1
et de largeur d’idées. Une soirée consacrée à la
fédération
vint interrompre les discussions philosophiques provoquées par ces de
2
dans certains articles du Semeur , organe de la
fédération
chrétienne d’étudiants. Mais il y a là le germe d’un mouvement qui de
3
er. Signalons enfin la revue internationale de la
Fédération
des étudiants, le Student World, qui sous l’impulsion de W. A. Visser
4
« Introduction à une discussion organisée par la
fédération
au Foyer international, le 15 janvier 1933. » Le Foyer international
5
e entre la commune et la région d’une part, et la
fédération
de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économie et de la
6
que concluent les Compagnons, groupe fondé par la
Fédération
des étudiants chrétiens, sur le modèle des Équipes sociales de Robert
7
sère avec le nombre des ouvriers. Kagawa fonde la
fédération
japonaise du travail et prend la tête du mouvement ouvrier. Il condui
8
9. Introduction à une discussion organisée par la
Fédération
des étudiants chrétiens au Foyer international du boulevard Saint-Mic
9
auserie donnée au cercle d’études marxistes de la
Fédération
des étudiants de Paris, au mois de mai 1933. 44. Cf. Aron et Dandieu
10
e entre la commune ou la région d’une part, et la
fédération
de l’autre.) Je ne puis m’attacher ici qu’à définir une attitude spir
11
ition ; les tâches politiques étant confiées à la
fédération
des « petites patries régionales ». « Primauté du spirituel », nous
12
ommunes ou les corporations, les syndicats ou les
fédérations
. Les attardés qui nous demandent : « Mais enfin, vous sentez-vous plu
13
2. Introduction à une discussion organisée par la
Fédération
des étudiants chrétiens au Foyer international du boulevard Saint-Mic
14
auserie donnée au cercle d’études marxistes de la
Fédération
des étudiants de Paris, au mois de mai 1933. 37. Cf. Aron et Dandieu
15
e entre la commune ou la région d’une part, et la
fédération
de l’autre.) Je ne puis m’attacher ici qu’à définir une attitude spir
17
des vocations, des idéaux et des nations, et leur
fédération
sur pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode dichotomique — que be
18
des vocations, des idéaux et des nations, et leur
fédération
sur pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode dichotomique — que be
19
éelle — même là où l’on refuse encore ce nom — la
fédération
, non la masse ; et non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme na
20
le ». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette
fédération
de personnes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation p
21
éelle — même là où l’on refuse encore ce nom — la
fédération
, non la masse ; et non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme na
22
le ». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette
fédération
de personnes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation p
23
éelle — même là où l’on refuse encore ce nom — la
fédération
, non la masse ; et non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme na
24
e ». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette
fédération
de personnes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation p
25
mais dans le principe communautaire qui anime la
fédération
. Or, la force d’un tel principe se mesure au niveau de la culture. (E
26
s ce qu’en termes moins romantiques nous appelons
fédération
. Sur ce point, qui est central, l’accord de Nietzsche et de ses disci
27
en tant que telles. Plus encore tout membre de la
fédération
devra avoir la possibilité de principe de réclamer l’intervention du
28
ement dynamique que sera le Conseil suprême de la
fédération
ON. Elles suffisent aussi — l’expérience nous l’a souvent prouvé — à
29
uses ou non religieuses, dans les communes et les
fédérations
de communes. Il n’est pas nécessaire, il serait même totalement absur
30
er une mesure commune extérieure et unifiée à une
fédération
dont le principe commun est justement « personnaliste », c’est-à-dire
31
t justement « personnaliste », c’est-à-dire à une
fédération
dont la vie même suppose la libre et pleine expression des diversités
32
; milice au service du principe constituant de la
fédération
— et c’est pourquoi elle appartient à l’État et non pas aux cantons.
33
s. Il est important de rappeler que l’armée d’une
fédération
n’a pas de raison d’être en soi, si l’on ne croit pas à cette fédérat
34
aison d’être en soi, si l’on ne croit pas à cette
fédération
et à la tâche qui lui incombe au milieu de voisins redoutables. Il es
35
est ce « reste » justement qui donne un sens à la
fédération
, donc à l’armée qui la défend. Je ne crois pas d’ailleurs que les arm
36
on d’un étudiant chinois au congrès mondial de la
Fédération
des étudiants chrétiens. (Cf. Student World, automne 1933.) 55. Tell
37
iens du 7e Génie ; — les Blessés du Poumon ; — la
Fédération
des Familles nombreuses. Cette dernière amicale d’« accidentés » est
38
deux principes. D’une part la SDN ne fut pas une
fédération
, aucun des États constituants n’ayant renoncé à aucune de ses préroga
39
ce à toute hégémonie, au nom d’un idéal latent de
fédération
des peuples sur pied d’égalité. Une vague de fond s’éleva contre la p
40
ynamique de l’Occident : l’utopie agissante d’une
fédération
des égaux, dont la seule Suisse figurait le microcosme. C’est dans ce
41
paix avait été sauvée, et avec elle le sort de la
fédération
, on le devait par-dessus tout à l’action de l’ermite du Ranft. (Remar
42
e même pas. Les Églises locales s’organiseront en
fédérations
, délégueront des députés à des synodes, et il n’y aura pas de pape po
43
s précis où je l’entends. Diversité des Églises,
fédération
de ces diversités, multiplicité des vocations personnelles : tout cel
44
Provinces-Unies des Pays-Bas ; qu’il s’agisse des
fédérations
de défense constituées par les huguenots ; ou de nos jours, bien que
45
sous Henry IV, conçut le « Grand Dessein » d’une
fédération
européenne ? Certes, les historiens attribuent à ces faits des causes
46
’équipe, et de virile entraide, qui a forgé notre
fédération
, et l’a préservée jusqu’ici de la tentation dictatoriale. Nous nous m
47
se risquerait d’entraîner la dislocation de notre
fédération
, si nous venions à prendre parti. Notons que cet argument de la néces
48
nes prises de position peut-être, les bases de la
fédération
européenne. L’illustrer, c’est le réaliser, ici et maintenant et dans
49
avoir des idées sur tout. Les seuls partis qu’une
fédération
puisse tolérer sont les partis à programme restreint, représentant un
50
ses nécessaires diversités, mais nous voulons la
fédération
de leurs éléments les plus vivants. Rien ne se fera sans confiance r
51
ue groupe particulier qui assurera la force de la
fédération
. Sinon nous les rassemblerons, par cantons, sous l’égide de notre équ
52
cantons, sous l’égide de notre équipe locale. La
fédération
des équipes cantonales d’une part, et des représentants des groupes d
53
e même pas. Les Églises locales s’organiseront en
fédérations
, délégueront des députés à des synodes, et il n’y aura pas de pape po
54
ns précis où je l’entends. Diversité des Églises,
fédération
de ces diversités, multiplicité des vocations personnelles : tout cel
55
Provinces-Unies des Pays-Bas ; qu’il s’agisse des
fédérations
de défense constituées par les huguenots ; ou de nos jours, bien que
56
sous Henry IV, conçut le « Grand Dessein » d’une
fédération
européenne ? Certes, les historiens attribuent à ces faits des causes
57
; milice au service du principe constituant de la
fédération
— et c’est pourquoi elle appartient à l’État et non pas aux cantons.
58
c. Il est important de rappeler que l’armée d’une
fédération
ne conserve sa raison d’être que si l’on croit à cette fédération et
59
nserve sa raison d’être que si l’on croit à cette
fédération
et à la tâche qui lui incombe au milieu de voisins redoutables. Il es
60
est ce « reste » justement qui donne un sens à la
fédération
, donc à l’armée qui la défend. Je ne crois pas d’ailleurs que les arm
61
se risquerait d’entraîner la dislocation de notre
fédération
, si nous venions à prendre parti. Notons que cet argument de la néces
62
nes prises de position peut-être, les bases de la
fédération
européenne. L’illustrer, c’est le réaliser, ici et maintenant, et dan
63
ne peut durer que si nous lui donnons pour fin la
fédération
de l’Occident. 1. Tout d’abord une définition. Fédération veut dire :
64
on de l’Occident. 1. Tout d’abord une définition.
Fédération
veut dire : union dans la diversité. Le mot fédéralisme, en Suisse ro
65
sur l’union. Quand je parle de fédéralisme et de
fédération
, j’entends à la fois union et autonomie des parties qui s’unissent ;
66
bien de rester des idées « en l’air ». L’idée de
fédération
européenne par exemple. Essayons donc de la faire redescendre dans le
67
otre action, à hauteur d’homme. 3. Promouvoir une
fédération
, ce n’est pas créer un nouvel ordre systématique, simple de lignes, c
68
as de résumés traduits. 4. Prenons maintenant la
fédération
suisse au seul titre d’exemple enseignant pour l’Europe. En vérité, c
69
seulement de non-agression.) D’où vient que cette
fédération
ait triomphé de toutes les crises d’une histoire violente et complexe
70
e qu’il ne faut pas faire si l’on veut réussir la
fédération
d’Occident. 8. Le premier enseignement négatif de notre petite expéri
71
faut renoncer à tout système pour promouvoir une
fédération
. Il faut partir d’une connaissance aussi intime que possible des dive
72
égémonie éducatrice et organisatrice de la future
fédération
. Beaucoup de gens s’imaginent, hors de Suisse, que l’Europe ne peut ê
73
nt sans cesse toute tentative hégémonique dans la
fédération
, et cela dès les premiers jours, dès le temps où les Waldstätten s’un
74
tre la France et l’Angleterre soit le germe d’une
fédération
. Il est certain que ce germe sera tué si l’un de ces États, ou tous l
75
s États, ou tous les deux ensemble, conçoivent la
fédération
comme un corps dont ils seraient la tête. C’est le renoncement à tout
76
t à toute idée d’hégémonie qui est créateur de la
fédération
. 10. Le fédéralisme est une éducation mutuelle, plutôt qu’une éducati
77
le résoudre le conflit permanent au sein de toute
fédération
: celui qui oppose le pouvoir central et l’autonomie des régions fédé
78
e conscience vigilante des buts derniers de toute
fédération
. 12. Le troisième enseignement négatif que nous devons tirer de l’exp
79
leur amour… sinon de leur avidité. Construire la
fédération
européenne, ce sera peut-être simplement développer tout d’abord, et
80
s gardent aussi leur légitimité relative.) 13. La
fédération
européenne, si elle se fait, sera faite par des personnes, et non poi
81
us apte qu’aucun autre à préparer les bases de la
fédération
européenne. (Un « personnel » : il faut sauver ce mot de sa déchéance
82
avoir des idées sur tout. Les seuls partis qu’une
fédération
puisse tolérer sont les partis à programme restreint, représentant un
83
e même pas. Les Églises locales s’organiseront en
fédérations
, délégueront des députés à des synodes, et il n’y aura pas de pape po
84
ns précis où je l’entends. Diversité des Églises,
fédération
de ces diversités, multiplicité des vocations personnelles : tout cel
85
Provinces-Unies des Pays-Bas ; qu’il s’agisse des
fédérations
de défense constituées par les huguenots ; ou de nos jours, bien que
86
sous Henry IV, conçut le « Grand Dessein » d’une
fédération
européenne ? Certes, les historiens attribuent à ces faits des causes
87
alisation d’un des grands idéaux calvinistes : la
fédération
organique des Églises, leur union spirituelle dans la diversité admis
88
elle sera normalement celle du bon citoyen d’une
fédération
. La devise paradoxale du fédéralisme helvétique : « Un pour tous, tou
89
par une loi rigide et uniforme, puisque dans une
fédération
l’on peut toujours adhérer à divers groupes, l’un religieux, l’autre
90
frontières extérieures des groupes qui forment la
fédération
, il cherche à vivifier leurs foyers. Et de la sorte, à l’équilibre mé
91
es particulières ». Elle doit donc s’organiser en
fédération
de paroisses et de provinces, par synodes. Ce type de relations ecclé
92
plus vastes qui vont déclencher l’aventure de la
fédération
de l’Europe, entreprise capitale de ce temps. Ici s’ouvre une « époqu
93
ique des Églises, origine d’un autre mouvement de
fédération
, qui lui aussi va s’épanouir après la guerre, et qui sera l’une des m
94
ital assuré gratuitement à tous les membres de la
fédération
. xiii. — L’État ne doit pas être au-dessus des personnes, mais à leu
95
ciens du 7e Génie ; — les blessés du poumon ; la
Fédération
des familles nombreuses. Cette dernière amicale d’« accidentés » est
96
deux principes. D’une part, la SDN ne fut pas une
fédération
, aucun des États constituants n’ayant renoncé à aucune de ses préroga
97
ce à toute hégémonie, au nom d’un idéal latent de
fédération
des peuples sur pied d’égalité. Une vague de fond s’éleva contre la p
98
ynamique de l’Occident : l’utopie agissante d’une
fédération
des égaux, dont la seule Suisse figurait le microcosme. C’est dans ce
99
aul Van Zeeland, et parlé du personnalisme, de la
fédération
européenne, enfin de l’art nouveau de la propagande. On me demande s’
101
préalables qu’on oppose couramment à l’idée d’une
fédération
mondiale, d’autre part sur l’urgence de discuter les vrais problèmes
102
toute institution humaine), le fait est que cette
fédération
paraît aujourd’hui le seul remède contre la guerre. Dans un monde où,
103
désormais qu’aux dimensions de la planète. i. «
Fédération
ou dictature mondiale ? », Carrefour, Paris, n° 134, 9 avril 1947, p.
104
x provisoire. C’est d’elles que naît l’appel à la
fédération
. Et si les hommes d’État qui se trouvent chargés d’administrer l’ONU
105
mbre d’entre nous de douter de la naissance d’une
fédération
européenne. Mais ce qui me paraît important et encourageant tout à la
106
isse illustre très clairement. En effet, les mots
fédération
et fédéralisme sont compris de deux manières très différentes par les
107
s qui, d’une manière tout empirique, ont formé la
fédération
suisse. Et je vais les choisir parmi ceux qui me paraissent applicabl
108
état présent de l’Europe. Premier principe. — La
fédération
ne peut naître que du renoncement à toute idée d’hégémonie organisatr
109
certains « grands » s’arroger l’initiative d’une
fédération
continentale ou mondiale. L’échec de Napoléon, puis celui d’Hitler, d
110
eurs kilomètres carrés. Quatrième principe. — La
fédération
n’a pas pour but d’effacer les diversités et de fondre toutes les nat
111
r propre. Elles comprendraient aussi que dans une
fédération
, elles n’auraient pas à se mélanger, mais au contraire à fonctionner
112
rganique et vivant. Enfin, sixième principe : Une
fédération
se forme de proche en proche, par le moyen des personnes et des group
113
tre ou par le moyen des gouvernements. Je vois la
fédération
européenne se composer lentement, un peu partout, et de toutes sortes
114
te à nouveau l’ONU, que cela empêche de vivre. La
fédération
européenne ne sera pas l’œuvre des gouvernants chargés de défendre le
115
érêts de leur nation contre le reste du monde. La
fédération
sera l’œuvre de groupes et de personnes qui prendront l’initiative de
116
des 22 cantons. Ce serait impraticable. Ces deux
fédérations
sont gouvernées, au-dessus de leurs États, et en dehors d’eux, par un
117
pourront jamais l’être, ils s’apercevront que la
fédération
est non seulement possible, mais facile à réaliser, et rapidement, co
118
le congrès de Montreux9 : « Vous y croyez à cette
fédération
de l’Europe ? » Je réponds qu’il s’agit plutôt de la vouloir. « Mais
119
n mot d’ordre s’en dégage. Quelques faits La
fédération
de l’Europe est inscrite dans les faits les plus neufs de ce siècle,
120
nière un peu différente : « Vous y croyez à cette
fédération
de l’Europe ?… » Derrière ce scepticisme en quête d’un sourire compli
121
, nous constatons que ce sont sans contredit : la
fédération
suisse, et les royaumes démocratiques et socialistes du Nord, Scandin
122
alentendu ! Ne demandons pas l’instauration d’une
fédération
européenne pour que se crée un troisième bloc, un bloc-tampon, ou un
123
us dont il a infesté le monde entier. Il n’y a de
fédération
européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a d
124
fédération européenne imaginable qu’en vue d’une
fédération
mondiale. Il n’y a de paix et donc d’avenir imaginable que dans l’eff
125
Car l’État unifié se fonde sur les masses, si la
fédération
se fondait sur les groupes. Et les masses, elles-mêmes tyrans, n’obéi
126
a seule produire la proclamation solennelle de la
fédération
européenne. Il se passe quelque chose à l’Est. Il est temps qu’il se
127
lle et concrète que nous poserons les bases de la
fédération
, qui est notre seul espoir de la sauver. Primauté de la culture en
128
lques-uns des problèmes brûlants que nous pose la
fédération
. Tout d’abord, celui des nations. La diversité des nations, correspon
129
our sauver nos diversités (le sens de La Haye) »,
Fédération
, Paris, n° 41, juin 1948, p. 14-15.
130
ans ce beau mouvement d’horlogerie que compose la
fédération
de vingt-deux États inégaux, de deux religions, de trois ou quatre la
131
t l’image agrandie de la Suisse à la veille de sa
fédération
. En plus tragique, bien sûr. L’urgence est donc plus grande. Mais les
132
sentiment plus d’énergie. » Les adversaires de la
fédération
du continent (peu s’avouent tels) et les sceptiques (dont l’espèce es
133
u position. Ne demandons pas l’instauration d’une
fédération
européenne pour que se crée un troisième bloc, un bloc-tampon, ou un
134
us dont il a infesté le monde entier. Il n’y a de
fédération
européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a d
135
fédération européenne imaginable qu’en vue d’une
fédération
mondiale. Il n’y a de paix et donc d’avenir imaginable que dans l’eff
136
critique autant que de son sens inventif. […] La
fédération
européenne ne sera pas l’œuvre des gouvernants chargés de défendre le
137
érêts de leur nation contre le reste du monde. La
fédération
sera l’œuvre de groupes et de personnes qui prendront l’initiative de
138
gt-deux cantons. Ce serait impraticable. Ces deux
fédérations
sont gouvernées, au-dessus de leurs États, et en dehors d’eux, par un
139
les voix concertées de l’Europe, proclament leur
fédération
, pourront se faire entendre au monde entier comme la voix forte enfin
140
me certains « grands » prendre l’initiative d’une
fédération
européenne ou mondiale. L’échec de Napoléon et celui d’Hitler dans le
141
bscurcissement de l’Europe, pour que l’idée de la
fédération
du continent s’éveille un peu partout, spontanément, comme un réflexe
142
, nous constatons que ce sont sans contredit : la
fédération
suisse, et les royaumes démocratiques et socialistes du Nord, Scandin
143
alentendu ! Ne demandons pas l’instauration d’une
fédération
européenne pour que se crée un troisième bloc, un bloc-tampon, ou un
144
us dont il a infesté le monde entier. Il n’y a de
fédération
européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a d
145
fédération européenne imaginable qu’en vue d’une
fédération
mondiale. Il n’y a de paix et donc d’avenir imaginable que dans l’eff
146
e d’un esprit européen, seule base sérieuse de la
fédération
dont quelques-uns se risquaient à parler. C’est ainsi que s’institua,
147
isse illustre très clairement. En effet, les mots
fédération
et fédéralisme sont compris de deux manières très différentes par les
148
ui, d’une manière tout empirique, ont formé notre
fédération
. Et je vais les choisir parmi ceux qui me paraissent applicables, imm
149
at présent de l’Europe. Premier principe. — La
fédération
ne peut naître que du renoncement à toute idée d’hégémonie organisatr
150
certains « Grands » s’arroger l’initiative d’une
fédération
continentale ou mondiale. L’échec de Napoléon, puis celui d’Hitler, d
151
rs kilomètres carrés. Quatrième principe. — La
fédération
n’a pas pour but d’effacer les diversités et de fondre toutes les nat
152
r propre. Elles comprendraient aussi que dans une
fédération
elles n’auraient pas à se mélanger, mais au contraire à fonctionner d
153
t organique et vivant. Sixième principe. — Une
fédération
se forme de proche en proche, par le moyen des personnes et des group
154
tre ou par le moyen des gouvernements. Je vois la
fédération
européenne se composer lentement, un peu partout, et de toutes sortes
155
te à nouveau l’ONU, que cela empêche de vivre. La
fédération
européenne ne sera pas l’œuvre des gouvernants chargés de défendre le
156
érêts de leur nation contre le reste du monde. La
fédération
sera l’œuvre de groupes et de personnes qui prendront l’initiative de
157
gt-deux cantons. Ce serait impraticable. Ces deux
fédérations
sont gouvernées, au-dessus de leurs États, et en dehors d’eux, par un
158
pourront jamais l’être, ils s’apercevront que la
fédération
est non seulement possible, mais facile à réaliser, et rapidement, co
159
lles n’eût avoué qu’elle préférait la guerre à la
fédération
(puisque telle est l’alternative), mais toutes étaient victimes d’une
160
plan d’union douanière, de trêve politique, ou de
fédération
, sera toujours qualifié de prématuré. Mais pour peu qu’il s’agisse de
161
amine, et ce sont aujourd’hui les saboteurs de la
fédération
européenne, staliniens et nationalistes, fascistes de tous les déguis
162
re On me dit encore : « Vous y croyez, à cette
fédération
de l’Europe ? » Je réponds qu’il s’agit plutôt de la vouloir. « Mais
163
qu’un mot d’ordre s’en dégage. Quelques faits La
fédération
de l’Europe est inscrite dans les faits les plus neufs de ce siècle,
164
ière un peu différente : « Vous y croyez, à cette
fédération
de l’Europe ?… » Derrière ce scepticisme en quête d’un sourire compli
165
sommes, dès maintenant, bel et bien engagés : la
fédération
de l’Europe. Il y a l’utopie de l’Europe, et il y a l’aventure de l’E
166
ons valablement les bases et les structures de la
fédération
qui a pour but de la sauvegarder. Je sais bien ce que certains vont m
167
principaux obstacles au progrès immédiat vers la
fédération
européenne. Ce sont, pour parler très clairement : l’opposition de la
168
sses — la Sainte Russie ou les Soviets — dans une
fédération
européenne, la question, aujourd’hui, ne se pose pas. Que nous le vou
169
s’ils croient un instant que l’un des buts de la
fédération
soit de faire la guerre à la Russie. Mais le croient-ils ? Il y a un
170
r bloc oriental, mais nous n’avons pas fait notre
fédération
. Même attitude lorsqu’il s’agit du plan Marshall, ou de quelque congr
171
e, c’est de créer très vite, et solidement, notre
fédération
occidentale. Car la question sérieuse n’est pas pour nous de réfuter
172
Vous venez de le voir : les vrais obstacles à la
fédération
de l’Europe ne sont pas d’abord à l’Est, mais d’abord parmi nous. Tou
173
a fécondité de sa culture. Et l’un des buts de la
fédération
, c’est de la sauver. Mais par suite de la collusion de la nation et d
174
e. Eh bien tout cela suppose, implique, exige, la
fédération
de l’Europe. Un socialiste qui, en tant que tel, n’est pas pour la fé
175
ocialiste qui, en tant que tel, n’est pas pour la
fédération
, peut être un homme sincère et respectable, mais il serait difficile
176
sérieux. Plus tard, une fois le but atteint et la
fédération
consolidée, rien ne les empêchera plus de se livrer à leur distractio
177
bien clair, c’est que s’ils échouent à fonder la
fédération
, ils perdront fatalement, demain, l’un des droits qui leur est le plu
178
a seule produire la proclamation solennelle de la
fédération
européenne. Il se passe quelque chose à l’Est. Il est temps qu’il se
179
bjections courantes que peuvent élever contre une
fédération
européenne les sceptiques, les réactionnaires, les sectaires de la ga
180
t à noyer les termes trop précis — comme celui de
fédération
— dans des vœux généraux et qui n’engagent à rien, mais qui du moins
181
is aussi l’insertion de l’Europe fédérée dans une
fédération
mondiale, l’urgence de « réaliser une synthèse entre les aspirations
182
nfin créerait une Europe unitaire, et non pas une
fédération
. » Et c’est ainsi que l’on vit toutes les tendances s’accorder sur u
183
ples du continent représentés ici ou non — en une
fédération
qui sera le premier pas vers la fédération mondiale. Résolution pr
184
en une fédération qui sera le premier pas vers la
fédération
mondiale. Résolution proposée au Congrès de l’Europe, le 9 mai 194
185
roit ; 6. D’appuyer tous les efforts tendant à la
fédération
des universités européennes, et à la garantie de leur indépendance pa
186
droits ; Le Congrès de l’Europe estime : Que la
fédération
européenne implique l’existence d’une Cour suprême, instance supérieu
187
(soit 14,5 % de la population mondiale) La
fédération
européenne (sans les États de l’Est, provisoirement) comprendrait don
188
pour nous, Européens, de construire ensemble une
fédération
solide. Il existe certes des problèmes franco-allemands, mais pas de
189
n russe. On parle d’obstacles économiques à cette
fédération
. C’est oublier que la situation présente est impossible. La solution
190
t active à l’un de ces congrès où s’élabore notre
fédération
européenne. Car c’est précisément quand on veut les unir, qu’on décou
191
les voix concertées de l’Europe, proclamant leur
fédération
, pourront se faire entendre au monde entier comme la voix forte enfin
192
« Pour sauver la paix : commencer par l’Europe »,
Fédération
, Paris, n° 49, février 1949, p. 70-77.
193
qui écrivait : « Le xxe siècle ouvrira l’ère des
fédérations
, ou l’humanité recommencera un purgatoire de mille ans. » C’était ver
194
ur donner ses assises morales et doctrinales à la
fédération
européenne. C’est alors qu’apparurent en France les premiers groupes
195
la question : « Qu’a-t-on fait jusqu’ici pour la
fédération
de l’Europe ? » cet historique succinct permet donc de répondre : nou
196
faite par des ministres. Et cela ne va pas à une
fédération
, mais à quelques mesures empiriques (ils disent : pratiques) qui ne p
197
u’on attend de nous dans l’œuvre collective de la
fédération
. Qu’on ne pense pas, surtout, qu’il s’agisse là d’une manière de nous
198
onseil de l’Europe étant acquis), à mesure que la
fédération
du continent se dessine et prend corps, la nécessité de lui donner un
199
r le but et qui ont osé lui donner son vrai nom :
fédération
. Les progrès surprenants de l’idée fédéraliste parmi les députés euro
200
éjà déclarer qu’il s’orientera nettement vers une
fédération
finale. Il est clair qu’une formule fédérale implique certaines limit
201
voient combattus par l’élan vers l’union, vers la
fédération
, dont témoignent notre Mouvement, l’espoir encore tremblant des masse
202
proprement européen, c’est celui de réussir notre
fédération
, et de retrouver par là même une puissance capable d’imposer la paix.
203
(NDLR). l. « Raisons et buts d’une conférence »,
Fédération
, Paris, n° 60, janvier 1950, p. 19-25. Il s’agit du discours prononcé
204
oir effacer les diversités sans lesquelles aucune
fédération
n’est possible. » C’est la seule page de ce gros livre où vous aviez
205
prononcée par Denis de Rougemont au congrès de La
Fédération
à Beaune. Nous tenons à remercier M. de Rougemont pour son autorisati
206
la parade puissante que pourrait constituer notre
fédération
. On n’informera pas les peuples sans une propagande massive. Personne
207
la parade puissante que pourrait constituer notre
fédération
. On n’informera pas les peuples sans une propagande massive. Personne
208
e la neutralité représente un apport positif à la
fédération
du continent, c’est-à-dire à ses vrais intérêts. Mais sur le plan pré
209
Il semble que les obstacles qui s’opposent à une
fédération
européenne se font plus difficiles et plus nombreux. Les Suisses doiv
210
pter en face de l’Europe unie ? À supposer qu’une
fédération
européenne se réalisât prochainement, dans quelle mesure la neutralit
211
lle un obstacle majeur à notre entrée dans ladite
fédération
? Une conception trop restrictive de cette neutralité n’empêche-t-ell
212
la parade puissante que pourrait constituer notre
fédération
. On n’informera pas les peuples sans une propagande massive. Personne
213
systématiquement » le Conseil de l’Europe avec la
fédération
du continent : le premier n’étant, comme chacun sait, qu’un effort en
214
s leurs différences essentielles. Si demain notre
fédération
s’établit à Strasbourg ou ailleurs, nous dotant d’instruments moderne
215
s leurs différences essentielles. Si demain notre
fédération
s’établit à Strasbourg ou ailleurs, nous dotant d’instruments moderne
216
lleur moyen possible de prévenir la guerre. La
fédération
nécessaire Sauver l’Europe signifie pratiquement la fédérer, ou bi
217
e raisonnable et de concret. Ce qui s’oppose à la
fédération
, dont la nécessité n’est plus même discutée, c’est d’abord l’esprit d
218
aisons de ne rien faire. Les vrais obstacles à la
fédération
ne résident pas dans les réalités, mais bien dans la paresse des espr
219
en mettant à leur disposition des instruments de
fédération
; et ceux qui approuvent nos buts, veulent suivre nos efforts, et che
220
es gouvernements qui se déclarent en faveur de la
fédération
européenne soutiennent matériellement, sans plus tarder, les Institut
221
re européen de la culture a créé le noyau de leur
fédération
. Mais il faut les aider tout d’abord à survivre (c’est une question d
222
e professeur Rappard, qui ajoutait : L’idée d’une
fédération
européenne est maintenant une idée américaine, qui aurait trouvé son
223
rononcé son discours, donc avant que l’idée d’une
fédération
européenne soit devenue américaine, M. Rappard avait encore été un de
224
ellement inférieur à notre commerce avec d’autres
fédérations
comme les États-Unis ou le Commonwealth britannique qui se partagent
225
et si comme le prétend M. Rappard l’idée de cette
fédération
européenne est une idée américaine, notre adhésion à l’Europe unie ne
226
bund européen me semble tout aussi erronée. Cette
fédération
n’est pas une ligue séparée, elle n’est pas en révolte contre une lig
227
le le souhaite. Elle n’est pas plus opposée à une
fédération
plus vaste que la Confédération des huit ou des treize cantons ne pou
228
Reste le problème de notre neutralité dans une
fédération
européenne ? Reconnaissons qu’à suivre les suggestions de M. Rappard,
229
ture ; accentuer le caractère « européen » de nos
fédérations
de guildes et de festivals ; établir un plan de recherches communes p
230
répétant qu’un noyau fédéral fait obstacle à une
fédération
plus étendue, ils ont contre eux les leçons de l’Histoire entière et
231
anant des intéressés, que les gouvernements ou la
fédération
s’attachent à leur rôle d’arbitrage entre les intérêts spécifiques de
232
anant des intéressés, que les gouvernements ou la
fédération
s’attachent à leur rôle d’arbitrage entre les intérêts spécifiques de
233
e « si l’Europe est en panne ». Les uns voient la
fédération
en plein démarrage, les autres la disent au point mort. Mais la contr
234
L’idée fausse qui les rameutait, à savoir qu’une
fédération
doit être faite contre quelqu’un ou quelque chose, et par suite que l
235
’est plus discutable. Elle tient en un seul mot :
fédération
. On ne fédère pas des armes et des machines, des équations et des do
236
lliance confédérale devait être remplacée par une
fédération
. Un projet de constitution fut voté par leurs délégués, réunis à Phil
237
lliance confédérale devait être remplacée par une
fédération
. Un projet de Constitution fut voté par leurs délégués, réunis à Phil
238
le canton qui a été le dernier à se rallier à la
fédération
suisse en 1848. Jusqu’à cette date, Neuchâtel était une principauté d
239
si fut fait. Mon discours publié en brochures par
Fédération
fut largement répandu parmi les militants du nouveau mouvement, l’Uni
240
Luxembourg ? Naturellement. Je suis aussi pour la
fédération
des Six. Il est conforme à la doctrine et surtout à la pratique fédér
241
a Suisse ne soit le dernier pays à entrer dans la
fédération
européenne. Mais alors, cette adhésion sera la preuve que la fédérati
242
Mais alors, cette adhésion sera la preuve que la
fédération
est ferme et solide. Et ce sera aussi l’aboutissement de ce que j’ai
243
l’Europe. C’est assez pour ouvrir les voies de la
fédération
nécessaire. Les esprits ne sont pas encore mûrs pour aller plus loin,
244
ant la liberté et l’efficacité, elle tend vers la
fédération
, vers l’union des autonomies. 4. Une fédération de 155 millions d’hab
245
a fédération, vers l’union des autonomies. 4. Une
fédération
de 155 millions d’habitants pour commencer, de plus du double lorsqu’
246
nde, l’ayant rétablie dans son sein. 5. Une telle
fédération
ne suppose pas « l’abandon de nos souverainetés », mais au contraire
247
ècle : l’Europe entière. Ce que l’on attend de la
fédération
, c’est qu’elle instaure l’indépendance européenne. C’est qu’elle crée
248
s nations fédérées, et parce qu’en fait, dans une
fédération
, l’on s’y réfère presque quotidiennement, comme le prouve l’expérienc
249
encore un Pacte, mais il prépare les voies de la
fédération
. S’il faut le modifier, que ce soit dans cette vue : afin de ménager
250
endrait compromettre l’évolution normale vers une
fédération
: nous pensons au droit de veto, ou à des clauses d’avance paralysant
251
ceux qui ont distingué que le maximum, qui est la
fédération
de nos vingt pays, s’inscrit dans les données concrètes de notre Hist
252
st une charte des devoirs communaux au sein d’une
fédération
librement constituée par des égaux. En voici le début et la fin : Au
253
C’est en effet la clause de la foi jurée. Or une
fédération
, comme l’indique l’étymologie (fœdus), est précisément une alliance j
254
ent de souligner, c’est que ce mode pluraliste de
fédération
, purement empirique et non rationnel, assurait à chaque ville ou vall
255
contre l’extérieur. Mais à l’intérieur même de la
fédération
, l’esprit communautaire se traduisit par deux traits bien remarquable
256
mmes ». On croit volontiers, de nos jours, qu’une
fédération
ne peut se constituer que sous l’égide d’une puissance organisatrice.
257
l nous paraît plus concluant. On peut dire que la
fédération
suisse s’est formée et consolidée précisément dans la lutte constante
258
tes les fois qu’un ou plusieurs des membres de la
fédération
crurent le moment venu d’accaparer le pouvoir et d’imposer leur polit
259
accomplissement suprême dans l’instauration d’une
fédération
mondiale ayant sa capitale en Suisse. Mais une fois le premier enthou
260
en présence d’une nation, mais bel et bien d’une
fédération
, c’est-à-dire à la fois d’une fonction et d’un ensemble d’institution
261
e de la foi jurée et de l’alliance des égaux : la
fédération
. Quant aux institutions, leur connaissance sommaire va nous mettre en
262
rocessus que s’est constituée, historiquement, la
fédération
helvétique. En effet, comme l’a souligné dans plusieurs ouvrages le p
263
e large mesure, allait faciliter le passage de la
fédération
d’États qu’était l’ancienne Suisse à l’État fédératif qu’elle devint
264
à cent ans de distance, entre les partisans de la
fédération
et ceux de la souveraineté sans restriction, qu’il s’agisse des canto
265
Pellegrino Rossi14, le plus brillant avocat de la
fédération
, critiquait la situation créée par le Pacte de 1815. La faiblesse du
266
autonomies locales et de l’union. En effet, si la
fédération
limite en droit la souveraineté des cantons, elle sauvegarde en fait
267
er formé de représentants des États membres de la
fédération
, à raison de deux députés par État, grand ou petit16. Le mode d’élect
268
de vigilance et d’arbitrage pour l’ensemble de la
fédération
. À ce propos, il faut remarquer que les 28 juges composant le Tribuna
269
dérative du personnel des administrations, et des
fédérations
d’employés, d’instituteurs, de techniciens, etc. (environ 200 000 mem
270
les ou avantagerait la majorité linguistique. Les
fédérations
qui composent l’Union syndicale suisse, et surtout celles de la Suiss
271
privées avec l’étranger. La Radio suisse est une
fédération
de studios locaux largement autonomes, mais le Conseil fédéral nomme
272
suisse » comme telle n’existe guère, n’est qu’une
fédération
assez lâche d’Églises cantonales, et pourrait difficilement prendre u
273
xtension qu’à l’ensemble du continent. Seule, une
fédération
européenne se trouverait, en effet, remplir les conditions qui défini
274
s faits démontrent qu’en Suisse — prototype d’une
fédération
d’États autonomes et librement associés — neutralité et collaboration
275
e fois-ci, à l’égard des tentatives d’union ou de
fédérations
jugées prématurées ou peu sincères. Lorsque la Suisse fut invitée à e
276
longue expérience, les conditions d’une véritable
fédération
, et qu’ils doutent que celles-ci se trouvent réunies dans le cas de l
277
réticences lorsqu’on lui propose les plans d’une
fédération
de dimensions continentales. Le paradoxe, pourtant, n’est qu’apparen
278
ans les cantons suisses. Encore faut-il que cette
fédération
soit bien réelle et sincèrement voulue : qu’elle contribue effectivem
279
eté sans limites des nations. En vérité, c’est la
fédération
qu’ils craignent, incapables qu’ils sont de l’imaginer comme autre ch
280
use de ces maux, ceux qui entendent sauver par la
fédération
le meilleur de notre culture : non point la tolérance indifférente, m
281
assez bien l’extrême confusion des débats sur la
fédération
de l’Europe. Le fédéralisme est beaucoup moins une doctrine qu’une pr
282
on la doctrine mais l’attitude fédéraliste. 1. La
fédération
des nations de l’Europe doit entraîner leur fédéralisation interne :
283
x, l’union politique de l’Europe, c’est-à-dire sa
fédération
. La Russie à Berlin, ou l’Europe caricaturée Il était facile de
284
u. Non point que le projet de CED et le projet de
fédération
qui est sa vraie base aient jamais été considérés comme monnaie d’éch
285
iste une forte majorité populaire en faveur de la
fédération
. M. Molotov lui-même vient de reconnaître le bien-fondé des efforts d
286
donc à convaincre les hommes de bonne foi que la
fédération
européenne est à la fois nécessaire, possible et souhaitée ; qu’elle
287
tre la France et l’Allemagne par le moyen de leur
fédération
ce serait agir en « bellicistes », puisque ce serait fermer l’Europe
288
as unie en temps utile si les efforts présents de
fédération
des Six échouent. (Début modeste, si l’on veut, mais seul concret.) C
289
ut-on fédérer des États souverains ? Parmi les
fédérations
réussies, l’on peut citer la Suisse sans soulever d’objections. Tout
290
u. Non point que le projet de CED et le projet de
fédération
qui est sa vraie base aient jamais été considéré comme monnaie d’écha
291
tre la France et l’Allemagne par le moyen de leur
fédération
, ce serait agir en « bellicistes », puisque ce serait fermer l’Europe
292
as unie en temps utile si les efforts présents de
fédération
des Six échouent. (Début modeste, si l’on veut, mais seul concret.) C