1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 des jeux moins lassants. Dada, éclat de rire d’un désespoir exaspéré, commandait une certaine sympathie. L’agaçant, avec les surr
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 hésite, trébuche, oscille entre la violence et le désespoir (c’est l’amour), et, déchiré de contradictions, tire du désordre de s
3 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
3 Et je t’apostrophe, soudain plein de mépris et de désespoir , ô vie sans faute, vie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore,
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
4 révolte, ce mélange de fanfaronnade et d’intense désespoir , on songe au Frank de La Coupe et les Lèvres, à qui ses compagnons cr
5 ncertaine. Son affaire, c’est l’amour, et certain désespoir vaste et profond comme l’époque. « Voulez-vous des douleurs, la mort
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
6 ets jouaient sur mes nerfs. Le jazz martelait mon désespoir . Désespoir étroit, ces œillères géantes aux pensées, le ciel trop bas
7 t sur mes nerfs. Le jazz martelait mon désespoir. Désespoir étroit, ces œillères géantes aux pensées, le ciel trop bas d’un rêve
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
8 saille et m’atteint au vif, c’est tout de même un désespoir en quoi je ne vais pas m’empêcher de reconnaître la voix secrète de n
9 econnaître la voix secrète de notre mal de vivre. Désespoir métaphysique. Je me souviens d’une phrase de Vinet — laissons s’escla
10 » comme dit Crevel. Pourtant, le plus irrévocable désespoir n’est encore qu’un appel à la foi la plus haute.   1er mai 1927. Mie
7 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
11 sionnant de l’action, il se dégage de ce roman un désespoir sec, sans grimace. Cette intelligence et cette sensibilité ont quelqu
8 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
12 it les mêmes, des bonheurs qui signifient plus de désespoir qu’ils ne s’en doutent… C’est un dévergondage sentimental, plein de m
9 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
13 e amertume acide et tiède comme l’adolescence, un désespoir de nuit d’été sous le tilleul où elle n’est pas venue… (C’est ici le
14 a musique, de l’Italie et une certaine qualité de désespoir , je retrouve les contes d’Hoffmann. Mais il s’agit de les vivre plutô
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
15 , comme Garine, est de ces êtres qui agissent par désespoir , parce que l’action, à tout prendre, est une défense contre la mort —
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
16 t de vous laisser mener par le remords au bord du désespoir , mais pas plus loin. Et c’est ainsi que de ce roman au charme pénétr
12 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
17 est obligée de le quitter. Alors dans un accès de désespoir , il tente de mettre le feu à sa maison. Il s’enfuit, et s’engage comm
18 intérêts matériels et familiaux. Sa misère et son désespoir grandissent de jour en jour en même temps que sa révolte contre ce mo
19 , mais sans résultat ». C’est dans un tel état de désespoir que soudain l’amour de la vie revient s’emparer de lui et décide de s
20 dans le temps. Il était ressuscité de l’abîme du désespoir et revenu au monde merveilleux. Il résolut de vivre fermement dans sa
13 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
21 doute le premier. 27. Paul Bourget, Les Aveux : Désespoir en Dieu, p. 264. p. Rougemont Denis de, « Le protestantisme jugé »,
14 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
22 usqu’à la délivrance consciente. Il y a dans tout désespoir à la fois l’angoisse de la catastrophe et la secrète, l’inavouable jo
23 -être, que le triomphe de l’élément libérateur du désespoir . La longue peine de celui « qui toujours s’est efforcé » a purifié le
15 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
24 France de 1932, non la Russie de 1917, révèle un désespoir profond, une impuissance. Victimes de la pensée bourgeoise qu’ils s’é
16 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
25 te encore, mais qui forge sa loi au secret de son désespoir … Bastions de l’Occident ? — Duquel ? Ou bien race liée au seul goût d
17 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
26 e amertume acide et tiède comme l’adolescence, un désespoir de nuit d’été sous le tilleul où elle n’est pas venue… (C’est ici le
27 a musique, de l’Italie et une certaine qualité de désespoir , je retrouve les contes d’Hoffmann. Mais il s’agit de les vivre plutô
18 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
28 l espoir, seulement accessible au plus profond du désespoir et de la nuit, par la foi seule, — qui ne vient pas de nous. Telle es
29 t promesse de la foi, — et la foi naît au cœur du désespoir . Mais, d’autre part, en vertu du même ordre des choses, la dialectiqu
30 es choses, la dialectique chrétienne rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la natur
31 rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la nature humaine jusqu’à ces profondeurs de
32 ans un cadre hiérarchique qui préserve l’homme du désespoir et lui fournisse un équilibre durable, dont le péché forme sans doute
33 us à leur opposer ? Tout notre espoir est dans un désespoir tellement « substantiel » qu’il nous rende à leur tour intenables les
34 (oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir . Elle ne désigne en réalité qu’un des moments de la dialectique du dé
35 en réalité qu’un des moments de la dialectique du désespoir  : le moment décisif, l’acte. Elle n’a de sens, pour nous, que parce q
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
36 te encore, mais qui forge sa loi au secret de son désespoir … Bastions de l’Occident ? — Duquel ? Ou bien race liée au seul goût d
20 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
37 ini par la Sorbonne, entre autres. 7. Traité du désespoir , trad. Gateau (Gallimard), p. 178. C’est nous qui soulignons. 8. Ib
21 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
38 eule force nécessaire ; tout ce qui leur fiche un désespoir pour une fois réel ; tout ce qui les désarme devant Dieu et les jette
22 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
39 enfin, excitant en lui l’espoir infini au sein du désespoir et la joie de la Promesse invisible, — cette vision donnée à l’homme,
23 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
40 forme : la vérité est-elle en déca ou au-delà du désespoir , dans les mesures humaines ou dans la folie divine ? Il semble bien q
24 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
41 radicalement. Mal préparées, dans la fièvre et le désespoir de situations économiques qui ne permettaient pas d’élaborer avec la
25 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
42 l’humanité dans un devenir sans issue, aboutit au désespoir . » 1. Albert Béguin, « Karl Barth et la situation de l’Église allem
26 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
43 abstrus, désespéré, voire nihiliste7 du Traité du désespoir  ; et celui du psychologue lyrique et retors à la fois du Journal du S
27 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
44 racine, qui est en nous, qui est au fond de notre désespoir . Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous s
45 is dans l’intimité de notre être, là où réside le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son destin. Après tout, l’homme désespé
46 é, ce qu’il veut, ce n’est pas une explication du désespoir qui le possède, mais c’est une consolation. Je prends ce mot dans son
28 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
47 ur utiliser en philosophie des motifs tels que le désespoir , l’espérance, la présence ou la fidélité. Certes, l’exemple de la phé
48 icipation concrète à l’être. Démarche négative du désespoir , positive de l’espérance, — elles sont inséparables jusqu’au bout, no
49 imisme du progrès technique et une philosophie du désespoir , — autant de traits qui nous assurent que les problèmes débattus dans
50 nd : relativement à la possibilité universelle du désespoir . Un rapprochement avec Kierkegaard me paraît s’imposer ici. 49. M. M
29 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
51 un peu au hasard, il faut l’avouer, le Traité du désespoir 3 est de beaucoup la plus centrale, la plus révélatrice, mais aussi l
52 erkegaard apporte dans l’analyse psychologique du désespoir , considéré comme une maladie universelle ne doit pas nous tromper sur
53 cune exaltation de nos démons obscurs. Au fond du désespoir , et quelles que soient les formes qu’il revête, du spleen banal jusqu
54 égation du paradoxe de l’Amour. L’universalité du désespoir , qui est la thèse maîtresse de cette œuvre, conduirait l’homme au nih
30 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
55 . Traduite en français sous le titre de Traité du désespoir . 51. Rudolf Kassner, dans Commerce, n° XII. w. Rougemont Denis de
31 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
56 enne admet fort bien : nietzschéisme agressif, ou désespoir du démoniaque qui veut être soi-même, « en haine de l’existence et se
57 ranquille. Ce « moi pur » ne met pas en cause mon désespoir , ou si l’on veut, je peux rêver dans le sommeil du désespoir à ma per
58 ou si l’on veut, je peux rêver dans le sommeil du désespoir à ma perfection idéale, je peux rêver ma vocation et ses périls… Kier
59 i du choix concret, du risque, dans la passion du désespoir total. Maintenant, tu vas témoigner de la puissance que ton savoir ex
60 ium narrare vigilantis est. L’aveu total de notre désespoir témoigne seul de la consolation. 52. Journal, tome X. 53. « Là e
61 . 56. L’instant. 57. Journal. 58. Traité du désespoir , p. 156. 59. Je ne reviendrai pas, ici, sur l’aspect philosophique d
32 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
62 racine, qui est en nous, qui est au fond de notre désespoir . Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous s
63 is dans l’intimité de notre être, là où réside le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son destin. Après tout, l’homme désespé
64 é, ce qu’il veut, ce n’est pas une explication du désespoir qui le possède, mais c’est une consolation. Je prends ce mot dans son
33 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
65 l espoir, seulement accessible au plus profond du désespoir et de la nuit, par la foi seule, — qui ne vient pas de nous. Telle es
66 t promesse de la foi, — et la foi naît au cœur du désespoir . Mais, d’autre part, en vertu du même ordre des choses, la dialectiqu
67 es choses, la dialectique chrétienne rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la natur
68 rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la nature humaine jusqu’à ces profondeurs de
69 ans un cadre hiérarchique qui préserve l’homme du désespoir et lui fournisse un équilibre durable, même si la foi disparaît ; soi
70 us à leur opposer ? Tout notre espoir est dans un désespoir tellement « substantiel » qu’il nous rende à leur tour intenables les
71 utes nos folies, et que nous invoquons contre nos désespoirs trop vrais ; ce sont les dieux que l’homme fait à son image. Or, si l
72 (oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir . Cette formule ne désigne en réalité qu’un des moments de la dialecti
73 en réalité qu’un des moments de la dialectique du désespoir  : le moment décisif, l’acte. Elle n’a de sens, pour nous, que parce q
34 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — VI. Note sur un certain humour
74 et en gémir. Ils n’ont un peu de vie que dans le désespoir de la révolte, et c’est ce qu’ils cherchent. Comme une femelle cherch
35 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — VII. Comment rompre ?
75 ni par la Sorbonne, entre autres. 37. Traité du désespoir , trad. Gateau (Gallimard), p. 178. C’est nous qui soulignons. 38. I
36 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
76 a recherche du bonheur, elle ne s’efforce plus au désespoir . Elle veut connaître ce qui est. Surtout, elle prend ses responsabili
77 que pour le risque ! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle toujours l’État totalitaire. Pessimisme actif Quand o
37 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
78 me qui s’en dégage : pessimisme jamais cynique et désespoir jamais complaisant à lui-même, car l’aveu même qu’on en fait est la p
38 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
79 meilleurs d’entre eux — ont certainement connu le désespoir de vivre, et c’est cela qu’ils ont voulu traduire. Mais c’est cela au
80 mme ne peut avouer que s’il connaît un au-delà du désespoir . Faute de le pressentir, ils ont méconnu leur angoisse ; faute du cou
81 onne seule la foi — ils se sont mis à déclamer un désespoir décoratif, un désespoir postiche et stylisé, à l’abri duquel on pouva
82 se sont mis à déclamer un désespoir décoratif, un désespoir postiche et stylisé, à l’abri duquel on pouvait faire encore de la li
83 un jeu que de les classer dans les catégories du désespoir analysées par Kierkegaard, si nous étions assez détachés d’eux pour n
84 d’eux pour ne plus sentir le tragique que ce faux désespoir maquillait. Il y a dans tout ce qu’ils écrivent, une espèce de bluff
39 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
85 racine, qui est en nous, qui est au fond de notre désespoir . Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous s
86 is dans l’intimité de notre être, là où réside le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son destin. Après tout, l’homme désespé
87 é, ce qu’il veut, ce n’est pas une explication du désespoir qui le possède, mais c’est une consolation. Je prends ce mot dans son
40 1934, Politique de la personne (1946). Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
88 l espoir, seulement accessible au plus profond du désespoir et de la nuit, par la foi seule, — qui ne vient pas de nous. Telle es
89 t promesse de la foi, — et la foi naît au cœur du désespoir . Mais, d’autre part, en vertu du même ordre des choses, la dialectiqu
90 es choses, la dialectique chrétienne rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la natur
91 rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la nature humaine jusqu’à ces profondeurs de
92 ans un cadre hiérarchique qui préserve l’homme du désespoir et lui fournisse un équilibre durable, même si la foi disparaît ; soi
93 us à leur opposer ? Tout notre espoir est dans un désespoir tellement « substantiel » qu’il nous rende à leur tour intenables les
94 utes nos folies, et que nous invoquons contre nos désespoirs trop vrais ; ce sont les dieux que l’homme fait à son image. Or, si l
95 (oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir . Cette formule ne désigne en réalité qu’un des moments de la dialecti
96 en réalité qu’un des moments de la dialectique du désespoir  : le moment décisif, l’acte. Elle n’a de sens, pour nous, que parce q
41 1934, Politique de la personne (1946). Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — VI. Note sur un certain humour
97 et en gémir. Ils n’ont un peu de vie que dans le désespoir de la révolte, et c’est ce qu’ils cherchent. Comme une femelle cherch
42 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — VII. Comment rompre ?
98 ni par la Sorbonne, entre autres. 30. Traité du désespoir , trad. Gateau (Gallimard), p. 178. C’est nous qui soulignons. 31. I
43 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
99 a recherche du bonheur, elle ne s’efforce plus au désespoir . Elle veut connaître ce qui est. Surtout, elle prend ses responsabili
100 que pour le risque ! La conclusion fatale de leur désespoir s’appelle toujours l’État totalitaire. Pessimisme actif Quand o
44 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
101 isse entendre souvent qu’elle n’est encore que le désespoir de celui qui ne peut aimer : hommage déguisé de l’angoisse à l’« altr
45 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
102 sociologies établit à grands frais l’évidence du désespoir  : l’homme moderne a perdu « le chemin ». Je suis le chemin, la vérit
103 lieu d’un pur possible, et sur ces lieux règne le désespoir . Il nous faut donc agir, si nous voulons la vérité, agir en vérité, c
104 créatrice. 6. Le contraire de l’acte, c’est le désespoir Nous savons tous cela, comme nous savons qu’il faut mourir : sans
105 il venait justement de dépasser cette illusion du désespoir , qui consiste à s’imaginer que l’acte est puissance de l’homme : d’où
106 ir sait maintenant que l’acte est le contraire du désespoir . Mais il le sait d’une tout autre façon que le désespéré ne l’imagine
107 e désespéré ne l’imagine. Parce que le rapport du désespoir à l’acte n’est pas seulement renversement, mais création irréversible
108 il sait bien qu’il n’en a pas, ou que son moi est désespoir , c’est-à-dire qu’il n’y croit pas et qu’il ne croit à aucun acte. Il
109 Apprentissage du christianisme. 10. Traité du désespoir , trad. Gateau, p. 105. 11. Isaïe 21, 11. 12. Lorsque Schopenhauer é
110 . Traduction française sous le titre de Traité du désespoir . C’est une laïcisation ! Kierkegaard se rapportait de la façon la plu
46 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
111 t la Maladie à la mort sous le titre de Traité du désespoir , Kierkegaard a passé bientôt pour le coryphée du désespoir considéré
112 , Kierkegaard a passé bientôt pour le coryphée du désespoir considéré comme un des beaux-arts. Or s’il est vrai que Kierkegaard s
113 re les formes déclarées ou déguisées que revêt le désespoir fondamental du pécheur ; s’il est vrai qu’il a su montrer, avec une e
114 rsalité de cet état, c’est aussi que pour lui, le désespoir est le péché, la seule maladie vraiment mortelle, dont la foi seule,
115 que je signalais ont valu à l’auteur du Traité du désespoir un « succès » dont il est peut-être temps de tirer certaines conclusi
116 n’y a pas eu cet acte de foi, ce renversement du désespoir qui s’ignore en certitude combattante — et combattue. Le sérieux de
47 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
117 til ; que l’individu n’est rien que la liberté du désespoir et qu’il meurt de son isolement, ou du refus de se dépasser ; qu’il n
48 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
118 et il y retrouve en effet le symbole agrandi d’un désespoir qu’il sent vivre dans tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise l
49 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — IX. Tentatives de restauration d’une commune mesure
119 ire de l’angoisse, après quelques cris rauques de désespoir , épuisé, fait silence et laisse entendre un chant nouveau. Un chant s
50 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XIV. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
120 til ; que l’individu n’est rien que la liberté du désespoir , et qu’il meurt de son isolement, ou du refus de se dépasser ; qu’il
51 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
121 uments de son travail72. Toute une classe que son désespoir force à se croire révolutionnaire, alors qu’elle n’est que la victime
52 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
122 ces jugements après coup, cette organisation d’un désespoir . Il y avait bien leurs idéaux qu’ils nous conseillaient d’appliquer.
123 sayées n’ont pu en fin de compte engendrer que le désespoir , la tyrannie ou l’amertume nihiliste. Les contradictions du monde fig
53 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
124 et il y retrouve en effet le symbole agrandi d’un désespoir qu’il sent vivre dans tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise l
54 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
125 et il y retrouve en effet le symbole agrandi d’un désespoir qu’il sent vivre dans tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise l
55 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — IX. Tentatives de restauration d’une commune mesure
126 ire de l’angoisse, après quelques cris rauques de désespoir , épuisé, fait silence et laisse entendre un chant nouveau. Un chant s
56 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XIV. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
127 til ; que l’individu n’est rien que la liberté du désespoir , et qu’il meurt de son isolement, ou du refus de se dépasser ; qu’il
57 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
128 uments de son travail74. Toute une classe que son désespoir force à se croire révolutionnaire, alors qu’elle n’est que la victime
58 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
129 ces jugements après coup, cette organisation d’un désespoir . Il y avait bien leurs idéaux qu’ils nous conseillaient d’appliquer.
130 sayées n’ont pu en fin de compte engendrer que le désespoir , la tyrannie ou l’amertume nihiliste. Les contradictions du monde fig
59 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
131 ’un seul exemple : que de tourments et de secrets désespoirs chez les adolescents troublés par le désir, s’apaisent tout d’un coup
60 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
132 une manière plus valable : « C’est l’espoir ou le désespoir qui déterminera pour le rêveur éveillé — pour le poète — l’action de
133 e son imagination. Qu’il formule cet espoir ou ce désespoir et ses rapports avec le monde changeront immédiatement. » Ou encore :
61 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
134 ertu peut alors nous sauver de cette tentation du désespoir et c’est l’humilité. Si je ne suis pas important, le monde s’agrandit
62 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
135 ’est à cause de cela, et non pour nous masquer ce désespoir total, mais pour nous le révéler en nous montrant sa fin, que Dieu es
136 ’un seul exemple : que de tourments et de secrets désespoirs chez les adolescents troublés par le désir, s’apaisent tout d’un coup
63 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
137 ertu peut alors nous sauver de cette tentation du désespoir , et c’est l’humilité. Si je ne suis pas important, le monde s’agrandi
64 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
138 il tira une partie de son œuvre : son analyse du désespoir considéré comme une révolte contre Dieu. De sa fortune, il ne voulut
139 t sans pareil à forcer l’esprit sur l’obstacle du désespoir et de l’absurdité de l’existence ; toute une vie tendue vers l’imposs
140 t l’homme contre Dieu. Et cependant, dans le pire désespoir , jamais de défi, ni d’« hybris ». Pureté du chrétien, non du surhomme
65 1938, Tapuscrits divers (1936-1947). L’esprit totalitaire et les devoirs de la personne (mai 1938)
141 originelle, selon la prophétie biblique. Alors le désespoir , l’angoisse, et la misère matérielle, devinrent les seules réalités h
142 le langage même du piétisme : Dans notre profond désespoir , s’écrie-t-il, nous avons trouvé en vous celui qui montre le chemin d
66 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
143 manque de foi réelle qui se déguise en défi, par désespoir . Mais là encore, je ne parle pas d’une compassion sentimentale. Je pa
67 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
144 our mortel. Déjà l’on voyait affleurer le fond de désespoir et d’anarchie intime que suppose toute morale du « bonheur » strictem
68 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
145 te dans sa négation. C’est la profonde misère, le désespoir d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en déli
146 . B. Croce, Etica e Politica. 102. Leo Ferrero, Désespoirs . Le problème de la passion est admirablement défini par ce petit livr
69 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
147 le christianisme orthodoxe. Mais alors, c’est le désespoir  ? Ce serait le désespoir, s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et c
148 xe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le désespoir , s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et cette nouvelle, c’est que
149 ésir, c’est qu’il craint de quitter son corps par désespoir , « mortel péché », enfin, c’est qu’il ignore encore à quoi lui peut
70 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
150 de la littérature courtoise, et raillait non sans désespoir les rêveries de ses contemporains, adonnés à une illusion dont ils av
151 ra : « Je vous aime comme on doit aimer : dans le désespoir  » (Julie de Lespinasse). ⁂ Mais le xviiie siècle avant Rousseau, c’e
152 libération ». Mais d’où lui vient alors ce ton de désespoir  ? Comment se fait-il que le roman qui triompha pendant trente ans, au
71 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
153 n va se battre pour le plaisir, ou plutôt pour le désespoir , contre n’importe qui. Prolétariat-guerrier des « volontaires » (Balt
72 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
154 our mortel. Déjà l’on voyait affleurer le fond de désespoir et d’anarchie intime que suppose toute morale du « bonheur » strictem
73 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
155 te dans sa négation. C’est la profonde misère, le désespoir d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en déli
156 . B. Croce, Etica e Politica. 206. Leo Ferrero, Désespoirs . Le problème de la passion est admirablement défini par ce petit livr
74 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
157 l posthume de poèmes et d’essais de Leo Ferrero : Désespoirs , je trouve cette relation d’un entretien qu’a eu l’auteur avec un jeu
158 être ou est-ce que j’aime l’amour ? », etc., son désespoir quand il découvre après une analyse acharnée, que non il n’aime pas c
159 ne façon de les mettre, au contraire, à l’abri du désespoir réel, humain, qui les conduirait à la foi. Une cure d’âme comprise no
160 ter : l’homme livré à ses dérèglements conçoit un désespoir dont le remède peut très bien lui apparaître : la loi. Or ce n’est qu
75 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
161 lui-même… cette idée le plongea peu à peu dans un désespoir qui l’amena au bord de la rivière… » Prenons-y garde : ce moi détesté
76 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
162 qui la manifestent. Quand je songe à l’ennui, au désespoir qu’expriment les quartiers ouvriers les plus modernes des villes alle
77 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
163 le christianisme orthodoxe. Mais alors, c’est le désespoir  ? Ce serait le désespoir, s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et c
164 xe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le désespoir , s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et cette nouvelle, c’est que
165 ésir, c’est qu’il craint de quitter son corps par désespoir , « mortel péché », enfin, c’est qu’il ignore encore         à quoi l
78 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
166 de la littérature courtoise, et raillait non sans désespoir les rêveries de ses contemporains, adonnés à une illusion dont ils av
167 ra : « Je vous aime comme on doit aimer : dans le désespoir  » (Julie de Lespinasse). ⁂ Mais le xviiie siècle avant Rousseau, c’e
168 libération ». Mais d’où lui vient alors ce ton de désespoir  ? Comment se fait-il que le roman qui triompha pendant trente ans, au
79 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
169 n va se battre pour le plaisir, ou plutôt pour le désespoir , contre n’importe qui. Prolétariat guerrier des « volontaires » (Balt
80 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
170 our mortel. Déjà l’on voyait affleurer le fond du désespoir et d’anarchie intime que suppose toute morale du « bonheur » strictem
81 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
171 te dans sa négation. C’est la profonde misère, le désespoir d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en déli
172 3. B. Croce, Etica e Politica. 224. Léo Ferrero, Désespoirs . Le problème de la passion est admirablement défini par ce petit livr
173 ne façon de les mettre, au contraire, à l’abri du désespoir réel, humain, qui les conduirait à la foi. Une cure d’âme comprise no
174 ter : l’homme livré à ses dérèglements conçoit un désespoir dont le remède peut très bien lui apparaître : la loi. Or ce n’est qu
82 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
175 le christianisme orthodoxe. Mais alors, c’est le désespoir  ? Ce serait le désespoir, s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et c
176 xe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le désespoir , s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et cette nouvelle, c’est que
177 ésir, c’est qu’il craint de quitter son corps par désespoir , « mortel péché », enfin, c’est qu’il ignore encore à quoi lui peut
83 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
178 de la littérature courtoise, et raillait non sans désespoir les rêveries de ses contemporains, adonnés à une illusion dont ils av
179 ra : « Je vous aime comme on doit aimer : dans le désespoir  » (Julie de Lespinasse). ⁂ Mais le xviiie siècle avant Rousseau, c’e
180 libération ». Mais d’où lui vient alors ce ton de désespoir  ? Comment se fait-il que le roman qui triompha pendant trente ans, au
84 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre V. Amour et guerre
181 n va se battre pour le plaisir, ou plutôt pour le désespoir , contre n’importe qui. Prolétariat guerrier des « volontaires » (Balt
85 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VI. Le mythe contre le mariage
182 our mortel. Déjà l’on voyait affleurer le fond du désespoir et d’anarchie intime que suppose toute morale du « bonheur » strictem
86 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
183 te dans sa négation. C’est la profonde misère, le désespoir d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en déli
184 B. Croce, Etica e Politica. 206. Leo Ferrero, Désespoirs . Le problème de la passion est admirablement défini par ce petit livr
185 ne façon de les mettre, au contraire, à l’abri du désespoir réel, humain, qui les conduirait à la foi. Une cure d’âme comprise no
186 ter : l’homme livré à ses dérèglements conçoit un désespoir dont le remède peut très bien lui apparaître : la loi. Or ce n’est qu
87 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
187 l posthume de poèmes et d’essais de Léo Ferrero : Désespoirs , je trouve cette relation d’un entretien qu’a eu l’auteur avec un jeu
188 être ou est-ce que j’aime l’amour ? », etc., son désespoir quand il découvre après une analyse acharnée, que non il n’aime pas c
88 1940, Articles divers (1938-1940). Le petit nuage (avril 1940)
189 portable le sombre avenir de son pays. « Dans mon désespoir , j’eus recours à l’Évangile qu’on trouve sur toutes les tables de nui
89 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
190 Rien soit enfin mon ordre ! C’est le cri même du désespoir , et c’est l’autosadisme de ce siècle. Tout est faux mais tout est rée
90 1942, La Part du diable. Cinquième partie. Le Bleu du Ciel
191 autres mes réformes. Le mal est trop profond, le désespoir trop vrai, les hommes trop occupés à se détruire et les mots, justeme
91 1942, La Part du diable (1944). Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
192 Rien soit enfin mon ordre ! C’est le cri même du désespoir , et c’est l’autosadisme de ce siècle. Tout est faux mais tout est rée
92 1942, La Part du diable (1944). Cinquième partie. Le Bleu du Ciel
193 autres mes réformes. Le mal est trop profond, le désespoir trop vrai, les hommes trop occupés à se détruire et les mots, justeme
93 1942, La Part du diable (1982). Quatrième partie. Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
194 Rien soit enfin mon ordre ! C’est le cri même du désespoir , et c’est l’autosadisme de ce siècle. Tout est faux mais tout est rée
94 1942, La Part du diable (1982). Cinquième partie. Le Bleu du Ciel
195 autres mes réformes. Le mal est trop profond, le désespoir trop vrai, les hommes trop occupés à se détruire et les mots, justeme
95 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
196 litude égarée du couple, Éros pose en couronne un désespoir glacial : vous n’irez pas au-delà de votre union. Ô silence des astre
96 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
197 i, nous allons en désordre au réveil. La mort, le désespoir en plein midi, — ou la reconnaissance de l’unique nécessaire ? IV.
97 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 1. Le silence de Goethe
198 usqu’à la délivrance consciente. Il y a dans tout désespoir à la fois l’angoisse de la catastrophe et la secrète, l’inavouable jo
199 -être, que le triomphe de l’élément libérateur du désespoir . La longue peine de celui « qui toujours s’est efforcé » a purifié le
98 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 3. Kierkegaard
200 t sans pareil à forcer l’esprit sur l’obstacle du désespoir et de l’absurdité de l’existence ; toute une vie tendue vers l’imposs
201 t l’homme contre Dieu. Et cependant, dans le pire désespoir , jamais de défi, ni d’hybris. Pureté du chrétien, non du surhomme.
202 te. Tout le reste n’est que défi, intempérance et désespoir . « Oser à fond être soi-même, oser réaliser un individu, non tel ou t
203 sociologies établit à grands frais l’évidence du désespoir  : l’homme moderne a perdu le « chemin ». Je suis le chemin, la vérit
204 lieu d’un pur possible, et sur ces lieux règne le désespoir . Il nous faut donc agir, si nous voulons la vérité ; agir en vérité,
205 créatrice. 6.Le contraire de l’acte, c’est le désespoir Nous savons tout cela comme nous savons qu’il faut mourir : sans y
206 il venait justement de dépasser cette illusion du désespoir , qui consiste à s’imaginer que l’acte est puissance de l’homme : d’où
207 ir sait maintenant que l’acte est le contraire du désespoir . Mais il le sait d’une tout autre façon que le désespéré ne l’imagine
208 e désespéré ne l’imagine. Parce que le rapport du désespoir à l’acte n’est pas seulement renversement, mais création irréversible
209 il sait bien qu’il n’en a pas, ou que son moi est désespoir , c’est-à-dire qu’il n’y croit pas et qu’il ne croit à aucun acte. Il
210 ïenne admet fort bien : nietzschéisme agressif ou désespoir du démoniaque qui veut être soi-même « en haine de l’existence et sel
211 ranquille. Ce « moi pur » ne met pas en cause mon désespoir . Certes, je puis rêver mon idéale perfection, je puis rêver ma vocati
212 igilantis est, dit Sénèque. L’aveu total de notre désespoir témoigne seul de la consolation. 19. Alleluia : Louez l’Éternel !
213 Apprentissage du christianisme. 34. Traité du désespoir , trad. Gateau, p. 105. 35. Isaïe, XXI, 11. 36. Lorsque Schopenhauer
214 . Traduction française sous le titre de Traité du désespoir . C’est une laïcisation. Kierkegaard se rapportait de la façon la plus
99 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 4. Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
215 e triomphe atroce de la Loi, c’est-à-dire dans le désespoir , qui est l’absence reconnue de la foi. Tout ce qui précède pourrait ê
100 1944, Les Personnes du drame. II. Liberté et fatum — 5. Luther et la liberté de la personne
216 tte pensée m’a blessé au plus profond et jusqu’au désespoir , en sorte que je souhaitais n’être pas né, avant que j’eusse reconnu
217 nt que j’eusse reconnu combien salutaire était ce désespoir et combien proche de la grâce ». Car en effet : « C’est le plus haut