1
me en qui s’équilibrent déjà l’enthousiasme d’une
jeunesse
saine et la retenue de l’âge mûr, cette « limitation » que lui ont en
2
littéraires 8, à quoi beaucoup sacrifièrent leur
jeunesse
. (« Nous sommes une génération de cobayes » remarque Paul Morand.) Il
3
ce dont nous avons vécu jusqu’à tel jour de notre
jeunesse
, il faudrait pouvoir sauter hors de soi. Seule, une méthode d’observa
4
» ; nous ne voulons pas être « l’expression de la
jeunesse
romande ». Nous sommes autre chose. (Belles-Lettres est toujours « au
5
capable de lui faire pardonner les erreurs de sa
jeunesse
. Le roi, « un niais en matière religieuse » au dire de sa belle-sœur,
6
roitement son rôle d’homme… « Captif de sa propre
jeunesse
. » C’est ici un autre sujet du roman, qui se mêle étroitement au prem
7
ésirée délivre Jacques d’un passé obsédant, d’une
jeunesse
trop complaisante à son tourment. ac. « Bernard Barbey : La Maladèr
8
lle leur laisse. Montclar est l’auteur de vers de
jeunesse
auxquels il ne tient guère, et l’on comprend que ce journal bientôt l
9
référer à une certitude trop vite atteinte, où sa
jeunesse
ne verrait qu’une abdication. Il décrit la « génération nouvelle » av
10
s qui ont mal tourné, on pensait bien, ah ! cette
jeunesse
, mais voyons des affaires plus sérieuses. Et tout est dit. Ah ! c’est
11
i-ci prit la parole sans plus de cérémonie : « La
jeunesse
, Monsieur…, la jeunesse est l’âge où l’on atteint la vie. On s’y main
12
plus de cérémonie : « La jeunesse, Monsieur…, la
jeunesse
est l’âge où l’on atteint la vie. On s’y maintient cinq ans, dix ans
13
victime, ce vol de quelques joies parfaites de ma
jeunesse
… Mais il est trop tard, Monsieur, pour critiquer les modalités de ma
15
on, le satisfait artificiel. n. « Conseils à la
jeunesse
», Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 6,
16
homme moins grave et qui manifeste franchement sa
jeunesse
. (« Vous vous souciez vraiment trop peu des conséquences de ce que vo
17
s. Il y a des gens qui n’ont pas encore admis que
jeunesse
= révolution Tous les malentendus viennent de là. Nous sommes assez s
18
‑il. Le plus mémorable événement de ces années de
jeunesse
, son « chemin de Damas » (comme il dit sans qu’on sache au juste quel
19
re une bonne machine routière. » Les étapes de sa
jeunesse
sont : la construction d’un moteur à vapeur, puis d’un moteur à explo
20
, où il décrit des scènes de son enfance et de sa
jeunesse
comme ouvrier. L’art d’Anderson est étonnant d’apparente simplicité.
21
Souvenirs d’enfance et de
jeunesse
, par Philippe Godet (avril 1929)t Quand avec un air fin mais un to
22
et cornichons ? t. « Souvenirs d’enfance et de
jeunesse
, par Philippe Godet », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Ge
23
ment de ce monde, je l’ai vécu. Les joies de la
jeunesse
, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui. Avril et mai
24
donne une petite fièvre, — cette semaine de leur
jeunesse
où ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux…
25
atique. Là-dessus, ces messieurs se lamentent, la
jeunesse
d’aujourd’hui, etc. Évidemment. Mais il y a les jérémiades et il y a
26
atique. Là-dessus, ces messieurs se lamentent, la
jeunesse
d’aujourd’hui, etc. Évidemment. Mais il y a les jérémiades et il y a
27
de non moindre valeur tragique : le conflit de la
jeunesse
d’après-guerre et des parents. Encore un sujet qui attend son maître.
28
ure de demain ». Concession un peu hâtive à une «
jeunesse
» déjà démodée… Je crois que la jeunesse d’aujourd’hui s’éloigne plut
29
à une « jeunesse » déjà démodée… Je crois que la
jeunesse
d’aujourd’hui s’éloigne plutôt de la grandiloquence « antilittéraire
30
tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien,
jeunesse
… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux voûtes sombres,
31
ine jalouse que l’on réserve aux égarements d’une
jeunesse
démodée se peignirent sur les traits de mes auditeurs. — Vous êtes, m
32
spiritualité un peu grave, on touchait avec notre
jeunesse
le tragique ou le merveilleux, on mettait notre volonté aimante, entr
33
ts, il s’agit de manifester les préférences d’une
jeunesse
. À cet égard particulièrement, ce salon fut une réussite. La curiosit
34
sé le romantisme. Ou plutôt, le romantisme fut la
jeunesse
, le passé de « l’Isolé ». Et l’expression la plus caractéristique de
35
teur lui-même, le récit de l’adolescence et de la
jeunesse
de notre héros ; mais ce récit prend fin au moment où Kagawa débouche
36
tion. Gide saura-t-il rester un maître pour cette
jeunesse
qui aimait sa ferveur, mais que le monde de demain va contraindre, co
37
ne espèce de somme romanesque des errements de la
jeunesse
d’après-guerre. La Claire de M. Chardonne a rallié tous les suffrages
38
ut être reprise sans trop de mauvais goût par une
jeunesse
qu’on dit outrecuidante, — qui surtout n’a pas envie de se faire assa
39
l’État souverain, par exemple. Elles préparent la
jeunesse
au communisme, en généralisant le principe de l’action collective. 4
40
ce à la magie, et se tait. Goethe, initié dans sa
jeunesse
, commence d’écrire vers ce temps, mais, la fièvre tombée, poursuivra
41
t-il provoquée chez Goethe ? Il est un fait de sa
jeunesse
dont on ne saurait exagérer l’importance à la fois historique et symb
42
s définissent suffisamment la cause commune de la
jeunesse
européenne. L’humanisme n’est rien s’il n’est commun comme le péril q
43
tit purisme est un danger permanent au sein de la
jeunesse
intellectuelle bourgeoise théoriquement acquise à la Révolution. On r
44
le ses origines politiques, et peut-être aussi sa
jeunesse
. Il critique des erreurs au nom d’une vérité toute statique, au nom d
45
hie. Il faut tout de même que nos camarades de la
jeunesse
allemande, qui s’en inquiètent à juste titre, sachent ce que nous pen
46
grandeur, et comblée de risques mortels. Pour la
jeunesse
de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondamental de toute « exis
47
a menace et contre-attaquent. Et alors, toute une
jeunesse
va se dresser ? Va prendre parti, et agir ?… — Paralysie. — Le salut
48
st-il possible de définir une cause commune de la
jeunesse
française, une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la s
49
tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien,
jeunesse
… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux voûtes sombres,
50
ine jalouse que l’on réserve aux égarements d’une
jeunesse
démodée se peignirent sur les traits de mes auditeurs. — Vous êtes, m
51
rément de ce monde, je l’ai vécu. Les joies de la
jeunesse
, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui. Avril et mai et j
52
donne une petite fièvre, — cette semaine de leur
jeunesse
où ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux…
53
servi au seul climat de l’âme. Pour moi, c’est ma
jeunesse
et ma vieillesse que je porte ainsi tour à tour. Entre l’âge de mes h
54
té de mon regard avec les choses que je mesure ma
jeunesse
: dans ces campagnes solitaires, je promène un adolescent. Tout l’apr
55
qu’il les prisait fort, ainsi que Boehme, dans sa
jeunesse
. Il m’y ramène par un tour moins imprudent de la réflexion, avec ce m
56
tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien,
jeunesse
… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux voûtes sombres,
57
ine jalouse que l’on réserve aux égarements d’une
jeunesse
démodée se peignirent sur les traits de mes auditeurs. — Vous êtes, m
58
rément de ce monde, je l’ai vécu. Les joies de la
jeunesse
, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui. Avril et mai et j
59
donne une petite fièvre, — cette semaine de leur
jeunesse
où ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux…
60
servi au seul climat de l’âme. Pour moi, c’est ma
jeunesse
et ma vieillesse que je porte ainsi tour à tour. Entre l’âge de mes h
61
té de mon regard avec les choses que je mesure ma
jeunesse
: dans ces campagnes solitaires, je promène un adolescent. Tout l’apr
62
qu’il les prisait fort, ainsi que Boehme, dans sa
jeunesse
. Il m’y ramène par un tour moins imprudent de la réflexion, avec ce m
63
l’Église, le désordre se trouve « établi ». Notre
jeunesse
s’éveille au milieu des statuts de cette confusion. C’est contre eux
65
ommes de 40 ans, c’est-à-dire par les chefs de la
jeunesse
révolutionnaire, en face d’une Russie dont le dynamisme juvénile est
66
désuet : droite-gauche, gauche-droite… En face de
jeunesses
bottées, nu-tête, chemise ouverte, dont notre presse aime à railler l
67
t le fait. Elle souffre d’une carence aiguë de la
jeunesse
. C’est pourquoi le problème de son destin se confond avec le problème
68
la puissance révolutionnaire, c’est-à-dire sur la
jeunesse
de la nation. Mais la jeunesse française existe-t-elle ? On put le cr
69
’est-à-dire sur la jeunesse de la nation. Mais la
jeunesse
française existe-t-elle ? On put le croire vers 1925. C’était, l’on s
70
ittéraires et de coups de pied au derrière. Cette
jeunesse
a terriblement vieilli : elle est déjà jeune-radicale. On dit aussi,
71
décomposition spirituelle. Non, le problème de la
jeunesse
française, le problème de notre révolution est ailleurs. Il est préci
72
is s’adresseront ceux qui veulent s’adresser à la
jeunesse
d’un pays. Ils trouveront enfin à qui parler. Le problème de notre at
73
its nécessaires. e. « [Réponse à l’enquête « La
jeunesse
française devant l’Allemagne »] », La Revue du siècle, n° 2, mai 1933
74
après les fiches, le patriotisme maintenu dans la
jeunesse
par des congrégations interdites, ou les lois sociales les plus honor
75
donne, aux trois régimes, la prépondérance de la
jeunesse
, dans leurs cadres directeurs aussi bien que dans leur allure général
76
très significative du nouvel état d’esprit de la
jeunesse
française. En effet, tandis qu’il nous venait d’Allemagne et de Russi
77
rés que comme des moyens ». Et c’est ainsi que la
jeunesse
s’est trouvée embrigadée, avec tout son élan, avec toute sa passion r
78
an quinquennal par exemple, l’ardeur qui anime la
jeunesse
russe malgré les sacrifices qu’on lui demande — ou à cause d’eux — ne
79
ne des observations capitales de nos auteurs, les
jeunesses
soviétique et fasciste sont bien moins révolutionnaires, dans le sens
80
més essaient, par ailleurs, de le réveiller. À la
jeunesse
française, à la jeunesse anglaise aussi, d’édifier maintenant, dans l
81
s, de le réveiller. À la jeunesse française, à la
jeunesse
anglaise aussi, d’édifier maintenant, dans le calme et l’audace spiri
82
ce et le charme de ce roman sont ceux mêmes d’une
jeunesse
fruste, innocente jusque dans ses cruautés ; tout jugement serait ici
83
e plus qu’ils ne devraient. Ils nous montrent une
jeunesse
russe assez peu marxiste, mais encore moins révolutionnaire. Saine, o
84
oût à y vivre. Les villes se congestionnent et la
jeunesse
y traîne une misère fiévreuse. Et, cependant, les politiciens de tous
85
uerre, reparaître le fameux « mal du siècle ». La
jeunesse
découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni personne à serv
86
t paru dans une espèce de silence. Il a vu qu’une
jeunesse
avait compris, venait à lui comme il savait qu’elle y viendrait. Quel
87
ives, qui se soient manifestées jusqu’ici dans la
jeunesse
protestante. À droite, je distingue deux tendances : celle de l’Assoc
88
ec les principes directeurs de deux mouvements de
jeunesse
: Esprit et l’Ordre nouveau. L’originalité de ces deux équipes tient
89
r les littérateurs. Rien non plus pour flatter la
jeunesse
, mais la jeunesse qu’ils ont atteinte n’est pas celle qui voulait êtr
90
. Rien non plus pour flatter la jeunesse, mais la
jeunesse
qu’ils ont atteinte n’est pas celle qui voulait être flattée. Et ce n
91
e politicienne. Plusieurs des mots d’ordre que la
jeunesse
française fait siens depuis un an ont été lancés par l’ON qui a eu l’
92
vaillons avec ceux que nous pouvons aider. 15.
Jeunesses
ouvrières catholiques (JOC) ; Démocrates populaires ; Équipes sociale
93
l’ON. Sur la position du groupe relativement aux
jeunesses
russes et fascistes, voir R. Dupuis et Alex. Marc : Jeune Europe (Plo
94
emple. Un récit autobiographique et romancé de sa
jeunesse
a paru en français, il y a deux ansf. Aujourd’hui, l’un de ses collab
95
t moins à lui-même qu’à nos ombres, et moins à sa
jeunesse
incomparable qu’au souvenir récent de nos décrépitudes. Si la préface
96
e. Le voilà justifié dans sa mauvaise conscience.
Jeunesse
se passe, anarchie se passe, rougeole se passe, — mais rien de grave
97
s en Allemagne » et ailleurs ; échec auprès de la
jeunesse
« parce que nous n’avons pas dans notre action ce dynamisme qui pourr
98
olutions des « néos ». S’ils veulent entraîner la
jeunesse
, qu’ils se disent bien que la condition nécessaire, c’est d’abord d’o
100
mène citadin et l’expression incompressible d’une
jeunesse
déracinée… La crise précipite sous nos yeux un processus depuis, long
101
e moins théorique. Essayons d’en indiquer une. La
jeunesse
déracinée cherche une nouvelle communauté. Or, on s’unit toujours pou
102
qu’à ce prix. C’est là son vrai problème. m. «
Jeunesse
déracinée », La Revue du xxe siècle, Paris, n° 1, novembre 1934, p.
103
êts de quelques milliers d’arrivés. Déjà certaine
jeunesse
française cesse de confondre réalisme et combine ; cesse de croire pa
104
découvrir dans les couloirs de la Chambre. Cette
jeunesse
ne veut pas de ce genre d’action là. Elle n’a plus le moindre respect
105
oût à y vivre. Les villes se congestionnent et la
jeunesse
y traîne une misère fiévreuse. Et, cependant, les politiciens de tous
106
uerre, reparaître le fameux « mal du siècle ». La
jeunesse
découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni personne à serv
107
l’Église, le désordre se trouve « établi ». Notre
jeunesse
s’éveille au milieu des statuts de cette confusion. C’est contre eux
108
tasier devant « le magnifique élan qui soulève la
jeunesse
russe et la porte au-delà d’elle-même », comme si cet élan manifestai
109
e le prouve l’exemple italien. La dictature de la
jeunesse
n’est pas non plus le fait du seul fascisme : l’URSS et les USA sont
110
st-il possible de définir une cause commune de la
jeunesse
française, une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la s
111
grandeur, et comblée de risques mortels. Pour la
jeunesse
de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondamental de toute « exis
112
a menace et contre-attaquent. Et alors, toute une
jeunesse
va se dresser ? Va prendre parti, et agir ?… — Paralysie. — Le salut
113
de sacrifices et de police. Nous connaissons une
jeunesse
d’Europe qui n’a pas attendu pour vivre la permission du marxisme ort
114
ère vision d’un style de vie personnaliste. Cette
jeunesse
est pauvre par goût de la force et du risque. Elle rit bien. Elle n’a
115
a plus de dureté et plus de chaleur d’âme que la
jeunesse
bourgeoise d’après-guerre. Elle ne va plus à la recherche du bonheur,
116
Un trait peut-être résume tous les autres : cette
jeunesse
reste sobre devant la mort, à la mesure de sa violence devant la vie.
117
ateurs. Devant cette impuissance, que va faire la
jeunesse
? Elle voit bien qu’il faudrait agir. Elle voit aussi qu’il faut d’ab
118
nette, particulièrement propre à leur rallier une
jeunesse
en révolte contre la bourgeoisie, mais dégoûtée par avance du marxism
119
r les littérateurs. Rien non plus pour flatter la
jeunesse
, mais la jeunesse qu’ils ont atteinte n’est pas celle qui voulait êtr
120
. Rien non plus pour flatter la jeunesse, mais la
jeunesse
qu’ils ont atteinte n’est pas celle qui voulait être flattée. Et ce n
121
e politicienne. Plusieurs des mots d’ordre que la
jeunesse
française fait siens depuis un an ont été lancés par l’ON qui a eu l’
122
. 76. Sur la position du groupe relativement aux
jeunesses
russes et fascistes, voir R. Dupuis et Alex. Marc : Jeune Europe (Plo
123
êts de quelques milliers d’arrivés. Déjà certaine
jeunesse
française cesse de confondre réalisme et combine ; cesse de croire, p
124
découvrir dans les couloirs de la Chambre. Cette
jeunesse
ne veut pas de ce genre d’action là. Elle n’a plus le moindre respect
125
oût à y vivre. Les villes se congestionnent et la
jeunesse
y traîne une misère fiévreuse. Et, cependant, les politiciens de tous
126
uerre, reparaître le fameux « mal du siècle ». La
jeunesse
découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni personne à serv
127
l’Église, le désordre se trouve « établi ». Notre
jeunesse
s’éveille au milieu des statuts de cette confusion. C’est contre eux
128
tasier devant « le magnifique élan qui soulève la
jeunesse
russe et la porte au-delà d’elle-même », comme si cet élan manifestai
129
e le prouve l’exemple italien. La dictature de la
jeunesse
n’est non plus le fait du seul fascisme : l’URSS et les USA sont auss
130
st-il possible de définir une cause commune de la
jeunesse
française, une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la s
131
grandeur, et comblée de risques mortels. Pour la
jeunesse
de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondamental de toute « exis
132
a menace et contre-attaquent. Et alors, toute une
jeunesse
va se dresser ? Va prendre parti, et agir ?… — Paralysie. — Le salut
133
de sacrifices et de police. Nous connaissons une
jeunesse
d’Europe qui n’a pas attendu pour vivre la permission du marxisme ort
134
ère vision d’un style de vie personnaliste. Cette
jeunesse
est pauvre par goût de la force et du risque. Elle rit bien. Elle n’a
135
a plus de dureté et plus de chaleur d’âme que la
jeunesse
bourgeoise d’après-guerre. Elle ne va plus à la recherche du bonheur,
136
Un trait peut-être résume tous les autres : cette
jeunesse
reste sobre devant la mort, à la mesure de sa violence devant la vie.
137
ateurs. Devant cette impuissance, que va faire la
jeunesse
? Elle voit bien qu’il faudrait agir. Elle voit aussi qu’il faut d’ab
138
nette, particulièrement propre à leur rallier une
jeunesse
en révolte contre la bourgeoisie, mais dégoûtée par avance du marxism
139
trop belle, nous la réserverons pour une nouvelle
jeunesse
. Mais si vous n’aimez pas ça, si vous voulez en sortir, réfléchissez,
140
le secret de l’espérance insensée qui possède la
jeunesse
hitlérienne. Leurs épreuves ne seraient-elles pas comme le signe de l
141
n âge, j’en ai même le devoir, vis-à-vis de cette
jeunesse
! J’étais un homme religieux, et c’est cela que je suis resté. Je l’a
142
— furent traduits par lui-même du latin. D’où la
jeunesse
de cette langue et sa sobriété monumentale. Là encore, la leçon de Ca
143
rice et régulatrice ; vu les revendications de la
jeunesse
qui repousse à l’unanimité un spiritualisme complice d’intérêts deven
144
a, est-ce bien le même homme qui écrivait dans sa
jeunesse
: « La science maîtresse, le souverain… ce sera la philosophie, c’est
145
ue. Le fascisme, en effet, est une mystique de la
jeunesse
; Service public nous propose, au contraire, une mystique d’anciens c
146
faits l’appel à la doctrine personnaliste que la
jeunesse
française se doit de donner en exemple à l’Europe. 27. Et aussi su
147
eunes Russes communistes. Je voudrais bien que la
jeunesse
française se montre un peu plus héroïque, moins exclusivement passion
148
é. » On ignore trop ces choses. Surtout dans la «
jeunesse
» qui perd son temps à chômer alors qu’il y avait tant à faire dans l
149
que la mode n’est pas à l’autorité ? Notre belle
jeunesse
réclame l’autorité dans tous les domaines. M. Tardieu lui-même… » Jus
150
trop belle, nous la réserverons pour une nouvelle
jeunesse
. — Mais si vous n’aimez pas ça, si vous voulez en sortir, réfléchisse
151
n Europe ; il y a l’Allemagne qui dresse toute sa
jeunesse
au service de l’État le mieux « entraîné » qu’on ait vu dans l’histoi
152
oliloques dans la nuit, fragments d’un journal de
jeunesse
qui remplissent 200 pages du premier tome, témoignent d’une véritable
153
intérieure et abstraite, où je crains bien que la
jeunesse
d’aujourd’hui ne voie plus qu’une fièvre morbide. Mais la forme exces
154
se garder d’une certaine facilité sénile, dont la
jeunesse
française n’est pas toujours indemne, facilité qui consiste à assimil
155
ni vieillards cramponnés aux commandes, mais une
jeunesse
disciplinée, fanatisée, toute puissante et toute dévouée aux seuls in
156
st cette angoisse encore qui explique pourquoi la
jeunesse
bourgeoise hésite à s’engager dans une révolution spirituelle dont el
157
.) Trois thèmes : la biographie (milieu, enfance,
jeunesse
, professions exercées de journaliste ou de fonctionnaire) ; une longu
158
sous Robespierre ; fête des Moissons, fête de la
jeunesse
ou du Solstice d’été, culte des morts de la Révolution, sous Hitler.
159
r… tout cela compose une description exacte de la
jeunesse
de Kafka. Quelques faits et deux ou trois dates suffiront désormais à
160
tature, sa production industrielle, son armée, sa
jeunesse
, ses métros, et ses diverses « réalisations ». Mais que sait-on de l’
161
militude d’ignorance. La France, j’allais dire la
jeunesse
de la France, aurait pourtant tout intérêt à suivre d’aussi près qu’i
162
ple, je suis à la fois le porteur des idées de la
jeunesse
et de celles des anciens combattants, je suis enfin l’annonciateur de
163
présents deviennent légers ; c) l’éducation de la
jeunesse
, qui assure le futur automatisme du régime. « Nos expériences actuell
164
se garder d’une certaine facilité sénile, dont la
jeunesse
française n’est pas toujours indemne, facilité qui consiste à assimil
165
ni vieillards cramponnés aux commandes ; mais une
jeunesse
disciplinée, fanatisée, toute-puissante et toute dévouée aux seuls in
166
st cette angoisse encore qui explique pourquoi la
jeunesse
bourgeoise hésite à s’engager dans une révolution spirituelle dont el
167
ec une précision que la publication des écrits de
jeunesse
du prophète vient de confirmer. Que l’esprit pur, chez les marxistes,
168
Quand un homme se dressait dans l’exigence de la
jeunesse
injuste et franche, ils n’avaient rien à lui donner que ces systèmes
169
tature, sa production industrielle, son armée, sa
jeunesse
, ses métros, et ses diverses « réalisations ». Mais que sait-on de l’
170
ilitude d’ignorance. La France, j’allais dire la
jeunesse
de la France, aurait pourtant tout intérêt à suivre d’aussi près qu’i
171
ple, je suis à la fois le porteur des idées de la
jeunesse
et de celles des anciens combattants, je suis enfin l’annonciateur de
172
présents deviennent légers ; c) l’éducation de la
jeunesse
, qui assure le futur automatisme du régime. « Nos expériences actuell
173
se garder d’une certaine facilité sénile, dont la
jeunesse
française n’est pas toujours indemne, facilité qui consiste à assimil
174
ni vieillards cramponnés aux commandes ; mais une
jeunesse
disciplinée, fanatisée, toute-puissante et toute dévouée aux seuls in
175
st cette angoisse encore qui explique pourquoi la
jeunesse
bourgeoise hésite à s’engager dans une révolution spirituelle dont el
176
ec une précision que la publication des écrits de
jeunesse
du prophète vient de confirmer. Que l’esprit pur, chez les marxistes,
177
Quand un homme se dressait dans l’exigence de la
jeunesse
injuste et franche, ils n’avaient rien à lui donner que ces systèmes
178
t la culture qu’il représente, on comprend que la
jeunesse
actuelle ne marche plus pour les défendre. La crise du livre, dont to
179
aux générations d’avant-guerre : le temps de leur
jeunesse
, remarque Thibaudet. Et il attribue ce phénomène de « refoulement de
180
’avaient appris que cette ville, au moins pour la
jeunesse
sans argent, est la ville des gérants ignobles et des concierges, des
181
une Europe que l’on croyait en proie aux brutales
jeunesses
bottées ? » 25 avril 1935 Communisme. — Dans la petite librairie gra
182
sir. On n’est plus fier d’en être, on approuve la
jeunesse
qui délaisse la terre pour la ville. (« C’est mort, ici ! » — phrase
183
donne-t-elle pour première tâche de tuer dans la
jeunesse
toute velléité de violence spirituelle. L’éducation fasciste ou stali
184
réunis, leur façon d’être ensemble, et surtout la
jeunesse
, d’ordinaire invisible, au point que je doutais même qu’elle existât.
185
’avaient appris que cette ville, au moins pour la
jeunesse
sans argent, est la ville des gérants ignobles et des concierges, des
186
le et de ces vies ? 3 avril La solitude est une
jeunesse
. Elle nous apprend cette chose nouvelle que nous savions déjà, c’est
187
et l’imagine nécessairement sur fond de mort. (La
jeunesse
qui est l’âge de l’attente la plus ardente de la vie est aussi l’âge
188
défendu les thèses que M. Benda attribue à notre
jeunesse
« malheureuse », — M. Benda refusa de répondre. La génération des anc
189
ction, carence ou simonie, M. Benda ou Barrès. La
jeunesse
personnaliste, déclara notre ami, repousse l’une et l’autre de ces tr
190
la majorité des traits que M. Benda attribue à la
jeunesse
, convient en fait à la génération des « anciens ». À cette erreur tot
191
attache ces divers traits au « malheur » de notre
jeunesse
, lequel ne saurait, en bonne logique, expliquer les doctrines d’un Ba