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dés par leurs propres officiers jusqu’à l’échelon
divisionnaire
. Ensuite, ces divisions strictement nationales seront groupées en cor
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ndre à lui répondre : « À vos ordres, mon colonel
divisionnaire
! » ou : « Oui, mon colonel commandant de corps ! » ce qui est d’un e
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cation « Au nom du Dieu Tout-Puissant » ? Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — L’article 49 de la Constitution garantit la liberté relig
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Denis de Rougemont. — Voilà le dilemme. Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Dans les conseils de nos plus petites communes, chaque sé
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tement, et c’est l’armée qui les juge. Le colonel
divisionnaire
Dénéréaz a commandé la section du recrutement. Dans quel cadre agisse
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as 20 ans, qu’il n’est même pas citoyen ? Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Nous avons quelque 35 000 conscrits qui se présentent au
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orité des gens plus ou moins malhonnêtes. Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Jugez-vous des mineurs dans les tribunaux militaires ? Co
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el Vaucher. — Si, nous pouvons les juger. Colonel
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Dénéréaz. — Mais le garçon de 18 ans peut obtenir un sursis… Michel B
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s l’examen des circonstances atténuantes. Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Je croyais qu’il pouvait attendre jusqu’à sa majorité. Co
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sa majorité. Colonel Vaucher. — Non, non. Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Alors, il y a quelque chose qui pour moi n’est pas très c
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ine et l’infraction contre le Code pénal. Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — J’aimerais que le colonel Vaucher parle du sursis. Col
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, nous excluons de l’armée et c’est fini. Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Vous parlez de tribunaux militaires et de tribunaux civil
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bien ! qu’il le fasse. Bernard Béguin. — Colonel
divisionnaire
Dénéréaz, vous commandez maintenant une division mécanisée. Vous êtes
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s qui ont l’objection chevillée à l’âme ? Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Le Tribunal militaire ne juge pas l’objecteur de conscien
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ou est-ce qu’il y a une autre dimension ? Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Je ne crois pas que tout cela soit dépassé. Je suis un of
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les armes conventionnelles, certainement. Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Il n’est pas dit que la bombe atomique intervienne dans l
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’il y a un statut, c’est déjà un progrès… Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Ce n’est pas un progrès. Vous dites, la guerre est un mal
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rotégeons mais que construisons-nous ? Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — Nous pourrions faire l’économie d’abandonner notre neutra
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la question que nous pouvons nous poser ? Colonel
divisionnaire
Dénéréaz. — L’armée n’a jamais contesté l’aide au tiers-monde. Au con
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titut universitaire d’études européennes. Colonel
divisionnaire
Dénéréaz, commandant de la division mécanisée 1. Colonel Vaucher, pré
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r, vous voyez que ce n’est pas d’hier, le colonel
divisionnaire
Borel, officier très brillant qui allait faire pas mal de voix contre