1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 . Mais le plus grave est peut-être le sophisme du loisir . M. Guglielmo Ferrero a fort bien montré, dans un article intitulé « 
2 les prendre dans son engrenage. L’emploi de leurs loisirs est prévu. Il est déterminé par la réclame, les produits Ford qu’il f
3 s’intensifie, plus il faut créer de besoins et de loisirs . Or, l’industrie ne peut subsister qu’en progressant. Mais la nature
4 phonies, ou autres œuvres destinées à charmer les loisirs de personnes oisives et raffinées, réunies pour admirer mutuellement
5 t de ses buts propres, humains et divins. Mauvais loisirs . Ford lui a donné une auto pour admirer la nature entre 17 et 19 heur
6 pas une faculté destinée à amuser nos moments de loisir , il a des exigences effectives ; et ces exigences sont en contradicti
2 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
7 encore : comme la lecture des romans anglais, les loisirs obsédés du jaloux, le travail jusqu’à l’aube, la naissance d’un visag
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
8 prit est un produit purement bourgeois, enfant du loisir économique, il lui faudra se réfugier dans la sphère des abstractions
4 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
9 Laisse-les donc chercher, jusqu’à la fin de leurs loisirs fiévreux, s’il faut faire quelque chose, et comment et pourquoi. Ce q
5 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
10 lant pour l’instant malaisée, ils utilisent leurs loisirs à s’accuser réciproquement d’être de la police, ou bien à décréter sa
6 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
11 e rythme perpétuellement syncopé du travail et du loisir , créé par l’économie citadine, ici s’apaise et laisse percevoir les r
7 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
12 s. Ou encore : la lecture des romans anglais, les loisirs obsédés du jaloux, le travail jusqu’à l’aube, la naissance d’un visag
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
13 e rythme perpétuellement syncopé du travail et du loisir , créé par l’économie citadine, ici s’apaise et laisse percevoir les r
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
14 lasser, celle qu’un regard embrasse et détaille à loisir . Au-delà de ses paysages et de sa proche histoire, il n’y a que l’ima
10 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
15 ime la religion du travail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le premier ou sur le second membre d
16 tièrement responsable. Droit au travail, droit au loisir , on sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts de mitraille con
17 e machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir , dans une société dont la religion dominante est la religion du trava
18 travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir , but secret1 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle
19 à créer des possibilités toujours plus grandes de loisir . C’est pourquoi elle est condamnée à une espèce de dégradation, dans
20 u s’accroître dans des proportions telles que les loisirs créés théoriquement par le machinisme se trouvaient aussitôt absorbés
21 ption de la valeur du travail et conséquemment du loisir . Il ne semble pas que rien l’y aide, dans l’époque. C’est qu’il a tou
22 r, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir , qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien
23 que pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire en figure la p
24 a mystique du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 2. Après avoir touché à 107 en 1914. Nous u
11 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
25 Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)e Le malaise De même que le « s
26 t parallèlement, de la corruption spirituelle des loisirs est née la présente corruption du travail. Notre siècle ne connaît pl
27 Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons lourdement s
28 os journées en 8 heures de travail et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs. Elle exprime simpleme
29 cessité. Ils n’arriveront jamais à la liberté, au loisir plein. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, elle ne s’in
30 travail qui néglige la création, un travail sans loisir , sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité. On aura bea
31 c’est vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlent de cette erreur spirituelle ; et principalement la conc
32 gine. Dans l’Encyclopédie de 1765, vous trouverez loisir défini comme « le temps vuide ». Cette nomination qu’un libéral voudr
33 symbolisé par cette disjonction du travail et du loisir , dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle. Car c’est bie
34 édante en vienne par fatigue à décréter vides les loisirs que ses ancêtres consacraient à la création de leur puissance, du mêm
35 cé » le travail des classes chargées d’assurer ce loisir . C’est créer un monde impensable, le nôtre. Car si le loisir est simp
36 st créer un monde impensable, le nôtre. Car si le loisir est simplement le contraire du travail, et son but ; si le labeur et
37 ont plus de finalité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien d
38 s de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir  ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisir la nature de
39 Nous dirons : le but du travail, ce n’est pas le loisir , mais la création. Et le but du loisir, ce n’est pas la jouissance, m
40 est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir , ce n’est pas la jouissance, mais la création. Nous n’avons pas le go
41 ons pas le goût du vide. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne
42 creuses » ou des efforts stériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleu
43 r du travail), sinon toutefois l’organisation des loisirs , qui lui sera tôt ou tard conjointe. 3° que si l’on veut sauvegarder
44 n pas cartésienne, comme on le dit souvent. e. «  Loisir ou temps vide ? », Esprit, Paris, n° 10, juillet 1933, p. 604-608.
12 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
45 . Si les scandales du temps vous laissent quelque loisir pour vous occuper de vous-mêmes et de l’enjeu de l’existence, vous li
13 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
46 lic », celui-là même qui, chez nous, consacre ses loisirs à dévorer des prix Goncourt, justifiant les plus grosses manœuvres pu
14 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
47 oir à l’appendice : « Liberté ou chômage ? » et «  Loisir ou temps vide » ? 14. On sait que M. Jean-Richard Bloch intitula De
15 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
48 ime la religion du travail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le premier ou sur le second membre d
49 tièrement responsable. Droit au travail, droit au loisir , on sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts de mitraille con
50 e machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir , dans une société dont la religion dominante est la religion du trava
51 travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir , but secret69 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle
52 à créer des possibilités toujours plus grandes de loisir . C’est pourquoi elle est condamnée à une espèce de dégradation, dans
53 u s’accroître dans des proportions telles que les loisirs créés théoriquement par le machinisme se trouvaient aussitôt absorbés
54 ion de la valeur du travail et, conséquemment, du loisir . Il ne semble pas que rien l’y aide, dans l’époque. C’est qu’il a tou
55 r, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir , qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien
56 que pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire en figure la p
57 a mystique du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 70. Après avoir touché à 107 en 1914. Nous
16 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
58 t parallèlement, de la corruption spirituelle des loisirs est née la présente corruption du travail. Notre siècle ne connaît pl
59 Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons se débattre
60 os journées en 8 heures de travail et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs. Elle exprime simpleme
61 cessité. Ils n’arriveront jamais à la liberté, au loisir plein. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, elle ne s’in
62 travail qui néglige la création, un travail sans loisir , sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité. On aura bea
63 c’est vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlent de cette erreur spirituelle ; et principalement la conc
64 gine. Dans l’Encyclopédie de 1765, vous trouverez loisir défini comme « le temps vuide ». Cette nomination qu’un libéral voudr
65 symbolisé par cette disjonction du travail et du loisir , dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle. Car c’est bie
66 édante en vienne par fatigue à décréter vides les loisirs que ses ancêtres consacraient à la création de leur puissance, du mêm
67 cé » le travail des classes chargées d’assurer ce loisir . C’est créer un monde impensable, le nôtre. Car si le loisir est simp
68 st créer un monde impensable, le nôtre. Car si le loisir est simplement le contraire du travail, et son but ; si le labeur et
69 ont plus de finalité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien d
70 s de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir  ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisir la nature de
71 Nous dirons : le but du travail, ce n’est pas le loisir , mais la création. Et le but du loisir, ce n’est pas la jouissance, m
72 est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir , ce n’est pas la jouissance, mais la création. Nous n’avons pas le go
73 ons pas le goût du vide. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne
74 creuses » ou des efforts stériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleu
75 r du travail), sinon toutefois l’organisation des loisirs , qui lui sera tôt ou tard conjointe. 3° que si l’on veut sauvegarder
17 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
76 oir à l’appendice : « Liberté ou chômage ? » et «  Loisir ou temps vide ? » 9. On sait que M. Jean-Richard Bloch intitula Des
18 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
77 ime la religion du travail, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le premier ou sur le second membre d
78 tièrement responsable. Droit au travail, droit au loisir , on sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts de mitraille con
79 e machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir , dans une société dont la religion dominante est la religion du trava
80 travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir , but secret72 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle
81 à créer des possibilités toujours plus grandes de loisir . C’est pourquoi elle est condamnée à une espèce de dégradation, dans
82 u s’accroître dans des proportions telles que les loisirs créés théoriquement par le machinisme se trouvaient aussitôt absorbés
83 ion de la valeur du travail et, conséquemment, du loisir . Il ne semble pas que rien l’y aide, dans l’époque. C’est qu’il a tou
84 r, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir , qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien
85 que pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire en figure la p
86 a mystique du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 73. Après avoir touché à 107 en 1914. Nous
19 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
87 t parallèlement, de la corruption spirituelle des loisirs est née la présente corruption du travail. Notre siècle ne connaît pl
88 Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons se débattre
89 os journées en 8 heures de travail et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs. Elle exprime simpleme
90 cessité. Ils n’arriveront jamais à la liberté, au loisir plein. Si la liberté n’est pas à l’origine d’un système, elle ne s’in
91 travail qui néglige la création, un travail sans loisir , sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité. On aura bea
92 c’est vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlent de cette erreur spirituelle ; et principalement la conc
93 gine. Dans l’Encyclopédie de 1765, vous trouverez loisir défini comme « le temps vuide ». Cette nomination qu’un libéral voudr
94 symbolisé par cette disjonction du travail et du loisir , dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle. Car c’est bie
95 édante en vienne par fatigue à décréter vides les loisirs que ses ancêtres consacraient à la création de leur puissance, du mêm
96 cé » le travail des classes chargées d’assurer ce loisir . C’est créer un monde impensable, le nôtre. Car si le loisir est simp
97 st créer un monde impensable, le nôtre. Car si le loisir est simplement le contraire du travail, et son but ; si le labeur et
98 ont plus de finalité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien d
99 s de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir  ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisir la nature de
100 Nous dirons : le but du travail, ce n’est pas le loisir , mais la création. Et le but du loisir, ce n’est pas la jouissance, m
101 est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir , ce n’est pas la jouissance, mais la création. Nous n’avons pas le go
102 ons pas le goût du vide. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne
103 creuses » ou des efforts stériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleu
20 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
104 physique — et nous y reviendrons plus tard tout à loisir , soit pour marquer les causes internes de son succès auprès des clerc
21 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
105 s’il est aimable. Ou bien c’est l’ornement de nos loisirs . Mais Claudel dit : l’art poétique est art de faire. Un gémissement c
22 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
106 l’animent, et qui le soutiennent. Nous avons tout loisir de jouer le jeu de grandes questions métaphysiques sans ébranler l’au
23 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
107 eur d’une classe établie réside toujours dans ses loisirs . L’inactualité de la culture, qui était pour Marx une vérité de fait
24 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
108 fin, et le travail un moyen de « gagner », et le loisir un déficit. Fatalité prolétarienne ! Diverses dictatures nous en mont
25 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
109 tations évidentes ou ingénieuses, qu’il aura tout loisir de faire pour sa part, après avoir fermé ce livre. Cependant la quest
26 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
110 l’animent, et qui le soutiennent. Nous avons tout loisir de jouer le jeu des grandes questions métaphysiques sans ébranler l’a
27 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
111 eur d’une classe établie réside toujours dans ses loisirs . L’inactualité de la culture, qui était pour Marx une vérité de fait
28 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
112 fin, et le travail un moyen de « gagner », et le loisir un déficit. Fatalité prolétarienne ! Diverses dictatures nous en mont
29 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
113 tations évidentes ou ingénieuses, qu’il aura tout loisir de faire pour sa part, après avoir fermé ce livre. Cependant la quest
30 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
114 l’homme. — Il s’agit de transformer le chômage en loisir . Je résume : primauté du spirituel ; primauté de l’homme sur l’écono
31 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
115 t du roman fait à l’usage des bourgeois, de leurs loisirs improductifs. Une telle crise ne peut être résolue par des mesures de
32 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
116 ’une seule expérience précise et utile : celle du loisir . Je m’aperçois que je ne savais plus, ou ne pouvais plus, « perdre »
117 où les idées et sentiments changent de climat. Le loisir n’est pas simplement la cessation du travail pour un repos nécessaire
118 l, par exemple — mais il ne connaît plus de vrais loisirs .   23 janvier (écrit sur la dune) Il ne faut pas se mettre en colère
33 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
119 relativement au dessein de ce journal : celle du loisir . Je m’aperçois que je ne savais plus, ou ne pouvais plus, « perdre »
120 où les idées et sentiments changent de climat. Le loisir n’est pas simplement la cessation du travail pour un repos nécessaire
121 , par exemple —, mais il ne connaît plus de vrais loisirs . ⁂ Je saisis l’occasion de ce répit pour essayer de démêler un peu la
34 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
122 e « idéal », sans doute laisserions-nous moins de loisirs à notre faculté judicatoire pour exercer ses comparaisons trop exacte
35 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
123 si tant d’autres choses ! Une certaine qualité de loisirs , de réflexions aventureuses, de rêveries et de conversations intermin
124 enir cette tradition du romantisme et des féconds loisirs qui a fait la gloire d’une Heidelberg, d’une Tubingue, et de tant d’a
125 ture n’a jamais prospéré que dans les lieux où le loisir est cultivé, — et non pas méprisé ou condamné comme un péché envers l
126 l’État. Il m’a semblé que cette petite morale du loisir ne serait pas déplacée ce soir, dans cette halte du souvenir et de l’
36 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
127 il d’hommes par les machines, et donc de créer du loisir  ; d’autre part, d’élever le niveau général du confort. Or chacun sait
128 atiques du machinisme ne sont pas d’augmenter les loisirs , mais bien d’augmenter le chômage, et qu’au lieu d’élever le niveau g
37 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
129 il d’hommes par les machines, et donc de créer du loisir  ; d’autre part, d’élever le niveau général du confort. Or chacun sait
130 atiques du machinisme ne sont pas d’augmenter les loisirs , mais bien d’augmenter le chômage, et qu’au lieu d’élever le niveau g
38 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
131 ui m’y ramène. Si je vous confie que mes premiers loisirs de militaire ont été consacrés à la lecture du grand roman de Gottfri
39 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
132 os usages, coutumes et costumes, arts, travaux et loisirs . Au point qu’on étonne un moderne en lui demandant quel peut être le
40 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
133 os usages, coutumes et costumes, arts, travaux et loisirs . Au point qu’on étonne un moderne en lui demandant quel peut être le
41 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
134 s’il est aimable. Ou bien c’est l’ornement de nos loisirs . Mais Claudel dit : l’art poétique est art de faire. Un gémissement c
42 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
135 qui ne harcèle pas l’homme, et qui lui laisse le loisir d’être humain, au lieu de le forcer sans trêve à défendre sa vie d’an
43 1946, Combat, articles (1946–1950). Paralysie des hommes d’État (21 mai 1946)
136 vident, car les visions de l’avenir naissent d’un loisir intense. Or, ils ont à recevoir des députés… Seule, une cour internat
44 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
137 à l’armée, quel beau vide, ou quelle plénitude du loisir  ! Amusons-nous à dire un peu de quoi se fait la vie quotidienne, dans
45 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
138 livre dont les fabricants de magazines puissent à loisir piller les arguments ou les informations originales ; et faire jouer
46 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
139 qui ne harcèle pas l’homme, et qui lui laisse le loisir d’être humain, au lieu de le forcer sans trêve à défendre sa vie d’an
140 heures du jour et de la nuit. Profité de ce bref loisir pour reprendre mon diable abandonné dans un tiroir depuis des mois, e
141 s la fin du progrès ne peut être qu’une plage, un loisir sur la plage, et nous l’avons ici. New York, 2 septembre 1942 Q
47 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
142 vident, car les visions de l’avenir naissent d’un loisir intense. Or ils ont à recevoir des députés… Seule une cour internatio
48 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
143 vident, car les visions de l’avenir naissent d’un loisir intense. Or ils ont à recevoir des députés. Seule une cour internatio
49 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
144 e rythme perpétuellement syncopé du travail et du loisir , créé par l’économie citadine, ici s’apaise et laisse percevoir les r
50 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
145 Laisse-les donc chercher, jusqu’à la fin de leurs loisirs fiévreux, s’il faut faire quelque chose, et comment et pourquoi. Ce q
51 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
146 relativement au dessein de ce journal : celle du loisir . Je m’aperçois que je ne savais plus, ou ne pouvais plus, « perdre »
147 où les idées et sentiments changent de climat. Le loisir n’est pas simplement la cessation du travail pour un repos nécessaire
148 , par exemple —, mais il ne connaît plus de vrais loisirs . ⁂ Je saisis l’occasion de ce répit pour essayer de démêler un peu la
52 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
149 e « idéal », sans doute laisserions-nous moins de loisirs à notre faculté judicatoire pour exercer ses comparaisons trop exacte
53 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
150 à l’armée, quel beau vide, ou quelle plénitude du loisir  ! Amusons-nous à dire un peu de quoi se fait la vie quotidienne, dans
54 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
151 livre dont les fabricants de magazines puissent à loisir piller les arguments ou les informations originales ; et faire jouer
55 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
152 e fuite hors de la vie, ou la vraie vie ? Ici, le loisir n’est qu’un vide. Rien à regarder que ce mur de briques humides. Rien
153 qui ne harcèle pas l’homme, et qui lui laisse le loisir d’être humain, au lieu de le forcer sans trêve à défendre sa vie d’an
154 heures du jour et de la nuit. Profité de ce bref loisir pour reprendre mon diable abandonné dans un tiroir depuis des mois, e
155 s la fin du progrès ne peut être qu’une plage, un loisir sur la plage, et nous l’avons ici. New York, 2 septembre 1942 Q
56 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
156 heures du jour et de la nuit. Profité de ce bref loisir pour reprendre mon diable abandonné dans un tiroir depuis des mois, e
157 s la fin du progrès ne peut être qu’une plage, un loisir sur la plage, et nous l’avons ici. New York, 2 septembre 1942 Quoi de
57 1947, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (décembre 1947)
158 s circonstances de ma vie ne m’ont plus laissé le loisir d’y penser, ni même de bien lire les journaux. Mais voici ce matin su
58 1948, Suite neuchâteloise. V
159 lasser, celle qu’un regard embrasse et détaille à loisir . Au-delà de ses paysages et de sa proche histoire, il n’y a que l’ima
59 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
160 r laissera tout le temps d’aller lentement, et le loisir d’être prudents. Festina lente nous disent-ils. Les Coréens n’entende
60 1950, Lettres aux députés européens. Deuxième lettre
161 r laissera tout le temps d’aller lentement, et le loisir d’être prudents. Festina lente nous disent-ils. Les Coréens n’entende
61 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
162 aine de spécialistes ou de bourgeois disposant de loisirs , donc étrangère à l’homme du peuple. Comment remédier à cet état de c
62 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
163 homme libéré du travail, que va-t-il faire de ses loisirs , qui deviendront l’essentiel de sa vie ? Problème immense et tout nou
63 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
164 différer, fantaisie, besoin d’imprévu, sérénité, loisir , maîtrise de soi, individualité et liberté… On proteste au nom de la
165 er : la technocratie. Une promesse effarante : le loisir . La technocratie. L’homme qui cesse de sentir et de vouloir les buts
166 angoisse devant les perspectives vertigineuses du loisir , qui poseraient d’une manière immédiate et concrète la grande questio
167 uation. Si demain la technique paye les masses en loisirs , plus largement qu’elle n’a jamais payé ses actionnaires en dividende
168 n prestige s’évanouira dans la mesure même où les loisirs et leur contenu deviendront le problème vital et passionnant. Alors l
169 her de réaliser enfin ses bénéfices humains. Les loisirs . Cette guérison du mal technique par la technique elle-même est-elle
170 ndis que la production ne cessait d’augmenter. Le loisir apparaît ainsi comme le sous-produit de la technique, dont le but pri
171 de la technique et l’un de ses buts possibles, le loisir , a diminué d’un tiers pendant ce laps de temps. Un deuxième but qui e
172 cercle arctique (Suède et Norvège), condamnées au loisir pendant six mois d’hiver : elles se tournent vers la culture. Or il s
173 récisément qui nous permet ce retour en créant du loisir . Et quant à la mystique, elle suppose avant tout la connaissance préc
174 terreur. 41. L’Encyclopédie de 1765 définit le loisir comme « le temps vuide ». Elle suppose donc que le travail est le vra
175 stance des syndicats aux techniques créatrices de loisirs (automation), c’est-à-dire de « temps vide », que l’on appelle chômag
176 l’on appelle chômage. On refuse de considérer le loisir comme le but même du machinisme. Or il pourra le devenir dès que les
64 1956, Articles divers (1951-1956). Denis de Rougemont et l’amour-passion, phénomène historique (4 février 1956)
177 avec un emploi du temps qui ne lui laissait aucun loisir . Nous avons pu l’isoler quelques minutes entre deux émissions de radi
65 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouvelles culturelles européennes (août-septembre 1956)
178 formation. Au seuil d’une ère où l’importance des loisirs est destinée à surpasser progressivement celle du travail (grâce aux
66 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Bureau européen de l’éducation populaire (août-septembre 1956)
179 it commun : le désir d’occuper intelligemment les loisirs tout en suppléant à l’éducation générale ou pratique que l’école ne p
67 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
180 rands rêves réalisés, — au défi de l’invasion des loisirs , par exemple ; au défi des besoins de l’âme, laissés en friche et lib
68 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
181 inaires de recherches sur le Marché commun et les loisirs — l’un terminé, l’autre en préparation — contribuant à la réflexion s
69 1957, Arts, articles (1952-1965). L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)
182 L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)b Nous sommes au seuil des temps où la cul
183 cercle arctique (Suède et Norvège), condamnées au loisir pendant six mois d’hiver : elles se tournent vers la culture. Or, il
184 récisément qui nous permet ce retour en créant du loisir . Et quant à la mystique, elle suppose avant tout la connaissance préc
185 Progrès. 1. L’Encyclopédie de 1765 définit le loisir comme « le temps vuide ». Elle suppose donc que le travail est le vra
186 stance des syndicats aux techniques créatrices de loisirs (automation) c’est-à-dire de « temps vide » que l’on appelle chômage.
187 l’on appelle chômage. On refuse de considérer le loisir comme le but même du machinisme. Or il pourra le devenir dès que les
188 et suppose un progrès culturel (qu’il soit appelé loisir ou travail). 3. Je ne parle pas ici de la télévision, qui nous appor
189  scientifique », à l’Occidentale. b. « L’ère des loisirs commence », Arts, Paris, n° 614, 10 avril 1957, p. 1 et 5. Texte conc
70 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
190 econde révolution industrielle, et qui promet des loisirs plus étendus à un nombre croissant d’hommes et de femmes. Les problèm
191 uches populaires élargies, et de l’occupation des loisirs vont dominer la société de demain ; ils imposent dès maintenant des o
71 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
192 libération technologique ? C’est le problème des loisirs qui s’ouvre largement, et tous les problèmes qui en dépendent pour l’
72 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
193 gulière. Voyez-vous, c’est l’immense Problème des Loisirs qui défile devant nous sur cette place. L’éducation des masses exige
73 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
194 différer, fantaisie, besoin d’imprévu, sérénité, loisir , maîtrise de soi, individualité et liberté… On proteste au nom de la
195 er : la technocratie. Une promesse effarante : le loisir . La technocratie. L’homme qui cesse de sentir et de vouloir les buts
196 angoisse devant les perspectives vertigineuses du loisir , qui poseraient d’une manière immédiate et concrète la grande questio
197 uation. Si demain la technique paye les masses en loisirs , plus largement qu’elle n’a jamais payé ses actionnaires en dividende
198 n prestige s’évanouira dans la mesure même où les loisirs et leur contenu deviendront le problème vital et passionnant. Alors l
199 her de réaliser enfin ses bénéfices humains. Les loisirs . Cette guérison du mal technique par la technique elle-même est-elle
200 ndis que la production ne cessait d’augmenter. Le loisir apparaît ainsi comme le sous-produit de la technique, dont le but pri
201 de la technique et l’un de ses buts possibles, le loisir , a diminué d’un tiers pendant ce laps de temps. Un deuxième but, qui
202 cercle arctique (Suède et Norvège), condamnées au loisir pendant six mois d’hiver : elles se tournent vers la culture. Or il s
203 récisément qui nous permet ce retour en créant du loisir . Et quant à la mystique, elle suppose avant tout la connaissance préc
204 et suppose un progrès culturel (qu’il soit appelé loisir ou travail). 83. L’Encyclopédie de 1765 définit le loisir comme « l
205 travail). 83. L’Encyclopédie de 1765 définit le loisir comme « le temps vuide. » Elle suppose donc que le travail est le vra
206 stance des syndicats aux techniques créatrices de loisirs (automation) c’est-à-dire de « temps vide », que l’on appelle chômage
207 l’on appelle chômage. On refuse de considérer le loisir comme le but même du machinisme. Or il pourra le devenir dès que les
74 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
208 en résulter à bref délai (abondance matérielle et loisirs ) : dans les deux cas, on essaierait d’éliminer les risques inhérents
209 la Bombe et à ses effets qu’à l’abondance et aux loisirs — lesquels ne manqueront pas d’instituer à leur tour d’autres risques
75 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
210 s bénéfices de la technique, tant en nature qu’en loisirs , au lieu de réinvestir la peine des hommes en vue de profits insensés
211 e nucléaire, si l’on ose affronter les risques du loisir , le défi de l’ennui, et les vraies ambitions de la démocratie que l’o
212 nt en train de changer. L’Occident, découvrant le loisir , se tourne vers les religions et les divertissements de la culture. L
76 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
213 nde ainsi domestiqué, de l’espace, du temps et du loisir conquis ? Nous voulions aussi démontrer l’impossibilité de certains p
214 des qui prédisposent le moins à l’usage fécond du loisir . À l’inverse, les valeurs orientales préparent au loisir et le suppos
215 À l’inverse, les valeurs orientales préparent au loisir et le supposent, mais n’ont pu le procurer au grand nombre. Au moment
77 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pool européen d’éditeurs (février 1958)
216 séminaire en cours au CEC sur l’automation et les loisirs , ainsi que des travaux sur l’enseignement de l’histoire et sur le voc
78 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le bulletin du Centre (février 1958)
217 s travaux du 2e séminaire sur l’automation et les loisirs , ce numéro traitera des grandes questions posées par la diffusion rap
79 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). L’Europe de l’énergie
218 sation de l’industrie, en fin de compte, c’est le loisir  ! La réduction du temps de travail moyen à l’usine ou au bureau, obte
219 ellement libérée du travail mécanique, pourvue de loisirs tout nouveaux, et privée du même coup du droit de se plaindre qu’elle
220 ver ! Bien sûr, nous ne confondrons pas le simple loisir et la culture. La culture ne consiste pas seulement à se cultiver, à
221 u pourra l’être. Nous allons vers un temps où les loisirs deviendront quantitativement plus importants que le travail routinier
80 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). Pour une politique de la recherche
222 e dont je parle ici n’est pas seulement celle des loisirs , celle que les gens qui en prennent le temps consomment, mais bien pl
81 1958, Articles divers (1957-1962). Europe et culture (1958)
223 conséquences pour la culture, l’éducation et les loisirs de la nouvelle révolution technique que symbolise le terme d’automati
82 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
224 Éducation et loisirs  : les mass médias (mai 1959)be Laissant de côté le problème de l’e
225 côté le problème de l’estimation quantitative des loisirs dans la société de demain, je voudrais attirer votre attention sur un
226 es preuves. Quant à savoir si l’élargissement des loisirs conduira ou non à une élévation du niveau culturel, voilà qui dépendr
227 producteurs de mass médias. be. « Éducation et loisirs  : les mass médias », Bulletin du Centre européen de la culture, « Tec
228 ure dans la société de demain (II) : Éducation et loisirs  », Genève, n° 2, mai 1959, p. 80-84.
83 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
229 ’action, ou, traduit en langage plus moderne : de loisir vraiment libre, et de travail. Voilà encore une banalité, me direz-vo
230 plus. Les cultures totalitaires subordonnent les loisirs eux-mêmes — dûment organisés — au travail productif et collectif, qui
84 1960, Articles divers (1957-1962). La liberté et le sens de la vie (8 juillet 1960)
231 de donner un sens à sa vie tant de travail que de loisir , et tant d’action que de méditation. Ce n’est point par des statistiq
85 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
232 e donner un sens à sa vie, tant de travail que de loisir , et tant d’action que de méditation. Ce n’est point par des statistiq
86 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
233 ’action, ou, traduit en langage plus moderne : de loisir vraiment libre, et de travail. Voilà encore une banalité, me dira-t-o
234 plus ! Les cultures totalitaires subordonnent les loisirs — dûment organisés — au travail productif et collectif, qui devient l
87 1960, Arts, articles (1952-1965). Remise en question par l’Afrique et l’Asie, la civilisation occidentale n’a pas encore de successeur (21 septembre 1960)
235 des qui prédisposent le moins à l’usage fécond du loisir . À l’inverse, les valeurs orientales préparent au loisir et le suppos
236 À l’inverse, les valeurs orientales préparent au loisir et le supposent, mais n’ont pu le procurer au grand nombre. Au moment
88 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
237 n et d’action, ou traduit en langage moderne : de loisir vraiment libre, et de travail. Ici encore, comparons avec ce qui se p
238 leurs. Les cultures totalitaires subordonnent les loisirs eux-mêmes — dûment organisés — au travail productif et collectif, qui
89 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
239 uantitatif et plus encore qualitatif des temps de loisir , accroît aussi comme l’avait dit Baudelaire avec plus de précision qu
240 tabous sexuels, l’accroissement du confort et des loisirs , le birth control, les mass médias, tout agit dans le même sens, irré
90 1961, Articles divers (1957-1962). Culture et technique (juillet 1961)
241 savoir, l’inventeur de l’automation créatrice de loisir . Dans aucun de ces exemples d’inventions techniques, le motif n’est u
242 sation de l’industrie, en fin de compte, c’est le loisir  ! La réduction du temps de travail moyen à l’usine ou au bureau, obte
243 ellement libérée du travail mécanique, pourvue de loisirs tout nouveaux, et privée du même coup du droit de se plaindre qu’elle
244 ver ! Bien sûr, nous ne confondrons pas le simple loisir et la culture. La culture ne consiste pas seulement à se cultiver, à
245 u pourra l’être. Nous allons vers un temps où les loisirs deviendront quantitativement plus importants que le travail routinier
246 e, mais une meilleure utilisation qualitative des loisirs  : par la radio, la télévision et les disques, toute la musique occide
247 tion de la curiosité intellectuelle, résultant de loisirs accrus. Bergson, qui réclamait si anxieusement un « supplément d’âme 
91 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Invasion de l’érotisme au xxe siècle
248 uantitatif et plus encore qualitatif des temps de loisir , accroît aussi — comme l’avait dit Baudelaire avec plus de précision
92 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Pour une mythanalyse de la culture
249 tabous sexuels, l’accroissement du confort et des loisirs , le birth control, les mass médias, tout agit dans le même sens, irré
93 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
250 ens, ni comme un simple divertissement d’homme de loisir ainsi qu’elle le sera pour les mondains. On lui demande d’être utile
94 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
251 que les ennemis de l’Europe lui en laisseront le loisir , pas davantage. 324. Texte complet, largement commenté, dans L’Euro
95 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
252 haque « région » représentée s’exprime ici tout à loisir , s’explique aux autres et devant les autres. Il importe que chaque ré
96 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
253 Autre point non moins important : la création de loisirs . Nous arrivons au moment où la technique, parce qu’elle est suffisamm
254 enfin ses effets véritables qui sont de créer des loisirs , de diminuer le temps de travail. Ce loisir sera occupé ou par des ra
255 des loisirs, de diminuer le temps de travail. Ce loisir sera occupé ou par des radios plus ou moins abrutissantes, ou bien pa
97 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
256 fices de l’automation non pas au chômage mais aux loisirs créateurs ; solidarité économique et culturelle du genre humain.   3.
98 1962, Articles divers (1957-1962). La culture et l’union de l’Europe (avril 1962)
257 ginaux. La culture serait au mieux l’ornement des loisirs , un luxe flatteur, une dernière touche que mettraient les décorateurs
99 1962, Articles divers (1957-1962). Dans vingt ans une Europe neuve (novembre 1962)
258 res frais d’énergie. L’accroissement du temps des loisirs et l’accroissement de la population produisent des résultantes contra
100 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
259 sonne. Des milliards d’heures de vie active ou de loisirs sont ainsi gagnées chaque année, par des millions d’Européens en dépl