1 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
1 me de la vie civique. Le cerveau standard du type fédéral ne laisse craindre aucun imprévu dans son fonctionnement. Cet avantag
2 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
2 les d’absorber sans fou rire les discours de tirs fédéraux . On a comparé le monde moderne à un vaste établissement de travaux fo
3 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
3 me de la vie civique. Le cerveau standard du type fédéral ne laisse craindre aucun imprévu dans son fonctionnement. Cet avantag
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
4 les d’absorber sans fou rire les discours de tirs fédéraux . On a comparé le monde moderne à un vaste établissement de travaux fo
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
5 ker répéta en français : convocation des Chambres fédérales pour désigner le général en chef, mobilisation immédiate des troupes
6 précise de nos libertés suisses et de notre union fédérale . Quand je n’en saurais rien, j’ai lieu de supposer que l’impression n
6 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
7 ons parlé dans Nous voulons du Conseil économique fédéral dont nous avons même essayé de déterminer, dans les grandes lignes, l
7 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
8 ersifiées, saines et fortes. C’est une harmonie «  fédérale  ». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette fédération de personne
8 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XIV. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
9 ersifiées, saines et fortes. C’est une harmonie «  fédérale  ». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette fédération de personne
9 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
10 réparer d’abord l’instauration d’un régime à base fédérale . Et qui prendrait l’initiative, une fois encore, sinon le pays dont c
10 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XIV. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
11 versifiées saines et fortes. C’est une harmonie «  fédérale  ». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette fédération de personn
11 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
12 tout nous pousse à un réveil de notre conscience fédérale . Tout nous met au défi d’agrandir cette conscience aux proportions no
13 le la plus frappante et la plus juste de l’esprit fédéral de l’Occident — en même temps que du personnalisme. Et c’est au nom d
14 , et par suite non moins étrangères à notre ligne fédérale . Quand nous verrons nos grands journaux se préoccuper de juger ce qui
15 gauche allemande émigrée, mais au nom du principe fédéral que nous avons à incarner, on pourra dire que la Suisse a retrouvé sa
16 est important de rappeler que l’armée étant chose fédérale , ne peut être l’armée d’une classe, de ses intérêts, de son ordre. Il
17 , notre armée n’est qu’un aspect de notre défense fédérale . Et un aspect subordonné. Si l’on néglige à son profit « le reste »,
18 appellerais volontiers le budget de la conscience fédérale . Car le jour où il existera, l’on pourra dire que nos hommes politiqu
12 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
19 idaires dans sa dernière déclaration aux chambres fédérales . Il se peut que l’aspect pratique de cette mission ait perdu de son i
13 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
20 ocessus est radicalement contraire à la tradition fédérale , tradition qui est la seule raison d’être de notre État. Se placer su
21 qui n’est pas national, mais qui est au contraire fédéral . Un État dont les bases historiques et la tradition ancestrale sont l
14 1938, Journal d’Allemagne. Appendice iii. Les jacobins en chemise brune
22 réparer d’abord l’instauration d’un régime à base fédérale . Et qui prendrait l’initiative, une fois encore, sinon le pays dont c
15 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
23 bitrage international préfigurant ainsi un statut fédéral exclusif de toute hégémonie. 6. À qui profitèrent les accords de Muni
16 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
24 art de leur héritage. Dans une période où le sens fédéral paraît renaître parmi nous, il m’a semblé que la vie du Frère Claus p
17 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
25 e cas, de métaphores anodines, d’éloquence de tir fédéral , de développements lyriques sur les ossements sacrés des héros suisse
26 ise seule, et non par un parti, et non par l’État fédéral . Une « Suisse chrétienne », ce serait une Suisse dont les citoyens se
18 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
27 ampagnes acceptent et reçoivent en notre alliance fédérale les bonnes villes de Fribourg et de Soleure. N’ont-elles pas vaillamm
19 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
28 laire. La déprimante architecture de notre Palais fédéral — où je termine ces notes de voyage — me décourage un peu, ce soir. O
20 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
29 , attestée par le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
21 1940, Articles divers (1938-1940). Mission spéciale (1940)
30 , attestée par le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix, puisque les autres aboutissent à
22 1940, Tapuscrits divers (1936-1947). Quelle heure est-il ? (1940)
31 discours conventionnels dans les cantines de tirs fédéraux . On nous a trop parlé du peuple des bergers, de Guillaume Tell et de
32 cadres administratifs doivent permettre à l’État fédéral une adaptation plus souple aux besoins locaux des entreprises et des
23 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
33 , attestée par le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
24 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
34 e cas, de métaphores anodines, d’éloquence de tir fédéral , de développements lyriques sur les ossements sacrés des héros suisse
25 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
35 , attestée par le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
26 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
36 tout nous pousse à un réveil de notre conscience fédérale . Tout nous met au défi d’agrandir cette conscience aux proportions no
37 le la plus frappante et la plus juste de l’esprit fédéral de l’Occident — en même temps que du personnalisme. (N’en faisons pas
38 , et par suite non moins étrangères à notre ligne fédérale . Quand nous verrons nos grands journaux se préoccuper de juger ce qui
39 gauche allemande émigrée, mais au nom du principe fédéral que nous avons à incarner, on pourra dire que la Suisse a retrouvé sa
40 est important de rappeler que l’armée étant chose fédérale , ne peut être l’armée d’une classe, de ses intérêts, de son ordre. Il
41 , notre armée n’est qu’un aspect de notre défense fédérale . Et un aspect subordonné. Si l’on néglige à son profit « le reste »,
42 appellerais volontiers le budget de la conscience fédérale . Car le jour où il existera, l’on pourra dire que nos hommes politiqu
27 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
43 anuels, des cartes postales, des discours de tirs fédéraux  ; n’est pas la Suisse qui se vante de ses beautés, de ses libertés et
28 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
44 e histoire est de créer et d’illustrer la réalité fédérale . Cependant de nouveaux problèmes, et des plus graves, sollicitent un
45 e les définis, ne peuvent vouloir qu’un organisme fédéral . Or il existe en Suisse un « personnel » plus apte qu’aucun autre à p
29 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
46 pseudo-fédéralistes, ou régionalistes, nomment «  fédéral  » ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résu
47 ralisme se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral . Comprenne qui pourra ! Cette confusion verbale, symbolique de tant d
48 riétaires ou industriels, qui mendient la « manne fédérale  », les subsides et les allocations ; mais les cantons les plus conser
49 t jouer le même rôle que la minorité dans une vie fédérale saine : elle a droit à de plus grands égards, relativement, que la ma
50 eaux de Berne, et rompus à toutes les prudences «  fédérales  ». Sur le plan diplomatique européen, la Suisse pourrait et devrait j
30 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
51 de l’État suisse. Il est bien vrai que notre État fédéral ne saurait se fonder concrètement que sur des bases chrétiennes de to
31 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
52 pseudo-fédéralistes, ou régionalistes, nomment «  fédéral  » ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résu
53 ralisme se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral . Comprenne qui pourra ! Cette confusion verbale, symbolique de tant d
54 riétaires ou industriels, qui mendient la « manne fédérale  », les subsides et les allocations ; mais les cantons les plus conser
55 t jouer le même rôle que la minorité dans une vie fédérale saine : elle a droit à de plus grands égards, relativement, que la ma
56 eaux de Berne, et rompus à toutes les prudences «  fédérales  ». Sur le plan diplomatique européen, la Suisse pourrait et devrait j
32 1941, Tapuscrits divers (1936-1947). Le fédéralisme : un fait et une volonté (1941)
57 e histoire est de créer et d’illustrer la réalité fédérale . Cependant, de nouveaux problèmes, et des plus graves, sollicitent un
58 e les définis, ne peuvent vouloir qu’un organisme fédéral . Or il existe en Suisse (et c’est une ressemblance de plus avec les U
33 1941, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Autocritique de la Suisse (février 1941)
59 pseudo-fédéralistes, ou régionalistes, nomment «  fédéral  » ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résu
60 ralisme se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral . Comprenne qui pourra ! Cette confusion verbale, symbolique de tant d
34 1942, Tapuscrits divers (1936-1947). Le miracle suisse (1942)
61 la prévoyance de l’état-major et du gouvernement fédéral  ; la qualité de l’armée suisse et du terrain qu’elle doit défendre ;
62 fère un statut comparable à celui d’un « district fédéral  » du continent. C’est ce double caractère, pratique et symbolique du
35 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 2. Goethe médiateur
63 aît de l’opposition des tons : c’est une harmonie fédérale . 16. Rappelons ici la distinction — si importante pour la Renaissan
36 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
64 era ainsi œcuménique plutôt qu’unitarien. Il sera fédéral plutôt que centralisé (dans les domaines culturels, religieux et soci
65 eligieux ou national), le tout en vue de l’union ( fédérale ou œcuménique) de ces vocations dans un ensemble beaucoup plus large
37 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Les résultats de la guerre (21 décembre 1945)
66 ité, et la possibilité pratique d’un gouvernement fédéral de la planète nous sont apparues simultanément. Elles se proposent à
38 1946, Combat, articles (1946–1950). Paralysie des hommes d’État (21 mai 1946)
67 Imaginez-vous ce pays conduit non par un cabinet fédéral , mais par les gouverneurs des quarante-huit États de l’Union ? — Ce s
39 1946, Carrefour, articles (1945–1947). Une bureaucratie sans ronds-de-cuir (23 mai 1946)
68 ui que « des projets financés par le gouvernement fédéral ont été néanmoins mis en œuvre par au moins quinze agences différente
69 -quatre agences et d’une douzaine de départements fédéraux qui se font la guerre, sans qu’il existe un seul centre capable de dr
40 1946, Lettres sur la bombe atomique. IX. Paralysie des hommes d’État
70 imaginez-vous ce pays conduit non par un cabinet fédéral , mais par les gouverneurs des 48 États de l’Union ? — Ce serait absur
41 1946, Lettres sur la bombe atomique. X. La tâche politique du siècle
71 sité et la possibilité pratique d’un gouvernement fédéral de la planète nous sont apparues simultanément. Elles se proposent à
42 1946, Lettres sur la bombe atomique. IX . Paralysie des hommes d’État
72 imaginez-vous ce pays conduit non par un cabinet fédéral , mais par les gouverneurs des quarante-huit États de l’Union ? — Ce s
43 1946, Lettres sur la bombe atomique. X . La tâche politique du siècle
73 sité et la possibilité pratique d’un gouvernement fédéral de la planète nous sont apparues simultanément. Elles se proposent à
44 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
74 res amis que forment la personne et la communauté fédérale . Vouloir le fédéralisme sans accepter l’œcuménisme, ce serait priver
45 1946, Journal des deux mondes. Intermède
75 ker répéta en français : convocation des Chambres fédérales pour désigner le général en chef, mobilisation immédiate des troupes
46 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
76 , attestée par le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
77 uelle. La déprimante architecture de notre Palais fédéral — où je corrige ces notes de voyage, ayant fini le travail de la jour
78 ne très précise de nos libertés et de notre union fédérale . Quand je n’en saurais rien, j’ai lieu de supposer que l’impression n
47 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
79 chefs de quartier nazis qui opèrent dans la ville fédérale . Des camions sont alignés dans la cour pour cette éventualité. Voici
80 oin la ville, la longue façade verdâtre du Palais fédéral sur une falaise. À l’horizon, la barrière sombre du Jura, et au-delà
48 1946, Journal des deux mondes. Intermède
81 point exactement celles qu’on eut alors au Palais fédéral pour favoriser mon voyage. Mais le fait est qu’elles jouèrent dans le
49 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — III. Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
82 trage international — préfigurant ainsi un statut fédéral exclusif de toute hégémonie. 6. À qui profitèrent les accords de Muni
50 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
83 oir prévenu in extremis par un message à la Diète fédérale , resté secret, la guerre civile qui allait éclater entre les cantons
51 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
84 ker répéta en français : convocation des Chambres fédérales pour désigner le général en chef, mobilisation immédiate des troupes
52 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
85 , attestée par le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
86 uelle. La déprimante architecture de notre Palais fédéral — où je corrige ces notes de voyage, ayant fini le travail de la jour
87 précise de nos libertés suisses et de notre union fédérale . Quand je n’en saurais rien, j’ai lieu de supposer que l’impression n
88 chefs de quartier nazis qui opèrent dans la ville fédérale . Des camions sont alignés dans la cour pour cette éventualité. Voici
89 oin la ville, la longue façade verdâtre du Palais fédéral sur une falaise. À l’horizon, la barrière sombre du Jura, et au-delà
90 urs de Pilet-Golaz, chef du Département politique fédéral . À propos du cessez-le-feu en France, il a parlé de notre « soulageme
91 tats de la démarche dans un café proche du Palais fédéral . Les délégués m’y retrouvent après une heure. Le chef ad interim du D
92 ure s’éloigne. Demain, je suis convoqué au Palais fédéral . Est-ce vraiment pour y discuter une fois de plus ce voyage aux États
93 ) Nulle trace de cette démarche dans les archives fédérales . On devait s’y attendre. Et personne n’ébruita la chose à l’époque. I
53 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
94 point exactement celles qu’on eut alors au Palais fédéral pour favoriser mon voyage et me donner un passeport « de service ». M
54 1947, Articles divers (1946-1948). La lutte des classes (1947)
95 nte, qui fait la force principale de notre régime fédéral . Revenant en Suisse après sept ans d’absence, l’été dernier, et plus
55 1947, Vivre en Amérique. I. Vie politique
96 ure décrétée par Roosevelt, nous voyons le centre fédéral gagner sur les tendances communautaires locales. Un beau jour, les Ét
97 ’hui que des projets financés par le gouvernement fédéral ont été néanmoins mis en œuvre par au moins quinze agences différente
98 -quatre agences et d’une douzaine de départements fédéraux qui se font la guerre, sans qu’il existe un seul centre capable de dr
56 1947, Tapuscrits divers (1936-1947). Il y a aussi des gens en Suisse (15 mai 1947)
99 re Prenons Berne, par exemple : c’est la ville fédérale , mais c’est aussi la capitale d’un canton, d’un des 22 petits États q
100 en plus modernes, habités par les fonctionnaires fédéraux et les ouvriers, qui exigent leur baignoire « encastrée », le télépho
57 1947, Articles divers (1946-1948). Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont (30-31 août 1947)
101 s l’on doutait de la possibilité de créer un État fédéral . Comme je l’ai dit dans ma conférence de mardi soir, ce qui étonne to
58 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
102 et par helvétisation au contraire, l’intégration fédérale des nations, renonçant au dogme de leur souveraineté absolue, et acce
103 , l’ont obligé à rentrer dans le rang, et l’union fédérale a marqué un progrès. Lors de la dernière crise grave, la guerre civil
104 e que composent nos rouages communaux, cantonaux, fédéraux , si diversement engrenés, il convient de leur montrer que cette compl
105 déjà esquissées. Il n’y manque plus qu’une charte fédérale , des organes représentatifs, et un dernier élan, une poussée populair
59 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
106 ivaux. L’helvétisation signifierait l’intégration fédérale des nations, renonçant à leur souveraineté absolue au profit d’une co
107 et égard. En termes d’histoire suisse, notre État fédéral avec ses cent ans d’existence représente déjà une tradition ; nous po
108 la planète. D’où il résulte que notre expérience fédérale ne représente guère que la dernière minute dans l’heure qu’aurait dur
109 s, les autres donnent un nouvel arbre. Notre État fédéral mourra, certes, lui aussi, ainsi que meurent tous les États. Mais peu
110 e. Le dilemme revient à ceci : ou bien notre État fédéral , après un siècle et demi ou deux, disparaîtra tout comme une autre Ré
111 iquement suisses de la mise en pratique de l’idée fédérale . On a tort s’il s’agit de l’idée elle-même. Une expérience de laborat
112 ogerie fine que composent nos rouages, communaux, fédéraux , cantonaux, si diversement engrenés, il convient de leur montrer que
60 1948, Articles divers (1948-1950). Pour sauver nos diversités (le sens de La Haye) (juin 1948)
113 tion d’un parti du dedans. C’est pourquoi l’union fédérale est devenue la seule garantie des autonomies nationales. Ce n’est qu’
61 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
114 aut peut-être que d’un dernier élan.) Mais l’idée fédérale a pris corps. À la veille du congrès de Montreux (27 août 1947) c’éta
62 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
115 et par helvétisation, au contraire, l’intégration fédérale des nations, renonçant au dogme de leur souveraineté absolue, et acce
116 , l’ont obligé à rentrer dans le rang, et l’union fédérale a marqué un progrès. Lors de la dernière crise grave, la guerre civil
117 e que composent nos rouages communaux, cantonaux, fédéraux , si diversement engrenés, il convient de leur montrer que cette compl
118 déjà esquissées. Il n’y manque plus qu’une charte fédérale , des organes représentatifs, et un dernier élan, une poussée populair
63 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
119 tion d’un parti du dedans. C’est pourquoi l’union fédérale , l’union des peuples au-delà des États, nous apparaît comme la seule
64 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
120 loin dans l’analyse des variétés de l’expérience fédérale , sans s’exposer aux démentis amers de ceux qui en vivent et qui en ch
121 nt : nous serons écrasés si l’on admet un pouvoir fédéral . On l’admet, et ces minorités jouent aussitôt un rôle de premier plan
65 1949, Réforme, articles (1946–1980). « Êtes-vous partisan du rapprochement franco-allemand ? » (29 janvier 1949)
122 La seule solution est l’Europe. Une exploitation fédérale des houillères (continentales et britanniques) résoudra seule le prob
123 le problème de la Ruhr. De même, une organisation fédérale de l’Europe est seule capable de répondre à la fois au désir d’unité
66 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
124 la création d’une Cour suprême et la Constitution fédérale de l’Europe. C’est quelque chose, qui peut devenir beaucoup… Mais nou
67 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Europe en marche (21 février 1949)
125 les grands mouvements qui militent pour l’Europe fédérale . Je vous donne rendez-vous à Bruxelles. a. Première chronique, sans
68 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La Cour suprême européenne (14 mars 1949)
126 formerait le premier noyau d’un véritable pouvoir fédéral , et voilà qui ferait une brèche sérieuse dans la Bastille des sacro-s
127 ôt un second, qui serait la création d’une police fédérale , d’une force armée européenne, capable de faire respecter les arrêts
69 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le pacte de l’Atlantique et la fédération européenne (21 mars 1949)
128 thousiasme soulevé par la proclamation d’un Pacte fédéral du continent. À la question qu’on m’a posée : « Que pensez-vous du pa
70 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
129 traindre les États à s’incliner devant un pouvoir fédéral , mettant un terme au règne féodal des souverainetés nationales absolu
130 ganes formeraient le noyau d’un véritable pouvoir fédéral . Il me paraît clair qu’ils impliquent la création d’une force de poli
131 ’ils impliquent la création d’une force de police fédérale . Car enfin, de quoi s’agit-il, sinon de créer un tribunal devant lequ
132 d’une monnaie européenne, la création d’une régie fédérale des houillères (solution du problème de la Ruhr). On doit attendre av
71 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Allemagne et l’Europe (11 avril 1949)
133 agne nouvelle. Ils ont décidé d’imposer le régime fédéral aux onze États ou länder allemands. Je ne sais s’il faut s’en réjouir
134 ’est d’essayer d’imposer de l’extérieur un régime fédéral . Car si l’on croit que le fédéralisme est une bonne chose, il ne faut
135 bon sens, c’est d’offrir aux Allemands un régime fédéral dans le cadre élargi d’une Europe fédérée, d’une Europe elle-même féd
136 argi d’une Europe fédérée, d’une Europe elle-même fédérale . Alors enfin le peuple allemand, traité sur pied d’égalité, aura sa c
72 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’union de l’Europe et l’Amérique (25 avril 1949)
137 envisagent au contraire la création d’une Europe fédérale , comme l’aboutissement logique et nécessaire de la coopération économ
73 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La neutralité suisse (23 mai 1949)
138 t inaugurée. Elle rappellera notre ancienne Diète fédérale . Et l’on pensera, dans le monde entier, que les nations de ce vieux c
139 s suisses. Mais justement, à cette première Diète fédérale , la Suisse ne sera pas représentée. Voilà qui nous pose une question,
140 tence, la possibilité et les bienfaits de l’union fédérale dans la diversité. En persistant dans sa neutralité, en travaillant t
74 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Suisse 1848-Europe 1949 (30 mai 1949)
141 la réussite, sur tous les plans, de notre système fédéral et de nos méthodes. Cent ans de paix intérieure, politique et sociale
142 yeux des masses. La société helvétique, les tirs fédéraux , les associations d’étudiants comme celle de Zofingue jouèrent alors
143 seule institution les reliait : c’était la Diète fédérale . Cette Diète était formée de délégués des gouvernements cantonaux. C’
144 en quelques mois, ils rédigèrent une constitution fédérale , le peuple des cantons l’accepta par un vote, et la Suisse moderne na
75 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La Suisse et l’Europe (IV) (20 juin 1949)
145 ion du Pacte de 1815, pour écrire la Constitution fédérale , et pour la faire voter. Bien sûr, ces événements rapides couronnaien
146 . Pour arriver dans la ville où siégeait la Diète fédérale , un député du Tessin ou des Grisons mettait deux ou trois jours de vo
76 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le Centre européen de la culture (27 juin 1949)
147 mmencent ce qu’on pourrait appeler leur éducation fédérale . Mais je n’ai pas manqué d’insister sur la présence nécessaire de la
77 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
148 omités, pour être exécutées demain par un pouvoir fédéral de l’Europe. En outre, le Bureau d’études met au point le programme d
78 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Faisons le point (4 juillet 1949)
149 se proclamer Constituante, et de rédiger un pacte fédéral , que tous nos peuples, ensuite, auront à ratifier. Tout dépend donc,
79 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
150 ne fédération finale. Il est clair qu’une formule fédérale implique certaines limitations précises des souverainetés nationales.
151 t celui de la source et des fondements du pouvoir fédéral de demain. Dans les couloirs et les clubs de Strasbourg, on a pu voir
152 e Assemblée, pourrait alors préfigurer le Cabinet fédéral de l’Union. Sans préjuger de l’issue d’un tel débat, l’on peut voir d
153 er dans la réalité le principal : la Constitution fédérale . Les commissions de l’Assemblée la proposeront, mais les gouvernement
80 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Les résultats de Strasbourg (10 octobre 1949)
154 s qu’au-dessus de chacun de nos États, un pouvoir fédéral indépendant soit capable de réprimer les abus qui seraient commis au
155 c’est en somme, l’équivalent européen du Tribunal fédéral de la Suisse. Dans le domaine économique, l’Assemblée a proposé un ce
81 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Que pouvez-vous faire ? (17 octobre 1949)
156 tâché de vous faire voir, en résumé, que l’union fédérale du continent est en bonne voie, que l’Assemblée de Strasbourg permet
157 noncer dans chaque pays, pour l’adoption du Pacte fédéral de l’Europe par un référendum de tous les peuples. Voici la route à s
82 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Militer pour la fédération (24 octobre 1949)
158 foyer de civisme élargi, une cellule de l’Europe fédérale . Je vous l’ai dit lundi dernier et je le répète : ce que vous offre l
83 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Encore notre neutralité (21 novembre 1949)
159 ité nécessiterait une révision de la constitution fédérale . Cette révision nécessiterait un vote du peuple, qui sur ce point pré
160 jour, à Soleure, le chef du Département politique fédéral a fait une allusion précise, et très remarquée. Au revoir, chers audi
84 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La Conférence européenne de la culture (5 décembre 1949)
161 ura des discours, bien sûr : M. Etter, Conseiller fédéral , et M. Spaak, ouvriront le congrès, jeudi, le 8 décembre au Théâtre d
85 1949, {Title}. Présentation du Rapport général de la Conférence européenne de la culture à Lausanne (8 décembre 1949)
162 on si les frontières étaient ouvertes, et l’union fédérale de l’Europe réalisée. Nos cultures, prisonnières des cadres nationaux
163 nes hommes qui deviendront les porteurs de l’idée fédérale , sans laquelle nos réformes techniques et matérielles resteront lettr
86 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
164 on si les frontières étaient ouvertes, et l’union fédérale de l’Europe réalisée. Nos cultures, prisonnières des cadres nationaux
165 nes hommes qui deviendront les porteurs de l’idée fédérale , sans laquelle nos réformes techniques et matérielles resteront lettr
87 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Questions et objections des étudiants de Lausanne (23 janvier 1950)
166 vue n’est pas bien réaliste, car seul un pouvoir fédéral , politique, et soutenu par l’opinion, pourra forcer les égoïsmes, les
167 Certains croient désirable et nécessaire l’union fédérale de l’Europe, mais ils estiment qu’elle exigera beaucoup de temps : qu
88 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Les deux raisons de fédérer l’Europe (13 février 1950)
168 . Ce qui a décidé nos ancêtres à créer un pouvoir fédéral et à voter notre constitution, c’était l’état scandaleux d’impuissanc
89 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Neutralité européenne (6 mars 1950)
169 ferait cette déclaration ? Seul, un gouvernement fédéral du continent aurait le pouvoir de prendre une telle décision et de la
90 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Europe n’est pas pour « demain » (13 mars 1950)
170 proclame Constituante, ou qu’elle adopte un Pacte fédéral de l’Europe. Il se peut que certains hommes d’État aient enfin la sag
91 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — De l’Europe au monde (20 mars 1950)
171 ndial. Ils proposent donc la création d’une union fédérale des peuples libres, union qui engloberait les pays de l’Europe, le Ca
172 re condition, mais nécessaire, d’une organisation fédérale de la Terre. Je vous le répète ici depuis un an déjà : faire l’Europe
92 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Deux enquêtes sur l’union (27 mars 1950)
173 orité très nette se dégage en faveur d’une Europe fédérale , laissant à chaque pays une assez large autonomie, et dotée d’une arm
93 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Les politiciens et l’Europe (3 avril 1950)
174 emand qu’en intégrant l’Allemagne dans une Europe fédérale , le grand public n’entendait rien, certains souriaient, quelques-uns
175 de l’Europe. Il a décidé d’inviter la République fédérale de Bonn à venir siéger dans l’Assemblée consultative, qui doit se réu
94 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Lenteurs et progrès (15 mai 1950)
176 me social, une productivité accrue, bref, la paix fédérale entre les deux nations les plus puissantes du continent. On peut donc
95 1950, Lettres aux députés européens. Première lettre
177 llu plus de cinq-cents ans pour sceller son union fédérale . Tout le monde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voici le récit exa
178  ? Une partie de l’opinion réclamait une Autorité fédérale , dotée de pouvoirs limités mais réels. Rien d’autre, en vérité, ne po
96 1950, Lettres aux députés européens. Quatrième lettre
179 uropéen ; secundo : que les champions d’un régime fédéral fondé sur la majorité « doivent être considérés comme les ennemis les
180 ce et les moyens de l’indépendance : une Autorité fédérale . Nous n’attendons rien de plus, ni rien de moins de vous.
97 1950, Lettres aux députés européens. Cinquième lettre
181 er et voter un projet bien précis de Constitution fédérale de l’Europe. Ce projet, c’est à vous de l’élaborer. Cet été, en septe
182 un nous propose une autre solution que l’Autorité fédérale , souveraine au-dessus des États. Messieurs les députés européens, je
98 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
183 llu plus de cinq-cents ans pour sceller son union fédérale . Tout le monde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voici le récit exa
184 s. Une partie de l’opinion réclamait une Autorité fédérale , dotée de pouvoirs limités, mais réels. Rien d’autre, en vérité, ne p
99 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
185 uropéen ; secundo : que les champions d’un régime fédéral fondé sur la majorité « doivent être considérés comme les ennemis les
186 ce et les moyens de l’indépendance : une Autorité fédérale . Nous n’attendons rien de plus, ni rien de moins de vous. s. Rouge
100 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
187 er et voter un projet bien précis de Constitution fédérale de l’Europe. Ce projet, c’est à vous de l’élaborer. Cet été, en septe
188 un nous propose une autre solution que l’Autorité fédérale , souveraine au-dessus des États. Messieurs les députés européens, je