1 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
1 pureté. Deux phrases rapides ondulent dans l’air lourd . Le chant descend très doucement la berge, les bœufs s’engagent dans
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
2 s dans l’eau, les jambes fatiguées, les paupières lourdes , et ce chant désespéré qui vous appelait, assourdissant mes pensées ;
3 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
3 il taille ce visage dans une pâte riche et un peu lourde , son pinceau la palpe, la presse, la réduit à la forme qu’il voit. Il
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
4 tions en puissance15. Il faudrait des choses plus lourdes et plus irrésistibles, percutantes. Qui vous échappent en vous blessa
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
5 ur de ses traditions et ne va pas ajouter à cette lourde charge le poids de nos péchés. Ils sont bien nôtres. Et nous y tenons
6 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
6 attendre que ton cœur se détache de toi comme une lourde pierre. » Le corps, que l’âme quitte, redevient minéral, statue dans
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
7 pontanéité nécessaire pour que ça ne soit pas une lourde farce. Ces exagérations ne sont pas bien graves, parce qu’elles sont
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
8 pontanéité nécessaire pour que ça ne soit pas une lourde farce. Ces exagérations ne sont pas bien graves, parce qu’elles sont
9 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
9 rançais » (1er mai 1930)p 1. Un petit volume «  lourd de pensée », comme disent bizarrement les journalistes. (L’esprit n’e
10 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
10 debourgs, aigrettes des bonnets à poils, richesse lourde , significative, séculaire. Mais, ô pathétique dissonance, tangible ab
11 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
11  Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’ « au souffle »… Mais
12 laids comme des paysans, beaux hommes aux traits lourds . Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la danse, ils incarn
13 perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du sommeil) — et me voici plus seul,
12 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
14 debourgs, aigrettes des bonnets à poils, richesse lourde , significative, séculaire. Mais, ô pathétique dissonance, tangible ab
15  Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’« au souffle »… Mais
16 laids comme des paysans, beaux hommes aux traits lourds . Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la danse, ils incarn
17 perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du sommeil) — et me voici plus seul,
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
18 debourgs, aigrettes des bonnets à poils, richesse lourde , significative, séculaire. Mais, ô pathétique dissonance, tangible ab
19  Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’« au souffle »… Mais
20 laids comme des paysans, beaux hommes aux traits lourds . Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la danse, ils incarn
21 perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du sommeil) — et me voici plus seul,
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
22 une bouillasse verbale, où l’on se traîne avec de lourdes brusqueries, pour s’enliser régulièrement avant d’avoir atteint la fi
15 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
23 utôt égarés dans son aire parmi des pièges au vol lourd , des faulx de larmes et ces battements de paupières plus terribles qu
16 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
24 L’on voit des von Papen, délégués par l’industrie lourde au gouvernement d’une nation « chrétienne » revendiquer dans leurs di
17 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
25 c’est-à-dire qu’Hitler s’est vendu à l’industrie lourde , et ne règne que par la promesse de ne rien faire de ce qu’il revendi
18 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
26 L’on voit des von Papen, délégués par l’industrie lourde au gouvernement d’une nation « chrétienne » revendiquer dans leurs di
19 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
27 L’on voit des von Papen, délégués par l’industrie lourde au gouvernement d’une nation « chrétienne » revendiquer dans leurs di
20 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
28 istoriens de la pensée ne semblent pas peser bien lourd sur ses décisions souveraines. Comment expliquer, par exemple, la sou
21 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
29 . On supprime le risque de penser dans la réalité lourde et « mal compassée » (Descartes). Et plus rien ne s’oppose alors aux
22 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
30 ouvoir par les gauches qui s’en suivrait. La plus lourde menace qui pèse sur le Front populaire27, c’est l’éventualité de son
23 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
31 ffle de l’URSS », mais les magnats de l’industrie lourde sont hypocrites quand ils payent des auteurs pour dénoncer le « sans-
24 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
32 ffle de l’URSS », mais les magnats de l’industrie lourde sont hypocrites quand ils payent des auteurs pour dénoncer le « sans-
25 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
33 ce exigerait désormais que rien ne soit créé trop lourd ou trop léger pour elle. La raison d’être de tout ce qui pèse, c’est
26 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
34 ffle de l’URSS », mais les magnats de l’industrie lourde sont hypocrites quand ils payent des auteurs pour dénoncer le « sans-
27 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
35 alance exige désormais que rien ne soit créé trop lourd ou trop léger pour elle. La raison d’être de tout ce qui pèse, c’est
28 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
36 rope en fascistes et communistes est une des plus lourdes farces de l’Histoire, puisqu’ils veulent les uns et les autres la mêm
29 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
37 t les esquinte, les rend craintives et méchantes, lourdes , baveuses et difformes. Il faut voir les yeux pitoyables de ces grand
30 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
38 intérieur. Des chaises au siège de bois poli, une lourde table au centre, une autre plus petite vers la fenêtre, sur laquelle
39 d le toc-toc des becs à l’intérieur. Je repose la lourde poule avec précaution, craignant qu’elle n’écrase ses petits : elle a
31 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
40 lice du sort. Nous avions descendu du deuxième un lourd sommier, pour en faire un divan. L’escalier est étroit. La descente s
41 rnasse. — Stupidité triste, parfois insolente, et lourde , de cette population de mannequins vides et mal truqués. Figures gris
32 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
42 e. Des faisceaux de rayons divisés par les nuages lourds et rapides rasent les terres brunies, font luire là-bas une dernière
43 intérieur. Des chaises au siège de bois poli, une lourde table au centre, une autre plus petite vers la fenêtre, sur laquelle
44 s comment parler à nos voisins, nos échanges sont lourds et naïfs, incertains et souvent absurdes, les matériaux informes et b
45 d le toc-toc des becs à l’intérieur. Je repose la lourde poule avec précaution, craignant qu’elle n’écrase ses petits : elle a
33 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
46 t les esquinte, les rend craintives et méchantes, lourdes , baveuses et difformes. Il faut voir les yeux pitoyables de ces grand
34 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
47 lice du sort. Nous avions descendu du deuxième un lourd sommier pour en faire un divan. L’escalier est étroit. La descente s’
48 arnasse. — Stupidité triste, parfois insolente et lourde , de cette population de mannequins vides et mal truqués. Figures gris
35 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
49 r sans s’affaiblir. Les armements deviennent trop lourds pour lui : ils le gêneront bientôt plus qu’ils ne le protégeront. Un
50 un 75, vous me laissez sans défense : c’est trop lourd pour moi. » Exemple à retenir, pour un petit pays comme le nôtre. Mai
36 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
51 ue mépris. Ce qu’ils veulent diriger, ce sont nos lourds instincts, nos peurs, nos haines et nos orgueils puérils, nos réflexe
37 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
52 deur. Tout ce qui est inutile devient ennuyeux et lourd , car il ne faut pas songer au talent des acteurs pour sauver un texte
38 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
53 ordonnée à l’heure H ; et beaucoup de choses très lourdes , bouclées et trimballées dans une hâte hargneuse et fouaillée de juro
39 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
54 pour cet homme-là. Sur quoi la guerre fit un pas lourd dans notre Europe, et cette approche assourdissante fascina tout ente
55 armi nous, peuple, parmi nous — parmi la foule en lourd tumulte avant le jour — aveugle proie de l’horreur désirée — prêtant
40 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
56 nous n’en prenons pas conscience, je ne donne pas lourd de notre indépendance. Lt D. de Rougemont III/20. q. « Pourquoi nou
41 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
57 e gens. Dans d’amers déboires d’amour, angoisses, lourdes peines et tourments, ce qu’ils font pour s’y soustraire, s’en affranc
42 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
58 ublic ordinaire des théâtres, son sentimentalisme lourd , et pour tout dire sa faculté exceptionnelle de ne pas entendre ce qu
43 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
59 eau jour Quelle est ma chanson ? Tout au long des lourds labours Telle est ma chanson. Par monts, par vaux, par les alpages
60 eureuse et bénie. Mais au-dessus de moi plane une lourde menace, comme un aigle invisible au-dessus du troupeau. Et voici que
61 ieuse, si tu portes ici-bas, dans la patience, la lourde croix que nous laissons sur tes épaules. (Les vieillards disparaisse
44 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
62 d’un tyran fou, que l’on a surnommé le Téméraire. Lourde menace pour qui n’a pas d’alliés puissants et proches. Nicolas. — 
63 ent rouge.) Chœur des suisses. (Il font un pas lourd en avant et dressent d’un coup leurs hallebardes avec un mugissement
45 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
64 armi nous, peuple, parmi nous — parmi la foule en lourd tumulte avant le jour — aveugle proie de l’horreur désirée — prêtant
46 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
65 e gens. Dans d’amers déboires d’amour, angoisses, lourdes peines et tourments, ce qu’ils font pour s’y soustraire, s’en affranc
47 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
66 ublic ordinaire des théâtres, son sentimentalisme lourd , et pour tout dire sa faculté exceptionnelle de ne pas entendre ce qu
48 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
67 e gens. Dans d’amers déboires d’amour, angoisses, lourdes peines et tourments, ce qu’ils font pour s’y soustraire, s’en affranc
49 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
68 ublic ordinaire des théâtres, son sentimentalisme lourd , et pour tout dire sa faculté exceptionnelle de ne pas entendre ce qu
50 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
69 veloppé encore, afin de décharger le pasteur d’un lourd travail de bienfaisance. Je me bornerai au seul problème des formes d
51 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
70 ue ces mots, un peu usés, recouvrent des réalités lourdes de possibilités nouvelles. Que signifient ces mots : défendre et illu
52 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
71 n’entends pas ce sentimentalisme vague et un peu lourd qui met tant de points d’orgue dans les couplets d’un Männerchor, mai
53 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Souvenir de la paix française (15 mars 1941)
72 re des saules et des peupliers blancs. Il faisait lourd et doux, le goudron de la route sentait plus fort que les champs de r
54 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
73 lustrent aux yeux des plus sceptiques et des plus lourds , par des images simples et frappantes, la tactique et la stratégie du
55 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
74 illustré aux yeux des plus sceptiques et des plus lourds , par des images simples et frappantes, la tactique et la stratégie du
56 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
75 illustré aux yeux des plus sceptiques et des plus lourds , par des images simples et frappantes, la tactique et la stratégie du
57 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
76 re des saules et des peupliers blancs. Il faisait lourd et doux, le goudron de la route sentait plus fort que les champs de r
58 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
77 tidienne s’introduit dans les romans. Conjonction lourde de présages. Quelques années plus tard éclate la Terreur, balayant le
59 1946, Articles divers (1941-1946). Deux lettres sur le gouvernement mondial (4 juin 1946)
78 teuse. Quant aux lance-flammes et aux bombardiers lourds , et quant à ceux qui donneront le signal de les utiliser au service d
60 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
79 ique a produit quelques milliers d’appareils plus lourds et plus lents, qui n’ont d’autre avantage que de fonctionner sur tout
61 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
80 ue une possibilité historique sans précédent, une lourde responsabilité humaine, et, n’hésitons pas à le dire, une vocation. 4
62 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
81 ! » Des éclairs illuminent longuement les meubles lourds , une bibliothèque, des boiseries. Le lustre enfin s’allume par degrés
63 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
82 ! » Des éclairs illuminent longuement les meubles lourds , une bibliothèque, des boiseries. Le lustre, enfin, s’allume par degr
64 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
83 ordonnée à l’heure H ; et beaucoup de choses très lourdes , bouclées et trimballées dans une hâte hargneuse et fouaillée de juro
84 nous n’en gardons pas conscience, je ne donne pas lourd de notre indépendance. Berne, fin novembre 1939. (Au retour d’un v
85 re des saules et des peupliers blancs. Il faisait lourd et doux, le goudron de la route sentait plus fort que les champs de r
65 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
86 ait un énorme filet à provision qui semblait bien lourd pour ne contenir que des salades… 16 mai 1940, près de la frontièr
66 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
87 de toutes les grandes estancias. Certains sont si lourds que leurs pattes n’arrivent pas à les supporter : on leur glisse sous
67 1946, Journal des deux mondes. Virginie
88 ! » Des éclairs illuminent longuement les meubles lourds , une bibliothèque, des boiseries. Le lustre enfin s’allume par degrés
68 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
89 un B-29 volant à 550 km à l’heure, ne pesait pas lourd , comparée aux charges des bombardiers qui réduisirent Berlin. Un avio
69 1946, Lettres sur la bombe atomique. Problème curieux que pose le gouvernement mondial
90 teuse. Quant aux lance-flammes et aux bombardiers lourds , et quant à ceux qui donneront le signal de les utiliser au service d
70 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
91 s de Napoléon. Et il est vrai que les bombardiers lourds ont tué beaucoup plus de civils que de militaires, ce qui a permis la
71 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
92 un B-29 volant à 550 km à l’heure, ne pesait pas lourd , comparée aux charges des bombardiers qui réduisirent Berlin. Un avio
72 1946, Lettres sur la bombe atomique. Problème curieux que pose le gouvernement mondial
93 teuse. Quant aux lance-flammes et aux bombardiers lourds , et quant à ceux qui donneront le signal de les utiliser au service d
73 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
94 s de Napoléon. Et il est vrai que les bombardiers lourds ont tué beaucoup plus de civils que de militaires, ce qui a permis la
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
95 debourgs, aigrettes des bonnets à poils, richesse lourde , significative, séculaire. Mais, ô pathétique dissonance, tangible ab
96  Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscurité qui sent l’enfer. Je ne pense plus qu’ « au souffle »… Mais
97 laids comme des paysans, beaux hommes aux traits lourds . Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la danse, ils incarn
98 perdue (comme le rêve pendant que bat la paupière lourde de celui qui succombe à l’excès du sommeil) — et me voici plus seul,
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
99 e. Des faisceaux de rayons divisés par les nuages lourds et rapides rasent les terres brunies, font luire là-bas une dernière
100 intérieur. Des chaises au siège de bois poli, une lourde table au centre, une autre plus petite vers la fenêtre, sur laquelle
101 s comment parler à nos voisins, nos échanges sont lourds et naïfs, incertains et souvent absurdes, les matériaux informes et b
102 d le toc-toc des becs à l’intérieur. Je repose la lourde poule avec précaution, craignant qu’elle n’écrase ses petits : elle a
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
103 t les esquinte, les rend craintives et méchantes, lourdes , baveuses et difformes. Il faut voir les yeux pitoyables de ces grand
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
104 ordonnée à l’heure H ; et beaucoup de choses très lourdes , bouclées et trimbalées dans une hâte hargneuse et fouaillée de juron
105 re des saules et des peupliers blancs. Il faisait lourd et doux, le goudron de la route sentait plus fort que les champs de r
106 it un énorme filet à provisions qui semblait bien lourd pour ne contenir que des salades… 16 mai 1940, près de la frontièr
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
107 inée brûlent dans le sombre hall, reflétés sur de lourds vieux meubles et dans l’argent des coupes et trophées de concours. De
108 de toutes les grandes estancias. Certains sont si lourds que leurs pattes n’arrivent pas à les supporter : on leur glisse sous
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
109 ! » Des éclairs illuminent longuement les meubles lourds , une bibliothèque, des boiseries. Le lustre enfin s’allume par degrés
80 1947, Articles divers (1946-1948). La liberté dans l’amour [Réponse à une enquête] (novembre 1947)
110 lectique » apparemment inévitable3, que réside la lourde réalité du problème que vous posez. Je ne me sens pas capable de le r
81 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
111 ique a produit quelques milliers d’appareils plus lourds et plus lents, qui n’ont d’autre avantage que de fonctionner sur tout
82 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
112 ouge et or. J’appuie ma tête contre les plis d’un lourd rideau de velours pourpre. Qui sont ces gens autour de moi, dont les
83 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. IV
113 ts de l’esprit et d’assumer en toute humilité ses lourds devoirs, pour la défense de l’homme et de ses libertés ? Permettez-mo
84 1948, Suite neuchâteloise. VIII
114 une bouillasse verbale, où l’on se traîne avec de lourdes brusqueries, pour s’enliser régulièrement avant d’avoir atteint la fi
85 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
115 er sur les recherches de la physique nucléaire un lourd contrôle et « des suspicions quasi policières », qui tendent à subord
86 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
116 is. Dans mes vêtements européens, je me sens trop lourd et trop grand. Un peu plus loin, là où la rue tourne et s’éclaire, ve
87 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
117 Or il comprend bientôt que le secret serait trop lourd pour la jeune fille. Naïve et spontanée, elle tenterait simplement, s
118 c’est la souffrance, lorsqu’il écrit cette phrase lourde de sens : « Ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais c’est le d
88 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
119 tout soit fini dans la journée (et puis le ciel, lourd de nuages, pourrait tomber sur vos têtes !) La politesse règne néanmo
89 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
120 nois ou des Zurichois, si solides, si sérieux, si lourds . Ils se vanteraient presque, à l’occasion, de partager certains de no
90 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
121 Déjà engagés en Corée, les Américains trouvaient lourde et coûteuse la tâche de protéger l’Europe. Ils souhaitaient que nous
91 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
122 ontrecoup nationaliste allemand : « Le climat est lourd en Allemagne occidentale. (Fuite d’Otto John.) Nous avons reçu d’autr
92 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
123 meilleures pourraient être sans poids et les plus lourdes sans valeur. Même si l’on arrivait à se mettre d’accord sur l’une des
93 1956, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Oserons-nous encore… » (6 novembre 1956)
124 ont suivi mon appel. Les Russes s’y sont montrés lourds et stupides, les marxistes parisiens ridicules. Mettons fin à cette c
94 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
125 our un Occidental. L’individu trouve le défi trop lourd . Dans un cosmos qui se calcule en centaines de millions d’années-lumi
95 1957, Articles divers (1957-1962). La fin du pessimisme (juin 1957)
126 non seulement de ses efforts sur la matière trop lourde ou dangereuse à manier, mais aussi de la monotonie et du rythme inhum
96 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
127 our un Occidental. L’individu trouve le défi trop lourd . Dans un cosmos qui se calcule en centaines de millions d’années-lumi
97 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
128 e, puis la courte période — mais spectaculaire et lourde de conséquences — du colonialisme européen. Les Indes deviennent colo
98 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Conclusion] (décembre 1959)
129 erveau électronique, un système d’expérience plus lourd que le milieu qu’on a choisi, et qui l’écrase, ou en tout cas le modi
99 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
130 s par l’aiguillon, traînent des chars porteurs de lourds fardeaux. Tout son corps était de couleur blonde, à l’exception d’un
100 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
131 ni par-dessus l’océan. Les autres continents sont lourds et immobiles. Même sur la carte, l’Europe semble bouger. Son dessin e