1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 es M. Breton peut-il préconiser l’existence d’une littérature fondée sur de tels principes ? Le Rêve est la seule matière poétique.
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
2 el nos contemporains accumulent les documents. La littérature de ces dernières années n’est qu’une forme de reportage international
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
3 auteurs édités depuis lors les grands noms de la littérature européenne d’avant-guerre mêlés à ceux des maîtres du renouveau idéal
4 h Fischer donnent une juste idée de ce que fut la littérature d’avant-garde entre 1900 et 1910. Depuis, la maison paraît s’être un
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
5 bien passionnant : celui de la renaissance d’une littérature nationale à la fois cause et effet de la libération politique. Cause,
6 volution tout de même, ne pouvait produire qu’une littérature très neuve de forme et traditionaliste d’inspiration, comme fut celle
7 . « Simone Téry : L’Île des bardes. “Notes sur la littérature irlandaise contemporaine” (Flammarion, Paris) », Bibliothèque univers
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
8 nt dans les générations nouvelles. Toute la jeune littérature décrit un type d’homme profondément antisocial, glorifie une morale r
9 ns son œuvre ? C’est ici la conception même de la littérature , telle qu’elle apparaît chez les émules de Barrès comme chez ceux de
10 ser. L’éthique et l’esthétique convergent dans la littérature d’aujourd’hui, et plusieurs déjà reconnaissent ne pas pouvoir les sép
11 évèle à la base de tous les problèmes modernes en littérature . Jacques Rivière s’y appliqua dans un de ses derniers articles2. Il r
12 e de soi, telle peut être l’épigraphe de toute la littérature moderne. Il n’a pas fallu longtemps aux Français pour pousser à bout
13 u’il se garde de juger5. Il y a véritablement une littérature de l’acte gratuit, qui restera caractéristique de notre époque. Mais
14 sion métaphorique et symbolique de la pensée : la littérature d’avant-garde est fille de la fatigue. La Muse a trop veillé. L’amour
15 d’agir contre elle. 2. « La crise du concept de littérature  », NRF, 1923. 3. « Il s’était développé en nous un goût furieux de l
16 ) o. « Adieu, beau désordre… (Notes sur la jeune littérature et la morale) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève,
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
17 re de vacances, qui finit par un naufrage dans la littérature , le navire succombant sous les allégories. L’étonnant, c’est que le l
7 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
18 eauiste, inspire, explique un vaste domaine de la littérature contemporaine. Cette sorte-là de sincérité, on la nomme gratuité. Laf
19 te volontaire, ou mieux : intéressé, tandis qu’en littérature je défends l’acte gratuit, je réponds que la littérature remplirait d
20 ture je défends l’acte gratuit, je réponds que la littérature remplirait déjà suffisamment son rôle en se bornant à nous donner de
21 r de l’incurable tristesse qui rôde dans certaine littérature d’aujourd’hui. J’ai dit : ravages du sincérisme. C’est plus exactemen
22 ’il faudrait. Faillite de toute introspection, en littérature et en morale. Impossibilité de faire mon autoportrait moral : je boug
23 domaine littéraire que dans celui de l’action. En littérature  : refus de construire, de composer ; impuissance à inventer. Car inve
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
24 ent le plus hardi et le plus original de la jeune littérature française. Il le proclame « J’appartiens à la grande race des torrent
25 llement énormes. Il faut remonter loin dans notre littérature pour trouver semblable domination de la langue. Et parmi les modernes
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
26 ieuses. Comment, en effet, ne pas voir la part de littérature que renferme cette œuvre, et qui fait, en dépit des prétentions désob
27 laffer du rapprochement les auteurs de manuels de littérature — : « Un mysticisme creux et affamé est le contrecoup du christianism
28 que12. Le reproche d’obscurité que l’on fait à la littérature moderne n’est qu’une manifestation de ce divorce radical entre l’époq
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
29 éalisme en tant qu’il n’est que le triomphe de la littérature sur la vie, mais d’avoir su en garder une passion pour la pureté, un
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
30 La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)o I Parler littérature Si je prononce le nom de
31 s de la littérature (juillet 1927)o I Parler littérature Si je prononce le nom de tel de vos confrères, si je dis : « Avez-
32 oût qu’on aurait pour Nietzsche : que c’est de la littérature . Alors, quelque paysan du Danube survenant : — Je vous croyais écriva
33 ivain ? — Hélas ! soupirez-vous. Mais j’ai tué la littérature en moi, n’en parlez plus, j’en sors, je l’abandonne… Mais notre paysa
34 allucinant » ou « purement gratuit ». C’est de la littérature . À force d’avoir mérité ces épithètes, pour nous laudatives, vous vo
35 Vous refusez de compter avec cette réalité de la littérature qui est en nous (dangereuse tant que vous voudrez). Mais ce refus n’e
36 à force de le crier sur les toits. Ainsi, parler littérature , c’est faire la part du feu. Je dis ces noms, ces opinions, ces titre
37 irt est à l’amour. II Sur l’insuffisance de la littérature On reconnaît un écrivain, aujourd’hui, à ce qu’il ne tolère pas qu
38 urd’hui, à ce qu’il ne tolère pas qu’on lui parle littérature . Mais il y a des mépris qui sont de sournoises déclarations d’amour.
39 une très haute idée de la religion. Ainsi, de la littérature  : votre mépris pour ses réalisations actuelles donne la mesure de ce
40 savez bien que nous cherchons autre chose que la littérature . Que la littérature nous est un moyen seulement d’atteindre et de pré
41 cherchons autre chose que la littérature. Que la littérature nous est un moyen seulement d’atteindre et de préparer d’autres chose
42 sons de nous battre contre des moulins à vent. La littérature , considérée du point de vue de la psychologie de l’écrivain, est un b
43 ticulier, toute connaissance véritable du monde.) Littérature  : un vice ? Peut-être. Ou une maladie ? Ce n’est pas en l’ignorant pa
44 cile que d’y échapper. III Sur l’utilité de la littérature Montherlant me paraît être le moins « littératuré » des écrivains
45 uré » des écrivains d’aujourd’hui. Quand il parle littérature , il a toujours l’air de mettre un peu les pieds dans le plat, de dire
46 s, qu’elle les entretient. Bande de gigolos de la littérature  ! Qu’on puisse vivre de ça, je ne l’ai pas encore avalé. On m’affirme
47 voyez bien que votre attitude méprisante pour la littérature vous ferait bientôt renier le signe le plus certain par lequel ces « 
48 lle n’aurait plus d’autre excuse que celle-là, la littérature mériterait d’exister : qu’elle soit le langage chiffré de notre inqui
49 i donc les seules révélations que j’attende de la littérature  : que celle des autres m’aide à prendre conscience de moi-même ; que
50 o. « La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature  », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 8,
12 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
51 1928 : beaux-arts, arts appliqués, architecture, littérature , Neuchâtel, 1927, p. 97-104.
13 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
52 le plus favorable, « il se passera bien de cette littérature  ». Plus tard, « puisqu’elle n’est pas utile, elle est nuisible ». « …
14 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
53 ous longtemps encore dupes d’une conception de la littérature si pédante qu’elle exclut un de nos plus grands conteurs sous prétext
54 Jules Verne aux enfants ? J’allais oublier que la littérature enfantine est le dernier bateau. Pour ce coup, voilà qui ne m’empêche
15 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
55 ance — vers la politique. Or ces ennemis de toute littérature voient leurs avances dédaignées par les communistes, gens d’action à
16 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
56 utes parts annoncent une rentrée de l’âme dans la littérature la plus spirituelle du monde. La thèse que défend l’auteur de cet ess
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
57 fit pour s’en convaincre de parcourir l’abondante littérature publiée sur le « problème de l’école nouvelle ». On appelle école nou
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
58 fit pour s’en convaincre de parcourir l’abondante littérature publiée sur le « problème de l’école nouvelle ». On appelle école nou
19 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
59 , où se mêle, selon l’auteur un peu ou pas mal de littérature . Et c’est à un tel amour qu’on va demander sa revanche contre la mesq
20 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
60 u’ici à Ducasse. Ce « précurseur » d’une certaine littérature moderne n’a fait, en somme, que reprendre, quitte à les parodier, les
61 e Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littérature que Ducasse s’épuise à parodier.) Il semble qu’ici M. Pierre-Quint, m
62 ir en Lautréamont « le maître des écluses pour la littérature de demain ». Concession un peu hâtive à une « jeunesse » déjà démodée
21 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
63 où les courtiers ne donnent pas encore le ton. La littérature hongroise n’est guère connue à l’étranger que par quelques pièces lég
64 , d’ailleurs israélite. Il y a, bien entendu, une littérature officielle destinée à remplir les revues bien pensantes. Elle traite
22 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
65 blème central, qui déborde le plan esthétique, la littérature ne constitue pas moins un cas privilégié. Et parce que M. Du Bos ne c
23 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
66 es ne « sont ». L’on mesure ici l’écart d’avec la littérature d’avant-guerre, qui était avant tout un art. La nôtre ayant voix au f
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
67 hants, qui comptent parmi les chefs-d’œuvre de la littérature religieuse. Celui de La Princesse Blanche 20 donne sans aucun doute
25 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
68 Littérature alpestre (juillet 1931)i Mlle Claire-Éliane Engel, qui a conquis m
69 ité pour entreprendre cette « traversée » de deux littératures . Combien d’heures de marche monotone à travers des moraines et des né
70 e qui frappe dès l’abord, c’est la pauvreté de la littérature alpestre en France. À part Sénancour, aucun de nos écrivains n’a su p
71 dra pas un moderne ; mais elle est unique dans la littérature française du xixe . La littérature anglaise, au contraire, a donné to
72 unique dans la littérature française du xixe . La littérature anglaise, au contraire, a donné toute une suite de chefs-d’œuvre lyri
73 changeons de monde. À vrai dire, nous quittons la littérature . « Celui qui sait respirer l’atmosphère de mon œuvre sait que c’est u
74 escalade. Et comme elles s’opposent à la médiocre littérature qui transforme les sommets en images d’un Dieu vertueux, ou en rempar
75 utre chose qu’une intrigue de palaces ? 22. La Littérature alpestre en France et en Angleterre, aux xviiie et xixe siècles. (L
76 23. Dans Essais et Analyses. (Crès, 1926.) i. «  Littérature alpestre », Foi et Vie, Paris, n° 29, juillet 1931, p. 548-551
26 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
77 s de l’homme, nous les connaissons de reste et la littérature de nos jours n’est que trop habile à les dénoncer ; mais le surpassem
27 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
78 al intime, comme Gide — que le journal intime, la littérature intime sont un produit autochtone de la terre protestante et de l’esp
79 s’est écrite dans les pages innombrables de notre littérature . L’ouverture s’est faite, mais non du bon côté ; l’âme, que tourmente
28 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
80 contes romantiques, cas tout à fait rare dans la littérature française, et qui comporte en soi quelque chose de déconcertant. Il s
29 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
81 ici qu’on proclame au contraire l’avènement d’une littérature nouvelle28, dont cette œuvre serait comme le frontispice (aux beaux n
30 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
82 ériences, à mesure qu’on les abstrait de toute la littérature dont elles enveloppèrent leurs manifestations, — à quoi l’on ne s’est
83 de tels auspices, c’est tout naturellement que la littérature prendra plus tard chez Goethe l’allure d’une discipline de l’âme. Un
84 cement. Nous aurions combiné tout cela avec de la littérature . Car il n’est pas donné à beaucoup d’hommes de devenir un mythe à for
85 la fois. Le « faire » de Rimbaud ne peut être la littérature , puisque écrire signifie pour lui révéler, parler, crier, miraculer l
86 ntraire l’on peut considérer sans paradoxe que la littérature de Goethe est un des moyens de silence dont il dispose. Ni plus ni mo
31 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
87 s dupe, qu’il n’est pas si furieux que ça, que la littérature enfin garde ses droits. Aussi n’est-ce point sans une gêne grandissan
32 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
88 crié au loup, par goût des atmosphères tragiques. Littérature et mauvais caractère. Il y avait de quoi vous fâcher, braves gens, vo
33 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
89 ù les courtiers ne donnent pas encore le ton. La littérature hongroise n’est guère connue à l’étranger que par quelques pièces lég
90 , d’ailleurs israélite. Il y a, bien entendu, une littérature officielle destinée à remplir les revues bien pensantes. Elle traite
34 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
91 t-elle pas une de vos inventions ? Et toute votre littérature est occupée à décrire vos satiétés, quand elle ne se met pas au servi
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
92 où les courtiers ne donnent pas encore le ton. La littérature hongroise n’est guère connue à l’étranger que par quelques pièces lég
93 , d’ailleurs israélite. Il y a, bien entendu, une littérature officielle destinée à remplir les revues bien pensantes. Elle traite
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
94 t-elle pas une de vos inventions ? Et toute votre littérature est occupée à décrire vos satiétés, quand elle ne se met pas au servi
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
95 démocratie du monde19 ; tant de culture et peu de littérature  ; tant de bon sens professé et de fous à soigner ; tout un petit mond
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
96 au style subtil et naturel, Félix Bovet. Mais la littérature au sens étroit du terme — le roman, le poème, l’essai, le jeu d’idées
39 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
97 , sans se lasser du romanesque, découvrent que la littérature peut apporter, sous d’autres formes, un agrément, un repos, un exerci
98 anesques va en diminuant, et cela au profit d’une littérature qui tient à la fois de l’histoire, de la politique, de la morale et d
99 posent des problèmes ». On appelait cela de la «  littérature difficile », non pas qu’une intelligence moyenne éprouvât des difficu
100 es écrits faisaient penser. J’exagère à peine. La littérature de l’après-guerre, faite en grande partie par des hommes qui n’avaien
40 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
101 errés par les jésuites dans leurs Histoires de la littérature française (pour ne rien dire des lamentables dédains de M. Lanson par
41 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
102 cclésiaste jusqu’au romancier le plus moderne, la littérature universelle semble n’avoir voulu mettre en figures nos désirs et nos
42 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
103 ch6, qui vient combler la plus grave lacune de la littérature kierkegaardienne en France. On ne saurait trop insister sur l’utilité
104 clairement et fidèlement, sans pédantisme et sans littérature . Tant de biographes brillent aux dépens de leur modèle ! Modeste et s
43 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
105 Préface à une littérature (octobre 1934)f D’un présent confus et mauvais, qu’allons-nous tir
106 le ! Et qu’on le dise ! Toute la bassesse de la «  littérature  » moderne se résume, à mon sens, en une phrase un peu grossière : c’e
107 sens, en une phrase un peu grossière : c’est une littérature qui aime parler pour ne rien dire. Elle n’est occupée qu’à « bien » d
108 homme renouvelé. Nous ne clamons pas la fin de la littérature des autres au nom d’une littérature à nous. Nous constatons la fin d’
109 la fin de la littérature des autres au nom d’une littérature à nous. Nous constatons la fin d’un art au nom de ce qui juge l’art,
110 ; ils sont, ils veulent être humains. Fin d’une littérature Je me propose de simplifier. Dans la littérature bourgeoise, celle
111 ttérature Je me propose de simplifier. Dans la littérature bourgeoise, celle qui est née avec le romantisme, il me semble qu’on
112 evanche, dût-on n’y parvenir jamais. On lit cette littérature pour « échapper aux soucis quotidiens »12, pour éviter, en fait, de r
113 c’est la bonne conscience idéaliste du régime. «  Littérature  », opium des peuples incroyants. Notre troisième espèce est plus rare
114 rois, qui ne sont pas littérateurs, qui seront la littérature quand tous les autres auront passé. Mais la conscience bourgeoise les
115 e ce qu’il dit —, la critique littéraire de cette littérature n’a plus de sens réel, ni plus d’autorité. Critiquer, c’est d’abord p
116 e critique dépourvue de critère indépendant de la littérature est condamnée à ne plus critiquer que les moyens de cette littérature
117 amnée à ne plus critiquer que les moyens de cette littérature . Elle les juge pour eux-mêmes, sans rapport à leurs fins. Elle dit :
118 ’appelle la sociologie. La grande faiblesse de la littérature actuelle, c’est qu’elle s’est rendue justiciable de la critique des m
119 n-bourgeois — qui pâtit du désordre établi. Notre littérature déshumanise l’homme, soit qu’elle refuse de l’enseigner, soit qu’elle
120 Il n’y a pas d’exemples, dans l’histoire, qu’une littérature sans nécessité intérieure, — c’est-à-dire sans message positif et pop
121 tes. Nous risquons de voir, avant peu, cette même littérature « mise au pas » par l’État fasciste13. Que pourrait-elle lui opposer 
122 lle n’a pas de visée humaine, elle n’est plus que littérature , et les fameuses « valeurs » littéraires, on sait qu’elles sont de pe
123 Notre individualisme travaille pour l’État. Notre littérature travaille contre l’esprit. Préface à l’imprévisible Une littéra
124 ntre l’esprit. Préface à l’imprévisible Une littérature n’est valable — et son influence efficace — que si elle ordonne ses œ
125 s. Nous rejoignons ici le propos de ces pages. La littérature nouvelle sera le fait de l’homme renouvelé, je ne dis pas de l’homme
126 c. Une fois posés ces fondements spirituels d’une littérature rénovée, qu’aurions-nous la témérité et la naïveté de prévoir ? On ne
127 révoir ? On ne prévoit pas un chef-d’œuvre, et la littérature , c’est d’abord les chefs-d’œuvre. Mais avant l’œuvre, il y a l’appel
128 r, qui est sans doute le pire des partis pris. La littérature romanesque décrit depuis cent ans nos mœurs et nos malheurs avec une
129 a Russie contemporaine restaurer le pouvoir de la littérature sur les masses, parce qu’elle restaure une conscience commune. Nous v
130 e à tromper. Il est bon, il est nécessaire que la littérature enseigne le public. Encore faut-il qu’elle enseigne assez haut. Pas t
131 Il y faut bien autant de talent qu’en exige notre littérature , et quelques vertus d’homme et de « penseur » en plus. J’indiquerai t
132 emple, des « idées » qu’ils mettent en action. La littérature nouvelle, couronnant un ordre nouveau, sera forcément plus soucieuse
133 s de l’écrivain et le séparent de l’humanité. Une littérature personnaliste rétablira la hiérarchie, rendra aux moyens d’expression
134 les mémoires et « livres de raison » rédigés sans littérature . Voilà qui est banal ? Je n’en suis pas fâché. Aucune révolution n’a
135 c) cette collection. » 13. J’inclus dans « cette littérature  » la révolte surréaliste. Une révolte qui n’a pas su s’assigner des b
136 responsable envers lui-même. f. « Préface à une littérature  », Esprit, Paris, n° 25, octobre 1934, p. 24-33.
44 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
137 Malraux n’ont pas toujours renoncé à faire de la littérature . On comprend bien que je n’oppose pas ici le nationaliste au communis
45 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
138 es « variétés » publicitaires et en général de la littérature de Prisunic ; 3° parce qu’ils flanquent le cafard aux hommes sobres d
139 par manière de conclusion à cette Préface à une littérature , qu’on a pu lire ici le mois dernier. Ah ! nous sommes loin — (avec
46 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
140 mptabilité bonne peut-être pour l’historien de la littérature . Nous n’avons pas le cœur à ces injures. Le surréalisme garde une val
141 ce titre, il marque une époque, bien plus qu’une littérature . Ces quelques hommes — je parle des meilleurs d’entre eux — ont certa
142 sé, à l’abri duquel on pouvait faire encore de la littérature , certes, mais on ne pouvait faire que cela. Ce serait un jeu que de l
47 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
143 crié au loup, par goût des atmosphères tragiques. Littérature et mauvais caractère. Il y avait de quoi vous fâcher, braves gens, vo
48 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
144 , mais il a su le décrire sans pédantisme et sans littérature . Tant de biographes brillent aux dépens de leur modèle. Modeste et sû
49 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
145 crié au loup, par goût des atmosphères tragiques. Littérature et mauvais caractère. Il y avait de quoi vous fâcher, braves gens, vo
50 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
146 les uns s’en détournent avec dégoût et font de la littérature ou du commerce, les autres s’y abandonnent avec délices et deviennent
51 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
147 end un sens à l’amour humain, disqualifié dans la littérature d’aujourd’hui par trop d’indiscrétions excitées et vulgaires. Que dir
52 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
148 e dont on cherche en vain l’équivalent dans notre littérature d’après-guerre. Personne n’en a parlé : on s’occupait du prix Goncour
53 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
149 ement biblique, comportera toujours une part de «  littérature  », une tentative de représenter aux yeux des fidèles les choses qu’il
54 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
150 éologie, l’histoire des arts, des techniques, des littératures , depuis Lavoisier, Faraday et Champollion, jusqu’aux maîtres glorieux
151 au sujet de la sociologie ou de l’histoire de la littérature . Je ne veux indiquer que l’amorce d’une critique générale de notre éd
55 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
152 dmettent plus qu’une seule espèce d’héroïsme : la littérature de M. Malraux, qui se passe en Chine. C’est peut-être mieux que le pa
56 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
153 a en temps de paix, comble d’hypocrisie ! ⁂ La littérature rajeunit On a pu lire récemment dans le plus « littéraire » de nos
154 qu’il y avait tant à faire dans le domaine de la littérature désintéressée. Quel est le jeune amoureux des Lettres qui aura gardé
57 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
155 squels rien de très grand n’a pu se faire dans la littérature , depuis que Goethe est mort et que le monde est moderne. À preuve Bal
58 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
156 ses idées et de ses actes. D’où naît une certaine littérature d’intrigues pour laquelle il est clair que Ramuz n’est pas doué. La f
157 oup, la voix d’un homme. C’est assez rare dans la littérature . Qui voudrait exiger davantage ? — J’imagine parfois davantage. Certa
59 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
158 onne à la suite de Kierkegaard… Tout le reste est littérature , « littérature kierkegaardienne » évidemment, « admiration » et non «
159 de Kierkegaard… Tout le reste est littérature, «  littérature kierkegaardienne » évidemment, « admiration » et non « imitation ». M
60 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
160 les uns s’en détournent avec dégoût et font de la littérature ou du commerce, les autres s’y abandonnent avec délices et deviennent
61 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
161 énient à priori, mais à coup sûr, il s’agit là de littérature , bien que l’auteur s’en défende dans sa préface. Cela nous vaut des p
62 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
162 critique par divers écrivains communistes, que la littérature conforme au Plan n’est pas un art, mais une forme assez basse de prop
163 politique, et de publicité industrielle. La seule littérature digne du nom qu’ait produite la nouvelle Russie s’est développée en m
164 ent jusqu’ici de prendre conscience du danger. La littérature soviétique est née de la révolution. Elle s’est constituée en même te
165 ter, on chercha des modèles et des trucs dans les littératures bourgeoises, au hasard des tendances politiques affichées par leurs g
63 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
166 ux presque impossibles à réparer. S’il s’agit de littérature , la traduction des métaphores de Diderot est trop aisée. « Affaisseme
167 rminé par les clauses d’un contrat commercial. La littérature d’aujourd’hui pose à chaque instant des questions qui ne sont pas du
168 caduc c’est la culture, c’est l’art, c’est cette littérature qui parle dans le vide, pour rien de grand, pour personne de concret,
169 e impossible à réparer ». La faute n’est pas à la littérature seule, mais à tout un régime social qui l’a laissée devenir ce qu’ell
170 xerce une fonction nécessaire. Toutes les grandes littératures sont nées d’une révolution, non d’une émeute dans les lettres. Pour q
171 rès cela seulement, le reste aura le droit d’être littérature . u. « Note sur nos notes », Esprit, Paris, n° 50, novembre 1936, p.
64 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
172 t, qu’il s’agisse de politique, de religion ou de littérature , nous offrent l’image d’un jeu dont les différents partenaires change
65 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
173 t, qu’il s’agisse de politique, de religion ou de littérature , nous offrent l’image d’un jeu dont les différents partenaires change
66 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
174 critique par divers écrivains communistes, que la littérature conforme au Plan n’est pas un art, mais une forme assez basse de prop
175 politique et de publicité industrielle. La seule littérature digne du nom qu’ait produite la nouvelle Russie s’est développée en m
176 ent jusqu’ici de prendre conscience du danger. La littérature soviétique est née de la révolution. Elle s’est constituée en même te
177 ter, on chercha des modèles et des trucs dans les littératures bourgeoises, au hasard des tendances politiques affichées par leurs g
67 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
178 notion de primauté du matériel. Tout le reste est littérature , sophisme, et confusion de la tactique avec la vérité.
68 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
179 yens60. » — « Une seule chose m’intéresse dans la littérature  : les moyens et la conscience que l’on en prend61. » Une seule chose
180 ention scientifique. Il faut une érudition et une littérature , mais qui se donnent pour ce qu’elles sont. 58. Théorie soutenue par
69 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
181 ouffrance, responsabilité de la pensée, but de la littérature , valeur de l’argent, sens dernier du progrès matériel, etc. Je ne dis
182 urieusement abusé du sens du mot original dans la littérature moderne. Le principe de cette altération est d’ailleurs symbolique du
183 ur », vice d’évasion qui affecte presque toute la littérature contemporaine. Laquelle l’a propagé dans les couches populaires avec
184 rnier trait qui est grave. En vérité, c’est cette littérature — celle du film, celle du journal, celle du roman — qui est l’opium d
70 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
185 t, qu’il s’agisse de politique, de religion ou de littérature , nous offrent l’image d’un jeu dont les différents partenaires change
71 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
186 critique par divers écrivains communistes, que la littérature conforme au Plan n’est pas un art, mais une forme assez basse de prop
187 politique et de publicité industrielle. La seule littérature digne du nom qu’ait produite la nouvelle Russie s’est développée en m
188 ent jusqu’ici de prendre conscience du danger. La littérature soviétique est née de la révolution. Elle s’est constituée en même te
189 ter, on chercha des modèles et des trucs dans les littératures bourgeoises, au hasard des tendances politiques affichées par leurs g
72 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
190 notion de primauté du matériel. Tout le reste est littérature , sophisme, et confusion de la tactique avec la vérité.
73 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
191 yens62. » — « Une seule chose m’intéresse dans la littérature  : les moyens et la conscience que l’on en prend63. » Une seule chose
192 ention scientifique. Il faut une érudition et une littérature , mais qui se donnent pour ce qu’elles sont. 60. Théorie soutenue par
74 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
193 ouffrance, responsabilité de la pensée, but de la littérature , valeur de l’argent, sens dernier du progrès matériel, etc. Je ne dis
194 usement abusé du sens du mot « original » dans la littérature moderne. Le principe de cette altération est d’ailleurs symbolique du
195 ur », vice d’évasion qui affecte presque toute la littérature contemporaine. Laquelle l’a propagé dans les couches populaires avec
196 rnier trait qui est grave. En vérité, c’est cette littérature — celle du film, celle du journal, celle du roman — qui est l’opium d
75 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
197 prennent-ils un second métier, ces écrivains ! La littérature n’est qu’un luxe, elle n’a pas à nourrir son homme. Et l’on cite M. D
198 écessités du journalisme ne sont pas celles de la littérature pure, et nombre d’écrivains des mieux doués s’y montrent assez inhabi
76 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
199 qu’il faut vivre ! Règne de la publicité et de la littérature faite sur commande, comme s’il ne s’agissait vraiment que de commerce
77 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
200 part, en effet, la culture, et en particulier la littérature , a voulu se séparer des intérêts fondamentaux de la nation. Ce phénom
201 pareille. Alors le champ devient libre pour une «  littérature  » commerciale qui, elle, ne sera soucieuse que de plaire à bon compte
78 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
202 Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)h On a très vivement critiqué le derni
203 critiqué le dernier chapitre de l’Histoire de la littérature française de Thibaudeti : celui qui est consacré à l’après-guerre. II
204 époque méritait mieux. Époque bâclée, elle aussi, littérature bâclée, surtout la romanesque. Jamais on ne l’avait vu et constaté au
205 miste, et sur l’expression de « dégradation de la littérature , au sens où les physiciens s’intéressent à la dégradation de l’énergi
206 l’art est une construction. Il semble bien que la littérature la plus récente s’oriente déjà vers d’autres formes. Les gros romans
207 l’homme, préparation modeste et nécessaire à une littérature vraiment personnaliste. h. « Vers une littérature personnaliste »,
208 ttérature vraiment personnaliste. h. « Vers une littérature personnaliste », À nous la liberté, Paris, n° 3, 20 mars 1937, p. 10.
79 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
209 une précision admirables, M. Béguin rend à notre littérature un service dont on ne saurait exagérer l’importance. Je n’hésite pas
80 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
210 Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)ad Comment juger ce qui n
211 s’attaquant en effet plutôt au fondement de toute littérature … Célibataire qui ne voulut épouser que l’élan vital de la littérature
212 aire qui ne voulut épouser que l’élan vital de la littérature (sans se demander d’où il venait, où il allait), ce bergsonien pittor
213 essert ! ad. « Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours, Stock », Esprit, Paris, n° 54, mars 19
81 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
214 Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)l Pour lutter contre le fascisme, les communistes p
215 ette défense que des moyens fascistes. « Toute la littérature sociale-démocrate — écrit Lénine en 1905 déjà ! — doit devenir une li
216 — écrit Lénine en 1905 déjà ! — doit devenir une littérature de Parti. » Et Staline fait écho, trente ans plus tard, à cette décla
217 un choix de propos de Lénine et de Staline Sur la littérature et l’art. Disons tout de suite que le Père des peuples n’a fourni pou
218 r sa manière à celle de Lénine. Lénine affiche en littérature des goûts tantôt traditionnels et presque scolaires (Lermontov, Pouch
219 t à l’évidence que les « idées » de Lénine sur la littérature étaient en général saines, banales, un peu courtes, et que Staline s’
220 décident de tout ». l. « Lénine, Staline et la littérature  », À nous la liberté, Paris, n° 7, 17 avril 1937, p. 10.
82 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
221 me soumise au mal. Tout le reste est psychologie, littérature et scolastique. Il n’en reste pas moins qu’aux yeux de la raison — ce
83 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
222 part, dans les déclarations de Bataille que de la littérature (parfois belle d’ailleurs). Ce qui résulte le plus nettement des tend
84 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
223 cours ruraux, « journées sociales », amateurs de littérature , philosophes, paysans, cercles d’hommes, groupant des ouvriers et des
85 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
224 es, grandes secousses, indiscrétions, toute cette littérature est sans doute pleine de talent, elle est même littéralement sensatio
225 trouve à lui recommander que des traductions. La littérature moderne en France n’a guère à donner à ceux qui ont faim de nourritur
86 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
226 tre actuel, ou sont censés croire actuel, dans la littérature ou les idées. C’est cela qui paie, et qui m’ennuie. Après quoi, je po
87 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
227 Et peut-être, avec lui, l’art tout court. Dans la littérature du xxe siècle, il n’y a plus de grands mythes, il y a des analyses.
228 s qu’il agit sans charité (thème fréquent dans la littérature nordique). C’est à l’avant-dernière page seulement que le sens profon
88 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
229 )ak La place qu’il conviendrait de donner à la littérature , dans Esprit , c’est une question qui se pose à nos lecteurs, parce
230 , sous une forme plus générale, la question de la littérature en soi et de la place qu’il conviendrait de lui donner dans la cité,
231 pposer valablement aux ambitions totalitaires. La littérature agit sur l’époque, c’est évident, mais une littérature donnée, en tan
232 rature agit sur l’époque, c’est évident, mais une littérature donnée, en tant qu’ensemble caractérisé par certaines formes, par cer
233 it d’une époque. C’est pourquoi la question d’une littérature personnaliste reste pour nous inséparable de la création, de l’avènem
234 œuf ou de la poule ; et qui doit commencer, de la littérature ou de l’ordre social. Notre effort ne saurait porter, avec quelque ef
235 velle de celle qui s’illustra par le surréalisme. Littérature présente au monde dans lequel et contre lequel elle s’édifie. Je ne p
236 mans, nouvelles, poèmes, essais sur le rôle de la littérature ou ses méthodes. Mises au point et illustrations, — ou « signes » sim
89 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
237 peut pas recommencer chaque mois le procès d’une littérature qui se vante d’être « insignifiante » — c’est-à-dire sans but, privée
90 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
238 et l’hégémonie passagère de l’École suisse sur la littérature allemande. Avec le xixe , la Suisse réapparaît sur la grande scène de
91 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
239 ues, tout cela digne du chef-d’œuvre épique de la littérature moderne. Kipling mort, il ne reste que Selma Lagerlöf pour nous racon
240 décorés. Selma Lagerlöf est la seule femme de la littérature européenne dont le génie ait eu la force de recréer un pays tout enti
92 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Lectures dirigées dans le IIIe Reich (15 décembre 1937)
241 res maisons d’édition qui se spécialisent dans la littérature pure, et chez lesquelles on ne trouvera, sur cent titres, que quatre
242 m par exemple. Ce périodique s’occupe d’art et de littérature , de politique, et même de religion. Dans sa livraison de décembre, le
243 on des Germains ; Œuvres complètes de F. Blunck ( littérature ) ; Les Grands Allemands ; Histoire de notre peuple ; Figures du pa
93 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
244 tre actuel, ou sont censés croire actuel, dans la littérature ou les idées. C’est cela qui paye, et qui m’ennuie. J’ai gardé pour l
245 es, grandes secousses, indiscrétions, toute cette littérature est sans doute pleine de talent, elle est même littéralement sensatio
246 trouve à lui recommander que des traductions. La littérature moderne en France n’a guère à donner à ceux qui ont faim de nourritur
247 es sablonneuses. 14-16 mai 1934 Idée d’une littérature à venir. — Je lis le Goethe de Gundolf avec une sorte de passion jalo
248 remiers effets sensibles : son contrecoup dans la littérature . L’effort de Goethe contre lui-même vise à la création d’un ordre int
249 ses victimes, dont nous sommes. Je vois alors une littérature de transition dont l’ambition ne sera plus de faire des œuvres (au se
250 lus efficace et plus intime. Je ne vois pas cette littérature bannissant toutes les formes anciennes. Mais ces formes étaient exclu
251 et le lieu des contacts. D’où je vois naître une littérature de circonstances, et de circonstances non choisies, de rencontres, un
94 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
252 nder ce qui l’amenait. Pendant tout l’entretien —  littérature et politique — il avait l’air furieux, cet air qu’on a je crois très
253 esthètes fortunés qui, dit-on, encombraient notre littérature aux environs de 1900. Et puis, faut-il chercher si loin ? Cette sorte
254 cours ruraux, « journées sociales », amateurs de littérature , philosophes, paysans, cercles d’hommes, groupant des ouvriers et des
255 m’occuperais en bonne conscience que d’art et de littérature . Mais quoi ! rien n’est moins sûr que cette permanence de nos maux. N
95 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
256 leur vie. On n’en a pas assez tenu compte dans la littérature moderne, faite uniquement pour des artistes semble-t-il, pour des gen
257 u’ils peuvent l’intensité de leurs sensations. La littérature populiste, si elle veut rester vraie objectivement, sera toujours ter
96 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
258 me soumise au mal. Tout le reste est psychologie, littérature et scolastique. Il n’en reste pas moins qu’aux yeux de la raison — ce
97 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
259 nent de se perdre en s’engageant, et préfèrent la littérature  ; si ce n’est pas une manière de « grève perlée » que de n’accepter l
98 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
260 les dictateurs ont su répondre. Tout le reste est littérature , bavardage de théoriciens, ou ce qui est pire, de « réalistes ». L’au
261 fus autorisé à choisir comme sujet de cours : la littérature de la Révolution française. Je m’appliquai à démontrer que le nationa
99 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
262 ystique, bientôt sécularisé et « profané » par la littérature , qui donne naissance, dès le xiie siècle, à une forme toute nouvelle
263 sera désormais le grand sujet d’exaltation de la littérature occidentale. Son vocabulaire sera repris par les mystiques orthodoxes
264 ces dans les domaines les plus divers : mystique, littérature , guerre, mariage. C’est l’influence actuelle du mythe manichéen (mais
265 uelle du mythe manichéen (mais « profané » par la littérature ) que l’on décrit dans le présent chapitre. On s’est efforcé de remédi
266 tique (dans le symbole), puis se dégrade (dans la littérature ) en aventure troublante et attirante. ⁂ Je n’entends pas un instant r
267 lui servir de masque et de prétexte. Une immense littérature paraît chaque mois sur la « crise du mariage ». Mais je doute fort qu
268 en passion. Et c’est de là que nous vient, par la littérature , cette idée toute moderne et romantique que la passion est une nobles
269 iologie du mariage.) Une innombrable et écœurante littérature romanesque nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », l
270 e C. C. donna lieu au début du siècle à toute une littérature romanesque. Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite 
100 1938, Esprit, articles (1932–1962). Revue des revues (septembre 1938)
271 ieille droite s’est toujours définie en termes de littérature , et l’Action française a été surtout un mouvement de conservatisme li