1
une forme d’adoration de dieux protecteurs. Cette
croyance
se répand, favorisée par la souplesse dont fait preuve l’Église d’alo
2
court après sans fin. Même ceux qui ont perdu la
croyance
en un bonheur possible ou désirable subissent cette rage désespérée d
3
Mais moi je partage avec certains Orientaux cette
croyance
: nommer une chose, c’est avoir puissance sur elle. Images, pensées d
4
ien plus que dans leur commune grandeur. Seule la
croyance
en une analogie universelle des réactions profondes de l’âme devant s
5
le dirigée réellement, et non plus en discours et
croyances
, en faveur des hommes concrets ? À quoi sert cette philosophie ? Que
6
— politique, économique, éthique — fondée sur la
croyance
au salut de l’homme par les seules forces humaines. Croyance qui s’op
7
salut de l’homme par les seules forces humaines.
Croyance
qui s’oppose rigoureusement au christianisme, s’il est avant tout la
8
eusement au christianisme, s’il est avant tout la
croyance
au salut de l’homme par la seule force de Dieu, — par la foi. Dans le
9
recherche de la synthèse et plus sûrement dans la
croyance
en une synthèse possible, voilà qui ne paraît point faire de doute. A
10
stoire de l’homme pieux ; un événement et non une
croyance
, une rencontre personnelle et inconcevable avec le Christ, et non poi
11
s formules, toutes les idolâtries, que ce soit la
croyance
antique et païenne à la « vertu », à la sagesse et au bonheur, ou la
12
à la « vertu », à la sagesse et au bonheur, ou la
croyance
moderne et non moins païenne à la valeur absolue de la logique, de l’
13
, et c’est perdre son temps que de contester leur
croyance
. Ces hommes-là savent au moins ce qui les mène et poussent le monde d
14
ivre à des gens de toutes conditions, « de toutes
croyances
ou de toutes incroyances », comme disait Péguy. Et dix fois, en me le
15
re d’une centaine de jeunes écrivains « de toutes
croyances
et de toutes incroyances », comme disait Péguy, le lieu d’une enquête
16
ement contre les hérésies qui fourmillent dans la
croyance
moderne. Nous avons eu le tort, souvent, d’attaquer des erreurs auxqu
17
s et frappants, de retomber ainsi dans la vieille
croyance
à la sanctification par les œuvres. Karl Barth et ses amis n’ont pas
18
le mariage bourgeois, l’idéalisme romantique, la
croyance
vulgaire au bonheur, la religion mise au service de l’ordre, la perma
19
e fut la genèse psychologique et historique de la
croyance
à la résurrection de Jésus ? C’est ainsi que M. Goguel définit l’obje
20
d’une façon remarquable les diverses formes de la
croyance
à la résurrection chez Paul et Jean, puis chez les rédacteurs des éva
21
, et c’est perdre son temps que de contester leur
croyance
. Ces hommes-là savent au moins ce qui les mène, ils poussent le monde
22
.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une
croyance
morale divinisée, une idole malfaisante. 18. « Omnis recta cogniti
23
; 2° La primauté de l’économique est au fond une
croyance
bourgeoise, une de ces croyances jamais avouées mais réellement agiss
24
e est au fond une croyance bourgeoise, une de ces
croyances
jamais avouées mais réellement agissantes qui définissent l’esprit bo
25
’économique implique une foi au déterminisme, une
croyance
en la seule valeur des faits tels qu’ils sont, qui paraît à certains
26
n plus à la fin d’un système, d’une action, d’une
croyance
. S’il est vrai que l’homme est un ensemble de déterminismes, aucune l
27
de l’histoire. On peut dire, dans ce sens, que la
croyance
à la période de transition résume à nos yeux toute l’erreur marxiste.
28
— politique, économique, éthique — fondée sur la
croyance
au salut de l’homme par les seules forces humaines. Croyance qui s’op
29
salut de l’homme par les seules forces humaines.
Croyance
qui s’oppose rigoureusement au christianisme, s’il est avant tout la
30
eusement au christianisme, s’il est avant tout la
croyance
au salut de l’homme par la seule force de Dieu, — par la foi. Dans le
31
ui dénonçait, dans le matérialisme historique, la
croyance
optimiste et inhumaine en une synthèse, en un « troisième terme » dia
32
re d’une centaine de jeunes écrivains « de toutes
croyances
et de toutes incroyances », comme disait Péguy — le lieu d’une enquêt
33
humanisme religieux, qui trop souvent exprime la
croyance
courante de bien des églises modernes, vienne maintenant qualifier d’
34
, et c’est perdre son temps que de contester leur
croyance
. Ces hommes-là savent au moins ce qui les mène, ils poussent le monde
35
.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une
croyance
morale divinisée, une idole malfaisante. 13. « Omnis recta cognitio
36
; 2° La primauté de l’économique est au fond une
croyance
bourgeoise, une de ces croyances jamais avouées mais réellement agiss
37
e est au fond une croyance bourgeoise, une de ces
croyances
jamais avouées mais réellement agissantes qui définissent l’esprit bo
38
’économique implique une foi au déterminisme, une
croyance
en la seule valeur des faits tels qu’ils sont, qui paraît à certains
39
n plus à la fin d’un système, d’une action, d’une
croyance
. S’il est vrai que l’homme est un ensemble de déterminismes, aucune l
40
de l’histoire. On peut dire, dans ce sens, que la
croyance
à la période de transition résume à nos yeux toute l’erreur marxiste.
41
— politique, économique, éthique — fondée sur la
croyance
au salut de l’homme par les seules forces humaines. Croyance qui s’op
42
salut de l’homme par les seules forces humaines.
Croyance
qui s’oppose rigoureusement au christianisme, si celui-ci est avant t
43
t au christianisme, si celui-ci est avant tout la
croyance
au salut de l’homme par la seule force de Dieu, — par la foi. Dans le
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ui dénonçait, dans le matérialisme historique, la
croyance
optimiste et inhumaine en une synthèse, en un « troisième terme » dia
45
lieu de rencontre de jeunes écrivains « de toutes
croyances
et de toutes incroyances », comme disait Péguy, le lieu d’une enquête
46
la plus répugnante qui soit. » Il faut perdre la
croyance
en Dieu, en la liberté et en l’immortalité, comme ses premières dents
47
Et celui qui n’est pas mort une bonne fois aux «
croyances
» héritées sans examen de son milieu, aux idoles édifiées par ses bon
48
chrétien ; vous y trouverez des hommes de toutes
croyances
et de toutes incroyances. Mais en fait, c’est le seul mouvement qui r
49
des hypothèses du matérialisme historique. Cette
croyance
que la vie se fera toute seule et que des « lois » inexorables se cha
50
et rien n’est plus utile aux « réalistes » que la
croyance
commune à la valeur en soi de l’idéal. Cependant ces discours hypocri
51
cas, ces tendances sont encore contrariées par la
croyance
très générale aux bienfaits de l’étatisme centralisateur. Il faut avo
52
ême du désespéré consiste dans ses liens, dans sa
croyance
à la réalité des liens et de la masse, à la réalité des autres dans l
53
s. Si les formules par lesquelles je résume leurs
croyances
ne sont pas « à la lettre » catholiques, je dis : 1° que cela tient à
54
profonde de la Réforme est la rançon fatale de la
croyance
romaine en la tradition considérée comme « l’autre source » de la Rév
55
attribuer : même le plus brutal est fondé sur la
croyance
. »)40 4. Comment se fait-il qu’une élite ou un gouvernement, ou une
56
e du Bien. Si des croyants peuvent douter de leur
croyance
à cause du mal, que des incroyants apprennent à douter de leur incroy
57
e de la toute-puissance des faits économiques, la
croyance
au pouvoir créateur d’une élite guidant les masses. Et cette évolutio
58
, et qui comporte même une négation précise de la
croyance
originelle en l’évolution « mécanique ». L’aspect schématique que rev
59
opuliste.) L’homme de gauche est renforcé dans sa
croyance
par le spectacle des sympathies plus ou moins affichées par la droite
60
constances, l’expérience marxiste eût réussi ? Sa
croyance
est d’ordre mystique, contredite par les faits connus. C’est une espè
61
bourgeois, c’est une mystique, un lyrisme, ou une
croyance
au chambardement libérateur. On comprend aisément les raisons de cet
62
me de la toute-puissance des faits économiques la
croyance
au pouvoir créateur d’une élite guidant les masses. Et cette évolutio
63
, et qui comporte même une négation précise de la
croyance
originelle en l’évolution « mécanique ». On doit admettre que les déf
64
riel !52 » J’ai dit aussi l’erreur centrale de la
croyance
collectiviste, qui veut que la culture, cette création, naisse sponta
65
pas, comme on l’entend peut-être trop souvent, la
croyance
plus ou moins enthousiaste en une vision plus ou moins définie de l’a
66
— sans devenir pour si peu des mains ! Seule une
croyance
survivante en la valeur des modes actuels de la propriété peut obscur
67
elles du communisme et du capitalisme. Seule, une
croyance
illusoire en la valeur de leur liberté de pensée peut servir de préte
68
ings politiques. » Cette objection repose sur une
croyance
tenace en la distinction absolue de la théorie et de la pratique, cro
69
tinction absolue de la théorie et de la pratique,
croyance
qu’il vaut la peine d’examiner ici, en tant que la culture que j’ai d
70
bourgeois, c’est une mystique, un lyrisme, ou une
croyance
au chambardement libérateur. On comprend aisément les raisons de cet
71
me de la toute-puissance des faits économiques la
croyance
au pouvoir créateur d’une élite guidant les masses. Et cette évolutio
72
, et qui comporte même une négation précise de la
croyance
des militants en l’évolution « mécanique ». On doit admettre que les
73
riel !53 » J’ai dit aussi l’erreur centrale de la
croyance
collectiviste qui veut que la culture, cette création, naisse spontan
74
pas, comme on l’entend peut-être trop souvent, la
croyance
plus ou moins enthousiaste en une vision plus ou moins définie de l’a
75
— sans devenir pour si peu des mains ! Seule une
croyance
survivante en la valeur des modes actuels de la propriété peut obscur
76
elles du communisme et du capitalisme. Seule, une
croyance
illusoire en la valeur de leur liberté de pensée peut servir de préte
77
ings politiques. » Cette objection repose sur une
croyance
tenace en la distinction absolue de la théorie et de la pratique, cro
78
tinction absolue de la théorie et de la pratique,
croyance
qu’il vaut la peine d’examiner ici, en tant que la culture que j’ai d
79
ns leur action, et qu’elle n’a rien changé à leur
croyance
ou plutôt à leur incroyance. Tout de même, on se dit souvent que ces
80
! Il arrive souvent qu’un étranger s’initiant aux
croyances
d’un peuple soit le premier saisi par ce frisson d’absurdité que l’on
81
e mes petites décisions quotidiennes est faite de
croyances
spontanées et absolues en des « raisons » qui n’en sont pas, mais qui
82
ances mythiques deviennent l’objet anormal de ses
croyances
spontanées et immédiates. D’où l’empire monstrueux qu’elles prennent
83
tc. prévoyaient autre chose. » Et l’on décrit les
croyances
de son groupe en « parlant de la pluie et du beau temps ». (Je dis bi
84
les mêmes échos. La politique se fonde sur cette
croyance
, et la presse arrive parfois à lui donner une certaine consistance. M
85
xactement symétrique de celui des idéalistes : la
croyance
que si l’on change l’ordre des choses, on change automatiquement la r
86
militant, ont tenté la synthèse pratique des deux
croyances
, qu’ils estimaient complémentaires. D’autres, plus nombreux qu’on ne
87
té. Il me paraît que l’opposition finale entre la
croyance
marxiste et la foi personnelle du chrétien suffit à expliquer tout le
88
le tout de l’homme ; tandis que l’immanence de la
croyance
marxiste renvoie sans cesse le fait humain total dans un avenir indéf
89
e » opérée par les passions politiques et par les
croyances
morales.) Voici donc le dilemme : ou bien l’on est dans le chômage, e
90
aux yeux de ma raison ? Et si je n’avais pas une
croyance
secrète et puissante en l’ordre significatif du monde (quoi qu’il m’a
91
ns qui ne tiennent aucun compte de moi : voilà la
croyance
des hommes forts, disent-ils. Savoir quelle angoisse d’infériorité se
92
ns leur action, et qu’elle n’a rien changé à leur
croyance
ou plutôt à leur incroyance. Tout de même, on se dit souvent que ces
93
e mes petites décisions quotidiennes est faite de
croyances
spontanées et absolues en des « raisons » qui n’en sont pas, mais qui
94
ances mythiques deviennent l’objet anormal de ses
croyances
spontanées et immédiates. D’où l’empire monstrueux qu’elles prennent
95
c., prévoyaient autre chose. » Et l’on décrit les
croyances
de son groupe en « parlant de la pluie et du beau temps ». (Je dis bi
96
ailler et de se reproduire. Il faut abandonner la
croyance
illusoire en quelque Volonté infaillible du Peuple. Ou mieux : présen
97
orce de cette similitude si je l’applique à leurs
croyances
. Ils auront aussitôt tant de réponses à me jeter à la tête qu’ils ne
98
peut-être réussirons-nous à y croire. Ruine des
croyances
communes, carence du christianisme, appel irrationnel à de nouvelles
99
battent sur la base d’un accord fondamental : la
croyance
à la validité de la violence. Si tout d’un coup l’un des lutteurs sup
100
ncevoir, on craint d’attaquer le lecteur dans ses
croyances
les plus intimes et les plus solidement ancrées. On a peur de paraîtr
101
ente le plus profond non-conformisme. Elle nie la
croyance
commune en la valeur révélatrice du spontané et de la multiplicité de
102
mplicité de cette religion avec nos plus vieilles
croyances
, et du conflit de l’hérésie qui en résulta avec l’orthodoxie chrétien
103
l’hérésie, que nous sont venues nos « mortelles »
croyances
. Mais dira-t-on, ces mêmes croyances n’ont pas produit les mêmes effe
104
mortelles » croyances. Mais dira-t-on, ces mêmes
croyances
n’ont pas produit les mêmes effets parmi les peuples de l’Orient ? C’
105
implement, d’un fait d’observation qui réfute les
croyances
courantes, nées du mythe de Tristan et de son négatif donjuanesque. M
106
du peuple allemand croit cela, et vit dans cette
croyance
. Et ensuite, mais ensuite seulement, traduisons chacun de ces termes
107
peut-être réussirons-nous à y croire. » Ruine des
croyances
communes, carence du christianisme, appel irrationnel à de nouvelles
108
nôtre, où si peu d’hommes connaissent leur vraie
croyance
et leurs vrais désirs, il est fatal que se développe au plus haut poi
109
ue de la « réaliser » en la débarrassant de ses «
croyances
fantastiques » et de sa « méthode arriérée », qui est celle de l’auto
110
uves » ou de l’absence de preuves en matière de «
croyance
», débat dont je ne trouve pas trace dans les évangiles, s’il est vra
111
t à la religion en général, avec ses rites et ses
croyances
dont Alain respecte la forme et laïcise le contenu. « La vraie religi
112
parlé. Dieu est mort ! De chaque idée, de chaque
croyance
, de chaque valeur, Nietzsche a voulu violer le secret ; et leur défai
113
rendre maîtres. Tous sont soutenus par une double
croyance
dans le pouvoir magique du langage, et dans la liberté infinie de l’h
114
rçant l’hypothèse d’une communauté originelle des
croyances
religieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant Rome, les Celtes a
115
e de l’Iran) ait pris, selon les peuples et leurs
croyances
, des formes très diverses, tantôt chrétiennes, tantôt bouddhistes ou
116
us les peuples d’Occident. Dès lors, les vieilles
croyances
païennes refoulées devinrent le refuge et l’espérance des tendances n
117
es cathares, nous avons vu qu’elle traduisait des
croyances
toutes contraires à celles qui fondent la morale chrétienne authentiq
118
n dit : ces troubadours ne parlent point de leurs
croyances
dans les poésies qui nous restent — il suffit de rappeler que les cat
119
me, le clergé eut la grande sagesse d’opposer une
croyance
« orthodoxe » qui répondit au même désir. De là les tentatives multip
120
entale. D’autre part, le peu que l’on connaît des
croyances
et des rites cathares suffit à établir sans plus de contestations pos
121
e les cathares eussent préconisé le suicide. Leur
croyance
à la réincarnation devait s’y opposer, selon lui. Mais il me semble q
122
Doukhobors (« combattants spirituels ») dont les
croyances
sont liées à celles des cathares et gnostiques. En 1929, les Doukhobo
123
on est fondé à contester la vérité dernière de la
croyance
mystique (manichéenne) qui est à l’origine de la passion et de son my
124
the : du moins faut-il bien reconnaître que cette
croyance
donne au drame et aux épreuves des amants une justification grandiose
125
iècle « rationnel » que nos mœurs se séparent des
croyances
religieuses (comme l’avait proposé Confucius) et, sans que nul parais
126
sme » moral en attribuant à l’auteur du roman les
croyances
de ses personnages. Si Rousseau fut le premier à décrire ces erreurs,
127
l est la victime d’un phénomène spirituel que ses
croyances
matérialistes ne sont plus en mesure de justifier. Victime heureuse d
128
u primitivisme solaire, mais la pratique de cette
croyance
n’est pas de nature à nous tromper un seul instant : il n’y a pas de
129
ncevoir, on craint d’attaquer le lecteur dans ses
croyances
les plus intimes et les plus solidement ancrées. On a peur de paraîtr
130
ente le plus profond non-conformisme. Elle nie la
croyance
commune en la valeur révélatrice du spontané et de la multiplicité de
131
mplicité de cette religion avec nos plus vieilles
croyances
, et du conflit de l’hérésie qui en résulta avec l’orthodoxie chrétien
132
l’hérésie, que nous sont venues nos « mortelles »
croyances
. Mais dira-t-on, ces mêmes croyances n’ont pas produit les mêmes effe
133
mortelles » croyances. Mais dira-t-on, ces mêmes
croyances
n’ont pas produit les mêmes effets parmi les peuples de l’Orient ? C’
134
implement, d’un fait d’observation qui réfute les
croyances
courantes, nées du mythe de Tristan et de son négatif donjuanesque. M
135
rçant l’hypothèse d’une communauté originelle des
croyances
religieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant Rome, les Celtes a
136
ire de l’Iran) a pris, selon les peuples et leurs
croyances
, des formes très diverses, tantôt chrétiennes, tantôt bouddhistes ou
137
us les peuples d’Occident. Dès lors, les vieilles
croyances
païennes refoulées devinrent le refuge et l’espérance des tendances n
138
es cathares, nous avons vu qu’elle traduisait des
croyances
fort différentes de celles qui fondent la morale chrétienne orthodoxe
139
n dit : ces troubadours ne parlent point de leurs
croyances
dans les poésies qui nous restent — il suffit de rappeler que les cat
140
D’autre part, ce que l’on connaît aujourd’hui des
croyances
et des rites cathares suffit à établir sans plus de contestations pos
141
e et le clergé ne pouvaient manquer d’opposer une
croyance
et un culte qui répondissent au même désir profond, surgi de l’âme co
142
te magie érotique avait sa source d’abord dans la
croyance
que le corps féminin manifestait par sa seule présence des pouvoirs s
143
Doukhobors (« combattants spirituels ») dont les
croyances
sont liées à celles des cathares et gnostiques. En 1929, les doukhobo
144
on est fondé à contester la vérité dernière de la
croyance
mystique (manichéenne) qui est à l’origine de la passion et de son my
145
the : du moins faut-il bien reconnaître que cette
croyance
donne au drame et aux épreuves des amants une justification grandiose
146
iècle « rationnel » que nos mœurs se séparent des
croyances
religieuses (comme l’avait proposé Confucius) et, sans que nul parais
147
sme » moral en attribuant à l’auteur du roman les
croyances
de ses personnages. Si Rousseau fut le premier à décrire ces erreurs,
148
l est la victime d’un phénomène spirituel que ses
croyances
matérialistes ne sont plus en mesure de justifier. Victime heureuse d
149
u primitivisme solaire, mais la pratique de cette
croyance
n’est pas de nature à nous tromper un seul instant : il n’y a pas de
150
ncevoir, on craint d’attaquer le lecteur dans ses
croyances
les plus intimes et les plus solidement ancrées. On a peur de paraîtr
151
s cas d’urgence. Ce petit fait banal illustre des
croyances
toutes naturelles pour un Américain : c’est par là qu’il nous intéres
152
ente le plus profond non-conformisme. Elle nie la
croyance
commune en la valeur révélatrice du spontané et de la multiplicité de
153
mplicité de cette religion avec nos plus vieilles
croyances
, et du conflit de l’hérésie qui en résulta avec l’orthodoxie chrétien
154
l’hérésie, que nous sont venues nos « mortelles »
croyances
. Mais dira-t-on, ces mêmes croyances n’ont pas produit les mêmes effe
155
mortelles » croyances. Mais dira-t-on, ces mêmes
croyances
n’ont pas produit les mêmes effets parmi les peuples de l’Orient ? C’
156
implement, d’un fait d’observation qui réfute les
croyances
courantes, nées du mythe de Tristan et de son négatif donjuanesque. M
157
rçant l’hypothèse d’une communauté originelle des
croyances
religieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant Rome, les Celtes a
158
ire de l’Iran) a pris, selon les peuples et leurs
croyances
, des formes très diverses, tantôt chrétiennes, tantôt bouddhistes ou
159
us les peuples d’Occident. Dès lors, les vieilles
croyances
païennes refoulées devinrent le refuge et l’espérance des tendances n
160
es cathares, nous avons vu qu’elle traduisait des
croyances
fort différentes de celles qui fondent la morale chrétienne orthodoxe
161
n dit : ces troubadours ne parlent point de leurs
croyances
dans les poésies qui nous restent — il suffit de rappeler que les cat
162
D’autre part, ce que l’on connaît aujourd’hui des
croyances
et des rites cathares suffit à établir sans plus de contestations pos
163
e et le clergé ne pouvaient manquer d’opposer une
croyance
et un culte qui répondissent au même désir profond, surgi de l’âme co
164
te magie érotique avait sa source d’abord dans la
croyance
que le corps féminin manifestait par sa seule présence des pouvoirs s
165
Doukhobors (« combattants spirituels ») dont les
croyances
sont liées à celles des cathares et gnostiques. En 1929, les Doukhob
166
on est fondé à contester la vérité dernière de la
croyance
mystique (manichéenne) qui est à l’origine de la passion et de son my
167
the : du moins faut-il bien reconnaître que cette
croyance
donne au drame et aux épreuves des amants une justification grandiose
168
iècle « rationnel » que nos mœurs se séparent des
croyances
religieuses (comme l’avait proposé Confucius) et, sans que nul parais
169
sme » moral en attribuant à l’auteur du roman les
croyances
de ses personnages. Si Rousseau fut le premier à décrire ces erreurs,
170
l est la victime d’un phénomène spirituel que ses
croyances
matérialistes ne sont plus en mesure de justifier. Victime heureuse d
171
u primitivisme solaire, mais la pratique de cette
croyance
n’est pas de nature à nous tromper un seul instant : il n’y a pas de
172
ncevoir, on craint d’attaquer le lecteur dans ses
croyances
les plus intimes et les plus solidement ancrées. On a peur de paraîtr
173
s cas d’urgence. Ce petit fait banal illustre des
croyances
toutes naturelles pour un Américain : c’est par là qu’il nous intéres
174
ente le plus profond non-conformisme. Elle nie la
croyance
commune en la valeur révélatrice du spontané et de la multiplicité de
175
implement, d’un fait d’observation qui réfute les
croyances
courantes, nées du mythe de Tristan et de son négatif donjuanesque. M
176
mplicité de cette religion avec nos plus vieilles
croyances
, et du conflit de l’hérésie qui en résulta avec l’orthodoxie chrétien
177
l’hérésie, que nous sont venues nos « mortelles »
croyances
. Mais dira-t-on, ces mêmes croyances n’ont pas produit les mêmes effe
178
mortelles » croyances. Mais dira-t-on, ces mêmes
croyances
n’ont pas produit les mêmes effets parmi les peuples de l’Orient ? C’
179
talité moderne. C’est plus qu’un dogme, c’est une
croyance
spontanée et universelle. Et ses effets sont si nombreux, si quotidie
180
ium du peuple, disait Marx. Je lui réponds que sa
croyance
au Progrès est l’opium de la culture. S’il fallait résumer rapidement
181
n de l’esprit, je dirais : goût des automatismes,
croyance
aux fatalités de l’Histoire et de l’Économie, manie des organisations
182
impliquées des nations que l’on aime et de chères
croyances
… Mais quoi, la guerre présente nous rappelle au sérieux. Et ce n’est
183
us dépasse », tant par en haut que par en bas. La
croyance
au Progrès nous a mis des œillères. Et quand soudain la route normale
184
us dépasse », tant par en haut que par en bas. La
croyance
au Progrès nous a mis des œillères. Et quand soudain la route normale
185
user » et de m’entendre avec les Suisses d’autres
croyances
. Bien au contraire ! Car les seuls entretiens féconds sont ceux où ch
186
talité moderne. C’est plus qu’un dogme, c’est une
croyance
spontanée et universelle. Et ses effets sont si nombreux, si quotidie
187
m du peuple », disait Marx. Je lui réponds que la
croyance
au Progrès est devenue l’opium de la pensée. Bien entendu, ce n’est p
188
ité. Et s’ils en ont manqué, c’est parce que leur
croyance
au Progrès les dispensait de l’inquiétude d’où naît toujours la lucid
189
atalités économiques qui, selon lui, dominent nos
croyances
intimes. Mais cela revient au même : car si tout est déterminé par le
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de l’esprit, je dirais : goût des automatismes,
croyance
aux fatalités de l’Histoire et de l’Économie, manie des organisations
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diable aux yeux des freudiens, mais seulement une
croyance
au diable, résultant de la « projection » d’un complexe de culpabilit
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lité. Guérissez ce complexe, vous n’aurez plus de
croyance
au diable, ni donc de diable. Le démon ne serait qu’une image de névr
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tomatique. Devant les résultats présents de cette
croyance
quasi universelle dans les masses et l’élite, l’on est induit à recon
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tre éliminés par des mesures adroites. Toutes ces
croyances
, en grande partie superstitieuses, ont eu pour principal effet de nou
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ix, de succès rapide, et à mesure que s’efface la
croyance
dans un au-delà qui, autrefois, permettait de prendre ses maux en pat
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exister que dans une civilisation marquée par la
croyance
en la valeur unique de chaque être. Il suppose un objet irremplaçable
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mplaçable, et comme prédestiné par un acte divin.
Croyance
essentiellement chrétienne à l’origine, et dont cette phrase du Mystè
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diable aux yeux des freudiens, mais seulement une
croyance
au diable, résultant de la « projection » d’un sentiment de culpabili
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. Guérissez ce sentiment-là, vous n’aurez plus de
croyance
au diable, ni donc de diable. Le démon ne serait qu’une image de névr
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tomatique. Devant les résultats présents de cette
croyance
quasi universelle dans les masses et l’élite, l’on est induit à recon
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tre éliminés par des mesures adroites. Toutes ces
croyances
, en grande partie superstitieuses, ont eu pour principal effet de nou
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de conduire un peuple ou nos passions. Sur cette
croyance
repose le monde des assurés. Ils pensent avoir trouvé le système. Ils
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ix, de succès rapide, et à mesure que s’efface la
croyance
dans un au-delà qui, autrefois, permettait de prendre ses maux en pat
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exister que dans une civilisation marquée par la
croyance
en la valeur unique de chaque être. Il suppose un objet irremplaçable
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mplaçable, et comme prédestiné par un acte divin.
Croyance
essentiellement chrétienne à l’origine, et dont cette phrase du Mystè
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diable aux yeux des freudiens, mais seulement une
croyance
au diable, résultant de la « projection » d’un sentiment de culpabili
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. Guérissez ce sentiment-là, vous n’aurez plus de
croyance
au diable, ni donc de diable. Le démon ne serait qu’une image de névr
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tomatique. Devant les résultats présents de cette
croyance
quasi universelle dans les masses et l’élite, l’on est induit à recon
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tre éliminés par des mesures adroites. Toutes ces
croyances
, en grande partie superstitieuses, ont eu pour principal effet de nou
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de conduire un peuple ou nos passions. Sur cette
croyance
repose le monde des assurés. Ils pensent avoir trouvé le système. Ils
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ix, de succès rapide, et à mesure que s’efface la
croyance
dans un au-delà qui, autrefois, permettait de prendre ses maux en pat
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exister que dans une civilisation marquée par la
croyance
en la valeur unique de chaque être. Il suppose un objet irremplaçable
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mplaçable, et comme prédestiné par un acte divin.
Croyance
essentiellement chrétienne à l’origine, et dont cette phrase du Mystè
214
ix, de succès rapide, et à mesure que s’efface la
croyance
dans un au-delà. D’une part l’individu moderne est incité à juger sa
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tomatique. Devant les résultats présents de cette
croyance
quasi universelle dans les masses et l’élite, l’on est induit à recon
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tre éliminés par des mesures adroites. Toutes ces
croyances
, en grande partie superstitieuses, ont eu pour principal effet de nou
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et tiendrait même pour une prévention fâcheuse la
croyance
que ce but existe en tout état de cause. Pour moi, c’est presque le c