1
ressorts, mobiliser les cœurs… C’est le crime des
dictatures
: elles ne tuent pas la liberté dans les pays seulement où elles sévi
2
, ans, nous ont valu la guerre, le chômage et les
dictatures
? Nous trouvons une certaine attitude humaine. Cette attitude, qu’on
3
la seule qui passe dans les faits sans avorter en
dictature
. La dictature n’est que la fixation brutale d’une révolution en plein
4
asse dans les faits sans avorter en dictature. La
dictature
n’est que la fixation brutale d’une révolution en pleine période de t
5
é la plus profonde. Mais il y a entre ces trois «
dictatures
de la masse » une autre ressemblance, sans doute moins essentielle, t
6
s devaient, dès la prise du pouvoir, dégénérer en
dictatures
. « L’État, l’Ordre social, la Centralisation, l’Autorité et la Discip
7
le romantisme du désordre prépare simplement les
dictatures
policières de demain. Le romantisme révolutionnaire revêt une autre f
8
ue folle. Des peuples entiers s’exaltent pour une
dictature
qui tire son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique. De
9
ar exemple, l’origine permanente et virtuelle des
dictatures
, dans un fléchissement, en vous, du sens de votre destinée personnell
10
toriquement, il fonde, dès maintenant, en lui, la
dictature
du nombre et de l’irresponsable. Je pourrais maintenant vous donner u
11
ardement, tantôt d’anarchie littéraire, tantôt de
dictature
économique. Pour Dandieu, comme pour les jeunes hommes groupés à L’O
12
ès seule à défendre dans l’Europe d’aujourd’hui ?
Dictature
de la liberté f, proclamera la suite de La Révolution nécessaire. Dan
13
pas le tout de l’homme, — l’homme le sait. Et sa
dictature
n’est pas l’ordre. Elle peut tuer les bêtes, couper les arbres et peu
14
de déceler l’origine permanente et virtuelle des
dictatures
dans un fléchissement en eux du sens de leur destinée personnelle. À
15
ous ceux-là fondent en eux-mêmes, hic et nunc, la
dictature
du nombre et de l’irresponsable. La personne, au contraire de l’indiv
16
ite à cet ouvrage capital, suite qui s’intitulera
Dictature
de la liberté, et que Robert Aron va mener à son termek. Telle qu’il
17
ement établi, qu’il se dénomme ordre bourgeois ou
dictature
. Ce processus peut apparaître assez paradoxal. Pour en découvrir la l
18
Pourquoi les révolutions aboutissent-elles à des
dictatures
, c’est-à-dire à la négation de leur élan originel, an-archique, antié
19
compte du saut révolutionnaire. « En réalité, la
dictature
de transition qui enterre toutes les revendications en promettant la
20
par excès de confiance dans l’homme, succède une
dictature
. Certain fascisme est d’autant plus « bestial » en ses débuts que la
21
nnaire qui veut s’appuyer sur l’État aboutit à la
dictature
, s’arrête à mi-chemin de sa course, et par là même renforce le désord
22
s’occupe des affaires publiques et tout finit en
dictature
: plus question de pensée libre, j’entends : de pensée responsable. M
23
ervent le rôle d’assurés. Ils sont prêts pour les
dictatures
. Et c’est ainsi que la séparation de la doctrine et de l’action procl
24
s prodromes du mal dont la crise finale s’appelle
dictature
, réside dans notre culte du « pratique », dans la confiance naïve que
25
ns, par l’État et par les bavards. Elle refuse la
dictature
, parce que le centre vivant d’un pays n’est pas dans un organisme de
26
éelles10, on leur accorde un triomphe fictif. Les
dictatures
modernes sont nées de tels chantages. Et l’on ne sait qui perd le plu
27
ue folle. Des peuples entiers s’exaltent pour une
dictature
qui tire son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique. De
28
ar exemple, l’origine permanente et virtuelle des
dictatures
, dans un fléchissement, en vous, du sens de votre destinée personnell
29
toriquement, il fonde, dès maintenant, en lui, la
dictature
du nombre et de l’irresponsable. Je pourrais maintenant vous donner u
30
e l’individu, c’est l’étatisme, le fascisme ou la
dictature
stalinienne. Tel est le paradoxe malheureux de la démocratie laïque.
31
. Ne nous laissons pas envoûter par l’exemple des
dictatures
! L’ordre extérieur imposé par l’État, au moyen des violences qu’on s
32
té, on ne crée pas des personnes par le moyen des
dictatures
, pas plus qu’on ne fait de l’éternité en accumulant siècles sur siècl
33
ement il paralyse brutalement, par le moyen de la
dictature
étatiste, l’élan créateur, spirituel de la Révolution. On peut dire,
34
par excès de confiance dans l’homme, succède une
dictature
. Certain fascisme est d’autant plus « bestial » en ses débuts que la
35
t fasciste, comme le prouve l’exemple italien. La
dictature
de la jeunesse n’est pas non plus le fait du seul fascisme : l’URSS e
36
Le cas de l’URSS stalinienne est très typique. La
dictature
« de transition » fut installée au lendemain de la révolution d’Octob
37
théories conduisent fatalement à stabiliser la «
dictature
de transition » et, de la sorte, elles étranglent la révolution dès s
38
’assaut et la brigade de choc sont instruments de
dictature
. L’ordre nouveau sera l’œuvre d’un « ordre » analogue aux anciens ord
39
ite à cet ouvrage capital, suite qui s’intitulera
Dictature
de la liberté, et que Robert Aron va mener à son terme. Telle qu’il n
40
ement établi, qu’il se dénomme ordre bourgeois ou
dictature
. Ce processus peut apparaître assez paradoxal. Pour en découvrir la l
41
utions de 1789 et de 1917 aboutissent-elles à des
dictatures
, c’est-à-dire à la négation de leur élan originel, an-archique, antié
42
compte du saut révolutionnaire. « En réalité, la
dictature
de transition qui enterre toutes les revendications en promettant la
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s’occupe des affaires publiques et tout finit en
dictature
: plus question de pensée libre, j’entends : de pensée responsable. M
44
ervent le rôle d’assurés. Ils sont prêts pour les
dictatures
. Et c’est ainsi que la séparation de la doctrine et de l’action procl
45
s prodromes du mal dont la crise finale s’appelle
dictature
, réside dans notre culte du « pratique », dans la confiance naïve que
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ns, par l’État et par les bavards. Elle refuse la
dictature
, parce que le centre vivant d’un pays n’est pas dans un organisme de
47
réelles, on leur accorde un triomphe fictif. Les
dictatures
modernes sont nées de tels chantages. Et l’on ne sait qui perd le plu
48
ue folle. Des peuples entiers s’exaltent pour une
dictature
qui tire son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique. De
49
ar exemple, l’origine permanente et virtuelle des
dictatures
, dans un fléchissement, en vous, du sens de votre destinée personnell
50
ne pensant qu’historiquement, il fonde en lui la
dictature
du nombre et de l’irresponsable. Je pourrais maintenant vous donner u
51
e l’individu, c’est l’étatisme, le fascisme ou la
dictature
stalinienne. Tel est le paradoxe malheureux de la démocratie laïque.
52
. Ne nous laissons pas envoûter par l’exemple des
dictatures
! L’ordre extérieur imposé par l’État, au moyen des violences qu’on s
53
té, on ne crée pas des personnes par le moyen des
dictatures
, pas plus qu’on ne fait de l’éternité en accumulant siècles sur siècl
54
ement il paralyse brutalement, par le moyen de la
dictature
étatiste, l’élan créateur, spirituel de la Révolution. On peut dire,
55
par excès de confiance dans l’homme, succède une
dictature
. Certain fascisme est d’autant plus « bestial » en ses débuts que la
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t fasciste, comme le prouve l’exemple italien. La
dictature
de la jeunesse n’est non plus le fait du seul fascisme : l’URSS et le
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Le cas de l’URSS stalinienne est très typique. La
dictature
« de transition » fut installée au lendemain de la révolution d’Octob
58
théories conduisent fatalement à stabiliser la «
dictature
de transition » et, de la sorte, elles étranglent la révolution dès s
59
’assaut et la brigade de choc sont instruments de
dictature
. L’ordre à créer sera l’œuvre d’un « ordre » analogue aux anciens ord
60
haineux du même calibre, du moins sait-on que la
dictature
en est seule responsable. La honte n’en retombe pas sur des hommes «
61
us espérer une possibilité de concordat. Déjà les
dictatures
réglaient les comptes. « Lorsque j’entends parler d’esprit, je dégain
62
SS. C’est ce hiatus qui a valu au peuple russe la
dictature
de transition dont nous ne cesserons de dénoncer les sophismes et les
63
est pas une vraie révolution, mais simplement une
dictature
de plus. Or ce n’est pas avec les dictatures qu’on a jamais créé de l
64
t une dictature de plus. Or ce n’est pas avec les
dictatures
qu’on a jamais créé de la liberté : nous entendons la seule liberté e
65
sme créateur de chômage, là c’est la tyrannie des
dictatures
. C’est contre la forme du monde que protestent les socialistes, et av
66
ntre les démagogues apeurés qui font le jeu d’une
dictature
aux ordres des nationalistes russes. Nous sommes contre un système ca
67
nt) un seul et même but concret : ils veulent une
dictature
, un « état fort ». La dictature mène à la guerre entre autres. Faut-i
68
: ils veulent une dictature, un « état fort ». La
dictature
mène à la guerre entre autres. Faut-il préciser contre qui ? Leurs in
69
forte déjà pour que la masse accepte l’idée d’une
dictature
… « antifasciste ». Tout cela se joue sur des mots, et ces mots ne tra
70
igues que de proclamer la liberté en préparant la
dictature
. Jamais on n’a plus mal menti, jamais avec plus d’enthousiasme. Ni la
71
t d’autre réponse, dans les faits, que la fameuse
dictature
de transition, masque étatiste du désordre social. Le génie de la con
72
u différente. Il veut, sous le nom de liberté, la
dictature
, l’étatisme et la guerre. La guerre et l’antimilitarisme. La guerre à
73
ique, en temps de crise, travaille pour la future
dictature
étatiste ; qu’elle se qualifie elle-même de nationale ou de prolétari
74
ulent pas : la guerre, l’anarchie capitaliste, la
dictature
, le Comité des forges, la diplomatie moscoutaire, le parlementarisme,
76
s égards, du contenu de la doctrine qu’il défend.
Dictature
et liberté, le monde moderne se débat tragiquement entre ces deux néc
77
elle, et la seconde notre mission spirituelle. La
dictature
tue la liberté pour assurer l’ordre et le pain du corps (c’est le pri
78
rps (c’est le principe !). La liberté condamne la
dictature
, mais dès qu’elle la supprime pratiquement, elle perd tout point d’ap
79
in de la laisser s’épanouir. Il faut soumettre la
dictature
à la liberté, il faut une dictature pour la liberté — une dictature d
80
soumettre la dictature à la liberté, il faut une
dictature
pour la liberté — une dictature de la liberté. Ce serait le plus beau
81
erté, il faut une dictature pour la liberté — une
dictature
de la liberté. Ce serait le plus beau « titre » du siècle. Ceci admis
82
es à Rome, à Berlin, à Moscou, nous vaut diverses
dictatures
, lesquelles, pour n’avoir pas été soumises dès le début à une volonté
83
« cet en avant qui ne sait pas où aller ». y. «
Dictature
de la liberté, par Robert Aron (Grasset) », La Nouvelle Revue françai
84
haineux du même calibre, du moins sait-on que la
dictature
en est seule responsable. La honte n’en retombe pas sur des hommes «
85
ique qui est à l’opposé de notre pensée. 46. Cf.
Dictature
de la liberté, de Robert Aron. On sait que ce titre signifie dictatur
86
té, de Robert Aron. On sait que ce titre signifie
dictature
(ou état) au service de la liberté. 47. Voir notre premier numéro et
87
avantage », pour peu qu’il se laisse faire par la
dictature
stalinienne. Mais qu’est-ce que « donner davantage », pour notre aute
88
assim. Politique de la personne , p. 220-225, et
Dictature
de la liberté, passim. 49. Est-ce de bonne foi que F. assimile la co
89
matiquement, et comme un produit accessoire de la
dictature
économique des prolétaires. Au début, on avait représenté les masses
90
: c’est que le Plan est l’instrument forgé par la
dictature
communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses con
91
l’homme qui résiste, en créant, à toute espèce de
dictature
. De cette insuffisance de l’idéal — et non pas des moyens mis en œuvr
92
mander là-bas ce qui nous manque. II. Leçon de
dictature
De tout ce qui précède, il serait ridicule et vain de tirer une «
93
laré. Le libéralisme n’a le droit de critiquer la
dictature
que lorsqu’il assure une liberté réelle et plus féconde que la contra
94
ujours indemne, facilité qui consiste à assimiler
dictature
et crime, discipline sociale et brutalité, volonté de servir et trahi
95
si celui qui nous intéresse ici directement : les
dictatures
totalitaires ont échoué jusqu’ici dans leur tentative de créer par la
96
s et historiques étaient telles qu’il fallait une
dictature
pour y mettre un minimum d’ordre et permettre à la vie de continuer.
97
question que de renaissance et de construction. «
Dictature
», « tyrannie », « conformisme brutal », tout cela qui épouvante les
98
t faite. Au terme du libéralisme, à l’origine des
dictatures
, une seule et même situation matérielle : la misère. L’un des système
99
ensées, de nos actions et même de nos utopies. La
dictature
de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur
100
criticailleries libérales à l’adresse des grandes
dictatures
ne sont dangereuses que pour ceux qui s’y livrent. Ils n’arrêteront p
101
e des groupements d’intérêts. Tandis que dans les
dictatures
nées d’une révolution de masses, donc d’un état de guerre, l’étatisme
102
e guerre moderne, civile ou étrangère. Ainsi les
dictatures
, décriées par les socialistes, ne sont en fait que le terme fatal de
103
que tel. Historiquement (sinon théoriquement) les
dictatures
sont en avance — on n’ose dire en progrès — sur le socialisme. Elles
104
e croisade des démocraties socialistes contre les
dictatures
fascistes ressemble à un de ces combats d’aveugles tels qu’en organis
105
légal, désordre et anarchie, établissement d’une
dictature
militaire, plan quinquennal, conversion personnelle, application d’un
106
antôt le statu quo, si absurde soit-il, tantôt la
dictature
brutale et arbitraire, plus rarement la revendication d’un équilibre
107
courbé, craintif (terrorisé), plus vassalisé. » —
Dictature
du prolétariat ? « Nous sommes loin de compte. Oui, dictature, évidem
108
prolétariat ? « Nous sommes loin de compte. Oui,
dictature
, évidemment ; mais celle d’un homme, non plus celle des prolétaires u
109
er, l’esprit de géométrie, qui est l’esprit de la
dictature
et qui conduit à l’étatisme. Dès que l’idéal humaniste qui animait le
110
s rationalisation, rationalisme, raison d’État ou
dictature
. L’examen des doctrines les plus puissantes du dernier siècle nous fo
111
t de l’esprit créateur. On pourrait concevoir une
dictature
qui ne borne pas ses ambitions au politique… Il arrive même qu’on pui
112
e sens même des discours qui ordonnent l’action :
dictature
des instruments, qui se traduit en politique par l’influence prépondé
113
légal, désordre et anarchie, établissement d’une
dictature
militaire, plan quinquennal, conversion personnelle, application d’un
114
antôt le statu quo, si absurde soit-il, tantôt la
dictature
brutale et arbitraire, plus rarement la revendication d’un équilibre
115
atiquement, et comme un produit accessoire, de la
dictature
économique des prolétaires. « Au début, on avait représenté les masse
116
: c’est que le Plan est l’instrument forgé par la
dictature
communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses con
117
l’homme qui résiste, en créant, à toute espèce de
dictature
. De cette insuffisance de l’idéal — et non par des moyens mis en œuvr
118
coup de ces Russes sont venus à Paris vanter leur
dictature
, sa production industrielle, son armée, sa jeunesse, ses métros, et s
119
relatif des deux régimes — un parallèle entre la
dictature
soviétique et le « Führerstaat » hitlérien49 considérés dans leurs ra
120
égime installé, se pose la question de durer. Une
dictature
ne peut durer contre l’opinion libre et anarchique. Elle ne peut tolé
121
taquant. Le seul désir de durer impose donc à une
dictature
trois grandes tâches d’ordre culturel : a) la mise en forme des doctr
123
arés. Le libéralisme n’a le droit de critiquer la
dictature
que lorsqu’il assure une liberté réelle et plus féconde que la contra
124
ujours indemne, facilité qui consiste à assimiler
dictature
et crime, discipline sociale et brutalité, volonté de servir et trahi
125
ntéresse directement l’objet de cet ouvrage : les
dictatures
totalitaires ont échoué jusqu’ici dans leur essai de créer, par la fo
126
forme d’opposition la plus aiguë que tolèrent les
dictatures
… Le monde bourgeois mettait l’esprit au-dessus de tout, si bien que
127
ute efficacité, puis toute vertu spirituelle. Les
dictatures
sont fondées au contraire sur le primat, en fait et en droit, de l’ac
128
ure. Ce processus est déjà commencé dans les deux
dictatures
rivales, et rien ne permet encore de prévoir les conséquences politiq
129
s et historiques étaient telles qu’il fallait une
dictature
pour y mettre un minimum d’ordre et permettre à la vie de continuer.
130
le cas des mesures politiques que s’imposent les
dictatures
. Du court destin de la culture soviétique, depuis vingt ans, ou de la
131
question que de renaissance et de construction. «
Dictature
», « tyrannie », « conformisme brutal », tout cela, qui épouvante les
132
faite. — Au terme du libéralisme, à l’origine des
dictatures
, une seule et même situation matérielle : la misère. L’un des système
133
r le fait des analyses internes qui précèdent. La
dictature
de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur
134
criticailleries libérales à l’adresse des grandes
dictatures
ne sont dangereuses que pour ceux qui s’y livrent. Ils n’arrêteront p
135
sir un déficit. Fatalité prolétarienne ! Diverses
dictatures
nous en montrent déjà l’aboutissement impitoyablement logique. La mac
136
ceux qui, par ailleurs, confondraient volontiers
dictature
et autorité. Illusion rationaliste, dont le crédit repose sur notre i
137
pas, d’autre part, l’origine réelle du concept de
dictature
que nos bons libéraux voudraient attribuer à je ne sais quel satanism
138
texte à certains intellectuels pour repousser une
dictature
fasciste que leur inaction même appelle. Qu’il me suffise ici de ment
139
en droit par ses répondants politiques. Car si la
dictature
que la démocratie des clercs mérite est exercée un jour par le prolét
140
si le communisme se révèle impuissant ; et si la
dictature
, comme il faut bien le craindre, est exercée plutôt par la petite bou
141
ication du Progrès. 70. Ni bien entendu dans les
dictatures
qu’elles se donnent, selon leurs mérites respectifs. 71. Voir : La
142
liberté comme si on la désirait vraiment ; d’une
dictature
étrangère comme d’un paradis ou d’un enfer. Mais : je constate que la
143
enfin qu’il évoque surtout la « mise au pas » des
dictatures
. Mais ce sont là brimades extérieures, dont l’injustice ou la sottise
144
), Aron et Dandieu (Révolution nécessaire), Aron (
Dictature
de la liberté), Mounier (Révolution personnaliste et communautaire),
145
’insister sur le concret du problème. Le vice des
dictatures
modernes est d’avoir soumis l’aspect concret à l’abstrait, alors qu’i
146
er, l’esprit de géométrie, qui est l’esprit de la
dictature
et qui conduit à l’étatisme. Dès que l’idéal humaniste qui animait le
147
s rationalisation, rationalisme, raison d’État ou
dictature
. L’examen des doctrines les plus puissantes du dernier siècle nous fo
148
t de l’esprit créateur. On pourrait concevoir une
dictature
qui ne borne pas ses ambitions au politique… Il arrive même qu’on pui
149
e sens même des discours qui ordonnent l’action :
dictature
des instruments, qui se traduit en politique par l’influence prépondé
150
légal, désordre et anarchie, établissement d’une
dictature
militaire, plan quinquennal, conversion personnelle, application d’un
151
antôt le statu quo, si absurde soit-il, tantôt la
dictature
brutale et arbitraire, plus rarement la revendication d’un équilibre
152
atiquement, et comme un produit accessoire, de la
dictature
économique des prolétaires. « Au début, on avait représenté les masse
153
: c’est que le Plan est l’instrument forgé par la
dictature
communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses con
154
l’homme qui résiste, en créant, à toute espèce de
dictature
. De cette insuffisance de l’idéal — et non par des moyens mis en œuvr
155
coup de ces Russes sont venus à Paris vanter leur
dictature
, sa production industrielle, son armée, sa jeunesse, ses métros, et s
156
relatif des deux régimes — un parallèle entre la
dictature
soviétique et le « Führerstaat » hitlérien50 considérés dans leurs ra
157
égime installé, se pose la question de durer. Une
dictature
ne peut durer contre l’opinion libre et anarchique. Elle ne peut tolé
158
taquant. Le seul désir de durer impose donc à une
dictature
trois grandes tâches d’ordre culturel : a) la mise en forme des doctr
160
arés. Le libéralisme n’a le droit de critiquer la
dictature
que lorsqu’il assure une liberté réelle et plus féconde que la contra
161
ujours indemne, facilité qui consiste à assimiler
dictature
et crime, discipline sociale et tyrannie, volonté de servir et trahis
162
ntéresse directement l’objet de cet ouvrage : les
dictatures
totalitaires ont échoué jusqu’ici dans leur essai de créer, par la fo
163
forme d’opposition la plus aiguë que tolèrent les
dictatures
… Le monde bourgeois mettait l’esprit au-dessus de tout, si bien que
164
ute efficacité, puis toute vertu spirituelle. Les
dictatures
sont fondées au contraire sur le primat, en fait et en droit, de l’ac
165
ure. Ce processus est déjà commencé dans les deux
dictatures
rivales, et rien ne permet encore de prévoir les conséquences politiq
166
s et historiques étaient telles qu’il fallait une
dictature
pour y mettre un minimum d’ordre et permettre à la vie de continuer.
167
le cas des mesures politiques que s’imposent les
dictatures
. Du court destin de la culture soviétique, depuis vingt ans, ou de la
168
question que de renaissance et de construction. «
Dictature
», « tyrannie », « conformisme brutal », tout cela, qui épouvante les
169
faite. — Au terme du libéralisme, à l’origine des
dictatures
, une seule et même situation matérielle : la misère. L’un des système
170
r le fait des analyses internes qui précèdent. La
dictature
de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur
171
criticailleries libérales à l’adresse des grandes
dictatures
ne sont dangereuses que pour ceux qui s’y livrent. Ils n’arrêteront p
172
sir un déficit. Fatalité prolétarienne ! Diverses
dictatures
nous en montrent déjà l’aboutissement impitoyablement logique. La mac
173
ceux qui, par ailleurs, confondraient volontiers
dictature
et autorité. Illusion rationaliste, dont le crédit repose sur notre i
174
pas, d’autre part, l’origine réelle du concept de
dictature
que nos bons libéraux voudraient attribuer à je ne sais quel satanism
175
texte à certains intellectuels pour repousser une
dictature
fasciste que leur inaction même appelle. Qu’il me suffise ici de ment
176
en droit par ses répondants politiques. Car si la
dictature
que la démocratie des clercs mérite est exercée un jour par le prolét
177
si le communisme se révèle impuissant ; et si la
dictature
, comme il faut bien le craindre, est exercée plutôt par la petite bou
178
ication du Progrès. 72. Ni bien entendu dans les
dictatures
qu’elles se donnent, selon leurs mérites respectifs. 73. Voir : La
179
liberté comme si on la désirait vraiment ; d’une
dictature
étrangère comme d’un paradis ou d’un enfer. Mais : je constate que la
180
enfin qu’il évoque surtout la « mise au pas » des
dictatures
. Mais ce sont là brimades extérieures, dont l’injustice ou la sottise
181
), Aron et Dandieu (Révolution nécessaire), Aron (
Dictature
de la liberté), Mounier (Révolution personnaliste et communautaire),
182
’insister sur le concret du problème. Le vice des
dictatures
modernes est d’avoir soumis l’aspect concret à l’abstrait, alors qu’i
183
s, par le moyen (aujourd’hui « classique ») de la
dictature
« nécessaire ». L’État, déifié, devient l’État totalitaire, providenc
184
r) des problèmes que pose le marxisme : étatisme,
dictature
, déterminisme économique et pas un mot de l’oppression stalinienne. E
185
n et l’autre un régime d’étatisme oppressif et de
dictature
de l’économique. Le résultat de ces pratiques ne se fera pas attendre
186
sera les conclusions cyniques des partisans de la
dictature
. Ils vous diront d’abord que le fond de leur vie, c’est l’ennui. Ils
187
ravailleurs, trahis par le langage politicien. La
dictature
est la seule solution de ceux qui refusent d’éduquer le peuple. Dicta
188
olution de ceux qui refusent d’éduquer le peuple.
Dictature
ou éducation, voilà le dilemme du xxe siècle. La dictature est très
189
ou éducation, voilà le dilemme du xxe siècle. La
dictature
est très facile. Elle n’a qu’un argument très puissant contre nous :
190
t de l’abandon, — et, finalement, de l’appel à la
dictature
. L’autorité nouvelle prendra donc naissance en dehors de l’État, et p
191
ité, est fournie par les régimes totalitaires. La
dictature
totalitaire est la brutalité même, en ce qu’elle est fondée sur le pr
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violence en la confondant avec la brutalité, les
dictatures
totalitaires tentent de requalifier la brutalité en la baptisant viol
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supporter la vraie violence. Le libéralisme et la
dictature
affectent l’un et l’autre la violence (spirituelle) du signe moins (e
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des démocraties est lié à l’éducation ; celui des
dictatures
à la contrainte. Le seul moyen de prévenir cette contrainte, c’est d’
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llusion, reconnaissons-le, c’est la théorie de la
dictature
du prolétariat d’une part, et le ton « brutal » des polémiques de Mar
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le ton « brutal » des polémiques de Marx. Mais la
dictature
du prolétariat n’est pour Marx que la riposte nécessaire du socialism
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monde bourgeois-capitaliste, mais aussi celle des
dictatures
, d’une manière encore plus frappante. Certes, nos institutions n’ont
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n’y a plus d’autre solution que la contrainte. La
dictature
est un moyen grossier, souvent barbare et toujours déshonorant pour c
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animent rien, s’épuisent en excitations verbales.
Dictature
ou éducation, voilà le dilemme. 2° Mauvais outils. — Revenons au sens
200
e ; si ce n’était pas encore un de ces régimes de
dictature
; si les paysans avaient plus de liberté qu’auparavant, etc. Mais ce
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sont sans aucun doute les plus honnêtes), que la
dictature
de Staline se rapproche des régimes fascistes. Essayez d’en conclure
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entendez rien au « devenir dialectique », dont la
dictature
actuelle n’est qu’un stade nécessaire mais provisoire. Vous voilà rej
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d renforcé cet État jusqu’à l’extrême qu’on nomme
dictature
; et qu’enfin cette dictature disparaîtra nécessairement, d’elle-même
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extrême qu’on nomme dictature ; et qu’enfin cette
dictature
disparaîtra nécessairement, d’elle-même, avec les derniers opposants.
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d’intervalle, la démocratie des Soviets, puis la
dictature
de Staline ; le pacifisme à tout prix des débuts et l’impérialisme ac
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n’y a plus d’autre solution que la contrainte. La
dictature
est un moyen grossier, souvent barbare et toujours déshonorant pour c
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animent rien, s’épuisent en excitations verbales.
Dictature
ou éducation, voilà le dilemme. 2. Mauvais outils. — Revenons au sens
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e ; si ce n’était pas encore un de ces régimes de
dictature
; si les paysans avaient plus de liberté qu’auparavant, etc. Mais ce
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monde bourgeois capitaliste, mais aussi celle des
dictatures
, d’une manière encore plus frappante. Certes, nos institutions n’ont
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ravailleurs, trahie par le langage politicien. La
dictature
est la seule solution de ceux qui refusent d’éduquer le peuple. Dicta
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olution de ceux qui refusent d’éduquer le peuple.
Dictature
ou éducation, voilà le dilemme du xxe siècle. La dictature est très
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ou éducation, voilà le dilemme du xxe siècle. La
dictature
est très fragile. Elle n’a qu’un argument très puissant contre nous :
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re, sinon l’on se verra contraint d’exercer cette
dictature
que l’on se proposait justement de combattre, et qui est celle de l’É
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rre et c’est Hitler qui sera bien attrapé ! Trois
dictatures
menacent nos libertés démocratiques ? Eh bien ! cessons de les exerce
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ans la marche en rangs. Un peuple qui accepte une
dictature
se décerne un certificat d’incapacité politique. Ne croyons pas surto
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me… Le régime le dégoûte et le repousse. C’est la
dictature
des butors et des imbéciles. Je lui pose ma question habituelle : Que
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ens croient trouver un terrain d’entente avec les
dictatures
qu’ils condamnent en principe. C’est ainsi qu’ils apportent leur peti
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t, ce qui commande tout, c’est le mécanisme de la
dictature
totalitaire, c’est la structure du régime. Or, la structure de l’État
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même plus une possibilité de concordat. Déjà les
dictatures
réglaient les comptes. « Lorsque j’entends parler d’esprit, je désarm
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te, donc destinée à se figer dans le rictus d’une
dictature
. Tout le monde le sent, tout le monde le craint — et le désire sans s
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t effrayant, cette immobilité devant le péril. La
dictature
fascine les masses, et les élites. Sous prétexte de lui résister, les
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s plus sérieux sur la naissance des trois grandes
dictatures
, on constate l’existence d’une sorte de loi historique : le totalitar
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e ligue philanthropique, mais par les soins d’une
dictature
exactement consciente des conditions de sa durée. Staline s’est assig
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chef qu’est la famille. Ce fut le mécanisme de la
dictature
productiviste qui contraignit l’État dit socialiste à édicter une sér
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le du « bonheur » strictement individuelle. Or la
dictature
hitlérienne, du fait qu’elle prétendait se fonder sur une base racist
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qua l’aspect original (et non plus jacobin) de la
dictature
totalitaire : l’impérialisme religieux, ou sacral. Il exigea d’entrer
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me… Le régime le dégoûte et le repousse. C’est la
dictature
des butors et des imbéciles. Je lui pose ma question habituelle : — Q
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e au mot son sens total. C’est autre chose que la
dictature
. C’est autre chose que la tendance bourgeoise à faire supporter par l
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ens croient trouver un terrain d’entente avec les
dictatures
qu’ils condamnent en principe. C’est ainsi qu’ils apportent leur peti
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t, ce qui commande tout, c’est le mécanisme de la
dictature
totalitaire, c’est la structure du régime. Or, la structure de l’État
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ressorts, mobiliser les cœurs… C’est le crime des
dictatures
: elles ne tuent pas seulement la liberté dans les pays où elles sévi
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« mis au pas ». Faut-il choisir entre anarchie et
dictature
? Mais l’une et l’autre sont désorientées. Car la seule direction rée
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t de changer le signe. Quant à l’espace vital des
dictatures
, on n’aura pas été sans remarquer que sa qualité la plus frappante es
234
es Ligues trop peu novatrices, la naissance d’une
dictature
qui s’affirmerait malgré elle, non par volonté mais par crainte, pour
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e ligue philanthropique, mais par les soins d’une
dictature
exactement consciente des conditions de sa durée. Staline s’est assig
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chef qu’est la famille. Ce fut le mécanisme de la
dictature
productiviste qui contraignit l’État dit socialiste à édicter une sér
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le du « bonheur » strictement individuelle. Or la
dictature
hitlérienne, du fait qu’elle prétendait se fonder sur une base racist
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ppréciable. Vous voyez qu’entre individualisme et
dictature
, l’opposition n’est qu’apparente : en réalité, il y a de l’un à l’aut
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e ligue philanthropique, mais par les soins d’une
dictature
exactement consciente des conditions de sa durée. Staline s’est assig
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chef qu’est la famille. Ce fut le mécanisme de la
dictature
productiviste qui contraignit l’État dit socialiste à édicter une sér
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le du « bonheur » strictement individuelle. Or la
dictature
hitlérienne, du fait qu’elle prétendait se fonder sur une base racist
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e ligue philanthropique, mais par les soins d’une
dictature
exactement consciente des conditions de sa durée. Staline s’est assig
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chef qu’est la famille. Ce fut le mécanisme de la
dictature
productiviste qui contraignit l’État dit socialiste à édicter une sér
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le du « bonheur » strictement individuelle. Or la
dictature
hitlérienne, du fait qu’elle prétendait se fonder sur une base racist