1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
1 é se retrouve dans la manière dont ils tentent de fuir l’inquiétude où ils baignent. Celui-ci vient à peine de quitter l’air
2 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
2 mystère à jamais impénétrable pour l’homme, nous fuyons ces bords où conspirent des ombres informes et des harmonies troubles
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
3 ne et douloureuse ; enfin Orpha, sa maîtresse, le fuit , parce que son silence devient insupportable : « Orpha ne comprenait
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
4 urs… Pénétrés d’horreur, les bellettriens avaient fui . Au détour d’une ivresse, ils rencontrèrent une créature évadée d’anc
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
5 ù s’épuise vainement une dialectique dont l’objet fuit sans cesse par la quatrième dimension. Aragon et les surréalistes aur
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
6 ourtant je suis seul dès cette heure, et mes amis fuiront un lâche. Parce que je reviens seul. Mais moi, qui regarde comme de l
7 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
7 à son étoile nervalienne. Je vins à Vienne pour fuir l’Amérique. Mais les Viennois avaient fui dans les opérettes de Strau
8 e pour fuir l’Amérique. Mais les Viennois avaient fui dans les opérettes de Strauss, qu’on ne trouve plus nulle part. Dans
8 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
9 s’hypnotiser l’irrite toujours vaguement. Mais il fuit son propre regard, il se cherche dans d’autres yeux, c’est pourquoi i
9 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
10 , voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui . Avril et mai et juin sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
11 ar les scrupules de leur conscience libérale, ils fuient la rigueur jusque dans leurs raisonnements. Pour moi qui cherche à dé
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
12 ivine, baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs fous dans les bras maternels, ou bien ces promenade
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
13 ar les scrupules de leur conscience libérale, ils fuient la rigueur jusque dans leurs raisonnements. Pour moi qui cherche à dé
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
14 ivine, baignée d’une très vague angoisse que l’on fuyait avec des bonheurs fous dans les bras maternels, ou bien dans ces prom
14 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
15 s les campagnes, en quête de l’inspiration qui le fuyait . Il buvait, rêvait, dormait sous les treilles, divaguait sous la lune
15 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
16 du gouffre. Je vole sur place, mais tout se met à fuir , alors il faut voler plus vite pour rattraper ces apparences adorable
16 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
17 bre dans la pluie Autour de toi les visages qui fuient — l’éclair noyé dans ses yeux détournés ! — tout se refuse au tou
17 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
18 rendent rayonnante, au lieu que le plaisir ou la fuit , ou la tue. La sensualité adore la bêtise. Mais l’intelligence vérita
18 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
19 à son étoile nervalienne. Je vins à Vienne pour fuir l’Amérique. Mais les Viennois avaient fui dans les opérettes de Strau
20 e pour fuir l’Amérique. Mais les Viennois avaient fui dans les opérettes de Strauss, qu’on ne trouve plus nulle part. Dans
19 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
21 du gouffre. Je vole sur place, mais tout se met à fuir , alors il faut voler plus vite pour rattraper ces apparences adorable
20 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
22 se, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui . Avril et mai et juin sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’aime
21 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
23 e, mentant. Une grosse averse d’orage nous a fait fuir sous la tonnelle du vestiaire. « N’est-ce pas, les Français sont terr
22 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
24 s les campagnes, en quête de l’inspiration qui le fuyait . Il buvait, rêvait, dormait sous les treilles, divaguait sous la lune
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
25 rendent rayonnante, au lieu que le plaisir ou la fuit , ou la tue. La sensualité adore la bêtise. Mais l’intelligence vérita
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
26 du gouffre. Je vole sur place, mais tout se met à fuir , alors il faut voler plus vite pour rattraper ces apparences adorable
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
27 se, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui . Avril et mai et juillet sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’a
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
28 e, mentant. Une grosse averse d’orage nous a fait fuir sous la tonnelle du vestiaire. « N’est-ce pas, les Français sont terr
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
29 ur le « Bas », l’école pour les vacances. C’était fuir et trahir en son cœur le cirque proche des crêtes dentées de sapins n
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
30 s enseignée ni connue. L’histoire et la théologie fuient le discours, ignorent le style. Entendrons-nous un jour quelqu’un qui
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
31 ien. Chaque fois qu’une chance offerte un instant fuit d’un bond, parce qu’un scrupule ou un respect, ou quelque obscure sag
30 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
32 ché leur porte ? Pardonneras-tu ce péché que j’ai fui Un an ou deux, où vingt ans j’ai croupi ? Quand tu auras fini, tu n’a
31 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
33 ères » de notre vie, celle devant lesquelles nous fuyons toujours — et c’est là justement le principe de notre inquiétude. « N
32 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
34 d’une évasion, d’une démission ; qu’ils n’ont pas fui les risques et qu’ils ont exposé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animé
33 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
35 eur ou l’amour. Non qu’il ait à choisir : déjà il fuit , déjà il s’offre. C’est le je qui est choix. L’acte qui me distingue
36 en de plus qu’un rêve, idéalisme meurtrier et qui fuit devant la question. 13. Cf. la remarquable étude de Charles Du Bos s
34 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
37 Elle est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient , eux et leur vocation. Elle n’est personne, et tire de là son assuran
38 ome, s’absolutise, et s’adore elle-même ? Les uns fuient en avant, et les autres dans le passé, mais qui voudrait se tenir, da
35 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
39 d’une évasion, d’une démission ; qu’ils n’ont pas fui les risques et qu’ils ont exposé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animé
36 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
40 d’une évasion, d’une démission ; qu’ils n’ont pas fui les risques et qu’ils ont exposé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animé
37 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
41 st un ingénieur, un territoire à exploiter ; s’il fuit la société de ses semblables, il verra des retraites solitaires, et s
42 itaires, et s’il la cherche, un désert qu’il faut fuir . Ainsi, selon que l’homme doit y entrer ou qu’il le quitte, ou qu’il
43 uvement que cet élan vers la lumière — ou pour la fuir — par quoi tout se révèle et se manifeste à la vue, — ou bien dans le
38 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
44 ’homme des masses, le partisan, c’est l’homme qui fuit devant sa vocation. C’est l’homme qui accepte un mensonge parce que l
39 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
45 munauté solaire !34 C’est son meilleur prétexte à fuir les hommes. Mais après tout, qui donc vint à son aide, à lui ? Il n’a
40 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
46 ore l’aiguillon d’une angoisse que l’on apprend à fuir dans les mystiques collectives. Et l’on se rassure en attendant par d
41 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
47 encore l’aiguillon d’une angoisse qu’on apprend à fuir dans les mystiques collectives. Et pour le reste, on se rassure par d
42 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
48 at sans merci où quelque chose qu’il ne peut plus fuir attaque l’auteur et tout ce qu’il reflète d’une ambiance domestiquée.
43 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
49 her. Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il fuit devant les alternatives absolues. La première vertu d’une pensée acti
50 ne croit aux faux dieux, en tous temps, que pour fuir l’Éternel. Et je ne leur souhaite pas de revenir en arrière, de reven
51 . Les extrêmes nous touchent, et c’était pour les fuir que nous nous évadions dans des excès imaginés. Deuxième vertu : l
44 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
52 encore l’aiguillon d’une angoisse qu’on apprend à fuir dans les mystiques collectives. Et pour le reste, on se rassure par d
45 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
53 at sans merci où quelque chose qu’il ne peut plus fuir attaque l’auteur et tout ce qu’il reflète d’une ambiance domestiquée.
46 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
54 her. Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il fuit devant les alternatives absolues. La première vertu d’une pensée acti
55 ne croit aux faux dieux, en tous temps, que pour fuir l’Éternel. Et je ne leur souhaite pas de revenir en arrière, de reven
56 . Les extrêmes nous touchent, et c’était pour les fuir que nous nous évadions dans des excès imaginés. Deuxième vertu : l
47 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
57 sus de cheminée. Après-demain, nous partons. Nous fuyons . 27. Monsieur X… « orateur distingué », disait la convocation. 28.
48 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
58 ues sombres dont le crépitement sous nos pas fait fuir et choir de tous côtés de petits crabes. Des ruisseaux, des rivières
59 un homme qui cherche à se posséder plutôt qu’à se fuir dans les hasards. C’est sans doute un effet de la trentaine qui appro
49 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
60 nent autour de moi, me flairent avec angoisse, et fuient soudain en gémissant. J’ai des lettres à porter à l’autobus. Il faut
61 a pose scandaleuse, et ma réputation sera faite ! Fuyons , fuyons ! ⁂ (Été à Paris.) Impossibilité du libre-échange humain. — 
62 candaleuse, et ma réputation sera faite ! Fuyons, fuyons  ! ⁂ (Été à Paris.) Impossibilité du libre-échange humain. — Considér
50 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
63 d’atteindre rien de sérieux dans le désordre. “Où fuirai -je devant ta face ?” Cette parole peut être dite en vérité, ici, sur
64 nt cesser d’y être pris). Descartes prétendait le fuir par ce biais de ne le point regarder. La vue d’un homme de chair et d
65 adre grossier des disciplines partisanes, ou bien fuir à l’écart, essayer de prolonger encore les anciens jeux, de subtilise
66 ues sombres dont le crépitement sous nos pas fait fuir et choir de tous côtés de petits crabes. Des ruisseaux, des rivières
67 n homme qui cherche à se posséder, plutôt qu’à se fuir dans les hasards. C’est sans doute un effet de la trentaine qui appro
68 t seule m’y forcer utilement. Ce n’est pas que je fuie les risques. Je crois avoir fait bon ménage avec celui qui m’attendai
69 de contentement ? Je songe à ceux qui voudraient fuir les villes, et qui peut-être en me lisant, se diraient un instant que
51 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
70 sus de cheminée. Après-demain, nous partons. Nous fuyons . 9. Descartes, Spinoza, Hegel. 10. L’équivalent de l’ouvrage du v
52 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
71 ant dans une baraque à un seul lit. Tous ceux qui fuient la société et la police, les sans-nom, les rebuts d’humanité, la fin
53 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
72 de tangible. Ainsi les Hébreux se rebellent, ils fuient dans le culte des faux dieux, rassurants parce que « faits de main d’
54 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
73 nent autour de moi, me flairent avec angoisse, et fuient soudain en gémissant. J’ai des lettres à porter à l’autobus. Il faut
74 ns sa pose scandale et ma réputation sera faite ! Fuyons , fuyons ! (Été à Paris). Impossibilité du libre-échange humain. — C
75 se scandale et ma réputation sera faite ! Fuyons, fuyons  ! (Été à Paris). Impossibilité du libre-échange humain. — Considéra
55 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
76 sur le réel, qu’elle cherche à dominer, non pas à fuir . Je dis qu’une telle fidélité fonde la personne. Car la personne se m
56 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
77 suel commence au-delà de ces moments que Don Juan fuit à peine atteints. Faudra-t-il se résoudre à soumettre le cas aux doct
57 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
78 prend à vivre, les délais à courir, le sujet à me fuir … Le soir même, rentrant de voyage, ma femme m’apporte un livre qu’on
58 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
79 se et sauvage ! Double malheur de la passion qui fuit le réel et la Norme du Jour, malheur essentiel de l’amour : ce que l’
59 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
80 lus rien ne peut satisfaire, qui repousse même et fuit la tentation de s’accomplir dans notre monde, parce qu’il ne veut emb
60 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
81 tout : Je sais, suivant mon feu partout où il me fuit , Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour romantique est dans ce
82 possibilité d’aimer comme je l’ai fait. Lorsqu’on fuit la douleur, c’est qu’on ne veut plus aimer. Celui qui aime devra ress
83 eine féminines de fuites — comme on dit que l’eau fuit d’un bassin : fissures dans le réel, fuites de rêves. C’est la tradit
61 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
84 sur le réel, qu’elle cherche à dominer, non pas à fuir . Je dis qu’une telle fidélité fonde la personne. Car la personne se m
62 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
85 mes se moqueront de toi ! Nicolas. —  Oui ! Je fuirai bien loin, dans le désert, car je vois dans notre cité la violence et
86 écitatif.) Solitaire, où vont tes pas ? Tu nous fuis , tu nous abandonnes ! Nicolas. —  Voici, je fuirai bien loin, j’ir
87 is, tu nous abandonnes ! Nicolas. —  Voici, je fuirai bien loin, j’irai séjourner au désert. Car j’ai vu dans mon peuple la
63 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
88  —  Ils sont plus nombreux que jamais… L’ermite a fui le monde pour trouver Dieu. Et voici que le monde à présent vient à l
89 ’écart de la guerre. Autrement, où pourrions-nous fuir  ? Mais la vie est dure, chez vous ! Le pain est cher ! Il y a trop de
90 s, vont retentir dans ta pure solitude, ô toi qui fuis le monde pour trouver la seule chose nécessaire ! Et voici qu’au jour
91 t Vous dominez les plaines désirables ! Eh quoi ! Fuirez -vous les combats ? Laisserez-vous rouiller le fer des piques ? Fr
92 ous ensemble ! Union sacrée ! Courage ! Déjà, ils fuient là-bas comme un nuage ! Voix des suisses. —  Qui vient ? Qui fuit 
93 n nuage ! Voix des suisses. —  Qui vient ? Qui fuit  ? Et que vois-tu ? L’astrologue (criant). —  Je vois de l’or, de l
64 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
94 Au nom du ciel, efforce-toi, mon frère ! Le temps fuit  ! (Nicolas se relève, fait quelques pas. Sur le plan 2, qui s’éclair
65 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
95 use et sauvage ! Double malheur de la passion qui fuit le réel et la Norme du Jour, malheur essentiel de l’amour : ce que l’
66 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
96 lus rien ne peut satisfaire, qui repousse même et fuit la tentation de s’accomplir dans notre monde, parce qu’il ne veut emb
97 noirs cathares, que leur ascétisme contraignait à fuir tout contact avec l’autre sexe47 et ces clairs troubadours, joyeux et
67 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
98 tout : Je sais, suivant mon feu partout où il me fuit , Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour romantique est dans ce
99 possibilité d’aimer comme je l’ai fait. Lorsqu’on fuit la douleur, c’est qu’on ne veut plus aimer. Celui qui aime devra ress
100 eine féminines de fuites — comme on dit que l’eau fuit d’un bassin : fissures dans le réel, fuites de rêves. C’est la tradit
68 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
101 sur le réel, qu’elle cherche à dominer, non pas à fuir . Je dis qu’une telle fidélité fonde la personne. Car la personne se m
69 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
102 se et sauvage ! Double malheur de la passion qui fuit le réel et la Norme du Jour, malheur essentiel de l’amour : ce que l’
70 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
103 lus rien ne peut satisfaire, qui repousse même et fuit la tentation de s’accomplir dans notre monde, parce qu’il ne veut emb
104 noirs cathares, que leur ascétisme contraignait à fuir tout contact avec l’autre sexe40 et ces clairs troubadours, joyeux et
71 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
105 tout : Je sais, suivant mon feu partout où il me fuit , Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour romantique est dans ce
106 possibilité d’aimer comme je l’ai fait. Lorsqu’on fuit la douleur, c’est qu’on ne veut plus aimer. Celui qui aime devra ress
107 eine féminines de fuites — comme on dit que l’eau fuit d’un bassin : fissures dans le réel, fuites de rêves. C’est la tradit
72 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
108 sur le réel, qu’elle cherche à dominer, non pas à fuir . Je dis qu’une telle fidélité fonde la personne. Car la personne se m
73 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
109 tivé et ne signifie nullement que M. de Rougemont fuit les responsabilités… ou qu’on l’éloigne de la scène politique. Au sur
74 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
110 vers ces problèmes que le grand nombre a toujours fuis , partout. Peut-être alors les masses elles-mêmes comprendront-elles q
75 1941, Articles divers (1941-1946). Trois paraboles (1er octobre 1941)
111 ité, vous vous cherchiez d’abord. À force de vous fuir , vous échangerez tout ! » Pour mieux courir, elle a jeté ses voiles,
112 ésir qui l’aveugle ? Elle est nue, ses jambes ont fui . — Toi qui connais le maître du palais, dis-moi s’il vit, s’il règne
113 vais pas son regard, il me semblait que ce regard fuyait très loin dans ses yeux et me rejoignait par-derrière, je ne puis l’e
76 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
114 s faire douter de notre pardon pour nous forcer à fuir dans les remèdes du pire. L’Apocalypse le désigne comme « l’Accusateu
77 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
115 us, le principe diabolique créateur de la masse : fuir sa propre personne, n’être plus responsable, donc plus coupable, et d
116 e, c’est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient , eux et leur vocation. Elle n’est personne et tire de là son assuranc
117 derne est incité à juger sa vie mesquine, et à la fuir  ; d’autre part il est aspiré par les grandes émotions collectives. Ce
118 vais pas son regard, il me semblait que ce regard fuyait très loin dans ses yeux et me rejoignait par-derrière, je ne puis l’e
78 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
119 s faire douter de notre pardon pour nous forcer à fuir dans les remèdes du pire. L’Apocalypse le désigne comme « l’Accusateu
120 . Il nous terroriserait s’il se montrait, et nous fuirions sans l’écouter, tandis que le péché nous fait moins peur qu’envie. Si
79 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
121 us, le principe diabolique créateur de la masse : fuir sa propre personne, n’être plus responsable, donc plus coupable, et d
122 e, c’est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient , eux et leur vocation. Elle n’est personne et tire de là son assuranc
123 derne est incité à juger sa vie mesquine, et à la fuir  ; d’autre part il est aspiré par les grandes émotions collectives. Ce
124 e ou excitant, flatteur, facile, et prétexte à se fuir … 50. « Vital » et autres sophismes Tout le mal vient de vouloi
125 vais pas son regard, il me semblait que ce regard fuyait très loin dans ses yeux et me rejoignait par-derrière, je ne puis l’e
80 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
126 s faire douter de notre pardon pour nous forcer à fuir dans les remèdes du pire. L’Apocalypse le désigne comme « l’Accusateu
127 . Il nous terroriserait s’il se montrait, et nous fuirions sans l’écouter, tandis que le péché nous fait moins peur qu’envie. Si
81 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
128 ous le principe diabolique créateur de la masse : fuir sa propre personne, n’être plus responsable, donc plus coupable, et d
129 e, c’est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient , eux et leur vocation. Elle n’est personne et tire de là son assuranc
130 derne est incité à juger sa vie mesquine, et à la fuir  ; d’autre part il est aspiré par les grandes émotions collectives. Ce
131 e ou excitant, flatteur, facile, et prétexte à se fuir … 50. « Vital » et autres sophismes Tout le mal vient de vouloir
132 vais pas son regard, il me semblait que ce regard fuyait très loin dans ses yeux et me rejoignait par-derrière, je ne puis l’e
82 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
133 leur silence meurt à cette minute du plaisir. Ils fuient , bavardent. Tristesse platonicienne C’est dans l’accomplissement
83 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IV : L’accusateur (5 novembre 1943)
134 s faire douter de notre pardon pour nous forcer à fuir dans les remèdes du pire. L’Apocalypse le désigne comme « l’Accusateu
84 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
135 us, le principe diabolique créateur de la masse : fuir sa propre personne, n’être plus responsable, donc plus coupable, et d
136 e, c’est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient , eux et leur vocation. Elle n’est personne et tire de là son assuranc
137 derne est incité à juger sa vie mesquine, et à la fuir  ; d’autre part il est aspiré par les grandes émotions collectives. Ce
85 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
138 Elle est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient , eux et leur vocation. Elle n’est personne et tire de là son assuranc
139 ent, sauf Kierkegaard, seul à sa taille ? Les uns fuient en avant, et les autres dans le passé : mais qui voudrait se tenir da
86 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
140 résigne au réel, c’est au nom d’un Absurde qu’il fuit , au nom de la crainte d’un Dieu inaccessible, et qui se rit de notre
87 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
141 ou stricte austérité du verbe. Le calvinisme que fuyait l’Enfant prodigue fait son retour en force dans le style du récit ! É
88 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Le rêve américain (9 novembre 1945)
142 ques, des dysenteries et des Indiens. Ils avaient fui les étroitesses religieuses et politiques de l’Europe. Ils se trouvai
89 1946, Articles divers (1941-1946). Penser avec les mains (janvier 1946)
143 at sans merci où quelque chose qu’il ne peut plus fuir attaque l’auteur et tout ce qu’il reflète d’une ambiance domestiquée.
90 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
144 et se peuple de mâts. Au sommet d’une falaise qui fuit obliquement éclate une longue façade claire et neuve : la première ru
91 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
145 Le supplice de Tantale (octobre 1946)a L’eau fuit ses lèvres, la branche fuit sa main, et le rocher qui surplombe sa tê
146 tobre 1946)a L’eau fuit ses lèvres, la branche fuit sa main, et le rocher qui surplombe sa tête va tomber mais ne tombe j
147 de mourir à cette vie temporelle, les eaux vives fuiront ses lèvres ; car il faudrait, pour y être immergé, accepter de mourir
92 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
148 es ont encore, tandis que les masses chez eux les fuient et que leurs élites ne s’en approchent qu’en hésitant. Ils nous sont
93 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
149 vers ces problèmes que le grand nombre a toujours fuis , partout. Peut-être alors les masses elles-mêmes comprendront-elles q
94 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
150 et se peuple de mâts. Au sommet d’une falaise qui fuit obliquement éclate une longue façade claire et neuve : la première ru
95 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
151 s c’est l’enfer, c’est l’horreur absolue. Il faut fuir , et je me réveille8. Je n’ai rien d’autre à dire à mes amis d’ici. Vo
152 uis des mois, j’essayais de m’y mettre10. Mais je fuyais partout, dans la rue, dans le monde, au cinéma, sous le moindre préte
153 iable ! » Ils se retournent à demi et rient. J’ai fui . Pas d’autre restaurant dans ce quartier. Je suis monté sans dîner ch
96 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
154 rendent rayonnante, au lieu que le plaisir ou la fuit , ou la tue. La sensualité adore la bêtise. Mais l’intelligence vérita
97 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
155 du gouffre. Je vole sur place, mais tout se met à fuir , alors il faut voler plus vite pour rattraper ces apparences adorable
98 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
156 se, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui . Avril et mai et juillet sont lointains, Je ne suis plus rien, je n’a
99 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
157 e, mentant. Une grosse averse d’orage nous a fait fuir sous la tonnelle du vestiaire. « N’est-ce pas, les Français sont terr
100 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
158 pied] et fiche-moi le camp ! ») Sa famille avait fui en Allemagne. À Fribourg-en-Brisgau, il avait suivi les cours de Heid