1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Billets aigres-doux (janvier 1927)
1 A.-W. Poste aux amours perdues Sur le mont gris pâlissants Des bouquets de vagues brumes. Insulter ta beauté froide ?
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
2 ma mort. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glissement gris , sans fin… Il faudrait que je dorme : il n’y aurait plus rien. 4. E
3 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
3 e bleu, d’or et de violet. Puis une rue de pierre grise toute boursouflée de prétentions munichoises. Puis un palais gothique
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
4 tter son ardoise où sèchent des traînées de craie grise , où les chiffres trop gros s’emmêlent… Et c’est cela l’enfance insouc
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
5 tter son ardoise où sèchent des traînées de craie grise , où les chiffres trop gros s’emmêlent… Et c’est cela l’enfance insouc
6 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
6 Neuchâtel. Mlle Kikou Yamata a su le voir aussi «  gris et ardent sous le soleil caché », ou bien, en un printemps liquide et
7  ! Et qui eût pensé qu’avec un jeu de noirs et de gris l’on pût recréer toute la ferveur d’un coucher de soleil. Des formes
7 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
8 eine plus réels que leurs personnages ; des êtres gris , marqués d’un point rouge, professeurs, journalistes, spécialistes de
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
9 u ! Ils aiment mieux me faire honte de mon visage gris  ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul refu
10 du Derby viennois, je les ai vus portant cylindre gris à la terrasse du Jockey-Club. Maintenant dans leurs limousines armori
9 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
11 aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le Gris  ? Rejoindre ?… Derrière mes paupières, dans ce désordre lumineux, le
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
12 e serait comme le frontispice (aux beaux noirs et gris profonds). Un critique fort écouté29, à son propos, fit observer que
11 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
13 r un canapé d’angle, drapée dans une robe longue, grise et argent, Henny Porten immobile présente de profil son visage un peu
14 chapeaux melons au vestiaire, et quelques valets gris . Une corde de violon saute dans sa boîte. Je crois que dans ma tête a
12 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
15 u ! Ils aiment mieux me faire honte de mon visage gris  ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul refu
16 du Derby viennois, je les ai vus portant cylindre gris à la terrasse du Jockey-Club. Maintenant dans leurs limousines armori
17 aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le Gris  ? Rejoindre ?… Derrière mes paupières, dans ce désordre lumineux, le
13 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
18 e connais quelques êtres entièrement en substance grise qui n’eussent pas mieux dit cela, — mauvais signe. J’ai pourtant dans
19 e dans un désir ou dans un rêve. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre une jubilation bonhomique
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
20 lus, tu t’appuies. Nos reflets ondulent très peu, gris sur le blanc doucement luisant de la surface ; mais le silence a des
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
21 r un canapé d’angle, drapée dans une robe longue, grise et argent, Henny Porten immobile présente de profil son visage un peu
22 chapeaux melons au vestiaire, et quelques valets gris . Une corde de violon saute dans sa boîte. Je crois que dans ma tête a
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
23 u ! Ils aiment mieux me faire honte de mon visage gris  ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul refu
24 du Derby viennois, je les ai vus portant cylindre gris à la terrasse du Jockey-Club. Maintenant dans leurs limousines armori
25 aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le Gris  ? Rejoindre ?… Derrière mes paupières, dans ce désordre lumineux, le
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
26 lus, tu t’appuies. Nos reflets ondulent très peu, gris sur le blanc doucement luisant de la surface ; mais le silence a des
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
27 e connais quelques êtres entièrement en substance grise qui n’eussent pas mieux dit cela, — mauvais signe. J’ai pourtant dans
28 e dans un désir ou dans un rêve. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre une jubilation bonhomme qu
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
29 e étages, à mi-hauteur, sur la rivière, une proue grise et ses canons glissait sans bruit, un énorme croiseur défilait, tout
30 nguer les noms des rues sur ces maisons jaunes ou grises et si basses. Je cherche à voir, le nez contre la vitre, et tout d’un
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
31 homme, simplement vêtu d’un pantalon de flanelle grise et d’un chandail au col roulé, pédale à longues pesées sur le chemin
21 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
32 ès pauvre, sec et lumineux. Toutes les nuances du gris , herbes, pierres, oliviers, et quelques touches de vert humide au fon
33 ès haute, aux murs de gros moellons rougeâtres et gris non revêtus. Il y a trois pièces au premier étage, où l’on entre de p
34 rizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord jusqu’à l’horizon des collines vers Uzès, où quelques ruines
22 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
35 t la seule couleur vive du paysage desséché. Ciel gris mouvant, une barre jaune à l’horizon. Et sur le petit toit au-dessous
23 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
36 ù sort un long cou maigre, tout humide. Un poulet gris , déjà séché, palpite au milieu des autres œufs. On entend le toc-toc
24 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
37 ation de mannequins vides et mal truqués. Figures grises devant des mentes fausses. « Fric », « bagnoles », « Paris-Soir », « 
25 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
38 ù sort un long cou maigre, tout humide. Un poulet gris , déjà séché, palpite au milieu des autres œufs. On entend le toc-toc
26 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
39 ès pauvre, sec et lumineux. Toutes les nuances du gris , herbes, pierres, oliviers, et quelques touches de vert humide au fon
40 ès haute, aux murs de gros moellons rougeâtres et gris non revêtus. Il y a trois pièces au premier étage, où l’on entre de p
41 rizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord jusqu’à l’horizon des collines vers Uzès, où quelques ruines
42 t la seule couleur vive du paysage desséché. Ciel gris mouvant, une barre jaune à l’horizon. Et sur le petit toit au-dessous
27 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
43 ation de mannequins vides et mal truqués. Figures grises devant des menthes fausses. « Fric », « bagnoles », « Paris-Soir », «
28 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
44 dans la tristesse des ciels pesants sur les rues grises et trop bien astiquées. Méthode : Se garder d’attribuer au national-s
29 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
45 la cour du roi Marc. Il regrette « le vair et le gris  » et l’apparat de chevalerie, et le haut rang qu’il pourrait occuper
30 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
46 t Dorothée reparaissent. Nicolas a revêtu la robe grise du pèlerin, il tient un bâton. Ils s’embrassent.) Nicolas. —  Dieu
31 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
47 la cour du roi Marc. Il regrette « le vair et le gris  » et l’apparat de chevalerie, et le haut rang qu’il pourrait occuper
32 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
48 la cour du roi Marc. Il regrette « le vair et le gris  » et l’apparat de chevalerie, et le haut rang qu’il pourrait occuper
33 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
49 née de novembre, un voyageur vêtu d’un macfarlane gris chevauchait sur la route qui va de N… à X… » (Fenimore Cooper, j’imag
34 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Hollywood n’a plus d’idées (13 décembre 1945)
50 sur ses talons plats, avec son chapeau de feutre gris souris relevé de côté, et le profil du rêve. J’eusse préféré ne la vo
51 alier : c’est elle encore, en robe courte de soie grise , et déjà nous choquons nos petits verres de vodka. On l’a présentée c
35 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
52 nguer les noms des rues sur ces maisons jaunes ou grises et si basses. Je cherche à voir, le nez contre la vitre, et tout d’un
36 1946, Réforme, articles (1946–1980). Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)
53 tre église gothique aux flèches banales en pierre grise  : Saint-Patrick, cathédrale catholique. Puis l’anglicane Saint-Thomas
37 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
54 e étages, à mi-hauteur, sur la rivière, une proue grise et ses canons glissait sans bruit, un énorme croiseur défilait, tout
38 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
55 ncle van der Kabel, ses bienfaits, ses redingotes grises , puis Lazare et ses chiens, la tête de beaucoup d’êtres, les souffran
39 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
56 e étages, à mi-hauteur, sur la rivière, une proue grise et ses canons glissait sans bruit, un énorme croiseur défilait, tout
57 traverse en direction de l’est de beaux quartiers gris clair d’un gothique sobre et astiqué, change subitement d’aspect et t
40 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
58 s, piquées de villas au soleil, par-dessus le dos gris d’un cheval qui broutait l’herbe d’un marais. Buenos Aires, début
59 e grands squelettes blanchis, seuls ornements des grises étendues. Paysage de brumes dorées au ras des prairies nues et des ea
41 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
60 cu des journées soustraites au Destin. La mer est grise , le soir vient, les oiseaux sifflent, et l’automne atténue la sauvage
42 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
61 e étages, à mi-hauteur, sur la rivière, une proue grise et ses canons glissait sans bruit, un énorme croiseur défilait, tout
43 1946, Journal des deux mondes. Virginie
62 ée à la bretonne, toit d’ardoise, grosses pierres grises , sur un tertre entouré d’un ruisseau, piqué de saules pleureurs et de
44 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
63 traverse en direction de l’est de beaux quartiers gris clair d’un gothique sobre et astiqué, change subitement d’aspect et t
45 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
64 nguer les noms des rues sur ces maisons jaunes ou grises et si basses. Je cherche à voir, le nez contre la vitre, et tout d’un
46 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
65 r un canapé d’angle, drapée dans une robe longue, grise et argent, Henny Porten immobile présente de profil son visage un peu
66 chapeaux melons au vestiaire, et quelques valets gris . Une corde de violon saute dans sa boîte. Je crois que dans ma tête a
47 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
67 u ! Ils aiment mieux me faire honte de mon visage gris  ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul refu
68 du Derby viennois, je les ai vus portant cylindre gris à la terrasse du Jockey-Club. Maintenant dans leurs limousines armori
69 aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le Gris  ? Rejoindre ?… Derrière mes paupières, dans ce désordre lumineux, le
48 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
70 pas, tu t’appuies. Nos reflets ondulent très peu, gris sur le blanc doucement luisant de la surface ; mais le silence a des
49 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
71 e connais quelques êtres entièrement en substance grise qui n’eussent pas mieux dit cela, — mauvais signe. J’ai pourtant dans
72 e dans un désir ou dans un rêve. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre une jubilation bonhomique
50 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
73 e que l’œil enregistre est laid, sol cimenté, mur gris , coin de ciel sombre, et quelques toits de pavillons minables au-dess
51 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
74 ù sort un long cou maigre, tout humide. Un poulet gris , déjà séché, palpite au milieu des autres œufs. On entend le toc-toc
52 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
75 ès pauvre, sec et lumineux. Toutes les nuances du gris , herbes, pierres, oliviers, et quelques touches de vert humide au fon
76 ès haute, aux murs de gros moellons rougeâtres et gris non revêtus. Il y a trois pièces au premier étage, où l’on entre de p
77 rizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord jusqu’à l’horizon des collines vers Uzès, où quelques ruines
78 t la seule couleur vive du paysage desséché. Ciel gris mouvant, une barre jaune à l’horizon. Et sur le petit toit au-dessous
53 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
79 dans la tristesse des ciels pesants sur les rues grises et trop bien astiquées. Méthode : Se garder d’attribuer au national-s
54 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
80 s, piquées de villas au soleil, par-dessus le dos gris d’un cheval qui broutait l’herbe d’un marais, près d’un cimetière, ta
81 teuse où rien ne pousse naturellement que l’herbe grise . La maison de maître se découvre enfin, isolée dans ces immensités, a
82 s grands squelettes blanchis, seuls ornements des grises étendues. Dans les brumes dorées le soleil s’enlisa, tandis que s’apa
55 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
83 ontinuités et de rares scintillations sur un fond gris  ; un monde qui me paraît soudain, dans son ensemble aussi abstrait qu
84 vrait le savoir ! » Je voyais une mince enveloppe grise pliée en V derrière la porte sans jour de la boîte métallique. J’ai p
85 jusqu’au vestibule : oui, c’est cela, l’enveloppe grise est là, pliée. (Une facture de blanchisseur !) Il me semble que la ch
86 cu des journées soustraites au Destin. La mer est grise , le soir vient, les oiseaux sifflent, et l’automne atténue la sauvage
56 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
87 e étages, à mi-hauteur, sur la rivière, une proue grise et ses canons glissait sans bruit, un énorme croiseur défilait, tout
57 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
88 ée à la bretonne, toit d’ardoise, grosses pierres grises , sur une petite colline entourée d’un ruisseau, piquée de saules pleu
58 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
89 traverse en direction de l’est de beaux quartiers gris clair d’un gothique sobre et astiqué, change subitement d’aspect et t
59 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
90 nguer les noms des rues sur ces maisons jaunes ou grises et si basses. Je cherche à voir, le nez contre la vitre, et tout d’un
60 1947, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Slums (janvier 1947)
91 traverse en direction de l’est de beaux quartiers gris clair d’un gothique sobre et astiqué, change subitement d’aspect et t
61 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
92 cu des journées soustraites au Destin. La mer est grise , le soir vient, les oiseaux sifflent, et l’automne atténue la sauvage
62 1947, Articles divers (1946-1948). Einstein, patriarche de l’âge atomique, m’a dit : « C’est pour dissimuler sa pauvreté et sa faiblesse que l’URSS méfiante, s’entoure de secret… » (9 août 1947)
93 trangement élevées, un énorme nez rose, des joues grises creusées de profondes ravines et deux touffes de cheveux blancs en au
63 1947, Articles divers (1946-1948). La lutte des classes (1947)
94 aît de plus en plus enclin à respecter le velours gris et dru des secondes : il a tort, c’est la classe vulgaire. Des jeunes
64 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
95 ncle van der Kabel, ses bienfaits, ses redingotes grises , puis Lazare et ses chiens, la tête de beaucoup d’êtres, les souffran
65 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
96 sur ses talons plats, avec son chapeau de feutre gris souris relevé de côté, et le profil du rêve. J’eusse préféré ne la vo
97 alier : c’est elle encore, en robe courte de soie grise , et déjà nous choquons nos petits verres de vodka. On l’a présentée c
98 tre église gothique aux flèches banales en pierre grise  : Saint-Patrick, cathédrale catholique. Puis l’anglicane Saint-Thomas
66 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
99 trangement élevées, un énorme nez rose, des joues grises creusées de profondes ravines et deux touffes de cheveux blancs en au
67 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
100 homme, simplement vêtu d’un pantalon de flanelle grise et d’un chandail au col roulé, pédale à longues pesées sur le chemin
68 1948, Suite neuchâteloise. VII
101 homme, simplement vêtu d’un pantalon de flanelle grise et d’un chandail au col roulé, pédale à longues pesées sur le chemin
69 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
102 où il travaille, Gide apparaît en robe de chambre grise , le corps un peu tassé et de large carrure, sa belle tête de moine ti
103 ra plus tard. Il les a recopiés dans deux cahiers gris d’écolier. Un soir, il vient m’avertir qu’il compte s’absenter pour h
104 u. Sur l’étoffe, bien en évidence, un fort cahier gris d’écolier. J’ai lu les premières lignes, pour vérifier, et j’ai vite
70 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
105 que met en marche : trois vitesses. Sol de dalles grises polies, murs jaunes et beaucoup de meubles. Quand je sonne, trois ser
106 ouvre la cour entière. Dans la torsade de racines grises formant le tronc, des fleurs roses et violettes, piquées en ex-voto.
107 ndien du peuple, avec ses membres grêles, sa peau grise , ses yeux fixes et brillants, nous apparaît plus près que nous de l’a
71 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
108 s maisons sages, un peu scolaires, et les gens en gris vert défilent, des visages s’immobilisent et plus rien n’est étrange
109 aît de plus en plus enclin à respecter le velours gris et dru des secondes : il a tort, c’est la classe vulgaire. Des jeunes
72 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
110 le de l’Occident2. « La nuit, tous les chats sont gris  », dit le proverbe. Mauvaise formule d’union, qui ne peut survivre à
111 r, mais elle est blanche tout de même, et non pas grise . Que vaut un homme ? Et finalement, ce qu’il importe de voir, c
73 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
112 le de l’Occident2. « La nuit, tous les chats sont gris  », dit le proverbe. Mauvaise formule d’union, qui ne peut survivre à
113 r, mais elle est blanche tout de même, et non pas grise . Que vaut un homme ? Et finalement, ce qu’il importe de voir, c
74 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
114 avec autorité, parla d’autre chose. L’éminence grise Son idée d’une Pologne indépendante me semble avoir préfiguré son
75 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
115 où il travaille, Gide apparaît en robe de chambre grise , le corps un peu tassé et de large carrure, sa belle tête de moine ti
116 ra plus tard. Il les a recopiés dans deux cahiers gris d’écolier. Un soir il vient m’avertir qu’il compte s’absenter pour hu
117 u. Sur l’étoffe, bien en évidence, un fort cahier gris d’écolier. J’ai lu les premières lignes, pour vérifier, et j’ai vite
76 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
118 recevez le baiser fraternel, dépouillez ce voile gris et regardez avec un amour juvénile la miraculeuse splendeur de la nat
77 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
119 orizon de cet art poétique me paraît aussi sec et gris que l’automne abstraitement évoqué par une ramure sèche et fragile de
78 1963, Articles divers (1963-1969). Apport à la civilisation occidentale (janvier 1963)
120 on continentale où l’arme secrète sera la matière grise . Elle le doit sans nul doute à ses structures très concrètement fédér
79 1964, Articles divers (1963-1969). De la marche / De l’échec (1964)
121 s de cavalier serrées dans ses bandes molletières grises . L’air vif d’une aube automnale nous grisait, mal réveillés encore, e
80 1964, Articles divers (1963-1969). Le sentier perdu (1964)
122 oute possible. Ne fût-ce que par ces roses un peu gris que je me rappelle, qui s’exagèrent sans doute dans mon souvenir visu
81 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
123 ent trois grandes associations spontanées : Ligue grise , Ligue des Dix-Juridictions, et Ligue de la Maison-Dieu (Casa-Dei) qu
82 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
124 Des maisons sages, un peu scolaires, des gens en gris , des gens en brun défilent, des visages s’immobilisent le long du qua
125 aît de plus en plus enclin à respecter le velours gris et dru des secondes : il a tort, c’est la classe vulgaire. Des jeunes
126 Suisse centrale, ces sgraffiti aux larges traits gris et noirs, ou soudain ocre rouge, qui décorent les demeures grisonnes 
127 r fourni deux princes-évêques de Coire aux Ligues grises , des Landamman à l’Engadine, des baillis à la Valteline, et quelques
83 1966, Articles divers (1963-1969). Un libéral engagé (1966)
128 e belge Julius Hoste, Joseph Retinger, l’éminence grise de tout le mouvement, et Georges Rebattet (le Colonel Cheval de la Ré
84 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jean Paulhan (19-20 octobre 1968)
129 puis vingt ans, s’obstine à le traiter d’éminence grise de nos lettres. Il était tout le contraire : un maître socratique, in
85 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
130 s ministres ; Joseph Retinger, qui fut l’éminence grise du congrès ; le sénateur hollandais Kerstens, qui présidait la séance
131 , grâce à cela, freiner « l’hémorragie de matière grise  » qu’étaient alors en train de subir toutes nos nations, trop pauvres
86 1969, Articles divers (1963-1969). À la fontaine Castalie (1969)
132 s parties neuves reliant les blocs d’ancien, d’un gris fauve rongé et poreux — parmi les oliviers géants, incultes, les chèv
133 e la route, à deux-cents pas de la fontaine. Pain gris , fromage de chèvre, énormes olives noires et une cruche bien fraîche
87 1974, Articles divers (1974-1977). Quelques-unes des choses curieuses qui me sont arrivées (1974)
134 vrait le savoir ! » Je voyais une mince enveloppe grise pliée en V derrière la porte sans jour de la boite métallique. J’ai p
135 jusqu’au vestibule : oui, c’est cela, l’enveloppe grise est là, pliée. (Une facture de blanchisseur !) Il me semble que la ch
88 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. II. Les débuts de la Fondation européenne de la culture
136 eils de Joseph Retinger, le fondateur, l’Éminence grise du congrès de La Haye puis du Mouvement européen. Du fond de sa taniè
89 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
137 ar s’il est vrai que la masse est une grande nuée grise qui résulte de la non-vision des personnes et des visages, ce n’est r
90 1978, Articles divers (1978-1981). Le Jura libre à l’heure des régions (1978)
138 que telles. La Ligue de la Maison-Dieu, la Ligue grise et la Ligue des Dix-Juridictions s’unirent librement en 1471, et n’on
91 1980, Articles divers (1978-1981). Énergie solaire et autonomie (1980)
139 et qui attend d’être réveillée. « Nos cieux sont gris , me direz-vous. Le solaire pas facile à capter. » Eh bien, sous nos c
140 re pas facile à capter. » Eh bien, sous nos cieux gris , apprenons à composer, à nous comporter vis-à-vis du soleil souvent v
141 ontre les vents contraires. Adaptons-nous au ciel gris plutôt qu’à l’enfer brûlant ! Habituons-nous à donner priorité à nos
92 1982, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). L’amour, les régions et l’Occident (20 août 1982)
142 range, — le sourcil oblique et sombre, un foulard gris et rose dans le col d’une chemise noire, il fait beaucoup plus jeune
93 1982, La Part du diable (1982). Postface après quarante ans
143 vrait le savoir ! » Je voyais une mince enveloppe grise pliée en V derrière la porte sans jour de la boîte métallique. J’ai p
144 jusqu’au vestibule : oui, c’est cela, l’enveloppe grise est là, pliée. (Une facture de blanchisseur !) Il me semble que la ch
94 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
145 onais Joseph Retinger, qui avait été « l’éminence grise du congrès de La Haye ». 86. Mon ami Richard Heyd, directeur d’Ides
95 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
146 de suite, Gide apparaît dans une robe de chambre grise , avec sa belle tête chauve de moine tibétain. Au milieu de la pièce p