1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
1 asteur Bertrand de Lyon, répondit en exposant les exigences de l’Évangile en face de la pensée moderne, et fut impressionnant de
2 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
2 -même, cette phrase qui formule admirablement les exigences conjointes de l’inquiétude et de la foi : « Si tu as trouvé Dieu, il
3 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
3 plutôt impressionniste s’astreindrait jamais aux exigences de la technique décorative ! Voilà qui laisse espérer parmi nos artis
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
4 oprement inhumaine. Tout dire, vraiment ? C’est l’ exigence d’une détresse cachée ; elle fait bientôt considérer toute joie comme
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
5 de la réalité. Mais plus les mots se plient à des exigences sémantiques — dont on connaît la portée sociale, — mariant l’utile à
6 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
6 ’on ne peut faire qu’au nom de l’Esprit et de ses exigences . Mais le « rien de nouveau sous le soleil » derrière lequel on se réf
7 e tragique et absurde des lois économiques et des exigences les plus rudimentaires de son corps. Il a perdu le contact avec les c
8 liberté plus haute. Or, la technique a révélé des exigences telles que l’Esprit ne peut les supporter. Il abandonne donc la place
9 destinée à amuser nos moments de loisir, il a des exigences effectives ; et ces exigences sont en contradiction avec celles que l
10 de loisir, il a des exigences effectives ; et ces exigences sont en contradiction avec celles que le développement de la techniqu
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
11 tention (réservons le mot d’idéal), découle cette exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en mesure 1°
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
12 u monde, je répondrai que dans la mesure où cette exigence est satisfaite naît un nouveau besoin qui est précisément d’échapper
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
13 tention (réservons le mot d’idéal), découle cette exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en mesure 1°
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
14 u monde, je répondrai que dans la mesure où cette exigence est satisfaite naît un nouveau besoin qui est précisément d’échapper
11 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
15 Goethe ou simplement d’un Rilke, par exemple… » — Exigence et reproche également démesurés, mais combien sympathiques, à l’heure
12 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
16 c’est-à-dire que les Cook’s tickets remplacent l’ exigence intérieure. On n’avoue que des désirs archéologiques, d’ailleurs mens
13 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
17 qui a subi sans les mettre jamais en question les exigences les plus terribles de la société insulaire, possède un sens critique
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
18 us fait sentir combien nous sommes mesquins, sans exigences véritables et sans grandeur. Peut-être, se dit-on en le fermant, est-
19 ontraignant, un acte d’incarnation. Il y a là une exigence immédiate et par conséquent plus troublante que celle qu’impose n’imp
15 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
20 ait du beau nom de libéralisme l’absence de toute exigence unifiante entre la pensée et l’action. Certes, nos prédicateurs affir
16 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
21 ue plusieurs générations2 cultivèrent ce défaut d’ exigence éthique comme la garantie d’une certaine douceur de vivre. Penser dev
17 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
22 ême l’occasion de réaliser sans cesse à nouveau l’ exigence dernière de la magie : son reniement au profit de l’action. Insistons
18 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
23 ne pas le partager.) Je lui reproche de manquer d’ exigence vis-à-vis de l’homme ; de se borner à sa défense ; de ne pas voir que
19 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
24 la foi est ce qui rend la vie impossible (par ses exigences absolues), tandis qu’au contraire la politique est l’art d’accommoder
20 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
25 facilement admettre autour de nous. Voilà bien l’ exigence que nous voulons rendre inconfortable, inadmissible, et dans toute l’
26 bouleversements nécessaires ; une substance, une exigence impossible et qui est la seule chose que les hommes éprouvent dans le
21 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
27 c’est-à-dire que les Cook’s tickets remplacent l’ exigence intérieure. On n’avoue que des désirs archéologiques, d’ailleurs mens
22 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
28 r des questions qui gênent nos habitudes, par des exigences qui révoltent le bon sens, faire naître le besoin et la soif d’une te
23 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
29 on s’efforce, à coups de plans, de satisfaire les exigences artificielles. 11. Et non pas cartésienne, comme on le dit souvent.
24 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
30 des conflits sans cesse renaissants que suscite l’ exigence de la personne lorsqu’elle s’insère dans le donné hostile du monde am
25 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
31 n’est autre que de soumettre les institutions aux exigences vitales de la personne concrète.   IV — Aucune confusion ne nous para
26 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
32 s né quand il aurait fallu ». L’Histoire a de ces exigences . On conseille à Volodia de se brûler la cervelle. Il se pend. Ce résu
27 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
33 eux, c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences , qui sont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces dieux ont mêm
28 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
34 nce évangélique, en haine de l’Évangile et de ses exigences concrètes. Est-il besoin de marquer, pour finir, que cette critique d
29 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
35 ure pour définir l’attitude chrétienne devant les exigences de César. Elles sont en singulière consonance avec les principes dire
30 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
36 un théologien fidèle vient rappeler avec force l’ exigence évangélique de la mort à soi-même, vient définir à nouveau l’Église c
31 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
37 prépare ? Il se peut, si pourtant Dieu le veut. L’ exigence de Kierkegaard se limite à l’instant du choix, où l’homme s’engage, «
38 s dernières incertitudes sur la nature et sur les exigences concrètes de l’esprit ? Mais ne fallait-il pas qu’il ait connu de gra
32 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
39 s lois publicitaires. Et la publicité traduit les exigences d’une classe bourgeoise très capricieuse dans ses goûts, parce qu’ell
33 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
40 ves, le lecteur se sent autorisé à la plus grande exigence critique. À vrai dire, M. Goguel ne paraît pas s’être beaucoup préocc
34 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
41 omme. À l’évolutionnisme objectif elle oppose son exigence proximiste. Dans l’ordre personnel, les relations les plus « valables
35 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
42 r. En échange de leur promesse d’abandonner leurs exigences trop réelles10, on leur accorde un triomphe fictif. Les dictatures mo
36 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
43 eux, c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences , qui sont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces dieux ont mêm
37 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
44 la foi est ce qui rend la vie impossible (par ses exigences absolues), tandis qu’au contraire la politique est l’art d’accommoder
38 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
45 st évidente. Si nous sommes conscients de toute l’ exigence du christianisme, le marxisme ne peut plus nous apparaître comme un p
39 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
46 s le fascisme et l’hitlérisme48 se ramène à cette exigence d’un État fort, centralisé, dispensateur de tous les biens, méritant
40 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
47 bouleversements nécessaires ; une substance, une exigence impossible et qui est la seule chose que les hommes éprouvent dans le
41 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
48 de fait). Et si, d’une part, elles satisfont aux exigences de la raison, ou à certaine idée d’une « dignité » de l’homme, d’autr
42 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
49 on s’efforce, à coups de plans, de satisfaire les exigences artificielles.
43 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
50 ir pas incarné sa doctrine. Mais quelle était son exigence  ? Nos vérités nous justifient, parce qu’elles nous sont accessibles ;
44 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
51 r. En échange de leur promesse d’abandonner leurs exigences trop réelles, on leur accorde un triomphe fictif. Les dictatures mode
45 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
52 eux, c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences , qui sont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces dieux ont mêm
46 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
53 la foi est ce qui rend la vie impossible (par ses exigences absolues), tandis qu’au contraire la politique est l’art d’accommoder
47 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
54 st évidente. Si nous sommes conscients de toute l’ exigence du christianisme, le marxisme ne peut plus nous apparaître comme un p
48 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
55 s le fascisme et l’hitlérisme42 se ramène à cette exigence d’un État fort, centralisé, dispensateur de tous les biens, méritant
49 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
56 bouleversements nécessaires ; une substance, une exigence impossible et qui est la seule chose que les hommes éprouvent dans le
50 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
57 de fait). Et si, d’une part, elles satisfont aux exigences de la raison, ou à certaine idée d’une « dignité » de l’homme, d’autr
51 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
58 on s’efforce, à coups de plans, de satisfaire les exigences artificielles.
52 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
59 p plus scientifique et beaucoup plus conforme aux exigences de l’Histoire : le salut par la sempiternité. Mais n’est-ce point là
53 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
60 l’extérieur à deux partis, sans tenir compte des exigences spirituelles fondamentales de chacun des antagonistes ? Fixer, crista
54 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
61 ment pourrait être confondu, par certains, avec l’ exigence de la « contemporanéité » de Kierkegaard. Il a bien pour objet de nou
62 ue, lorsque nous essayons de prendre au sérieux l’ exigence de la contemporanéité avec le Christ des évangiles ? La Dogmatique de
55 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
63 roférez des vérités littéralement terrifiantes, l’ exigence de la mort au monde et à soi-même, comme s’il s’agissait là de thèses
64 qu’on ne peut pas mourir, et celui qui affirme l’ exigence de la mort, il n’y a peut-être aucune différence : car tous les deux
65 s. Et comment osez-vous affirmer cette impossible exigence de la mort, si vous ne vivez pas de cette mort ! Or, vous n’en vivez
56 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
66 cadres sociaux. Vous voyez que nous retrouvons l’ exigence spirituelle du chrétien. Mais vous voyez aussi qu’il s’agit là d’une
67 seul mouvement qui réponde, dès son principe, aux exigences de notre vocation. Ce n’est pas une politique chrétienne, ce n’est pa
68 t encore une jeune espérance, mais c’est déjà une exigence directe, une possibilité magnifique. Je n’en connais pas d’autres pou
57 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
69 qui peut s’organiser en belles séries, selon les exigences d’une philosophie tantôt matérialiste, tantôt idéaliste, tantôt marxi
58 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
70 les témoignages qu’on nous propose. Un peu plus d’ exigence philosophique conduirait certainement la plupart d’entre nous à récus
71 décret scientifique, pour agir. (Il y a d’autres exigences possibles : ces deux-là dominent notre siècle.) Du point de vue stric
59 1935, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). René Guisan : un clerc (1935)
72 ien peut comprendre, existentiellement, que cette exigence de service, cet abaissement de la pensée aux choses, cet acte de prés
60 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
73 t le Christ présent. Il y a abîmes entre ces deux exigences  : l’abîme entre les mérites humains et la grâce, l’abîme entre l’imit
61 1936, Le Semeur, articles (1933–1949). Notre foi, par Emil Brunner (janvier 1936)
74 nous en Jésus-Christ, exige que nous prenions les exigences de Dieu vraiment au sérieux, que nous « laissions Dieu être Dieu en n
62 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
75 a mentalité de cette classe implique en outre une exigence morale, adressée à la société tout entière ; et l’Église, en tant que
76 directrice du devoir universel, fait sienne cette exigence . Ainsi il n’est plus seulement dit : “Celui qui travaille doit être h
63 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
77 fins dernières. Voilà, dit-on, qui introduit une exigence métaphysique. Et le jugement que vous voulez porter ici est de l’ordr
64 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
78 La pensée ne vaut rien pour penser. Goethe. L’ exigence fondamentale Toute œuvre qui ne met pas en question notre situatio
79 secrète au cœur de l’acte. S’il faut poser cette exigence exorbitante (oui, si durement injuste pour tant d’œuvres que j’aime,
80 onter le courant du progrès. — La technique a ses exigences . — Nous ne sommes pas le gouvernement. — Sauvegardons l’impartialité
81 de telles compensations — cultivèrent ce défaut d’ exigence éthique comme la garantie d’une certaine douceur de vivre. Penser dev
65 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
82 ise à demain83. Quand un homme se dressait dans l’ exigence de la jeunesse injuste et franche, ils n’avaient rien à lui donner qu
83 ression ne soient point séparables, c’est une des exigences constitutives de l’humain. L’homme l’étend même à tout ce qui l’entou
66 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
84 a mentalité de cette classe implique en outre une exigence morale, adressée à la société tout entière ; et l’Église, en tant que
85 directrice du devoir universel, fait sienne cette exigence . Ainsi il n’est plus seulement dit : “Celui qui travaille doit être h
67 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
86 n de vérité ? Voilà, me dit-on, qui introduit une exigence métaphysique. Et le jugement que vous prétendez porter est de l’ordre
68 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
87 La pensée ne vaut rien pour penser. Goethe. L’ exigence fondamentale Toute œuvre qui ne met pas en question notre situatio
88 secrète au cœur de l’acte. S’il faut poser cette exigence exorbitante (oui, si durement injuste pour tant d’œuvres que j’aime,
89 onter le courant du progrès. — La technique a ses exigences . — Nous ne sommes pas le gouvernement. — Sauvegardons l’impartialité
90 de telles compensations — cultivèrent ce défaut d’ exigence éthique comme la garantie d’une certaine douceur de vivre. Penser dev
69 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
91 ise à demain85. Quand un homme se dressait dans l’ exigence de la jeunesse injuste et franche, ils n’avaient rien à lui donner qu
92 ression ne soient point séparables, c’est une des exigences constitutives de l’humain. L’homme l’étend même à tout ce qui l’entou
70 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
93 rande propriété. Si bien que, pour satisfaire les exigences provoquées par la première vague de prolétarisation, on en déclencha
71 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
94 ette vie spirituelle et ce public nous posent des exigences dont il faut admirer qu’elles soient aussi exactement contradictoires
72 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
95 le dialogue d’une « conscience moderne », douée d’ exigence spirituelle, avec un partisan du « serf arbitre » luthérien. (On peut
73 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
96 e d’un philistin sympathique, d’un philistin sans exigences , et qui veut croire à la vertu, — s’il n’y avait, au centre de lui-mê
74 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
97 me impérial et sacerdotal l’inflexible, l’urgente exigence de la vérité en action. Que trouvera le lecteur profane, et peu au fa
75 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
98 surréalistes devrait impliquer la rigueur. Et une exigence d’« évidence ». ai. « Paul Éluard, L’Évidence poétique », Esprit, P
76 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
99 hrétiennes. Tout cela se trouve mis au défi par l’ exigence totalitaire, comme le prouve le spectacle de l’Allemagne. L’État nouv
77 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
100 ette vie spirituelle et ce public nous posent des exigences dont il faut admirer qu’elles soient aussi exactement contradictoires
101 ndre tellement au sérieux, la nourrir d’une telle exigence , d’un tel inflexible sens critique, qu’elle en devienne vraiment insu
78 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
102 le dialogue d’une « conscience moderne », douée d’ exigence spirituelle, avec un partisan du « serf arbitre » luthérien. (On peut
79 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
103 me en Russie). Ensuite il a donné une réponse à l’ exigence religieuse des peuples, déçue par les Églises chrétiennes. Défaut de
80 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
104 xistence incomparable et autonome à son côté, une exigence d’amour actif. ⁂ Je n’entends pas ici attaquer la passion : je me bor
81 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
105 e laissassent convaincre par le « bon droit » des exigences allemandes. Et c’est pourquoi, lorsqu’en septembre 1938, l’Allemagne
106 pinion démocratique apparut désorientée par cette exigence purement « rituelle ». Les uns remarquaient qu’il n’y avait guère de
107 tesgaden et Godesberg. Les autres pensaient que l’ exigence d’entrer en armes était une « querelle d’Allemands », une rodomontade
82 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
108 c’est-à-dire en maintenant sans cesse présente l’ exigence inhumaine de perfection, comme une question perpétuelle, un aiguillon
109 , rang social… Mais pour peu que se précisent les exigences individuelles94, ces données extérieures perdent en importance, et le
83 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
110 credo. Mais au lieu d’une Loi sainte et dont les exigences amènent au repentir et à l’humilité, on nous parle d’un odieux traité
84 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
111 point du mythe sous sa forme première, mais de l’ exigence mythique à laquelle répondait le Roman. Élargissant notre définition,
112 comportement du chevalier et de la princesse, une exigence ignorée d’eux — et peut-être du romancier — mais plus profonde que ce
113 x héros (confondant ici ses effets avec ceux de l’ exigence romanesque et de l’attente du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un
114 llusion, et par là, dans une certaine mesure, des exigences incompatibles se voient du même coup satisfaites : besoin de parler d
85 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
115 inel porté à sa plus haute puissance, à l’extrême exigence de pureté qui est l’extrême exigence d’Unité. Mais l’unité dernière e
116 à l’extrême exigence de pureté qui est l’extrême exigence d’Unité. Mais l’unité dernière est négation de l’être actuel, dans sa
86 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
117 . L’obstacle à l’union amoureuse est figuré par l’ exigence morale, et non plus du tout religieuse. Ce n’est plus une ascèse myst
118 te liberté qui fait le prix du don, c’est une des exigences fondamentales de l’amour courtois (l’un des articles des Leys d’Amors
119 l’un des articles des Leys d’Amors). Et que cette exigence est polémique, dirigée contre le mariage. Or Alidor et son amante tro
120 où encore l’assimilation du préjugé social et des exigences d’une vertu déclarée religieuse par opportunité. Mais on distingue le
87 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
121 xistence incomparable et autonome à son côté, une exigence d’amour actif. ⁂ Je n’entends pas ici attaquer la passion : je me bor
88 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
122 c’est-à-dire en maintenant sans cesse présente l’ exigence inhumaine de perfection, comme une question perpétuelle, un aiguillon
123 , rang social… Mais pour peu que se précisent les exigences individuelles197, ces données extérieures perdent en importance, et l
89 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
124 point du mythe sous sa forme première, mais de l’ exigence mythique à laquelle répondait le Roman. Élargissant notre définition,
125 comportement du chevalier et de la princesse, une exigence ignorée d’eux — et peut-être du romancier — mais plus profonde que ce
126 x héros (confondant ici ses effets avec ceux de l’ exigence romanesque et de l’attente du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un
127 llusion, et par là, dans une certaine mesure, des exigences incompatibles se voient du même coup satisfaites : besoin de parler d
90 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
128 inel porté à sa plus haute puissance, à l’extrême exigence de pureté qui est l’extrême exigence d’Unité. Mais l’unité dernière e
129 à l’extrême exigence de pureté qui est l’extrême exigence d’Unité. Mais l’unité dernière est négation de l’être actuel, dans sa
130 orthodoxie, et au sein même de l’hérésie, entre l’ exigence des Parfaits et la vie réelle des Croyants… Citons là-dessus l’un des
91 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
131 . L’obstacle à l’union amoureuse est figuré par l’ exigence morale, et non plus du tout religieuse. Ce n’est plus une ascèse myst
132 te liberté qui fait le prix du don, c’est une des exigences fondamentales de l’amour courtois (l’un des articles des Leys d’Amors
133 l’un des articles des Leys d’Amors). Et que cette exigence est polémique, dirigée contre le mariage. Or Alidor et son amante tro
134 où encore l’assimilation du préjugé social et des exigences d’une vertu déclarée religieuse par opportunité. Mais on distingue le
92 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
135 xistence incomparable et autonome à son côté, une exigence d’amour actif. ⁂ Je n’entends pas ici attaquer la passion : je me bor
136 t de l’origine des névroses, sont portés à plus d’ exigence que leurs ancêtres quant au mariage et à la vie matrimoniale. Ces exi
137 es quant au mariage et à la vie matrimoniale. Ces exigences iront croissant avec la diffusion des « sciences humaines », dont les
138 el équilibre du couple. Équilibre tendu entre les exigences toujours simultanées, contraires et légitimes, de la stabilité et de
93 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
139 c’est-à-dire en maintenant sans cesse présente l’ exigence inhumaine de perfection, comme une question perpétuelle, un aiguillon
140 , rang social… Mais pour peu que se précisent les exigences individuelles215, ces données extérieures perdent en importance, et l
94 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
141 point du mythe sous sa forme première, mais de l’ exigence mythique à laquelle répondait le Roman. Élargissant notre définition,
142 comportement du chevalier et de la princesse, une exigence ignorée d’eux — et peut-être du romancier — mais plus profonde que ce
143 x héros (confondant ici ses effets avec ceux de l’ exigence romanesque et de l’attente du lecteur) — cet obstacle n’est-il qu’un
144 llusion, et par là, dans une certaine mesure, des exigences incompatibles se voient du même coup satisfaites : besoin de parler d
95 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
145 inel porté à sa plus haute puissance, à l’extrême exigence de pureté qui est l’extrême exigence d’Unité. Mais l’unité dernière e
146 à l’extrême exigence de pureté qui est l’extrême exigence d’Unité. Mais l’unité dernière est négation de l’être actuel, dans sa
147 orthodoxie, et au sein même de l’hérésie, entre l’ exigence des Parfaits et la vie réelle des Croyants… Citons là-dessus l’un des
96 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
148 . L’obstacle à l’union amoureuse est figuré par l’ exigence morale, et non plus du tout religieuse : Ce n’est plus une ascèse mys
149 te liberté qui fait le prix du don, c’est une des exigences fondamentales de l’amour courtois (l’un des articles des Leys d’Amors
150 l’un des articles des Leys d’Amors). Et que cette exigence est polémique, dirigée contre le mariage. Or Alidor et son amante tro
151 où encore l’assimilation du préjugé social et des exigences d’une vertu déclarée religieuse par opportunité. Mais on distingue le
97 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
152 xistence incomparable et autonome à son côté, une exigence d’amour actif. ⁂ Je n’entends pas ici attaquer la passion : je me bor
153 t de l’origine des névroses, sont portés à plus d’ exigence que leurs ancêtres quant au mariage et à la vie matrimoniale. Ces exi
154 es quant au mariage et à la vie matrimoniale. Ces exigences iront croissant avec la diffusion des « sciences humaines », dont les
155 el équilibre du couple. Équilibre tendu entre les exigences toujours simultanées, contraires et légitimes, de la stabilité et de
98 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
156 c’est-à-dire en maintenant sans cesse présente l’ exigence inhumaine de perfection, comme une question perpétuelle, un aiguillon
157 , rang social… Mais pour peu que se précisent les exigences individuelles201, ces données extérieures perdent en importance, et l
99 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
158 et moralisme. Du libre examen, Gide conserve son exigence de vérité et de véracité « advienne que pourra ». Du moralisme, il a
159 liste ? Certes, je m’en voudrais de critiquer une exigence d’honnêteté qui rappelle si fort Kierkegaard. Gide répugne à paraître
100 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
160 us exprimer, ce n’est donc pas nous conformer aux exigences de la neutralité. Ce peut être, dans certains cas, une mesure opportu