1
des jeux moins lassants. Dada, éclat de rire d’un
désespoir
exaspéré, commandait une certaine sympathie. L’agaçant, avec les surr
2
hésite, trébuche, oscille entre la violence et le
désespoir
(c’est l’amour), et, déchiré de contradictions, tire du désordre de s
3
révolte, ce mélange de fanfaronnade et d’intense
désespoir
, on songe au Frank de La Coupe et les Lèvres, à qui ses compagnons cr
4
ncertaine. Son affaire, c’est l’amour, et certain
désespoir
vaste et profond comme l’époque. « Voulez-vous des douleurs, la mort
5
ets jouaient sur mes nerfs. Le jazz martelait mon
désespoir
. Désespoir étroit, ces œillères géantes aux pensées, le ciel trop bas
6
t sur mes nerfs. Le jazz martelait mon désespoir.
Désespoir
étroit, ces œillères géantes aux pensées, le ciel trop bas d’un rêve
7
saille et m’atteint au vif, c’est tout de même un
désespoir
en quoi je ne vais pas m’empêcher de reconnaître la voix secrète de n
8
econnaître la voix secrète de notre mal de vivre.
Désespoir
métaphysique. Je me souviens d’une phrase de Vinet — laissons s’escla
9
» comme dit Crevel. Pourtant, le plus irrévocable
désespoir
n’est encore qu’un appel à la foi la plus haute. 1er mai 1927. Mie
10
Et je t’apostrophe, soudain plein de mépris et de
désespoir
, ô vie sans faute, vie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore,
11
sionnant de l’action, il se dégage de ce roman un
désespoir
sec, sans grimace. Cette intelligence et cette sensibilité ont quelqu
12
it les mêmes, des bonheurs qui signifient plus de
désespoir
qu’ils ne s’en doutent… C’est un dévergondage sentimental, plein de m
13
e amertume acide et tiède comme l’adolescence, un
désespoir
de nuit d’été sous le tilleul où elle n’est pas venue… (C’est ici le
14
a musique, de l’Italie et une certaine qualité de
désespoir
, je retrouve les contes d’Hoffmann. Mais il s’agit de les vivre plutô
15
, comme Garine, est de ces êtres qui agissent par
désespoir
, parce que l’action, à tout prendre, est une défense contre la mort —
16
t de vous laisser mener par le remords au bord du
désespoir
, mais pas plus loin. Et c’est ainsi que de ce roman au charme pénétr
17
est obligée de le quitter. Alors dans un accès de
désespoir
, il tente de mettre le feu à sa maison. Il s’enfuit, et s’engage comm
18
intérêts matériels et familiaux. Sa misère et son
désespoir
grandissent de jour en jour en même temps que sa révolte contre ce mo
19
, mais sans résultat ». C’est dans un tel état de
désespoir
que soudain l’amour de la vie revient s’emparer de lui et décide de s
20
dans le temps. Il était ressuscité de l’abîme du
désespoir
et revenu au monde merveilleux. Il résolut de vivre fermement dans sa
21
doute le premier. 27. Paul Bourget, Les Aveux :
Désespoir
en Dieu, p. 264. l. « Le protestantisme jugé », Foi et Vie, Paris, n
22
usqu’à la délivrance consciente. Il y a dans tout
désespoir
à la fois l’angoisse de la catastrophe et la secrète, l’inavouable jo
23
-être, que le triomphe de l’élément libérateur du
désespoir
. La longue peine de celui « qui toujours s’est efforcé » a purifié le
24
France de 1932, non la Russie de 1917, révèle un
désespoir
profond, une impuissance. Victimes de la pensée bourgeoise qu’ils s’é
25
l espoir, seulement accessible au plus profond du
désespoir
et de la nuit, par la foi seule, — qui ne vient pas de nous. Telle es
26
t promesse de la foi, — et la foi naît au cœur du
désespoir
. Mais, d’autre part, en vertu du même ordre des choses, la dialectiqu
27
es choses, la dialectique chrétienne rejette tout
désespoir
qui ne serait pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la natur
28
rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul
désespoir
réel : celui qui dévaste la nature humaine jusqu’à ces profondeurs de
29
ans un cadre hiérarchique qui préserve l’homme du
désespoir
et lui fournisse un équilibre durable, dont le péché forme sans doute
30
us à leur opposer ? Tout notre espoir est dans un
désespoir
tellement « substantiel » qu’il nous rende à leur tour intenables les
31
(oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du
désespoir
. Elle ne désigne en réalité qu’un des moments de la dialectique du dé
32
en réalité qu’un des moments de la dialectique du
désespoir
: le moment décisif, l’acte. Elle n’a de sens, pour nous, que parce q
33
te encore, mais qui forge sa loi au secret de son
désespoir
… Bastions de l’Occident ? — Duquel ? Ou bien race liée au seul goût d
34
e amertume acide et tiède comme l’adolescence, un
désespoir
de nuit d’été sous le tilleul où elle n’est pas venue… (C’est ici le
35
a musique, de l’Italie et une certaine qualité de
désespoir
, je retrouve les contes d’Hoffmann. Mais il s’agit de les vivre plutô
36
te encore, mais qui forge sa loi au secret de son
désespoir
… Bastions de l’Occident ? — Duquel ? Ou bien race liée au seul goût d
37
ini par la Sorbonne, entre autres. 7. Traité du
désespoir
, trad. Gateau (Gallimard), p. 178. C’est nous qui soulignons. 8. Ib
38
eule force nécessaire ; tout ce qui leur fiche un
désespoir
pour une fois réel ; tout ce qui les désarme devant Dieu et les jette
39
enfin, excitant en lui l’espoir infini au sein du
désespoir
et la joie de la Promesse invisible, — cette vision donnée à l’homme,
40
forme : la vérité est-elle en déca ou au-delà du
désespoir
, dans les mesures humaines ou dans la folie divine ? Il semble bien q
41
radicalement. Mal préparées, dans la fièvre et le
désespoir
de situations économiques qui ne permettaient pas d’élaborer avec la
42
l’humanité dans un devenir sans issue, aboutit au
désespoir
. » 1. Albert Béguin, « Karl Barth et la situation de l’Église allem
43
racine, qui est en nous, qui est au fond de notre
désespoir
. Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous s
44
is dans l’intimité de notre être, là où réside le
désespoir
de l’homme qui ne connaît pas son destin. Après tout, l’homme désespé
45
é, ce qu’il veut, ce n’est pas une explication du
désespoir
qui le possède, mais c’est une consolation. Je prends ce mot dans son
46
un peu au hasard, il faut l’avouer, le Traité du
désespoir
3 est de beaucoup la plus centrale, la plus révélatrice, mais aussi l
47
erkegaard apporte dans l’analyse psychologique du
désespoir
, considéré comme une maladie universelle ne doit pas nous tromper sur
48
cune exaltation de nos démons obscurs. Au fond du
désespoir
, et quelles que soient les formes qu’il revête, du spleen banal jusqu
49
égation du paradoxe de l’Amour. L’universalité du
désespoir
, qui est la thèse maîtresse de cette œuvre, conduirait l’homme au nih
50
ur utiliser en philosophie des motifs tels que le
désespoir
, l’espérance, la présence ou la fidélité. Certes, l’exemple de la phé
51
icipation concrète à l’être. Démarche négative du
désespoir
, positive de l’espérance, — elles sont inséparables jusqu’au bout, no
52
imisme du progrès technique et une philosophie du
désespoir
, — autant de traits qui nous assurent que les problèmes débattus dans
53
nd : relativement à la possibilité universelle du
désespoir
. Un rapprochement avec Kierkegaard me paraît s’imposer ici. 49. M. M
54
. Traduite en français sous le titre de Traité du
désespoir
. 51. Rudolf Kassner, dans Commerce, n° XII. s. « Notice biographiq
55
enne admet fort bien : nietzschéisme agressif, ou
désespoir
du démoniaque qui veut être soi-même, « en haine de l’existence et se
56
ranquille. Ce « moi pur » ne met pas en cause mon
désespoir
, ou si l’on veut, je peux rêver dans le sommeil du désespoir à ma per
57
ou si l’on veut, je peux rêver dans le sommeil du
désespoir
à ma perfection idéale, je peux rêver ma vocation et ses périls… Kier
58
i du choix concret, du risque, dans la passion du
désespoir
total. Maintenant, tu vas témoigner de la puissance que ton savoir ex
59
ium narrare vigilantis est. L’aveu total de notre
désespoir
témoigne seul de la consolation. 52. Journal, tome X. 53. « Là e
60
. 56. L’instant. 57. Journal. 58. Traité du
désespoir
, p. 156. 59. Je ne reviendrai pas, ici, sur l’aspect philosophique d
61
me qui s’en dégage : pessimisme jamais cynique et
désespoir
jamais complaisant à lui-même, car l’aveu même qu’on en fait est la p
62
meilleurs d’entre eux — ont certainement connu le
désespoir
de vivre, et c’est cela qu’ils ont voulu traduire. Mais c’est cela au
63
mme ne peut avouer que s’il connaît un au-delà du
désespoir
. Faute de le pressentir, ils ont méconnu leur angoisse ; faute du cou
64
onne seule la foi — ils se sont mis à déclamer un
désespoir
décoratif, un désespoir postiche et stylisé, à l’abri duquel on pouva
65
se sont mis à déclamer un désespoir décoratif, un
désespoir
postiche et stylisé, à l’abri duquel on pouvait faire encore de la li
66
un jeu que de les classer dans les catégories du
désespoir
analysées par Kierkegaard, si nous étions assez détachés d’eux pour n
67
d’eux pour ne plus sentir le tragique que ce faux
désespoir
maquillait. Il y a dans tout ce qu’ils écrivent, une espèce de bluff
68
racine, qui est en nous, qui est au fond de notre
désespoir
. Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous s
69
is dans l’intimité de notre être, là où réside le
désespoir
de l’homme qui ne connaît pas son destin. Après tout, l’homme désespé
70
é, ce qu’il veut, ce n’est pas une explication du
désespoir
qui le possède, mais c’est une consolation. Je prends ce mot dans son
71
l espoir, seulement accessible au plus profond du
désespoir
et de la nuit, par la foi seule, — qui ne vient pas de nous. Telle es
72
t promesse de la foi, — et la foi naît au cœur du
désespoir
. Mais, d’autre part, en vertu du même ordre des choses, la dialectiqu
73
es choses, la dialectique chrétienne rejette tout
désespoir
qui ne serait pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la natur
74
rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul
désespoir
réel : celui qui dévaste la nature humaine jusqu’à ces profondeurs de
75
ans un cadre hiérarchique qui préserve l’homme du
désespoir
et lui fournisse un équilibre durable, même si la foi disparaît ; soi
76
us à leur opposer ? Tout notre espoir est dans un
désespoir
tellement « substantiel » qu’il nous rende à leur tour intenables les
77
utes nos folies, et que nous invoquons contre nos
désespoirs
trop vrais ; ce sont les dieux que l’homme fait à son image. Or, si l
78
(oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du
désespoir
. Cette formule ne désigne en réalité qu’un des moments de la dialecti
79
en réalité qu’un des moments de la dialectique du
désespoir
: le moment décisif, l’acte. Elle n’a de sens, pour nous, que parce q
80
et en gémir. Ils n’ont un peu de vie que dans le
désespoir
de la révolte, et c’est ce qu’ils cherchent. Comme une femelle cherch
81
ni par la Sorbonne, entre autres. 37. Traité du
désespoir
, trad. Gateau (Gallimard), p. 178. C’est nous qui soulignons. 38. I
82
a recherche du bonheur, elle ne s’efforce plus au
désespoir
. Elle veut connaître ce qui est. Surtout, elle prend ses responsabili
83
que pour le risque ! La conclusion fatale de leur
désespoir
s’appelle toujours l’État totalitaire. Pessimisme actif Quand o
84
abstrus, désespéré, voire nihiliste7 du Traité du
désespoir
; et celui du psychologue lyrique et retors à la fois du Journal du S
85
racine, qui est en nous, qui est au fond de notre
désespoir
. Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous s
86
is dans l’intimité de notre être, là où réside le
désespoir
de l’homme qui ne connaît pas son destin. Après tout, l’homme désespé
87
é, ce qu’il veut, ce n’est pas une explication du
désespoir
qui le possède, mais c’est une consolation. Je prends ce mot dans son
88
l espoir, seulement accessible au plus profond du
désespoir
et de la nuit, par la foi seule, — qui ne vient pas de nous. Telle es
89
t promesse de la foi, — et la foi naît au cœur du
désespoir
. Mais, d’autre part, en vertu du même ordre des choses, la dialectiqu
90
es choses, la dialectique chrétienne rejette tout
désespoir
qui ne serait pas le seul désespoir réel : celui qui dévaste la natur
91
rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul
désespoir
réel : celui qui dévaste la nature humaine jusqu’à ces profondeurs de
92
ans un cadre hiérarchique qui préserve l’homme du
désespoir
et lui fournisse un équilibre durable, même si la foi disparaît ; soi
93
us à leur opposer ? Tout notre espoir est dans un
désespoir
tellement « substantiel » qu’il nous rende à leur tour intenables les
94
utes nos folies, et que nous invoquons contre nos
désespoirs
trop vrais ; ce sont les dieux que l’homme fait à son image. Or, si l
95
(oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du
désespoir
. Cette formule ne désigne en réalité qu’un des moments de la dialecti
96
en réalité qu’un des moments de la dialectique du
désespoir
: le moment décisif, l’acte. Elle n’a de sens, pour nous, que parce q
97
et en gémir. Ils n’ont un peu de vie que dans le
désespoir
de la révolte, et c’est ce qu’ils cherchent. Comme une femelle cherch
98
ni par la Sorbonne, entre autres. 30. Traité du
désespoir
, trad. Gateau (Gallimard), p. 178. C’est nous qui soulignons. 31. I
99
a recherche du bonheur, elle ne s’efforce plus au
désespoir
. Elle veut connaître ce qui est. Surtout, elle prend ses responsabili
100
que pour le risque ! La conclusion fatale de leur
désespoir
s’appelle toujours l’État totalitaire. Pessimisme actif Quand o
101
isse entendre souvent qu’elle n’est encore que le
désespoir
de celui qui ne peut aimer : hommage déguisé de l’angoisse à l’« altr
102
sociologies établit à grands frais l’évidence du
désespoir
: l’homme moderne a perdu « le chemin ». Je suis le chemin, la vérit
103
lieu d’un pur possible, et sur ces lieux règne le
désespoir
. Il nous faut donc agir, si nous voulons la vérité, agir en vérité, c
104
créatrice. 6. Le contraire de l’acte, c’est le
désespoir
Nous savons tous cela, comme nous savons qu’il faut mourir : sans
105
il venait justement de dépasser cette illusion du
désespoir
, qui consiste à s’imaginer que l’acte est puissance de l’homme : d’où
106
ir sait maintenant que l’acte est le contraire du
désespoir
. Mais il le sait d’une tout autre façon que le désespéré ne l’imagine
107
e désespéré ne l’imagine. Parce que le rapport du
désespoir
à l’acte n’est pas seulement renversement, mais création irréversible
108
il sait bien qu’il n’en a pas, ou que son moi est
désespoir
, c’est-à-dire qu’il n’y croit pas et qu’il ne croit à aucun acte. Il
109
Apprentissage du christianisme. 10. Traité du
désespoir
, trad. Gateau, p. 105. 11. Isaïe 21, 11. 12. Lorsque Schopenhauer é
110
. Traduction française sous le titre de Traité du
désespoir
. C’est une laïcisation ! Kierkegaard se rapportait de la façon la plu
111
t la Maladie à la mort sous le titre de Traité du
désespoir
, Kierkegaard a passé bientôt pour le coryphée du désespoir considéré
112
, Kierkegaard a passé bientôt pour le coryphée du
désespoir
considéré comme un des beaux-arts. Or s’il est vrai que Kierkegaard s
113
re les formes déclarées ou déguisées que revêt le
désespoir
fondamental du pécheur ; s’il est vrai qu’il a su montrer, avec une e
114
rsalité de cet état, c’est aussi que pour lui, le
désespoir
est le péché, la seule maladie vraiment mortelle, dont la foi seule,
115
que je signalais ont valu à l’auteur du Traité du
désespoir
un « succès » dont il est peut-être temps de tirer certaines conclusi
116
n’y a pas eu cet acte de foi, ce renversement du
désespoir
qui s’ignore en certitude combattante — et combattue. Le sérieux de
117
til ; que l’individu n’est rien que la liberté du
désespoir
et qu’il meurt de son isolement, ou du refus de se dépasser ; qu’il n
118
et il y retrouve en effet le symbole agrandi d’un
désespoir
qu’il sent vivre dans tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise l
119
et il y retrouve en effet le symbole agrandi d’un
désespoir
qu’il sent vivre dans tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise l
120
ire de l’angoisse, après quelques cris rauques de
désespoir
, épuisé, fait silence et laisse entendre un chant nouveau. Un chant s
121
til ; que l’individu n’est rien que la liberté du
désespoir
, et qu’il meurt de son isolement, ou du refus de se dépasser ; qu’il
122
uments de son travail72. Toute une classe que son
désespoir
force à se croire révolutionnaire, alors qu’elle n’est que la victime
123
ces jugements après coup, cette organisation d’un
désespoir
. Il y avait bien leurs idéaux qu’ils nous conseillaient d’appliquer.
124
sayées n’ont pu en fin de compte engendrer que le
désespoir
, la tyrannie ou l’amertume nihiliste. Les contradictions du monde fig
125
et il y retrouve en effet le symbole agrandi d’un
désespoir
qu’il sent vivre dans tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise l
126
ire de l’angoisse, après quelques cris rauques de
désespoir
, épuisé, fait silence et laisse entendre un chant nouveau. Un chant s
127
til ; que l’individu n’est rien que la liberté du
désespoir
, et qu’il meurt de son isolement, ou du refus de se dépasser ; qu’il
128
uments de son travail74. Toute une classe que son
désespoir
force à se croire révolutionnaire, alors qu’elle n’est que la victime
129
ces jugements après coup, cette organisation d’un
désespoir
. Il y avait bien leurs idéaux qu’ils nous conseillaient d’appliquer.
130
sayées n’ont pu en fin de compte engendrer que le
désespoir
, la tyrannie ou l’amertume nihiliste. Les contradictions du monde fig
131
’un seul exemple : que de tourments et de secrets
désespoirs
chez les adolescents troublés par le désir, s’apaisent tout d’un coup
132
une manière plus valable : « C’est l’espoir ou le
désespoir
qui déterminera pour le rêveur éveillé — pour le poète — l’action de
133
e son imagination. Qu’il formule cet espoir ou ce
désespoir
et ses rapports avec le monde changeront immédiatement. » Ou encore :
134
ertu peut alors nous sauver de cette tentation du
désespoir
, et c’est l’humilité. Si je ne suis pas important, le monde s’agrandi
135
ertu peut alors nous sauver de cette tentation du
désespoir
et c’est l’humilité. Si je ne suis pas important, le monde s’agrandit
136
’est à cause de cela, et non pour nous masquer ce
désespoir
total, mais pour nous le révéler en nous montrant sa fin, que Dieu es
137
’un seul exemple : que de tourments et de secrets
désespoirs
chez les adolescents troublés par le désir, s’apaisent tout d’un coup
138
il tira une partie de son œuvre : son analyse du
désespoir
considéré comme une révolte contre Dieu. De sa fortune, il ne voulut
139
t sans pareil à forcer l’esprit sur l’obstacle du
désespoir
et de l’absurdité de l’existence ; toute une vie tendue vers l’imposs
140
t l’homme contre Dieu. Et cependant, dans le pire
désespoir
, jamais de défi, ni d’« hybris ». Pureté du chrétien, non du surhomme
141
manque de foi réelle qui se déguise en défi, par
désespoir
. Mais là encore, je ne parle pas d’une compassion sentimentale. Je pa
142
our mortel. Déjà l’on voyait affleurer le fond de
désespoir
et d’anarchie intime que suppose toute morale du « bonheur » strictem
143
te dans sa négation. C’est la profonde misère, le
désespoir
d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en déli
144
. B. Croce, Etica e Politica. 102. Leo Ferrero,
Désespoirs
. Le problème de la passion est admirablement défini par ce petit livr
145
lui-même… cette idée le plongea peu à peu dans un
désespoir
qui l’amena au bord de la rivière… » Prenons-y garde : ce moi détesté
146
qui la manifestent. Quand je songe à l’ennui, au
désespoir
qu’expriment les quartiers ouvriers les plus modernes des villes alle
147
le christianisme orthodoxe. Mais alors, c’est le
désespoir
? Ce serait le désespoir, s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et c
148
xe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le
désespoir
, s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et cette nouvelle, c’est que
149
ésir, c’est qu’il craint de quitter son corps par
désespoir
, « mortel péché », enfin, c’est qu’il ignore encore à quoi lui peut
150
de la littérature courtoise, et raillait non sans
désespoir
les rêveries de ses contemporains, adonnés à une illusion dont ils av
151
ra : « Je vous aime comme on doit aimer : dans le
désespoir
» (Julie de Lespinasse). ⁂ Mais le xviiie siècle avant Rousseau, c’e
152
libération ». Mais d’où lui vient alors ce ton de
désespoir
? Comment se fait-il que le roman qui triompha pendant trente ans, au
153
n va se battre pour le plaisir, ou plutôt pour le
désespoir
, contre n’importe qui. Prolétariat-guerrier des « volontaires » (Balt
154
our mortel. Déjà l’on voyait affleurer le fond de
désespoir
et d’anarchie intime que suppose toute morale du « bonheur » strictem
155
te dans sa négation. C’est la profonde misère, le
désespoir
d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en déli
156
. B. Croce, Etica e Politica. 206. Leo Ferrero,
Désespoirs
. Le problème de la passion est admirablement défini par ce petit livr
157
l posthume de poèmes et d’essais de Leo Ferrero :
Désespoirs
, je trouve cette relation d’un entretien qu’a eu l’auteur avec un jeu
158
être ou est-ce que j’aime l’amour ? », etc., son
désespoir
quand il découvre après une analyse acharnée, que non il n’aime pas c
159
ne façon de les mettre, au contraire, à l’abri du
désespoir
réel, humain, qui les conduirait à la foi. Une cure d’âme comprise no
160
ter : l’homme livré à ses dérèglements conçoit un
désespoir
dont le remède peut très bien lui apparaître : la loi. Or ce n’est qu
161
le christianisme orthodoxe. Mais alors, c’est le
désespoir
? Ce serait le désespoir, s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et c
162
xe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le
désespoir
, s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et cette nouvelle, c’est que
163
ésir, c’est qu’il craint de quitter son corps par
désespoir
, « mortel péché », enfin, c’est qu’il ignore encore à quoi l
164
de la littérature courtoise, et raillait non sans
désespoir
les rêveries de ses contemporains, adonnés à une illusion dont ils av
165
ra : « Je vous aime comme on doit aimer : dans le
désespoir
» (Julie de Lespinasse). ⁂ Mais le xviiie siècle avant Rousseau, c’e
166
libération ». Mais d’où lui vient alors ce ton de
désespoir
? Comment se fait-il que le roman qui triompha pendant trente ans, au
167
n va se battre pour le plaisir, ou plutôt pour le
désespoir
, contre n’importe qui. Prolétariat guerrier des « volontaires » (Balt
168
our mortel. Déjà l’on voyait affleurer le fond du
désespoir
et d’anarchie intime que suppose toute morale du « bonheur » strictem
169
te dans sa négation. C’est la profonde misère, le
désespoir
d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en déli
170
3. B. Croce, Etica e Politica. 224. Léo Ferrero,
Désespoirs
. Le problème de la passion est admirablement défini par ce petit livr
171
ne façon de les mettre, au contraire, à l’abri du
désespoir
réel, humain, qui les conduirait à la foi. Une cure d’âme comprise no
172
ter : l’homme livré à ses dérèglements conçoit un
désespoir
dont le remède peut très bien lui apparaître : la loi. Or ce n’est qu
173
le christianisme orthodoxe. Mais alors, c’est le
désespoir
? Ce serait le désespoir, s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et c
174
xe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le
désespoir
, s’il n’y avait pas la Bonne Nouvelle ; et cette nouvelle, c’est que
175
ésir, c’est qu’il craint de quitter son corps par
désespoir
, « mortel péché », enfin, c’est qu’il ignore encore à quoi lui peut
176
de la littérature courtoise, et raillait non sans
désespoir
les rêveries de ses contemporains, adonnés à une illusion dont ils av
177
ra : « Je vous aime comme on doit aimer : dans le
désespoir
» (Julie de Lespinasse). ⁂ Mais le xviiie siècle avant Rousseau, c’e
178
libération ». Mais d’où lui vient alors ce ton de
désespoir
? Comment se fait-il que le roman qui triompha pendant trente ans, au
179
n va se battre pour le plaisir, ou plutôt pour le
désespoir
, contre n’importe qui. Prolétariat guerrier des « volontaires » (Balt
180
our mortel. Déjà l’on voyait affleurer le fond du
désespoir
et d’anarchie intime que suppose toute morale du « bonheur » strictem
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te dans sa négation. C’est la profonde misère, le
désespoir
d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en déli
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B. Croce, Etica e Politica. 206. Leo Ferrero,
Désespoirs
. Le problème de la passion est admirablement défini par ce petit livr
183
ne façon de les mettre, au contraire, à l’abri du
désespoir
réel, humain, qui les conduirait à la foi. Une cure d’âme comprise no
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ter : l’homme livré à ses dérèglements conçoit un
désespoir
dont le remède peut très bien lui apparaître : la loi. Or ce n’est qu
185
l posthume de poèmes et d’essais de Léo Ferrero :
Désespoirs
, je trouve cette relation d’un entretien qu’a eu l’auteur avec un jeu
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être ou est-ce que j’aime l’amour ? », etc., son
désespoir
quand il découvre après une analyse acharnée, que non il n’aime pas c
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portable le sombre avenir de son pays. « Dans mon
désespoir
, j’eus recours à l’Évangile qu’on trouve sur toutes les tables de nui
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Rien soit enfin mon ordre ! C’est le cri même du
désespoir
, et c’est l’autosadisme de ce siècle. Tout est faux mais tout est rée
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autres mes réformes. Le mal est trop profond, le
désespoir
trop vrai, les hommes trop occupés à se détruire et les mots, justeme
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Rien soit enfin mon ordre ! C’est le cri même du
désespoir
, et c’est l’autosadisme de ce siècle. Tout est faux mais tout est rée
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autres mes réformes. Le mal est trop profond, le
désespoir
trop vrai, les hommes trop occupés à se détruire et les mots, justeme
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Rien soit enfin mon ordre ! C’est le cri même du
désespoir
, et c’est l’autosadisme de ce siècle. Tout est faux mais tout est rée
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autres mes réformes. Le mal est trop profond, le
désespoir
trop vrai, les hommes trop occupés à se détruire et les mots, justeme
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litude égarée du couple, Éros pose en couronne un
désespoir
glacial : vous n’irez pas au-delà de votre union. Ô silence des astre
195
i, nous allons en désordre au réveil. La mort, le
désespoir
en plein midi, — ou la reconnaissance de l’unique nécessaire ? IV.
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usqu’à la délivrance consciente. Il y a dans tout
désespoir
à la fois l’angoisse de la catastrophe et la secrète, l’inavouable jo
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-être, que le triomphe de l’élément libérateur du
désespoir
. La longue peine de celui « qui toujours s’est efforcé » a purifié le
198
t sans pareil à forcer l’esprit sur l’obstacle du
désespoir
et de l’absurdité de l’existence ; toute une vie tendue vers l’imposs
199
t l’homme contre Dieu. Et cependant, dans le pire
désespoir
, jamais de défi, ni d’hybris. Pureté du chrétien, non du surhomme.
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te. Tout le reste n’est que défi, intempérance et
désespoir
. « Oser à fond être soi-même, oser réaliser un individu, non tel ou t
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sociologies établit à grands frais l’évidence du
désespoir
: l’homme moderne a perdu le « chemin ». Je suis le chemin, la vérit
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lieu d’un pur possible, et sur ces lieux règne le
désespoir
. Il nous faut donc agir, si nous voulons la vérité ; agir en vérité,
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créatrice. 6.Le contraire de l’acte, c’est le
désespoir
Nous savons tout cela comme nous savons qu’il faut mourir : sans y
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il venait justement de dépasser cette illusion du
désespoir
, qui consiste à s’imaginer que l’acte est puissance de l’homme : d’où
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ir sait maintenant que l’acte est le contraire du
désespoir
. Mais il le sait d’une tout autre façon que le désespéré ne l’imagine
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e désespéré ne l’imagine. Parce que le rapport du
désespoir
à l’acte n’est pas seulement renversement, mais création irréversible
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il sait bien qu’il n’en a pas, ou que son moi est
désespoir
, c’est-à-dire qu’il n’y croit pas et qu’il ne croit à aucun acte. Il
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ïenne admet fort bien : nietzschéisme agressif ou
désespoir
du démoniaque qui veut être soi-même « en haine de l’existence et sel
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ranquille. Ce « moi pur » ne met pas en cause mon
désespoir
. Certes, je puis rêver mon idéale perfection, je puis rêver ma vocati
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igilantis est, dit Sénèque. L’aveu total de notre
désespoir
témoigne seul de la consolation. 19. Alleluia : Louez l’Éternel !
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Apprentissage du christianisme. 34. Traité du
désespoir
, trad. Gateau, p. 105. 35. Isaïe, XXI, 11. 36. Lorsque Schopenhauer
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. Traduction française sous le titre de Traité du
désespoir
. C’est une laïcisation. Kierkegaard se rapportait de la façon la plus
213
e triomphe atroce de la Loi, c’est-à-dire dans le
désespoir
, qui est l’absence reconnue de la foi. Tout ce qui précède pourrait ê
214
tte pensée m’a blessé au plus profond et jusqu’au
désespoir
, en sorte que je souhaitais n’être pas né, avant que j’eusse reconnu
215
nt que j’eusse reconnu combien salutaire était ce
désespoir
et combien proche de la grâce ». Car en effet : « C’est le plus haut
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ui-même … cette idée le plongea peu à peu dans un
désespoir
qui l’amena au bord de la rivière… » Prenons-y garde : ce moi détesté