1
se à son corps la douce matière. L’air et le sol,
dieux
rivaux, se le disputent, et il oscille entre l’un et l’autre. Ainsi m
2
s tombes de leurs saints une forme d’adoration de
dieux
protecteurs. Cette croyance se répand, favorisée par la souplesse don
3
a lumière descendante, les prunelles laiteuses du
dieu
avaient un reflet bleu clair, soudain inquiètes à l’approche de l’inc
4
ut dans ses lumières. Architectures ! langage des
dieux
, ô joies pour notre joie mesurées, courbes qu’épousent nos ferveurs,
5
’appel vertigineux du Silence. On nous montre des
Dieux
, mais c’est pour détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer
6
es couleurs, à encadrer des glaces. Et plaise aux
dieux
que les visages qui s’y reflèteront soient aussi beaux que ceux qu’il
7
agment) (mai 1927)m … et je jure par Mercure,
dieu
du commerce, qu’on m’a appris à voler. Aristophane (« Les Chevaliers
8
tique. Vous réveillerez-vous pour les désaltérer,
dieux
de l’Orient et de l’Occident ? » Certains cris qui nous échappèrent
9
s généalogies étourdissantes qui commencent à des
dieux
et finissent aux pierres précieuses en passant par toutes les formes
10
e, par besoin de définir, par défiance envers les
dieux
. À chaque regard dans notre miroir, nous perdons une Eurydice. Les mi
11
i entre en commerce trop étroit avec le ciel, les
dieux
le vouent au malheur. » Ô cette chambre, où pénètre la facilité atroc
12
lots perdus sous la coupole errante des prières à
dieux
perdus. II Je ne sais pas où tu m’entends mais ces hauts murs d’om
13
toutes les mesures de l’esprit humain, parle aux
dieux
avec orgueil, et finit par succomber à son « hybris » : il se jette d
14
adence invente un syncrétisme. Rome eut celui des
dieux
; nous aurons celui des races de la Terre. Non plus une foi commune,
15
ntal. Un seul fut parfaitement Homme : c’était un
dieu
. N’attendons pas d’un nouvel humanisme qu’il nous désigne un but, ni
16
arder vierge parmi nous — voici déjà tant de faux
dieux
— le fascinant éclat de ce vide ? 5. Je songe à la « psychologie sc
17
rche l’effet pittoresque. « Les curés de tous les
dieux
blancs se sont mis à convertir ces idolâtres, ces fétichistes, à leur
18
ène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le
dieu
de l’Amour. « Si vous désirez savoir comment cela s’applique à mon h
19
ssède la mesure au sein d’un tout fini : famille,
dieux
, nature. Il ne se recherche pas soi-même, il vise à la plénitude élém
20
qui pensais en créant pouvoir jouir de la vie des
dieux
et m’y égaler… combien je dois expier tout cela ! » Faust se reprend
21
n souveraine d’une âme tout occupée à dompter ses
dieux
. Une haute menace, invisible à tout autre, l’accompagne sans trêve, e
22
e d’une civilisation de plus en plus soumise à ce
dieu
imbécile qu’elle honore sur les « places » et qui s’appelle Productio
23
s idoles. Elle suppose un Dieu transcendant. Quel
dieu
fait de nos désirs d’hommes pourrait nous certifier dans le fond de n
24
ultimes défaites de notre volonté de vivre ? Les
dieux
de l’Occident réclament des dividendes ; ils réclament aussi des sacr
25
s généalogies étourdissantes qui commencent à des
dieux
et finissent aux pierres précieuses en passant par toutes les formes
26
i entre en commerce trop étroit avec le ciel, les
dieux
le vouent au malheur. » Ô cette chambre, où pénètre la facilité atroc
27
i entre en commerce trop étroit avec le ciel, les
dieux
le vouent au malheur. » O cette chambre, où pénètre la facilité atroc
28
culer, non pour s’enraciner comme une victime des
dieux
subitement transformée en lierre ou en légume. On peut aimer un pays
29
a, vaisseau de rêve aux nombreux ponts chargés de
dieux
, passagers immobiles, un bras levé… J’habite au lac de Garde un palai
30
s la langue de l’époque, Soleil ou Fils. hymne à
dieu
le père Pardonneras-tu ce péché où j’ai pris naissance, Ce péché mie
31
rieuse… parler de la Parole de Dieu, la parole où
dieu
devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mots, mais en les répé
32
rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces
dieux
, tous, nous leur obéissons, et certains d’entre nous sont prêts à leu
33
iques ou même d’adversaires. Mais il y a d’autres
dieux
pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exemple, l’opinion
34
mière moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là de
dieux
, c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences, qui sont la
35
ont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces
dieux
ont même leur théologie, scientifique, bien entendu, et dont les deux
36
e. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose des
dieux
du siècle, et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les
37
à le définir en termes positifs, cette fois. Les
dieux
, les mythes du siècle, sont tout-puissants sur nous. Dénoncer leurs m
38
-moi de renverser la question : Qu’est-ce que ces
dieux
et ces mythes collectifs ? J’ai essayé de vous montrer qu’ils sont de
39
arde ma raison. Et, pour le reste, sacrifions aux
dieux
. ⁂ Un panthéisme angoissé, ressort d’une révolte rationnelle contre l
40
olé dans sa prétendue « vie privée », de ce petit
dieu
ridicule qui n’a d’autre pouvoir que d’adorer son illusoire autonomie
41
rine que nous voyons parader en Europe devant ces
dieux
que l’on nomme, depuis peu, Masse ou État totalitaire, ces dieux anti
42
nomme, depuis peu, Masse ou État totalitaire, ces
dieux
antiques, peinturlurés à la moderne, ces vieilles tyrannies importées
43
, et la terreur que commencent d’y semer nos faux
dieux
, ont réveillé quelques esprits, dont témoigne la renaissance, ou pour
44
« réveil de la masse » pour affirmer que tous ces
dieux
sont des faux dieux ? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelo
45
» pour affirmer que tous ces dieux sont des faux
dieux
? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’e
46
ieux sont des faux dieux ? Mais sont-ils des faux
dieux
pour nous ? Appelons-nous vraiment l’esprit ? Mais non, nous appelons
47
orgueil fantastique. Le solitaire et les faux
dieux
Nous croyons à la foule, aux races, à l’histoire (ou plutôt à l’év
48
l présent, et tout cela n’est que mythologie. Les
dieux
du siècle ont l’existence qu’on leur prête : hélas ! il serait faux d
49
viduelle. Chaque fois que nous disons d’un de nos
dieux
qu’il est puissant, nous témoignons de notre démission. La foule n’a
50
évaloir pour rendre un culte sanguinaire aux faux
dieux
qu’elle a suscités. « Le philosophe dit à bon droit que la vie doit ê
51
, je dois la nourriture de ma maison, comme à des
dieux
. « Aidez-moi ! », dit cette femme. Mais la plupart des autres, la pl
52
hommes qui agissent, et non pas du tout ces faux
dieux
qu’on invoque pour couvrir des impuissances trop humaines8. La plupar
53
rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces
dieux
, tous, nous leur obéissons, et certains d’entre nous sont prêts à leu
54
iques ou même d’adversaires. Mais il y a d’autres
dieux
pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exemple, l’opinion
55
mière moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là de
dieux
, c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences, qui sont la
56
ont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces
dieux
ont même leur théologie, scientifique, bien entendu, et dont les deux
57
e. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose des
dieux
du siècle, et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les
58
à le définir en termes positifs, cette fois. Les
dieux
, les mythes du siècle, sont tout puissants sur nous. Dénoncer leurs m
59
ettez-moi de renverser la question : que sont ces
dieux
et ces mythes collectifs sous lesquels on prétend nous courber ? J’ai
60
royant, c’est-à-dire un homme qui connaît un faux
dieu
(conscience morale, justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absol
61
toute une civilisation, dont on ne voit pas quel
dieu
serait l’auteur, et que rien dans le passé de l’humanité ne peut perm
62
es créations de nos désirs divinisés, ce sont les
dieux
que nous nous fabriquons avec toutes nos folies, et que nous invoquon
63
ns contre nos désespoirs trop vrais ; ce sont les
dieux
que l’homme fait à son image. Or, si l’homme est un loup pour l’homme
64
ue seront pour lui ses créatures divinisées ! Les
dieux
de l’Occident réclament des dividendes ; ils réclament aussi des sacr
65
rigine du monde, les hommes ont toujours appelé «
dieu
» le principe de cohérence de leur vie sociale et privée. Le fascisme
66
ans un lent cauchemar la Bête de l’Apocalypse, le
dieu
glacé État qu’ils édifient pour le Grand Soir. Et cet éclat rougeâtre
67
se prépare, c’est l’Inauguration de la Statue du
dieu
au seuil de la nuit sans histoire où tous les hommes en rangs serrés
68
rine que nous voyons parader en Europe devant ces
dieux
que l’on nomme, depuis peu, Masse ou État totalitaire, ces dieux anti
69
nomme, depuis peu, Masse ou État totalitaire, ces
dieux
antiques, peinturlurés à la moderne, ces vieilles tyrannies importées
70
hommes qui agissent, et non pas du tout ces faux
dieux
qu’on invoque pour couvrir des impuissances trop humaines. La plupart
71
rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces
dieux
, tous, nous leur obéissons, et certains d’entre nous sont prêts à leu
72
iques ou même d’adversaires. Mais il y a d’autres
dieux
pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exemple, l’opinion
73
mière moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là de
dieux
, c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences, qui sont la
74
ont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces
dieux
ont même leur théologie, scientifique, bien entendu, et dont les deux
75
e. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose des
dieux
du siècle, et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les
76
à le définir en termes positifs, cette fois. Les
dieux
, les mythes du siècle, sont tout puissants sur nous. Dénoncer leurs m
77
ettez-moi de renverser la question : que sont ces
dieux
et ces mythes collectifs sous lesquels on prétend nous courber ? J’ai
78
royant, c’est-à-dire un homme qui connaît un faux
dieu
(conscience morale, justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absol
79
toute une civilisation, dont on ne voit pas quel
dieu
serait l’auteur, et que rien dans le passé de l’humanité ne peut perm
80
es créations de nos désirs divinisés, ce sont les
dieux
que nous nous fabriquons avec toutes nos folies, et que nous invoquon
81
ns contre nos désespoirs trop vrais ; ce sont les
dieux
que l’homme fait à son image. Or, si l’homme est un loup pour l’homme
82
ue seront pour lui ses créatures divinisées ! Les
dieux
de l’Occident réclament des dividendes ; ils réclament aussi des sacr
83
rigine du monde, les hommes ont toujours appelé «
dieu
» le principe de cohérence de leur vie sociale et privée. Le fascisme
84
ans un lent cauchemar la Bête de l’Apocalypse, le
dieu
glacé État qu’ils édifient pour le Grand Soir fasciste ou stalinien.
85
se prépare, c’est l’Inauguration de la Statue du
dieu
au seuil de la nuit sans histoire où tous les hommes en rangs serrés
86
vous croyez qu’il y a, à côté de Dieu, encore un
dieu
: morale, devoir kantien, conscience, notion humaine de la justice, s
87
monde. Non pas en planant hors du temps, comme un
dieu
, comme un « idéal » ou comme l’esprit « sublime » des clercs, mais au
88
rcs, « l’esprit » ne passe jamais à l’acte. Et le
dieu
Progrès ne rend plus. Peu à peu, Renan découvre (« grand résultat pou
89
éter, déguisée en nourrice. Elle veut en faire un
dieu
, et pour cela le couche chaque soir sur un lit de braises. « Il suppo
90
a les braises et, pour sauver l’enfant, perdit le
dieu
. » La légende est belle. C’est une légende… Elle traduit à mes yeux c
91
as croire au péché. Mais moi, je ne crois pas aux
dieux
. Pour nous, la révolution ne créera pas un homme nouveau ou un surhom
92
ruellement utilisés par tous les prêtres des faux
dieux
. Cette même raison sceptique et purificatrice soutient la bourgeoisie
93
comme un idéal religieux, comme un Dieu, mais un
dieu
vérifiable, comme une Providence plus rigoureuse que l’autre, et dont
94
s mêmes : elles honorent l’une et l’autre un seul
dieu
, qui s’appelle la Force des Choses ; elles croient l’une et l’autre à
95
ils se rebellent contre lui, pour suivre les faux
dieux
« faits de main d’homme », les « idoles de leur invention ». Mon peu
96
espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’autres
dieux
devant ma face » — cela condamne la mythologie et la fabulation, où l
97
le au culte du vrai Dieu — contre les prêtres des
dieux
étrangers —, mais aussi ceux qui dénoncent les excès du légalisme. Ca
98
croient pas, mais je sais qu’on ne croit aux faux
dieux
, en tous temps, que pour fuir l’Éternel. Et je ne leur souhaite pas d
99
de l’Esprit, révélation. Elle tue en nous le faux
dieu
du moi pur, pour ressusciter le vrai Dieu. C’est pourquoi dans le tem
100
ruellement utilisés par tous les prêtres des faux
dieux
et même du Vrai. Cette raison sceptique et purificatrice soutient la
101
comme un idéal religieux, comme un Dieu, mais un
dieu
vérifiable, comme une Providence plus rigoureuse que l’autre, et dont
102
s mêmes : elles honorent l’une et l’autre un seul
dieu
, qui s’appelle la Force des Choses ; elles croient l’une et l’autre à
103
ils se rebellent contre lui, pour suivre les faux
dieux
« faits de main d’homme », les « idoles de leur invention ». Mon peu
104
espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’autres
dieux
devant ma face » — cela condamne la mythologie et la fabulation, où l
105
croient pas, mais je sais qu’on ne croit aux faux
dieux
, en tous temps, que pour fuir l’Éternel. Et je ne leur souhaite pas d
106
de l’Esprit, révélation. Elle tue en nous le faux
dieu
du moi pur, pour ressusciter le vrai Dieu. C’est pourquoi dans le tem
107
véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux
dieux
du monde, et qui le prouve. Comment le prouve-t-il ? Tout simplement
108
ctions extraordinaires, surhumaines : se rire des
dieux
du monde est assez héroïque, dans notre monde, pour qu’il soit vain d
109
du moins qui, plaçant la Raison dans le monde des
dieux
, voudraient bien être pris pour des gens raisonnables. Voilà pourquoi
110
bout de mon rouleau. Impécuniosité cyclique. Les
dieux
locaux me seraient-ils donc défavorables ? Je me vengerai d’eux en éc
111
à adorer les instruments d’un culte, oubliant le
dieu
qu’il célèbre. Et pourquoi n’irais-je pas jusqu’à dire que notre gran
112
Si on y agit bien — disait-il — on offensera les
dieux
; donc on ne s’en doit point mêler. » Mais Aristote témoigne qu’on lu
113
Si on y garde la vraie justice, on contentera les
dieux
. Donc on s’en doit mêler. » La Logique observe à propos du premier di
114
gique et passionné s’étale sous le grand rire des
dieux
! Armés de treilles à long manche, les jambes nues, nous courons sur
115
véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux
dieux
du monde, et qui le prouve. Comment le prouve-t-il ? Tout simplement
116
ctions extraordinaires, surhumaines : se rire des
dieux
du monde est assez héroïque aux yeux du monde, pour qu’il soit vain d
117
bout de mon rouleau. Impécuniosité cyclique. Les
dieux
locaux me seraient-ils donc défavorables ? Je me vengerai d’eux en éc
118
x se rebellent, ils fuient dans le culte des faux
dieux
, rassurants parce que « faits de main d’homme »… Mais sans relâche, d
119
e dépassement… Oui, la Richesse est notre dernier
dieu
, et c’est peut-être le secret de l’expansion, mais aussi de l’anarchi
120
espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’autres
dieux
devant ma face » — cela condamne la mythologie et la fabulation, où l
121
ablement plus familiers que les métamorphoses des
dieux
païens. Si bien qu’on a pu dire75 que l’Ancien Testament était la vra
122
le au culte du vrai Dieu — contre les prêtres des
dieux
étrangers — mais aussi ceux qui dénoncent les excès du légalisme. 67
123
r tout dire, je ne suis pas sans espoir. Les faux
dieux
ne font pas de miracles. Je ne me lasserai jamais de le répéter — c’e
124
délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un
dieu
, il cesse d’être un démon 97. Et il retrouve sa juste place, et vivif
125
in. Le païen ne pouvait autrement que de faire un
dieu
de l’Éros : c’était son pouvoir le plus fort, le plus dangereux et le
126
rts, reste avec nous, Amen ! » C’est la prière au
dieu
de la tribu. Quant au Livre qui dit : « Aimez vos ennemis », on nous
127
ire d’une foi plus vraie, et le prouver. Les faux
dieux
font de faux miracles ; mais les sceptiques et les malins sont destin
128
. (Récits symboliques de la vie et de la mort des
dieux
, légendes expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.). O
129
e » se substituerait à la leur. Ce n’était pas le
dieu
sans nom du philtre, une force aveugle ou le Néant, qui s’emparaient
130
passement infini, l’ascension de l’homme vers son
dieu
. Et ce mouvement est sans retour. ⁂ Les origines iraniennes et orphiq
131
ime à la fois le désir de mort. D’autre part, les
dieux
celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux somb
132
es dieux celtiques forment deux séries opposées :
dieux
lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du du
133
forment deux séries opposées : dieux lumineux et
dieux
sombres. Il nous importe de souligner ce fait du dualisme fondamental
134
et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est un
dieu
de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du m
135
t un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un
dieu
de Ténèbres, auteur du mal, qui domine toute la Création visible. Des
136
opposition dans les mythologies indo-européennes.
Dieux
lumineux : l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iraniens, l’Apollon grec, l’
137
s Iraniens, l’Apollon grec, l’Abellion celtibère.
Dieux
sombres : le Dyaus Pitar sanskrit, l’Ahrriman iranien, le Zeus pater
138
, n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du
dieu
qui réside par-delà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le pèr
139
la nuit de la matière. Issu de la lumière et des
dieux
Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux M
140
eux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un
dieu
, et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente l
141
exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des
dieux
Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le Moi spirituel d
142
, et aboutissent à condamner sa vie « finie ». Le
dieu
Éros exalte et sublime nos désirs, les rassemblant dans un Désir uniq
143
ieux se détournait des créatures ignorées par son
dieu
. Mais Dieu ne s’est pas détourné. « Il nous a aimés le premier » dans
144
iques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un
dieu
, et en même temps le vouaient à la mort, le christianisme le replace
145
orption de tous en Un, à la fusion totale avec le
dieu
, ou s’il n’y a pas de dieu, comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un
146
fusion totale avec le dieu, ou s’il n’y a pas de
dieu
, comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un universel. Et j’appellerai
147
-dire la fusion essentielle de l’individu dans le
dieu
. L’individu distinct — cette erreur douloureuse — doit s’élever jusqu
148
du mariage. Mais cette ferveur renouvelée pour un
dieu
condamné par l’Église ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit
149
mbries et plus tragiques, c’est naturel. Taranis,
dieu
du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la
150
el. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug,
dieu
du ciel lumineux. Et bien que la doctrine courtoise rejoignît et fît
151
s et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les
dieux
dans les légendes populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profonde
152
20. Hubert, op. cit., I, p. 20. Et de même, les
dieux
gaulois prennent des noms latins sans se transformer autrement. 21.
153
st pas ce ciel-là qu’eût adoré Corneille ! Ni ces
dieux
que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en son
154
’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les
dieux
m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fat
155
ette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces
dieux
qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang. (II, 3.)
156
e prendre. Et l’on parle de « passionnettes ». Le
dieu
d’Amour n’est plus un dur destin mais un enfant impertinent. Presque
157
l’au-delà dont le but n’est pas de supprimer les
dieux
mais de s’emparer de leur pouvoir en divinisant l’ici-bas. Perdre sa
158
à ce que peut faire l’homme qui se prend pour son
dieu
. Voilà le mouvement dernier de la passion, dont l’exaspération s’appe
159
es pour décrire les effets de l’amour naturel. Le
dieu
d’amour est un archer qui décoche des flèches mortelles. La femme se
160
délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un
dieu
, il cesse d’être un démon 200. Et il retrouve sa juste place dans l’é
161
in. Le païen ne pouvait autrement que de faire un
dieu
de l’Éros : c’était son pouvoir le plus fort, le plus dangereux et le
162
République romaine, quand le César est devenu un
dieu
. Et c’est l’échec de cette religion d’État, confondu avec l’échec plu
163
. (Récits symboliques de la vie et de la mort des
dieux
, légendes expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.). O
164
e » se substituerait à la leur. Ce n’était pas le
dieu
sans nom du philtre, une force aveugle ou le Néant, qui s’emparaient
165
passement infini, l’ascension de l’homme vers son
dieu
. Et ce mouvement est sans retour. ⁂ Les origines iraniennes et orphiq
166
ime à la fois le désir de mort. D’autre part, les
dieux
celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux somb
167
es dieux celtiques forment deux séries opposées :
dieux
lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du du
168
forment deux séries opposées : dieux lumineux et
dieux
sombres. Il nous importe de souligner ce fait du dualisme fondamental
169
et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est un
dieu
de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du m
170
t un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un
dieu
de Ténèbres, auteur du mal, qui domine toute la Création visible. Des
171
opposition dans les mythologies indo-européennes.
Dieux
lumineux : l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iraniens, l’Apollon grec, l’
172
s Iraniens, l’Apollon grec, l’Abellion celtibère.
Dieux
sombres : le Dyaus Pitar hindou, l’Ahrriman iranien, le Jupiter latin
173
, n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du
dieu
qui réside par-delà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le pèr
174
la nuit de la matière. Issu de la lumière et des
dieux
Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux
175
ux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un
dieu
, et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le
176
xil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des
dieux
Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le Moi spirituel d’
177
, et aboutissent à condamner sa vie « finie ». Le
dieu
Éros exalte et sublime nos désirs, les rassemblant dans un Désir uniq
178
ieux se détournait des créatures ignorées par son
dieu
. Mais le Dieu des chrétiens — et lui seul, parmi tous les dieux que l
179
Dieu des chrétiens — et lui seul, parmi tous les
dieux
que l’on connaît — ne s’est pas détourné, au contraire : « Il nous a
180
iques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un
dieu
, et en même temps le vouaient à la mort, le christianisme le replace
181
orption de tous en Un, à la fusion totale avec le
dieu
, ou s’il n’y a pas de dieu, comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un
182
fusion totale avec le dieu, ou s’il n’y a pas de
dieu
, comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un universel. Tout cela suppos
183
-dire la fusion essentielle de l’individu dans le
dieu
. L’individu distinct — cette erreur douloureuse — doit s’élever jusqu
184
du mariage. Mais cette ferveur renouvelée pour un
dieu
condamné par l’Église ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit
185
eu final et le personnage sacré. 2. Œdipe et les
dieux
. — Freud désigne du nom d’Œdipe le complexe composé dans l’inconscien
186
solide, la puissance du père plus assurée, et le
dieu
dont le père tient ses pouvoirs plus révéré. Imaginons maintenant un
187
ine se divise elle-même, soit en une pluralité de
dieux
, comme en Grèce, soit en un couple dieu-déesse, comme en Égypte, soit
188
rète (shakti) qui anime le cosmos et soutient les
dieux
(en premier lieu Shiva et Bouddha)… est fortement personnifiée : c’es
189
ou images enfermant les symboles du monde et des
dieux
) de transcender la condition humaine. Le tantrisme bouddhique trouve
190
mbries et plus tragiques, c’est naturel. Taranis,
dieu
du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la
191
el. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug,
dieu
du ciel lumineux. Et bien que la doctrine courtoise rejoignît et fît
192
s et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les
dieux
dans les légendes populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profond
193
23. - Hubert, op. cit., I, p. 20. Et de même, les
dieux
gaulois prennent des noms latins sans se transformer autrement. 24.
194
st pas ce ciel-là qu’eût adoré Corneille ! Ni ces
dieux
que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en son
195
’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les
dieux
m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fat
196
ette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces
dieux
qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang. (II, 3.)
197
e prendre. Et l’on parle de « passionnettes ». Le
dieu
d’Amour n’est plus un dur destin mais un enfant impertinent. Presque
198
l’au-delà dont le but n’est pas de supprimer les
dieux
mais de s’emparer de leur pouvoir en divinisant l’ici-bas. Perdre sa
199
à ce que peut faire l’homme qui se prend pour son
dieu
. Voilà le mouvement dernier de la passion, dont l’exaspération s’appe
200
es pour décrire les effets de l’amour naturel. Le
dieu
d’amour est un archer qui décoche des flèches mortelles. La femme se
201
délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un
dieu
, il cesse d’être un démon 218. Et il retrouve sa juste place dans l’é
202
in. Le païen ne pouvait autrement que de faire un
dieu
de l’Éros : c’était son pouvoir le plus fort, le plus dangereux et le
203
. (Récits symboliques de la vie et de la mort des
dieux
, légendes expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.) On
204
e » se substituerait à la leur. Ce n’était pas le
dieu
sans nom du philtre, une force aveugle ou le Néant, qui s’emparaient
205
passement infini, l’ascension de l’homme vers son
dieu
. Et ce mouvement est sans retour. ⁂ Les origines iraniennes et orphiq
206
ime à la fois le désir de mort. D’autre part, les
dieux
celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux somb
207
es dieux celtiques forment deux séries opposées :
dieux
lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du du
208
forment deux séries opposées : dieux lumineux et
dieux
sombres. Il nous importe de souligner ce fait du dualisme fondamental
209
et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est un
dieu
de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du m
210
t un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un
dieu
de Ténèbres, auteur du mal, qui domine toute la Création visible. Des
211
opposition dans les mythologies indo-européennes.
Dieux
lumineux : l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iraniens, l’Apollon grec, l’
212
s Iraniens, l’Apollon grec, l’Abellion celtibère.
Dieux
sombres : le Dyaus Pitar hindou, l’Ahriman iranien, le Jupiter latin,
213
, n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du
dieu
qui réside par-delà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le pèr
214
la nuit de la matière. Issu de la lumière et des
dieux
Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux M
215
eux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un
dieu
, et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le
216
exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des
dieux
Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le Moi spirituel d’
217
, et aboutissent à condamner sa vie « finie ». Le
dieu
Éros exalte et sublime nos désirs, les rassemblant dans un Désir uniq
218
ieux se détournait des créatures ignorées par son
dieu
. Mais le Dieu des chrétiens — et lui seul, parmi tous les dieux que l
219
Dieu des chrétiens — et lui seul, parmi tous les
dieux
que l’on connaît — ne s’est pas détourné, au contraire ; « Il nous a
220
iques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un
dieu
, et en même temps le vouaient à la mort, le christianisme le replace
221
orption de tous en Un, à la fusion totale avec le
dieu
, ou s’il n’y a pas de dieu, comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un
222
fusion totale avec le dieu, ou s’il n’y a pas de
dieu
, comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un universel. Tout cela suppos
223
-dire la fusion essentielle de l’individu dans le
dieu
. L’individu distinct — cette erreur douloureuse — doit s’élever jusqu
224
du mariage. Mais cette ferveur renouvelée pour un
dieu
condamné par l’Église ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit
225
e personnage sacré (Appendice 7). 2. Œdipe et les
dieux
. — Freud désigne du nom d’Œdipe le complexe composé dans l’inconscien
226
solide, la puissance du père plus assurée, et le
dieu
dont le père tient ses pouvoirs plus révéré. Imaginons maintenant un
227
ine se divise elle-même, soit en une pluralité de
dieux
, comme en Grèce, soit en un couple dieu-déesse, comme en Égypte, soit
228
rète (shakti) qui anime le cosmos et soutient les
dieux
(en premier lieu Shiva et Bouddha)… est fortement personnifiée : c’es
229
ou images enfermant les symboles du monde et des
dieux
) de transcender la condition humaine. Le tantrisme bouddhique trouve
230
mbries et plus tragiques, c’est naturel. Taranis,
dieu
du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la
231
el. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug,
dieu
du ciel lumineux. Et bien que la doctrine courtoise rejoignît et fît
232
s et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les
dieux
dans les légendes populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profonde
233
. H. Hubert, op. cit., I, p. 20. Et de même, les
dieux
gaulois prennent des noms latins sans se transformer autrement. 17.
234
st pas ce ciel-là qu’eût adoré Corneille ! Ni ces
dieux
que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en son
235
’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les
dieux
m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fat
236
ette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces
dieux
qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang. (II, 3.)
237
e prendre. Et l’on parle de « passionnettes ». Le
dieu
d’Amour n’est plus un dur destin mais un enfant impertinent. Presque
238
à ce que peut faire l’homme qui se prend pour son
dieu
. Voilà le mouvement dernier de la passion, dont l’exaspération s’appe
239
es pour décrire les effets de l’amour naturel. Le
dieu
d’amour est un archer qui décoche des flèches mortelles. La femme se
240
délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un
dieu
, il cesse d’être un démon 202. Et il retrouve sa juste place dans l’é
241
in. Le païen ne pouvait autrement que de faire un
dieu
de l’Éros : c’était son pouvoir le plus fort, le plus dangereux et le
242
la République romaine, quand César est devenu un
dieu
. Et c’est l’échec de cette religion d’État, confondu avec l’échec plu
243
à adorer les instruments d’un culte, oubliant le
dieu
qu’il célèbre. Et pourquoi n’irais-je pas jusqu’à dire que notre gran
244
la République romaine, quand César est devenu un
dieu
. Et c’est l’échec de cette religion d’État, confondu avec l’échec plu
245
vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des
dieux
, connaissant le bien et le mal1. Voyez : avant la tentation propreme
246
le : « Vous ne mourrez pas ! Vous serez comme des
dieux
! » En combattant le traité de Versailles, « cette Gorgone terrorisan
247
Quatrième partieLe diable dans nos
dieux
et dans nos maladies 27. Le diable dans nos dieux Certes, il e
248
x et dans nos maladies 27. Le diable dans nos
dieux
Certes, il existe aussi un incognito divin, et c’est l’Incarnation
249
t exactement inverses : c’est dans l’image de nos
dieux
qu’il va se dissimuler, au cœur même de nos idéaux et de nos vérités
250
idoles. Voici comment les hommes s’enchaînent aux
dieux
qu’ils créent. Ceux qui ne l’ignoraient pas ont renié la Révélation.
251
à la hache, selon qu’il s’agit respectivement du
dieu
Classe ou du dieu Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce son
252
qu’il s’agit respectivement du dieu Classe ou du
dieu
Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce sont des diables. Tou
253
espectivement du dieu Classe ou du dieu Race. Les
dieux
des hommes sont sans pardon. Ce sont des diables. Toutefois, le diabl
254
à notre condition, nous voulons devenir comme des
dieux
, c’est le diable encore qui nous accueille au sommet de notre ascensi
255
ciel par leurs propres moyens pour y devenir des
dieux
à leur manière. Le résultat, que l’Ange pervers devait prévoir, sera
256
ire. « Montez ! dit le diable, et soyez comme des
dieux
, oubliez votre mesure d’hommes ! » Mais plus on monte et mieux on tom
257
que le Tentateur a parlé. « Vous serez comme des
dieux
, vous êtes seuls au monde, désormais tout vous est permis… » Mais enc
258
ns la simple certitude que nous ne sommes pas des
dieux
, et que nous ne sommes pas Dieu. Car alors, tout ne dépend pas de nou
259
é et dans les mains du diable. Si nous étions des
dieux
, il n’y aurait plus d’espoir : la catastrophe présente étant notre œu
260
he présente étant notre œuvre à tous, l’échec des
dieux
serait avéré, leur faillibilité démontrée sans recours. C’est pourquo
261
le serpent qui sifflait : « Vous serez comme des
dieux
. » Le nom même de Michel formule et définit l’ordre céleste, le gage
262
ur. (Il se trompe dans le fait, en créant de faux
dieux
. Mais alors, c’est dans la mesure où il néglige les aides de la Révél
263
vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des
dieux
, connaissant le bien et le mal.3 Voyez : avant la tentation proprem
264
passer l’état d’image divine et se faire vraiment
dieux
, ils se trouvent déchus de leur humanité parfaite. « Qui veut faire l
265
ont relatifs, ont prouvé qu’ils n’étaient pas des
dieux
, qu’ils ne prétendaient point se mettre à la place de Dieu, et qu’ils
266
le : « Vous ne mourrez pas ! Vous serez comme des
dieux
! » En combattant le traité de Versailles, « cette Gorgone terrorisan
267
jovialité et vérité viagère. Vous serez comme des
dieux
un peu idiots mais perpétuellement hilares. Vous ne mourrez plus. Ou
268
Quatrième partieLe diable dans nos
dieux
et dans nos maladies 38. Le diable dans nos dieux Certes, il
269
et dans nos maladies 38. Le diable dans nos
dieux
Certes, il existe aussi un incognito divin, et c’est l’Incarnation
270
t exactement inverses : c’est dans l’image de nos
dieux
qu’il va se dissimuler, au cœur même de nos idéaux et de nos vérités
271
idoles. Voici comment les hommes s’enchaînent aux
dieux
qu’ils créent. Ceux qui ne l’ignoraient pas ont renié la Révélation.
272
à la hache, selon qu’il s’agit respectivement du
dieu
Classe ou du dieu Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce son
273
qu’il s’agit respectivement du dieu Classe ou du
dieu
Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce sont des diables. Tou
274
espectivement du dieu Classe ou du dieu Race. Les
dieux
des hommes sont sans pardon. Ce sont des diables. Toutefois, le diabl
275
à notre condition, nous voulons devenir comme des
dieux
, c’est le diable encore qui nous accueille au sommet de notre ascensi
276
ciel par leurs propres moyens pour y devenir des
dieux
à leur manière. Le résultat, que l’Ange pervers devait prévoir, sera
277
ire. « Montez ! dit le diable, et soyez comme des
dieux
, oubliez votre mesure d’hommes ! » Mais plus on monte et mieux on tom
278
que le Tentateur a parlé. « Vous serez comme des
dieux
, vous êtes seuls au monde, désormais tout vous est permis… » Mais enc
279
ns la simple certitude que nous ne sommes pas des
dieux
, et que nous ne sommes pas Dieu. Car alors, tout ne dépend pas de nou
280
é et dans les mains du diable. Si nous étions des
dieux
, il n’y aurait plus d’espoir : la catastrophe présente étant notre œu
281
he présente étant notre œuvre à tous, l’échec des
dieux
serait avéré, leur faillibilité démontrée sans recours. C’est pourquo
282
le serpent qui sifflait : « Vous serez comme des
dieux
. » Le nom même de Michel formule et définit l’ordre céleste, le gage
283
ur. (Il se trompe dans le fait, en créant de faux
dieux
. Mais alors, c’est dans la mesure où il néglige les aides de la Révél
284
vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des
Dieux
, connaissant le bien et le mal.4 Voyez : avant la tentation propreme
285
passer l’état d’image divine et se faire vraiment
dieux
, ils se trouvent déchus de leur humanité parfaite. « Qui veut faire l
286
ont relatifs, ont prouvé qu’ils n’étaient pas des
dieux
, qu’ils ne prétendaient point se mettre à la place de Dieu, et qu’ils
287
le : « Vous ne mourrez pas ! Vous serez comme des
Dieux
! » En combattant le traité de Versailles, « cette Gorgone terrorisan