1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
1 astique se tient là-bas dans un rayon échappé des Enfers — auxquels je crois encore, et pas seulement pour le pittoresque. — A
2 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
2 génération qui, après tant de sarcasmes contre l’ enfer bourgeois, n’a trouvé d’autre salut que l’abandon à quelques obsessio
3 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
3 fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’ enfer . Je ne pense plus qu’ « au souffle »… Mais alors tout s’allume et voi
4 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
4 ience sans cesse remise en question, la Saison en enfer est le drame d’une pureté avide, et son destin se joue d’un coup. La
5 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
5 me d’aujourd’hui peut produire pour se tirer de l’ Enfer , où il s’est mis. 11. Entendons par ce terme si vague l’activité cré
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
6 sque plus personne n’y croit avec sérieux, ni à l’ enfer  ? Quand personne ne déclare un Bien si haut qu’on se fasse tuer pour
7 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
7 fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’ enfer . Je ne pense plus qu’« au souffle »… Mais alors tout s’allume et voic
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
8 fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’ enfer . Je ne pense plus qu’« au souffle »… Mais alors tout s’allume et voic
9 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
9 Ainsi se défend la Logique. Elle n’a pas tort. L’ enfer logique est sans défaut. Le sens exact d’une question n’est donné que
10 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
10 ns inoubliables. Par ailleurs, cette descente aux enfers de notre âme fait songer à Dostoïevski. Dans La Répétition 4, on trou
11 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
11 par la lecture de son journal, — mais qui porte l’ enfer dans son âme ! — Kierkegaard a montré « le comique infini ». Il faut
12 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
12 int là ce que toute la Bible nous désigne comme l’ enfer même : ne plus pouvoir échapper au temps, ne plus pouvoir mourir, ne
13 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
13 qui pénètre dans les profondeurs de la Saison en enfer de Rimbaud : « Sur les routes, par les nuits d’hiver, sans gîte, sans
14 r de sa portée scientifique ! 28. Une saison en enfer . (Mauvais sang). C’est Rimbaud qui souligne les derniers mots. 29.
14 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
15 pérée s’étend mystérieusement sur ces quartiers d’ enfer . Les crimes diminuent, les enfants s’instruisent, des misères sont so
15 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
16 ne dictature étrangère comme d’un paradis ou d’un enfer . Mais : je constate que la poésie telle que l’entendent beaucoup de j
16 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
17 ne dictature étrangère comme d’un paradis ou d’un enfer . Mais : je constate que la poésie telle que l’entendent beaucoup de j
17 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
18 ou édifiante. Tolstoï, lui, la décrit comme un «  enfer  ». Et je lui fais un plus large crédit ! Étant donné que les humains
18 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
19 ffet une traversée des trois mondes de l’au-delà, enfer , purgatoire, paradis, avec les mêmes rencontres et péripéties, et bea
19 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
20 d’un qui s’attend à la perdre et qui dira dans l’ enfer  : — Ô maudits, j’ai vu l’espérance des bienheureux ! S’agit-il donc
21 te a vengé d’avance les troubadours en mettant en Enfer des « chevaliers de Marie », moines italiens appelés aussi « chevalie
20 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
22 ou édifiante. Tolstoï, lui, la décrit comme un «  enfer  ». Et je lui fais un plus large crédit ! Étant donné que les humains
21 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
23 l’hommage de son âme par un salut et un baiser. L’ enfer étant la prison de la matière, Lucifer, l’ange révolté, n’y peut régn
24 ruits, « soumis à toute ruine », et tourmentés en enfer . Noble Amour a promis qu’il en serait ainsi, là sera la lamentation
25 nds-moi, de peur que je ne sois retenu là-bas (en enfer ) ; en tous lieux je me tiens pour ton prisonnier et, réconforté par t
22 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
26 d’un qui s’attend à la perdre et qui dira dans l’ enfer  : — Ô maudits, j’ai vu l’espérance des bienheureux ! S’agit-il donc d
27 te a vengé d’avance les troubadours en mettant en Enfer des « chevaliers de Marie », moines italiens appelés aussi « chevalie
23 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
28 ou édifiante. Tolstoï, lui, la décrit comme un «  enfer  ». Et je lui fais un plus large crédit ! Étant donné que les humains
24 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
29 l’hommage de son âme par un salut et un baiser. L’ enfer étant la prison de la matière, Lucifer, l’ange révolté, n’y peut régn
30 ruits, « soumis à toute ruine », et tourmentés en enfer . Noble Amour a promis qu’il en serait ainsi, là sera la lamentation
31 nds-moi, de peur que je ne sois retenu là-bas (en enfer ) ; en tous lieux je me tiens pour ton prisonnier et, réconforté par t
25 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
32 d’un qui s’attend à la perdre et qui dira dans l’ enfer  : — Ô maudits, j’ai vu l’espérance des bienheureux ! S’agit-il donc
33 te a vengé d’avance les troubadours en mettant en Enfer des « chevaliers de Marie », moines italiens appelés aussi « chevalie
26 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
34 ou édifiante. Tolstoï, lui, la décrit comme un «  enfer  ». Et je lui fais un plus large crédit ! Étant donné que les humains
27 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
35 âtre qui sera, n’en doutons pas, l’éclairage de l’ enfer … Les clients : demi-luxe et demi-monde. Des femmes qui ont voulu ress
28 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
36 ésaffectée qu’il fera le bois de chauffage de son Enfer . Il le sait bien. C’est pourquoi son désir et sa jalousie forcenée se
37 comme nous le dit Satan, il n’y a pas non plus d’ enfer , ni de Maître de l’enfer. S’il n’y a pas de juge, il n’y a pas non pl
38 il n’y a pas non plus d’enfer, ni de Maître de l’ enfer . S’il n’y a pas de juge, il n’y a pas non plus de faute ni d’Auteur d
29 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
39 ’a de joie par sa présence… Dans ce dédale de nos enfers privés, quel talisman pourrions-nous emporter pour déjouer les ruses
40 rien, et Tertullien plus énergique : « Porte de l’ Enfer  ! » Mais Goethe et tous les romantiques la divinisent. Souvenez-vous
41 hauteurs »… En vérité, la femme n’est porte de l’ Enfer que pour ceux qui se laissent aller à voir en elle une porte du Ciel.
42 escendons maintenant au dernier cercle : dans cet enfer né du vertige et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’enfer de la pas
43 u vertige et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’ enfer de la passion qui n’a pas d’autre objet que le malheur qu’elle va cré
44 tit. 41. Le coup de pistolet Je me crois en Enfer , donc j’y suis. Rimbaud. Évidemment, je n’aurais pas dû entrer. On
30 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
45 le monde entier, avant sa chute grandiose dans un Enfer dont encore il reste le Roi. En l’an 547, le concile de Constantinopl
46 ésaffectée qu’il fera le bois de chauffage de son Enfer . Il le sait bien. C’est pourquoi son désir et sa jalousie forcenée se
47 s un nouveau tour de la spirale qui pointe vers l’ Enfer  : il nous accuse avec une angélique précision, sans laisser place à l
48 comme nous le dit Satan, il n’y a pas non plus d’ enfer , ni de Maître de l’enfer. S’il n’y a pas de juge, il n’y a pas non pl
49 il n’y a pas non plus d’enfer, ni de Maître de l’ enfer . S’il n’y a pas de juge, il n’y a pas non plus de faute ni d’Auteur d
31 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
50 cès en soi, de puissance ou de richesse en soi. L’ Enfer est là. Mais je voudrais donner un autre exemple des méfaits de l’ins
32 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
51 le Roi de l’Éternité. Le temps sans fin, voilà l’ Enfer . La présence parfaite, voilà l’Éternité. 44. Le diable auteur
52 e a-t-il raison lorsqu’il inscrit au seuil de son Enfer  : Fecemi la divina potestate La somma sapienza e il primo amore. No
53 ’a de joie par sa présence. Dans ce dédale de nos enfers privés, quel talisman pourrions-nous emporter pour déjouer les ruses
54 rien, et Tertullien plus énergique : « Porte de l’ Enfer  ! » Mais Goethe et tous les romantiques la divinisent. Souvenez-vous
55 hauteurs »… En vérité, la femme n’est porte de l’ Enfer que pour ceux qui se laissent aller à voir en elle une porte du Ciel.
56 escendons maintenant au dernier cercle : dans cet enfer né du vertige et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’enfer de la pas
57 u vertige et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’ enfer de la passion qui n’a pas d’autre objet que le malheur qu’elle va cré
58 it. 57. Le coup de pistolet Je me crois en Enfer , donc j’y suis. Rimbaud Évidemment, je n’aurais pas dû entrer. On
33 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
59 le monde entier, avant sa chute grandiose dans un Enfer dont encore il reste le Roi. En l’an 547, le concile de Constantinopl
60 ésaffectée qu’il fera le bois de chauffage de son Enfer . Il le sait bien. C’est pourquoi son désir et sa jalousie forcenée se
61 s un nouveau tour de la spirale qui pointe vers l’ Enfer  : il nous accuse avec une angélique précision, sans laisser place à l
62 comme nous le dit Satan, il n’y a pas non plus d’ enfer , ni de Maître de l’enfer. S’il n’y a pas de juge, il n’y a pas non pl
63 il n’y a pas non plus d’enfer, ni de Maître de l’ enfer . S’il n’y a pas de juge, il n’y a pas non plus de faute ni d’Auteur d
34 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
64 cès en soi, de puissance ou de richesse en soi. L’ Enfer est là. Mais je voudrais donner un autre exemple des méfaits de l’ins
35 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
65 le Roi de l’Éternité. Le temps sans fin, voilà l’ Enfer . La présence parfaite, voilà l’Éternité. 44. Le diable auteur «
66 e a-t-il raison lorsqu’il inscrit au seuil de son Enfer  : Fecemi la divina potestate La somma sapienza e il primo amore. No
67 ’a de joie par sa présence. Dans ce dédale de nos enfers privés, quel talisman pourrions-nous emporter pour déjouer les ruses
68 rien, et Tertullien plus énergique : « Porte de l’ Enfer  ! » Mais Goethe et tous les romantiques la divinisent. Souvenez-vous
69 hauteurs »… En vérité, la femme n’est porte de l’ Enfer que pour ceux qui se laissent aller à voir en elle une porte du Ciel.
70 escendons maintenant au dernier cercle : dans cet enfer né du vertige et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’enfer de la pas
71 u vertige et de l’effroi sinistre de l’orgueil, l’ enfer de la passion qui n’a pas d’autre objet que le malheur qu’elle va cré
72 tit. 57. Le coup de pistolet Je me crois en Enfer , donc j’y suis. Rimbaud. Évidemment, je n’aurais pas dû entrer. On
36 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
73 ience sans cesse remise en question, la Saison en Enfer est le drame d’une pureté avide, et son destin se joue d’un coup. La
37 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Les nouveaux aspects du problème allemand (30 mai 1946)
74 u bien aussi grave qu’au temps d’Hitler. C’est un enfer à notre porte. Et rien n’est aussi contagieux. Il s’agirait de l’exor
38 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
75 fait, à la parfaite possession de soi-même, à son enfer ou à son ciel, dans la consommation de tout son être, au faîte inconc
39 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
76 âtre qui sera, n’en doutons pas, l’éclairage de l’ enfer … Les clients : demi-luxe et demi-monde. Des femmes qui ont voulu ress
40 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
77 rrai remonter cette rue. C’est tout, mais c’est l’ enfer , c’est l’horreur absolue. Il faut fuir, et je me réveille8. Je n’ai r
41 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
78 fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’ enfer . Je ne pense plus qu’ « au souffle »… Mais alors tout s’allume et voi
42 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
79 âtre qui sera, n’en doutons pas, l’éclairage de l’ enfer … Les clients : demi-luxe et demi-monde. Des femmes qui ont voulu ress
43 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
80 rrai remonter cette rue. C’est tout, mais c’est l’ enfer , c’est l’horreur absolue. Il faut fuir, et je me réveille89. Je n’ai
44 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
81 fait, à la parfaite possession de soi-même, à son enfer ou à son ciel, dans la consommation de tout son être, au faîte inconc
45 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). Libertés « formelles » et libertés « réelles »
82 e qu’on veut. Il ne s’agit pas d’anticipations. L’ Enfer des hommes dépossédés de leur propre pensée existe près de nous : sa
46 1953, Articles divers (1951-1956). Une fausse nouvelle : « Dieu est mort » (juin-juillet 1953)
83 re à mon idée ») et par suite celle d’autrui (« L’ enfer , c’est les autres »). Il n’en marque pas moins la limite de l’arrogan
47 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
84 truits « soumis à toute ruine », et tourmentés en enfer . Noble Amour a promis qu’il en serait ainsi, là sera la lamentation
85 nds-moi, de peur que je ne sois retenu là-bas (en enfer ) ; en tous lieux je me tiens pour ton prisonnier et, réconforté par t
48 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
86 rmé : Poésies. 50. Arthur Rimbaud : Une saison en enfer . 51. Charles Péguy : L’Argent. 52. G. Apollinaire : Alcools. 53. Marc
49 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
87 cet amour) se fait son ciel, s’il est bon, ou son enfer , s’il est mauvais », dit Swedenborg dans La Nouvelle Jérusalem. Et da
88 s du gnostique fidèle, c’est son corps même, et l’ enfer de l’homme sans foi ni connaissance c’est également son corps même. »
50 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
89 oins chaste, mais toute son œuvre mène le train d’ enfer d’un « Don Juan de la connaissance », jusqu’au jour où il s’arrête, «
90 ’eau-forte. C’est pourquoi il finit par désirer l’ enfer , — c’est la dernière connaissance qui le séduit. Peut-être qu’elle au
51 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
91 nce incolore qui est la malédiction originelle, l’ enfer cosmique. L’incarnation présente est notre grâce. Elle seule crée du
92 e peut que mal aimer les autres et penser que « l’ enfer c’est les autres » : c’est qu’il se croit inacceptable et se voudrait
52 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
93 éternité. — Don Juan, joyeux moments, éternité d’ enfer . Un contraste aussi pur, terme à terme, implique évidemment un lien d
53 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
94 oins chaste, mais toute son œuvre mène le train d’ enfer d’un « Don Juan de la connaissance », jusqu’au jour où il s’arrête, «
95 ’eau-forte. C’est pourquoi il finit par désirer l’ enfer , — c’est la dernière connaissance qui le séduit. Peut-être qu’elle au
96 éternité. — Don Juan, joyeux moments, éternité d’ enfer . Un contraste aussi pur, terme à terme, implique évidemment un lien d
54 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
97 cet amour) se fait son ciel, s’il est bon, ou son enfer , s’il est mauvais », dit Swedenborg dans La Nouvelle Jérusalem. Et da
98 s du gnostique fidèle, c’est son corps même, et l’ enfer de l’homme sans foi ni connaissance c’est également son corps même. »
55 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
99 e peut que mal aimer les autres et penser que « l’ enfer c’est les autres » : c’est qu’il se croit inacceptable et se voudrait
100 nce incolore qui est la malédiction originelle, l’ enfer cosmique. L’incarnation présente est notre grâce. Elle seule crée du
56 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Post-scriptum
101 nité d’une main ferme à sa perte, la mènerait à l’ enfer sur la Terre ; et que le seul espoir d’y échapper sans crime ne pourr
57 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
102 l a 46 ans, et il n’a composé de sa Comédie que l’ Enfer .) Le paradoxe central de cet ouvrage, en lequel on a voulu voir la pr
58 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
103 ans le dogme, Dieu sans le prêtre, le ciel sans l’ enfer , l’amour sans la haine. Quelques années plus tard la sauvage répress
59 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 1. Une fausse nouvelle : « Dieu est mort »
104 re à mon idée ») et par suite celle d’autrui (« L’ enfer , c’estd les autres »). Il n’en marque pas moins la limite de l’arroga
60 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
105 le souvenir d’une tête ? C’est terrible, c’est l’ enfer  », ajoute-t-il en inclinant sa tête aux traits profonds. À la terrass
61 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Stampa, vieux village… (15-16 janvier 1966)
106 ince colonne de terre et se plaignait — « c’est l’ enfer  ! », disait-il. De la matière fuyait entre ses doigts, s’effilait et
62 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
107 itiation sexuelle ; au lieu de menaces d’aller en enfer et d’exorcismes, on prescrit une psychanalyse, certains médicaments,
63 1969, Articles divers (1963-1969). Un souvenir de Solférino de Henry Dunant [préface] (1969)
108 sibles de notre être. Hanté par les visions de l’ enfer de Castiglione, il se décide à rassembler ses souvenirs, trois ans pl
109 -mêle avec les défenseurs de la justice. Mais cet enfer n’aura pas prévalu contre la vision juste d’un vieillard en colère, e
64 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
110 le jette à la poubelle ; pour moi, c’est cela, l’ Enfer . Pour combattre ce que vous appelez l’Enfer, croyez-vous à la révolut
111 la, l’Enfer. Pour combattre ce que vous appelez l’ Enfer , croyez-vous à la révolution ? Oui, si elle apporte la liberté, si el
65 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
112 rmateur qui s’attachait, paraît-il, à sauver de l’ enfer des filles débauchées… S’il est exact que Robert d’Arbrissel préconis
66 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). IV. Berlin : le second Rapport au club de Rome
113 ges mondiales, c’est proprement, littéralement, l’ Enfer né du Progrès, la Géhenne qui était, au temps de Jésus, la décharge m
114 rpétuel sont nées les légendes médiévales sur « l’ Enfer où damnés sont bouillus » (Villon).] L’homme est en train de faire mo
67 1975, Articles divers (1974-1977). « Le sort des écrivains emprisonnés constitue un drame et un avertissement » (juin 1975)
115 ans doute un paradis pour les gouvernants mais un enfer pour les écrivains. Aucun écrivain digne de ce nom ne peut accepter d
68 1977, Articles divers (1974-1977). La puissance et les choix (mai 1977)
116 dire les risques de guerre. Pluton est maître des Enfers , il est aveugle comme les taupes. Mais le Soleil vient du ciel, vient
69 1977, Articles divers (1974-1977). Demain le soleil (20 décembre 1977)
117 — dieu de l’énergie solaire — à Pluton — dieu des Enfers , dieu aveugle. On s’est servi de son nom pour baptiser le plutonium,
118 mmenses richesses, il s’ennuie tellement dans ses enfers qu’il voudrait tuer le plus grand nombre de gens possible pour avoir
70 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
119 -être de la masse ouvrière. Ainsi naquit la ville enfer de Détroit. Ainsi se renforcèrent par la suite nos États, maîtres de
71 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
120 nier au monde, sans possibilité d’aimer, je vis l’ enfer . Mais si l’aimée subsiste devant moi, l’angoisse pure devient bonheur
121 goisse pure devient bonheur sans fin, dialogue. L’ enfer , c’est l’absence des autres. 2. La société occidentale ayant passé e
72 1978, Articles divers (1978-1981). Le diable en Suisse (1er janvier 1978)
122 utonium, règne Pluton, dieu de la Richesse et des Enfers  : nous y voilà ! « Ce dieu, nous dit la Fable, était si noir et si la
123 e femme. Il faisait sa demeure ordinaire dans les Enfers , et désirait, dit-on, la mort de tout le monde pour peupler son royau
73 1978, Articles divers (1978-1981). L’Avenir est notre affaire ou la méditation apocalyptique d’un optimiste (février-mars 1978)
124 nt pas de points de repère. Pluton s’ennuyait aux enfers et voulait y rabattre le plus de monde possible. Il voulait des morts
74 1978, Articles divers (1978-1981). L’amour, pas la guerre (19-25 octobre 1978)
125 ndre la liberté. Au mot de Jean-Paul Sartre : « L’ enfer c’est les autres », il réplique : « L’enfer c’est l’absence des autre
126 : « L’enfer c’est les autres », il réplique : « L’ enfer c’est l’absence des autres, c’est la foule solitaire. » Pour que le m
75 1978, Articles divers (1978-1981). Le choix du siècle (novembre 1978)
127 dire les risques de guerre. Pluton est maître des enfers , il est aveugle comme les taupes. Mais le soleil vient du ciel, vient
76 1980, Articles divers (1978-1981). Énergie solaire et autonomie (1980)
128 n centre, on finisse par rencontrer le maître des Enfers , j’ai nommé Pluton. Est-ce que cela vous rappelle quelque chose ? Si
129 traires. Adaptons-nous au ciel gris plutôt qu’à l’ enfer brûlant ! Habituons-nous à donner priorité à nos finalités sur les « 
130 dire les risques de guerre. Pluton est maître des Enfers , il est aveugle comme les taupes. Mais le Soleil vient du ciel, vient
77 1982, La Part du diable (1982). Postface après quarante ans
131 tant de faire peur ni d’évoquer les terreurs de l’ Enfer , le rictus effrayant du démon, et les horreurs du péché rendues sensi
132 i ne s’éteint point », devenu le feu éternel de l’ Enfer , au Moyen Âge. Dans la Géhenne on ne brûlait que des cadavres et des
133 ute une théorie sur la position géographique de l’ Enfer . C’est sa position psychologique qui seule importe à l’homme de notre
134 lle. Qui peut croire un instant, aujourd’hui, à l’ Enfer cave centrale de la planète Terre, sinon celui qui pourrait croire en
135 e. Je ne connais pas de meilleure définition de l’ Enfer  : le lieu de la permanente réduction des déchets de ce qui n’a plus d
136 rige l’attention sur le diable non pas imaginé en Enfer ou au Ciel, c’est-à-dire refoulé dans l’inconscient ou projeté dans l
78 1984, Articles divers (1982-1985). Club-Énergie de l’Est vaudois : avec Denis de Rougemont (19 juin 1984)
137 dire les risques de guerre. Pluton est maître des Enfers , il est aveugle comme les taupes. Mais le soleil vient du ciel, vient
79 1984, Articles divers (1982-1985). Trois manières de considérer le nucléaire (1984)
138 nucléaires, nourries du métal de Pluton, roi des Enfers , rayonne une forme d’énergie liée par sa nature et par ses origines a
80 1986, Articles divers (1982-1985). L’Europe des consciences (1986)
139 urope et pour la paix, le Rimbaud d’Une saison en enfer , et tout près de nous, le Valéry de Variété et de Tel quel, l’André B
81 1988, Inédits (extraits de cours). « L’heure est venue. Allons-y » [préface d’Alexandre Marc]
140 nsionnelle ne peut être qu’une préfiguration de l’ enfer . Si l’homme a une chance d’y échapper, ce n’est point en méconnaissan
82 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
141 l’armée. C’est en quelque sorte Pluton, Dieu des enfers et de la richesse contre Zeus. Pluton était aveugle comme une taupe e