1
ie ; de rendre toutes mes forces complices de mon
destin
. D’abord donc, choisir Mes instincts, ensuite, les éduquer, selon des
2
t que cette bourgeoisie fatiguée, et de suivre le
destin
que vous m’avez assigné à force de m’humilier et de me craindre. »
3
vous blessant. Des choses dures, amères comme un
destin
, comme le goût d’une pierre rêche sur ta langue et grinçante sous ta
4
es ou misérables, passionnées. Mais bientôt : — «
Destin
, s’écria-t-il, tu pourrais me remercier. Vois quels chemins de perdit
5
eflets, épisodes, symboles : le vrai drame de son
destin
est ailleurs. Il se met à m’expliquer des signes, des généalogies éto
6
n meurt. Étoile de jour Il naissait à son
destin
des rayons glissent et rient c’est la caresse des anges parmi les for
7
quer d’autant plus librement qu’ils trahissent le
destin
profond de l’instruction publique, qu’ils trahissent leur mission off
8
mbre. Mais moi qui cherche un Objet Inconnu ! — Ô
Destin
sans repos et qui me voue à toutes les magies ! Les désirs les plus i
9
s voici « gagnés » par l’un des éléments de notre
destin
. La composante matérielle vient de l’emporter. Elle est en passe de g
10
ure composent en définitive une méditation sur le
destin
de l’homme. Chez Perken comme chez Garine, même héroïsme dépourvu d’i
11
ois la voix d’un de nos aînés, interrogeant notre
destin
, lui poser en face des questions d’une accablante simplicité. Me trom
12
selle des réactions profondes de l’âme devant son
destin
m’autorise à cette confrontation et me persuade de son intérêt humain
13
ualité nouvelle de silence. Encore faut-il que le
destin
favorise concrètement cette assomption intérieure. Par quel « hasard
14
en enfer est le drame d’une pureté avide, et son
destin
se joue d’un coup. La grandeur de Goethe est d’avoir su vieillir, cel
15
the à force de pureté dans la réalisation de leur
destin
. Rimbaud est notre mythe occidental : mythe faustien. Il a vécu tragi
16
’achètent des Bugatti pour brûler les étapes d’un
destin
qu’ils pressentent absurde. Rien désormais ne pourra plus nous rendre
17
eflets, épisodes, symboles : le vrai drame de son
destin
est ailleurs. Il se met alors à m’expliquer des signes, des généalogi
18
mbre. Mais moi qui cherche un Objet inconnu ! — Ô
Destin
sans repos et qui me voue à toutes les magies ! Les désirs les plus i
19
nez-vous de la comtesse. Va-t-elle apostropher le
destin
ou pousser de beaux cris raciniens ? Elle envoie le capitaine au chât
20
’achètent des Bugatti pour brûler les étapes d’un
destin
qu’ils pressentent absurde. Rien désormais ne pourra plus nous rendre
21
mbre. Mais moi qui cherche un Objet inconnu ! — Ô
Destin
sans repos et qui me voue à toutes les magies ! Les désirs les plus i
22
nez-vous de la comtesse. Va-t-elle apostropher le
destin
ou pousser de beaux cris raciniens ? Elle envoie le capitaine au chât
23
encore les nôtres ne peuvent plus apprivoiser le
destin
. Soit que les tyrans nous accablent, soit qu’un sursaut nous dresse à
24
ers quoi l’on chemine. Mais au carrefour d’autres
destins
croisés, soudain le rythme change en nous aussi, rompant la prévision
25
rofonds de l’être nous semblent déclenchés par un
destin
absurde, et nous les subissons d’abord comme une force tout étrangère
26
on absolu respect. Au-delà de l’exemple vivant du
destin
vécu de mon père, qu’irais-je encore chercher dans le passé ? Si j’y
27
de la jeunesse. C’est pourquoi le problème de son
destin
se confond avec le problème de notre génération. La sécurité ne sera
29
ns la question de l’homme, du rôle de l’homme, du
destin
de l’homme en face du destin du siècle, tout se simplifie aussitôt ;
30
rôle de l’homme, du destin de l’homme en face du
destin
du siècle, tout se simplifie aussitôt ; et si, faisant un pas de plus
31
un pas de plus, nous posons la question de notre
destin
personnel en face des destins collectifs, le choix nécessaire apparaî
32
la question de notre destin personnel en face des
destins
collectifs, le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le
33
ons pas : le risque est la santé de la pensée. ⁂
Destin
du siècle ! Expression curieuse et bien moderne ! Si nous y regardons
34
s voir que le simple assemblage de ces deux mots,
destin
et siècle, contient peut-être le secret de tout le mal dont nous souf
35
ple question : comment un siècle peut-il avoir un
destin
? En réalité, il n’y a de destin que personnel. Seul un homme peut av
36
peut-il avoir un destin ? En réalité, il n’y a de
destin
que personnel. Seul un homme peut avoir un destin, un homme seul, en
37
destin que personnel. Seul un homme peut avoir un
destin
, un homme seul, en tant qu’il est différent des autres hommes. Napolé
38
des autres hommes. Napoléon, César, Lénine ont un
destin
. Mais aussi chacun de nous a un destin ; dans la mesure où chacun de
39
ine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un
destin
; dans la mesure où chacun de nous possède une raison d’être, quelle
40
dmet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un
destin
, c’est que l’on a pris l’habitude d’attribuer une sorte de valeur ind
41
e quelques génies, par exemple. Quand nous disons
destin
du siècle, nous disons destin des nations, destin du prolétariat, des
42
. Quand nous disons destin du siècle, nous disons
destin
des nations, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du
43
destin du siècle, nous disons destin des nations,
destin
du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le desti
44
disons destin des nations, destin du prolétariat,
destin
du capitalisme, destin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le d
45
ns, destin du prolétariat, destin du capitalisme,
destin
du machinisme. Le destin du siècle, c’est le destin des ismes, qui so
46
, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le
destin
du siècle, c’est le destin des ismes, qui sont — en fin de compte — d
47
stin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le
destin
des ismes, qui sont — en fin de compte — des abstractions. Et je le r
48
répète, pour que ces ismes aient, à nos yeux, un
destin
, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer comme autan
49
ères, les habitudes, les intentions secrètes, les
destins
. Notre siècle, en tant que siècle, est athée, totalement athée, et co
50
et déterminées par notre classe [ou] notre race.
Destin
du siècle contre destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en ce
51
e classe [ou] notre race. Destin du siècle contre
destin
de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en cette année 1934, l’homme
52
re, abandonnez votre cher petit moi, fondez votre
destin
dans celui du prolétariat ou de la race aryenne, et toutes vos inquié
53
jette des millions de nos contemporains dans les
destins
du siècle, c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le destin partic
54
cle, c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le
destin
particulier et la responsabilité de chacun. Les brigadiers de choc et
55
Et voilà le dernier anneau de la chaîne de notre
destin
. Abrégeons, car, avec l’argent nous n’en finirions pas. L’argent est
56
est dans tout, il est tout et tous le servent. ⁂
Destin
du siècle, destin des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, ava
57
est tout et tous le servent. ⁂ Destin du siècle,
destin
des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, avant de poursuivre,
58
libéraux, c’était, par excellence, un homme sans
destin
, un homme sans vocation ni raison d’être, un homme dont le monde n’ex
59
’est parce que l’individu des libéraux était sans
destin
, qu’il a cru au destin des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de
60
du des libéraux était sans destin, qu’il a cru au
destin
des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de vocation, qu’il a voulu
61
t toujours une solidarité catastrophique. Oui, le
destin
du siècle, le destin des ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre q
62
rité catastrophique. Oui, le destin du siècle, le
destin
des ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre qu’un monde chaotique
63
décision que chacun d’entre nous peut prendre. ⁂
Destin
du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? I
64
d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou
destin
de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou resp
65
pas les diviser, ni abdiquer sous leur implacable
destin
. Ceux qui l’ont fait et qui le font encore, je vois bien ce qui les p
66
ude démissionnaire de l’homme en fuite devant son
destin
. Eh bien ! la personne à son tour n’est rien d’autre que l’attitude c
67
rez l’homme créateur à l’homme qui s’abandonne au
destin
collectif, mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle
68
le faire, rétablit le rapport humain, fonde notre
destin
personnel, et fonde aussi la seule société possible. Ne nous y trompo
69
u dans notre monde. Lui seul suffit à vaincre les
destins
du siècle, lui seul atteint le mal à sa racine, qui est en nous, qui
70
de le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son
destin
. Après tout, l’homme désespéré, ce qu’il veut, ce n’est pas une expli
71
Et ce n’est pas la connaissance intellectuelle du
destin
de sa classe ou de sa race qui va suffire pour l’arracher à sa misère
72
’est-à-dire, plus exactement : l’Évolution. q. «
Destin
du siècle ou vocation personnelle ? », Foi et Vie, Paris, n° 58-59, f
75
? (mai 1934)h Qu’un homme perde le sens de son
destin
particulier, il se met fatalement à croire aux destins anonymes et co
76
in particulier, il se met fatalement à croire aux
destins
anonymes et collectifs. C’est ainsi qu’on nous parle du « destin du s
77
et collectifs. C’est ainsi qu’on nous parle du «
destin
du siècle » avec des yeux hors de la tête, sans se poser jamais cette
78
en naturelle : Comment un siècle peut-il avoir un
destin
?i Le destin, c’est le fait d’une personne. Croire à la réalité du «
79
Comment un siècle peut-il avoir un destin ?i Le
destin
, c’est le fait d’une personne. Croire à la réalité du « destin » souv
80
le fait d’une personne. Croire à la réalité du «
destin
» souverain de la masse, de la classe, de la nation, du capital ou de
81
l’État — car c’est de tout cela que se compose le
destin
du siècle —, c’est témoigner tout simplement de son abdication person
82
voulons que l’homme redevienne responsable de son
destin
particulier. Avoir un destin propre, une vocation, c’est la seule man
83
e responsable de son destin particulier. Avoir un
destin
propre, une vocation, c’est la seule manière que les hommes aient jam
84
l’Ordre nouveau tient dans ces quelques mots : le
destin
particulier de chaque homme est plus grand que tous les « destins du
85
ier de chaque homme est plus grand que tous les «
destins
du siècle » inventés par nos lâchetés. ⁂ Le banquier croit aux fata
86
, au contraire de l’individu charrié par tous les
destins
collectifs et par les prétendues lois de l’Histoire, vit d’instant en
87
nouveau, Paris, n° 2, juin 1933, p. 19-23. h. «
Destin
du siècle ou destin de l’homme ? », L’Ordre nouveau, Paris, n° 11, ma
88
2, juin 1933, p. 19-23. h. « Destin du siècle ou
destin
de l’homme ? », L’Ordre nouveau, Paris, n° 11, mai 1934, p. 3-7. i.
89
renais au livre de M. Jean-Richard Bloch intitulé
Destin
du siècle. Il n’en est rien. C’est au succès significatif de ce titre
90
parce que seule elle pose la question dernière du
destin
de l’homme, en même temps qu’elle connaît et saisit l’homme dans sa c
91
ive de l’ON. Voir Daniel-Rops : Éléments de notre
destin
(Spes). Une dizaine de volumes sont en préparation. 19. L’origine «
92
ire, il pose l’acte de l’homme responsable de son
destin
. Mais tout cela va au martyre, dans le monde qu’on nous prépare ? Il
93
étouffer le scandale de cette mort qui définit le
destin
de l’esprit parmi nous ? Si l’Opinion publique a tué Kierkegaard, ell
95
e. Voilà qui donne l’idée d’un roman d’aventures.
Destin
allemand est bien, entre autres, un roman d’aventures, et même d’une
96
timent-là ; l’absurdité de sa vie, l’absurdité du
destin
qu’on subit. Arrachés de leur terre et de leur peuple, ils s’en vont
97
tion de leur nation, saura leur dire le mot de ce
destin
. « Nous avons perdu la guerre, Bell, et dans la situation où nous som
98
uels on joue sa propre existence intérieure. » Le
destin
de ces déracinés, ce sera désormais de porter en eux-mêmes l’image tr
99
tête haute pour l’Allemagne, et de participer au
destin
qui lui était échu pour un temps. Ce destin qui obligeait l’Allemagne
100
er au destin qui lui était échu pour un temps. Ce
destin
qui obligeait l’Allemagne, après la guerre, à vivre dans un état de g
101
tional et de ce qui est plus généralement humain.
Destin
allemand pourrait aussi s’appeler « La condition humaine ». Et plusie
102
plus belles peut-être — pourraient s’appliquer au
destin
de n’importe quelle nation, de n’importe quelle communauté. Le « fait
103
le vrai tragique de l’Allemagne actuelle, que son
destin
la force à n’envisager plus le sort de l’homme que sous l’aspect du s
104
s plus graves pour notre avenir immédiat. Mais ce
Destin
allemand évoque bien d’autres questions. Edschmid a fait le tour du m
105
naux qui nous apprendront tout cela. Il faut lire
Destin
allemand, comme on lirait dans la conscience même d’un peuple. Il fau
106
que pour leur atmosphère et leur tension65, à ce
Destin
allemand, qui, toutefois, les domine. Edschmid est plus viril, plus m
107
qu’Edschmid est le plus authentique. Il y a, dans
Destin
allemand, un timbre de voix métallique, une sobriété amère et courage
108
mme Edschmid, il en a tiré des conclusions sur le
destin
de la race blanche, qui forment l’arrière-plan idéologique de son œuv
109
-il jamais lui-même que dans les tortures ? u. «
Destin
allemand », Foi et Vie, Paris, n° 65, octobre-novembre 1934, p. 812-8
110
bilité de faire au moins un effort pour pétrir le
destin
, et pour orienter l’histoire dans un sens plutôt que dans l’autre. No
111
qui jouent leur rôle d’hommes et qui créent leur
destin
: ceux-là seuls sont les dramatis personae, ceux-là seuls sont présen
112
une autorité, une attitude d’auteur de son propre
destin
? C’est ce que l’on ne voit point. C’est ce que nul ne peut voir ni n
113
opinion de nos maîtres, dicteraient à l’homme ses
destins
. Ils constatent que, dans la réalité politique, ce sont encore des ho
114
ns la question de l’homme, du rôle de l’homme, du
destin
de l’homme en face du destin du siècle, tout se simplifie aussitôt ;
115
rôle de l’homme, du destin de l’homme en face du
destin
du siècle, tout se simplifie aussitôt ; et si, faisant un pas de plus
116
un pas de plus, nous posons la question de notre
destin
personnel en face des destins collectifs, le choix nécessaire apparaî
117
la question de notre destin personnel en face des
destins
collectifs, le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le
118
ons pas : le risque est la santé de la pensée. ⁂
Destin
du siècle ! Expression curieuse et bien moderne14 ! Si nous y regardo
119
s voir que le simple assemblage de ces deux mots,
destin
et siècle, contient peut-être le secret de tout le mal dont nous souf
120
ple question : comment un siècle peut-il avoir un
destin
? En réalité, il n’y a de destin que personnel. Seul un homme peut av
121
peut-il avoir un destin ? En réalité, il n’y a de
destin
que personnel. Seul un homme peut avoir un destin, un homme seul, en
122
destin que personnel. Seul un homme peut avoir un
destin
, un homme seul, en tant qu’il est différent des autres hommes. Napolé
123
des autres hommes. Napoléon, César, Lénine ont un
destin
. Mais aussi chacun de nous a un destin, dans la mesure où chacun de n
124
ine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un
destin
, dans la mesure où chacun de nous possède une raison d’être, quelle q
125
dmet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un
destin
, c’est que l’on a pris l’habitude d’attribuer une sorte de valeur ind
126
e quelques génies, par exemple. Quand nous disons
destin
du siècle, nous disons destin des nations, destin du prolétariat, des
127
. Quand nous disons destin du siècle, nous disons
destin
des nations, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du
128
destin du siècle, nous disons destin des nations,
destin
du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le desti
129
disons destin des nations, destin du prolétariat,
destin
du capitalisme, destin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le d
130
ns, destin du prolétariat, destin du capitalisme,
destin
du machinisme. Le destin du siècle, c’est le destin des ismes, qui so
131
, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le
destin
du siècle, c’est le destin des ismes, qui sont — en fin de compte — d
132
stin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le
destin
des ismes, qui sont — en fin de compte — des abstractions. Et, je le
133
répète, pour que ces ismes aient, à nos yeux, un
destin
, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer comme autan
134
es, les habitudes, les intentions secrètes, — les
destins
. Notre siècle, en tant que siècle, est athée, totalement athée, et co
135
es et déterminées par notre classe ou notre race.
Destin
du siècle contre destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en ce
136
tre classe ou notre race. Destin du siècle contre
destin
de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en cette année 1934, l’homme
137
re, abandonnez votre cher petit moi, fondez votre
destin
dans celui du prolétariat ou de la race aryenne, et toutes vos inquié
138
jette des millions de nos contemporains dans les
destins
du siècle, c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le destin partic
139
cle, c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le
destin
particulier et la responsabilité de chacun. Les brigadiers de choc et
140
Et voilà le dernier anneau de la chaîne de notre
destin
. Abrégeons, car, avec l’argent, nous n’en finirions pas. L’argent est
141
est dans tout, il est tout et tous le servent. ⁂
Destin
du siècle, destin des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, ava
142
est tout et tous le servent. ⁂ Destin du siècle,
destin
des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, avant de poursuivre,
143
libéraux, c’était, par excellence, un homme sans
destin
, un homme sans vocation ni raison d’être, un homme dont le monde n’ex
144
’est parce que l’individu des libéraux était sans
destin
, qu’il a cru au destin des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de
145
du des libéraux était sans destin, qu’il a cru au
destin
des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de vocation, qu’il a voulu
146
t toujours une solidarité catastrophique. Oui, le
destin
du siècle, le destin des ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre q
147
rité catastrophique. Oui, le destin du siècle, le
destin
des ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre qu’un monde chaotique
148
décision que chacun d’entre nous peut prendre. ⁂
Destin
du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? I
149
d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou
destin
de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou resp
150
as les diviniser ni abdiquer sous leur implacable
destin
. Ceux qui l’ont fait et qui le font encore, je vois bien ce qui les p
151
rez l’homme créateur à l’homme qui s’abandonne au
destin
collectif, mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle
152
le faire, rétablit le rapport humain, fonde notre
destin
personnel et fonde aussi la seule société possible. Ne nous y trompon
153
u dans notre monde. Lui seul suffit à vaincre les
destins
du siècle, lui seul atteint le mal à sa racine, qui est en nous, qui
154
de le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son
destin
. Après tout, l’homme désespéré, ce qu’il veut, ce n’est pas une expli
155
Et ce n’est pas la connaissance intellectuelle du
destin
de sa classe ou de sa race qui va suffire pour l’arracher à sa misère
156
14. On sait que M. Jean-Richard Bloch intitula
Destin
du siècle un recueil d’essais politiques dont le retentissement fut g
157
parce que seule elle pose la question dernière du
destin
de l’homme, en même temps qu’elle connaît et saisit l’homme dans sa c
158
res « religieuses », cette servilité en face du «
destin
» ? Et comment pourrait-il croire à ces bons apôtres dont la ferveur
159
pte n’en dépend. Il tire un peu sur la ficelle du
destin
pour se prouver que le destin n’est plus son maître, que ça ne marche
160
u sur la ficelle du destin pour se prouver que le
destin
n’est plus son maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de Dieu
161
es raisons déduites de la nature des choses et du
destin
de l’homme. — Utopie ! Utopie ! Voyez-vous, je préfère encore Léon Bl
162
tive de l’ON voir Daniel-Rops : Éléments de notre
destin
(Spes). [NdE] Nous avons placé là cette note, en l’absence d’appel de
163
opinion de nos maîtres, dicteraient à l’homme ses
destins
. Ils constatent que, dans la réalité politique, ce sont encore des ho
164
ns la question de l’homme, du rôle de l’homme, du
destin
de l’homme en face du destin du siècle, tout se simplifie aussitôt ;
165
rôle de l’homme, du destin de l’homme en face du
destin
du siècle, tout se simplifie aussitôt ; et si, faisant un pas de plus
166
un pas de plus, nous posons la question de notre
destin
personnel, en face des destins collectifs, le choix nécessaire appara
167
a question de notre destin personnel, en face des
destins
collectifs, le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le
168
nons pas : le risque est la santé de la pensée. ⁂
Destin
du siècle : l’expression est courante, mais suspecte9. Si nous y rega
169
s voir que le simple assemblage de ces deux mots,
destin
et siècle, contient peut-être le secret du mal dont nous souffrons. I
170
ple question : comment un siècle peut-il avoir un
destin
? En réalité, il n’y a de destin que personnel. Seul un homme peut av
171
peut-il avoir un destin ? En réalité, il n’y a de
destin
que personnel. Seul un homme peut avoir un destin, un homme seul, en
172
destin que personnel. Seul un homme peut avoir un
destin
, un homme seul, en tant qu’il est différent des autres hommes. Napolé
173
des autres hommes. Napoléon, César, Lénine ont un
destin
. Mais aussi chacun de nous a un destin, dans la mesure où chacun de n
174
ine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un
destin
, dans la mesure où chacun de nous possède une raison d’être, quelle q
175
dmet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un
destin
, c’est que l’on a pris l’habitude d’attribuer une sorte de valeur ind
176
e quelques génies, par exemple. Quand nous disons
destin
du siècle, nous disons destin des nations, destin du prolétariat, des
177
. Quand nous disons destin du siècle, nous disons
destin
des nations, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du
178
destin du siècle, nous disons destin des nations,
destin
du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le desti
179
disons destin des nations, destin du prolétariat,
destin
du capitalisme, destin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le d
180
ns, destin du prolétariat, destin du capitalisme,
destin
du machinisme. Le destin du siècle, c’est le destin des ismes, qui so
181
, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le
destin
du siècle, c’est le destin des ismes, qui sont — en fin de compte — d
182
stin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le
destin
des ismes, qui sont — en fin de compte — des abstractions. Et, je le
183
répète, pour que ces ismes aient, à nos yeux, un
destin
, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer comme autan
184
es, les habitudes, les intentions secrètes, — les
destins
. Notre siècle, en tant que siècle, est athée, totalement athée, et co
185
es et déterminées par notre classe ou notre race.
Destin
du siècle contre destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en ce
186
tre classe ou notre race. Destin du siècle contre
destin
de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en cette année 1934, l’homme
187
re, abandonnez votre cher petit moi, fondez votre
destin
dans celui du prolétariat ou de la race aryenne, et toutes vos inquié
188
jette des millions de nos contemporains dans les
destins
du siècle, c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le destin partic
189
cle, c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le
destin
particulier et la responsabilité de chacun. Les brigadiers de choc et
190
Et voilà le dernier anneau de la chaîne de notre
destin
. Abrégeons, car, avec l’argent, nous n’en finirions pas. L’argent est
191
est dans tout, il est tout et tous le servent. ⁂
Destin
du siècle, destin des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, ava
192
est tout et tous le servent. ⁂ Destin du siècle,
destin
des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, avant de poursuivre,
193
libéraux, c’était, par excellence, un homme sans
destin
, un homme sans vocation ni raison d’être, un homme dont le monde n’ex
194
’est parce que l’individu des libéraux était sans
destin
, qu’il a cru au destin des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de
195
du des libéraux était sans destin, qu’il a cru au
destin
des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de vocation, qu’il a voulu
196
t toujours une solidarité catastrophique. Oui, le
destin
du siècle, le destin des ismes ne nous laisse rien prévoir d’autre qu
197
rité catastrophique. Oui, le destin du siècle, le
destin
des ismes ne nous laisse rien prévoir d’autre qu’un monde chaotique h
198
décision que chacun d’entre nous peut prendre. ⁂
Destin
du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? I
199
d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou
destin
de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou resp
200
c eux, ce n’est pas abdiquer sous leur implacable
destin
. Ceux qui l’ont fait et qui le font encore, je vois bien ce qui les p
201
rez l’homme créateur à l’homme qui s’abandonne au
destin
collectif, mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle
202
le faire, rétablit le rapport humain, fonde notre
destin
personnel et fonde aussi la seule société possible. Ne nous y trompon
203
u dans notre monde. Lui seul suffit à vaincre les
destins
du siècle, lui seul atteint le mal à sa racine, qui est en nous, qui
204
de le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son
destin
. Après tout, l’homme désespéré, ce qu’il veut, ce n’est pas une expli
205
Et ce n’est pas la connaissance intellectuelle du
destin
de sa classe ou de sa race qui va suffire pour l’arracher à sa misère
206
» 9. On sait que M. Jean-Richard Bloch intitula
Destin
du siècle un recueil d’essais politiques dont le retentissement fut g
207
parce que seule elle pose la question dernière du
destin
de l’homme, en même temps qu’elle connaît et saisit l’homme dans sa c
208
res « religieuses », cette servilité en face du «
destin
» ? Et comment pourrait-il croire à ces bons apôtres dont la ferveur
209
pte n’en dépend. Il tire un peu sur la ficelle du
destin
pour se prouver que le destin n’est plus son maître, que ça ne marche
210
u sur la ficelle du destin pour se prouver que le
destin
n’est plus son maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de Dieu
211
es raisons déduites de la nature des choses et du
destin
de l’homme. — Utopie ! Utopie ! Voyez-vous, je préfère encore Léon Bl
212
de souci de la cité dans son ensemble, et de son
destin
créateur. Et quand tout va mal, quand la crise est là, les partis se
214
nière dignité d’Allemands dans les tortures qu’un
destin
absurde leur réserve. « Il découvrit pour la première fois une forme
215
a tête haute pour l’Allemagne et de participer au
destin
qui lui était échu pour un temps. » Pour un temps… Il y a dans ces tr
216
le vrai tragique de l’Allemagne actuelle, que son
destin
la force à n’envisager plus le sort de l’homme que sous l’aspect de l
217
ndrons-nous la prochaine guerre pour lire dans ce
Destin
allemand l’un des secrets de notre destin à tous ? L’ostracisme de no
218
dans ce Destin allemand l’un des secrets de notre
destin
à tous ? L’ostracisme de nos critiques est d’ailleurs d’autant plus a
219
é condamné en Allemagne. n. « Kasimir Edschmid,
Destin
allemand, Plon. Traduit de l’allemand par J. Benoist-Méchin », Esprit
220
plus de choses qu’il ne pouvait en exprimer. Son
destin
fut l’inverse du nôtre. La technique nous masque le vrai, nous sommes
221
r ce chemin qui commence à ses pas, — c’est là le
destin
du chrétien, c’est son « impossible » destin, le seul acte possible à
222
à le destin du chrétien, c’est son « impossible »
destin
, le seul acte possible à l’homme. Et c’est l’acte que Dieu initie.
223
l lui rend une Mesure et un rythme en le liant au
destin
personnel. Ainsi l’acte absolu serait création absolue, mais un acte
224
est belle, c’est parce qu’elle est un acte et un
destin
, une initiale de l’histoire, une effigie de la Parole créatrice. 6
225
l eut conscience de cet aspect particulier de son
destin
qui qualifie précisément la vocation : l’invraisemblable. Ses plus am
226
s dernier de toute son œuvre. Il est juste que ce
destin
se répète aujourd’hui parmi nous. Et la publication des écrits religi
227
de souci de la cité dans son ensemble, et de son
destin
créateur. Et quand tout va mal, quand la crise est là, les partis se
228
résentant le plus marquant d’une famille dont les
destins
se confondirent durant tout le siècle dernier avec ceux du protestant
229
fense, ou dans l’imitation. À la force vivante de
destins
impériaux, n’opposons pas des droits que justement toute la crise dén
230
uvelle qui résolve la crise dans le sens de notre
destin
. 5. Le dilemme. Je parle ici de forces totales, de crise totale, e
231
rle ici de forces totales, de crise totale, et de
destins
communs : forces, crise et destins qui sont tout à la fois politiques
232
totale, et de destins communs : forces, crise et
destins
qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe des religio
233
les mouvements de masses55, se reproduit dans le
destin
individuel des véritables hommes d’action de la gauche. Qu’on se rapp
234
Le sort de la culture est lié dans nos esprits au
destin
même de l’URSS » (discours aux obsèques de Gorki). Point d’arrivée :
235
dévisager le péril : il ne prendra la force d’un
destin
que le jour où nous refuserons de connaître sa vraie nature. Insuf
236
le travail du paysan asservi était pour lui « un
destin
qu’il subissait », le travail du bourgeois devient « une réalisation
237
En fin de compte, elles opposent pareillement le
Destin
de la Société à la vocation personnelle. L’évolution fatale des chose
238
e. Et la logique interne de celui-ci détermine le
destin
historique de celle-là. Connaître cette logique interne, c’est se met
239
re des victoires difficiles d’une vocation sur un
destin
, d’une vocation divine, transcendante, sur ce destin de très piètre e
240
tin, d’une vocation divine, transcendante, sur ce
destin
de très piètre envergure que dictaient les temps et les lieux. « Prép
241
rtant fait toute sa grandeur, c’est la révolte du
destin
profane contre la libre vocation de Dieu. Et de même que cette révolt
242
de son nom, mais le pouvoir, et le prestige d’un
destin
. On ignore à tel point en France l’importance capitale de ce fait, qu
243
nationale-socialiste. C’est lui qui conformera le
destin
futur de son libre peuple. Ses paroles sont le programme de notre lut
244
olitiques que s’imposent les dictatures. Du court
destin
de la culture soviétique, depuis vingt ans, ou de la culture national
245
fense, ou dans l’imitation. À la force vivante de
destins
impériaux, n’opposons pas des droits que justement toute la crise dén
246
uvelle qui résolve la crise dans le sens de notre
destin
. 5° Le dilemme. — Je parle ici de forces totales, de crise totale, et
247
rle ici de forces totales, de crise totale, et de
destins
communs : forces, crise et destins qui sont tout à la fois politiques
248
totale, et de destins communs : forces, crise et
destins
qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe des religio
249
ntrôles, rien de plus frappant aujourd’hui que le
destin
de notre économie. C’est qu’entre la crise matérielle et la crise de
250
s’en remettre aux faits lorsqu’il s’agit de leur
destin
, et d’un destin dont les ordres concrets ne rencontrent même plus de
251
ux faits lorsqu’il s’agit de leur destin, et d’un
destin
dont les ordres concrets ne rencontrent même plus de refus, mais seul
252
nte, pourrait infléchir d’une ligne l’axe de leur
destin
natif ; tous ceux enfin qui se donnent sans remords à la loi brutale
253
avons connaissance du milieu où il faut agir, des
destins
que notre acte inclinera. 86. On ne pourrait m’opposer qu’un seul ex
254
le travail du paysan asservi était pour lui « un
destin
qu’il subissait », le travail du bourgeois devient « une réalisation
255
En fin de compte, elles opposent pareillement le
Destin
de la Société à la vocation personnelle. L’évolution fatale des chose
256
e. Et la logique interne de celui-ci détermine le
destin
historique de celle-là. Connaître cette logique interne, c’est se met
257
re des victoires difficiles d’une vocation sur un
destin
, d’une vocation divine, transcendante, sur ce destin de très piètre e
258
tin, d’une vocation divine, transcendante, sur ce
destin
de très piètre envergure que dictaient les temps et les lieux. « Prép
259
rtant fait toute sa grandeur, c’est la révolte du
destin
profane contre la libre vocation de Dieu. Et de même que cette révolt
260
de son nom, mais le pouvoir, et le prestige d’un
destin
. On ignore à tel point en France l’importance capitale de ce fait, qu
261
nationale-socialiste. C’est lui qui conformera le
destin
futur de son libre peuple. Ses paroles sont le programme de notre lut
262
olitiques que s’imposent les dictatures. Du court
destin
de la culture soviétique, depuis vingt ans, ou de la culture national
263
fense, ou dans l’imitation. À la force vivante de
destins
impériaux, n’opposons pas des droits que justement toute la crise dén
264
uvelle qui résolve la crise dans le sens de notre
destin
. 5° Le dilemme. — Je parle ici de forces totales, de crise totale, et
265
rle ici de forces totales, de crise totale, et de
destins
communs : forces, crise et destins qui sont tout à la fois politiques
266
totale, et de destins communs : forces, crise et
destins
qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe des religio
267
ntrôles, rien de plus frappant aujourd’hui que le
destin
de notre économie. C’est qu’entre la crise matérielle et la crise de
268
s’en remettre aux faits lorsqu’il s’agit de leur
destin
, et d’un destin dont les ordres concrets ne rencontrent même plus de
269
ux faits lorsqu’il s’agit de leur destin, et d’un
destin
dont les ordres concrets ne rencontrent même plus de refus, mais seul
270
nte, pourrait infléchir d’une ligne l’axe de leur
destin
natif ; tous ceux enfin qui se donnent sans remords à la loi brutale
271
avons connaissance du milieu où il faut agir, des
destins
que notre acte inclinera. 89. « Murmurer avec les loups » serait plu
272
Dieu. Être libre, c’est vouloir l’éternité de son
destin
. (Pour le chrétien, c’est accepter, en acte, l’éternelle prévision du
273
nce, c’est que Nietzsche nous propose d’adorer un
Destin
muet, tandis que nous adorons une Providence dont la Parole vivante s
274
ation de la volonté humaine, qui doit vouloir son
destin
éternel et nécessaire… Enfin, dernier événement nietzschéen : L’Intro
275
en lesquels s’incarnera plus particulièrement le
destin
de la Révolution, c’est-à-dire les membres de ce que nous appelons le
276
oute, et se trouve désarmé lorsqu’il survient. Le
destin
des démocraties est lié à l’éducation ; celui des dictatures à la con
277
acte par lequel Dieu le choisit, substituant à un
destin
fatal une vocation d’un tout autre ordre. Fatalité et liberté : le pr
278
« vraie vie » dans je ne sais quelle embuscade du
destin
, comme qui dirait au coin d’un bois. Je crois que le réel est à porté
279
ous donner un sens actif de nos chances et de nos
destins
, dans une époque où des choses plus anciennes et plus grandes que not
280
il importe de rendre à notre peuple le sens d’un
destin
qui le dépasse. Petit peuple chargé d’une grande mission : s’il l’oub
281
augure à double sens, certifiant la présence d’un
destin
. Voici l’île : une plage basse, quelques pins, deux ou trois baraques
282
les troupes déferlantes, et ce serait le chant du
destin
d’un siècle aveugle en sa révolte… Étrange accord de cette musique d
283
double sens du mot. Comme si j’étais moi-même mon
destin
, à ce moment, et que par suite, aucune question, aucun doute et aucun
284
orce qui compte est celle de la Providence (ou du
destin
). C’est cela seul qui dispense l’homme de jouer la comédie de la forc
285
lleurs sans ennui. 15 juin 1934 Bon vent du
destin
souffle encore : au courrier de midi, l’offre par une amie, d’une mai
286
« vraie vie » dans je ne sais quelle embuscade du
destin
, comme qui dirait au coin d’un bois. Je crois que le réel est à porté
287
omantique, et somme toute vaniteuse, de tenter le
destin
« pour voir », qui est la manière des amateurs de vie intense, trahit
288
hit je crois d’assez banales complaisances. Et le
destin
répond à ces défis, fussent-ils géniaux, par des énigmes ironiques. A
290
Que nous apprend une science de cet ordre sur le
destin
auquel étaient promises les infimes tribus nomades qui constituaient,
291
nous explique pourquoi cette tribu-là échappa au
destin
monotone, exceptionnellement conservateur, qui a pesé jusqu’à nos jou
292
, dans ces annales, c’est ce qui les rabat à leur
destin
, ce sont leurs révoltes constantes, leurs faux pas, leurs accès d’inc
293
e à la vocation qui les arrache, malgré eux, à ce
destin
de très piètre envergure. Foi et idolâtrie La considération du
294
te opposition fondamentale d’une vocation et d’un
destin
, hors de laquelle on ne peut rien comprendre de ce qui touche à la na
295
omprendre de ce qui touche à la nation des Juifs.
Destin
nomade, vocation messianique. Destin visible, insignifiant ; vocation
296
n des Juifs. Destin nomade, vocation messianique.
Destin
visible, insignifiant ; vocation invisible et triomphante : celle que
297
u’un autre aspect du conflit de la vocation et du
destin
. Il fait comprendre l’esprit de révolte qui tourmenta sans fin les do
298
rtant fait toute sa grandeur, c’est la révolte du
destin
profane contre la vocation libératrice. Et de même que cette révolte,
299
libératrice. Et de même que cette révolte, et ce
destin
, et ce besoin de voir, sont symbolisés au concret par les statues des
300
t considérés comme « normaux » : ils expriment le
destin
spirituel, dans un monde incrédule et rebelle, de ceux que Dieu s’est
301
uple élu, a trahi sa mission et s’est livré à son
destin
. Sa dispersion en est le châtiment. Serait-il donc possible de perdre
302
e de la Promesse qu’il a reçue, cependant que son
destin
final demeure entre les mains du plus secret conseil de Dieu. « Quant
303
araît conclure sur l’abandon final d’Israël à son
destin
, après la mort de Jésus-Christ. Je suis heureux de pouvoir donner ci-
304
Commentaires, sur Rom. II, 29). r. « Vocation et
destin
d’Israël », Les Juifs, Paris, Plon, 1937, p. 143-165.
305
Dieu. Être libre, c’est vouloir l’éternité de son
destin
. (Pour le chrétien, c’est accepter en acte l’éternelle prévision du D
306
nce, c’est que Nietzsche nous propose d’adorer un
Destin
muet, tandis que nous adorons une Providence dont la Parole vivante s
307
u sens allemand : une « imagination » profonde du
destin
de Napoléon, voilà ce que nous propose Robert Aron50. Il a pensé qu’i
308
es limites de sa grandeur, un sens de l’humour du
destin
, une vraie poésie de l’Histoire, libératrice et excitante pour l’espr
309
les derniers instants le vrai sens, la valeur de
destin
de la pensée qui aboutissait là. Contempler dans sa mort la « fin » d
310
qui sauvera la Suisse, c’est la conscience de son
destin
européen. C’est notre effort pour nous élever au niveau de cette dest
311
latteuses. C’est tout le possible qui s’ouvre, un
destin
qui acquiesce au désir ! Je vais y entrer, je vais y monter, je vais
312
a Nuit où s’effacent les formes, les visages, les
destins
singuliers : « Non plus d’Isolde, plus de Tristan, plus aucun nom qui
313
modernes savent-ils encore la différence entre un
destin
que l’on assume et une obsession que l’on subit ?) 5. Éros sauvé p
314
relevé de sa fonction mortelle et délivré de son
destin
. Dès qu’il cesse d’être un dieu, il cesse d’être un démon 97. Et il r
315
est née. Il se peut que l’Occident succombe à ce
destin
qu’il s’est forgé. Mais il est clair que ce n’est pas le christianism
316
as voir dans ces coïncidences un signal amical du
destin
? Vous vous trouviez couronner sans le savoir deux livres à la fois,
317
. 10 janvier 1936 Un film de propagande. —
Destin
d’une commune d’Allemands de la région de la Volga, pendant la révolu
318
’il soit un fléau de Dieu (c’est une nuance), son
destin
ne dépend plus des hommes, pas même de l’homme Adolf Hitler. À plus f
319
en lui le moins du monde, il ne vaut rien pour un
destin
pareil ? Un génie n’est ni fou ni bête, ni sensé ni intelligent. Il n
320
ce serait trop beau dans le genre édifiant. Notre
destin
ne dépend pas seulement de nos bassesses. Arrêtons-nous sur le seuil
321
e, la tradition, les morts, tout ce qui impose un
destin
sans recours. Voilà pourquoi cette religion est, au suprême degré, i
322
dicale et insurmontable ; c’est l’affrontement du
destin
sombre et de la foi libératrice, des choses fatales et des « choses e
323
. Il s’est donné pour l’Absolu, la Providence, le
Destin
des Allemands. Il a fait des miracles et dit des prophéties — et elle
324
encore les nôtres, ne peuvent plus apprivoiser le
destin
. Soit que les tyrans nous accablent, soit qu’un sursaut nous dresse à
325
llement ! Ainsi Nietzsche devient le Tristan d’un
Destin
qu’il ne peut posséder que par l’amour éternellement lointain. ⁂ Don
326
de certaines attitudes de l’homme en face de son
destin
et de sa personne. Le national-socialisme apparut comme une réaction
327
on est prêt à tout abandonner au premier signe du
destin
, parce qu’on vient de remplir les limites du réel et d’accomplir un s
328
eux séries de faits sans aucun lien… Quel sera le
destin
de ce drame ? Celui de la paix, je le répète. Joignons alors notre pr
329
donc l’empêcher d’enlever Iseut et d’obéir à son
destin
. Les mœurs du temps sanctionnent le droit du plus fort, elles le divi
330
e va-t-elle naître et les unir, à la faveur de ce
destin
magique ? Dans tout le Roman, dans ces milliers devers, je n’en ai tr
331
t assumée par les amants. C’est le rachat de leur
destin
qu’ils accomplissent en mourant par amour : c’est une revanche sur le
332
trompeuse, tous leurs actes sont orientés vers le
destin
mortel qu’ils aiment, avec une sorte d’astucieuse résolution, avec un
333
jour, et voici qu’elle me parle encore. Pour quel
destin
suis-je né ? Pour quel destin ? La vieille mélodie me répète : — Pour
334
e encore. Pour quel destin suis-je né ? Pour quel
destin
? La vieille mélodie me répète : — Pour désirer et pour mourir ! Pour
335
sément le beau secret : c’est lui qui a voulu son
destin
: Ce terrible philtre qui me condamne au supplice, c’est moi, moi-mê
336
ut dire souffrance, chose subie, prépondérance du
destin
sur la personne libre et responsable. Aimer l’amour plus que l’objet
337
ré dès le début de la passion, la revanche sur le
destin
qui fut subi et qui est enfin racheté. Cette analyse du mythe primiti
338
jour, et voici qu’elle me parle encore. Pour quel
destin
suis-je né ? Pour quel destin ? La vieille mélodie me répète : — Pour
339
e encore. Pour quel destin suis-je né ? Pour quel
destin
? La vieille mélodie me répète : — Pour désirer et pour mourir. ⁂ Pa
340
el d’un disciple du sauveur Mani, dans l’hymne du
Destin
de l’Âme. L’élan de l’âme vers la Lumière n’est pas sans évoquer d’un
341
z d’Urfé le tragique se dégrade en émotion, et le
destin
en machine romanesque. Tout se réduit à moraliser et à plaire. Faut-i
342
preuve du philtre. Ici, comme dans le mythe, le «
Destin
» servira d’alibi à la responsabilité de ceux qui aiment, et du même
343
assionnettes ». Le dieu d’Amour n’est plus un dur
destin
mais un enfant impertinent. Presque plus rien n’est défendu. De la pu
344
ne persuade pas, il envoûte ; il invoque enfin le
destin
et affirme qu’il est ce destin… De la sorte, il délivre la foule de l
345
l invoque enfin le destin et affirme qu’il est ce
destin
… De la sorte, il délivre la foule de la responsabilité de ses actes,
346
latteuses. C’est tout le possible qui s’ouvre, un
destin
qui acquiesce au désir ! Je vais y entrer, je vais y monter, je vais