1 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
1 ne kyrielle d’injures qui ne font pas honneur à l’ imagination d’autres fois si prestigieuse du poète : « Ils m’ont suivi, les imbéc
2 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
2 t que Beyle appelait cristallisation une fièvre d’ imagination qui orne de beautés illusoires l’objet de l’amour. Mais les jeunes ge
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
3 e film 1905. Ce n’est peut-être qu’une question d’ imagination  ; il reste qu’un film comme Entr’acte est une aide puissante. Nous fa
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
4 mépris de la réalité, l’exaltation maladive de l’ imagination et de la sensibilité, l’atrophie du sens critique sous toutes ses for
5 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
5 te réjouissais, parce que tu n’as pas beaucoup d’ imagination , et que tu es un pauvre vaudevilliste qui use à tort et à travers de
6 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
6 8)av L’histoire de Louis II exalte et déçoit l’ imagination . On comprend que ce doux-amer ait séduit Barrès, mais ne l’ait point
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
7 évolte et de la libération d’une personnalité : l’ imagination , le sens de l’arbitraire et le sens de la relativité des décrets huma
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
8 ur les tables — c’était pourtant un refuge pour l’ imagination que ces initiales, ces signes, ces devises… —, les estampes piquées,
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
9 le grand empêchement intérieur dont souffre notre imagination créatrice ; c’est lui qui stérilise nos utopies et les empêche de dev
10 ce de la royauté absolue. Il eût fallu certes une imagination prodigieuse au dit sujet pour se représenter même très vaguement notr
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
11 ci revient à dire que seule une grande vague de l’ imagination collective peut désensabler le vieux bateau occidental. Un nouvel éta
12 r à la mécanique. Bref, elle perpétue ce manque d’ imagination dont les conséquences seront matériellement catastrophiques pour peu
13 y trompe pas : le sens technique qui tient lieu d’ imagination à l’homme moderne n’est pas créateur d’êtres spirituellement vivants,
14 faire, diront les gens de bonne volonté dont mon imagination romantique suppose l’existence. Que faire ? Voir et penser juste d’ab
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
15 évolte et de la libération d’une personnalité : l’ imagination , le sens de l’arbitraire et le sens de la relativité des décrets huma
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
16 ur les tables — c’était pourtant un refuge pour l’ imagination que ces initiales, ces signes, ces devises… —, les estampes piquées,
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
17 le grand empêchement intérieur dont souffre notre imagination créatrice ; c’est lui qui stérilise nos utopies et les empêche de dev
18 ce de la royauté absolue. Il eût fallu certes une imagination prodigieuse au dit sujet pour se représenter même très vaguement notr
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
19 ci revient à dire que seule une grande vague de l’ imagination collective peut désensabler le vieux bateau occidental. Un nouvel éta
20 r à la mécanique. Bref, elle perpétue ce manque d’ imagination dont les conséquences seront matériellement catastrophiques pour peu
21 y trompe pas : le sens technique qui tient lieu d’ imagination à l’homme moderne n’est pas créateur d’êtres spirituellement vivants,
22 faire, diront les gens de bonne volonté dont mon imagination romantique suppose l’existence. Que faire ? Voir et penser juste d’ab
15 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
23 jours sous forme d’objets. Ce comique triste, ces imaginations délirantes mais parfaitement concrètes, ces tours de phrases d’une fa
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
24 n toutes choses, d’enfantillage et de grandeur, d’ imaginations absurdes et de souffrances vraies, n’est-ce point le climat de la pas
17 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
25 e l’esprit en même temps qu’une nourriture pour l’ imagination . On goûtera les citations nombreuses que l’auteur a su introduire et
18 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
26 qu’il parvient à susciter au cours de ces brèves imaginations , avec une bonhomie d’autant plus touchante qu’elle figure, je pense,
19 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
27 insi l’atmosphère moraliste a tué les germes de l’ imagination créatrice chez les protestants, qui lui furent plus que d’autres soum
20 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
28 les plus sanglantes n’arrivent plus à réveiller l’ imagination des peuples. On le sait à Genève : tout est affaire de mots. Il n’y a
21 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
29 er autre chose… En vérité le monde propose à l’ imagination de bien étranges spectacles ; pourquoi veut-il qu’on les ignore ou qu
22 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
30 n toutes choses, d’enfantillage et de grandeur, d’ imaginations absurdes et de souffrances vraies, n’est-ce point le climat de la pas
23 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
31 sommeil me vide les jambes. La nuit se ferme à l’ imagination , cette nuit qu’il eût fallu vivre tout entière et qui n’est plus bonn
32 e fait d’un esprit incarné, mais seulement de son imagination pervertie. Les effets de vitesse sont du domaine de la matière abando
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
33 outer autre chose… En vérité le monde propose à l’ imagination de bien étranges spectacles ; pourquoi veut-il qu’on les ignore ou qu
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
34 n toutes choses, d’enfantillage et de grandeur, d’ imaginations absurdes et de souffrances vraies, n’est-ce point le climat de la pas
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
35 sommeil me vide les jambes. La nuit se ferme à l’ imagination , cette nuit qu’il eût fallu vivre tout entière et qui n’est plus bonn
36 e fait d’un esprit incarné, mais seulement de son imagination pervertie. Les effets de vitesse sont du domaine de la matière abando
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
37 s. — L’avion partira dans trois jours. Déjà par l’ imagination , j’habite l’Europe. Je circule quand je veux dans les hauts corridors
38 rfaits dans le propret-coquet-scolaire-1910 que l’ imagination se rend sans condition après la plus rapide reconnaissance des lieux.
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
39 es sentiers de la mémoire, ces voies ouvertes à l’ imagination  ? Il y a la petite patrie, la terre du père, celle qu’on peut parcour
40 remonter dans leur passé pour l’agrandir ? Leurs imaginations se valent.
29 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
41 ulement. Ce qui suppose une remarquable absence d’ imagination . Le prochain plan y pourvoira peut-être. Tout cela est en pleine méta
30 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
42 rtée de ma main, à portée de mes yeux, à portée d’ imagination , peu importe, pourvu que cette prise, cette vue, cette image, soient
31 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
43 rne et qui est aussi le ressort de sa puissance d’ imagination concrète, de son acte ? Je me souviens d’avoir été vivement frappé, l
32 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
44 s et des clercs s’accorde à révoquer en doute ? L’ imagination de la personne à l’état pur resterait à nos yeux une espèce d’utopie
33 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
45 e posent pas beaucoup de questions, ils ont peu d’ imagination . Leur médiocrité même, leur petite taille morale, empêcheront qu’on l
34 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
46 nt. Le plus sublime modèle et le plus attirant, l’ imagination la plus dynamique de l’homme parfait ne sera jamais pour nous qu’une
35 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
47 e, à cette vie, que je ne puis participer même en imagination , d’une manière efficace, ou mieux : d’une manière consciente et volon
36 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
48 us exigeons d’un révolutionnaire, c’est un acte d’ imagination  : en présence d’une donnée concrète, trouver la solution la plus huma
37 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
49 e posent pas beaucoup de questions, ils ont peu d’ imagination . Leur médiocrité même, leur petite taille morale, empêcheront qu’on l
38 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
50 nt. Le plus sublime modèle et le plus attirant, l’ imagination la plus dynamique de l’homme parfait ne sera jamais pour nous qu’une
39 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
51 , à cette vie, que je ne puis participer, même en imagination , d’une manière efficace, ou mieux : d’une manière consciente et volon
40 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
52 r nez — d’autre part par une effrayante absence d’ imagination — d’où l’étroitesse, la timidité, la puérilité des réformes que l’on
41 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
53 ontrer. Mais seulement, peut-être, d’indiquer à l’ imagination de mon lecteur quelques-unes des perspectives qui rayonnent autour du
54 es » sacrées, comme à une sorte d’étymologie de l’ imagination moderne. Sur la vision qui est jugement et action : « Quiconque regar
55 s nouvelle, je vous ai trop tard aimée… »29 L’ imagination de la forme J’ai cité des docteurs, des apôtres et des poètes, des
56 d’espérance, voilà le sens qu’il faut donner à l’ imagination qui crée. Si l’imagination n’est pas ce fantôme des psychologues, une
57 qu’il faut donner à l’imagination qui crée. Si l’ imagination n’est pas ce fantôme des psychologues, une simple définition dont tou
58 tuelles », mais dans les lignes de la création. L’ imagination de la forme saisit d’abord la loi de formation ; et c’est alors, mais
59 ura maintenant quel est celui qui peut aider30. L’ imagination de la forme est sympathie avec la création. Mais nous tenons ici la c
60 du « latin », suppose des géométries plutôt que l’ imagination , et par là retombe au pouvoir de la raison et de Descartes. Mais pass
61 à parvenir à soi-même, en sorte que la force de l’ imagination agissant dans les voies de la nature, littéralement collabore à engen
42 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
62 être de remonter l’Histoire, de se transporter en imagination aux premières années de notre ère, en Judée, de nous remettre tant bi
63 it donc bien établi : 1° que les efforts de notre imagination , qu’ils s’expriment sous une forme franchement littéraire18, ou sous
64 s’ils concrétisent à nos yeux les limites de nos imaginations . Reconnaître, éprouver péniblement ces limites, voilà la vraie leçon
65 cation. Par le véhicule de l’histoire ou de notre imagination — machine à remonter le temps —, nous ne rejoindrons jamais que Nicod
43 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
66 ’ordonne à son Dieu. Tel était donc mon rêve, mon imagination de l’homme chrétien dans la cité chrétienne. Quelques jours plus tar
44 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
67 on imaginer un spectacle plus propre à éveiller l’ imagination , à attirer la curiosité, à susciter l’élan des intelligences, à attac
45 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
68 a : ni l’un ni l’autre. Car il se tient, avec son imagination , dans cette région qui n’est ni du dedans ni du dehors, qui est conta
69 e la création imaginée. Il faut rendre à ce mot d’ imagination son sens fort : c’est la natura naturans. (Nous pourrons dire aussi,
70 ntage de ses lois, elle tend à les substituer à l’ imagination concrète du réel. Les faits se raréfient : anecdotes ou exemples à l’
71 à d’autres formes. Et c’est encore l’office de l’ imagination c’est-à-dire de l’activité qui préside à la formation du réel. Ici pl
72 gique. C’est en général l’irruption d’une forme d’ imagination nouvelle dans un village ou une contrée, plus rarement chez un indivi
73 gradés, désunis, informes ; et par l’effort d’une imagination qui retrouve leur raison d’être, les pousser jusqu’à l’expression de
46 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
74 ue nous croyons qu’un effort de la raison et de l’ imagination est pratiquement nécessaire, dans la crise où nous sommes, pour dépas
75 nez —, d’autre part par une effrayante absence d’ imagination — d’où l’étroitesse, la timidité, la puérilité des réformes que l’on
47 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
76 çon ou d’une autre sur la peur et l’angoisse de l’ imagination . Au lieu de la résignation, nous avons exalté la fierté ; au lieu de
77 l’honneur. Et au lieu de cultiver l’angoisse de l’ imagination , nous avons poussé à l’estime de soi-même. » Avec des différences d’a
48 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
78 sens large, d’appréhension directe du réel par l’ imagination aventureuse et formatrice.) Voilà sans doute leur plus profonde misèr
79 itation et naïveté ; vidé de songes, très sobre d’ imagination  ; correct et consciencieux, savant, courtois et libéral ; facilement
49 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
80 celle qui sait où elle va. Septième vertu : l’ imagination En somme, la question du langage revient à celle de l’exacte incar
81 ait donc suffire, si elle est nécessaire. C’est l’ imagination qui forme le langage en puissance d’acte ; c’est le style qui traduit
82 me de l’esprit formateur. C’est donc une certaine imagination , un certain style qui permettront de penser avec les mains. La dialec
83 u’ils ne doivent pas être. Il existe une espèce d’ imagination que l’on peut qualifier de conformiste : elle se rapproche de la dédu
84 e résistance. Disons pour fixer les idées : cette imagination est celle de l’homme d’affaires moyen, ou encore du journaliste à la
85 nieusement du tout fait. À cette dégradation de l’ imagination par le conformisme, correspond une dégradation symétrique par l’évasi
86 serait le réel tel qu’il est, il s’échappe dans l’ imagination d’actions impossibles et flatteuses. L’un des signes les moins équivo
87 ais à ces deux dégradations de la langue, et de l’ imagination qui devait maintenir la langue vivante, il ne suffirait pas d’opposer
88 tamorphoses qui font abstraction des racines, — l’ imagination créatrice, elle, travaille toujours dans le donné, mais contre lui :
89 un parti pris un peu plus passionné que savant. L’ imagination créatrice suppose moins de ruse que de courage, moins de souplesse qu
90 tendre concrètement vers une fin anticipée par l’ imagination , et sa vision. Penser, exprimer sa pensée, ce sera toujours créer les
91 c’est que l’appel vient en réalité de la fin95. L’ imagination du langage naît d’une vision créatrice du monde. Une telle vision est
92 t vie se confondent dans une nouveauté absolue. L’ imagination du langage ne peut donc exercer son pouvoir qu’à la faveur d’un certa
93 eillés du « style exquis » entraînent l’esprit, l’ imagination et les sens dans un monde où certaines conclusions communistes ne peu
94 rtée de ma main, à portée de mes yeux, à portée d’ imagination , peu importe pourvu que cette prise, cette vue, cette image soient po
95 ice de deux vertus maîtresses de notre éthique, l’ imagination et le style. Enfin, nous avons assumé, et concentré toutes ces tensio
50 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
96 çon ou d’une autre sur la peur et l’angoisse de l’ imagination . Au lieu de la résignation, nous avons exalté la fierté ; au lieu de
97 l’honneur. Et au lieu de cultiver l’angoisse de l’ imagination , nous avons poussé à l’estime de soi-même. » Avec des différences d’a
51 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
98 sens large, d’appréhension directe du réel par l’ imagination aventureuse et formatrice.) Voilà sans doute leur plus profonde misèr
99 itation et naïveté ; vidé de songes, très sobre d’ imagination  ; correct et consciencieux, savant, courtois et libéral ; facilement
52 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
100 celle qui sait où elle va. Septième vertu : l’ imagination En somme, la question du langage revient à celle de l’exacte incar
101 ait donc suffire, si elle est nécessaire. C’est l’ imagination qui forme le langage en puissance d’acte ; c’est le style qui traduit
102 me de l’esprit formateur. C’est donc une certaine imagination , un certain style qui permettront de penser avec les mains. La dialec
103 ’ils ne doivent pas être. Il existe une espèce d’ imagination que l’on peut qualifier de conformiste : elle se rapproche de la dédu
104 e résistance. Disons pour fixer les idées : cette imagination est celle de l’homme d’affaires moyen, ou encore du journaliste à la
105 nieusement du tout fait. À cette dégradation de l’ imagination par le conformisme, correspond une dégradation symétrique par l’évasi
106 serait le réel tel qu’il est, il s’échappe dans l’ imagination d’actions impossibles et flatteuses. L’un des signes les moins équivo
107 ais à ces deux dégradations de la langue, et de l’ imagination qui devait maintenir la langue vivante, il ne suffirait pas d’opposer
108 tamorphoses qui font abstraction des racines, — l’ imagination créatrice, elle, travaille toujours dans le donné, mais contre lui :
109 un parti pris un peu plus passionné que savant. L’ imagination créatrice suppose moins de ruse que de courage, moins de souplesse qu
110 tendre concrètement vers une fin anticipée par l’ imagination , et sa vision. Penser, exprimer sa pensée, ce sera toujours créer les
111 c’est que l’appel vient en réalité de la fin98. L’ imagination du langage naît d’une vision créatrice du monde. Une telle vision est
112 t vie se confondent dans une nouveauté absolue. L’ imagination du langage ne peut donc exercer son pouvoir qu’à la faveur d’un certa
113 eillés du « style exquis » entraînent l’esprit, l’ imagination et les sens dans un monde où certaines conclusions communistes ne peu
114 rtée de ma main, à portée de mes yeux, à portée d’ imagination , peu importe, pourvu que cette prise, cette vue, cette image soient p
115 ice de deux vertus maîtresses de notre éthique, l’ imagination et le style. Enfin, nous avons assumé, et concentré toutes ces tensi
53 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
116 teurs assez ardents pour le subir autrement qu’en imagination . Et rien n’est plus légitime, voire désirable, que cette contagion pr
54 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
117 s disent : « Allons-nous-en », et restent faute d’ imagination . Et pourtant il suffit de bien peu pour partir : la France a des mill
55 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
118 Vers 1813, un personnage assez hagard aborde l’ imagination de Chamisso ; il déclare avoir perdu son ombre. Le second romantisme
119 ier. Cependant, à voir tant d’auteurs s’exercer l’ imagination sur un sujet qui défie l’expérience, l’on s’étonne qu’aucun d’entre e
56 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
120 ⁂ Ces brèves indications suffisent à orienter l’ imagination vers cette réalité essentiellement dynamique que sera le Conseil supr
57 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
121 se est aussi indispensable à la vie sociale que l’ imagination l’est à la vie individuelle. D’ailleurs, si la violence est libératri
58 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
122 rêveur éveillé — pour le poète — l’action de son imagination . Qu’il formule cet espoir ou ce désespoir et ses rapports avec le mon
59 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
123 utres disent : allons-nous-en, et restent faute d’ imagination . Et pourtant il suffit de bien peu pour partir : la France a des mill
60 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
124 composent Morbacka 16 — voilà le milieu-mère de l’ imagination . C’est une légende, Gösta Berling, qui inaugure l’œuvre entière de l’
125 ient tout au long de la lecture une euphorie de l’ imagination dont nous pensions que le secret s’était perdu avec l’enfance. Comme
126 rythme, c’est-à-dire la part libre du génie, de l’ imagination fabulatrice. Et c’est là que je vois le très grand intérêt de ces sou
61 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
127 es façons. Elle aime les grands rhétoriciens de l’ imagination fabulatrice. Elle se précipite avec fougue dans leurs pièges les plus
128 löf ou la gloire de conter ! Jusqu’au moment où l’ imagination , ranimant les grands rythmes naturels, libérant les vertus et les vic
62 1937, Articles divers (1936-1938). « Subjectivité et transcendance », Lettre de M. Denis de Rougemont (décembre 1937)
129 ranscendance dans son rapport aux puissances de l’ imagination et non seulement dans son rapport à l’éthique. s. « Lettre de M. De
63 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
130 utres disent : Allons-nous-en, et restent faute d’ imagination . Et pourtant il suffit de bien peu pour partir : la France a des mill
64 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
131 sions éclatantes de la côte, ce flamboiement de l’ imagination … ⁂ On cuit les crevettes toutes vivantes, en les jetant dans de l’eau
65 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
132 mais vue, tout ce qui est refus d’obéissance, et imagination d’un autre bien. Idole tout ce qui détourne de la seule vocation. Ido
66 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Victoire à Waterloo, par Robert Aron (février 1938)
133 taisie ». Prenons ce mot au sens allemand : une «  imagination  » profonde du destin de Napoléon, voilà ce que nous propose Robert Ar
67 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
134 suppose aucun effort de l’esprit, aucune espèce d’ imagination . Et c’est aussi pourquoi elle est de beaucoup la plus fréquente et la
68 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alice au pays des merveilles, par Lewis Carroll (août 1938)
135 aliments qui produiraient l’effet inverse ? Et l’ imagination peut aisément accélérer ces deux effets. Qu’en résultera-t-il ? Le rê
69 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
136 in pour le confort et le conforme ; d’un défaut d’ imagination  ; d’une timidité méprisable ; d’un calcul d’intérêt sordide… L’habitu
70 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
137 es manœuvres. Son État à lui est le produit d’une imagination géniale9. » Une politique d’artistes, une politique de romantisme col
71 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
138 raintes rhétoriques et de la liberté, disons de l’ imagination . De même, pour composer un « fait » d’histoire, il faut un certain no
72 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
139 ccueillir son contenu déguisé et d’en jouir par l’ imagination , sans en prendre toutefois une conscience assez claire pour qu’éclate
73 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
140 ence vidée de toute diversité, une obsession de l’ imagination concentrée sur une seule image, — et dès lors le monde s’évanouit, « 
74 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
141 an, bouchant l’écran et refermant la fenêtre de l’ imagination . Toutefois, l’on s’efforcera de donner à cette fin une atmosphère « p
75 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
142 in pour le confort et le conforme ; d’un défaut d’ imagination  ; d’une timidité méprisable ; d’un calcul d’intérêt sordide… L’habitu
76 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
143 ccueillir son contenu déguisé et d’en jouir par l’ imagination , sans en prendre toutefois une conscience assez claire pour qu’éclate
77 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
144 . Tout cela se passe dans la réalité, ou dans les imaginations qui la conforment, aux lieux et au temps où se nouent la légende et l
145 s. Simplement, je les crois de nature à nourrir l’ imagination . Voici deux de ces faits sur quoi l’on peut rêver. La Pantcha Tantra,
78 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
146 ence vidée de toute diversité, une obsession de l’ imagination concentrée sur une seule image, — et dès lors le monde s’évanouit, « 
79 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
147 an, bouchant l’écran et refermant la fenêtre de l’ imagination . Toutefois, l’on s’efforcera de donner à cette fin une atmosphère « p
80 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
148 in pour le confort et le conforme ; d’un défaut d’ imagination  ; d’une timidité méprisable ; d’un calcul d’intérêt sordide… L’habitu
81 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
149 ccueillir son contenu déguisé et d’en jouir par l’ imagination , sans en prendre toutefois une conscience assez claire pour qu’éclate
82 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
150 . Tout cela se passe dans la réalité, ou dans les imaginations qui la conforment, aux lieux et au temps où se nouent la légende et l
151 s. Simplement, je les crois de nature à nourrir l’ imagination . Voici deux de ces faits sur quoi l’on peut rêver. La Pancha Tantra,
83 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
152 ence vidée de toute diversité, une obsession de l’ imagination concentrée sur une seule image, — et dès lors le monde s’évanouit, « 
84 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
153 an, bouchant l’écran et refermant la fenêtre de l’ imagination . Toutefois, l’on s’efforcera de donner à cette fin une atmosphère « p
85 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
154 in pour le confort et le conforme ; d’un défaut d’ imagination  ; d’une timidité méprisable ; d’un calcul d’intérêt sordide… L’habitu
86 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
155 rmes, optimisme trop confortable, enfin, manque d’ imagination . Or la plupart de ces choses ont paru magnifiques et sérieuses aux pe
87 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
156 ise, ère du « confort moderne » et de l’absence d’ imagination , prolonge encore une existence brutalement condamnée par cette guerre
88 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
157 ise, ère du « confort moderne » et de l’absence d’ imagination , prolonge encore une existence brutalement condamnée par cette guerre
89 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
158 ns des fonctionnaires frais et dispos, capables d’ imagination , détestant les complications administratives mais aimant les complexi
90 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
159 tes fins utiles ou spirituelles, à la volée d’une imagination qui se soucie d’abord de composer. Entre une épaule et une arcade, vo
91 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
160 rmes, optimisme trop confortable, enfin, manque d’ imagination . Or la plupart de ces choses ont paru magnifiques et sérieuses aux pe
92 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
161 ns des fonctionnaires frais et dispos, capables d’ imagination , détestant les complications administratives mais aimant les complexi
93 1941, Articles divers (1941-1946). Reynold et l’avenir de la Suisse (1941)
162 sie, ère du « confort moderne » et de l’absence d’ imagination réaliste, prolonge encore dans la vie de nos cantons une existence co
94 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
163 entation est toujours utopie, — si l’utopie est l’ imagination , puis le désir, d’un bien que le réel condamne et que le plan divin n
95 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
164 tres, l’invitent à prendre une part sensible — en imagination  — aux grands événements qui opposent les Nations, ces abstractions pe
165 ritable, car elle suppose une très grande force d’ imagination créatrice ; des dispositions spirituelles à la fois délicates et prof
96 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
166 le secret de la plus grande liberté d’action et d’ imagination . Le méchant fait une œuvre qui le trompe : Hitler déjoue lui-même le
97 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
167 entation est toujours utopie, — si l’utopie est l’ imagination , puis le désir, d’un bien que le réel condamne et que le plan divin n
98 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
168 pourquoi les arts divinatoires sont liés, dans l’ imagination des peuples, avec un pacte satanique. Le devin en serait à la fois la
169 tres, l’invitent à prendre une part sensible — en imagination  — aux grands événements qui opposent les Nations, ces abstractions pe
170 ritable, car elle suppose une très grande force d’ imagination créatrice ; des dispositions spirituelles à la fois délicates et prof
99 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
171 le secret de la plus grande liberté d’action et d’ imagination . Car aussitôt nous voici délivrés du souci monstrueux des fins derniè
100 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
172 entation est toujours utopie, — si l’utopie est l’ imagination , puis le désir, d’un bien que le réel condamne et que le plan divin n