1
me de la vie civique. Le cerveau standard du type
fédéral
ne laisse craindre aucun imprévu dans son fonctionnement. Cet avantag
2
les d’absorber sans fou rire les discours de tirs
fédéraux
. On a comparé le monde moderne à un vaste établissement de travaux fo
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me de la vie civique. Le cerveau standard du type
fédéral
ne laisse craindre aucun imprévu dans son fonctionnement. Cet avantag
4
les d’absorber sans fou rire les discours de tirs
fédéraux
. On a comparé le monde moderne à un vaste établissement de travaux fo
5
ker répéta en français : convocation des Chambres
fédérales
pour désigner le général en chef, mobilisation immédiate des troupes
6
précise de nos libertés suisses et de notre union
fédérale
. Quand je n’en saurais rien, j’ai lieu de supposer que l’impression n
7
ons parlé dans Nous voulons du Conseil économique
fédéral
dont nous avons même essayé de déterminer, dans les grandes lignes, l
8
ersifiées, saines et fortes. C’est une harmonie «
fédérale
». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette fédération de personne
9
réparer d’abord l’instauration d’un régime à base
fédérale
. Et qui prendrait l’initiative, une fois encore, sinon le pays dont c
10
ersifiées, saines et fortes. C’est une harmonie «
fédérale
». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette fédération de personne
11
versifiées saines et fortes. C’est une harmonie «
fédérale
». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette fédération de personn
12
tout nous pousse à un réveil de notre conscience
fédérale
. Tout nous met au défi d’agrandir cette conscience aux proportions no
13
le la plus frappante et la plus juste de l’esprit
fédéral
de l’Occident — en même temps que du personnalisme. Et c’est au nom d
14
, et par suite non moins étrangères à notre ligne
fédérale
. Quand nous verrons nos grands journaux se préoccuper de juger ce qui
15
gauche allemande émigrée, mais au nom du principe
fédéral
que nous avons à incarner, on pourra dire que la Suisse a retrouvé sa
16
est important de rappeler que l’armée étant chose
fédérale
, ne peut être l’armée d’une classe, de ses intérêts, de son ordre. Il
17
, notre armée n’est qu’un aspect de notre défense
fédérale
. Et un aspect subordonné. Si l’on néglige à son profit « le reste »,
18
appellerais volontiers le budget de la conscience
fédérale
. Car le jour où il existera, l’on pourra dire que nos hommes politiqu
19
idaires dans sa dernière déclaration aux chambres
fédérales
. Il se peut que l’aspect pratique de cette mission ait perdu de son i
20
ocessus est radicalement contraire à la tradition
fédérale
, tradition qui est la seule raison d’être de notre État. Se placer su
21
qui n’est pas national, mais qui est au contraire
fédéral
. Un État dont les bases historiques et la tradition ancestrale sont l
22
bitrage international préfigurant ainsi un statut
fédéral
exclusif de toute hégémonie. 6. À qui profitèrent les accords de Muni
23
réparer d’abord l’instauration d’un régime à base
fédérale
. Et qui prendrait l’initiative, une fois encore, sinon le pays dont c
24
laire. La déprimante architecture de notre Palais
fédéral
— où je termine ces notes de voyage — me décourage un peu, ce soir. O
25
, attestée par le sang, que la solution suisse et
fédérale
est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
26
art de leur héritage. Dans une période où le sens
fédéral
paraît renaître parmi nous, il m’a semblé que la vie du Frère Claus p
27
e cas, de métaphores anodines, d’éloquence de tir
fédéral
, de développements lyriques sur les ossements sacrés des héros suisse
28
ise seule, et non par un parti, et non par l’État
fédéral
. Une « Suisse chrétienne », ce serait une Suisse dont les citoyens se
29
ampagnes acceptent et reçoivent en notre alliance
fédérale
les bonnes villes de Fribourg et de Soleure. N’ont-elles pas vaillamm
30
, attestée par le sang, que la solution suisse et
fédérale
est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
31
de l’État suisse. Il est bien vrai que notre État
fédéral
ne saurait se fonder concrètement que sur des bases chrétiennes de to
32
pseudo-fédéralistes, ou régionalistes, nomment «
fédéral
» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résu
33
ralisme se résume à combattre tout ce qui est dit
fédéral
. Comprenne qui pourra ! Cette confusion verbale, symbolique de tant d
34
riétaires ou industriels, qui mendient la « manne
fédérale
», les subsides et les allocations ; mais les cantons les plus conser
35
t jouer le même rôle que la minorité dans une vie
fédérale
saine : elle a droit à de plus grands égards, relativement, que la ma
36
eaux de Berne, et rompus à toutes les prudences «
fédérales
». Sur le plan diplomatique européen, la Suisse pourrait et devrait j
37
e cas, de métaphores anodines, d’éloquence de tir
fédéral
, de développements lyriques sur les ossements sacrés des héros suisse
38
, attestée par le sang, que la solution suisse et
fédérale
est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
39
tout nous pousse à un réveil de notre conscience
fédérale
. Tout nous met au défi d’agrandir cette conscience aux proportions no
40
le la plus frappante et la plus juste de l’esprit
fédéral
de l’Occident — en même temps que du personnalisme. (N’en faisons pas
41
, et par suite non moins étrangères à notre ligne
fédérale
. Quand nous verrons nos grands journaux se préoccuper de juger ce qui
42
gauche allemande émigrée, mais au nom du principe
fédéral
que nous avons à incarner, on pourra dire que la Suisse a retrouvé sa
43
est important de rappeler que l’armée étant chose
fédérale
, ne peut être l’armée d’une classe, de ses intérêts, de son ordre. Il
44
, notre armée n’est qu’un aspect de notre défense
fédérale
. Et un aspect subordonné. Si l’on néglige à son profit « le reste »,
45
appellerais volontiers le budget de la conscience
fédérale
. Car le jour où il existera, l’on pourra dire que nos hommes politiqu
46
anuels, des cartes postales, des discours de tirs
fédéraux
; n’est pas la Suisse qui se vante de ses beautés, de ses libertés et
47
e histoire est de créer et d’illustrer la réalité
fédérale
. Cependant de nouveaux problèmes, et des plus graves, sollicitent un
48
e les définis, ne peuvent vouloir qu’un organisme
fédéral
. Or il existe en Suisse un « personnel » plus apte qu’aucun autre à p
49
pseudo-fédéralistes, ou régionalistes, nomment «
fédéral
» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résu
50
ralisme se résume à combattre tout ce qui est dit
fédéral
. Comprenne qui pourra ! Cette confusion verbale, symbolique de tant d
51
riétaires ou industriels, qui mendient la « manne
fédérale
», les subsides et les allocations ; mais les cantons les plus conser
52
t jouer le même rôle que la minorité dans une vie
fédérale
saine : elle a droit à de plus grands égards, relativement, que la ma
53
eaux de Berne, et rompus à toutes les prudences «
fédérales
». Sur le plan diplomatique européen, la Suisse pourrait et devrait j
54
, attestée par le sang, que la solution suisse et
fédérale
est seule capable de fonder la paix, puisque les autres aboutissent à
55
pseudo-fédéralistes, ou régionalistes, nomment «
fédéral
» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résu
56
ralisme se résume à combattre tout ce qui est dit
fédéral
. Comprenne qui pourra ! Cette confusion verbale, symbolique de tant d
57
aît de l’opposition des tons : c’est une harmonie
fédérale
. 16. Rappelons ici la distinction — si importante pour la Renaissan
58
era ainsi œcuménique plutôt qu’unitarien. Il sera
fédéral
plutôt que centralisé (dans les domaines culturels, religieux et soci
59
eligieux ou national), le tout en vue de l’union (
fédérale
ou œcuménique) de ces vocations dans un ensemble beaucoup plus large
60
ité, et la possibilité pratique d’un gouvernement
fédéral
de la planète nous sont apparues simultanément. Elles se proposent à
61
Imaginez-vous ce pays conduit non par un cabinet
fédéral
, mais par les gouverneurs des quarante-huit États de l’Union ? — Ce s
62
ui que « des projets financés par le gouvernement
fédéral
ont été néanmoins mis en œuvre par au moins quinze agences différente
63
-quatre agences et d’une douzaine de départements
fédéraux
qui se font la guerre, sans qu’il existe un seul centre capable de dr
64
res amis que forment la personne et la communauté
fédérale
. Vouloir le fédéralisme sans accepter l’œcuménisme, ce serait priver
65
ker répéta en français : convocation des Chambres
fédérales
pour désigner le général en chef, mobilisation immédiate des troupes
66
, attestée par le sang, que la solution suisse et
fédérale
est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
67
uelle. La déprimante architecture de notre Palais
fédéral
— où je corrige ces notes de voyage, ayant fini le travail de la jour
68
ne très précise de nos libertés et de notre union
fédérale
. Quand je n’en saurais rien, j’ai lieu de supposer que l’impression n
69
chefs de quartier nazis qui opèrent dans la ville
fédérale
. Des camions sont alignés dans la cour pour cette éventualité. Voici
70
oin la ville, la longue façade verdâtre du Palais
fédéral
sur une falaise. À l’horizon, la barrière sombre du Jura, et au-delà
71
point exactement celles qu’on eut alors au Palais
fédéral
pour favoriser mon voyage. Mais le fait est qu’elles jouèrent dans le
72
imaginez-vous ce pays conduit non par un cabinet
fédéral
, mais par les gouverneurs des 48 États de l’Union ? — Ce serait absur
73
sité et la possibilité pratique d’un gouvernement
fédéral
de la planète nous sont apparues simultanément. Elles se proposent à
74
imaginez-vous ce pays conduit non par un cabinet
fédéral
, mais par les gouverneurs des quarante-huit États de l’Union ? — Ce s
75
sité et la possibilité pratique d’un gouvernement
fédéral
de la planète nous sont apparues simultanément. Elles se proposent à
76
trage international — préfigurant ainsi un statut
fédéral
exclusif de toute hégémonie. 6. À qui profitèrent les accords de Muni
77
oir prévenu in extremis par un message à la Diète
fédérale
, resté secret, la guerre civile qui allait éclater entre les cantons
78
ker répéta en français : convocation des Chambres
fédérales
pour désigner le général en chef, mobilisation immédiate des troupes
79
, attestée par le sang, que la solution suisse et
fédérale
est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la gue
80
uelle. La déprimante architecture de notre Palais
fédéral
— où je corrige ces notes de voyage, ayant fini le travail de la jour
81
précise de nos libertés suisses et de notre union
fédérale
. Quand je n’en saurais rien, j’ai lieu de supposer que l’impression n
82
chefs de quartier nazis qui opèrent dans la ville
fédérale
. Des camions sont alignés dans la cour pour cette éventualité. Voici
83
oin la ville, la longue façade verdâtre du Palais
fédéral
sur une falaise. À l’horizon, la barrière sombre du Jura, et au-delà
84
urs de Pilet-Golaz, chef du Département politique
fédéral
. À propos du cessez-le-feu en France, il a parlé de notre « soulageme
85
tats de la démarche dans un café proche du Palais
fédéral
. Les délégués m’y retrouvent après une heure. Le chef ad interim du D
86
ure s’éloigne. Demain, je suis convoqué au Palais
fédéral
. Est-ce vraiment pour y discuter une fois de plus ce voyage aux États
87
) Nulle trace de cette démarche dans les archives
fédérales
. On devait s’y attendre. Et personne n’ébruita la chose à l’époque. I
88
point exactement celles qu’on eut alors au Palais
fédéral
pour favoriser mon voyage et me donner un passeport « de service ». M
89
s l’on doutait de la possibilité de créer un État
fédéral
. Comme je l’ai dit dans ma conférence de mardi soir, ce qui étonne to
90
et par helvétisation au contraire, l’intégration
fédérale
des nations, renonçant au dogme de leur souveraineté absolue, et acce
91
, l’ont obligé à rentrer dans le rang, et l’union
fédérale
a marqué un progrès. Lors de la dernière crise grave, la guerre civil
92
e que composent nos rouages communaux, cantonaux,
fédéraux
, si diversement engrenés, il convient de leur montrer que cette compl
93
déjà esquissées. Il n’y manque plus qu’une charte
fédérale
, des organes représentatifs, et un dernier élan, une poussée populair
94
nte, qui fait la force principale de notre régime
fédéral
. Revenant en Suisse après sept ans d’absence, l’été dernier, et plus
95
ure décrétée par Roosevelt, nous voyons le centre
fédéral
gagner sur les tendances communautaires locales. Un beau jour, les Ét
96
’hui que des projets financés par le gouvernement
fédéral
ont été néanmoins mis en œuvre par au moins quinze agences différente
97
-quatre agences et d’une douzaine de départements
fédéraux
qui se font la guerre, sans qu’il existe un seul centre capable de dr
98
tion d’un parti du dedans. C’est pourquoi l’union
fédérale
est devenue la seule garantie des autonomies nationales. Ce n’est qu’
99
loin dans l’analyse des variétés de l’expérience
fédérale
, sans s’exposer aux démentis amers de ceux qui en vivent et qui en ch
100
nt : nous serons écrasés si l’on admet un pouvoir
fédéral
. On l’admet, et ces minorités jouent aussitôt un rôle de premier plan
101
ivaux. L’helvétisation signifierait l’intégration
fédérale
des nations, renonçant à leur souveraineté absolue au profit d’une co
102
et égard. En termes d’histoire suisse, notre État
fédéral
avec ses cent ans d’existence représente déjà une tradition ; nous po
103
la planète. D’où il résulte que notre expérience
fédérale
ne représente guère que la dernière minute dans l’heure qu’aurait dur
104
s, les autres donnent un nouvel arbre. Notre État
fédéral
mourra, certes, lui aussi, ainsi que meurent tous les États. Mais peu
105
e. Le dilemme revient à ceci : ou bien notre État
fédéral
, après un siècle et demi ou deux, disparaîtra tout comme une autre Ré
106
iquement suisses de la mise en pratique de l’idée
fédérale
. On a tort s’il s’agit de l’idée elle-même. Une expérience de laborat
107
ogerie fine que composent nos rouages, communaux,
fédéraux
, cantonaux, si diversement engrenés, il convient de leur montrer que
108
aut peut-être que d’un dernier élan.) Mais l’idée
fédérale
a pris corps. À la veille du congrès de Montreux (27 août 1947) c’éta
109
et par helvétisation, au contraire, l’intégration
fédérale
des nations, renonçant au dogme de leur souveraineté absolue, et acce
110
, l’ont obligé à rentrer dans le rang, et l’union
fédérale
a marqué un progrès. Lors de la dernière crise grave, la guerre civil
111
e que composent nos rouages communaux, cantonaux,
fédéraux
, si diversement engrenés, il convient de leur montrer que cette compl
112
déjà esquissées. Il n’y manque plus qu’une charte
fédérale
, des organes représentatifs, et un dernier élan, une poussée populair
113
tion d’un parti du dedans. C’est pourquoi l’union
fédérale
, l’union des peuples au-delà des États, nous apparaît comme la seule
114
La seule solution est l’Europe. Une exploitation
fédérale
des houillères (continentales et britanniques) résoudra seule le prob
115
le problème de la Ruhr. De même, une organisation
fédérale
de l’Europe est seule capable de répondre à la fois au désir d’unité
116
la création d’une Cour suprême et la Constitution
fédérale
de l’Europe. C’est quelque chose, qui peut devenir beaucoup… Mais nou
117
traindre les États à s’incliner devant un pouvoir
fédéral
, mettant un terme au règne féodal des souverainetés nationales absolu
118
ganes formeraient le noyau d’un véritable pouvoir
fédéral
. Il me paraît clair qu’ils impliquent la création d’une force de poli
119
’ils impliquent la création d’une force de police
fédérale
. Car enfin, de quoi s’agit-il, sinon de créer un tribunal devant lequ
120
d’une monnaie européenne, la création d’une régie
fédérale
des houillères (solution du problème de la Ruhr). On doit attendre av
121
ne fédération finale. Il est clair qu’une formule
fédérale
implique certaines limitations précises des souverainetés nationales.
122
t celui de la source et des fondements du pouvoir
fédéral
de demain. Dans les couloirs et les clubs de Strasbourg, on a pu voir
123
e Assemblée, pourrait alors préfigurer le Cabinet
fédéral
de l’Union. Sans préjuger de l’issue d’un tel débat, l’on peut voir d
124
er dans la réalité le principal : la Constitution
fédérale
. Les commissions de l’Assemblée la proposeront, mais les gouvernement
125
omités, pour être exécutées demain par un pouvoir
fédéral
de l’Europe. En outre, le Bureau d’études met au point le programme d
126
on si les frontières étaient ouvertes, et l’union
fédérale
de l’Europe réalisée. Nos cultures, prisonnières des cadres nationaux
127
nes hommes qui deviendront les porteurs de l’idée
fédérale
, sans laquelle nos réformes techniques et matérielles resteront lettr
128
llu plus de cinq-cents ans pour sceller son union
fédérale
. Tout le monde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voici le récit exa
129
s. Une partie de l’opinion réclamait une Autorité
fédérale
, dotée de pouvoirs limités, mais réels. Rien d’autre, en vérité, ne p
130
uropéen ; secundo : que les champions d’un régime
fédéral
fondé sur la majorité « doivent être considérés comme les ennemis les
131
ce et les moyens de l’indépendance : une Autorité
fédérale
. Nous n’attendons rien de plus, ni rien de moins de vous. p. « Quat
132
er et voter un projet bien précis de Constitution
fédérale
de l’Europe. Ce projet, c’est à vous de l’élaborer. Cet été, en septe
133
un nous propose une autre solution que l’Autorité
fédérale
, souveraine au-dessus des États. Messieurs les députés européens, je
134
llu plus de cinq-cents ans pour sceller son union
fédérale
. Tout le monde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voici le récit exa
135
? Une partie de l’opinion réclamait une autorité
fédérale
, dotée de pouvoirs limités mais réels. Rien d’autre, en vérité, ne po
136
er et voter un projet bien précis de Constitution
fédérale
de l’Europe. Si vous acceptez cela, vous aurez avec vous l’opinion vr
137
un nous propose une autre solution que l’Autorité
fédérale
, souveraine au-dessus des États. Messieurs les députés européens, je
138
rope entière, c’est-à-dire au profit de son union
fédérale
, et de cela seul. Encore faut-il que cette union prenne forme, et qu’
139
llu plus de cinq-cents ans pour sceller son union
fédérale
. Tout le monde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voici le récit exa
140
? Une partie de l’opinion réclamait une Autorité
fédérale
, dotée de pouvoirs limités mais réels. Rien d’autre, en vérité, ne po
141
uropéen ; secundo : que les champions d’un régime
fédéral
fondé sur la majorité « doivent être considérés comme les ennemis les
142
ce et les moyens de l’indépendance : une Autorité
fédérale
. Nous n’attendons rien de plus, ni rien de moins de vous.
143
er et voter un projet bien précis de Constitution
fédérale
de l’Europe. Ce projet, c’est à vous de l’élaborer. Cet été, en septe
144
un nous propose une autre solution que l’Autorité
fédérale
, souveraine au-dessus des États. Messieurs les députés européens, je
145
qu’au profit de l’Europe entière et de son union
fédérale
; et j’ai ajouté : « Encore faut-il que cette union prenne forme. » T
146
on si les frontières étaient ouvertes, et l’union
fédérale
de l’Europe réalisée. Nos cultures, prisonnières des cadres nationaux
147
s échanges : c’est poser la nécessité d’un budget
fédéral
de la culture, — d’un budget qui ne soit pas simplement l’addition de
148
’adoption par les États-Unis de leur constitution
fédérale
que « L’idée que l’Amérique pourrait devenir, soit sous la forme répu
149
. Quant à ceux qui s’en vont répétant qu’un noyau
fédéral
fait obstacle à une fédération plus étendue, ils ont contre eux les l
150
ni ses principes animateurs, suggéré sa structure
fédérale
. Dans tous ses livres de voyages, d’analyse morale ou d’histoire — ma
153
« Situation de l’Europe en juin 1953 », Courrier
fédéral
, Genève, n° 2-3, mai-juin 1953, p. 1-7.
154
e raison de nous fédérer, c’est que seule l’union
fédérale
peut les sauver et les garantir dans notre siècle. Mais d’où provienn
155
es étaient sacrées ; et qu’en conséquence l’union
fédérale
de nos pays, sauvegardant leurs diversités, était une rêverie condamn
156
exécutif dont on ne sait, à vrai dire, s’il sera
fédéral
ou simplement confédéral. C’est assez pour rendre possible l’existenc
157
mender, soit pour en faire un meilleur instrument
fédéral
, soit pour le rendre en fait inopérant. Nous vous demandons de saisir
158
ieux. 6. Les paragraphes importent, dans un pacte
fédéral
(beaucoup plus que dans un traité), parce qu’ils engagent l’avenir de
159
soit dans cette vue : afin de ménager son avenir
fédéral
. D’une part, il peut être opportun d’en retirer (pour l’instant) cert
160
mant hautement les motifs et les buts d’une union
fédérale
de l’Europe, en acceptant le Projet comme un pas vers ces buts, vous
161
’Europe en août 1953 : Lettre aux Six », Courrier
fédéral
, Genève, n° 4-5, juillet-août 1953, p. 1-6.
162
toxique et de créer un type nouveau de communauté
fédérale
. On lira ci-dessous les conclusions adoptées par la table ronde : doc
163
tuerait comme elle s’est constituée : par le lien
fédéral
. On va disant, avec un haussement d’épaule : « C’est un petit pays. U
164
ient pu venir à bout, faisant ainsi de leur ligue
fédérale
la première puissance militaire de l’Europe. Les Suisses passèrent le
165
ribourg sont reçues dans les Ligues, et les liens
fédéraux
se voient confirmés et resserrés. Nicolas de Flue (canonisé en 1947)
166
rrier de ses fils ne s’était pas apaisé. La Diète
fédérale
autorisa bientôt les officiers suisses à recruter pour leur compte de
167
onderbund) pour résister par les armes à la Diète
fédérale
, qui venait de décréter le bannissement des jésuites. L’armée des ca
168
pour effet de resserrer définitivement l’alliance
fédérale
des cantons. La Diète de 1848 se montra fort généreuse vis-à-vis des
169
ats et du peuple à voter la première Constitution
fédérale
de la Suisse : la Ligue des cantons devenait, après cinq-cents ans, u
170
ompte dans cette volonté de préserver l’équilibre
fédéral
si longuement recherché, si chèrement payé, si précaire dans sa compl
171
leur manière, et savent très bien que leur union
fédérale
est la seule garantie d’une pareille liberté. L’unité de la Suisse, e
172
riode qui a précédé l’adoption de la Constitution
fédérale
en 1848. L’idéologie radicale, centralisatrice, affirmée avec une cer
173
e, l’étranger doit d’abord adresser aux autorités
fédérales
une demande non pas de naturalisation, mais d’autorisation à se faire
174
i qui va de bas en haut, de la commune au pouvoir
fédéral
en passant par le canton, car c’est selon ce processus que s’est cons
175
munales n’est pas mentionnée dans la Constitution
fédérale
. On serait tenté d’y voir la preuve que cette autonomie va de soi che
176
es éléments de base sur lesquels repose l’édifice
fédéral
. Les cantons suisses sont des États souverains « dans la mesure où le
177
ouveraineté n’est pas limitée par la Constitution
fédérale
; ils jouissent, comme tels, de tous les droits qui ne sont pas attri
178
s les droits qui ne sont pas attribués au pouvoir
fédéral
» (art. 3 de la Constitution fédérale). L’exaspération des nationalis
179
s au pouvoir fédéral » (art. 3 de la Constitution
fédérale
). L’exaspération des nationalismes modernes fait que beaucoup de nos
180
à la Suisse, et que nous retrouverons à l’échelon
fédéral
. Le Conseil d’État prépare les textes qui seront soumis au législatif
181
t des « pays sujets » et des bailliages. La Diète
fédérale
n’était qu’une réunion d’ambassadeurs des républiques, mandatés par l
182
uration conserva ces deux réformes, mais le pacte
fédéral
de 1815 ne fut de nouveau qu’une alliance conclue entre États souvera
183
traînés, qui n’avaient de commun qu’un état-major
fédéral
. Vis-à-vis de l’étranger, elle était impuissante. Oui, vraiment, cet
184
ois — les six premiers de 1848 — une Constitution
fédérale
fut discutée, écrite, votée et mise en vigueur. Elle valut à la Suiss
185
créée par le Pacte de 1815. La faiblesse du lien
fédéral
, disait-il, créait « une illusion plus dangereuse que l’isolement » p
186
vent déplorer la forme actuelle des délibérations
fédérales
? Ces instructions discutées séparément, souvent un peu au hasard, da
187
nt les progrès « mémorables » réalisés par l’idée
fédérale
dans l’élite et les masses : Oui, l’idée d’une commune patrie ne nou
188
l’ordre ancien ne se produisit. Les autorités
fédérales
C’est la Constitution de 1848 qui régit la Suisse d’aujourd’hui, n
189
n mérite non seulement l’épithète officielle de «
fédérale
» mais encore celle de « fédéraliste », et cela pour une raison préci
190
e système bicaméral institué en 1848. L’Assemblée
fédérale
, pouvoir législatif et autorité suprême de la Confédération, est comp
191
l fédéral, son président, les membres du Tribunal
fédéral
et du Tribunal des assurances, et le général en chef. Elles exercent
192
nt les conflits de compétence entre les autorités
fédérales
. L’approbation des alliances ou traités avec l’étranger, la guerre et
193
nstitutions cantonales, l’établissement du budget
fédéral
et la révision de la Constitution sont également de leur compétence.
194
. Soulignons enfin que les membres de l’Assemblée
fédérale
ne sont jamais liés par les instructions que leur aurait données le c
195
un d’entre eux dirige un ministère ou département
fédéral
. L’un d’entre eux est élu chaque année président de la Confédération.
196
ts sont logés dans le même bâtiment, nommé Palais
fédéral
. C’est aussi dans ce Palais que siègent les deux Chambres. Berne, cep
197
s le titre de capitale, mais seulement de « ville
fédérale
». Elle est en même temps le chef-lieu du canton auquel elle donne so
198
te des projets de lois ou d’arrêtés à l’Assemblée
fédérale
et donne son préavis sur les propositions qui lui sont adressées par
199
l’époque moderne. Pratiquement, les conseillers
fédéraux
ne sont jamais renversés. Les Chambres les remplacent lorsqu’ils démi
200
pour quatre ou cinq Alémaniques. La Constitution
fédérale
interdit de choisir plus d’un membre du Conseil dans le même canton,
201
dont les ancêtres furent les fondateurs de l’État
fédéral
, gardent aujourd’hui trois représentants au Conseil fédéral, bien qu’
202
echniciens, en tant qu’il administre les affaires
fédérales
; et il ne doit pas être lié trop étroitement aux cantons, en tant qu
203
remarquer que les 28 juges composant le Tribunal
fédéral
n’ont pas, comme le Conseil d’État français ou la Cour suprême des Ét
204
ions et approuve les lois cantonales. Le Tribunal
fédéral
connaît essentiellement des différends entre la Confédération, d’une
205
dans l’administration » comme le souligne le juge
fédéral
P. Bolla18. Les partis et la vie politique Un certain nombre de
206
tis qui ont acquis quelque importance sur le plan
fédéral
sont au nombre de sept. La droite est formée par les catholiques-cons
207
des partis comme tels qui domine la vie politique
fédérale
. (Sur le plan cantonal, les disputes sont plus âpres et le dogmatisme
208
ogmatisme partisan plus accusé.) Le cœur du débat
fédéral
, c’est un mouvement perpétuel de diastole et de systole, c’est le con
209
été pris, des milliers d’emplois dans les bureaux
fédéraux
ont survécu à l’urgence qui les justifiait, beaucoup de mesures provi
210
qu’il a entreprise contre l’institution d’impôts
fédéraux
et pour la réduction de l’appareil bureaucratique semble jusqu’ici co
211
’allure très particulière des débats aux Chambres
fédérales
. Ils ont coutume de comparer ce Parlement à un conseil d’administrati
212
Constitution prévoit que « les lois et les arrêts
fédéraux
de portée générale doivent être soumis à l’adoption ou au rejet du pe
213
itutionnelle existe dans les cantons. Sur le plan
fédéral
, il ne s’applique qu’aux révisions (totales ou partielles) de la Cons
214
p. 241. 13. Cf. William Rappard, La Constitution
fédérale
de la Suisse, 1948, p. 43 à 49. On pense irrésistiblement aux accords
215
sseur à l’Université de Genève, député à la Diète
fédérale
, principal rédacteur du premier projet de Constitution dit pacte Ross
216
instructions. » 18. Plinio Bolla, « Le Tribunal
fédéral
», in La Démocratie suisse 1848-1948, p. 61. 19. André Siegfried, La
217
in nombre de facteurs favorables. Le gouvernement
fédéral
et les cantons subventionnent de diverses manières la production agri
218
mée par les chiffres ? Les dernières statistiques
fédérales
montrent que le revenu national, de 1938 à 1947, a passé de 9 à 17,4
219
iffres, fixation des prix, subventions locales ou
fédérales
. Et l’on remarque que les plus libéraux ou « fédéralistes » d’entre e
220
is vital, entre les autonomies locales et l’union
fédérale
, que nous avons décrit en parlant des institutions politiques. Certes
221
ux mains des corporations de droit public. L’État
fédéral
contrôle également le régime des assurances, l’organisation interne d
222
ctions et consultations communales, cantonales et
fédérales
. (Sur le seul plan fédéral, où elles sont pourtant le moins fréquente
223
nales, cantonales et fédérales. (Sur le seul plan
fédéral
, où elles sont pourtant le moins fréquentes, on en compte parfois six
224
r une base cantonale, voire communale, et non pas
fédérale
(à une seule exception près). Dans toute la Suisse, l’instruction pri
225
cantons pauvres, que par l’octroi de subventions
fédérales
. Il en résulte que les États, sans rien perdre de leurs droits souver
226
l’appoint matériel que leur apporte la communauté
fédérale
. Au reste, la décentralisation de l’enseignement demeure extrême. Le
227
de baccalauréat. Un type d’examens de « maturité
fédérale
» a été créé, et les certificats de « maturité » délivrés par les col
228
doivent s’y conformer. Cet exemple d’intervention
fédérale
dans un domaine jalousement gardé par les cantons reste unique à notr
229
e que le seul établissement qui dépende de l’État
fédéral
, l’École polytechnique de Zurich, soit un institut de recherches et d
230
vec les applications industrielles, les instituts
fédéraux
, les banques et les établissements techniques de tout le pays. Là enc
231
suisse est une armée de milices. La Constitution
fédérale
interdit à la Confédération le droit d’entretenir des troupes permane
232
projet de loi instituant un secrétariat scolaire
fédéral
, qui eût été chargé de préparer une loi uniforme sur l’enseignement p
233
fférente de celle de la majorité. La Constitution
fédérale
, conçue dans un esprit de réconciliation au lendemain de la guerre du
234
tif évoque généralement en Suisse non pas le lien
fédéral
, mais l’autonomie des cantons. Chez certains auteurs, comme Ramuz, il
235
confessionnelle : c’est l’institution du « Jeûne
fédéral
», jour fixé pour la repentance et l’action de grâces nationale, et q
236
hement commun à leurs institutions, c’est le lien
fédéral
, le pacte perpétuel, juré devant Dieu sur une prairie des Alpes il y
237
ne a pris conscience d’elle-même en tant qu’unité
fédérale
, et qu’elle voit les gages de sa force et de sa cohésion civique dans
238
trois civilisations sur notre territoire. Le lien
fédéral
, le caractère original de notre démocratie fédérative. Le respect de
239
ne fut pas sans influence sur les premiers pactes
fédéraux
. Leur parler courant est un dialecte semblable à celui du Milanais. L
240
tiel a marqué le sens et la mission de notre État
fédéral
. Du Gothard jaillissent le Rhin, le Rhône et le Tessin, les trois cou
241
onter à l’origine précise de la première alliance
fédérale
: le Gothard, « montagne qui sépare et col qui unit ». C’est en effet
242
épartement politique est dirigé par un conseiller
fédéral
permanent, et ses services ont pris une extension considérable. Enfin
243
s ministres suisses, c’est-à-dire les conseillers
fédéraux
, ne quittent pas le pays pour aller discuter dans les capitales des v
244
s politiques qui marquèrent l’avènement de l’État
fédéral
en 1848. Nietzsche le cite comme un des trois ou quatre auteurs qui a
245
in, 1948, p. 60. 48. Max Petitpierre, conseiller
fédéral
, « Propos sur la Neutralité », in La Démocratie suisse, 1948, p. 176.
246
toxique et de créer un type nouveau de Communauté
fédérale
. III. Éléments d’une pensée européenne Tout résumé fait tort à
247
les organisations supranationales (les autorités
fédérales
prévues pour l’Europe) rétabliront en fait la souveraineté du peuple,
248
les sauvages ». (Ceci après avoir précisé, au mot
fédéral
, que « la Suisse et les États-Unis ont des gouvernements fédéraux ».)
249
la Suisse et les États-Unis ont des gouvernements
fédéraux
».) Le même Littré ajoute que le fédéralisme fut aussi un « projet at
250
ark), de Carmoy (France), Friedländer (République
fédérale
d’Allemagne), Cotsaridas (Grèce), Gudmundsson (Islande), Miss Chinnei
251
ence du Centre. On n’a pas réussi à créer l’union
fédérale
de l’Europe dans le délai optimum. Pourquoi ? À cause des résistances
253
n savent comment ce modèle d’un système politique
fédéral
a pris naissance en 1848 ? Jusqu’à cette date, la Suisse n’était qu’u
254
bre malaisé. Toute tentative de révision du Pacte
fédéral
, comme celle de 1832, se voyait repoussée à la fois par la gauche, qu
255
le en délègue partiellement l’exercice au Pouvoir
fédéral
. Voici les textes : Article 1. — Les peuples des vingt-deux cantons
256
ouveraineté n’est pas limitée par la Constitution
fédérale
, et comme tels, ils exercent tous les droits qui ne sont pas délégués
257
us les droits qui ne sont pas délégués au Pouvoir
fédéral
. Article 5. — La Confédération garantit aux cantons leur territoire,
258
les organisations supranationales (les autorités
fédérales
prévues pour l’Europe) rétabliront en fait la souveraineté du peuple,
259
s nations. 8. William Rappard, La Constitution
fédérale
de la Suisse, Neuchâtel, La Baconnière, 1948, p. 20. 9. Ibid., p. 8
261
tion. L’échec de la CED n’est pas celui de l’idée
fédérale
, mais celui d’une diplomatie qui tentait de « faire l’Europe » à la s
262
aient l’économie. Mais toute proposition de pacte
fédéral
plus étroit se heurtait au veto des cantons, jaloux de leur souverain
263
le en délègue partiellement l’exercice au pouvoir
fédéral
. Voici les textes : Article premier. — Les peuples des vingt-deux c
264
ouveraineté n’est pas limitée par la constitution
fédérale
, et comme tels, ils exercent tous les droits qui ne sont pas délégués
265
us les droits qui ne sont pas délégués au pouvoir
fédéral
. Article 5. — La Confédération garantit aux cantons leur territoire,
266
cussion et sur la ratification d’une Constitution
fédérale
de l’Europe, afin que l’Europe recouvre, entre les grands empires, un
267
ouplies. Nous demandons au contraire des services
fédéraux
organisant toutes les activités de production, d’investissement et de
268
à ses produits. Les États — et demain le Pouvoir
fédéral
européen — n’ont qu’un moyen d’aider la culture : c’est d’offrir à ce
269
rt sur un seul objectif décisif : la Constitution
fédérale
de l’Europe. La méthode proposée par les Anglais et baptisée « foncti