1
x que son lyrisme cosmique. On est plus près de l’
infini
au fond de soi qu’au fond du ciel. l. « Jules Supervielle : Gravita
2
usées ! — et si tu veux soudain le son grave de l’
infini
, pour être seul parmi la foule, lève les yeux, au plus beau ciel du m
3
vous nous appelez encore hors de cette voix de l’
infini
où chancellent parmi les éclairs nos premiers pas. Aragon, dans ces t
4
e un anathème sanglant. Louis Aragon, avocat de l’
infini
, annonce l’entrée de l’éternelle anarchiste, la Poésie. On dit : «
5
us vous êtes assuré que la porte ferme bien sur l’
infini
. Rien à craindre de ce côté. Retournez à vos amours. ................
6
ugements se rendaient sans cesse à l’échelle de l’
infini
, et cet infini nous écrasait. Comment aurions-nous accepté le sort co
7
daient sans cesse à l’échelle de l’infini, et cet
infini
nous écrasait. Comment aurions-nous accepté le sort communément heure
8
tes encore, interceptant les messages égarés de l’
infini
… Un tel homme, — est-ce encore Aragon, sinon qui ? — sa grandeur, c’
9
tenses que tout se fond catastrophiquement dans l’
infini
de la seconde. Des peurs sans cause, plus vides que la mort. Toutes c
10
vie, désormais sans au-delà, sans relation avec l’
infini
, se trouble et se complique ; le sentiment contredit à la pensée, la
11
ée. Oui, je sus que l’échange de deux regards est
infini
, est indéfiniment grandiose et musical. Ainsi coula cette nuit sans p
12
ils essaient encore le samedi soir n’est plus cet
infini
repos dans la puissance et l’être, mais seulement une usure des nerfs
13
e prolongent jusque vers onze heures, en des jeux
infinis
sur les vastes ondulations des terres. À l’horizon, des ailes de moul
14
e prolongent jusque vers onze heures, en des jeux
infinis
sur les vastes ondulations des terres. À l’horizon, des ailes de moul
15
e. Oui, j’ai su que l’échange de deux regards est
infini
, est indéfiniment grandiose et musical. Ainsi coula cette nuit sans p
16
ils essaient encore le samedi soir n’est plus cet
infini
repos dans la puissance et l’être, mais seulement une usure des nerfs
17
théâtre pur, où tout est sens, écho, dialogue à l’
infini
. Ici la joie trouve un espace où se déployer sans se perdre, la médit
18
de Fernandez : « Le chrétien est un embusqué de l’
infini
. » a. « Humanisme et christianisme », Le Semeur, Paris, n° 5, mars 1
19
dditionnés, soustraits, multipliés et divisés à l’
infini
. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De
20
ui est adressée ; enfin, excitant en lui l’espoir
infini
au sein du désespoir et la joie de la Promesse invisible, — cette vis
21
nent dans une oscillation gigantesque, entre deux
infinis
contradictoires. On conçoit que le fidèle habitué à venir chaque dima
22
n pauvrette d’une âme flattée de s’admirer dans l’
infini
d’un paysage. « Un paysage est un état d’âme », disait Amiel au combl
23
principale : « Il y a une différence qualitative
infinie
entre Dieu et l’homme. » Le sens réel et profond de toute son œuvre r
24
ans son âme ! — Kierkegaard a montré « le comique
infini
». Il faut risquer cette expression : le rire de la charité chrétienn
25
rquoi ce rire scandaleux ? Parce que « la crainte
infinie
d’un seul danger nous rendrait tous les autres inexistants ». Mais ce
26
n tu crois à la seule grâce de Dieu, dans l’abîme
infini
où tu te vois, ou bien tu crois aussi à ce sérieux de l’existence sym
27
on péché ou de celui des autres ? Comique amer et
infini
de ce « croyant » qui tremble pour le sort de l’esprit dans le monde,
28
ités de la « chair », qui ne sont pas variées à l’
infini
. D’autre part, on peut renverser l’objection. Les lois rigides, ratio
29
réaliser. 41. « Le chrétien est un embusqué de l’
infini
», écrivait Ramon Fernandez. 42. On sait que la secousse du 6 févrie
30
ider. Le croyant au contraire trouvera des forces
infinies
dans la foi qu’il aura au but — au but caché derrière sa mort. Il mar
31
tant en lui à chaque moment la mesure d’un effort
infini
. 64. Cela signifie : une vocation concrète, non pas une aventure a
32
dditionnés, soustraits, multipliés et divisés à l’
infini
. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De
33
ici de Kierkegaard, « une différence qualitative
infinie
» entre Dieu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu. C’e
34
ités de la « chair », qui ne sont pas variées à l’
infini
. D’autre part, on peut renverser l’objection. Les lois rigides, ratio
35
réaliser. 34. « Le chrétien est un embusqué de l’
infini
», écrivait Ramon Fernandez. 35. On sait que la secousse du 6 févrie
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er. Le croyant, au contraire, trouvera des forces
infinies
dans la foi qu’il aura au but — au but caché derrière sa mort. Il mar
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tant en lui à chaque moment la mesure d’un effort
infini
. 56. Cela signifie : une vocation concrète, non pas une aventure a
38
dditionnés, soustraits, multipliés et divisés à l’
infini
. Du peuple on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De
39
t concevoir et souhaiter une « personnalisation »
infinie
de l’humanité. Principe de la véritable « démocratie » culturelle : u
40
que de la voir, et qui se perd dans un bavardage
infini
, dans ce vide ou cette « profondeur » ou plus rien n’arrête la parole
41
ros du monde bourgeois. Il incarne à la puissance
infinie
le goût du néant — le refus de la vocation — qui caractérisera le mon
42
ations les plus artificielles, aux découpages à l’
infini
de la « matière » vivante et organique, à la multiplication des point
43
bien propice aux interprétations, aux distinguos
infinis
par où le pire subjectivisme, celui de la prudence opportuniste, s’in
44
évéler une simple méconnaissance des possibilités
infinies
d’interprétation dont dispose leur apologétique, s’ils me convainquen
45
lle, et celle-ci une autre, et ainsi de suite à l’
infini
, de sorte que pour finir on est chacun tout seul sur son petit bout d
46
es de la vie sexuelle, la vision d’une jouissance
infinie
, tout cela ne fait que donner satisfaction au besoin humain de substi
47
? Les conséquences de l’un et l’autre choix sont
infinies
. Elles sont infiniment contradictoires. Rien n’est plus important pou
48
ais seulement un geste de doute, une allusion à l’
infinie
complexité de nos problèmes ; tous ceux qui cherchent un refuge dans
49
e cet acte, règne l’absence. Et cette absence est
infinie
. Car elle est le temps même, le mauvais temps qui me sépare du monde
50
et angélisme « démoniaque », cette nostalgie de l’
infini
ou des passions sauvages que rêvent les faibles, mais un acte de prés
51
l’axe du concret ? Elles lui sont parallèles à l’
infini
. Elles restent séparées de l’être en chacun de leurs points, à chaque
52
? Les conséquences de l’un et l’autre choix sont
infinies
. Elles sont infiniment contradictoires. Rien n’est plus important pou
53
ais seulement un geste de doute, une allusion à l’
infinie
complexité de nos problèmes ; tous ceux qui cherchent un refuge dans
54
e cet acte, règne l’absence. Et cette absence est
infinie
. Car elle est le temps même, le mauvais temps qui me sépare du monde
55
et angélisme « démoniaque », cette nostalgie de l’
infini
ou des passions sauvages que rêvent les faibles, mais un acte de prés
56
l’axe du concret ? Elles lui sont parallèles à l’
infini
. Elles restent séparées de l’être en chacun de leurs points, à chaque
57
ades, les miliciens, qui jouent avec lui avec une
infinie
gentillesse. Ne donne-t-on pas au canari de la duchesse chaque jour s
58
s’en aperçoit, on commence à comprendre la portée
infinie
de cette parole si simple : « Ne jugez pas. » On est déjà tout près d
59
t que de poser un regard vague et passionné sur l’
infini
néant des eaux, je considère à mes pieds les dessins du sable qui s’é
60
… la marche verticale, signe de notre verticalité
infinie
ou du sublime de notre spiritualité ». 10 octobre 1934 (Suite e
61
sède une signification métaphysique et religieuse
infinie
. C’est parce qu’il existe que nous savons encore que l’homme est né p
62
du désir charnel ; mais tandis que pour Tristan l’
infini
, c’est l’éternité sans retour où s’évanouit la conscience douloureuse
63
; et rien ne le flatte davantage que le mirage d’
infini
dépassement entretenu par le souvenir du mythe. Essayer de prendre co
64
promesse éternellement trahie : eritis sicut dei.
Infinie
naïveté du moraliste qui prétendait détourner l’homme de cette voie m
65
e plus qu’elle est salutaire. Cela se discute à l’
infini
. Et cela nous sera des plus utile dès que les hommes se régleront sur
66
voici : cet homme mort au monde, tué par l’amour
infini
, devra marcher maintenant et vivre dans le monde comme s’il n’avait p
67
urgeois. Et pourtant « il a tout renoncé dans une
infinie
résignation, et s’il a tout ressaisi par la suite, c’est en vertu de
68
ire de la foi). Il fait sans cesse le saut dans l’
infini
, mais avec une telle correction et une telle certitude qu’il retombe
69
(étudiant de l’Université) planait à une hauteur
infinie
au-dessus de l’ouvrier d’usine, et où n’importe quelle ridicule tête
70
et qu’elle prie, et vers lequel elle s’ouvre à l’
infini
. « Et l’Esprit et l’Épouse disent : Viens ! Et que celui qui entend d
71
’auteur, sa patiente intrépidité, la « volubilité
infinie
» de l’esprit que suppose son entreprise ? Car l’étude des poètes her
72
le pouvoir magique du langage, et dans la liberté
infinie
de l’homme, capable de refaire avec ses mains le Paradis perdu et les
73
mbolique, simple et frappante, résumant un nombre
infini
de situations plus ou moins analogues. Le mythe permet de saisir d’un
74
’annulation. À ces abus, générateurs de querelles
infinies
et de guerres, l’amour courtois oppose une fidélité indépendante du m
75
et le consacre dans leur cœur, pour l’exalter à l’
infini
dans l’instant de l’obstacle absolu, qui est la mort. Tristan aime se
76
ue les amants veulent prolonger et renouveler à l’
infini
. D’où les périls nouveaux qu’ils vont défier. Mais la valeur du cheva
77
veut embrasser que le Tout. C’est le dépassement
infini
, l’ascension de l’homme vers son dieu. Et ce mouvement est sans retou
78
qui n’admet point cette impensable confusion de l’
infini
et du fini, mais surtout pour l’esprit religieux naturel. Toutes les
79
transformation. Éros cherchait le dépassement à l’
infini
. L’amour chrétien est obéissance dans le présent. Car aimer Dieu, c’e
80
veau symbole de l’Amour, ce n’est plus la passion
infinie
de l’âme en quête de lumière, mais c’est le mariage du Christ et de l
81
le dira Kierkegaard « une différence qualitative
infinie
». Donc point de fusion possible, ni d’union substantielle. Mais seul
82
quins dont les froides aventures s’enchaînent à l’
infini
», nous dit de ces légendes l’un de leurs meilleurs adapteurs moderne
83
voises colportées et reprises, avec des variantes
infinies
, par toute l’Europe médiévale. Les fabliaux annoncent le roman comiqu
84
es de la vie sexuelle, la vision d’une jouissance
infinie
, tout cela ne fait que donner satisfaction au besoin humain de substi
85
t nocturne, l’épanouissement mystique dans la vie
infinie
de la Nuit. Il y manque ce que l’on pourrait appeler, symétriquement,
86
re, tandis que dans un être unique et possédé à l’
infini
se concentre le monde entier. Tristan n’a plus besoin du monde, — par
87
amour qui repousse tout objet pour s’élancer à l’
infini
. C’est, dit-il, « le désir de quelque chose d’entièrement inconnu, qu
88
réelle que l’autre, qu’il voulait détruire ! À l’
infini
, jusqu’à la consomption de toute vie et de tout esprit. Voilà ce que
89
du désir charnel ; mais tandis que pour Tristan l’
infini
, c’est l’éternité sans retour où s’évanouit la conscience douloureuse
90
; et rien ne le flatte davantage que le mirage d’
infini
dépassement entretenu par le souvenir du mythe. Essayer de prendre co
91
promesse éternellement trahie : eritis sicut dei.
Infinie
naïveté du moraliste qui prétendait détourner l’homme de cette voie m
92
e plus qu’elle est salutaire. Cela se discute à l’
infini
. Et cela nous sera des plus utiles dès que les hommes se régleront su
93
voici : cet homme mort au monde, tué par l’amour
infini
, devra marcher maintenant et vivre dans le monde comme s’il n’avait p
94
urgeois. Et pourtant « il a tout renoncé dans une
infinie
résignation, et s’il a tout ressaisi par la suite, c’est en vertu de
95
ire de la foi). Il fait sans cesse le saut dans l’
infini
, mais avec une telle correction et une telle certitude qu’il retombe
96
passer du zéro de l’homme devant Dieu à la valeur
infinie
de la personnalité ? Comment passer de notre théologie à notre histoi
97
t la valeur varie si curieusement entre zéro et l’
infini
, et dont tant d’auteurs non protestants ou incroyants nous font une g
98
mbolique, simple et frappante, résumant un nombre
infini
de situations plus ou moins analogues. Le mythe permet de saisir d’un
99
’annulation. À ces abus, générateurs de querelles
infinies
et de guerres, l’amour courtois oppose une fidélité indépendante du m
100
et le consacre dans leur cœur, pour l’exalter à l’
infini
dans l’instant de l’obstacle absolu, qui est la mort. Tristan aime se
101
ue les amants veulent prolonger et renouveler à l’
infini
. D’où les périls nouveaux qu’ils vont défier. Mais la valeur du cheva
102
veut embrasser que le Tout. C’est le dépassement
infini
, l’ascension de l’homme vers son dieu. Et ce mouvement est sans retou
103
qui n’admet point cette impensable confusion de l’
infini
et du fini, mais surtout pour l’esprit religieux naturel. Toutes les
104
transformation. Éros cherchait le dépassement à l’
infini
. L’amour chrétien est obéissance dans le présent. Car aimer Dieu, c’e
105
veau symbole de l’Amour, ce n’est plus la passion
infinie
de l’âme en quête de lumière, mais c’est le mariage du Christ et de l
106
le dira Kierkegaard « une différence qualitative
infinie
». Donc point de fusion possible, ni d’union substantielle. Mais seul
107
ces » ? Ce doute et cette question renaissent à l’
infini
. Est-ce pure coïncidence, si les troubadours comme les cathares glori
108
quins dont les froides aventures s’enchaînent à l’
infini
», nous dit de ces légendes l’un de leurs meilleurs adaptateurs moder
109
voises colportées et reprises, avec des variantes
infinies
, par toute l’Europe médiévale. Les fabliaux annoncent le roman comiqu
110
es de la vie sexuelle, la vision d’une jouissance
infinie
, tout cela ne fait que donner satisfaction au besoin humain de substi
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t nocturne, l’épanouissement mystique dans la vie
infinie
de la Nuit. Il y manque ce que l’on pourrait appeler, symétriquement,
112
re, tandis que dans un être unique et possédé à l’
infini
se concentre le monde entier. Tristan n’a plus besoin du monde — parc
113
amour qui repousse tout objet pour s’élancer à l’
infini
. C’est, dit-il, « le désir de quelque chose d’entièrement inconnu, qu
114
réelle que l’autre, qu’il voulait détruire ! À l’
infini
, jusqu’à la consomption de toute vie et de tout esprit. Voilà ce que
115
« créatures » — alors que le seul but de l’amour
infini
ne peut être que le divin : Dieu, notre idée de Dieu, ou le Moi déifi
116
du désir charnel ; mais tandis que pour Tristan l’
infini
, c’est l’éternité sans retour où s’évanouit la conscience douloureuse
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; et rien ne le flatte davantage que le mirage d’
infini
dépassement entretenu par le souvenir du mythe. Essayer de prendre co
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promesse éternellement trahie : eritis sicut dei.
Infinie
naïveté du moraliste qui prétendait détourner l’homme de cette voie m
119
e plus qu’elle est salutaire. Cela se discute à l’
infini
… Et cela nous sera des plus utiles dès que les hommes se régleront su
120
voici : cet homme mort au monde, tué par l’amour
infini
, devra marcher maintenant et vivre dans le monde comme s’il n’avait p
121
urgeois. Et pourtant « il a tout renoncé dans une
infinie
résignation, et s’il a tout ressaisi par la suite, c’est en vertu de
122
ire de la foi). Il fait sans cesse le saut dans l’
infini
, mais avec une telle correction et une telle certitude qu’il retombe
123
mbolique, simple et frappante, résumant un nombre
infini
de situations plus ou moins analogues. Le mythe permet de saisir d’un
124
’annulation. À ces abus, générateurs de querelles
infinies
et de guerres, l’amour courtois oppose une fidélité indépendante du m
125
et le consacre dans leur cœur, pour l’exalter à l’
infini
dans l’instant de l’obstacle absolu, qui est la mort. Tristan aime se
126
ue les amants veulent prolonger et renouveler à l’
infini
. D’où les périls nouveaux qu’ils vont défier. Mais la valeur du cheva
127
veut embrasser que le Tout. C’est le dépassement
infini
, l’ascension de l’homme vers son dieu. Et ce mouvement est sans retou
128
qui n’admet point cette impensable confusion de l’
infini
et du fini, mais surtout pour l’esprit religieux naturel. Toutes les
129
transformation. Éros cherchait le dépassement à l’
infini
. L’amour chrétien est obéissance dans le présent. Car aimer Dieu, c’e
130
uveau symbole de l’Amour ce n’est plus la passion
infinie
de l’âme en quête de lumière, mais c’est le mariage du Christ et de l
131
le dira Kierkegaard « une différence qualitative
infinie
». Donc point de fusion possible, ni d’union substantielle. Mais seul
132
ces » ? Ce doute et cette question renaissent à l’
infini
. Est-ce pure coïncidence, si les troubadours comme les cathares glori
133
quins dont les froides aventures s’enchaînent à l’
infini
», nous dit de ces légendes l’un de leurs meilleurs adaptateurs moder
134
voises colportées et reprises, avec des variantes
infinies
, par toute l’Europe médiévale. Les fabliaux annoncent le roman comiqu
135
es de la vie sexuelle, la vision d’une jouissance
infinie
, tout cela ne fait que donner satisfaction au besoin humain de substi
136
t nocturne, l’épanouissement mystique dans la vie
infinie
de la Nuit. Il y manque ce que l’on pourrait appeler, symétriquement,
137
re, tandis que dans un être unique et possédé à l’
infini
se concentre le monde entier. Tristan n’a plus besoin du monde — parc
138
amour qui repousse tout objet pour s’élancer à l’
infini
. C’est, dit-il, « le désir de quelque chose d’entièrement inconnu, qu
139
réelle que l’autre, qu’il voulait détruire ! À l’
infini
, jusqu’à la consomption de toute vie et de tout esprit. Voilà ce que
140
« créatures » — alors que le seul But de l’amour
infini
ne peut être que le divin : Dieu, notre idée de Dieu, ou le Moi déifi
141
du désir charnel ; mais tandis que pour Tristan l’
infini
, c’est l’éternité sans retour où s’évanouit la conscience douloureuse
142
; et rien ne le flatte davantage que le mirage d’
infini
dépassement entretenu par le souvenir du mythe. Essayer de prendre co
143
promesse éternellement trahie : eritis sicut dei.
Infinie
naïveté du moraliste qui prétendait détourner l’homme de cette voie m
144
e plus qu’elle est salutaire. Cela se discute à l’
infini
. Et cela nous sera des plus utiles dès que les hommes se régleront su
145
voici : cet homme mort au monde, tué par l’amour
infini
, devra marcher maintenant et vivre dans le monde comme s’il n’avait p
146
urgeois. Et pourtant « il a tout renoncé dans une
infinie
résignation, et s’il a tout ressaisi par la suite, c’est en vertu de
147
ire de la foi). Il fait sans cesse le saut dans l’
infini
, mais avec une telle correction et une telle certitude qu’il retombe
148
veau et la main. Les résultats de ce divorce sont
infinis
. Mais le plus décisif, sans doute, est celui-ci : la culture apparaît
149
idienne, celle qui se manifeste dans la diversité
infinie
des manières de penser et de vivre, nos libertés politiques ne pourro
150
désordonnées, de phrases entendues au passage, d’
infinis
croisements d’existences étrangères. Paris propose une liberté et un
151
passer du zéro de l’homme devant Dieu à la valeur
infinie
de la personnalité ? Comment passer de notre théologie à notre histoi
152
t la valeur varie si curieusement entre zéro et l’
infini
, et dont tant d’auteurs incroyants nous font une gloire peut-être int
153
veau et la main. Les résultats de ce divorce sont
infinis
. Mais le plus décisif, sans doute, est celui-ci : la culture apparaît
154
idienne, celle qui se manifeste dans la diversité
infinie
des manières de penser et de vivre, nos libertés politiques ne pourro
155
s simple et des plus quotidiennes : la différence
infinie
qui existe entre « faire de l’ordre » sur une table de travail et « a
156
passer du zéro de l’homme devant Dieu à la valeur
infinie
de la personnalité ? Comment passer de notre théologie à notre histoi
157
t la valeur varie si curieusement entre zéro et l’
infini
, et dont tant d’auteurs incroyants nous font une gloire peut-être int
158
s-mêmes comprendront-elles qu’il n’est qu’un seul
infini
véritable : celui que chacun porte en soi, celui de l’âme inépuisable
159
nt double, triple, centuple, l’agent multiple à l’
infini
. Bornons-nous à ses tours les plus simples, ceux qui prennent à coup
160
e dans le monde. Tombé de l’éternel, Satan veut l’
infini
. Tombé de l’Être, il veut l’Avoir. Mais le problème est insoluble à t
161
e qu’on voit, quitte à se fermer l’invisible et l’
infini
du possible divin. Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’omb
162
outes choses est leur autorité. Il s’autorise à l’
infini
dans Sa Création déployée. Il s’y raconte à lui-même sa grandeur « et
163
’alourdisse et s’arrête à l’image créée. Le désir
infini
de l’âme souffre alors des limitations d’un objet qui résiste et qui
164
Vérone. La contradiction torturante que souffre l’
infini
désir séduit et arrêté par un être fini, ne peut se résoudre que dans
165
ions parfois simultanées de présence et d’absence
infinie
, créent chez tout être passionné l’illusion d’un transport mystique d
166
nt double, triple, centuple, l’agent multiple à l’
infini
. Bornons-nous à ses tours les plus simples, ceux qui prennent à coup
167
e dans le monde. Tombé de l’éternel, Satan veut l’
infini
. Tombé de l’Être, il veut l’Avoir. Mais le problème est insoluble à t
168
e qu’on voit, quitte à se fermer l’invisible et l’
infini
du possible divin. Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’omb
169
raire la fixation d’une réalité temporelle dans l’
infini
ou dans l’inquestionnable : l’idée de succès en soi, de puissance ou
170
outes choses est leur autorité. Il s’autorise à l’
infini
dans Sa Création déployée. Il s’y raconte à lui-même sa grandeur « et
171
’alourdisse et s’arrête à l’image créée. Le désir
infini
de l’âme souffre alors des limitations d’un objet qui résiste et qui
172
Vérone. La contradiction torturante que souffre l’
infini
désir séduit et arrêté par un être fini, ne peut se résoudre que dans
173
ions parfois simultanées de présence et d’absence
infinie
, créent chez tout être passionné l’illusion d’un transport mystique d
174
nt double, triple, centuple, l’agent multiple à l’
infini
. Bornons-nous à ses tours les plus simples, ceux qui prennent à coup
175
e dans le monde. Tombé de l’éternel, Satan veut l’
infini
. Tombé de l’Être, il veut l’Avoir. Mais le problème est insoluble à t
176
e qu’on voit, quitte à se fermer l’invisible et l’
infini
du possible divin. Saisissant la proie, l’on perd l’ombre, mais l’omb
177
raire la fixation d’une réalité temporelle dans l’
infini
ou dans l’inquestionnable : l’idée de succès en soi, de puissance ou
178
outes choses est leur autorité. Il s’autorise à l’
infini
dans Sa Création déployée. Il s’y raconte à lui-même sa grandeur « et
179
’alourdisse et s’arrête à l’image créée. Le désir
infini
de l’âme souffre alors des limitations d’un objet qui résiste et qui
180
Vérone. La contradiction torturante que souffre l’
infini
désir, séduit et arrêté par un être fini, ne peut se résoudre que dan
181
ions parfois simultanées de présence et d’absence
infinie
, créent chez tout être passionné l’illusion d’un transport mystique d
182
noir imaginent. Une étreinte qui s’égalerait à l’
Infini
. Se fondre en un seul être, mais que cet être accède ensuite au comme
183
ans le vertige de nous détruire au contact de cet
infini
, plus puissant que la joie et la douleur. Dans le vertige de revenir
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ccomplit, c’est le signe physique, originel, de l’
infinie
contradiction que nous souffrons. Le désir divinise, l’acte rend à l’
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désordonnées, de phrases entendues au passage, d’
infinis
croisements d’existences étrangères. Paris propose une liberté et un
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le : l’affirmation d’une « différence qualitative
infinie
entre Dieu et l’homme ». Le sens réel et profond de toute son œuvre r
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x — Kierkegaard peut enfin parler avec ce sérieux
infini
dont le seul Nietzsche, dans notre ère, paraît avoir gardé le sens. E
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s de son âme — Kierkegaard en décrit « le comique
infini
». Il faut risquer cette expression : le rire de la charité. « Le chr
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rquoi ce rire scandaleux ? Parce que « la crainte
infinie
d’un seul danger nous rendrait tous les autres inexistants. » Mais ce
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n tu crois à la seule grâce de Dieu, dans l’abîme
infini
où tu te vois, — ou bien tu crois aussi à ce sérieux de l’existence s
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on péché ou de celui des autres ? Comique amer et
infini
de ce « croyant » qui tremble pour le sort de l’esprit dans le monde,
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disait Kierkegaard, « une différence qualitative
infinie
entre Dieu et l’homme », de telle sorte que nulle communication ne pe
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lle, et celle-ci une autre, et ainsi de suite à l’
infini
, de sorte que pour finir on est chacun tout seul sur son petit bout d
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mes ; c’est limiter et ils aspirent à l’expansion
infinie
; c’est définir par la parole et l’acte, et ils recherchent le silenc
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ations kaléidoscopiques. Celles-ci sont en nombre
infini
, ainsi qu’on en pourra juger par l’examen du tableau suivant. En effe
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disent les partis. Ainsi l’on peut « causer » à l’
infini
, mais sans trop de chances de se former une opinion plausible ou réal
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jor et un personnel gigantesques, spécialisés à l’
infini
; des pages de publicité aussi chères qu’abondantes ; ou un propriéta
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n mesure de les imaginer. Cela se discuterait à l’
infini
. Il n’est qu’une solution, qui est d’aller voir, et d’essayer le pays
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giques, cette intrication sans espoir, ces replis
infinis
qui défient le calcul. Car une coupe transversale pratiquée dans un n
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n mesure de les imaginer. Cela se discuterait à l’
infini
. Il n’est qu’une solution, qui est d’aller voir, et d’« essayer » le
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iolence sans précédent. À travers les complexités
infinies
de nos difficultés économiques, sociales, politiques et religieuses,
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s-mêmes comprendront-elles qu’il n’est qu’un seul
infini
véritable : celui que chacun porte en soi, celui de l’âme inépuisable
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désordonnées, de phrases entendues au passage, d’
infinis
croisements d’existences étrangères. Paris propose une liberté et un
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rgement déployé sur de hauts escaliers évoquant l’
infini
, dans la nuée des plumages, et l’éclat des costumes, et la joie rayon
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été de Buenos Aires. Elles possèdent des domaines
infinis
, peuplés de bœufs qui nourrissent l’Angleterre, et dont elles vivaien
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x. Je ne pouvais m’en éloigner. C’est un marécage
infini
, coupé de rivières et d’îlots, et les oiseaux par milliers s’y rassem
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n mesure de les imaginer. Cela se discuterait à l’
infini
. Il n’est qu’une solution, qui est d’aller voir, et d’essayer le pays