1
y eut aussi une assemblée délibérative en pleine
forêt
, où Henriod debout sur un tronc coupé n’eut pas trop de toute sa soup
2
ncus, les tours de carrousel, les chemins dans la
forêt
en automne, des jeux, des feuillages, des rêveries, des recoins, une
3
ncus, les tours de carrousel, les chemins dans la
forêt
en automne, des jeux, des feuillages, des rêveries, des recoins, une
4
ux explorateurs aux prises avec les fièvres de la
forêt
tropicale, puis avec les sauvages Moïs, donne au personnage un relief
5
ignes où des renards sortirent à la lisière de la
forêt
, des renards qu’on n’avait jamais vus, l’orage s’amassait. Ma mère me
6
lée où le train longtemps côtoya une rivière, des
forêts
. Les rues sont vides jusqu’au cœur de la ville, où l’attend une ample
7
ns, puis de nouveau m’enfonçant au hasard dans la
forêt
. Vers le soir, j’étais bien perdu. La lumière montait vers la cime de
8
ntait vers la cime des arbres, aux lisières d’une
forêt
de Parsifal, et les plus hauts feuillages exultaient de clarté devant
9
Mythes de l’ombre et des frontières, sortis de la
forêt
occidentale : je retrouve en eux mon enfance entourée de présences ob
10
r, au moment de me quitter après une promenade en
forêt
, elle a rapidement noué son collier à mon poignet : « pour que je rêv
11
, de Gérard de Nerval, de victoria égarée dans la
forêt
, de chasseur à la redingote verte, de jeunes filles qui jouent du vio
12
e odeur fine de benzine traverse les odeurs de la
forêt
, et le moteur halète au ralenti, dans la fraîcheur sobre. L’on s’évei
13
rands cerfs de bronze. La piste se fait plane, la
forêt
s’ordonne. Échappée sur des étangs couverts de mousse jaune. (Tout à
14
nneuse — et parfois hors des pistes, à travers la
forêt
—, nous gagnons la maison de l’inspecteur. On la distingue de loin, s
15
lus loin vers la Russie, dans un pays de lacs, de
forêts
maigres et de pâturages, à perte de vue. Nous sommes pour trois jours
16
en j’aimais ces randonnées interminables dans les
forêts
de chasse : on allait deux à deux, l’arme en ballant, durant des heur
17
ne et animale du silence. Le long de la crête des
forêts
, une rougissante lueur avance de l’Occident vers l’Orient. 19. Bra
18
tite fille, j’aimais me promener à la lisière des
forêts
, les jambes nues sous la pluie. L’herbe était pleine de sales limaces
19
nes » où des renards sortirent à la lisière de la
forêt
, des renards qu’on n’avait jamais vus, l’orage s’amassait. Ma mère me
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e odeur fine de benzine traverse les odeurs de la
forêt
, et le moteur halète au ralenti, dans la fraîcheur sobre. L’on s’évei
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rands cerfs de bronze. La piste se fait plane, la
forêt
s’ordonne. Échappée sur des étangs couverts de mousse jaune. (Tout à
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nneuse — et parfois hors des pistes, à travers la
forêt
—, nous gagnons la maison de l’inspecteur. On la distingue de loin, s
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lus loin vers la Russie, dans un pays de lacs, de
forêts
maigres et de pâturages à perte de vue. Nous sommes pour trois jours
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bien j’aime ces randonnées interminables dans les
forêts
de chasse, l’arme en ballant, durant des heures sans dire un mot, — c
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ne et animale du silence. Le long de la crête des
forêts
, une rougissante lueur avance de l’Occident vers l’Orient. 1927c. En
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lée où le train longtemps côtoya une rivière, des
forêts
. Les rues sont vides jusqu’au cœur de la ville, où l’attend une ample
27
ns, puis de nouveau m’enfonçant au hasard dans la
forêt
. Vers le soir, j’étais bien perdu. La lumière montait vers la cime de
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ntait vers la cime des arbres, aux lisières d’une
forêt
de Parsifal, et les plus hauts feuillages exultaient de clarté devant
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Mythes de l’ombre et des frontières, sortis de la
forêt
occidentale : je retrouve en eux mon enfance entourée de présences ob
30
r, au moment de me quitter après une promenade en
forêt
, elle a rapidement noué son collier à mon poignet : « pour que je rêv
31
ois j’ai su qui m’attendait à la lisière de cette
forêt
tel soir d’été, quel sujet d’examen venait de m’être réservé, ou quel
32
, de Gérard de Nerval, de victoria égarée dans la
forêt
, de chasseur à la redingote verte, de jeunes filles qui jouent du vio
33
un ouragan de neige horizontale sur le désert des
forêts
canadiennes aux lacs gelés. Nous dûmes passer toute la nuit dans les
34
cette famille éteinte ? Du fond des âges et de la
forêt
normande, il m’en revient un nom de Table ronde : Lucrèce d’Aubray, D
35
ui de se sentir chez soi dans leurs légendes. Les
forêts
enchantées où chevauchait Lancelot, sous les ciels méditants de l’Oue
36
ces agréments et ces vertus. Qui nous parlera des
forêts
? Pour ma part, j’ai trop peu vécu sous les sapins, dans les vallées
37
oté à une falaise de la Touraine, surmontée d’une
forêt
et percée de cavernes de troglodytes, dont plusieurs sont des caves,
38
re rôle que la nature, les ours et les trolls des
forêts
, dans les exploits des Cavaliers. Ce n’est pas du réalisme socialiste
39
j’y ferais des arbres qui se rencontrent dans vos
forêts
ou les animaux qui y paissent » (Lettre à Guez de Balzac, 13 mai 1631
40
ait sur les quais déserts du port, ou gagnait les
forêts
qui avoisinent la capitale. Puis il se remettait à écrire. Vers midi,
41
re souffrir. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la
forêt
, où plus rien ne s’oppose à leur union, le génie de la passion dépose
42
in du retour, tandis que le jour baissait dans la
forêt
. — Quelle impression ? Ah ! si je pouvais garder celle de ce soir, et
43
orter au bout de trois ans de vie commune dans la
forêt
et qui, Tristan ayant épousé Iseut aux blanches mains, l’autre Iseut,
44
Il délivre Iseut, et avec elle s’enfonce dans la
forêt
de Morois. Trois ans durant, ils y mènent une vie « aspre et dure ».
45
ts se séparent, au terme des trois années dans la
forêt
, parce que le philtre cesse d’agir ; — Tristan épouse Iseut aux blanc
46
urquoi l’épée de chasteté entre les corps dans la
forêt
? Les amants ont déjà péché ; ils refusent de se repentir, à ce momen
47
ventures, alors qu’ils ont un rendez-vous dans la
forêt
? Pourquoi la reine coupable propose-t-elle un « jugement de Dieu » ?
48
u’une seule trace. C’est quand ils vivent dans la
forêt
de Morois, après l’évasion de Tristan. Aspre vie meinent et dure : T
49
rs, attentivement, le récit des trois ans dans la
forêt
. Ses deux scènes les plus belles, qui sont peut-être aussi les plus p
50
npli furent li troi an. Tristan chassait dans la
forêt
. Soudain, il se souvient du monde. Il revoit la cour du roi Marc. Il
51
— Ils se retrouvent et passent trois ans dans la
forêt
, puis se séparent. — Rendez-vous chez Orri le forestier ; Tristan s’é
52
norance de l’auteur. Lancelot errant par la haute
forêt
parvient à un carrefour. Il hésite entre le chemin de gauche et celui
53
id et Grainne, les deux amants se sauvent dans la
forêt
où le mari les poursuit. Dans Bailé et Aillinn, ils se donnent rendez
54
s par exemple le récit de l’« aspre vie » dans la
forêt
de Morois. « Nous avons perdu le monde, et le monde nous », gémit Ise
55
s’agit bien d’une endura. Cette retraite dans la
forêt
, c’est une de ces périodes de jeûne et de macération dont nous connai
56
ave et solennelle tournois et trophées remportés,
forêts
, enchantements terribles et dont le sens dépasse le son. « Where mor
57
des amants au terme des trois ans passés dans la
forêt
. Tristan avait le recours de rendre Iseut à son mari. Alidor est cont
58
re souffrir. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la
forêt
, où plus rien ne s’oppose à leur union, le génie de la passion dépose
59
te où se réfugient les amants (correspondant à la
forêt
de Morois chez Béroul) est décrite en détail, et chaque détail compor
60
s ! Nous avons encore ramassé des fraises dans la
forêt
, en rentrant. Ce sera pour le souper. Marguerite. — Nous, on a fi
61
. Chanter nous donne du courage, la nuit, dans la
forêt
horrible et noire ! Nicolas. — Pauvres gens ! Il y a donc la guer
62
u jeu, avec ses décors partout suspendus, pans de
forêts
, portants de rochers, grandiose toile de fond des Alpes ? Serait-ce p
63
Il délivre Iseut, et avec elle s’enfonce dans la
forêt
de Morois. Trois ans durant, ils y mènent une vie « aspre et dure ».
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ts se séparent, au terme des trois années dans la
forêt
, parce que le philtre cesse d’agir ; — Tristan épouse Iseut aux blanc
65
urquoi l’épée de chasteté entre les corps dans la
forêt
? Les amants ont déjà péché ; ils refusent de se repentir, à ce momen
66
ventures, alors qu’ils ont un rendez-vous dans la
forêt
? Pourquoi la reine coupable propose-t-elle un « jugement de Dieu » ?
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u’une seule trace. C’est quand ils vivent dans la
forêt
de Morois, après l’évasion de Tristan. Aspre vie meinent et dure : T
68
rs, attentivement, le récit des trois ans dans la
forêt
. Ses deux scènes les plus belles, qui sont peut-être aussi les plus p
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npli furent li troi an. Tristan chassait dans la
forêt
. Soudain, il se souvient du monde. Il revoit la cour du roi Marc. Il
70
— Ils se retrouvent et passent trois ans dans la
forêt
, puis se séparent. — Rendez-vous chez Orri le forestier ; Tristan s’é
71
norance de l’auteur. Lancelot errant par la haute
forêt
parvient à un carrefour. Il hésite entre le chemin de gauche et celui
72
id et Grainne, les deux amants se sauvent dans la
forêt
où le mari les poursuit. Dans Bailé et Aillinn, ils se donnent rendez
73
du Jugement par le fer rouge ; b) il remplace la
forêt
du Morois par une « Grotte d’Amour », la Minnegrotte, qui lui permet
74
s par exemple le récit de l’« aspre vie » dans la
forêt
de Morois. « Nous avons perdu le monde, et le monde nous », gémit Ise
75
s’agit bien d’une endura. Cette retraite dans la
forêt
, c’est une de ces périodes de jeûne et de macération dont nous connai
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ave et solennelle tournois et trophées remportés,
forêts
, enchantements terribles et dont le sens dépasse le son. « Where mor
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des amants au terme des trois ans passés dans la
forêt
. Tristan avait le recours de rendre Iseut à son mari. Alidor est cont
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re souffrir. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la
forêt
, où plus rien ne s’oppose à leur union, le génie de la passion dépose
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Il délivre Iseut, et avec elle s’enfonce dans la
forêt
de Morois. Trois ans durant, ils y mènent une vie « aspre et dure ».
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ts se séparent, au terme des trois années dans la
forêt
, parce que le philtre cesse d’agir ; — Tristan épouse Iseut aux blanc
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urquoi l’épée de chasteté entre les corps dans la
forêt
? Les amants ont déjà péché ; ils refusent de se repentir, à ce momen
82
ventures, alors qu’ils ont un rendez-vous dans la
forêt
? Pourquoi la reine coupable propose-t-elle un « jugement de Dieu » ?
83
u’une seule trace. C’est quand ils vivent dans la
forêt
de Morois, après l’évasion de Tristan. Aspre vie meinent et dure : T
84
rs, attentivement, le récit des trois ans dans la
forêt
. Ses deux scènes les plus belles, qui sont peut-être aussi les plus p
85
npli furent li troi an. Tristan chassait dans la
forêt
. Soudain, il se souvient du monde. Il revoit la cour du roi Marc. Il
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— Ils se retrouvent et passent trois ans dans la
forêt
, puis se séparent. — Rendez-vous chez Orri le forestier ; Tristan s’é
87
norance de l’auteur. Lancelot errant par la haute
forêt
parvient à un carrefour. Il hésite entre le chemin de gauche et celui
88
id et Grainne, les deux amants se sauvent dans la
forêt
où le mari les poursuit. Dans Bailé et Aillin, ils se donnent rendez-
89
du Jugement par le fer rouge ; b) il remplace la
forêt
du Morois par une « Grotte d’Amour », la Minnegrotte, qui lui permet
90
s par exemple le récit de l’« aspre vie » dans la
forêt
de Morois. « Nous avons perdu le monde, et le monde nous », gémit Ise
91
s’agit bien d’une endura. Cette retraite dans la
forêt
, c’est une de ces périodes de jeûne et de macération dont nous connai
92
ave et solennelle tournois et trophées remportés,
forêts
, enchantements terribles et dont le sens dépasse le son. « Where mor
93
des amants au terme des trois ans passés dans la
forêt
. Tristan avait le recours de rendre Iseut à son mari. Alidor est cont
94
re souffrir. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la
forêt
, où plus rien ne s’oppose à leur union, le génie de la passion dépose
95
te où se réfugient les amants (correspondant à la
forêt
de Morois chez Béroul) est décrite en détail, et chaque détail compor
96
armée qui guette et qui travaille encore dans les
forêts
, dans les ravins et dans les champs neigeux ; et derrière l’armée, un
97
armée qui guette et qui travaille encore dans les
forêts
, dans les ravins et dans les champs neigeux ; et derrière l’armée, un
98
évitant les villages et en passant à travers les
forêts
ou les pâturages. Mais les routes sont minées. Les fleuves, les vallé
99
oir, et de la pire, quand il « adore Dieu dans la
forêt
mieux qu’à l’église », quand il prétend se « confier dans sa raison »
100
oir, et de la pire, quand il « adore Dieu dans la
forêt
mieux qu’à l’Église », quand il prétend se « confier dans sa raison »
101
ait sur les quais déserts du port, ou gagnait les
forêts
qui avoisinent la capitale. Puis il se remettait à écrire. Vers midi,
102
on n’oublie pas l’esprit qui règne encore sur les
forêts
et sur les lacs innombrables du continent, l’esprit subtil et ombrage
103
Déjà les biches et les daims sont amenés dans la
forêt
de chasse au moyen de taxis aériens. Déjà la télévision en couleurs p
104
ine au-delà de ces falaises orangées, frangées de
forêts
d’un vert sombre de luxueuse tapisserie… La rivière s’élargit et se p
105
Déjà les biches et les daims sont amenés dans les
forêts
de chasse au moyen de taxis aériens. Déjà la télévision en couleurs p
106
passera rien, avant longtemps, dans ces champs et
forêts
où nous marchons sans suivre les chemins. (À ce petit signe nous sent
107
on, des prairies montent jusqu’aux lisières de la
forêt
de sapins couronnant le Gurten. Toutes les demi-heures, des avions pa
108
ar deux détonations qui semblaient provenir de la
forêt
. Me suis levé pensant que c’était commencé. D’une fenêtre donnant au
109
ine au-delà de ces falaises orangées, frangées de
forêts
d’un vert sombre de luxueuse tapisserie… La rivière s’élargit et se p
110
ine campagne, et l’on cesse de sentir l’Amérique.
Forêts
et plaines ondulées, quelques villages en bordure de la route avec le
111
ontre une plante à trois feuilles qui infeste les
forêts
de l’Est et que l’on nomme poison ivy. Son contact, ou parfois sa seu
112
ts lacs secrets de New Hampshire, perdus dans les
forêts
de bouleaux ; à Concord où j’ai vu la maison d’Emerson, ses chapeaux
113
tral-Park. J’étais devant le Zoo. Au-dessus d’une
forêt
de tous les continents, vert électrique sur un ciel noir, se dressaie
114
gunes sinueuses qui s’avancent dans un paysage de
forêts
et d’îles tropicales. « Je voulais une cabane et c’est le Palais de V
115
-on. Mais ce ne sont d’abord que plaines neutres,
forêts
de chênes et de sapins. Puis lentement ce paysage intermédiaire se co
116
on n’oublie pas l’esprit qui règne encore sur les
forêts
et sur les lacs innombrables du continent, l’esprit subtil et ombrage
117
Déjà les biches et les daims sont amenés dans les
forêts
de chasse au moyen de taxis aériens. Déjà la télévision en couleurs p
118
n ouragan de neige horizontale, sur le désert des
forêts
canadiennes aux lacs gelés. Nous dûmes passer toute une nuit dans les
119
ignes où des renards sortirent à la lisière de la
forêt
, des renards qu’on n’avait jamais vus, l’orage s’amassait. Ma mère me
120
e odeur fine de benzine traverse les odeurs de la
forêt
, et le moteur halète au ralenti, dans la fraîcheur sobre. L’on s’évei
121
rands cerfs de bronze. La piste se fait plane, la
forêt
s’ordonne. Échappée sur des étangs couverts de mousse jaune. (Tout à
122
nneuse — et parfois hors des pistes, à travers la
forêt
—, nous gagnons la maison de l’inspecteur. On la distingue de loin, s
123
lus loin vers la Russie, dans un pays de lacs, de
forêts
maigres et de pâturages, à perte de vue. Nous sommes, pour trois jour
124
bien j’aime ces randonnées interminables dans les
forêts
de chasse, l’arme en ballant, durant des heures sans dire un mot, — c
125
ne et animale du silence. Le long de la crête des
forêts
, une rougissante lueur se déplace de l’Occident vers l’Orient. 1926.
126
lée où le train longtemps côtoya une rivière, des
forêts
. Les rues sont vides jusqu’au cœur de la ville, où l’attend une ample
127
ns, puis de nouveau m’enfonçant au hasard dans la
forêt
. Vers le soir, j’étais bien perdu. La lumière montait vers la cime de
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ntait vers la cime des arbres, aux lisières d’une
forêt
de Parsifal, et les plus hauts feuillages exultaient de clarté devant
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Mythes de l’ombre et des frontières, sortis de la
forêt
occidentale : je retrouve en eux mon enfance entourée de présences ob
130
r, au moment de me quitter après une promenade en
forêt
, elle a rapidement noué son collier à mon poignet : « pour que je rêv
131
ois j’ai su qui m’attendait à la lisière de cette
forêt
tel soir d’été, quel sujet d’examen venait de m’être réservé, ou quel
132
, de Gérard de Nerval, de victoria égarée dans la
forêt
, de chasseurs à la redingote verte, de jeunes filles qui jouent du vi
133
, seul et séparé, mes promenades aux lisières des
forêts
souabes, — les voies que j’avais suivies sans savoir où j’allais ne m
134
j’y ferais des arbres qui se rencontrent dans vos
forêts
ou les animaux qui y paissent » (Lettre à Guez de Balzac, 13 mai 1631
135
in du retour, tandis que le jour baissait dans la
forêt
. — Quelle impression ? Ah ! si je pouvais garder celle de ce soir, et
136
passera rien, avant longtemps, dans ces champs et
forêts
où nous marchons sans suivre les chemins. (À ce petit signe nous sent
137
on, des prairies montent jusqu’aux lisières de la
forêt
de sapins couronnant le Gurten. Toutes les demi-heures, des avions pa
138
ar deux détonations qui semblaient provenir de la
forêt
. Me suis levé pensant que c’était commencé. D’une fenêtre donnant au
139
ine au-delà de ces falaises orangées, frangées de
forêts
d’un vert sombre de luxueuse tapisserie… La rivière s’élargit et se p
140
tir l’Amérique telle qu’on l’imaginait, du moins.
Forêts
et plaines ondulées, quelques villages en bordure de la route avec le
141
ontre une plante à trois feuilles qui infeste les
forêts
de l’Est et que l’on nomme poison ivy. Son contact, ou parfois sa seu
142
ts lacs secrets du New Hampshire, perdus dans les
forêts
de bouleaux ; à Concord où j’ai vu la maison d’Emerson, ses chapeaux
143
tral Park. J’étais devant le Zoo. Au-dessus d’une
forêt
de tous les continents, vert électrique sur un ciel noir, se dressaie
144
mme des chênes d’Europe, dômes de parfums, et des
forêts
où quand je claque des mains des vols de perroquets s’enlèvent en cri
145
gunes sinueuses qui s’avancent dans un paysage de
forêts
et d’îles tropicales. — Je voulais une cabane et c’est le Palais de V
146
-on. Mais ce ne sont d’abord que plaines neutres,
forêts
de chênes et de sapins. Puis lentement ce paysage intermédiaire se co
147
on n’oublie pas l’esprit qui règne encore sur les
forêts
et sur les lacs innombrables du continent, l’esprit subtil et ombrage
148
pas grande de l’extérieur, quand on arrive par la
forêt
en pente, a dix-huit chambres et s’ouvre vers le lac par une galerie
149
Déjà les biches et les daims sont amenés dans les
forêts
de chasse au moyen de taxis aériens. Déjà la télévision en couleurs p
150
un ouragan de neige horizontale sur le désert des
forêts
canadiennes aux lacs gelés. Nous dûmes passer toute une nuit dans les
151
ts lacs secrets de New Hampshire, perdus dans les
forêts
de bouleaux ; à Concord où j’ai vu la maison d’Emerson, ses chapeaux
152
gunes sinueuses qui s’avancent dans un paysage de
forêts
et d’îles tropicales. « Je voulais une cabane et c’est le Palais de V
153
tite fille, j’aimais me promener à la lisière des
forêts
, les jambes nues sous la pluie. L’herbe était pleine de limaces et de
154
terre, le lendemain matin, je me sens propre ! La
forêt
, le fouillis, les feuilles, c’est comme les femmes… C’est ma faibless
155
iques. Le Feu n’était que l’invité qui détruisait
forêts
, gens et maisons, étant admis… » Nous regardions le feu dans la chemi
156
cette famille éteinte ? Du fond des âges et de la
forêt
normande, il m’en revient un nom de Table ronde : Lucrèce d’Aubray, D
157
ui de se sentir chez soi dans leurs légendes. Les
forêts
enchantées où chevauchait Lancelot, sous les ciels méditants de l’Oue
158
ces agréments et ces vertus. Qui nous parlera des
forêts
? Pour ma part, j’ai trop peu vécu sous les sapins, dans les vallées
159
ux nous cachent l’Histoire comme l’arbre cache la
forêt
. Un seul exemple : pendant que les Français s’intéressent ou non aux
160
à la répartition des revenus des biens communaux (
forêts
, pâturages, vignes, caves, troupeaux). En cas d’indigence, ils sont s
161
s de juillet de cette année-là était torride. Les
forêts
brûlaient ; on sentait jusque dans les grandes villes l’odeur fade et
162
ctuels, la nation cache l’Europe comme l’arbre la
forêt
. Je dirai plus : l’Européen demeuré nationaliste au fond de son cœur,
163
tinerait à mettre en doute l’existence même de la
forêt
. (Sait-on bien où elle s’arrête ? Sait-on quand elle est née ? Et com
164
née ? Et combien d’arbres il faut pour former une
forêt
? J’ai mes racines, voilà qui est vrai, le reste est mythe…) N’est-i
165
dines sur les plages, dans les neiges et dans les
forêts
. Qu’il y ait là quelque excès, j’en conviens, mais c’est la Nature, e
166
i l’épisode des amants légendaires bannis dans la
forêt
du Morois : le philtre ayant cessé d’agir après trois ans, ils découv
167
symbolise le Pouvoir régnant, — la fuite dans la
forêt
, le second mariage, la dernière réunion des amants dans la mort… Il n
168
le d’un poète. « Depuis son enfance, il aimait la
forêt
lorsque le soir elle est transpercée par le feu du couchant », et les
169
leil rouge sortant au bas des nuages et rasant la
forêt
de ses derniers rayons. C’est cette image qui lui fait voir « dans la
170
spectateurs hurlent le verdict de mort devant une
forêt
de micros. Autour de la clairière où se tiennent les prisonniers, ave
171
fonte transforma le continent en marécage puis en
forêt
vierge. Ainsi fut anéantie, vers l’an 8000 av. J.-C., la civilisation
172
notre continent et pénétrer profondément dans sa
forêt
centrale, au-delà des régions côtières et des immenses oliveraies qui
173
a Seine et à la Loire. Ils avancent en brûlant la
forêt
, cultivant les terres enrichies par la cendre, les abandonnent bientô
174
les abandonnent bientôt, brûlent d’autres pans de
forêts
, avancent lentement. Un autre courant de colons venus par mer des riv
175
us deux allèrent sur le continent, et le haut des
forêts
s’agitait sous leurs pieds. Strabon, Grec du Pont, écrivant sous le
176
Cette région, que la nature n’avait ornée que de
forêts
immenses, s’est peuplée de nations puissantes, s’est couverte de cité
177
coutumes et les mêmes conceptions primitives des
forêts
de Germanie, ils furent aussi liés les uns aux autres, depuis leur ex
178
oir désiré l’amour de l’Ange que les amants de la
forêt
du Morois en viennent à découvrir que c’est leur passion même qui exi
179
carrefour fabuleux (I) (avril 1961)ax Dans la
forêt
de Gribskov, il est un lieu nommé « le Coin des Huit Chemins ». Seul
180
r celui qui chevauche à l’aventure au profond des
forêts
de l’âme occidentale. Arrêtons-nous ici pour méditer. Et nous suivron
181
ien plus, qu’au détour d’un sentier suivi dans la
forêt
d’avril nous attende une révélation du bonheur pur : qu’il ait suffi
182
s ; mais aussi à ce coin de sentier perdu dans la
forêt
d’avril, petit monde complexe et fortuit, terre et pierres, herbe hum
183
nous sommes engagés, et de nous orienter dans la
forêt
obscure de nos phantasmes, vers l’issue de lumière et notre vrai Dési
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i l’épisode des amants légendaires bannis dans la
forêt
du Morois : le philtre ayant cessé d’agir après trois ans, ils découv
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symbolise le Pouvoir régnant, — la fuite dans la
forêt
, le second mariage, la dernière réunion des amants dans la mort… Il n
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le d’un poète. « Depuis son enfance, il aimait la
forêt
lorsque le soir elle est transpercée par le feu du couchant », et les
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leil rouge sortant au bas des nuages et rasant la
forêt
de ses derniers rayons. C’est cette image qui lui fait voir « dans la
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hes I Méditation au carrefour fabuleux Dans la
forêt
de Gribskov, il est un lieu nommé « le Coin des Huit-Chemins ». Seul
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r celui qui chevauche à l’aventure au profond des
forêts
de l’âme occidentale. Arrêtons-nous ici pour méditer. Et nous suivron
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oir désiré l’amour de l’Ange que les amants de la
forêt
du Morois en viennent à découvrir que c’est leur passion même qui exi
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ien plus, qu’au détour d’un sentier suivi dans la
forêt
d’avril nous attende une révélation du bonheur pur ; qu’il ait suffi
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s ; mais aussi à ce coin de sentier perdu dans la
forêt
d’avril, petit monde complexe et fortuit, terre et pierres, herbe hum
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fonte transforma le continent en marécage puis en
forêt
vierge. Ainsi fut anéantie, vers l’an 8000 av. J.-C., la civilisation
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notre continent et pénétrer profondément dans sa
forêt
centrale, au-delà des régions côtières et des immenses oliveraies qui
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a Seine et à la Loire. Ils avancent en brûlant la
forêt
, cultivent les terres enrichies par la cendre, les abandonnent bientô
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les abandonnent bientôt, brûlent d’autres pans de
forêts
, avancent lentement. Un autre courant de colons venus par mer des riv
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us deux allèrent sur le continent, et le haut des
forêts
s’agitait sous leurs pieds. Strabon, Grec du Pont, écrivant sous le
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Cette région, que la nature n’avait ornée que de
forêts
immenses, s’est peuplée de nations puissantes, s’est couverte de cité
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rtèrent eux-mêmes la lumière dans leurs anciennes
forêts
, et jusqu’aux extrémités du Nord. Elle seule a transmis dans nos main
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coutumes et les mêmes conceptions primitives des
forêts
de Germanie, ils furent aussi liés les uns aux autres, depuis leur ex