1 ater que la foule ne réagit pas autrement que les individus . L’auteur, qui est l’un de ces Anglais, tombe malade avec à-propos et

2 ar il n’est guère de comparaison valable qu’entre individus , et comme type d’individu européen Robert de Traz ne pouvait trouver

3 aison valable qu’entre individus, et comme type d’ individu européen Robert de Traz ne pouvait trouver mieux que lui-même. S’il d

4 de mannequins, les tendances contradictoires d’un individu . C’est pour traiter ce sujet pirandellien qu’on s’embarque dans une c

5 age d’un enrichissement, d’une consolidation de l’ individu mais avant tout un moyen de se connaître. Cependant, n’est-ce pas lui

6 ain, en quoi consiste l’unité la plus réelle de l’ individu — en dehors du corps. Et ce ne sont point là jeux d’idées et jongleri

7 Conte métaphysique : L’ individu atteint de strabisme (janvier 1927)d Comme le démiurge venait de p

8 conque. L’étoile pleurait, sentimentale. d. « L’ individu atteint de strabisme. Conte métaphysique », Revue de Belles-Lettres,

9 al entre l’époque et les quelques centaines (?) d’ individus pour qui l’esprit est la seule réalité. C’est pourquoi nous ne pourro

10 considérer toute joie comme illusoire et livre l’ individu pieds et poings liés à l’obsession qu’il voulait avouer pour s’en dél

11 sorte de franc-maçonnerie de quelques centaines d’ individus . Et cette franc-maçonnerie sera bientôt traquée avec la dernière rigu

12 ité d’une époque obsédée d’action.) Autour de ces individus — Chinois nationalistes ou terroristes, Européens expérimentateurs, J

13 ïveté. Définition du naïf dans le monde moderne : individu qui soutient des idées qui ne rapportent rien. En effet, je ne représ

14 ples. Celui-là seul favorise le développement des individus , qui ne cherche pas un rendement mais qui dépose une semence spiritue

15 Une minute de concentration intense dégage dans l’ individu plus d’énergie que des heures d’exercices gémissants. De même, le bie

16 ïveté. Définition du naïf dans le monde moderne : individu qui soutient des idées qui ne rapportent rien. En effet, je ne représ

17 ples. Celui-là seul favorise le développement des individus , qui ne cherche pas un rendement mais qui dépose une semence spiritue

18 Une minute de concentration intense dégage dans l’ individu plus d’énergie que des heures d’exercices gémissants. De même, le bie

19  : la politique des peuples ressemble à celle des individus , pour ce qui est du moins, de mentir à soi-même. Mais les Hongrois ne

20 ourquoi il n’y a de création possible que par les individus . Et de là vient que toute création absolue est héroïque. Socialisme

21 ent sa vie et son œuvre. Il n’y a peut-être pas d’ individu plus significatif dans l’histoire de l’Occident moderne, c’est-à-dire

22 ques (nationalisme, SDN, etc.), condamnation de l’ individu , de la « pensée » bourgeoise (la pensée sans douleur !), des méthodes

23 t-être pas encore oublié que la race s’oppose à l’ individu . Ici, plus qu’ailleurs, l’originalité est signe de sang mêlé. Ici com

24  : la politique des peuples ressemble à celle des individus , pour ce qui est du moins, de mentir à soi-même. Mais les Hongrois ne

25 hamlétisme. Notre préparation à l’autonomie de l’ individu demeure théorique, et son application est indéfiniment retardée, cont

26  : la politique des peuples ressemble à celle des individus , pour ce qui est du moins, de mentir à soi-même. Mais les Hongrois ne

27 hamlétisme. Notre préparation à l’autonomie de l’ individu demeure théorique, et son application est indéfiniment retardée, cont

28 onorent le plus, je vous dirai que la liberté des individus est protégée par les lois de ce pays avec autant de sollicitude et d’

29 d il s’agit de la famille, ce moyen terme entre l’ individu et la patrie, on ne sait plus sur quel pied danser.) Pour moi, j’ai p

30 nt substitué pour les besoins de leurs systèmes l’ individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre et dépourvu de résistance ac

31 e, ruinée et trahie. De la personne elle a fait l’ individu , ouvrant ainsi les voies aux collectivismes qui triomphent actuelleme

32 ion, suppose et pose la personne, définie comme l’ individu engagé dans le conflit créateur6. À cet engagement personnel, nos rév

33 éal bourgeois, synthèse eudémonique à l’usage des individus égoïstes, d’autre part à l’idéal marxiste, synthèse eudémonique à l’u

34 responsable sur le responsable, à la masse et à l’ individu abstrait sur la personne concrète. Machiniste et productiviste, elle

35 Répétons donc que pour nous : la personne c’est l’ individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’acte, — 

36 : départements, communes, corporations, familles, individus . Dans le premier cas il doit accomplir un travail constructif, dans l

37 moral, matériel ou abstrait. La personne, c’est l’ individu engagé dans un conflit créateur avec lui-même d’abord, avec la nature

38 elles donne naissance l’individualisme libéral. L’ individu libéral, tel que l’ont créé les théoriciens du suffrage universel, to

39 ui étaient déjà contenues dans la définition de l’ individu libéral. Il nous est possible maintenant de désigner d’un seul mot l’

40 Grammaire de la personne (janvier 1934)f L’ individu , tel que les libéraux — en politique — et les idéalistes — en philoso

41 de la personne, telle qu’on peut l’opposer à cet individu , et du prochain, tel que le définit l’Évangile ; d’autre part, certai

42 aussi laïque ou religieuse qu’on voudrait. Mais l’ individu a vécu, nous dit-on… Il faut craindre la mort des mythes : elle n’est

43 mythes : elle n’est jamais qu’une métamorphose. L’ individu n’est mort que pour renaître dans le collectif. La mystique de la mas

44 n l’oppose à la masse anonyme, tout autant qu’à l’ individu atomique. Le vœu humain paraît comblé… Mais ce nous est-il autre chos

45 Ainsi le phénomène personnel demeure situé dans l’ individu , mais dans un individu transformé, orienté, animé par une présence ex

46 onnel demeure situé dans l’individu, mais dans un individu transformé, orienté, animé par une présence extérieure. Face à face a

47 risque. La personne est aussi, par conséquent, l’ individu moral, l’individu social par excellence. Mais dans son acte seulement

48 ne est aussi, par conséquent, l’individu moral, l’ individu social par excellence. Mais dans son acte seulement, c’est-à-dire dan

49 t que le lieu des points équidistants de tous les individus qui composent le groupe. Un lieu parfaitement abstrait. 9. Aux indiv

50 xée par les grands fournisseurs. On prétend que l’ individu se perd de plus en plus dans la masse anonyme. Je crois que c’est là

51 rois que c’est là ce qu’il peut faire de mieux. L’ individu , tel que le concevait le dernier siècle, l’homme isolé qui cultivait

52 oits de l’homme, ne mérite pas qu’on le pleure. L’ individu des libéraux, c’était, par excellence, un homme sans destin, un homme

53 voir le salut de notre époque dans un retour à l’ individu . L’individu est l’origine la plus certaine du triomphe des masses. C’

54 ut de notre époque dans un retour à l’individu. L’ individu est l’origine la plus certaine du triomphe des masses. C’est parce qu

55 ertaine du triomphe des masses. C’est parce que l’ individu des libéraux était sans destin, qu’il a cru au destin des autres ; c’

56 utement organisé, une monstrueuse agglomération d’ individus assemblés par la peur et la faim, et la haine, parqués dans des caser

57 goïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’ individu . Il faut aller plus loin : les mythes collectifs n’expriment rien de

58 âches immédiates. La personne, au contraire, de l’ individu perdu dans l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une au

59 a conception abstraite de l’homme considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le

60 tion d’apparence toute philosophique : celle de l’ individu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu’individ

61 sonne. Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu’ individu abstrait (principes de 89 — marxisme) et fonder sur cet individu tout

62 it (principes de 89 — marxisme) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’est méconnaître la nature co

63 sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’ individu , d’homme en soi, d’homme type, est trop connue pour que nous la repre

64 même. Les personnes existent, bien que brimées. L’ individu n’a jamais existé qu’à l’état de définition. Parti[r] des conflits qu

65 t pour laquelle il est responsable. Alors que « l’ individu  » se balade au gré des théories dans le monde abstrait et juridique d

66 il arrive chez les inadaptés, une tension entre l’ individu et le milieu qui lui résiste. Elle est à l’intérieur de la personne.

67 e passivité, proclamé par la Renaissance, c’est l’ individu autonome. L’esprit contre le corps, telle est la dialectique moderne,

68 avons tenté de suivre la logique fatale, isole l’ individu dans un monde désert ; alors que l’un et l’autre divisent l’homme en

69 s créations de l’homme. Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationalistes, de cet être isolé dans sa prétendue « vie

70 un cerveau délicat. Nous disons ensuite que cet «  individu  » est un esclave et une dupe, car il n’y a pas d’exemple, dans l’hist

71 e l’irresponsable. La personne, au contraire de l’ individu charrié par tous les destins collectifs et par les prétendues lois de

72 e que cette définition, sinon celle même du vieil individu idéaliste, cet individu détaché, autarchique, qui permet justement le

73 sinon celle même du vieil individu idéaliste, cet individu détaché, autarchique, qui permet justement le fascisme, et qui s’acco

74 définit une personne qui n’a rien à voir avec cet individu . Une personne qui n’est pas plus l’homme naturel de Rousseau, comme l

75 s définitions à l’acte constituant la personne (l’ individu engagé dans un conflit concret). Sur cette notion d’acte pris comme p

76 de la masse et les outrages divers encourus par l’ individu , les Puissances anonymes et le Standard seraient en voie de triompher

77 tte crise que l’on dit sans précédent, que fait l’ individu pour se défendre ? Et quels titres à l’existence vient-il produire ?

78 is mots qui faussent tout : anarchie, romantisme, individu . Il n’est que de les mesurer à la réalité dernière de l’homme. Qu’est

79 r, mais d’opérer une synthèse. » — « Émanciper un individu , c’est d’abord lui donner le moyen de vivre par son travail, dans un

80 p de conversations, trop de visions pour ce qu’un individu possède de jugement, d’opinions mûries ou de réceptivité normale. D’o

81 mot personne, nous pouvons voir d’abord que de l’ individu à la personne, la différence est celle du figurant anonyme à l’acteur

82 visible : l’éternel ne touche le temps que par l’ individu en acte, et qui devient à cet instant une personne. L’homme n’est un

83 e de ma vocation, fût-ce au prix de la vie de mon individu . 7. Incarnation À la série d’« implications inexplicables » que

84 dence absolue et manifeste d’une vocation et d’un individu , dans chaque action de cet individu. Ou bien encore l’apparition d’un

85 ation et d’un individu, dans chaque action de cet individu . Ou bien encore l’apparition d’une vocation en lieu et place d’un ind

86 l’apparition d’une vocation en lieu et place d’un individu . La psychologie de la personne parfaite se réduirait purement et simp

87 ts que nous imaginons sans les saisir, et notre «  individu  » n’est certes pas le moindre. Dans l’espoir incertain de nous munir

88 tage les idées, de l’opposer ici à la notion de l’ individu . L’individu est le terme dernier de la division objective d’une socié

89 es, de l’opposer ici à la notion de l’individu. L’ individu est le terme dernier de la division objective d’une société au sens d

90 mposition d’un corps quelconque. Autrement dit, l’ individu n’est conçu qu’à partir de l’ensemble du corps social, comme un éléme

91 qui prophétise la dissolution du corps social en individus libres au terme d’une évolution scientifique et organisée (thèse de M

92 cette conscience insinuée comme un retard entre l’ individu et sa pressante vocation. L’âme immortelle n’est rien que l’illusion

93 xée par les grands fournisseurs. On prétend que l’ individu se perd de plus en plus dans la masse anonyme. Je crois que c’est là

94 rois que c’est là ce qu’il peut faire de mieux. L’ individu , tel que le concevait le dernier siècle, l’homme isolé qui cultivait

95 oits de l’homme, ne mérite pas qu’on le pleure. L’ individu des libéraux, c’était, par excellence, un homme sans destin, un homme

96 voir le salut de notre époque dans un retour à l’ individu . L’individu est l’origine la plus certaine du triomphe des masses. C’

97 ut de notre époque dans un retour à l’individu. L’ individu est l’origine la plus certaine du triomphe des masses. C’est parce qu

98 ertaine du triomphe des masses. C’est parce que l’ individu des libéraux était sans destin, qu’il a cru au destin des autres ; c’

99 utement organisé, une monstrueuse agglomération d’ individus assemblés par la peur et la faim, et la haine, parqués dans des caser

100 goïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’ individu . Il faut aller plus loin : les mythes collectifs n’expriment rien de

101 tâches immédiates. La personne, au contraire de l’ individu perdu dans l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une au

102 II.Personne ou individu  ? (D’après une discussion) Première question. — Vous parlez beauco

103 coup de la personne… De mon temps, nous disions : individu . Les termes changent, selon le cours des modes, mais les réalités mor

104 vous, elle s’en va et s’en ira toujours disant : individu  ! Individu ! Je suis heureux de notre accord, malgré les mots, et je

105 s’en va et s’en ira toujours disant : individu ! Individu  ! Je suis heureux de notre accord, malgré les mots, et je serais plus

106 la personne dont je parle n’a rien à voir avec l’ individu dont nous parlait le xixe  ! Le langage courant confond volontiers in

107 le xixe  ! Le langage courant confond volontiers individu et personne. Je ne pense pas qu’il y ait lieu de s’en féliciter, ni s

108 rement verbale. Reprenons l’origine des termes. L’ individu est défini par rapport à l’ensemble, à l’espèce16. Il est une partie

109 écoule normalement de la définition courante de l’ individu . Dans ces conditions, l’individualisme libéral n’est pas justifié, et

110 l’État, mais aussi contre la définition même de l’ individu , et, en fin de compte, contre la raison, — dont ils aiment pourtant à

111 éclamer par ailleurs. La conséquence logique de l’ individu , c’est l’étatisme, le fascisme ou la dictature stalinienne. Tel est l

112 le paradoxe malheureux de la démocratie laïque. L’ individu au nom duquel légiféra la Convention n’était en somme défini que par

113 osition de ce système à ceux qu’on a fondés sur l’ individu libéral, c’est le fédéralisme. L’individu étant conçu par les juriste

114 s sur l’individu libéral, c’est le fédéralisme. L’ individu étant conçu par les juristes à partir de l’ensemble, ses droits dépen

115 ie libérale ; elle est fondée sur une notion de l’ individu qui défie l’expérience et la réalité humaine. Elle a pourtant duré un

116 vidualisme qui serait en peine de montrer un seul individu réel, l’individu des droits de l’homme n’étant rien qu’un concept jur

117 rait en peine de montrer un seul individu réel, l’ individu des droits de l’homme n’étant rien qu’un concept juridique. Il y a pe

118 Rimbaud. Ou il n’est rien. 16. Littré donne : «  Individu . 1° Tout corps considéré comme un tout distinct par rapport à l’espèc

119 à l’espèce à laquelle il appartient. Ex. : « Les individus ne sont rien, et les espèces sont éternelles » (Voltaire) ; … 3° l’êt

120 e à la notion que les personnalistes se font de l’ individu  ; la troisième à la confusion courante de l’individu et de la personn

121 ividu ; la troisième à la confusion courante de l’ individu et de la personne. 17. Ceci demanderait quelques précisions. Dès que

122 qu’il veut atteindre, qui sont la libération de l’ individu et la suppression de l’État, sont sans commune mesure avec les moyens

123 créateur, pour rebâtir un monde à la mesure de l’ individu considéré comme autonome, et « calculable » humainement. Le Plan est

124 d’autonomie. Et le but final : la libération de l’ individu , reste toujours hétérogène à ces moyens, qui sont, en l’espèce, l’org

125 ons « un fascisme larvé ». Quand nous traitons un individu de « fasciste », cela ne signifie pas que cet individu partage les op

126 idu de « fasciste », cela ne signifie pas que cet individu partage les opinions d’Hitler ou de Mussolini, mais simplement qu’il

127 es (nationalisme, SDN60, etc.), condamnation de l’ individu , de la « pensée » bourgeoise (la pensée sans douleur !), des méthodes

128 a conception abstraite de l’homme considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le

129 tion d’apparence toute philosophique : celle de l’ individu et de la personne. L’égalité contre la fraternité Considérer l’

130 e la fraternité Considérer l’homme en tant qu’ individu abstrait (principes de 89 — marxisme) et fonder sur cet individu tout

131 it (principes de 89 — marxisme) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’est méconnaître la nature co

132 sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’ individu , d’homme en soi, d’homme type, est trop connue pour que nous la repre

133 même. Les personnes existent, bien que brimées. L’ individu n’a jamais existé qu’à l’état de définition. Partir des conflits quot

134 t pour laquelle il est responsable. Alors que « l’ individu  » se balade au gré des théories dans le monde abstrait et juridique d

135 nt substitué pour les besoins de leurs systèmes l’ individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre et dépourvu de résistance ac

136 egel cette mécanique de l’histoire qui supprime l’ individu , le conflit tragique et la responsabilité spirituelle. C’est dans cet

137 s définitions à l’acte constituant la personne (l’ individu engagé dans un conflit concret). Sur cette notion de l’homme actif et

138 xée par les grands fournisseurs. On prétend que l’ individu se perd de plus en plus dans la masse anonyme. Je crois que c’est là

139 rois que c’est là ce qu’il peut faire de mieux. L’ individu , tel que le concevait le dernier siècle, l’homme isolé qui cultivait

140 oits de l’homme, ne mérite pas qu’on le pleure. L’ individu des libéraux, c’était, par excellence, un homme sans destin, un homme

141 voir le salut de notre époque dans un retour à l’ individu . L’individu est l’origine la plus certaine du triomphe des masses. C’

142 ut de notre époque dans un retour à l’individu. L’ individu est l’origine la plus certaine du triomphe des masses. C’est parce qu

143 ertaine du triomphe des masses. C’est parce que l’ individu des libéraux était sans destin, qu’il a cru au destin des autres ; c’

144 utement organisé, une monstrueuse agglomération d’ individus assemblés par la peur et la faim, et la haine, parqués dans des caser

145 goïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’ individu . Il faut aller plus loin : les mythes collectifs n’expriment rien de

146 tâches immédiates. La personne, au contraire de l’ individu perdu dans l’Histoire, vit d’instant en instant, d’une tâche à une au

147 IIPersonne ou individu  ? (d’après une discussion) Première question. — Vous parlez beau

148 coup de la personne… De mon temps, nous disions : individu . Les termes changent, selon le cours des modes, mais les réalités mor

149 vous, elle s’en va et s’en ira toujours disant : individu  ! Individu ! Je suis heureux de notre accord, malgré les mots, et je

150 s’en va et s’en ira toujours disant : individu ! Individu  ! Je suis heureux de notre accord, malgré les mots, et je serais plus

151 la personne dont je parle n’a rien à voir avec l’ individu dont nous parlait le xixe  ! Le langage courant confond volontiers in

152 le xixe  ! Le langage courant confond volontiers individu et personne. Je ne pense pas qu’il y ait lieu de s’en féliciter, ni s

153 rement verbale. Reprenons l’origine des termes. L’ individu est défini par rapport à l’ensemble, à l’espèce11. Il est une partie

154 écoule normalement de la définition courante de l’ individu . Dans ces conditions, l’individualisme libéral n’est pas justifié, et

155 l’État, mais aussi contre la définition même de l’ individu , et, en fin de compte, contre la raison, — dont ils aiment pourtant à

156 éclamer par ailleurs. La conséquence logique de l’ individu , c’est l’étatisme, le fascisme ou la dictature stalinienne. Tel est l

157 le paradoxe malheureux de la démocratie laïque. L’ individu au nom duquel légiféra la Convention n’était en somme défini que par

158 osition de ce système à ceux qu’on a fondés sur l’ individu libéral, c’est le fédéralisme. L’individu étant conçu par les juriste

159 s sur l’individu libéral, c’est le fédéralisme. L’ individu étant conçu par les juristes à partir de l’ensemble, ses droits dépen

160 ie libérale ; elle est fondée sur une notion de l’ individu qui défie l’expérience et la réalité humaine. Elle a pourtant duré un

161 vidualisme qui serait en peine de montrer un seul individu réel, l’individu des droits de l’homme n’étant rien qu’un concept jur

162 rait en peine de montrer un seul individu réel, l’ individu des droits de l’homme n’étant rien qu’un concept juridique. Il y a pe

163 t Rimbaud. Ou il n’est rien. 11. Littré donne «  Individu  : 1° Tout corps considéré comme un tout distinct par rapport à l’espè

164 à l’espèce à laquelle il appartient. Ex. : « Les individus ne sont rien, et les espèces sont éternelles » (Voltaire) ; […] 3° l’

165 e, à la notion que les personnalités se font de l’ individu  ; la troisième, à la confusion courante de l’individu et de la person

166 vidu ; la troisième, à la confusion courante de l’ individu et de la personne. 12. Ceci demanderait quelques précisions. Dès que

167 qu’il veut atteindre, qui sont la libération de l’ individu et la suppression de l’État, sont sans commune mesure avec les moyens

168 créateur, pour rebâtir un monde à la mesure de l’ individu considéré comme autonome, et « calculable » humainement. Le Plan est

169 d’autonomie. Et le but final : la libération de l’ individu , reste toujours hétérogène à ces moyens, qui sont, en l’espèce, l’org

170 ons « un fascisme larvé ». Quand nous traitons un individu de « fasciste », cela ne signifie pas que cet individu partage les op

171 idu de « fasciste », cela ne signifie pas que cet individu partage les opinions d’Hitler ou de Mussolini, mais simplement qu’il

172 et leurs créations politiques, condamnation de l’ individu , de la « pensée » bourgeoise (la pensée sans douleur !), des méthodes

173 a conception abstraite de l’homme considéré comme individu indifférencié. Or ces deux conceptions sont également à la base de to

174 tion d’apparence toute philosophique : celle de l’ individu et de la personne. L’égalité contre la fraternité Considérer l’

175 re la fraternité Considérer l’homme en tant qu’ individu abstrait (principes de 89) et fonder sur cet individu toutes les inst

176 vidu abstrait (principes de 89) et fonder sur cet individu toutes les institutions, et la morale, c’est méconnaître la nature co

177 ont alors sanglants. L’évolution de la notion d’ individu , d’homme en soi, d’homme type, est trop connue pour que nous la repre

178 même. Les personnes existent, bien que brimées. L’ individu n’a jamais existé qu’à l’état de définition. Partir des conflits quot

179 t pour laquelle il est responsable. Alors que « l’ individu  » se balade au gré des théories dans le monde abstrait et juridique d

180 nt substitué pour les besoins de leurs systèmes l’ individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre et dépourvu de résistance ac

181 egel cette mécanique de l’histoire qui supprime l’ individu , le conflit tragique et la responsabilité spirituelle. C’est dans cet

182 s définitions à l’acte constituant la personne (l’ individu engagé dans un conflit concret). Sur cette notion de l’homme actif et

183 que est, d’une part, la science des rapports de l’ individu et de l’État — politique intérieure —, d’autre part la science des ra

184 ccepte qu’on l’appellera le père des croyants ? L’ individu serait-il au-dessus du général ? Serait-il affranchi de l’éthique ? M

185 ilité « individuelle ». Mais je me méfie de cet «  individu  », pour des raisons sur lesquelles il est inutile de revenir une fois

186 xcités, mais simplement des hommes de foi solide. Individus parfaitement négligeables en regard de ce qu’ils ont à dire, qui les

187 ne ; fédéralisme et étatisme ; enfin, personne et individu . Cette dernière « tension », à laquelle se ramènent toutes les autres

188 un village ou une contrée, plus rarement chez un individu , qui constitue le vrai sujet de ses romans. Passage du Poète — ou du

189 s sanctions financières par exemple, auxquelles l’ individu ne peut pas se soustraire. L’autorité n’est le fait ni d’une institut

190 tique est d’une part la science des rapports de l’ individu et de l’État — politique intérieure —, d’autre part la science des ra

191 mission. Il fallait partir d’autre chose que de l’ individu  : de l’État, de la classe ou de la race. Vous vous êtes refait un cor

192 d’une conception du monde fondée sur la raison, l’ individu et la science cartésienne. Nous savons aujourd’hui que la raison n’es

193 raison n’est pas un idéal, mais un outil ; que l’ individu n’est rien que la liberté du désespoir et qu’il meurt de son isolemen

194 réations toujours nouvelles le vieux conflit de l’ individu et de la masse.   6. La violence nécessaire. Car notre force est pers

195 devenue la loi inexorable et mécanique qui plie l’ individu à des calculs de masses, à des disciplines extérieures, à des ambitio

196 devenue la loi inexorable et mécanique qui plie l’ individu à des calculs de masses, à des disciplines extérieures, à des ambitio

197 nt de la sorte une base commune à l’existence des individus . On peut estimer qu’il y a là une fausse communauté, une fausse répon

198 qualifiés pêle-mêle de saboteurs.   Valeur de l’ individu . — L’homme ne vaut que par son activité au service du peuple ou du pr

199 , on s’efforcera de démontrer que d’autant plus l’ individu se sacrifie au Parti, d’autant plus il acquiert de valeur personnelle

200 mission. Il fallait partir d’autre chose que de l’ individu  : de l’état, de la classe ou de la race. Vous vous êtes refait un cor

201 d’une conception du monde fondée sur la raison, l’ individu , et la science cartésienne. Nous savons aujourd’hui que la raison n’e

202 raison n’est pas un idéal, mais un outil ; que l’ individu n’est rien que la liberté du désespoir, et qu’il meurt de son isoleme

203 création toujours nouvelle le vieux conflit de l’ individu et de la masse. 6° La violence nécessaire. — Car notre force est pers

204 et l’objet, entre le cerveau et la main, entre l’ individu pensant et toute espèce de responsabilité. Lorsqu’un clerc invoquera

205 ne seront pas, de longtemps, réunies dans un seul individu , le savant s’en voudrait de poser, au terme de ses descriptions, autr

206 n’est point par la culture de l’« esprit » que l’ individu se développe, mais par l’incarnation de plus en plus complexe du spir

207 ersonne se distingue de la masse, mais aussi de l’ individu , le style d’une pensée active se distinguera par une double oppositio

208 sique et de l’angoisse sociale qui nous obsèdent. Individu et masses, telles sont les déviations d’une tradition qui se fondait

209 a distinction fondamentale de la personne et de l’ individu , ni la définition philosophique de la personne : il me suffit d’avoir

210 aussi laïque ou religieuse qu’on voudrait. Mais l’ individu a vécu. Ce mythe n’est plus à craindre que sous sa forme négative : l

211 n une réponse, ne se pose par ailleurs que dans l’ individu aux prises avec son entourage humain98. Ses données me sont extérieur

212 mmunauté, en ceci qu’elle est l’acte par lequel l’ individu répond à la question que lui pose son prochain. Et à l’inverse, le bu

213 n l’oppose à la masse anonyme, tout autant qu’à l’ individu atomique. Le vœu humain paraît comblé… Et l’on croirait qu’il l’est à

214 Ainsi le phénomène personnel demeure situé dans l’ individu , mais dans un individu transformé, orienté, animé par une présence ex

215 onnel demeure situé dans l’individu, mais dans un individu transformé, orienté, animé par une présence extérieure qui le questio

216 risque. La personne est aussi, par conséquent, l’ individu moral et social par excellence ; mais dans son acte seulement, c’est-

217 ersonnalité. Nous définissons la personne comme l’ individu qui se sait et se veut engagé dans le conflit créateur. Mais en s’aff

218 devenue la loi inexorable et mécanique qui plie l’ individu à des calculs de masses, à des disciplines extérieures, à des ambitio

219 nt de la sorte une base commune à l’existence des individus . On peut estimer qu’il y a là une fausse communauté, une fausse répon

220 qualifiés pêle-mêle de saboteurs.   Valeur de l’ individu  : L’homme ne vaut que par son activité au service du peuple ou du pro

221 , on s’efforcera de démontrer que d’autant plus l’ individu se sacrifie au Parti, d’autant plus il acquiert de valeur personnelle

222 mission. Il fallait partir d’autre chose que de l’ individu  : de l’État, de la classe ou de la race. Vous vous êtes refait un cor

223 d’une conception du monde fondée sur la raison, l’ individu , et la science cartésienne. Nous savons aujourd’hui que la raison n’e

224 raison n’est pas un idéal, mais un outil ; que l’ individu n’est rien que la liberté du désespoir, et qu’il meurt de son isoleme

225 création toujours nouvelle le vieux conflit de l’ individu et de la masse. 6° La violence nécessaire. — Car notre force est pers

226 et l’objet, entre le cerveau et la main, entre l’ individu pensant et toute espèce de responsabilité. Lorsqu’un clerc invoquera

227 ne seront pas, de longtemps, réunies dans un seul individu , le savant s’en voudrait de poser, au terme de ses descriptions, autr

228 n’est point par la culture de l’« esprit » que l’ individu se développe, mais par l’incarnation de plus en plus complexe du spir

229 ersonne se distingue de la masse, mais aussi de l’ individu , le style d’une pensée active se distinguera par une double oppositio

230 sique et de l’angoisse sociale qui nous obsèdent. Individu et masses, telles sont les déviations d’une tradition qui se fondait

231 a distinction fondamentale de la personne et de l’ individu , ni la définition philosophique de la personne : il me suffit d’avoir

232 aussi laïque ou religieuse qu’on voudrait. Mais l’ individu a vécu. Ce mythe n’est plus à craindre que sous sa forme négative : l

233 n une réponse, ne se pose par ailleurs que dans l’ individu aux prises avec son entourage humain101. Ses données me sont extérieu

234 mmunauté, en ceci qu’elle est l’acte par lequel l’ individu répond à la question que lui pose son prochain. Et à l’inverse, le bu

235 n l’oppose à la masse anonyme, tout autant qu’à l’ individu atomique. Le vœu humain paraît comblé… Et l’on croirait qu’il l’est à

236 Ainsi le phénomène personnel demeure situé dans l’ individu , mais dans un individu transformé, orienté, animé par une présence ex

237 onnel demeure situé dans l’individu, mais dans un individu transformé, orienté, animé par une présence extérieure qui le questio

238 risque. La personne est aussi, par conséquent, l’ individu moral et social par excellence ; mais dans son acte seulement, c’est-

239 de l’affaire, dénoncer clairement les coupables, individus ou institutions. Ce qui oblige en fin de compte l’écrivain à déclarer

240 lui. Écoutons les observations que formulent des individus pris à part, dans leur vie concrète. Je constate qu’elles vont toutes

241 toi et le monde, par exemple ; ou encore entre l’ individu et le Sort, cette idole païenne ? C. M. — J’ai besoin de le croire p

242 nt une émouvante et très précise description de l’ individu romantique, dans ce qu’il a de démissionnaire, d’impuissant à saisir

243 le poème ensuite — plus beau et plus vivant que l’ individu qui l’a conçu comme porté au-delà de lui-même par l’attrait puissant

244 de cette superstition. S’il est vrai que certains individus « ont la veine » dans ces loteries, notre image scientifique (physico

245 entre le vieil homme et le nouvel homme, entre l’ individu et la vocation qu’il se reconnaît, je dirais volontiers : entre la pe

246 D’autre part, Marx n’a pas cessé de critiquer l’«  individu isolé et abstrait » (Thèses sur Feuerbach). 43. Marx, Critique de la

247 ail » du vivre goethéen n’ayant de fin que dans l’ individu le plus parfait de son espèce, dont le sépare enfin cette perfection…

248 renvoient pas même l’écho. Nous sommes là, petits individus , devant ce qu’on nomme les « masses », exprimant par cette métaphore

249  ; mais sans agir, elle n’est pas vraie pensée. L’ individu ne saurait s’accomplir qu’en relation avec l’espèce, mais l’espèce ne

250 spèce ne peut avancer que sur la trace des grands individus . La définition même de l’homme, ce qu’il a proprement d’humain, c’est

251 ’importance respective des deux pôles, société et individu , a varié depuis Goethe d’une manière appréciable. Les suites et les r

252 omme un vertige fascinant à l’intérieur de chaque individu qui voulait se saisir en soi : ainsi Werther se jette dans le suicide

253 les plantes : loi de la forme organisatrice de l’ individu autonome. ⁂ Inverser les données du problème goethéen, tout en se mai

254 La tension se produit de nouveau entre les pôles individu et société. Mais sa résultante change de signe : elle pointe sa flèch

255 de devenir Goethe. Il doit montrer l’exemple d’un individu qui a su tirer du monde où il est né les nourritures les plus richeme

256 forme des raisons de tel parti, de l’idéal de tel individu , et que je trouve partout la confusion, la dispersion, l’indifférence

257 de cette superstition. S’il est vrai que certains individus « ont la veine » dans ces loteries, notre image scientifique (physico

258 lui. Écoutons les observations que formulent des individus pris à part, dans leur vie concrète. Je constate qu’elles vont toutes

259 toi et le monde, par exemple ; ou encore entre l’ individu et le Sort, cette idole païenne ? C. M. — J’ai besoin de le croire p

260 nier proprement dit, mais, peu ou prou, de chaque individu soumis aux lois d’une collectivité délirante. Sur la foi d’affiches o

261 our désigner l’absence d’âme personnelle chez les individus charriés par les mouvements mécaniques d’une foule ? L. hoche la tête

262 t abstraitement des masses inorganiques, dont les individus n’ont en commun que l’argent ou le défaut d’argent ; où les partis se

263 ns les masses et que s’installe au cœur de chaque individu une angoisse, — d’où naît un appel. C’est à ce formidable appel des p

264 ar ce qui compte, c’est la Nation, et non pas les individus . Or la Nation, pratiquement c’est l’État. Et cet État est né de la gu

265 amental, c’est celui que nous pose l’angoisse des individus isolés, et l’appel religieux qui naît de cette angoisse — même s’il e