1
L’ordre social. Le
Libéralisme
. L’inspiration (novembre 1929)ab L’ordre social Il y avait un
2
a pas sera méprisé parce qu’il n’en a pas. Le
libéralisme
Seigneur ! clamaient-ils, combien complexes sont les problèmes que
3
ab. Rougemont Denis de, « L’ordre social. Le
Libéralisme
. L’inspiration », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-
4
ginale. Le siècle, hélas, décorait du beau nom de
libéralisme
l’absence de toute exigence unifiante entre la pensée et l’action. Ce
5
d’espérer. Car si la forme artistique adéquate au
libéralisme
fut l’analyse d’états d’âme dans le doute, il est permis d’attendre d
6
s religieuses. Mais, d’autre part, il faudrait un
libéralisme
dont nous nous sentons incapables pour admettre dans la communauté de
7
C’est trop ou trop peu. 4. « … libéraux, … ». Le
libéralisme
de la bourgeoisie est un mensonge. Car, dans la mesure où il veut êtr
8
nouvelles, mais ses convictions militantes ; son
libéralisme
foncier, mais ses brusques indignations. Il avait le goût classique d
9
l’exploitation économique du prolétaire, que leur
libéralisme
c’était la liberté économique du plus fort, que leur philanthropie, l
10
ent les tendances les plus radicalement opposées…
Libéralisme
pas mort. J’habite loin de Paris, et les nouvelles du monde des lettr
11
l’exploitation économique du prolétaire, que leur
libéralisme
c’était la liberté économique du plus fort, que leur philanthropie, l
12
ent les tendances les plus radicalement opposées…
Libéralisme
pas mort. J’habite loin de Paris, et les nouvelles du monde des lettr
13
ain que les positions intellectuelles héritées du
libéralisme
conduisaient à ce régime de faillite qu’on nomme l’État totalitaire.
14
. Les staliniens faisaient de même en présence du
libéralisme
et de la culture « désintéressée ». C’est alors qu’on lança parmi nou
15
pensée suppose sa libération. En vérité, c’est le
libéralisme
qui a répandu l’idée que l’engagement ne peut être qu’un esclavage. L
16
l’invention d’une série de pseudo-mesures que le
libéralisme
et l’anarchie bourgeoise ont tolérées en marge du culte de l’argent :
17
tume et loi abstraite ; création et automatisme ;
libéralisme
et discipline ; fédéralisme et étatisme ; enfin, personne et individu
18
delà les funestes divisions de l’orthodoxie et du
libéralisme
? Mais revenons à la situation de départ de notre auteur. Contre l’un
19
en vertu d’une volonté et d’un idéal déclaré. Le
libéralisme
n’a le droit de critiquer la dictature que lorsqu’il assure une liber
20
x. 2. Situation qui nous est faite. Au terme du
libéralisme
, à l’origine des dictatures, une seule et même situation matérielle :
21
en vertu d’une volonté et d’un idéal déclarés. Le
libéralisme
n’a le droit de critiquer la dictature que lorsqu’il assure une liber
22
x. 2° Situation qui nous est faite. — Au terme du
libéralisme
, à l’origine des dictatures, une seule et même situation matérielle :
23
t simple d’une harmonie préétablie entre l’ancien
libéralisme
et l’étatisme qui paraissait le nier. Les idéalistes vivaient à l’abr
24
er. Hypocrisie profonde des formes, héritage d’un
libéralisme
dégradé, d’un esprit d’abstraction doublé de mensonge concret, dont l
25
en vertu d’une volonté et d’un idéal déclarés. Le
libéralisme
n’a le droit de critiquer la dictature que lorsqu’il assure une liber
26
x. 2° Situation qui nous est faite. — Au terme du
libéralisme
, à l’origine des dictatures, une seule et même situation matérielle :
27
t simple d’une harmonie préétablie entre l’ancien
libéralisme
et l’étatisme qui paraissait le nier. Les idéalistes vivaient à l’abr
28
er. Hypocrisie profonde des formes, héritage d’un
libéralisme
dégradé, d’un esprit d’abstraction doublé de mensonge concret, dont l
29
ativistes et inactuelles dans leur ensemble. Le «
libéralisme
» idéaliste, ce « laisser passer, laisser faire », suppose le débraya
30
tour, ne peut pas supporter la vraie violence. Le
libéralisme
et la dictature affectent l’un et l’autre la violence (spirituelle) d
31
as l’ensemble. C’est une effrayante ironie sur le
libéralisme
impénitent, que cette manière libérale d’admirer les totalitaires. Co
32
ain que les positions intellectuelles héritées du
libéralisme
conduisaient à ce régime de faillite qu’on nomme l’État totalitaire.
33
. Les staliniens faisaient de même en présence du
libéralisme
et de la culture « désintéressée ». C’est alors qu’on lança parmi nou
34
pensée suppose sa libération. En vérité, c’est le
libéralisme
qui a répandu l’idée que l’engagement ne peut être qu’un esclavage. L
35
ssayer de l’imiter. C’est une belle ironie sur le
libéralisme
impénitent que cette manière libérale de « rendre justice » au totali
36
ain de passer du règne de la finance totalitaire (
libéralisme
) au règne de l’État totalitaire, par une logique dont la rigueur mont
37
mis (sabotage moral) et de condamner la violence (
libéralisme
morbide). Le jeune paysan brutal qui lui tient tête figure l’Allemagn
38
ssayer de l’imiter. C’est une belle ironie sur le
libéralisme
impénitent que cette manière libérale de « rendre justice » au totali
39
ion, et par suite, il n’a plus à s’en occuper. Le
libéralisme
, par exemple, exalte une liberté qui n’est que du laisser-aller ; on
40
ionnaires qui marquaient en Europe l’irruption du
libéralisme
, du capitalisme et du nationalisme. Lui seul avait vu le diable à l’œ
41
ionnaires qui marquaient en Europe l’irruption du
libéralisme
, du capitalisme et du nationalisme. Lui seul avait vu le diable à l’œ
42
ionnaires qui marquaient en Europe l’irruption du
libéralisme
, du capitalisme et du nationalisme. Lui seul avait vu le diable à l’œ
43
ionnaires qui marquaient en Europe l’irruption du
libéralisme
, du capitalisme et du nationalisme. Lui seul avait vu le diable à l’œ
44
mysticisme, du gnosticisme, de l’arianisme et du
libéralisme
romantique. Qui voudra et pourra l’expliquer aux disciples de ces mou
45
agit aujourd’hui sur les écrivains, tandis que le
libéralisme
tendait à se mettre à l’école de leurs complaisances, et par suite ne
46
« droite », ou si l’on veut, de socialisme et de
libéralisme
. Nous voulons que les trains roulent, que le pain soit vendu, que la
47
ain que les positions intellectuelles héritées du
libéralisme
conduisaient à ce régime de faillite qu’on nomme l’État totalitaire.
48
. Les staliniens faisaient de même en présence du
libéralisme
et de la culture « désintéressée ». C’est alors qu’on lança parmi nou
49
pensée suppose sa libération. En vérité, c’est le
libéralisme
qui a répandu l’idée que l’engagement ne peut être qu’un esclavage. L
50
mis (sabotage moral) et de condamner la violence (
libéralisme
morbide). Le jeune paysan brutal qui lui tient tête figure l’Allemagn
51
ssayer de l’imiter. C’est une belle ironie sur le
libéralisme
impénitent que cette manière libérale de « rendre justice » au totali
52
ain que les positions intellectuelles héritées du
libéralisme
conduisaient à ce régime de faillite qu’on nomme l’État totalitaire.
53
. Les staliniens faisaient de même en présence du
libéralisme
et de la culture « désintéressée ». C’est alors qu’on lança parmi nou
54
pensée suppose sa libération. En vérité, c’est le
libéralisme
qui a répandu l’idée que l’engagement ne peut être qu’un esclavage. L
55
os yeux. Pourtant le capitalisme industriel et le
libéralisme
politique, qui ont fait fortune en Amérique, venaient d’Europe ; comm
56
nouvelles, mais ses convictions militantes ; son
libéralisme
foncier, mais ses brusques indignations. Il avait le goût classique d
57
os yeux. Pourtant le capitalisme industriel et le
libéralisme
politique, qui ont fait fortune en Amérique, venaient d’Europe ; comm
58
es, que dans le plan économique, sous les noms de
libéralisme
et de dirigisme.) Que veulent les unionistes ? L’Europe unie, bien sû
59
s dogmes par quelques bons principes empruntés au
libéralisme
, au socialisme humanitaire, et à Gandhi. Avec cela, plus impatient qu
60
actifs. » Enfin cette page dans le grand style du
libéralisme
viril : « Est-ce rêver encore que de conseiller à l’Europe, pour se r
61
era en les assimilant. Elle les purifiera de tout
libéralisme
, les poussera à leurs conséquences extrêmes (nihilisme), ou les rendr
62
ns humaines ? Je puis comprendre les principes du
libéralisme
. Je puis concevoir les nécessités de l’autocratie. Mais je ne vois pa
63
étend la théorie. Car le bon sens voudrait que le
libéralisme
utilise la contrainte contre ses ennemis, dans l’exacte mesure nécess
64
est le procédé sportif du handicap. Partout où le
libéralisme
s’y refuse, appliquant ses principes aveuglément, il joue le jeu de l
65
le rappelle à l’ordre. On a toléré son écart, par
libéralisme
sans doute, puisqu’après tout c’était un communiste. Certain libérali
66
puisqu’après tout c’était un communiste. Certain
libéralisme
revient en fait à laisser tous les droits aux antilibéraux et à eux s
67
et un régime de partis multiples ne tient pas au
libéralisme
de ces partis, mais seulement à leur impuissance. Cette « garantie de
68
mpêcher toute modification de régime favorable au
libéralisme
. Seul, Palmerston appuyait les réformistes (considérés par les chance
69
ieu de l’interpréter comme un hommage rendu à son
libéralisme
, voie dans ce geste une offense à son autorité. Normal enfin que le s
70
fique » pour résoudre tous les conflits, c’est le
libéralisme
du xixe siècle, c’est ce que Marx attaquait et méprisait le plus. Qu
71
iscours à la Convention, 26 avril 1793.) Mais ce
libéralisme
universel vire sans transition au collectivisme totalitaire. Cloots p
72
ieu de l’interpréter comme un hommage rendu à son
libéralisme
, voie dans ce geste une offense à son autorité. Normal enfin que le s
73
e Retinger estime qu’il faut agir. À la faveur du
libéralisme
de la Double Monarchie, un Conseil national polonais vient d’être fon
74
tradictoire, journalière et chancelante. Mais ce
libéralisme
universel vire sans transition au collectivisme totalitaire. Cloots p
75
paraissait la brochure de Constant, manifeste du
libéralisme
politique, où mourait Fichte, théoricien du nationalisme autarcique,
76
» Cette oscillation du nationalisme germanique au
libéralisme
universel, nous l’avons déjà constatée chez Herder et la plupart des
77
emin qu’a suivi la Pologne ; elle s’énerve par un
libéralisme
vain, tandis que nous restons puissants, précisément parce que nous n
78
e a, elle aussi, ses champions dans les forces du
libéralisme
, du socialisme et de la finance internationale ; il n’est pas jusqu’a
79
tivisme militant et un socialisme messianique, un
libéralisme
à la Hayek, l’adoration de la puissance militaire et politique, une b
80
ripéties, qui s’appelleront socialisme, marxisme,
libéralisme
, syndicalisme, planification, orientation et formation professionnell
81
tivisme militant et un socialisme messianique, un
libéralisme
à la Hayek, l’adoration de la puissance militaire et politique, une b
82
ripéties, qui s’appelleront socialisme, marxisme,
libéralisme
, syndicalisme, planification, orientation et formation professionnell
83
et de civilisation, capable, au même titre que le
libéralisme
, le socialisme ou la démocratie, d’alimenter la pensée des sociétés.
84
mysticisme, du gnosticisme, de l’arianisme et du
libéralisme
romantique. Qui voudra et pourra l’expliquer aux disciples de ces mou
85
agit aujourd’hui sur les écrivains, tandis que le
libéralisme
tendait à se mettre à l’école de leurs complaisances, et par suite ne
86
fus : Ansermet, partant de Husserl, réinvente le
libéralisme
protestant de l’époque post-hégélienne. Mais qu’en dirait Karl Barth
87
nges, ou corrigeraient les excès et les crises du
libéralisme
là où il existait, et l’on baptisait « plan » l’ensemble de ces décre
88
ait faire de notre socialisme plutôt que de notre
libéralisme
et du droit d’opposition, de nos formules syndicales, et de nos formu
89
. Jamais voix plus autoritaire après un siècle de
libéralisme
, plus humaine et plus réaliste après un siècle de formalisme puritain
90
e cette action tantôt les « recettes éprouvées du
libéralisme
économique », tantôt « les vieux réflexes fédéralistes ». Or, il est
91
en ouest les grands courants du romantisme et du
libéralisme
économique et politique : grâce à Schlegel, Sismondi et Constant. Cin
92
. Jamais voix plus autoritaire après un siècle de
libéralisme
, plus humaine et plus réaliste après un siècle de formalisme puritain
93
nges, ou corrigeraient les excès et les crises du
libéralisme
là où il existait, et l’on baptisait « plan » l’ensemble de ces décre
94
et de civilisation, capable, au même titre que le
libéralisme
, le socialisme ou la démocratie, d’alimenter la pensée des sociétés e
95
rt de Mun proposait ironiquement aux tenants d’un
libéralisme
économique sans frein : « Le renard libre dans le poulailler libre ».
96
et de civilisation, capable, au même titre que le
libéralisme
, le socialisme ou la démocratie, d’alimenter la pensée des sociétés e
97
teur et esprit de clocher ; – dirigisme rigide et
libéralisme
sans frein ; – individualisme et collectivisme – anarchie et tyrannie
98
et de civilisation, capable, au même titre que le
libéralisme
, le socialisme ou la démocratie, d’alimenter la pensée des sociétés e
99
et de civilisation capable, au même titre que le
libéralisme
, le socialisme ou la démocratie, d’alimenter la pensée des sociétés e
100
hilosophie des lumières, ou l’existentialisme, le
libéralisme
et le marxisme, bref tout ce qui compte dans la vie de la culture et
101
en ouest les grands courants du romantisme et du
libéralisme
politique et économique, par Schlegel, Benjamin Constant et Simonde d
102
s lumières, l’existentialisme ou le freudisme, le
libéralisme
et le marxisme, bref tout ce qui compte dans la vie de la culture et
103
me pouvait préserver et même étendre le climat du
libéralisme
. Combien cette idée était fausse, voilà ce qui commence à se faire se
104
passer par une mort temporaire. La littérature du
libéralisme
touche à sa fin et la littérature du totalitarisme n’est pas encore a
105
fondamentale : ni le modernisme catholique, ni le
libéralisme
protestant ne pouvaient constituer les noyaux durs d’une résistance à
106
de compromis entre un socialisme libertaire et un
libéralisme
social, la différence ne relevant que de l’allégeance partisane des t
107
1930, puisque pour vous, fascisme, stalinisme et
libéralisme
n’étaient alors que les variantes d’une même tendance productiviste…
108
ous comme l’aveu, la preuve de l’essoufflement du
libéralisme
. Nous étions donc anticapitalistes, anticommunistes et antifascistes
109
re un article sur « la faillite du marxisme et du
libéralisme
en Allemagne », et de le faire précéder d’une longue citation de Prou
110
pensée suppose sa libération. En vérité, c’est le
libéralisme
qui a répandu l’idée que l’engagement ne peut être qu’un esclavage. L
111
IV. Tragédie de la liberté et tragi-comédie du
libéralisme
Pendant tout le mois de février, Benjamin cherche à se libérer de
112
t pas faites tout à fait au hasard. L’argument du
libéralisme
dans ce domaine n’est pas tout à fait honnête ; il y a certains ordre
113
fondamentale : ni le modernisme catholique, ni le
libéralisme
protestant ne pouvaient constituer les noyaux durs d’une résistance à
114
s, Benjamin Constant. C’est ce qu’il a nommé « le
libéralisme
». Pour lui, la politique devait être faite par des gens payés pour c
115
les grands courants européens du romantisme et du
libéralisme
économique et politique, et ceci par l’intermédiaire d’un Italien dev
116
au moment où je rédige ces lignes, le soi-disant
libéralisme
serait proprement inconcevable. À quel niveau situer le terme d’indiv