œuvre,
comme
une découverte couronne une série d’expériences négatives. La critiqu
59
te communication directe entre l’œuvre et le moi,
comme
le fait M. Fernandez dans un essai sur l’Autobiographie et le Roman,
60
irections très nettes de synthèse. Avec une œuvre
comme
Plaisir des Sports de Jean Prévost, et les essais politiques de Drieu
61
pour sa souveraine désinvolture. Elle est tonique
comme
le spectacle des athlètes. Et c’est elle avant tout que j’admire dans
62
plus bas que la Promenade désertée. Sur les eaux,
comme
immobiles, des nuages rouges et le vert dur des berges : un malaise m
63
ut à l’avant d’un char tiré par des bœufs blancs.
Comme
une apparition. (Tu parlais de chromos, de romantisme… nous voici dan
64
nos pensées. Ici la vie n’a presque plus de sens,
comme
le fleuve. Elle n’est qu’odeurs, formes mouvantes, remous dans l’air
65
air et musiques sourdes. Penser serait sacrilège,
comme
une barre droite au travers d’un tableau. Nos yeux ont regardé longte
66
eaux aux feuilles sèches… Puis la brume est venue
comme
une envie de sommeil. Une lampe dans la maison blanche nous a révélé
67
compliquées. Nous secouons un sortilège pénétrant
comme
cette brume, une vie étrangère, une paix qui n’est pas humaine, et qu
68
it. La passion apparaît dans notre ordre social «
comme
une adroite fêlure ». Notre morale est entièrement subordonnée à l’ac
69
n peu douloureux des défaitismes les plus subtils
comme
des plus pures et loyales inquiétudes. Sincérité, le mal du siècle. T
70
e voir le plus purement (« cette curiosité donnée
comme
raison d’une perpétuelle attente »), — ce que l’auteur découvre c’est
71
es précédentes). Rivière définissait la sincérité
comme
« un perpétuel effort pour créer son âme telle qu’elle est ». Il voya
72
de tout progrès moral. De la sincérité envisagée
comme
moyen de connaissance, le cas extrême d’un Crevel nous montre assez c
73
e la personnalité, car l’analyse la plus savante,
comme
l’a fort bien dit Ramon Fernandez, « retient tous les éléments du moi
74
us les vents — qu’il eût été loisible d’attribuer
comme
objet à ma jubilation, non pas ce but peut-être dérisoire vers quoi j
75
soi-même au plus profond de l’être, on entretient
comme
une arrière-pensée sagace et obstinée l’assurance d’une continuité en
76
ublication de notre revue. Mais nous savons, tout
comme
M. Coué, que ce serait de mauvaise méthode. Et, comme M. Coué, nous n
77
e M. Coué, que ce serait de mauvaise méthode. Et,
comme
M. Coué, nous nous persuadons que tout ira très bien. Les circonstanc
78
revue reste cette chose unique et indéfinissable,
comme
toute chose vivante… Gerbe de fleurs disparates, aux tiges divergente
79
st l’amour, et certain désespoir vaste et profond
comme
l’époque. « Voulez-vous des douleurs, la mort ou des chansons ? » On
80
de qu’on rie des pleurs, Lors je baise votre main
Comme
on signe d’un faux nom. c. « Billets aigres-doux », Revue de Bell
81
’individu atteint de strabisme (janvier 1927)d
Comme
le démiurge venait de peser sur le commutateur des étoiles… l’une, se
82
ux titres, aux tire-l’œil. Lors : Lewis, sifflant
comme
un fusil automatique, fait balle au cerveau du poète qui meurt de som
83
s de ce temps ne cultivent point cette fièvre. Et
comme
la morale ne sait plus leur imposer de feindre encore ce que le cœur
84
ste, une nuance du paysage, une image qu’on garde
comme
un pressentiment. Ce n’est qu’à force de discrétion dans les moyens q
85
en dire ? inquiet ? aride ? heureux ? » pour lui,
comme
pour Barnabooth, il s’agit de « déjouer le complot de la commodité ».
86
s viennois que naturel s’il parle de choses d’art
comme
on fait dans Proust, si les passions qu’il nous peint sont ici tant s
87
ister sur ce qui forme dans le récit de cette vie
comme
une arrière-pensée inquiète et un peu hautaine. Que la composition de
88
ée quatre ou cinq fois dans des lieux de plaisir,
comme
on dit, sans doute parce que c’est là que se nouent les douleurs les
89
l fit avec vous, mais vous les détourniez soudain
comme
pour vous arracher à une obsession secrètement attirante ; et je pens
90
eureux et banal, votre sourire répondant au mien,
comme
on voit au dénouement des films populaires et sur des cartes postales
91
es, le ciel trop bas d’un rêve sans issue, pesant
comme
l’envie d’un sommeil sans fin… J’avais soif, mais la seule vue d’un l
92
iolons. Aube dure ! En ma tête rôde ton souvenir,
comme
une femme nue dans une chambre étroite… J’ai dormi quelques heures, d
93
r et s’élevait, j’éprouvais un petit arrachement,
comme
précisément un enfant qui monte pour la première fois… Je me disais e
94
es publiés par les surréalistes, donnés à la fois
comme
poèmes et comme dictées de l’inconscient, au fond desquels on a si vi
95
es surréalistes, donnés à la fois comme poèmes et
comme
dictées de l’inconscient, au fond desquels on a si vite fait de disti
96
peut-être cette indispensable « part de Dieu » —
comme
dit Gide — qui serait aussi la part de l’humain, l’imperfection secrè
97
grâce. Si quelques-uns de ses bijoux sont taillés
comme
ceux de Giraudoux, j’y vois un signe charmant d’amitié de l’aîné au p
98
a reverra jamais. Il aime encore sa femme, « mais
comme
on aime une petite maison de province quand on a failli hériter de Ch
99
x êtres, personne, pas même eux ». Dans ce roman,
comme
dans l’Âge d’or, un désenchantement profond prend le masque d’une aim
100
iproquo de destinées… Le tragique du peut-être ; (
comme
dans l’une des dernières phrases de Sylvie : « Là était le bonheur, p
101
il faut, approuve et dit : « C’est bien ça, c’est
comme
quand on rêve. » Un des défauts d’Entr’acte, c’est la fantaisie reche
102
t ne souligne pas, il exprime, et se suffit. Mais
comme
pour le film 1905, on a sans cesse envie de crier : « Trop de gestes
103
Et je ne parle pas du miracle genre conte de fée,
comme
le Voyage imaginaire en montre (beaucoup trop à mon gré). Qu’une sorc
104
possible. Le monde « normal » nous apparaît alors
comme
l’une seulement des mille figures que peut revêtir une substantia don
105
’une question d’imagination ; il reste qu’un film
comme
Entr’acte est une aide puissante. Nous faisons nos premiers pas, étou
106
enlacés aux vertus, c’est un ricanement splendide
comme
un éclat de rire de condamné à mort et à l’éternité. Le diable avait
107
chez ce poète. Aujourd’hui, je le verrais plutôt
comme
un Musset10 plus véritablement désespéré. Un Musset moins frivole et
108
mme, et avant tout, un écrivain, un bel écrivain,
comme
on dit. Et qui sait tirer un admirable parti littéraire de son tempér
109
e sais qu’un Montherlant qui pourrait l’oser dire
comme
Aragon sans ridicule. Et ce que je prenais pour le ton prophétique, n
110
plus « ailleurs » que sur ce « globe d’attente »
comme
dit Crevel. Pourtant, le plus irrévocable désespoir n’est encore qu’u
111
ment Vautel — et si ce nom revient sous ma plume,
comme
une mouche qu’on n’a jamais fini de chasser parce qu’elle n’a pas mér
112
incrédules le droit à parler des choses de la foi
comme
étant d’un ordre qui leur échappe ; de même je récuse ici certain sen
113
r assigner à Minerve le bassin de la Méditerranée
comme
promenoir, avec défense sous peine de mort de s’en écarter. Voilà bie
114
bien leur faute si elle nous apparaît aujourd’hui
comme
une vieille courtisane assagie, parfois dévote, phraseuse, sèche, d’h
115
ux dogmatiques d’extrême gauche. Je ne dirai pas,
comme
on a fait, que c’est très joli de crier merde pour Horace, Montaigne,
116
n sommes au surréalisme, ce produit parisien qui,
comme
tout ce qui est parisien, hait Paris mais ne saurait vivre ailleurs…
117
nos longues journées. Nous aimions la révolution
comme
on aime l’amour. Nous n’aimions pas telle révolution — la russe, par
118
qui nous perdrait corps et biens dans sa grandeur
comme
une femme merveilleuse nous perdrait corps et âme dans l’ivresse amou
119
te Révolution de toutes nos forces et séductions,
comme
on cherche cette femme à travers toutes les femmes. C’était un vice,
120
cards, c’est très bellettrien. Un disque de gramo
comme
par hasard nasille : Nous avons tous fait ça Plus ou moins, n’est-ce
121
ertaines théories bien superficielles et hâtives,
comme
cette prétention à la libération par le Rêve. « La liberté commence o
122
7)l La maîtresse d’École Au printemps pur
comme
une joue, École errait, École suivait une femme dans les rues tant so
123
e bal au matin. Il neigeait dans les rues sourdes
comme
un songe de son enfance. Aux fenêtres du palais s’étoilèrent des halo
124
ez beau pour que s’ouvre ce cœur de l’après-midi,
comme
un camélia de tendre orgueil. Il respire déjà l’odeur merveilleuse de
125
Parce que je reviens seul. Mais moi, qui regarde
comme
de l’autre bord, je songe qu’il est des visites à de certaines grande
126
rde, ce monde où tous les extrémismes sont prônés
comme
vertus cardinales, et qui forme ailleurs le premier public des jeunes
127
. D’autre part je préfère la légende à l’histoire
comme
la peinture à la photographie. Une œuvre d’art est un merveilleux foy
128
et abstraites. De cette époque datent des toiles
comme
le Souvenir de l’Évêché. Décors et personnages semblent d’une matière
129
ulagés. Et ne fût-ce qu’en prenant une initiative
comme
celle de Neuchâtel 1927 7 il aura bien mérité sa place parmi les arti
130
e bulletin. Tiens, me dis-je, Bouvier va peindre.
Comme
peintre religieux, il se cherche encore. On a pourtant l’impression,
131
tain mauvais goût au milieu d’harmonies funèbres,
comme
un qui n’attendrait pas que l’enterrement s’éloigne pour entonner une
132
teint son équilibre et sa maîtrise avec une toile
comme
le Potier. Si la couleur n’est pas encore aussi plantureuse que les f
133
artisan, dans le beau sens ancien du terme, tout
comme
son frère Charles Barraud, qui lui, passe ses journées à vendre des c
134
ais il y avait quelque lourdeur dans des morceaux
comme
le Joueur de rugby. C’était le poids de la pierre, plus que celui du
135
cachée ; elle fait bientôt considérer toute joie
comme
illusoire et livre l’individu pieds et poings liés à l’obsession qu’i
136
(mai 1927)aj Nocturnes aux caresses coupantes
comme
certaines herbes. Capitale de la douleurak, ce sont de belles syllabe
137
posées ailleurs depuis longtemps par des maîtres
comme
Keyserling, Ferrero, commencent à être prises au sérieux en France pa
138
c, j’avais vingt ans. Je vivais chez mes parents,
comme
tant d’autres à cet âge, logé, nourri, blanchi, mais non point divert
139
urer, à cause du soir trop limpide et trop vaste,
comme
un avenir de bonheur fiévreux — celui justement que j’entrevoyais. »
140
rendre quelques beaux vols… » Dès lors, je vécus,
comme
vous me voyez vivre encore, dans un état de sincérité perpétuelle env
141
Vous n’ignorez point que l’on considère ce saint
comme
le patron des voyageurs… » Saint-Julien parut satisfait de cette dern
142
t sans bavures, sans réticences ; elle m’apparaît
comme
un divertissement perpétuel et dénué d’inquiétude. Et cela n’est pas
143
e, les valeurs auront retrouvé leur stabilité, et
comme
M. Albert Muret dont le Journal de Genève parlait naguère, tu mange
144
e va-t-elle revenir avec son Johannes laqué. Ah !
comme
vous sauriez lui plaire, maintenant qu’une si triomphante tendresse v
145
vous voudrez). Mais ce refus n’est pas seulement
comme
vous pensez, d’une ingratitude salutaire, c’est refus de limiter le m
146
appent en vous blessant. Des choses dures, amères
comme
un destin, comme le goût d’une pierre rêche sur ta langue et grinçant
147
essant. Des choses dures, amères comme un destin,
comme
le goût d’une pierre rêche sur ta langue et grinçante sous ta dent. D
148
ends de ma vie. Je serais tenté de vous répondre,
comme
ce sympathique Philippe Soupault, que « ceci, c’est une autre histoir
149
situation intellectuelle d’une revue d’étudiants
comme
la nôtre. D’un côté, en effet, on s’accorde pour trouver légèrement r
150
hés. Ils sont bien nôtres. Et nous y tenons, ah !
comme
nous y tenons ! q. « Adieu au lecteur », Revue de Belles-Lettres, L
151
plus rilkienne que ne fut Rilke. Rilke y apparaît
comme
une de ces âmes mystiques et raffinées telles qu’on en découvre chez
152
’ont plus besoin de preuves. Il reste qu’un livre
comme
celui-ci tend un merveilleux piège sentimental à la raison raisonnant
153
is de m’asseoir et de commander une consommation.
Comme
d’habitude, un peu après six heures. J’étais seul. Le café est un lie
154
ntôt il m’offrit de jouer un moment. Nous fixâmes
comme
enjeu nos consommations. Je gagnai. Il demanda des portos. Je les gag
155
ent des tableaux mouvants où je me voyais figurer
comme
une sorte de « personnage aux dés ». Ce furent d’abord des images déc
156
s aux cours de bourse. « Heureux quoique pauvre »
comme
ils disent dans leurs manuels scolaires. Les voler, pour leur apprend
157
e, ils n’y comprendront jamais rien, écoutez-les,
comme
ils me jugent et leurs cris indignés qui couvrent une angoisse. Ça le
158
née des cours de l’Europe centrale, qu’elle subit
comme
jeune épouse d’un comte polonais, grand seigneur médiatisé, vaguement
159
I. L’homme qui a réussi Je prends Henry Ford
comme
un symbole du monde moderne, et le meilleur, parce que personne ne s’
160
ces années de jeunesse, son « chemin de Damas » (
comme
il dit sans qu’on sache au juste quelle dose d’« humour » il met dans
161
nrichir. Son « rêve » était autre, il l’a réalisé
comme
il est donné à peu d’hommes de le faire : 7000 voitures par jour, et
162
umanité par la possession d’automobiles Ford. Et,
comme
il est très intelligent, il a vite fait de démêler les conditions les
163
la semaine, « retouché l’œuvre de la Création »,
comme
dit Ferrero. Le bon peuple s’extasie. Il ne peut voir la duperie : ce
164
Je ne considère pas les machines Ford simplement
comme
des machines. J’y vois la réalisation concrète d’une théorie qui tend
165
lculé une fois pour toutes et qu’il sent immuable
comme
la mort le restitue au monde vers 5 heures du soir, dans la détresse
166
que nos savants nomment mysticisme et considèrent
comme
un « cas » très spécial, — on les écarte des engrenages où ils risque
167
e encore parmi les jeunes gens, jusqu’au jour où,
comme
on dit, sans doute par ironie, « la vie les prend ». Irréguliers aux
168
mort même en devient moins brutale. Elle rôde ici
comme
une tristesse amoureuse. Elle n’est plus que l’approche d’une grandeu
169
e Nerval et moi, sans nous être rien dit d’autre,
comme
des amis qui se connaissent depuis si longtemps qu’un échange tacite
170
autres raisons qu’eux, probablement… À ce moment,
comme
nous traversions une rue sillonnée de taxis rapides, le homard refusa
171
à la coutume viennoise. L’enfant était charmante,
comme
elles le sont presque toutes dans cette ville, — du type que Gérard e
172
Je la nomme Clarissa, parce que cela lui va. Mais
comme
c’est odieux qu’une créature aussi parfaite soit touchée par les main
173
le ne comprenant pas, il y eut un moment pénible,
comme
toujours lorsqu’un peu de simple humanité vient interrompre une coméd
174
x aux yeux bizarres où je sais lire les signes. »
Comme
je ne répondais rien : « Avez-vous sommeil ? demanda-t-il. Moi pas. D
175
envahi notre sang. Nos pensées devenaient légères
comme
des ballons. La rumeur de Vienne baignait nos corps fatigués jusqu’à
176
i répond d’un regard pareil. Des visages naissent
comme
des étoiles dans un halo, comme les couleurs sous les paupières, s’él
177
visages naissent comme des étoiles dans un halo,
comme
les couleurs sous les paupières, s’élargissent, se fondent, se superp
178
s de sens. Je dormais debout. 10. Quelque chose
comme
« pâtisserie-crème fouettée ». l. « Un soir à Vienne avec Gérard »,
179
ité de premier plan qui nous empêche de bouger »,
comme
dit fort bien M. Breton. Mais à condition d’aller plus loin et de pre
180
es soupçons du « petit-bourgeois » qu’il a choisi
comme
public, et brusquement le mot éclate : menteur. Feintes et esquives a
181
es ombres… » Paul Valéry. Stéphane est maniaque,
comme
tous les jeunes gens de sa génération. Seulement chez lui, cela ne s’
182
e pas ? Il en tombe d’accord ; accepte d’attendre
comme
un enfant sage que le monde lui donne, en son temps, sa petite part.
183
Il se ramène en soi, n’ayant plus où se prendre »
comme
parle un de nos classiques. Repoussé par le monde parce qu’il n’est p
184
pour celle de n’importe quel passant, il se sent
comme
séparé de soi, et si profondément différent de cette apparence, qu’il
185
i serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mais
comme
on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’amour et à lui-même co
186
désarmé et légèrement absurde en face d’un récit
comme
celui d’Anderson : voici un homme qui raconte sa vie avec une émouvan
187
écrit des scènes de son enfance et de sa jeunesse
comme
ouvrier. L’art d’Anderson est étonnant d’apparente simplicité. Le réc
188
s. Cet amour de l’invention romanesque considérée
comme
une revanche de la poésie — mais à Chicago on doit appeler ça du bluf
189
t de nous-mêmes et de tout le reste, nous amusant
comme
des fous ». Mais non, on ne le secouera pas, ce cauchemar, ce monde m
190
age précis pour lui faire endosser le blâme, mais
comme
l’homme nommé Ford, de Détroit, a contribué davantage que n’importe q
191
ogique, ne pourrait-il pas être considéré un jour
comme
le grand tueur de son époque ? Rendre impuissant c’est à coup sûr tue
192
bre qu’un ange prisonnier dans ta tête mais libre
comme
avant cette naissance aux lents vertiges Quand la nuit s’effeuille et
193
le vide Tu pleurerais Mais la grâce est facile
comme
un matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie comme de cette n
194
matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie
comme
de cette nuit le jour d’un grand été qui consent… Ailleurs C
195
nature, il est vrai, s’y prêtait, peu complexe et
comme
réduite à deux dimensions ; la conscience ne pouvait y tuer un lyrism
196
ême plan ; le dessin d’ailleurs est élégant. Mais
comme
tout cela manque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-là on ne
197
lettres, et tout cela finira bien par s’arranger,
comme
au dernier acte d’une opérette. Ce peuple s’est résigné avec une faci
198
its taxis rouges qui déferlent sur les boulevards
comme
une nuée d’insectes affolés. Les maisons sont basses, couvertes du ha
199
z dîné au paprika chez des gens qui vous ont reçu
comme
un cadeau de Dieu, — c’est leur formule de salutation — vous constate
200
hany est une grande artiste. Vous vous êtes levé,
comme
tout le monde, à l’entrée d’un des archiducs. Car ce peuple, seul en
201
totalement incompréhensible, rient et s’enivrent
comme
plus un Européen ne sait le faire, et dansent à tout propos de folles
202
ont le voyageur s’éprend malgré lui, malgré tout,
comme
d’une passion poétique un peu folle… b. « Panorama de Budapest », J
203
sir (juin 1929)ay Ce petit livre de poèmes est
comme
une initiation au silence. Il faut s’en approcher avec une douceur pa
204
et sache attendre que ton cœur se détache de toi
comme
une lourde pierre. » Le corps, que l’âme quitte, redevient minéral, s
205
imerais tant aller là-bas, cette folie m’apparaît
comme
une chose si douce et si grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre
206
Alors vous devez connaître ces portraits ? — (et
comme
je considère un ravissant médaillon de marbre) — Ça, c’est Diotima. »
207
eu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est
comme
chez lui. — Dormez-vous dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je pourrais a
208
s ! qui ont préféré faire tout de suite la bête :
comme
cela on est mieux pour donner le coup de pied de l’âne… Écoutons plut
209
té, c’est qu’elle n’est qu’un oubli. Et pourtant,
comme
elle paraît ici bien établie, triomphante, à beau fixe. Pourquoi trou
210
re. Jean Cassou vagabonde à travers ses histoires
comme
son Pierangelo dans la vie. Le hasard, complice des poètes, lui fait
211
es des grandes personnes, — puis tous se perdent,
comme
des souvenirs, et l’on retrouve un peu plus loin d’autres souvenirs a
212
polémiste qui joue de la raison ratiocinante tout
comme
si elle n’était pas le contraire de la Raison de Spinoza. Nul mieux q
213
rdre social Il y avait une fois un jeune homme
comme
les autres. Soudain il lui pousse des ailes, une grande paire d’ailes
214
trous de leurs raisonnements. L’inspiration
Comme
le poète terminait sa théorie sur la nature de l’inspiration, un dout
215
s livres1 excellents dont je considère les thèses
comme
acquises : L’Éloge de l’ignorance, de M. Abel Bonnard, et Le Pédagogu
216
droit bien inutile. Pourtant je sais qu’à droite
comme
à gauche, ils sont plus nombreux qu’on ne le pense, ceux qui refusent
217
aginaires, des jeux en cachette, odeurs de peaux,
comme
dans un rêve, des matins de dimanche sonores et tout propres, la cuil
218
entaire, ce monde dont la Démocratie apparaissait
comme
l’achèvement idéal et nécessaire — et qui était le seul pour lequel o
219
ous n’avions plus de « superstitions grossières »
comme
celles qui touchent à l’action des étoiles par exemple. Mais nous avi
220
tes connues d’anciens camarades d’école primaire.
Comme
ils avaient changé ! On s’entendait d’autant mieux qu’on était devenu
221
s doute des vers sur la violette, périodiquement,
comme
on fait… un rhume de cerveau. Il joue de quelque instrument. Il a des
222
s de l’École, et attire-t-il les petits bourgeois
comme
le portrait de Numa Droz attirait les mouches ? (Le verre en était to
223
stitution passionnément détestée. Vous allez voir
comme
il bafouillent leur « par cœur non compris ». Aux yeux de beaucoup de
224
e dans sa réalité, puis qu’on se réfère au résumé
comme
à un aide-mémoire. Mais l’école veut qu’on commence par apprendre le
225
vie Z pour avoir trouvé : « Quant il neige, c’est
comme
des petits morceaux de vouate. » Il est évident que Sylvie est supéri
226
a famille). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité,
comme
si toutes les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice
227
bours, les noms des rues et places de leur ville,
comme
s’ils étaient tous destinés à la profession de chauffeurs de taxi. Si
228
liers. Enfin, je n’aime pas qu’on traite le gosse
comme
un organisme dont il s’agit d’obtenir le rendement le plus élevé. On
229
ent le plus élevé. On cultive les petits d’hommes
comme
des plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y parle de « l’en
230
ces jardins d’enfants. On y parle de « l’enfant »
comme
on parle d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… Dans ce m
231
u’un rendu. Car dans ce monde-là « tout se paye »
comme
ils disent avec une satisfaction sordide et mal dissimulée. Certes, j
232
uvernements savent ce qu’ils font. Tout se tient,
comme
vous dites, sans doute pour m’ôter l’envie de bousculer quoi que ce s
233
laisse prendre à des théories non point fumeuses
comme
le veut le cliché, mais schématiques. Or l’École radicale ne peut pas
234
l’encontre de l’évolution normale de l’humanité,
comme
vous ne manquerez cependant point de le dire, avec ce sens exquis du
235
oup que la majorité des électeurs les considèrent
comme
tels. Et je ne me tiendrai pas pour battu quand on m’aura fait remarq
236
vie, non pas un parti. Tout extrémiste, de droite
comme
de gauche, se trouve être dans une certaine mesure un anarchiste s’il
237
ire ce qu’ils veulent à propos de n’importe quoi,
comme
on sait, et ils auraient là l’occasion de racheter bien des choses. C
238
ux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout
comme
ce qu’ils désignent d’ailleurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de gens q
239
ent en rougissant de leur hardiesse quelque chose
comme
l’instruction privée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bie
240
lancent à la tête de tous ceux qui les dérangent,
comme
des pavés, ou plutôt des grenades, avec la frousse que ça ne leur écl
241
s livres1 excellents dont je considère les thèses
comme
acquises : L’Éloge de l’ignorance, de M. Abel Bonnard, et Le Pédagogu
242
droit bien inutile. Pourtant je sais qu’à droite
comme
à gauche, ils sont plus nombreux qu’on ne le pense, ceux qui refusent
243
aginaires, des jeux en cachette, odeurs de peaux,
comme
dans un rêve, des matins de dimanche sonores et tout propres, la cuil
244
entaire, ce monde dont la Démocratie apparaissait
comme
l’achèvement idéal et nécessaire — et qui était le seul pour lequel o
245
ous n’avions plus de « superstitions grossières »
comme
celles qui touchent à l’action des étoiles par exemple. Mais nous avi
246
tes connues d’anciens camarades d’école primaire.
Comme
ils avaient changé ! On s’entendait d’autant mieux qu’on était devenu
247
s de l’École, et attire-t-il les petits bourgeois
comme
le portrait de Numa Droz attirait les mouches ? (Le verre en était to
248
e dans sa réalité, puis qu’on se réfère au résumé
comme
à un aide-mémoire. Mais l’école veut qu’on commence par apprendre le
249
ylvie pour avoir trouvé : « Quand il neige, c’est
comme
des petits morceaux de vouate. » Il est évident que Sylvie est supéri
250
a famille). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité,
comme
si toutes les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice
251
bours, les noms des rues et places de leur ville,
comme
s’ils étaient tous destinés à la profession de chauffeurs de taxi. Si
252
liers. Enfin, je n’aime pas qu’on traite le gosse
comme
un organisme dont il s’agit d’obtenir le rendement le plus élevé. On
253
ent le plus élevé. On cultive les petits d’hommes
comme
des plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y parle de « l’en
254
ces jardins d’enfants. On y parle de « l’enfant »
comme
on parle d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… Dans ce m
255
u’un rendu. Car dans ce monde-là « tout se paye »
comme
ils disent avec une satisfaction sordide et mal dissimulée. Certes je
256
uvernements savent ce qu’ils font. Tout se tient,
comme
vous dites, sans doute pour m’ôter l’envie de bousculer quoi que ce s
257
laisse prendre à des théories non point fumeuses,
comme
le veut le cliché, mais schématiques. Or l’École radicale ne peut pas
258
l’encontre de l’évolution normale de l’humanité,
comme
vous ne manquerez cependant point de le dire, avec ce sens du cliché
259
our que la majorité des électeurs les considèrent
comme
tels. Et je ne me tiendrai pas pour battu quand on m’aura fait remarq
260
vie, non pas un parti. Tout extrémiste, de droite
comme
de gauche, se trouve être dans une certaine mesure un anarchiste s’il
261
ire ce qu’ils veulent à propos de n’importe quoi,
comme
on sait, et ils auraient là l’occasion de racheter bien des choses. C
262
ux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout
comme
ce qu’ils désignent d’ailleurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de gens q
263
ent en rougissant de leur hardiesse quelque chose
comme
l’instruction privée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bie
264
lancent à la tête de tous ceux qui les dérangent,
comme
des pavés, ou plutôt des grenades, avec la frousse que ça ne leur écl
265
Il défriche et il fabrique, soit qu’il se décrive
comme
un lieu de miracles le plus souvent malencontreux, ou qu’il invente d
266
bre qu’un ange prisonnier dans ta tête mais libre
comme
avant cette naissance aux lents vertiges — quand la nuit s’effeuille
267
ur le vide tu pleurerais mais la grâce est facile
comme
un matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie comme de cette n
268
matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie
comme
de cette nuit le jour d’un grand été qui consent… o. « Le prisonni
269
1930)p 1. Un petit volume « lourd de pensée »,
comme
disent bizarrement les journalistes. (L’esprit n’est-il pas ce qui al
270
s parisiennes un regard distrait mais circulaire,
comme
dirait Aragon — et je suppose que Beausire et Simond se livrèrent à c
271
sujets pas importants, des idées « pertinentes »,
comme
dit M. Charly Clerc ; des révolutionnaires sans idéal et sans puissan
272
arle toujours excellemment du « cœur des autres »
comme
dit M. Gabriel Marcel, présente Nietzsche en Nouveau Messie, comme di
273
iel Marcel, présente Nietzsche en Nouveau Messie,
comme
dit Annie Besant. Et c’est charmant, disent les dames. Je ne suis pas
274
uis pas aussi dur que les dames. … et M. Maurois,
comme
disent beaucoup de gens, qui persiste à passer pour un écrivain ; alo
275
ètes. 4. « Quelque grande que soit » mon envie —
comme
disent Beausire et la Grammaire — mon envie, ma passion d’admirer, je
276
a raison » libère « le lion de mes certitudes » —
comme
disent Simond et ce grand potache de Maldoror. « Qu’on nous montre un
277
erchent tous un équilibre, le trouvent bien vite,
comme
de juste, s’en lassent, cherchent alors un déséquilibre, s’en effraie
278
tous les prudents qui ont fait le tour des choses
comme
on fait le tour des galeries du Lido : bien décidé à ne rien acheter
279
uelque chose par-dessus, tout de même… Mais ceci,
comme
dit Kipling, est une autre histoire. 10. Nous voici parvenus au poin
280
’homme est quelque chose qui doit être surmonté »
comme
dit Zarathoustra — développant sans doute une vue évangélique. Que ce
281
it. Pour moi, je ne me sens pas trop embarrassé ;
comme
j’habite l’Odéon, c’est toujours le fantôme de l’Odéon qui m’accompag
282
boire à petits coups une amertume acide et tiède
comme
l’adolescence, un désespoir de nuit d’été sous le tilleul où elle n’e
283
Nous voici donc en taxi, « nous deux le fantôme »
comme
on disait au village où je suis né, qui n’est pas ma patrie. Ce soir-
284
choses lentement émouvantes, monotones et aiguës,
comme
la pluie dans les campagnes au printemps. Ou encore : comme la lectur
285
luie dans les campagnes au printemps. Ou encore :
comme
la lecture des romans anglais, les loisirs obsédés du jaloux, le trav
286
divaguait sous la lune, hagard et fiévreux, mais
comme
abandonné par la grâce. Ce vagabondage désespéré dura plusieurs semai
287
d’où il n’eut que la force de regagner son logis.
Comme
il allait y pénétrer, il aperçut auprès du seuil une mendiante qui pl
288
sur le thème des pleurs de la vieille, et mourut
comme
il l’achevait. ⁂ Partout où il y a de la musique, de l’Italie et une
289
sentimentales, un peu bêtes, un peu trop lentes,
comme
tu les aimes — on n’a pas toujours envie de crâner. L’esplanade d’une
290
en crin de cheval du diable. L’héroïne est belle
comme
une ballade de Bürger, tandis qu’elle arrose de ses larmes le seuil d
291
ôt que ces éclats de voix sarcastiques, émouvants
comme
93, mais où certaine bêtise trouve assez bien son compte. Et quant à
292
sirs les plus incompréhensibles s’emparent de moi
comme
des superstitions. Tout mon avoir se fond dans une loterie qui peut-ê
293
siez-vous, le tombeau du prophète Gül Baba. Puis,
comme
le soleil se couchait, nous avons repassé un grand pont vibrant et no
294
donc ma vision d’Orient et je grimpais gravement
comme
je ferai, je pense, au jour de mon pèlerinage au Temple de l’Objet in
295
ur a du temps à perdre ! » s’écrie le lecteur, et
comme
il est, lui, de l’autre école, il referme ces pages et vaque à ses de
296
ie dans sa particulière véracité, vertu décevante
comme
ce qui ne ressemble à rien, gênante comme un cadeau de pauvre, comme
297
cevante comme ce qui ne ressemble à rien, gênante
comme
un cadeau de pauvre, comme un vrai cadeau. Si le conteur ment, — pend
298
semble à rien, gênante comme un cadeau de pauvre,
comme
un vrai cadeau. Si le conteur ment, — pendant qu’il y est, il ferait
299
la mesurer sans mauvaise grâce à qui vous a reçu
comme
un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule tr
300
ien n’est grave, que le sentiment, — en politique
comme
ailleurs. Songez à ce qui forme l’opinion, cet ensemble de mythes sen
301
j’« exalte les valeurs de passion » — pour parler
comme
le seul Clerc qui n’ait pas trahi — qui me paraissent être la grandeu
302
d’hui. C’est qu’elle est de demain plutôt, — tout
comme
Nietzsche qui en fut obsédé. Empédocle est de ces mythes tels qu’il n
303
u’il le veut. On peut tomber dans la hauteur tout
comme
dans la profondeur ». Comment ne point songer ici au génie qui, dans
304
elques mots isolés, des bribes de phrases… Or, si
comme
je le crois et voudrais l’établir plus longuement, le sens des poèmes
305
les cheveux, glacer le masque et appuyer au front
comme
une caresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage, tout enfiévré
306
e nous. 12. Un bal, ou de l’ivresse considérée
comme
un des beaux-arts Ils n’ont plus de noms, ils ne sont qu’une ivres
307
Souvent laids — sauf les demi-juifs — mais laids
comme
des paysans, beaux hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs ye
308
lève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de plaine,
comme
les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de
309
berté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse
comme
un art. Et qu’on soigne sa mise en scène, qu’on sauvegarde sa qualité
310
ent avec le corps entier — non pas avec les bras,
comme
on chante du Verdi, — elles ont des mouvements vifs du buste, et des
311
(généralités) Les Allemands aiment les femmes
comme
ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont techn
312
— « Ah ! répond-il, j’aimerais bien pouvoir vivre
comme
je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles parlent
313
à Debrecen je viens admirer. On aime les Hongrois
comme
on aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une gran
314
ise, ne laissant plus qu’un long silence soutenu,
comme
un appel à la rafale dont l’approche déjà fait grésiller les notes ba
315
e, d’une ligne nette, insaisissable, déjà perdue (
comme
le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’
316
l’ont amené du fond d’une Inde. Ils l’ont égaré,
comme
ils égarent tout d’un monde où si peu vaut qu’on le conserve, au long
317
effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu
comme
un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trés
318
é roi Charles. Non, non, plutôt emmener ce désir,
comme
un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la vie a pa
319
lace panachée qu’il m’arrive de douter de la vie,
comme
d’autres aux approches du mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dans la ca
320
Mais soudain, c’est au silence que je me heurte,
comme
réveillé dans l’absurdité d’être n’importe où. Une panique balaye la
321
s quoi, — alors que justement j’allais rattraper,
comme
un pan de la nuit fuyante, un songe où j’ai dû voir l’objet pour la p
322
re. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage
comme
la maladie. C’est la même angoisse au départ, le même dépaysement au
323
acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste,
comme
un être dont on a besoin et en qui l’on chérit surtout ce dont on man
324
’une étrange sécurité. Présence, présence réelle…
Comme
j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la reverrai, cette lumi
325
bles du ton chaque fois adopté le soin de dégager
comme
par transparence le jugement implicite que, sur le plan de la qualité
326
it sans conteste dans une classe internationale —
comme
on dirait en style sportif — c’est l’aisance avec laquelle il aborde
327
veux dire par là que M. Du Bos parvient à recréer
comme
pour son compte, tant il y apporte de pressante intuition, les « prob
328
-espionnage allemand chargé de sa filature6. Ah !
comme
nous avons besoin d’être purifiés d’une odeur de laboratoire dont not
329
é civilisée, mais avec la nature la plus sauvage.
Comme
Les Conquérants, c’est une sorte de roman d’aventures significatives,
330
tion. C’est peut-être qu’il n’y en a pas. Perken,
comme
Garine, est de ces êtres qui agissent par désespoir, parce que l’acti
331
fense contre la mort — la mort partout présente «
comme
l’irréfutable preuve de l’absurdité de la vie ». L’agonie lente de Pe
332
méditation sur le destin de l’homme. Chez Perken
comme
chez Garine, même héroïsme dépourvu d’idéal, même ardeur épuisante à
333
e de bas-reliefs cambodgiens. Je donne l’histoire
comme
une fable. Il est peut-être curieux de noter que les pires blasphèmes
334
ici ce que nous savons : les hommes ne vivent pas
comme
un homme devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seule entrepri
335
», bien entendu, la question religieuse apparaît
comme
périmée. Avec M. Brunschvicg, il pense qu’un homme de 1931 a dépassé
336
est un homme du xxe siècle que l’idéaliste salue
comme
son contemporain ; en tant qu’il croit à l’Incarnation et qu’il va à
337
. Nizan fait à l’actuelle civilisation, souffrant
comme
lui de ce que « les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre
338
nt comme lui de ce que « les hommes ne vivent pas
comme
un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les
339
tique, — rien n’est plus incertain que son objet.
Comme
il est déchirant en vérité, le chant d’orgueil que le siècle entonne
340
e protestants et de modernes des noms de peintres
comme
Bosshardt, Raoul Dufy, Lotiron, Zingg, le sculpteur Gimond, l’archite
341
ême du triomphe des machines, Keyserling apparaît
comme
un type très représentatif de l’Occident. Il n’a rien du prophète ori
342
, considérée par les civilisations spiritualistes
comme
le bien suprême dont seuls quelques élus peuvent se rendre dignes (le
343
imitif) — la pauvreté est considérée de nos jours
comme
un mal absolu et honteux. C’est ainsi encore que l’idéal chrétien de
344
ont-là une condamnation des passions humaines, et
comme
la morale du roman. Mais nous ne croyons pas qu’une œuvre de cette en
345
oge un petit jugement dernier de ses personnages,
comme
le moraliste s’arroge le pouvoir de séparer le bien du mal parmi les
346
eur intervient visiblement, force les faits, agit
comme
un « moraliste » désireux de justifier une thèse plus que de faire co
347
e et profonde sur l’état d’âme d’un de ses héros,
comme
sans le savoir, il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’Égl
348
charme pénétrant et presque trop certain, sourd,
comme
dit Charles Du Bos « cette tristesse par-delà la tristesse que Baring
349
rkegaard reparaît de loin en loin dans des revues
comme
Commerce, la Nouvelle Revue française , la Revue de Genève . Divers
350
et que Kierkegaard lui-même avait aimé et honoré,
comme
ami de son père. Martensen, le successeur présumé de Mynster, prononç
351
l’acte de Kierkegaard. Après cet acte, il mourut.
Comme
Hamlet. » Et voici comment il faut situer Kierkegaard dans notre Pan
352
e de Nietzsche est pleine de repères alpestres. «
Comme
ces vues précises, aiguës, et qu’inspire l’escarpement, nous changent
353
usseau. Celui-ci se promène, l’autre escalade. Et
comme
elles s’opposent à la médiocre littérature qui transforme les sommets
354
i pénétrer un monde revendiqué par le communisme,
comme
son bien propre. Mais il n’y a pas là de quoi nous rassurer. Si la vi
355
aka, la nuit, avait un air étrange, quelque chose
comme
un océan battu par la tempête. Tandis que le train longeait les bords
356
mes inusités pour l’Occident, mais sont oubliées,
comme
partout, dès qu’il s’agit d’embarras d’argent, de difficultés sentime
357
ttre le feu à sa maison. Il s’enfuit, et s’engage
comme
manœuvre dans les docks. La mort de son père l’oblige à en sortir, ma
358
toutes ses relations avec son père se déroulèrent
comme
un panorama devant ses yeux. Au-delà des sentiments de Hamlet, voyant
359
tion. Désormais, rompant tout lien avec le passé,
comme
on franchit le pas de la mort, il lutterait contre les conventions ét
360
; il ne voulait pas se laisser aller à la colère
comme
le Procureur. Au contraire, il en profita pour faire une étude psycho
361
e celui qui s’y livrait de se fâcher, de se poser
comme
juste et de juger ses semblables. Pire que cela, elle portait à croir
362
lement vivant, tenté, et décrivant ses tentations
comme
toutes naturelles, il surmonte les obstacles avec un contentement mod
363
rs raison de ses juges, mais il sait avoir raison
comme
en s’excusant. Il apporte les plus délicats scrupules à sa justificat
364
mplaire, il croit y découvrir son originalité, ou
comme
il le dit : son « paysage intérieur ». « Je puis dire que ce n’est pa
365
s que le seul problème éthique est de se réaliser
comme
unité. Non point parce qu’une morale stoïcienne et laïque nous le rec
366
ement sur ses bases sociales et religieuses. Ah !
comme
tout cela est juste et net, parfaitement exprimé et mûri. Mais comme
367
juste et net, parfaitement exprimé et mûri. Mais
comme
aussi tout cela manque d’enthousiasme, d’« endieusement », selon l’ét