1 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
1 omandes, en mal de cadeaux de Noël ou de première communion . Parmi les compatriotes d’Amiel, Godet restera l’un des rares qui ont
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
2 reur de Baring ? Cherchons plutôt le secret d’une communion que rompent les discussions, et qu’en tant d’autres pages de cette be
3 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
3 sais quelle lourdeur « originale » et unanime, en communion avec les éléments, avec l’effroi du monde. On a, non sans comique, lo
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
4 figure dans l’ordre naturel comme un reflet de la communion des saints : notre histoire, le passé qui passe en chacun de nous ; q
5 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
5 viétisme considéré comme une promesse nouvelle de communion humaine. On s’en voudrait de condamner en trois formules une démarche
6 le communisme russe donnait aux hommes un lieu de communion . Mais il y a le marxisme. Le « communisant » français peut l’ignorer 
7 aux déterminismes matériels. Or, il n’y a pas de communion possible entre des objets. Communier est le fait des esprits créateur
6 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
8 omprendre que seule cette question-là rétablit la communion humaine. n. « Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg 
7 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
9 de Dieu, aussi de sa miséricorde. Il n’y a pas de communion humaine hors l’unanime attente trébuchante, hors la Promesse accordée
8 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
10 aire croire aujourd’hui que le conflit fécond, la communion du tu et du je se résout pratiquement dans un nous, qu’on oppose alor
11 pe, l’erreur fasciste consiste à considérer cette communion non plus comme un acte, mais comme un état. C’est faire simplement ab
12 ain. C’est en elle enfin que s’opère l’acte d’une communion réelle. La personne est un lieu d’héroïsme, et cela signifie qu’elle
13 . Ainsi l’Église : le chrétien, dans l’acte de la communion avec le Christ, fonde véritablement l’Église universelle. L’Église es
9 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
14 adhésion intellectuelle à des doctrines, mais la communion avec le Christ vivant », répétaient les théologiens libéraux. La ques
15 du Dieu-homme (du Christ-Jésus) hors duquel toute communion est impossible. Mystère dont l’Évangile répète plusieurs fois : « Heu
10 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
16 morte, lui dissimule l’irréparable gravité. La «  communion avec la Nature », telle que la chante un lyrique incroyant, n’est rie
17 en même temps qu’à la question de Dieu. Baptiser communion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours communs de l’orgueil ro
11 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
18 bien qui puissent donner raison de ce que dans la communion , et non pas dans le pain et le vin, il y a la présence réelle du Seig
12 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
19 hrist. 8. Communauté Tout ainsi que dans la Communion , Jésus-Christ nous est donné, dit Calvin, « comme substance et fondem
13 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
20 Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre communion humaine. Il faut, hélas ! que les chrétiens l’aient bien oublié, pour
14 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
21 Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre communion humaine. Il faut, hélas ! que les chrétiens l’aient bien oublié, pour
15 1935, Esprit, articles (1932–1962). Albert Soulillou, Nitro (février 1935)
22 e chose, tout au moins par la sympathie, dans une communion de révolte. Par malheur, l’auteur a voulu romancer ce documentaire au
16 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
23 onc, deux choses demeurent : Par le Baptême et la Communion dans la foi, tout est fait, — le salut est donné. Mais nous avons alo
17 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
24 nt qu’une espèce, on ne reçoit qu’une cène et une communion imparfaites, c’est qu’on n’entend pas que c’est l’Église qui sait le
25 raison alléguée par ce concile pour interdire la communion sous les deux espèces est celle-ci : Jésus a dit : « Celui qui mange
18 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
26 verner, je l’ai. Mais ce que je cherche, c’est la communion du cœur avec chaque homme de la nation allemande. » De nouveau dressé
19 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
27 tte lourdeur originelle et unanime d’un peuple en communion avec les éléments. Ce n’est point là un art « d’après le peuple », ma
28 tique raison d’être, l’identité d’une personne en communion , je vois, j’apprends, j’entends la voix d’un homme. N’est-ce pas asse
20 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
29 urs religieux ayant pour objet de « préparer à la Communion  », je ne vois pour ma part qu’un seul moyen de s’engager de toute sa
21 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
30 devait manifester l’insuffisance d’un principe de communion aussi pauvre. Car une fois le pain assuré, quand les poètes se virent
31 mesure partielle ne peut pas réussir à créer une communion vraiment vivante. En fait, elle n’y réussit pas. Le schématisme de la
32 les suivent un invincible dynamisme. Et dans leur communion avec ces masses, les chefs puisent une énergie occulte, une efficacit
22 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
33 poignant, par là même le plus apte à ranimer une communion vivante entre les hommes, se trouve produire exactement l’effet contr
34 e l’homme avec son origine, c’est rompre aussi sa communion avec la fin universelle. Alors l’homme se complaît dans une fin qu’il
23 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
35 devait manifester l’insuffisance d’un principe de communion aussi pauvre. Car une fois le pain assuré, quand les poètes se virent
24 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
36 mesure partielle ne peut pas réussir à créer une communion vraiment vivante. En fait, elle n’y réussit pas. Le schématisme de la
25 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
37 les suivent un invincible dynamisme. Et dans leur communion avec ces masses, les chefs puisent une énergie occulte, une efficacit
26 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
38 définitive est un mystère, le mystère même de la Communion . On peut le désigner par ses effets, mais cela ne va jamais sans équi
39 us assurent aujourd’hui que le conflit fécond, la communion du toi et du moi se résout pratiquement dans un nous, que l’on oppose
40 ncipe, l’erreur fasciste consiste à imposer cette communion  ; et du fait qu’elle l’impose, à la transformer en un « état » alors
41 lement humain. C’est en elle enfin que s’opère la communion réelle de l’acte. La personne est un lieu d’héroïsme, et cela signifi
42 ur, règne le mystère de l’amour, le mystère de la communion . Mais ce mystère ne souffre point définition. On ne peut l’approcher
27 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
43 devait manifester l’insuffisance d’un principe de communion aussi pauvre. Car une fois le pain assuré, quand les poètes se virent
28 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
44 te mesure partielle a peu de chances de créer une communion vraiment vivante. En fait, elle n’y réussit pas. Le schématisme de la
29 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
45 les suivent un invincible dynamisme. Et dans leur communion avec ces masses, les chefs puisent une énergie occulte, une efficacit
30 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
46 définitive est un mystère, le mystère même de la Communion . On peut le désigner par ses effets, mais cela ne va jamais sans équi
47 us assurent aujourd’hui que le conflit fécond, la communion du toi et du moi se résout pratiquement dans un nous, que l’on oppose
48 ncipe, l’erreur fasciste consiste à imposer cette communion  ; et du fait qu’elle l’impose, à la transformer en un « état » alors
49 lement humain. C’est en elle enfin que s’opère la communion réelle de l’acte. La personne est un lieu d’héroïsme, et cela signifi
50 ur, règne le mystère de l’amour, le mystère de la communion . Mais ce mystère ne souffre point définition. On ne peut l’approcher
31 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
51 e travaille mieux que lorsqu’il sent qu’il est en communion avec les soucis de la nation, sa vie réelle et sa nature profonde. Ma
32 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
52 t ; il est un principe de finalité qui exprime la communion entre les membres du corps social, agissant et créant en tant que per
53 nnes dans une perspective commune. Ce principe de communion ne consiste cependant pas en une sorte d’émanation de la société cons
33 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
54 celui-là peut vous révéler la vraie raison d’une communion entre deux hommes : c’est toujours une raison unique, qui ne vaut qu’
34 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
55 ans calcul ni prudence, dans la misère et dans la communion , superstitieux, poètes, bons et fous. Je décrivis les révoltes obscur
35 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
56 al : Einsamkeit (solitude), et Gottgemeinsamkeit ( communion avec Dieu). Leur rapprochement exprime le sens profond de la lande, s
57 l’on veut. Il est curieux de noter qu’en français communion contient et évoque union, alors qu’en allemand le même mot contient e
58 ans calcul ni prudence, dans la misère et dans la communion , superstitieux, poètes, bons et fous. Je décrivis les révoltes obscur
36 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
59 celui-là peut vous révéler la vraie raison d’une communion entre deux hommes : c’est toujours une raison unique, qui ne vaut qu’
60 eilles offenses… Ce n’est pas seulement défaut de communion , mais aussi, plus prosaïquement, défaut de communications. Toutes ces
37 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
61 ien n’empêchera que nous soyons ici des frères en communion avec l’Église universelle. Rien n’empêchera que dans ce lieu où le né
38 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
62 rance le récit de la journée où j’ai vu Hitler en communion avec son peuple, je n’ai ajouté que ceci en conclusion : « Chrétiens,
39 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
63 x communs qui étaient les signes extérieurs d’une communion tacite entre les hommes. Nous sommes là, petits individus, impuissant
40 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
64 ble, ni d’union substantielle. Mais seulement une communion , dont le modèle est dans le mariage de l’Église et de son Seigneur. C
65 e vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la communion . Et pour qu’il y ait une communion réelle, il faut bien qu’il y ait d
66 r s’appelle la communion. Et pour qu’il y ait une communion réelle, il faut bien qu’il y ait deux sujets, et qu’ils soient présen
67 onisme, passion rare et méprisée. Christianisme Communion (pas d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heureux.) Conf
68 mes illusoires, l’union de l’Âme et de l’Aimé, la communion avec l’Être absolu. Aussi Moïse est-il pour les mystiques arabes le s
41 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
69 « foi » — l’autre Église dont il doit refuser la communion  ! En un seul passage du Roman, l’orthodoxie triomphe provisoirement.
70 e ». Il s’agit donc plutôt, me semble-t-il, d’une communion que d’une union, puisque, comme l’écrit ailleurs Eckhart, l’âme reste
71 et son Créateur ; tout aboutit à des instants de communion active dans la Grâce, et c’est cela qu’ils appellent « mariage » — ce
72 t c’est cela qu’ils appellent « mariage » — cette communion de l’âme élue et du Christ époux de l’Église. Mais la voie de l’homme
42 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
73 ériorisation de la foi, mais aussi une volonté de communion et presque de communisme spirituel et matériel ; bref, une certaine d
43 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
74 la nature, d’une fraternité plus charnelle, d’une communion avec la masse dans le mystère des origines : souvenirs, mythologies,
75 es ont leur véritable unité en Christ, et dans la communion des saints. Ici-bas, l’Église nous apparaît, selon les propres termes
44 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
76 ! Je me nourris du pain du ciel, à la très sainte communion . L’abbé. —  Comment une telle merveille est-elle possible ? Nic
45 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
77 ble, ni d’union substantielle. Mais seulement une communion , dont le modèle est dans le mariage de l’Église et de son Seigneur. C
78 e vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la communion . Et pour qu’il y ait une communion réelle, il faut bien qu’il y ait d
79 r s’appelle la communion. Et pour qu’il y ait une communion réelle, il faut bien qu’il y ait deux sujets, et qu’ils soient présen
80 onisme, passion rare et méprisée. Christianisme Communion (pas d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heureux.) Conf
81 mes illusoires, l’union de l’Âme et de l’Aimé, la communion avec l’Être absolu. Aussi Moïse est-il pour les mystiques arabes le s
46 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
82 « foi » — l’autre Église dont il doit refuser la communion  ! En un seul passage du Roman, l’orthodoxie triomphe provisoirement.
83 e ». Il s’agit donc plutôt, me semble-t-il, d’une communion que d’une union, puisque, comme l’écrit ailleurs Eckhart, l’âme reste
84 et son Créateur ; tout aboutit à des instants de communion active dans la Grâce, et c’est cela qu’ils appellent « mariage » — ce
85 t c’est cela qu’ils appellent « mariage » — cette communion de l’âme élue et du Christ époux de l’Église. Mais la voie de l’homme
47 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
86 ble, ni d’union substantielle. Mais seulement une communion , dont le modèle est dans le mariage de l’Église et de son Seigneur. C
87 e vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la communion . Et pour qu’il y ait une communion réelle, il faut bien qu’il y ait d
88 r s’appelle la communion. Et pour qu’il y ait une communion réelle, il faut bien qu’il y ait deux sujets, et qu’ils soient présen
89 onisme, passion rare et méprisée. Christianisme Communion (pas d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heureux.) Conf
90 mes illusoires, l’union de l’Âme et de l’Aimé, la communion avec l’Être absolu. Aussi Moïse est-il pour les mystiques arabes le s
48 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
91 « foi » — l’autre Église dont il doit refuser la communion  ! En un seul passage du Roman, l’orthodoxie triomphe provisoirement.
92 e ». Il s’agit donc plutôt, me semble-t-il, d’une communion que d’une union, puisque, comme l’écrit ailleurs Eckhart, l’âme reste
93 et son Créateur ; tout aboutit à des instants de communion active dans la Grâce, et c’est cela qu’ils appellent « mariage » — ce
94 t c’est cela qu’ils appellent « mariage » — cette communion de l’âme élue et du Christ époux de l’Église. Mais la voie de l’homme
49 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
95 n que sur celles de communauté. Car s’il n’est de communion vraie que dans la Vérité elle-même, cette Vérité devient ésotérique a
50 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
96 la liturgie crée dans l’auditoire un sentiment de communion , ou de communauté spirituelle. Une vraie liturgie doit être invariabl
51 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
97 la nature, d’une fraternité plus charnelle, d’une communion avec la masse dans le mystère des origines : souvenirs, mythologies,
98 es ont leur véritable unité en Christ, et dans la communion des saints. Ici-bas, l’Église une et sainte, l’Una Sancta, le Corps d
52 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
99 la nature, d’une fraternité plus charnelle, d’une communion avec la masse dans le mystère des origines : souvenirs, mythologies,
100 es ont leur véritable unité en Christ, et dans la communion des saints. Ici-bas, l’Église une et sainte, l’Una Sancta, le Corps d
53 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
101 les journaux décrivent en détail les services de communion auxquels ont participé les deux candidats, ce même jour. Wallace, le
54 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
102 reté. Ce drame est figuré dans le sacrement de la communion . Il est rappelé dans le Credo. Mais peut-on dire qu’il est mis en act
55 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
103 reté. Ce drame est figuré dans le sacrement de la communion . Il est rappelé dans le Credo. Mais peut-on dire qu’il est mis en act
56 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
104 de son être. C’est que l’acte de s’écarter d’une communion ou d’une communauté, écarte aussi de soi, et l’on éprouve alors le be
105 lors le besoin de se faire confirmer. Un homme en communion active avec les hommes qui l’entourent ne songerait pas à rechercher
57 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
106 icipe de cette lourdeur originelle d’un peuple en communion et en conflit vital avec les éléments. Ce n’est point là un art « d’a
58 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
107 poignant, par là même le plus apte à ranimer une communion vivante entre les hommes, se trouve produire exactement l’effet contr
108 e l’homme avec son origine, c’est rompre aussi sa communion avec la fin universelle. Alors l’homme se complaît dans une fin qu’il
59 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
109 é du Solitaire, elle est aussi ce qui le remet en communion avec son prochain devant Dieu. Si la santé de la foi fonde la vraie p
60 1946, Le Semeur, articles (1933–1949). Chances d’action du christianisme (juin-juillet 1946)
110 sur la situation d’un groupe de frères prenant la communion . 2. Que l’Église offre un type de relations culturelles viables ; qu’
61 1946, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique est-elle nationaliste ? (29 août 1946)
111 nt se confondre, pratiquement, avec le rêve d’une communion planétaire dans la même liberté. Ils ont envie d’ouvrir le monde à le
62 1946, Réforme, articles (1946–1980). Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)
112 rs midi. Si vous tombez sur un service chanté, la communion reçue à genoux devant l’autel, vous vous croirez chez les romains, ma
63 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
113 ar essence incontrôlable, qu’elles ont perdu leur communion réelle. Rappelons ici l’histoire de la tour de Babel : la volonté de
114 détour, précisément, qu’elle espère atteindre une communion d’esprit en profondeur. En d’autres termes, l’appel à l’union ne s’ad
115 r la position philosophique centrale qui fonde la communion humaine dans la liberté. Je l’appelle le personnalisme. Cherchons à i
116 it, là est la liberté, mais là aussi est la vraie communion . Il nous reste à développer maintenant les implications politiques de
117 ent également à la notion d’unité rigide celle de communion  ; à l’Empire, le Commonwealth ; à l’ordre unitaire et géométrique la
118 é réelle, d’une communauté humaine fondée dans la communion des saints. Cette communauté ne se révélera pas dans des congrès, mai
64 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
119 n que sur celles de communauté. Car s’il n’est de communion vraie que dans la vérité elle-même, cette vérité paraît nécessairemen
65 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
120 al : Einsamkeit (solitude), et Gottgemeinsamkeit ( communion avec Dieu). Leur rapprochement exprime le sens profond de la lande, s
121 l’on veut. Il est curieux de noter qu’en français communion contient et évoque union, alors qu’en allemand le même mot, pour moi,
122 ans calcul ni prudence, dans la misère et dans la communion , superstitieux, poètes, bons et fous. Je décrivis les révoltes obscur
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
123 celui-là peut vous révéler la vraie raison d’une communion entre deux hommes : c’est toujours une raison unique, qui ne vaut qu’
124 eilles offenses… Ce n’est pas seulement défaut de communion , mais aussi, plus prosaïquement, défaut de communications. Toutes ces
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
125 ien n’empêchera que nous soyons ici des frères en communion avec l’Église universelle. Rien n’empêchera que dans ce lieu où le né
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
126 x communs qui étaient les signes extérieurs d’une communion tacite entre les hommes. Nous sommes là, petits individus, impuissant
127 re et plus réellement personnelle. La véritable «  communion des saints » sur tous les plans, du spirituel au matériel — n’est pas
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
128 n que sur celles de communauté. Car s’il n’est de communion vraie que dans la vérité elle-même, cette vérité paraît nécessairemen
70 1947, Doctrine fabuleuse. La gloire
129 de son être. C’est que l’acte de s’écarter d’une communion ou d’une communauté écarte aussi de soi, et l’on éprouve alors le bes
130 lors le besoin de se faire confirmer. Un homme en communion active avec les hommes qui l’entourent ne songerait pas à rechercher
71 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
131 nt se confondre, pratiquement, avec le rêve d’une communion planétaire dans la même liberté. Ils ont envie d’ouvrir le monde à le
72 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
132 rs midi. Si vous tombez sur un service chanté, la communion reçue à genoux devant l’autel, vous vous croirez chez les Romains, ma
133 les journaux décrivent en détail les services de communion auxquels ont participé les deux candidats, ce même jour. Wallace, le
73 1948, Suite neuchâteloise. II
134 figure dans l’ordre naturel comme un reflet de la communion des saints : notre histoire, le passé qui passe en chacun de nous ; q
74 1952, Réforme, articles (1946–1980). Après l’Œuvre du xxe siècle (14 juin 1952)
135 l’opposition entre la révolte irrépressible et la communion nécessaire, tous ces sujets se ramènent à un seul : l’individu créate
136 u’il connaissait et assumait les conditions d’une communion nouvelle entre les hommes. Quelques mots sur ce dernier thème, sur ce
137 sur ce dernier thème, sur ce thème capital de la communion . Il est trop clair qu’aucun de nous ne se risquerait à vous en donner
138 c’est tant mieux ! Car il existe des recettes de communion , et des fois synthétiques, dans ce siècle, et nous savons à quoi elle
139 nt ! Que vaut le bonheur d’un peuple, que vaut sa communion , quand elle est établie par la police au prix d’un homme sur dix dans
140 me sur dix dans les camps sibériens ? Que vaut la communion des neuf qui restent, qui osent à peine se regarder dans les yeux, qu
141 ivons de leurs armes ? Si nous refusons la fausse communion fomentée par la propagande et maintenue par la terreur ? Si nous refu
142 us les insignes, tous les signes extérieurs de la communion  ? Si nous allons même jusqu’à éviter d’en parler — parce que, disons-
143 it historique que voici : c’est que la plus vaste communion jamais instituée dans le monde, la plus profonde et la plus libre dan
144 me, il l’a crié. N’oublions pas que là, le mot de communion a pris son sens, et qu’il le perd en s’éloignant du sacrifice individ
145 tion entre le Créateur et la société. Problème de communion . C’est à celui-ci qu’est consacré le texte de Denis de Rougemont que
75 1953, Articles divers (1951-1956). Unité et diversité de l’Europe (juin 1953)
146 t un air de famille. (Les textes des liturgies de communion romaine, anglicane, luthérienne et même calviniste ont tous la même s
76 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
147 offre-t-il en échange de nos vies ? Une certaine communion vague et puissante, qui permet à l’individu de dépasser son horizon r
148 a représenté au xixe siècle le seul principe de communion civique qui ait survécu au raz-de-marée rationaliste et jacobin ; et
77 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
149 offre-t-il en échange de nos vies ? Une certaine communion vague et puissante, qui permet à l’individu de dépasser son horizon r
78 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
150 » la nouvelle espérance et le nouveau principe de communion humaine, tandis que nos sociétés se désagrègent à l’intérieur de cadr
79 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
151 offre-t-il en échange de nos vies ? Une certaine communion vague et puissante, qui permet à l’individu de dépasser son horizon r
80 1958, Journal de Genève, articles (1926–1982). Hommage à Pasternak (31 octobre 1958)
152 i-même, et le rabat au mutisme sans espoir, seule communion possible encore avec son peuple. v. « Hommage à Pasternak », Journa
81 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
153 livre, pourvu qu’on le laisse, lui, Pasternak, en communion avec son peuple. Comment comprendre cette démarche, venant d’un homme
82 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
154 ment d’une politique, comme moyen pour obtenir la communion des masses autour d’une politique. Ce rôle est exactement le contrair
83 1960, Articles divers (1957-1962). Un péché mortel : la désunion des chrétiens (mars 1960)
155 liturgie, les formules de la consécration, de la communion et du baptême, celles du mariage et de la confirmation sont toujours
156 isants » les protestants qui veulent la fréquente communion . On ignore simplement que Calvin défendait cette doctrine contre l’Ég
84 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
157 me du ciel” pour un Occidental ? Qu’est-ce que la Communion pour un homme moderne ? Comment l’intelligence nourrie de science peu
85 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
158 livre, pourvu qu’on le laisse, lui, Pasternak, en communion avec son peuple. Comment comprendre cette démarche, venant d’un homme
86 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
159 religieuse, c’est l’esprit de compréhension et de communion qui se voit requis le premier. Il arrive que la réaction soit négativ
87 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
160 fession religieuse, de conceptions éducatives, de communion intellectuelle ou spirituelle, sont devenues secondaires : ce qui pri
88 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
161 ar essence incontrôlable, qu’elles ont perdu leur communion réelle. Rappelons ici l’histoire de la tour de Babel : la volonté de
162 détour, précisément, qu’elle espère atteindre une communion d’esprit en profondeur. En d’autres termes, l’appel à l’union ne s’ad
163 r la position philosophique centrale qui fonde la communion humaine dans la liberté. Je l’appelle le personnalisme. Cherchons à i
164 it, là est la liberté, mais là aussi est la vraie communion . Il nous reste à développer maintenant les implications politiques de
165 ent également à la notion d’unité rigide celle de communion  ; à l’Empire, le Commonwealth ; à l’ordre unitaire et géométrique la
166 é réelle, d’une communauté humaine fondée dans la communion des saints. Cette communauté ne se révélera pas dans des congrès, mai
89 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
167 lus sérieux est l’usage du pain et du vin pour la communion . La vigne est une culture typique du bassin sémitico-gréco-romain de
90 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
168 ourd’hui exclut et s’interdit par sa nature toute communion populaire. Il y avait dans le Festspiel une possibilité unique d’art
91 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
169 de l’expression de soi et de la communication ou communion . Un peintre, un poète, un musicien, veut d’abord dire ce qu’il est se
92 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — Conclusions sur l’avenir et la liberté de la culture
170 l’opposition entre la révolte irrépressible et la communion nécessaire, se ramènent à un seul : l’individu créateur et la société
171 u’il connaissait et assumait les conditions d’une communion nouvelle entre les hommes. C’est précisément sur ce thème capital de
172 mes. C’est précisément sur ce thème capital de la communion que je voudrais dire quelques mots. Il est trop clair qu’aucun de nou
173 ent. Que vaut le bonheur d’un peuple, que vaut sa communion , quand elle est établie par la police au prix d’un homme sur dix dans
174 me sur dix dans les camps sibériens ? Que vaut la communion des neuf qui restent, qui osent à peine se regarder dans les yeux, qu
175 ivons de leurs armes ? Si nous refusons la fausse communion fomentée par la propagande et maintenue par la police et la terreur,
176 ous les insignes et tous les signes extérieurs de communion , si nous allons même jusqu’à éviter d’en parler, parce que — disons-l
177 ater le fait historique que voici : la plus vaste communion jamais instituée dans le monde, la plus profonde, et la plus libre pa
178 N’oublions pas que là, et là seulement, le mot de communion a pris son sens, et qu’il tend à le perdre à mesure qu’il s’éloigne d
93 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Éducation, civisme et culture
179 de l’expression de soi et de la communication ou communion . Un peintre, un poète, un musicien, veut d’abord dire ce qu’il est se
94 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
180 nition. Ce qui manque dans les deux cas, c’est la communion des deux personnes, qui se révèlent l’une à l’autre, dans leur différ
95 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). IV. Berlin : le second Rapport au club de Rome
181 ps frustré dans son besoin de communication et de communion , l’homme des villes devient spectateur, non plus acteur de la vie pub
96 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
182 ue nous pouvons entrer en communauté. Il n’est de communion qu’entre personnes. Tout le reste est isolement dans la promiscuité.
183 ré d’eux par un refus profond qui était en vérité communion spirituelle avec « les miens », ceux de ma foi, comme avec les victim
97 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
184 is rien ne peut être plus — qu’une possibilité de communion . Nécessité fondamentale, universelle et constitutive de l’humain.
98 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
185 omisée, déstructurée, châtrée de tout principe de communion . Je vois presque tout à construire, à inventer, et d’abord des struct
99 1978, Articles divers (1978-1981). Ramuz, Présence de la mort [préface à la traduction américaine] (24 septembre 1978)
186 cation à reproduire le geste intime d’un homme en communion avec les forces élémentaires ; son application à décrire les outils q
100 1981, Articles divers (1978-1981). Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme (1981)
187 ar essence incontrôlable, qu’elles ont perdu leur communion réelle. Rappelons ici l’histoire de la tour de Babel : la volonté de
188 détour, précisément, qu’elle espère atteindre une communion d’esprit en profondeur. En d’autres termes, l’appel à l’union ne s’ad
189 r là position philosophique centrale qui fonde la communion humaine dans la liberté. Je l’appelle personnalisme. Cherchons à illu
190 it, là est la liberté, mais là aussi est la vraie communion . Il nous reste à développer maintenant les implications politiques de
191 ent également à la notion d’unité rigide celle de communion  ; à l’Empire, le Commonwealth ; à l’ordre unitaire et géométrique la
192 é réelle, d’une communauté humaine fondée dans la communion des saints. Cette communauté ne se révélera pas dans des congrès, mai