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lus importants d’aujourd’hui : la démoralisation.
Démoraliser
un homme, c’est le priver de son pouvoir créateur. C’est le priver de
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nquiets par tempérament. Ce sont de pauvres êtres
démoralisés
par l’individualisme bourgeois et les scandales du temps, et qui ne s
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ultés. Difficultés morales d’abord. La France est
démoralisée
par une « oligarchie de profiteurs ». Mais les mystiques fascistes ne
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algie d’unité qui s’empare des peuples fatigués —
démoralisés
par la politique —, incertains de leur mission. Reprenons ces trois c
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algie d’unité qui s’empare des peuples fatigués —
démoralisés
par la politique —, incertains de leur mission. Reprenons ces trois c
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des hommes de ce temps, et par là même, ils nous
démoralisent
plus sûrement que ne le font les scandales qu’ils dénoncent. Il me se
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xes. — Un intellectuel chômeur n’est pas un homme
démoralisé
par la privation de travail. Au contraire, il peut travailler davanta
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rt tenace. Ces menaces ne sauraient surprendre et
démoraliser
que ceux qui ont oublié comment la Suisse s’est faite, et à quel prix
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décontenancé le langage, et par là même ils nous
démoralisent
plus sûrement que ne font les scandales qu’ils dénoncent. Il me sembl
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xes. — Un intellectuel chômeur n’est pas un homme
démoralisé
par la privation de travail. Au contraire, il peut travailler davanta
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. Telle est, en gros, notre situation. Une Europe
démoralisée
par sa victoire douteuse sur Hitler, rétrécie et coincée entre deux g
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’abord être vivant, il faut survivre. Or l’Europe
démoralisée
, coincée entre deux grands empires, minée par son propre génie et par
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. Telle est, en gros, notre situation. Une Europe
démoralisée
par sa victoire douteuse sur Hitler, rétrécie et coincée entre deux g
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’abord être vivant, il faut survivre. Or l’Europe
démoralisée
, coincée entre deux grands empires, minée par son propre génie et par
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té dès 1914, affaiblissent non seulement l’Europe
démoralisée
par les guerres, mais aussi l’Occident tout entier. L’absence d’unité
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té dès 1914, affaiblissent non seulement l’Europe
démoralisée
par les guerres, mais aussi l’Occident tout entier. L’absence d’unité
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s, qui n’est pas adaptée à nos traditions, ou qui
démoralise
et dégrade notre population, par exemple en l’appâtant par des salair
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res uniformes, sillonnées de poids lourds, et qui
démoralisent
l’accidentel piéton. Rues commerçantes embouteillées six à huit heure
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èsent pas seulement le corps par la fatigue, mais
démoralisent
en profondeur la psyché plus encore que le soma, déprimant jusqu’au p
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ander ce qu’ils font là, si loin de chez eux, les
démoraliser
par l’amitié… Bien d’autres procédés peuvent être imaginés. Une défen