1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 que nous chérissons… Nous apprîmes à mépriser les longues vies heureuses que nous avions jusqu’alors enviées, et une nuit, nous
2 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
2 e ferme les Bestiaires, et me tirant hors de ce «  long songe de violence et de volupté », je me sens envahi par un rythme im
3 ces animales. Tandis que sur la plaine s’élève le long beuglement des taureaux et le ohéohéohé des bouviers « comme un chant
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
4 malgré leur sujet trop pittoresque. « Honneur et longue fidélité aux taureaux braves et simplets d’esprit ! Qu’ils paissent é
4 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
5 es berges du fleuve jaune, entre les deux façades longues que la ville présente au couchant, dans ce corridor de lumière où ell
6 ons seuls sur le pavé qui exhalait sa chaleur, au long des quais sans bancs pour notre lassitude. Florence s’éloignait derri
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
7 les femmes que j’ai fait souffrir cette nuit d’un long regard de damné. À minuit, tellement épuisé que je mêlais à mes pensé
6 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
8 rétion, cet air de rêverie d’un homme qui en sait long … Et, certes, il faut être un peu mage pour porter tant de richesses a
9 nce d’une merveilleuse obsession. Il lui écrit de longues lettres, sans les envoyer. Il apprend sa mort, et qu’elle l’aurait pe
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
10 voit que cette bande est antérieure à l’époque du long baiser de conclusion. Le film japonais : une historiette un peu plus
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
11 es que faisaient paraître les petits faits de nos longues journées. Nous aimions la révolution comme on aime l’amour. Nous n’ai
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
12 ntient cinq ans, dix ans au plus. Après, c’est un long adieu et le corps se fige à mesure que l’esprit s’établit sur ses pos
13 m’endormir, que ma passion du vol n’était qu’une longue vengeance. Ne m’avait-on pas dérobé des années de joie au profit d’un
10 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
14 rose qui s’effeuilla sur les dés, et partit d’un long rire. Elle me regardait et l’étranger aussi se mit à me regarder biza
15 uaient follement au-dessus des rues parcourues de longs cris en voyage. Je me sentis perdre pied délicieusement. Et de cette
11 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
16 lité véritable est une œuvre d’art qui demande un long effort, et les Viennois sont, par nature et par attitude, des gens fa
12 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
17 d en face de lui par l’ascenseur, elle le suit au long des trottoirs, il l’aperçoit entre des souliers, des étiquettes, des
13 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
18 l’eau lente. Sur l’autre rive qui est celle d’une longue île, des étudiants au crâne rasé se promènent un roman jaune à la mai
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
19 x, des feuillages, des rêveries, des recoins, une longue aventure sérieuse et incertaine, un peu sale et un peu divine, baigné
20 nades en tenant la forte main du père qui fait de longs pas réguliers… L’École, dans ce concert de souvenirs, n’est qu’une di
21 a science appliquée. On nous faisait voir tout au long de notre histoire le Progrès constant de l’humanité vers les lumières
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
22 sieu l’Instituteur. Signes particuliers : cheveux longs , regard profond voilé de douceur. Car le type populaire du poète roma
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
23 ous durant quelques instants, il s’épargnerait de longs énervements. Il n’y a pas là de quoi se tordre. Car tout cela nous do
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
24 x, des feuillages, des rêveries, des recoins, une longue aventure sérieuse et incertaine, un peu sale et un peu divine, baigné
25 nades en tenant la forte main du père qui fait de longs pas réguliers… L’École, dans ce concert de souvenirs, n’est qu’une di
26 a science appliquée. On nous faisait voir tout au long de notre histoire le Progrès constant de l’humanité vers les lumières
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
27 ous durant quelques instants, il s’épargnerait de longs énervements. Il n’y a pas là de quoi se tordre. Car tout cela nous do
19 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
28 t d’un peu de décision. Jules César s’imposait de longues marches. Mais ne demandons pas à Barrès de quitter sa chambre, son ci
20 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
29 bouteilles, — et les lampes meurent en jetant une longue flamme. À Venise, sous le brouillard qui cachait le front des palais,
21 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
30 déjà nous passons sous de hauts ponts sonores, au long d’un quai tout fleuri de terrasses ; on nous déverse dans cette foule
31 a pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne sont pas des nonnes, bien que
22 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
32 ’on annonce Hypérion. Il ne manquera plus que les longs poèmes de la maturité — mais ceux-là difficilement traduisibles — pou
23 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
33 ibrations tendues, horizontales, soutenues par un long souffle vif. J’observe que les paroles autant que les gestes sont gou
34 ses ! avènement de l’âme aux gestes ! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je vole sur place, mai
35 Une lassitude de steppe brûlante, des ondulations longues … Mais un cheval se cabre ; et c’est la danse qui se lève, et des tamb
36 i mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour d’une place rectangulaire
37 et d’un coup la subtilise, ne laissant plus qu’un long silence soutenu, comme un appel à la rafale dont l’approche déjà fait
38 t d’un monde où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme u
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
39 gieux qu’annonce cette grande composition : trois longues croix dans une lumière dramatique, le corps du Christ déjà presque tr
25 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
40 érieur de quelques années à Daphné, beaucoup plus long , — il compte plus de 600 pages dans l’édition française — d’un rythme
41 . Et le tragique qui se dégage lentement de cette longue confusion de plaisirs mondains, d’égoïsmes déçus, d’égoïsmes comblés,
26 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
42 ’un des « grands détenteurs de la vérité, dont la longue chaîne part des apôtres ». Mais Kierkegaard reste soucieux : Mynster
27 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
43 la vie : l’existence perd sa fièvre au cours des longues heures silencieuses qui s’égrènent une à une dans les solitudes de ro
28 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
44 blement ésotérique. Équilibre si périlleux que la longue patience géniale ne parviendrait pas seule à le sauvegarder. Il y fau
45 rs, l’alternance des trois états, visible tout au long de l’œuvre, prouve que la question se pose sans cesse à nouveau et qu
46 tylisée en symboles concrets dans le Faust, œuvre longue comme sa vie de créateur exactement, et à tel point autobiographique
47 : c’est qu’ils reviennent tous deux de loin, d’un long abandon à l’erreur. Goethe n’a pas connu de tels déchirements. Et c’e
48 triomphe de l’élément libérateur du désespoir. La longue peine de celui « qui toujours s’est efforcé » a purifié le corps, et
49 humaines. Mais il faudrait mettre en balance une longue fidélité peut-être orgueilleuse, puisque Goethe tenait ses faiblesses
29 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
50 it lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long passage lumineux des vacances, traînée d’espoirs délivrés qui nous fr
30 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
51 lité véritable est une œuvre d’art qui demande un long effort, et les Viennois sont, par nature et par attitude, des gens fa
31 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
52 rent parfois dans un silence qui s’approfondit au long de corridors capitonnés d’amarante, du côté des collections de vieux
53 nce : sur un canapé d’angle, drapée dans une robe longue , grise et argent, Henny Porten immobile présente de profil son visage
54 ts sous les lumières qui déjà retirent leurs plus longs rayons, ils ont encore des lèvres pour me dire une phrase à l’oreille
55 ures se détendent par à-coups. Je vais marcher au long des trottoirs que le soleil lave à grande eau, et me laisser aller un
32 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
56 déjà nous passons sous de hauts ponts sonores, au long d’un quai tout fleuri de terrasses ; on nous déverse dans cette foule
57 a pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne sont pas des nonnes, bien que
58 ibrations tendues, horizontales, soutenues par un long souffle vif. J’observe que les paroles autant que les gestes sont gou
59 ses ! avènement de l’âme aux gestes ! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je vole sur place, mai
60 Une lassitude de steppe brûlante, des ondulations longues … Mais un cheval se cabre ; et c’est la danse qui se lève, et des tamb
61 i mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour d’une place rectangulaire
62 et d’un coup la subtilise, ne laissant plus qu’un long silence soutenu, comme un appel à la rafale dont l’approche déjà fait
63 t d’un monde où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme u
33 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
64 l’eau lente. Sur l’autre rive qui est celle d’une longue île, des étudiants au crâne rasé se promènent un roman jaune à la mai
34 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
65 léger écartait une branche et la Lune éclairait à longs traits nos visages. Je reconnus la jeune fille tzigane, ma Rose noire
66 nsolant et secret qui favorise la vie intérieure. Longues randonnées sur les plateaux de la Souabe, vous resterez pour moi comm
35 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
67 dans la fraîcheur sobre. L’on s’éveille enfin du long voyage nocturne, les yeux cessent de cligner, le corps se détend. Là
68 ar le fond, s’alignent debout. Les enfants sur un long canapé ; les hôtes dans leurs fauteuils ; la comtesse est à l’harmoni
69 s coups de pied des étalons de course, géants aux longs fessiers noirs luisants. Sur la plaine éblouissante, des troupeaux de
70 ) Visiblement, ils trouvent leur plaisir dans ces longs mutismes de guetteurs, dont on ressort ivre et comme possédé par les
36 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
71 bouteilles, — et les lampes meurent en jetant une longue flamme. À Venise, sous le brouillard qui cachait le front des palais,
37 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
72 t. Peu savent le chemin qui va du signe à l’être. Longues pluies de printemps sur la campagne recueillie, tempêtes sur les pent
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
73 it lentement doublé par le rapide de Bretagne. Ce long passage lumineux des vacances, traînée d’espoirs délivrés qui nous fr
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
74 rent parfois dans un silence qui s’approfondit au long de corridors capitonnés d’amarante, du côté des collections de vieux
75 nce : sur un canapé d’angle, drapée dans une robe longue , grise et argent, Henny Porten immobile présente de profil son visage
76 ts sous les lumières qui déjà retirent leurs plus longs rayons, ils ont encore des lèvres pour me dire une phrase à l’oreille
77 ures se détendent par à-coups. Je vais marcher au long des trottoirs que le soleil lave à grande eau, et me laisser aller un
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
78 déjà nous passons sous de hauts ponts sonores, au long d’un quai tout fleuri de terrasses ; on nous déverse dans cette foule
79 a pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne sont pas des nonnes, bien que
80 ibrations tendues, horizontales, soutenues par un long souffle vif. J’observe que les paroles autant que les gestes sont gou
81 ses ! avènement de l’âme aux gestes ! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je vole sur place, mai
82 Une lassitude de steppe brûlante, des ondulations longues … Mais un cheval se cabre ; et c’est la danse qui se lève, et des tamb
83 i mêlée aux sables de la plaine de Hortobágy, aux longues maisons jaunes immensément alignées, autour d’une place rectangulaire
84 et d’un coup la subtilise, ne laissant plus qu’un long silence soutenu, comme un appel à la rafale dont l’approche déjà fait
85 t d’un monde où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme u
41 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
86 dans la fraîcheur sobre. L’on s’éveille enfin du long voyage nocturne, les yeux cessent de cligner, le corps se détend. Là
87 ar le fond, s’alignent debout. Les enfants sur un long canapé ; les hôtes dans leurs fauteuils ; la comtesse est à l’harmoni
88 s coups de pied des étalons de course, géants aux longs fessiers noirs luisants. Sur la plaine éblouissante, des troupeaux de
89 ) Visiblement, ils trouvent leur plaisir dans ces longs mutismes de guetteurs, dont on ressort ivre et comme possédé par les
42 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
90 l’eau lente. Sur l’autre rive qui est celle d’une longue île, des étudiants au crâne rasé se promènent un roman jaune à la mai
43 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
91 léger écartait une branche et la Lune éclairait à longs traits nos visages. Je reconnus la jeune fille tzigane, ma Rose noire
92 nsolant et secret qui favorise la vie intérieure. Longues randonnées sur les plateaux de la Souabe, vous resterez pour moi comm
44 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
93 verticale, noircie d’eau. J’avais pu lire sur les longs wagons bruns : Amsterdam-Basel-Milano-Zagreb-Bucuresti. Je me rappell
94 t le ronron des moteurs. Une petite secousse, une longue promenade sur des pistes en ciment. Et l’arrêt doux. Shannon, Irlande
95 s grand, vêtu de noir, aux pantalons étroits, aux longs souliers pointus, sort d’un xixe siècle d’illustrés de mon enfance.
45 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
96 rmer les yeux pendant les treize tunnels, dans le long courant d’air des gorges, sentir qu’on descendait vers la lumière, ve
46 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
97 ardent ? Cette aïeule au visage émacié, coiffé de longues boucles noires, j’ai lu ses lettres. Dernière d’une lignée très catho
47 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
98 lle grise et d’un chandail au col roulé, pédale à longues pesées sur le chemin de la plaine, luttant contre un vent impétueux.
99 c qu’on aperçoit entre les peupliers, et dont les longues vagues limoneuses accablent sans relâche les roseaux de la baie. Des
48 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
100 du lac, on y verrait un éclairage cru, des ombres longues et givrées, des couchants d’incendie sur les menées moroses des hauts
101 d’exactitude. Pays des horlogers à domicile, des longues veillées, des inventions pratiques, et de beaucoup de dignité cordial
49 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
102 homme lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’a
50 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
103 es « creuses » ou des efforts stériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans
104 rts stériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que san
51 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
105 ivement contrastée, et des paysages baignés d’une longue lumière boréale. Cette femme n’est pas un ange, ni une sainte. Elle p
106 a vie et désormais l’accompagne en secret tout au long de cette chronique. On voit naître et grandir un fils, puis les enfan
52 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
107 a de son aspect physique et de ses pantalons trop longs . On montrera sans trop de peine que ses idées sont faites pour rendre
108 cation du christianisme véritable ? Épuisé par ce long effort démesuré contre son temps, accablé par la réprobation générale
53 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
109 le pouvoir ni les lois ne peuvent compter sur une longue durée ou sur une action un peu féconde, s’ils ne sont pas en rapport
54 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
110 ivement contrastés, et des paysages baignés d’une longue lumière boréale. Cette femme n’est pas un ange ni une sainte. Elle a
111 vie, et désormais l’accompagne en secret tout au long de cette chronique. On voit naître et grandir un fils, puis les enfan
55 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
112 de vulgarisation d’une expression qui en dit plus long que son auteur ne voulait sans doute lui faire dire. 15. L’Histoire
56 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
113 homme lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’a
57 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
114 es « creuses » ou des efforts stériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans
115 rts stériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que san
58 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
116 de vulgarisation d’une expression qui en dit plus long que son auteur ne voulait sans doute lui faire dire. 10. L’Histoire
59 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
117 homme lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’a
60 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
118 es « creuses » ou des efforts stériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans
119 rts stériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que san
61 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
120 e, le « scandale » du Christ s’est atténué. Cette longue tradition nous aurait habitués à admettre que l’homme Jésus était aus
62 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
121 ulier, dont la page 39 donne un bon exemple, trop long à citer, la phrase ayant 18 lignes (il y en a de beaucoup plus longue
122 hrase ayant 18 lignes (il y en a de beaucoup plus longues ). Un certain rythme monotone entraîne une matière vocabulaire dispara
63 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
123 un coup les pousse par-derrière, et rit. C’est un long enfant maigre au regard narquois et inquiet, et qui s’est mis une bar
64 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
124 e se guérir de son irréalisme. Une pratique assez longue , et d’ailleurs imposée, de cet état me permet d’affirmer sans ironie
65 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
125 rlant : Service inutile (15 novembre 1935)r Ce long avant-propos, où l’auteur nous rapporte avec quelque détail l’emploi
66 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
126 e 1936)l Couronnant une carrière d’auteur déjà longue — quarante-cinq volumes, sauf erreur — M. le pasteur Wilfred Monod no
67 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
127 es empires égyptiens et aztèques, et la Chine des longues dynasties : grands empires et grandes cultures qu’un grand dessein po
68 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
128 xercées de journaliste ou de fonctionnaire) ; une longue médiation sur les maîtres d’une génération et le passé de la race qu’
69 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
129 bles répandus sur toute la durée fastidieuse d’un long règne. La longue imbécilité d’un monarque caduc prépare à son success
130 ur toute la durée fastidieuse d’un long règne. La longue imbécilité d’un monarque caduc prépare à son successeur des maux pres
70 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
131 apper avec la tête du héron, celui-ci tordait son long cou et la regardait d’un air d’ahurissement profond. Quand elle l’ava
71 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
132 ique et sociale, volonté qui se manifeste tout au long de son existence, et qui devait l’amener entre autres, à son projet d
72 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
133 notre héritage culturel ». Cet automatisme en dit long sur la notion courante de la culture, non seulement dans la bourgeois
73 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
134 apper avec la tête du héron, celui-ci tordait son long cou et la regardait d’un air d’ahurissement profond. Quand elle l’ava
74 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
135 es empires égyptiens et aztèques, et la Chine des longues dynasties : grands empires et grandes cultures qu’un grand dessein po
75 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
136 ette ruine, et de bien d’autres d’une portée plus longue . Pour illustrer cette inversion des hiérarchies qui soumet l’homme à
76 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
137 les couches populaires avec un succès qui en dit long sur notre état social93. Non seulement elle « se paye de mots », mais
77 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
138 notre héritage culturel ». Cet automatisme en dit long sur la notion courante de la culture, non seulement dans la bourgeois
78 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
139 apper avec la tête du héron, celui-ci tordait son long cou et la regardait d’un air d’ahurissement profond. Quand elle l’ava
79 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
140 les empires égyptien et aztèque, et la Chine des longues dynasties : grands empires et grandes cultures qu’un grand dessein po
80 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
141 ette ruine, et de bien d’autres d’une portée plus longue . Pour illustrer cette inversion des hiérarchies qui soumet l’homme à
81 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
142 les couches populaires avec un succès qui en dit long sur notre état social96. Non seulement elle « se paye de mots », mais
82 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
143 du xiiie et tout le xive siècle ne sont qu’une longue suite de luttes de classes. La société urbaine est désormais divisée
144 te, voire blumiste ! — qui eût alors inauguré une longue prospérité, aux conséquences politiques incommensurables… On chercha
83 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
145 ntaux, libertins, patriotiques, anticléricaux, le long desquels montent, l’un pinçant l’autre, le calicot et la grisette, ve
84 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
146 plutôt c’est deux maisons basses réunies par une longue galerie, le tout accoté à une falaise de la Touraine, surmontée d’une
85 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
147 sud, on voit un coin de plaine entre des collines longues , aux olivettes étagées, quelques cyprès en silhouette sur les crêtes,
148 cité tassée à la base d’une paroi de rocher et le long d’une rivière rapide qui débouche d’une gorge étroite, cité couleur d
86 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
149 , c’est une manière de s’exprimer qui en dit plus long qu’on ne croirait. « J’ai mes brouillards et mon beau temps au-dedans
150 daient, parcouraient la prairie et les cultures à longues foulées, le nez au sol. Soudain, l’un relevait la tête, et s’en allai
151 ts rocheux. Soudain la girouette fait entendre un long cri presque humain. La maison la plus proche est à une bonne demi-heu
87 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
152 qu’elle existât. Elle était là. Elle occupait les longs bancs rangés en chevrons derrière le petit appareil de projection, pl
153 président demande s’il y a des questions à poser. Long silence embarrassé. Enfin un type se lève au fond de la salle et dema
154 et m’étonne que la discussion n’ait pas été plus longue  : il y avait pourtant bien des auditeurs qui ne devaient pas être d’a
155 ou leur timidité, ou aussi leur fatigue après une longue journée de travail. Mais beaucoup ne font plus rien en hiver ? Ils so
156 planche d’oignons, je lui ai offert les outils à long manche qui sont dans le chai, et il a refusé. « On n’a pas l’habitude
157 plus vite et plus efficacement qu’avec un manche long , surtout dans un terrain sablonneux ». Reste la question de savoir s’
158 a noté, dans un journal intime tenu au cours d’un long séjour dans l’île de Ré et en Vendée, ses impressions sur la vie des
88 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
159 vieux docteur au fichu caractère a composé de sa longue expérience, de ses rancunes, de son amour caché, et de sa science hét
160 açade d’une manière subtile et précise qui en dit long sur l’âme de ce peuple discret. C’est l’impression que je veux reteni
161 grille épaisse au milieu. Derrière la grille, le long visage de Pédenaud. J’ai l’impression que je lui gâte la vie. Trois f
162 n porté à la lumière de midi. Armés de treilles à long manche, les jambes nues, nous courons sur les roches tapissées d’algu
163 es, grosses comme le doigt, d’un rose sombre, aux longues antennes grenat. — On cuit les crevettes toutes vivantes, en les jeta
164 ntre ses pattes un œuf à demi ouvert d’où sort un long cou maigre, tout humide. Un poulet gris, déjà séché, palpite au milie
165 de temps, je n’ai pas de montre, mais c’est très long . Aucun bruit de voix dans la salle de la caisse. Le client est-il sor
89 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
166 lesse, d’imprévu et d’aisance, entretient tout au long de la lecture une euphorie de l’imagination dont nous pensions que le
90 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
167 açade d’une manière subtile et précise qui en dit long sur l’âme de ce peuple discret. C’est l’impression que je veux reteni
168 grille épaisse au milieu. Derrière la grille, le long visage de Pédenaud. J’ai l’impression que je lui gâte la vie. Trois f
91 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
169 terme futur et total, accessible au travers d’une longue tribulation, d’une longue passion temporelle. Et c’est la « foi », su
170 ssible au travers d’une longue tribulation, d’une longue passion temporelle. Et c’est la « foi », substance des choses espérée
92 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
171 x ou trois baraques. Nous traînons nos valises le long d’un appontement interminable jusqu’à l’autocar où notre petit groupe
172 res de l’île dans sa longueur. Nous traversons de longs villages blancs et bleus aux maisons basses, des champs pauvres, des
93 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
173 vieux docteur au fichu caractère a composés de sa longue expérience, de ses rancunes, de son amour caché, et de sa science hét
174 açade d’une manière subtile et précise qui en dit long sur l’âme de ce peuple discret. C’est l’impression que je veux reteni
175 grille épaisse au milieu. Derrière la grille, le long visage de Pédenaud. J’ai l’impression que je lui gâte la vie. Trois f
176 qu’elle existât. Elle était là. Elle occupait les longs bancs rangés en chevrons derrière le petit appareil de projection pla
177 président demande s’il y a des questions à poser. Long silence embarrassé. Enfin un type se lève au fond de la salle et dema
178 et m’étonne que la discussion n’ait pas été plus longue  : il y avait pourtant bien des auditeurs qui ne devaient pas être d’a
179 ou leur timidité, ou aussi leur fatigue après une longue journée de travail. Mais beaucoup ne font plus rien en hiver ? Ils so
180 planche d’oignons, je lui ai offert les outils à long manche qui sont dans le chai, et il a refusé. « On n’a pas l’habitude
181 ous le grand rire des dieux ! Armés de treilles à long manche, les jambes nues, nous courons sur les roches tapissées d’algu
182  », grosses comme le doigt, d’un rose sombre, aux longues antennes grenat. Un jour nous avons pris une seiche énorme, de celles
183 tre ses pattes un œuf à demi-ouvert, d’où sort un long cou maigre, tout humide. Un poulet gris, déjà séché, palpite au milie
184 de temps, je n’ai pas de montre, mais c’est très long . Aucun bruit de voix dans la salle de la caisse. Le client est-il sor
185 plus vite et plus efficacement qu’avec un manche long , surtout dans un terrain sablonneux ». Reste la question de savoir s’
94 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
186 sud, on voit un coin de plaine entre des collines longues aux olivettes étagées, quelques cyprès en silhouette sur les crêtes,
187 cité tassée à la base d’une paroi de rocher et le long d’une rivière rapide qui débouche d’une gorge étroite, cité couleur d
188 , c’est une manière de s’exprimer qui en dit plus long qu’on ne croirait. « J’ai mes brouillards et mon beau temps au-dedans
189 daient, parcouraient la prairie et les cultures à longues foulées, le nez au sol. Soudain, l’un relevait la tête, et s’en allai
190 ts rocheux. Soudain la girouette fait entendre un long cri presque humain. La maison la plus proche est à une bonne demi-heu
95 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
191 avenue où cinglent violemment de belles autos. Un long bruit de ferraille sur les passerelles, des camions fous et des affic
192 ; c’est une lassitude douloureuse et bousculée au long d’un tunnel qui ressemble à la caverne de Platon : des ombres d’êtres
193 onçois un métro silencieux, plus rapide, mais par longs bonds soudains d’une lueur à l’autre, obscur lui-même, populeux et ca
96 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
194 silhouette, son grand chapeau, ses pantalons trop longs . Mais on savait aussi que cet original était le plus grand écrivain d
97 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
195 ène à la tribune. Pendant six minutes, c’est très long . Personne ne peut remarquer que j’ai les mains dans mes poches : ils
98 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
196 ène à la tribune. Pendant six minutes, c’est très long . Personne ne peut remarquer que j’ai les mains dans mes poches : ils
99 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
197 . Et cela dure plusieurs minutes, ce qui est très long , jusqu’à ce que commence le chant du Horst Wessel Lied, comme un cant
100 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
198 oup de Français notre province : il a séjourné de longs mois en Vendée et dans le Midi. Son Journal d’un intellectuel en chô