1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
1 ressorts, mobiliser les cœurs… C’est le crime des dictatures  : elles ne tuent pas la liberté dans les pays seulement où elles sévi
2 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
2 , ans, nous ont valu la guerre, le chômage et les dictatures  ? Nous trouvons une certaine attitude humaine. Cette attitude, qu’on
3 la seule qui passe dans les faits sans avorter en dictature . La dictature n’est que la fixation brutale d’une révolution en plein
4 asse dans les faits sans avorter en dictature. La dictature n’est que la fixation brutale d’une révolution en pleine période de t
3 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
5 é la plus profonde. Mais il y a entre ces trois «  dictatures de la masse » une autre ressemblance, sans doute moins essentielle, t
6 s devaient, dès la prise du pouvoir, dégénérer en dictatures . « L’État, l’Ordre social, la Centralisation, l’Autorité et la Discip
4 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
7 le romantisme du désordre prépare simplement les dictatures policières de demain. Le romantisme révolutionnaire revêt une autre f
5 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
8 ue folle. Des peuples entiers s’exaltent pour une dictature qui tire son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique. De
9 ar exemple, l’origine permanente et virtuelle des dictatures , dans un fléchissement, en vous, du sens de votre destinée personnell
10 toriquement, il fonde, dès maintenant, en lui, la dictature du nombre et de l’irresponsable. Je pourrais maintenant vous donner u
6 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
11 ardement, tantôt d’anarchie littéraire, tantôt de dictature économique. Pour Dandieu, comme pour les jeunes hommes groupés à L’O
12 ès seule à défendre dans l’Europe d’aujourd’hui ? Dictature de la liberté f, proclamera la suite de La Révolution nécessaire. Dan
7 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
13 pas le tout de l’homme, — l’homme le sait. Et sa dictature n’est pas l’ordre. Elle peut tuer les bêtes, couper les arbres et peu
8 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
14 de déceler l’origine permanente et virtuelle des dictatures dans un fléchissement en eux du sens de leur destinée personnelle. À
15 ous ceux-là fondent en eux-mêmes, hic et nunc, la dictature du nombre et de l’irresponsable. La personne, au contraire de l’indiv
9 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
16 ite à cet ouvrage capital, suite qui s’intitulera Dictature de la liberté, et que Robert Aron va mener à son termek. Telle qu’il
17 ement établi, qu’il se dénomme ordre bourgeois ou dictature . Ce processus peut apparaître assez paradoxal. Pour en découvrir la l
18 Pourquoi les révolutions aboutissent-elles à des dictatures , c’est-à-dire à la négation de leur élan originel, an-archique, antié
19 compte du saut révolutionnaire. « En réalité, la dictature de transition qui enterre toutes les revendications en promettant la
10 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
20 par excès de confiance dans l’homme, succède une dictature . Certain fascisme est d’autant plus « bestial » en ses débuts que la
11 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
21 nnaire qui veut s’appuyer sur l’État aboutit à la dictature , s’arrête à mi-chemin de sa course, et par là même renforce le désord
12 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
22 s’occupe des affaires publiques et tout finit en dictature  : plus question de pensée libre, j’entends : de pensée responsable. M
13 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
23 ervent le rôle d’assurés. Ils sont prêts pour les dictatures . Et c’est ainsi que la séparation de la doctrine et de l’action procl
14 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
24 s prodromes du mal dont la crise finale s’appelle dictature , réside dans notre culte du « pratique », dans la confiance naïve que
15 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
25 ns, par l’État et par les bavards. Elle refuse la dictature , parce que le centre vivant d’un pays n’est pas dans un organisme de
16 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
26 éelles10, on leur accorde un triomphe fictif. Les dictatures modernes sont nées de tels chantages. Et l’on ne sait qui perd le plu
17 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
27 ue folle. Des peuples entiers s’exaltent pour une dictature qui tire son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique. De
28 ar exemple, l’origine permanente et virtuelle des dictatures , dans un fléchissement, en vous, du sens de votre destinée personnell
29 toriquement, il fonde, dès maintenant, en lui, la dictature du nombre et de l’irresponsable. Je pourrais maintenant vous donner u
18 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
30 e l’individu, c’est l’étatisme, le fascisme ou la dictature stalinienne. Tel est le paradoxe malheureux de la démocratie laïque.
31 . Ne nous laissons pas envoûter par l’exemple des dictatures  ! L’ordre extérieur imposé par l’État, au moyen des violences qu’on s
19 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
32 té, on ne crée pas des personnes par le moyen des dictatures , pas plus qu’on ne fait de l’éternité en accumulant siècles sur siècl
33 ement il paralyse brutalement, par le moyen de la dictature étatiste, l’élan créateur, spirituel de la Révolution. On peut dire,
20 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
34 par excès de confiance dans l’homme, succède une dictature . Certain fascisme est d’autant plus « bestial » en ses débuts que la
21 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
35 t fasciste, comme le prouve l’exemple italien. La dictature de la jeunesse n’est pas non plus le fait du seul fascisme : l’URSS e
22 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
36 Le cas de l’URSS stalinienne est très typique. La dictature « de transition » fut installée au lendemain de la révolution d’Octob
37 théories conduisent fatalement à stabiliser la «  dictature de transition » et, de la sorte, elles étranglent la révolution dès s
38 ’assaut et la brigade de choc sont instruments de dictature . L’ordre nouveau sera l’œuvre d’un « ordre » analogue aux anciens ord
23 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
39 ite à cet ouvrage capital, suite qui s’intitulera Dictature de la liberté, et que Robert Aron va mener à son terme. Telle qu’il n
40 ement établi, qu’il se dénomme ordre bourgeois ou dictature . Ce processus peut apparaître assez paradoxal. Pour en découvrir la l
41 utions de 1789 et de 1917 aboutissent-elles à des dictatures , c’est-à-dire à la négation de leur élan originel, an-archique, antié
42 compte du saut révolutionnaire. « En réalité, la dictature de transition qui enterre toutes les revendications en promettant la
24 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
43 s’occupe des affaires publiques et tout finit en dictature  : plus question de pensée libre, j’entends : de pensée responsable. M
25 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
44 ervent le rôle d’assurés. Ils sont prêts pour les dictatures . Et c’est ainsi que la séparation de la doctrine et de l’action procl
26 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
45 s prodromes du mal dont la crise finale s’appelle dictature , réside dans notre culte du « pratique », dans la confiance naïve que
27 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
46 ns, par l’État et par les bavards. Elle refuse la dictature , parce que le centre vivant d’un pays n’est pas dans un organisme de
28 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
47 réelles, on leur accorde un triomphe fictif. Les dictatures modernes sont nées de tels chantages. Et l’on ne sait qui perd le plu
29 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
48 ue folle. Des peuples entiers s’exaltent pour une dictature qui tire son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique. De
49 ar exemple, l’origine permanente et virtuelle des dictatures , dans un fléchissement, en vous, du sens de votre destinée personnell
50 ne pensant qu’historiquement, il fonde en lui la dictature du nombre et de l’irresponsable. Je pourrais maintenant vous donner u
30 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
51 e l’individu, c’est l’étatisme, le fascisme ou la dictature stalinienne. Tel est le paradoxe malheureux de la démocratie laïque.
52 . Ne nous laissons pas envoûter par l’exemple des dictatures  ! L’ordre extérieur imposé par l’État, au moyen des violences qu’on s
31 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
53 té, on ne crée pas des personnes par le moyen des dictatures , pas plus qu’on ne fait de l’éternité en accumulant siècles sur siècl
54 ement il paralyse brutalement, par le moyen de la dictature étatiste, l’élan créateur, spirituel de la Révolution. On peut dire,
32 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
55 par excès de confiance dans l’homme, succède une dictature . Certain fascisme est d’autant plus « bestial » en ses débuts que la
33 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
56 t fasciste, comme le prouve l’exemple italien. La dictature de la jeunesse n’est non plus le fait du seul fascisme : l’URSS et le
34 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
57 Le cas de l’URSS stalinienne est très typique. La dictature « de transition » fut installée au lendemain de la révolution d’Octob
58 théories conduisent fatalement à stabiliser la «  dictature de transition » et, de la sorte, elles étranglent la révolution dès s
59 ’assaut et la brigade de choc sont instruments de dictature . L’ordre à créer sera l’œuvre d’un « ordre » analogue aux anciens ord
35 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
60 haineux du même calibre, du moins sait-on que la dictature en est seule responsable. La honte n’en retombe pas sur des hommes « 
36 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
61 us espérer une possibilité de concordat. Déjà les dictatures réglaient les comptes. « Lorsque j’entends parler d’esprit, je dégain
37 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
62 SS. C’est ce hiatus qui a valu au peuple russe la dictature de transition dont nous ne cesserons de dénoncer les sophismes et les
38 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
63 est pas une vraie révolution, mais simplement une dictature de plus. Or ce n’est pas avec les dictatures qu’on a jamais créé de l
64 t une dictature de plus. Or ce n’est pas avec les dictatures qu’on a jamais créé de la liberté : nous entendons la seule liberté e
39 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
65 sme créateur de chômage, là c’est la tyrannie des dictatures . C’est contre la forme du monde que protestent les socialistes, et av
40 1935, Articles divers (1932-1935). Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)
66 ntre les démagogues apeurés qui font le jeu d’une dictature aux ordres des nationalistes russes. Nous sommes contre un système ca
67 nt) un seul et même but concret : ils veulent une dictature , un « état fort ». La dictature mène à la guerre entre autres. Faut-i
68 : ils veulent une dictature, un « état fort ». La dictature mène à la guerre entre autres. Faut-il préciser contre qui ? Leurs in
41 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
69 forte déjà pour que la masse accepte l’idée d’une dictature … « antifasciste ». Tout cela se joue sur des mots, et ces mots ne tra
70 igues que de proclamer la liberté en préparant la dictature . Jamais on n’a plus mal menti, jamais avec plus d’enthousiasme. Ni la
42 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
71 t d’autre réponse, dans les faits, que la fameuse dictature de transition, masque étatiste du désordre social. Le génie de la con
72 u différente. Il veut, sous le nom de liberté, la dictature , l’étatisme et la guerre. La guerre et l’antimilitarisme. La guerre à
73 ique, en temps de crise, travaille pour la future dictature étatiste ; qu’elle se qualifie elle-même de nationale ou de prolétari
74 ulent pas : la guerre, l’anarchie capitaliste, la dictature , le Comité des forges, la diplomatie moscoutaire, le parlementarisme,
43 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
75 Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)y « J’aime les titres my
76 s égards, du contenu de la doctrine qu’il défend. Dictature et liberté, le monde moderne se débat tragiquement entre ces deux néc
77 elle, et la seconde notre mission spirituelle. La dictature tue la liberté pour assurer l’ordre et le pain du corps (c’est le pri
78 rps (c’est le principe !). La liberté condamne la dictature , mais dès qu’elle la supprime pratiquement, elle perd tout point d’ap
79 in de la laisser s’épanouir. Il faut soumettre la dictature à la liberté, il faut une dictature pour la liberté — une dictature d
80 soumettre la dictature à la liberté, il faut une dictature pour la liberté — une dictature de la liberté. Ce serait le plus beau
81 erté, il faut une dictature pour la liberté — une dictature de la liberté. Ce serait le plus beau « titre » du siècle. Ceci admis
82 es à Rome, à Berlin, à Moscou, nous vaut diverses dictatures , lesquelles, pour n’avoir pas été soumises dès le début à une volonté
83 « cet en avant qui ne sait pas où aller ». y. «  Dictature de la liberté, par Robert Aron (Grasset) », La Nouvelle Revue françai
44 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
84 haineux du même calibre, du moins sait-on que la dictature en est seule responsable. La honte n’en retombe pas sur des hommes « 
85 ique qui est à l’opposé de notre pensée. 46. Cf. Dictature de la liberté, de Robert Aron. On sait que ce titre signifie dictatur
86 té, de Robert Aron. On sait que ce titre signifie dictature (ou état) au service de la liberté. 47. Voir notre premier numéro et
45 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
87 avantage », pour peu qu’il se laisse faire par la dictature stalinienne. Mais qu’est-ce que « donner davantage », pour notre aute
88 assim. Politique de la personne , p. 220-225, et Dictature de la liberté, passim. 49. Est-ce de bonne foi que F. assimile la co
46 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
89 matiquement, et comme un produit accessoire de la dictature économique des prolétaires. Au début, on avait représenté les masses
90 : c’est que le Plan est l’instrument forgé par la dictature communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses con
91 l’homme qui résiste, en créant, à toute espèce de dictature . De cette insuffisance de l’idéal — et non pas des moyens mis en œuvr
92 mander là-bas ce qui nous manque. II. Leçon de dictature De tout ce qui précède, il serait ridicule et vain de tirer une « 
93 laré. Le libéralisme n’a le droit de critiquer la dictature que lorsqu’il assure une liberté réelle et plus féconde que la contra
94 ujours indemne, facilité qui consiste à assimiler dictature et crime, discipline sociale et brutalité, volonté de servir et trahi
95 si celui qui nous intéresse ici directement : les dictatures totalitaires ont échoué jusqu’ici dans leur tentative de créer par la
96 s et historiques étaient telles qu’il fallait une dictature pour y mettre un minimum d’ordre et permettre à la vie de continuer.
97 question que de renaissance et de construction. «  Dictature  », « tyrannie », « conformisme brutal », tout cela qui épouvante les
98 t faite. Au terme du libéralisme, à l’origine des dictatures , une seule et même situation matérielle : la misère. L’un des système
99 ensées, de nos actions et même de nos utopies. La dictature de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur
100 criticailleries libérales à l’adresse des grandes dictatures ne sont dangereuses que pour ceux qui s’y livrent. Ils n’arrêteront p
47 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
101 e des groupements d’intérêts. Tandis que dans les dictatures nées d’une révolution de masses, donc d’un état de guerre, l’étatisme
102 e guerre moderne, civile ou étrangère. Ainsi les dictatures , décriées par les socialistes, ne sont en fait que le terme fatal de
103 que tel. Historiquement (sinon théoriquement) les dictatures sont en avance — on n’ose dire en progrès — sur le socialisme. Elles
104 e croisade des démocraties socialistes contre les dictatures fascistes ressemble à un de ces combats d’aveugles tels qu’en organis
48 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
105 légal, désordre et anarchie, établissement d’une dictature militaire, plan quinquennal, conversion personnelle, application d’un
106 antôt le statu quo, si absurde soit-il, tantôt la dictature brutale et arbitraire, plus rarement la revendication d’un équilibre
49 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
107 courbé, craintif (terrorisé), plus vassalisé. » — Dictature du prolétariat ? « Nous sommes loin de compte. Oui, dictature, évidem
108 prolétariat ? « Nous sommes loin de compte. Oui, dictature , évidemment ; mais celle d’un homme, non plus celle des prolétaires u
50 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
109 er, l’esprit de géométrie, qui est l’esprit de la dictature et qui conduit à l’étatisme. Dès que l’idéal humaniste qui animait le
110 s rationalisation, rationalisme, raison d’État ou dictature . L’examen des doctrines les plus puissantes du dernier siècle nous fo
51 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
111 t de l’esprit créateur. On pourrait concevoir une dictature qui ne borne pas ses ambitions au politique… Il arrive même qu’on pui
52 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
112 e sens même des discours qui ordonnent l’action : dictature des instruments, qui se traduit en politique par l’influence prépondé
53 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
113 légal, désordre et anarchie, établissement d’une dictature militaire, plan quinquennal, conversion personnelle, application d’un
114 antôt le statu quo, si absurde soit-il, tantôt la dictature brutale et arbitraire, plus rarement la revendication d’un équilibre
54 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
115 atiquement, et comme un produit accessoire, de la dictature économique des prolétaires. « Au début, on avait représenté les masse
116 : c’est que le Plan est l’instrument forgé par la dictature communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses con
117 l’homme qui résiste, en créant, à toute espèce de dictature . De cette insuffisance de l’idéal — et non par des moyens mis en œuvr
55 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
118 coup de ces Russes sont venus à Paris vanter leur dictature , sa production industrielle, son armée, sa jeunesse, ses métros, et s
119 relatif des deux régimes — un parallèle entre la dictature soviétique et le « Führerstaat » hitlérien49 considérés dans leurs ra
120 égime installé, se pose la question de durer. Une dictature ne peut durer contre l’opinion libre et anarchique. Elle ne peut tolé
121 taquant. Le seul désir de durer impose donc à une dictature trois grandes tâches d’ordre culturel : a) la mise en forme des doctr
56 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
122 XIILeçon des dictatures De tout ce qui précède, il serait ridicule et vain de tirer une « c
123 arés. Le libéralisme n’a le droit de critiquer la dictature que lorsqu’il assure une liberté réelle et plus féconde que la contra
124 ujours indemne, facilité qui consiste à assimiler dictature et crime, discipline sociale et brutalité, volonté de servir et trahi
125 ntéresse directement l’objet de cet ouvrage : les dictatures totalitaires ont échoué jusqu’ici dans leur essai de créer, par la fo
126 forme d’opposition la plus aiguë que tolèrent les dictatures …   Le monde bourgeois mettait l’esprit au-dessus de tout, si bien que
127 ute efficacité, puis toute vertu spirituelle. Les dictatures sont fondées au contraire sur le primat, en fait et en droit, de l’ac
128 ure. Ce processus est déjà commencé dans les deux dictatures rivales, et rien ne permet encore de prévoir les conséquences politiq
129 s et historiques étaient telles qu’il fallait une dictature pour y mettre un minimum d’ordre et permettre à la vie de continuer.
57 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
130 le cas des mesures politiques que s’imposent les dictatures . Du court destin de la culture soviétique, depuis vingt ans, ou de la
58 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
131 question que de renaissance et de construction. «  Dictature  », « tyrannie », « conformisme brutal », tout cela, qui épouvante les
132 faite. — Au terme du libéralisme, à l’origine des dictatures , une seule et même situation matérielle : la misère. L’un des système
133 r le fait des analyses internes qui précèdent. La dictature de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur
134 criticailleries libérales à l’adresse des grandes dictatures ne sont dangereuses que pour ceux qui s’y livrent. Ils n’arrêteront p
59 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
135 sir un déficit. Fatalité prolétarienne ! Diverses dictatures nous en montrent déjà l’aboutissement impitoyablement logique. La mac
136 ceux qui, par ailleurs, confondraient volontiers dictature et autorité. Illusion rationaliste, dont le crédit repose sur notre i
137 pas, d’autre part, l’origine réelle du concept de dictature que nos bons libéraux voudraient attribuer à je ne sais quel satanism
138 texte à certains intellectuels pour repousser une dictature fasciste que leur inaction même appelle. Qu’il me suffise ici de ment
139 en droit par ses répondants politiques. Car si la dictature que la démocratie des clercs mérite est exercée un jour par le prolét
140 si le communisme se révèle impuissant ; et si la dictature , comme il faut bien le craindre, est exercée plutôt par la petite bou
141 ication du Progrès. 70. Ni bien entendu dans les dictatures qu’elles se donnent, selon leurs mérites respectifs. 71. Voir : La
60 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
142 liberté comme si on la désirait vraiment ; d’une dictature étrangère comme d’un paradis ou d’un enfer. Mais : je constate que la
143 enfin qu’il évoque surtout la « mise au pas » des dictatures . Mais ce sont là brimades extérieures, dont l’injustice ou la sottise
144 ), Aron et Dandieu (Révolution nécessaire), Aron ( Dictature de la liberté), Mounier (Révolution personnaliste et communautaire),
145 ’insister sur le concret du problème. Le vice des dictatures modernes est d’avoir soumis l’aspect concret à l’abstrait, alors qu’i
61 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
146 er, l’esprit de géométrie, qui est l’esprit de la dictature et qui conduit à l’étatisme. Dès que l’idéal humaniste qui animait le
147 s rationalisation, rationalisme, raison d’État ou dictature . L’examen des doctrines les plus puissantes du dernier siècle nous fo
62 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
148 t de l’esprit créateur. On pourrait concevoir une dictature qui ne borne pas ses ambitions au politique… Il arrive même qu’on pui
63 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
149 e sens même des discours qui ordonnent l’action : dictature des instruments, qui se traduit en politique par l’influence prépondé
64 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
150 légal, désordre et anarchie, établissement d’une dictature militaire, plan quinquennal, conversion personnelle, application d’un
151 antôt le statu quo, si absurde soit-il, tantôt la dictature brutale et arbitraire, plus rarement la revendication d’un équilibre
65 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
152 atiquement, et comme un produit accessoire, de la dictature économique des prolétaires. « Au début, on avait représenté les masse
153 : c’est que le Plan est l’instrument forgé par la dictature communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses con
154 l’homme qui résiste, en créant, à toute espèce de dictature . De cette insuffisance de l’idéal — et non par des moyens mis en œuvr
66 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
155 coup de ces Russes sont venus à Paris vanter leur dictature , sa production industrielle, son armée, sa jeunesse, ses métros, et s
156 relatif des deux régimes — un parallèle entre la dictature soviétique et le « Führerstaat » hitlérien50 considérés dans leurs ra
157 égime installé, se pose la question de durer. Une dictature ne peut durer contre l’opinion libre et anarchique. Elle ne peut tolé
158 taquant. Le seul désir de durer impose donc à une dictature trois grandes tâches d’ordre culturel : a) la mise en forme des doctr
67 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
159 XIILeçon des dictatures De tout ce qui précède, il serait ridicule et vain de tirer une « c
160 arés. Le libéralisme n’a le droit de critiquer la dictature que lorsqu’il assure une liberté réelle et plus féconde que la contra
161 ujours indemne, facilité qui consiste à assimiler dictature et crime, discipline sociale et tyrannie, volonté de servir et trahis
162 ntéresse directement l’objet de cet ouvrage : les dictatures totalitaires ont échoué jusqu’ici dans leur essai de créer, par la fo
163 forme d’opposition la plus aiguë que tolèrent les dictatures …   Le monde bourgeois mettait l’esprit au-dessus de tout, si bien que
164 ute efficacité, puis toute vertu spirituelle. Les dictatures sont fondées au contraire sur le primat, en fait et en droit, de l’ac
165 ure. Ce processus est déjà commencé dans les deux dictatures rivales, et rien ne permet encore de prévoir les conséquences politiq
166 s et historiques étaient telles qu’il fallait une dictature pour y mettre un minimum d’ordre et permettre à la vie de continuer.
68 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
167 le cas des mesures politiques que s’imposent les dictatures . Du court destin de la culture soviétique, depuis vingt ans, ou de la
69 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
168 question que de renaissance et de construction. «  Dictature  », « tyrannie », « conformisme brutal », tout cela, qui épouvante les
169 faite. — Au terme du libéralisme, à l’origine des dictatures , une seule et même situation matérielle : la misère. L’un des système
170 r le fait des analyses internes qui précèdent. La dictature de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur
171 criticailleries libérales à l’adresse des grandes dictatures ne sont dangereuses que pour ceux qui s’y livrent. Ils n’arrêteront p
70 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
172 sir un déficit. Fatalité prolétarienne ! Diverses dictatures nous en montrent déjà l’aboutissement impitoyablement logique. La mac
173 ceux qui, par ailleurs, confondraient volontiers dictature et autorité. Illusion rationaliste, dont le crédit repose sur notre i
174 pas, d’autre part, l’origine réelle du concept de dictature que nos bons libéraux voudraient attribuer à je ne sais quel satanism
175 texte à certains intellectuels pour repousser une dictature fasciste que leur inaction même appelle. Qu’il me suffise ici de ment
176 en droit par ses répondants politiques. Car si la dictature que la démocratie des clercs mérite est exercée un jour par le prolét
177 si le communisme se révèle impuissant ; et si la dictature , comme il faut bien le craindre, est exercée plutôt par la petite bou
178 ication du Progrès. 72. Ni bien entendu dans les dictatures qu’elles se donnent, selon leurs mérites respectifs. 73. Voir : La
71 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
179 liberté comme si on la désirait vraiment ; d’une dictature étrangère comme d’un paradis ou d’un enfer. Mais : je constate que la
180 enfin qu’il évoque surtout la « mise au pas » des dictatures . Mais ce sont là brimades extérieures, dont l’injustice ou la sottise
181 ), Aron et Dandieu (Révolution nécessaire), Aron ( Dictature de la liberté), Mounier (Révolution personnaliste et communautaire),
182 ’insister sur le concret du problème. Le vice des dictatures modernes est d’avoir soumis l’aspect concret à l’abstrait, alors qu’i
72 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
183 s, par le moyen (aujourd’hui « classique ») de la dictature « nécessaire ». L’État, déifié, devient l’État totalitaire, providenc
73 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
184 r) des problèmes que pose le marxisme : étatisme, dictature , déterminisme économique et pas un mot de l’oppression stalinienne. E
74 1937, Articles divers (1936-1938). À qui la liberté ? (5 mars 1937)
185 n et l’autre un régime d’étatisme oppressif et de dictature de l’économique. Le résultat de ces pratiques ne se fera pas attendre
75 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
186 sera les conclusions cyniques des partisans de la dictature . Ils vous diront d’abord que le fond de leur vie, c’est l’ennui. Ils
187 ravailleurs, trahis par le langage politicien. La dictature est la seule solution de ceux qui refusent d’éduquer le peuple. Dicta
188 olution de ceux qui refusent d’éduquer le peuple. Dictature ou éducation, voilà le dilemme du xxe siècle. La dictature est très
189 ou éducation, voilà le dilemme du xxe siècle. La dictature est très facile. Elle n’a qu’un argument très puissant contre nous :
76 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
190 t de l’abandon, — et, finalement, de l’appel à la dictature . L’autorité nouvelle prendra donc naissance en dehors de l’État, et p
77 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
191 ité, est fournie par les régimes totalitaires. La dictature totalitaire est la brutalité même, en ce qu’elle est fondée sur le pr
192 violence en la confondant avec la brutalité, les dictatures totalitaires tentent de requalifier la brutalité en la baptisant viol
193 supporter la vraie violence. Le libéralisme et la dictature affectent l’un et l’autre la violence (spirituelle) du signe moins (e
194 des démocraties est lié à l’éducation ; celui des dictatures à la contrainte. Le seul moyen de prévenir cette contrainte, c’est d’
195 llusion, reconnaissons-le, c’est la théorie de la dictature du prolétariat d’une part, et le ton « brutal » des polémiques de Mar
196 le ton « brutal » des polémiques de Marx. Mais la dictature du prolétariat n’est pour Marx que la riposte nécessaire du socialism
78 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
197 monde bourgeois-capitaliste, mais aussi celle des dictatures , d’une manière encore plus frappante. Certes, nos institutions n’ont
79 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
198 n’y a plus d’autre solution que la contrainte. La dictature est un moyen grossier, souvent barbare et toujours déshonorant pour c
199 animent rien, s’épuisent en excitations verbales. Dictature ou éducation, voilà le dilemme. 2° Mauvais outils. — Revenons au sens
200 e ; si ce n’était pas encore un de ces régimes de dictature  ; si les paysans avaient plus de liberté qu’auparavant, etc. Mais ce
80 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
201 sont sans aucun doute les plus honnêtes), que la dictature de Staline se rapproche des régimes fascistes. Essayez d’en conclure
202 entendez rien au « devenir dialectique », dont la dictature actuelle n’est qu’un stade nécessaire mais provisoire. Vous voilà rej
203 d renforcé cet État jusqu’à l’extrême qu’on nomme dictature  ; et qu’enfin cette dictature disparaîtra nécessairement, d’elle-même
204 extrême qu’on nomme dictature ; et qu’enfin cette dictature disparaîtra nécessairement, d’elle-même, avec les derniers opposants.
205 d’intervalle, la démocratie des Soviets, puis la dictature de Staline ; le pacifisme à tout prix des débuts et l’impérialisme ac
81 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
206 n’y a plus d’autre solution que la contrainte. La dictature est un moyen grossier, souvent barbare et toujours déshonorant pour c
207 animent rien, s’épuisent en excitations verbales. Dictature ou éducation, voilà le dilemme. 2. Mauvais outils. — Revenons au sens
208 e ; si ce n’était pas encore un de ces régimes de dictature  ; si les paysans avaient plus de liberté qu’auparavant, etc. Mais ce
82 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
209 monde bourgeois capitaliste, mais aussi celle des dictatures , d’une manière encore plus frappante. Certes, nos institutions n’ont
210 ravailleurs, trahie par le langage politicien. La dictature est la seule solution de ceux qui refusent d’éduquer le peuple. Dicta
211 olution de ceux qui refusent d’éduquer le peuple. Dictature ou éducation, voilà le dilemme du xxe siècle. La dictature est très
212 ou éducation, voilà le dilemme du xxe siècle. La dictature est très fragile. Elle n’a qu’un argument très puissant contre nous :
83 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
213 re, sinon l’on se verra contraint d’exercer cette dictature que l’on se proposait justement de combattre, et qui est celle de l’É
84 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Du danger de s’unir (15 avril 1938)
214 rre et c’est Hitler qui sera bien attrapé ! Trois dictatures menacent nos libertés démocratiques ? Eh bien ! cessons de les exerce
215 ans la marche en rangs. Un peuple qui accepte une dictature se décerne un certificat d’incapacité politique. Ne croyons pas surto
85 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
216 me… Le régime le dégoûte et le repousse. C’est la dictature des butors et des imbéciles. Je lui pose ma question habituelle : Que
217 ens croient trouver un terrain d’entente avec les dictatures qu’ils condamnent en principe. C’est ainsi qu’ils apportent leur peti
218 t, ce qui commande tout, c’est le mécanisme de la dictature totalitaire, c’est la structure du régime. Or, la structure de l’État
86 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
219 même plus une possibilité de concordat. Déjà les dictatures réglaient les comptes. « Lorsque j’entends parler d’esprit, je désarm
87 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une révolution refoulée (juillet 1938)
220 te, donc destinée à se figer dans le rictus d’une dictature . Tout le monde le sent, tout le monde le craint — et le désire sans s
221 t effrayant, cette immobilité devant le péril. La dictature fascine les masses, et les élites. Sous prétexte de lui résister, les
88 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
222 s plus sérieux sur la naissance des trois grandes dictatures , on constate l’existence d’une sorte de loi historique : le totalitar
89 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
223 e ligue philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consciente des conditions de sa durée. Staline s’est assig
224 chef qu’est la famille. Ce fut le mécanisme de la dictature productiviste qui contraignit l’État dit socialiste à édicter une sér
225 le du « bonheur » strictement individuelle. Or la dictature hitlérienne, du fait qu’elle prétendait se fonder sur une base racist
90 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
226 qua l’aspect original (et non plus jacobin) de la dictature totalitaire : l’impérialisme religieux, ou sacral. Il exigea d’entrer
91 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
227 me… Le régime le dégoûte et le repousse. C’est la dictature des butors et des imbéciles. Je lui pose ma question habituelle : — Q
92 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
228 e au mot son sens total. C’est autre chose que la dictature . C’est autre chose que la tendance bourgeoise à faire supporter par l
229 ens croient trouver un terrain d’entente avec les dictatures qu’ils condamnent en principe. C’est ainsi qu’ils apportent leur peti
230 t, ce qui commande tout, c’est le mécanisme de la dictature totalitaire, c’est la structure du régime. Or, la structure de l’État
93 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
231 ressorts, mobiliser les cœurs… C’est le crime des dictatures  : elles ne tuent pas seulement la liberté dans les pays où elles sévi
94 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
232 « mis au pas ». Faut-il choisir entre anarchie et dictature  ? Mais l’une et l’autre sont désorientées. Car la seule direction rée
95 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
233 t de changer le signe. Quant à l’espace vital des dictatures , on n’aura pas été sans remarquer que sa qualité la plus frappante es
96 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
234 es Ligues trop peu novatrices, la naissance d’une dictature qui s’affirmerait malgré elle, non par volonté mais par crainte, pour
97 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
235 e ligue philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consciente des conditions de sa durée. Staline s’est assig
236 chef qu’est la famille. Ce fut le mécanisme de la dictature productiviste qui contraignit l’État dit socialiste à édicter une sér
237 le du « bonheur » strictement individuelle. Or la dictature hitlérienne, du fait qu’elle prétendait se fonder sur une base racist
98 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
238 ppréciable. Vous voyez qu’entre individualisme et dictature , l’opposition n’est qu’apparente : en réalité, il y a de l’un à l’aut
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
239 e ligue philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consciente des conditions de sa durée. Staline s’est assig
240 chef qu’est la famille. Ce fut le mécanisme de la dictature productiviste qui contraignit l’État dit socialiste à édicter une sér
241 le du « bonheur » strictement individuelle. Or la dictature hitlérienne, du fait qu’elle prétendait se fonder sur une base racist
100 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
242 e ligue philanthropique, mais par les soins d’une dictature exactement consciente des conditions de sa durée. Staline s’est assig
243 chef qu’est la famille. Ce fut le mécanisme de la dictature productiviste qui contraignit l’État dit socialiste à édicter une sér
244 le du « bonheur » strictement individuelle. Or la dictature hitlérienne, du fait qu’elle prétendait se fonder sur une base racist