1
uis la vie l’exalte de nouveau d’un large vent de
joie
. a. « Henry de Montherlant : Chant funèbre pour les morts de Verdun
2
ntir plus fort encore et de la vaincre. — Mais la
joie
d’une si haute victoire — n’est pas si douce encore, n’est pas si bon
3
s sous la lumière ». Cristallisation d’un rêve de
joie
et de raison où de grandes ordonnances élèvent leur chant. Utopie ! O
4
sourd en moi de trop grand pour ma vie — toute ma
joie
! » Ce n’était plus une douleur rare que j’aimais dans ces brutalité
5
scillations silencieuses dans ma demi-conscience.
Joie
, dégoût, lueurs éteintes dans une nuit froide. Les notes d’un chant q
6
, qu’ils l’emportent d’un flot fou ! Revenez, mes
joies
du large !… Tiens, j’écoute le vent ; je pense au monde. Chant des ho
7
es lumières. Architectures ! langage des dieux, ô
joies
pour notre joie mesurées, courbes qu’épousent nos ferveurs, angles pu
8
itectures ! langage des dieux, ô joies pour notre
joie
mesurées, courbes qu’épousent nos ferveurs, angles purs, repos de l’e
9
ce moi idéal que j’appelle en chaque minute de ma
joie
est plus réel que celui qu’une analyse désolée s’imaginait retenir. D
10
aimée ; d’autres soirs, alors qu’une symphonie de
joies
émanait de toute la vie : chaque chose proposait une ferveur nouvelle
11
ue être un plus prenant sourire. Cependant que ma
joie
— un état de grâce, un amour — ne pouvait se satisfaire de telle poss
12
endez-vous au thé du Printemps. J’ai rôdé dans la
joie
féminine des grands magasins, n’osant pas repasser trop souvent devan
13
e phrases incohérentes. Je voyais avec une sombre
joie
les employés et les voyageurs s’inquiéter. Bientôt on m’entraîna de f
14
ir. Le dernier rire d’Aragon, c’est l’éclat de sa
joie
brusque d’être seul sur un faux sommet vers quoi des faibles s’efforc
15
dans nos actions à la limite de nos forces, notre
joie
parmi vous fut une très grande joie. Saint-John Perse. Nous appelion
16
forces, notre joie parmi vous fut une très grande
joie
. Saint-John Perse. Nous appelions une Révolution perpétuelle une per
17
êtent miraculeusement d’aigrettes de folies et de
joies
; n’allez pas nous toucher, nous sommes dangereux. Un orage de tendre
18
resse cachée ; elle fait bientôt considérer toute
joie
comme illusoire et livre l’individu pieds et poings liés à l’obsessio
19
t. » Mes parents me savaient vierge et c’était la
joie
de leur vie, car ils aimaient en moi par-dessus tout la vertu que je
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me levai sans payer, je partis par les rues, une
joie
violente commençait à m’envahir, contre laquelle je luttais obscuréme
21
vengeance. Ne m’avait-on pas dérobé des années de
joie
au profit d’une vertu que tout en moi reniait obscurément. Je sentais
22
morale dont je fus la victime, ce vol de quelques
joies
parfaites de ma jeunesse… Mais il est trop tard, Monsieur, pour criti
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ement. Les couleurs du bar me remplissaient d’une
joie
inconnue. Et je me refusais sans cesse aux questions qu’en moi-même p
24
ans l’autre, de douleurs en ivresses avec la même
joie
, mon cheval fou, mon beau Désir s’ébroue et part sitôt que je vais m’
25
t à me regarder bizarrement et j’étais possédé de
joies
et de peurs. Il fallut se lever, traverser le café dans la musique et
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épris et de désespoir, ô vie sans faute, vie sans
joie
… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai-je un jour te désirer, te
27
ssé se détendre, ou il a cassé les ressorts de sa
joie
: l’effort libre et généreux, le sentiment d’avoir inventé ou compris
28
les inventions se suffisent et suffisent à notre
joie
. Ce ne sont pas les savants qui sont prophètes, mais les poètes. Or J
29
raison, ce monde où l’on ne sait plus créer avec
joie
des formes belles, ce monde qui devient impuissant. Impossible d’évoq
30
vre… L’agrément de ce monde, je l’ai vécu. Les
joies
de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui.
31
n restera toujours assez pour allumer des feux de
joie
, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’atte
32
n restera toujours assez pour allumer des feux de
joie
, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’atte
33
ne infiniment nue dans la douceur du feu et de la
joie
. V Oh qui a retiré tes mains des miennes quand je te regardais tro
34
rs dans les champs de maïs, épiant la venue d’une
joie
inconnue. Joie d’être n’importe où… évadé ? Mais soudain, c’est au si
35
mps de maïs, épiant la venue d’une joie inconnue.
Joie
d’être n’importe où… évadé ? Mais soudain, c’est au silence que je me
36
s uns des autres. Au contraire, une vitalité, une
joie
dans l’invention, une hardiesse partout manifeste. Voici Dufy, le plu
37
l’âme n’est plus très éloigné peut-être de cette
joie
qui, elle aussi, est « par-delà », — cette joie « qui surpasse toute
38
e joie qui, elle aussi, est « par-delà », — cette
joie
« qui surpasse toute connaissance ». 16. La Princesse Blanche, Sto
39
e assez austère, mais stimulant, et qui mène à la
joie
… C’est un thème très « protestant ». Nietzsche l’a développé avec une
40
n assiste à un réveil, explosion de révolte ou de
joie
, tellement incompatible avec les « conditions » de la vie que mort s’
41
lisme. La grande poésie naît du tragique et de la
joie
surabondante : verrons-nous quelque jour en France surgir une poésie
42
u’établissent la mort, la peur, la maladie. Et la
joie
, ce point commun, « ce point qui est au-delà de la vie ». Le communis
43
e psychique ». Et lui-même gémit, avec une sombre
joie
: « Sort misérable, qui ne me permet rien que d’extrême ». Jacob Boeh
44
sse de la catastrophe et la secrète, l’inavouable
joie
de la libération. Impossible d’isoler ces deux composantes dans l’ave
45
chaque instant, une humiliation rénovatrice, une
joie
au sein de la douleur, la force de supporter des souffrances physique
46
pporter des souffrances physiques, la force et la
joie
d’envisager la mort comme une transfiguration tragique, la force et l
47
omme une transfiguration tragique, la force et la
joie
d’envisager la vie comme un combat perpétuel dont l’enjeu est à chaqu
48
Dès la seconde page, c’est à pousser des cris de
joie
. Les enfants comprendront-ils ? Dans la mesure seulement où le plan d
49
îtra l’aube dure. Alors nous entrerons dans cette
joie
sauvage du Grand Jour, où nous irons avec ce qu’il restera de bonté d
50
comtesse Adélaïde, — je la connais à cet écho de
joie
dans mes pensées. Mais quelle approche me saisit ? Parfois, au cœur d
51
l’amour soit bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette
joie
par un regard de jeune fille ! Tout peut encore être sauvé… Un accord
52
aine qualité de déception, qu’il nous propose. La
joie
du jour, hélas, la plus forte… (Vienne, 1928)
53
rs dans les champs de maïs, épiant la venue d’une
joie
inconnue. Joie d’être n’importe où… évadé ? Mais soudain, c’est au
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mps de maïs, épiant la venue d’une joie inconnue.
Joie
d’être n’importe où… évadé ? Mais soudain, c’est au silence que je
55
re… L’agrément de ce monde, je l’ai vécu. Les
joies
de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui. Av
56
a vie entre la vente des articles de sport et les
joies
de l’esprit. Quand le négoce installé au rez-de-chaussée de sa demeur
57
inon que je dois retenir violemment une espèce de
joie
qui attrape la fièvre dans mon corps. Toute cette journée baignée de
58
arées qui baignent nos membres. J’ai connu peu de
joies
plus hautes que celle-ci : se promener dans les campagnes amies en co
59
îtra l’aube dure. Alors nous entrerons dans cette
joie
sauvage du Grand Jour, où nous irons avec ce qu’il restera de bonté d
60
comtesse Adélaïde, — je la connais à cet écho de
joie
dans mes pensées. Mais quelle approche me saisit ? Parfois, au cœur d
61
l’amour soit bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette
joie
par un regard de jeune fille ! Tout peut encore être sauvé… Un accord
62
aine qualité de déception, qu’il nous propose. La
joie
du jour, hélas, la plus forte… Vienne, 1928. 5. C’est ainsi qu’étai
63
rs dans les champs de maïs, épiant la venue d’une
joie
inconnue. Joie d’être n’importe où… évadé ? Mais soudain, c’est au si
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mps de maïs, épiant la venue d’une joie inconnue.
Joie
d’être n’importe où… évadé ? Mais soudain, c’est au silence que je me
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èvre… L’agrément de ce monde, je l’ai vécu. Les
joies
de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui. Av
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a vie entre la vente des articles de sport et les
joies
de l’esprit. Quand le négoce installé au rez-de-chaussée de sa demeur
67
inon que je dois retenir violemment une espèce de
joie
qui attrape la fièvre dans mon corps. Toute cette journée baignée de
68
arées qui baignent nos membres. J’ai connu peu de
joies
plus hautes que celle-ci : se promener dans les campagnes amies en co
69
tout est sens, écho, dialogue à l’infini. Ici la
joie
trouve un espace où se déployer sans se perdre, la méditation des cie
70
et bête. Dans ce conflit perpétuel, il trouve sa
joie
et sa souffrance — peu importe le nom qu’il leur donne ; — il y trouv
71
il trouve dans l’acte sa mesure, son rythme et sa
joie
. Une totalité. Et s’il divise alors le temps de ses journées, c’est p
72
e désespérée de Staline pour introduire un peu de
joie
dans une activité qui est la négation même de la création ; activité
73
en lui l’espoir infini au sein du désespoir et la
joie
de la Promesse invisible, — cette vision donnée à l’homme, est la plu
74
s humaines qui trahissent une vanité, et la vraie
joie
n’est pas avec ceux qui nous parlent de la « tristesse » du message b
75
nt d’un salon littéraire. Il est tout animé de la
joie
de construire et d’abattre. Grande allure intellectuelle. — Comment c
76
chercher dans l’invective prophétique ou dans la
joie
de la doctrine du salut. Songez à ces pasteurs qui, chaque printemps,
77
icace fameuse : « Au solitaire que j’appelle avec
joie
et reconnaissance : mon lecteur. » Kierkegaard savait bien que lorsqu
78
oir. Et son angoisse est de n’en pas trouver ; sa
joie
, de provoquer le corps-à-corps avec l’objet. Par où l’on voit que le
79
bjet, — la fatalité disparaît, l’angoisse devient
joie
de combattre. C’est le moment de la présence de l’homme au monde et à
80
e. 3. La présence de l’homme est un acte La
joie
de l’homme, ou sa douleur, tels sont les signes de son existence conc
81
ni une angoisse, ni toujours une plénitude de la
joie
, ni jamais rien qui fût à moi tel que j’étais, ni rien que j’aie, mai
82
et bête. Dans ce conflit perpétuel, il trouve sa
joie
et sa souffrance — peu importe le nom qu’il leur donne ; — il y trouv
83
il trouve dans l’acte sa mesure, son rythme et sa
joie
. Une totalité. Et s’il divise alors le temps de ses journées, c’est p
84
e désespérée de Staline pour introduire un peu de
joie
dans une activité qui est la négation même de la création ; activité
85
eune Homme perdu d’inquiétude, qui ne découvre sa
joie
que dans le risque extrême de la foi, c’est le chrétien tel que le ve
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et bête. Dans ce conflit perpétuel, il trouve sa
joie
et sa souffrance — peu importe le nom qu’il leur donne ; et il y trou
87
il trouve dans l’acte sa mesure, son rythme et sa
joie
. Une totalité. Et s’il divise alors le temps de ses journées, c’est p
88
e désespérée de Staline pour introduire un peu de
joie
dans une activité qui est la négation même de la création ; activité
89
écise et heureuse, comment ne pas distinguer avec
joie
la plupart des thèmes humains auxquels Esprit voudrait voir s’attache
90
hain ni son amour, ni sa haine, ni sa peur, ni sa
joie
, ni ses derniers défis. C’est ainsi qu’il exprime dans un style vraim
91
résentement, à la fois dans l’angoisse et dans la
joie
: la seule expérience nécessaire. Oui, cette expérience-là nous reste
92
r l’histoire, de M. Souriau sur la mystique de la
joie
, les esquisses phénoménologiques du Dr Minkowski, les approximations
93
ais « Sich austoben ? » Moi. — S’en donner à cœur
joie
! Ou à mort, plutôt… Je veux bien, pourvu que ce ne soit pas en Franc
94
de celui qui écoute, dans le tourment et dans la
joie
d’une découverte quotidienne du chemin, — ton chemin, sur lequel tu e
95
fruit de la reconnaissance… Tout commence par la
joie
d’être aimé — et ensuite vient l’effort de plaire, constamment exalté
96
te est révolte, et qu’il faut pour se l’avouer la
joie
qui naît de l’acte de la foi. Lorsque Kierkegaard écrivit son traité
97
s’imagine que l’acte viendra comme un sursaut de
joie
, comme une révolte, comme une affirmation désespérée de son orgueil,
98
Monod, « l’athéisme n’explique pas la Beauté, la
Joie
, l’Amour, la Sainteté. Il se brise contre le problème du Bien. D’autr
99
s la Russie nouvelle, c’est une santé énorme, une
joie
au travail dont rien ici ne peut donner l’idée ; mais c’est aussi et
100
après cela, commencera la conquête d’un avenir de
joie
et de force. On a touché le fond de la misère, on l’a vécue, on a cel
101
t de refaire une amitié humaine d’où jaillisse la
joie
créatrice. Il faut bien constater d’abord qu’elle n’est plus là. Nous
102
isterons jamais assez. Mais il faut dire aussi la
joie
que nous éprouvons à voir Gide, en dépit de tout, et avec tant de cou
103
ute l’œuvre de Claudel se soulève à l’appel de la
Joie
. Le monde qu’interprète l’Art poétique ne connaît pas Descartes le di
104
treprends d’écrire ce livre, ce n’est pas pour la
joie
mauvaise d’inventorier les vices d’une culture : tant d’autres ont su
105
es, mais qui donne des ordres, et la force, et la
joie
de les accomplir. Les critiques perspicaces et pessimistes de notre é
106
s la Russie nouvelle, c’est une santé énorme, une
joie
au travail dont rien ici ne peut donner l’idée ; mais c’est aussi, et
107
’esprit va d’un autre côté, bientôt sans force ni
joie
créatrice, divaguant dans les rêves ou les mythes d’une pureté détach
108
après cela, commencera la conquête d’un avenir de
joie
et de force. On a touché le fond de la misère, on l’a vécue, on a cel
109
pas hors de toi-même, dans le scandale ou dans la
joie
de ta vocation créatrice. Trop de penseurs inoffensifs secrètent des
110
tristesse des moyennes qui n’est jamais mêlée de
joie
secrète, ni jamais secouée de sursauts de douleur, puisqu’elle prend
111
ie chez lui jaillit au point précis où soudain la
joie
cesse de soutenir son grand lyrisme ; Rimbaud enfin, celui de la Sais
112
n’arrête pas le cours du temps, cet Instant d’une
joie
absolue et pour certains presque mortelle. Notre vie s’anéantirait da
113
de l’activité elle-même. D’un côté, il y aura une
joie
créatrice, une conscience de libération qui est la jouissance spécifi
114
es, mais qui donne des ordres, et la force, et la
joie
de les accomplir. Les critiques perspicaces et pessimistes de notre é
115
la Russie nouvelle, c’est une santé énorme, une «
joie
au travail » dont rien ici ne peut donner l’idée ; mais c’est aussi,
116
’esprit va d’un autre côté, bientôt sans force ni
joie
créatrice, divaguant dans les rêves ou les mythes d’une pureté détach
117
après cela, commencera la conquête d’un avenir de
joie
et de force. On a touché le fond de la misère, on l’a vécue, on a cel
118
pas hors de toi-même, dans le scandale ou dans la
joie
de ta vocation créatrice. Trop de penseurs inoffensifs secrètent des
119
tristesse des moyennes qui n’est jamais mêlée de
joie
secrète, ni jamais secouée de sursauts de douleur, puisqu’elle prend
120
ie chez lui jaillit au point précis où soudain la
joie
cesse de soutenir son grand lyrisme ; Rimbaud enfin, celui de la Sais
121
n’arrête pas le cours du temps, cet Instant d’une
joie
absolue et pour certains presque mortelle. Notre vie s’anéantirait da
122
ne tache blanche dans un pré, qui est le château.
Joie
de voir un pays dans son ensemble, dans son unité naturelle et ancien
123
près qu’une semaine eut passé, il vit à sa grande
joie
qu’une nouvelle ombre partant de ses pieds commençait à croître lorsq
124
qui décrit et embrasse les trois dimensions de la
joie
, est dit aussi par le vallon des oliviers et par sa jeune nudité. Pas
125
ice ? À moi d’abord, très certainement. C’est une
joie
qui vaut bien les ennuis du voyage, le temps perdu et les fatigues, b
126
, bien qu’elles paraissent souvent vaines, que la
joie
de voir son public, de s’entretenir avec ces hommes et ces femmes pou
127
l’orage. Vocabulaire insuffisant pour décrire la
joie
naturelle. Souvent éprouvé. Les grands soulèvements de l’instinct ver
128
t ce qui surgit formidablement à l’approche de la
joie
, elle se sent gênée, pauvre et maladroite, pareille à cette clarté lu
129
demain et des signes providentiels. Et toutes les
joies
qui n’ont pas de nom et dont personne ne songerait à parler, contempl
130
une bonne espièglerie, pour vous laisser à votre
joie
ou à vos larmes. Il y a quelque chose de « glorieux » — au sens baroq
131
ebâtie. Les Cavaliers, « appelés à faire vivre la
joie
dans le pays du fer, à l’époque du fer » nous ont appris à leur façon
132
ait ses preuves. 5 décembre 1933 Une de nos
joies
, c’est de pouvoir enfin mettre au gramophone, et avec l’aiguille fort
133
ne tache blanche dans un pré, qui est le château.
Joie
de voir un pays dans son ensemble, dans son unité naturelle et ancien
134
qui décrit et embrasse les trois dimensions de la
joie
, est dit aussi par le vallon des oliviers et par sa jeune nudité. Pas
135
ice ? À moi d’abord, très certainement. C’est une
joie
qui vaut bien les ennuis du voyage, le temps perdu et les fatigues, b
136
, bien qu’elles paraissent souvent vaines, que la
joie
de voir son public, de s’entretenir avec ces hommes et ces femmes pou
137
riche, mais l’un et l’autre ne valent que par la
joie
, et la joie ne vaut rien dans nos calculs. Il faut beaucoup d’argent
138
l’un et l’autre ne valent que par la joie, et la
joie
ne vaut rien dans nos calculs. Il faut beaucoup d’argent (jamais asse
139
ent (jamais assez) à celui qui n’a pas accepté la
joie
, qui n’a pas de « valeur ». Il faut beaucoup de temps (jamais assez !
140
e t’empêche de recevoir les signes certains de la
joie
. Voilà le modèle de toute simplicité, de toute richesse reçue dans la
141
l’orage. Vocabulaire insuffisant pour décrire la
joie
naturelle. Souvent éprouvé. Les grands soulèvements de l’instinct ver
142
t ce qui surgit formidablement à l’approche de la
joie
, elle se sent gênée, pauvre et maladroite, pareille à cette clarté lu
143
d’ennui multicolore. Ici tout est plus calme, la
joie
, si joie il y a, est sans gestes et sans flots de paroles. Nul pittor
144
multicolore. Ici tout est plus calme, la joie, si
joie
il y a, est sans gestes et sans flots de paroles. Nul pittoresque. Ri
145
Je doute que le prolétariat français éprouve une
joie
particulière à savoir qu’il ne travaille plus pour enrichir M. Citroë
146
se sauver et d’accéder à une vie supérieure, la «
joie
suprême » d’Isolde agonisante. Fidélité qui consume la vie, mais qui
147
n’a rien à donner, c’est lui qui vous donnera la
joie
du chant, plus précieuse que l’objet de vos requêtes au roi. — Oui, d
148
is « sich austoben ? » Moi. — S’en donner à cœur
joie
! Ou à mort, plutôt… Je veux bien, pourvu que ce ne soit pas en Franc
149
e de visages d’ouvriers, éclatants de santé et de
joie
. Au milieu, cette devise : Honneur, paix et liberté dans le monde.
150
illuminant des faces rouges, immobiles. Où est la
joie
des feux de la Saint-Jean sautés avec des cris aigus ? (Ce feu-là est
151
ue ; il suffit de savoir ce qui compte, et que la
Joie
ne dépend pas de nos misères. J’y songeais l’autre soir, à Orléans, e
152
a l’espérance, qui est la plus forte ! Il y a la
joie
, qui est la plus forte ! Il y a Dieu ! Il y a Dieu qui est le plus fo
153
e qu’il réfute, dénonce et détruit, c’est pour la
joie
du viol intellectuel. Comme Don Juan l’image de la Mère, Nietzsche po
154
monde. C’est au point de fureur dionysiaque où la
joie
de détruire devient douleur, et dans l’angoisse d’une puissance anéan
155
ougemont pas plus qu’Honegger n’avouent, c’est la
joie
qu’ils ont eue à créer une œuvre saine et forte. C’est aussi l’inquié
156
i préfère le néant aux limitations de la vie — la
joie
devant la mort de Tristan et d’Isolde. III. Mystique et Personne
157
maîtres, ils auront bientôt fait de retrouver la
joie
de l’historien !) 109. Je lisais hier encore dans une étude de Luci
158
es chœurs du drame : Éclatez, éclatez en cris de
joie
! Oui, tous en chœur, levez-vous et chantez ! Dans la paix que no
159
oir ainsi que je souffre agréablement, et tant de
joie
dans ma douleur que je suis malade avec délices. Chrétien de Troyes.
160
et de cette nostalgie qui nous fait mépriser les
joies
terrestres. Mais symbole équivoque puisqu’il tend à confondre l’attra
161
ns du monde : Plus m’agrée donc de mourir Que de
joie
vilaine jouir Car joie qui repaît vilement N’a pouvoir ni droit de me
162
grée donc de mourir Que de joie vilaine jouir Car
joie
qui repaît vilement N’a pouvoir ni droit de me plaire tant. Ainsi ch
163
re tant. Ainsi chante Aimeric de Belenoi47. La «
joie
vilaine », c’est ce qui le guérirait de son désir, si justement l’amo
164
and Mon cœur ne s’en doit point défaire Ni jamais
joie
, ni douce, ni bonne. Ne puis entrevoir en promesse : Cent joies aurai
165
e, ni bonne. Ne puis entrevoir en promesse : Cent
joies
aurais-je par prouesse N’en ferais rien, car ne sais vouloir qu’ELLE.
166
6 Ce n’est donc pas, conclut Otto, la plus haute
joie
mystique qui figure pour Eckhart l’expression authentique de l’union
167
indre d’un mal que l’on préfère cependant à toute
joie
et à tout bien terrestre. Déplorer que les mots trahissent le sentime
168
ouvées, vérifiées pour ainsi dire, traduisant une
joie
recomposée ?108 » Je ne pense pas que personne, de nos jours, soit en
169
spiritualisme exalté ; par leur doctrine de la «
joie
rayonnante » ; par leur refus des sacrements et du mariage ; par leur
170
ue l’on pourrait appeler, symétriquement, « cette
joie
majestueuse qui fait toute la douleur du Roman ». Car pour l’atteindr
171
ornée à soi, sans au-delà ni renversement dans la
joie
, acceptée telle qu’elle est dans le monde du jour, et qualifiée néanm
172
anche.) Spinoza définit l’amour : un sentiment de
joie
accompagné de l’idée d’une cause extérieure. C’est juste en un seul c
173
ause isolée qui nous détermine purement. Entre la
joie
et sa cause extérieure, il y a toujours quelque séparation et quelque
174
la nuit, le martyr d’un ravissement qui se mue en
joie
pure à la mort. On peut noter encore ceci : Don Juan plaisante, rit t
175
! ce cri puissant retentira Comme un tonnerre de
joie
à travers la nuit de printemps ! 16.Intériorisation du mythe L
176
radictoires, retours au monde… C’est ce moment de
joie
bizarre, né de l’ironie métaphysique, qui fait défaut au romantisme f
177
e mystique à l’horizon spirituel, ni de véritable
joie
d’amour au sommet de ces élancements. Le moi n’est jamais transcendé,
178
sur le cadavre de Tristan, dans l’extase de la «
joie
la plus haute ». Initiation, passion, accomplissement mortel : ces tr
179
vos femmes desséchées de vertu, nous ont gâté la
joie
de vivre. Nous nous vengerons de vos « divines ». La femme est d’abor
180
se sauver et d’accéder à une vie supérieure, la «
joie
suprême » d’Isolde agonisante. Fidélité qui consume la vie, mais qui
181
me, s’il vos plesoit un soir M’avriez vos plus de
joie
doné C’onques Tristans, qui en fist son pouoir N’en pust avoir nul jo