1
la dogmatique de M. de Montherlant son admirable
lyrisme
de poète du stade. En un style d’une fermeté presque brutale parfois,
2
s. Rien de moins artificiellement moderne que ce
lyrisme
sobre et prenant : « Si l’on s’échauffe, s’échauffer sur de la précis
3
rétienne de tel autre écrivain catholique. Et son
lyrisme
, encore un peu brutal, il saura le dompter, et atteindre au classicis
4
mans « intéressants » ou « curieux » ; le « grand
lyrisme
» à la Chateaubriand, voire à la Barrès, dont il est capable et qu’il
5
sent un meilleur motif à l’admiration que tout le
lyrisme
dont on a voulu charger la « vie héroïque » de Vincent. M. Colin n’a
6
l lui arrive de graviter me trouble mieux que son
lyrisme
cosmique. On est plus près de l’infini au fond de soi qu’au fond du c
7
matographique. Mais tout cela baigne dans le même
lyrisme
et s’agite sur un fond sombre et riche de passions inconscientes qui
8
arfois en boutades mordantes, en brèves fusées de
lyrisme
. C’est d’une verve puissante jusque dans la statistique. On en sort c
9
volte de son récit. On a souvent parlé d’excès de
lyrisme
à propos des premiers ouvrages de Montherlant. Cette fois-ci, on le t
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nifeste ce passage du réalisme le plus hardi à un
lyrisme
plein de simple grandeur. Voici la mort du taureau dit « le Mauvais A
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es pages de vrais délires taurologiques. Quand le
lyrisme
de Montherlant décolle de la réalité, c’est tout de suite une orgie d
12
antes et quelques sombres délires, des pages d’un
lyrisme
inouï. Que Louis Aragon ne se croie pas tenu de justifier ses visions
13
ermet à l’auteur de divaguer de la philosophie au
lyrisme
le plus échevelé en passant par la description réaliste ou imaginée d
14
ens qu’admet ce terme, à des exaltations que leur
lyrisme
rendait seules contagieuses. Comment, en effet, ne pas voir la part d
15
se de nouveau dans la peinture neuchâteloise : un
lyrisme
un peu amer, d’une tristesse qui ne s’affiche pas, mais s’insinue dan
16
n’est pas sérieux. Il sourit. Vous ajoutez que le
lyrisme
des noms géographiques vous fatigue ; que c’est une vraie manie de no
17
e contentent du mot fumeux pour caractériser tout
lyrisme
germanique, il faudra opposer l’excellent petit livre d’Edmond Jaloux
18
leurs moindres coïncidences. La fatigue calme son
lyrisme
et son exaltation. Il semble se rapprocher de moi. Il me raconte de c
19
x dimensions ; la conscience ne pouvait y tuer un
lyrisme
quasi inexistant, mais bien y exciter un esprit critique fort alerte.
20
ssák, nettement internationaliste de doctrine, au
lyrisme
neuf et parfois sauvage, social ou futuriste, et dont la « furia » se
21
plus peut-être des poètes français, c’est que son
lyrisme
est l’expression d’une philosophie à l’état naissant ; il est la vibr
22
a n’est pas distingué, et en effet, que serait un
lyrisme
distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles m
23
contemporains, avec une « Peinture » d’un intense
lyrisme
de couleurs. Zingg avec un « Enterrement au Pays de Montbéliard » gra
24
ise en de véritables « élévations ». Mais tout ce
lyrisme
n’est pas dépourvu de grandiloquence ni de pieuse fadeur. La montagne
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e leurs moindres rencontres. La fatigue calme son
lyrisme
et son exaltation. Il semble se rapprocher de moi. Il me raconte de c
26
ssak, nettement internationaliste de doctrine, au
lyrisme
neuf et parfois sauvage, social ou futuriste, et dont la « furia » se
27
a n’est pas distingué, et en effet, que serait un
lyrisme
distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles m
28
ssak, nettement internationaliste de doctrine, au
lyrisme
neuf et parfois sauvage, social ou futuriste, et dont la « furia » se
29
a n’est pas distingué, et en effet, que serait un
lyrisme
distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles m
30
outume du temps Dandieu n’y fait intervenir aucun
lyrisme
personnel. Ce livre aigu, technique, dont la rigueur se fait volontie
31
s qu’à la question de Dieu. Baptiser communion ce
lyrisme
de l’isolement, c’est un des tours communs de l’orgueil romantique. O
32
cultivée, fournit à la prédication chrétienne un
lyrisme
qu’elle n’osait plus aller chercher dans l’invective prophétique ou d
33
ns d’art peut-être, je veux dire moins d’apparent
lyrisme
que chez l’auteur de Gösta Berling : mais une sobriété qui vous saisi
34
e mérite d’être lu par tous les amateurs de grand
lyrisme
intellectuel (le style admirable de ces pages a été rendu aussi bien
35
ns d’art peut-être, je veux dire moins d’apparent
lyrisme
que chez l’auteur de Gösta Berling ; mais une sobriété qui vous saisi
36
stimons alors les mystiques selon les critères du
lyrisme
moderne, qui ne préjugent pas nécessairement l’intellection du conten
37
sa préface et nous donnait une bonne étude sur le
lyrisme
romantique considéré comme une sécularisation du mysticisme. Il m’a s
38
t intéressants dans la mesure où ils annoncent le
lyrisme
et la philosophie d’une des plus hautes périodes de l’esprit humain.
39
and poète importe moins que son humanité, que son
lyrisme
, ou que ce je ne sais quoi de bouleversant, obscurément, qui saisit l
40
communisme des bourgeois, c’est une mystique, un
lyrisme
, ou une croyance au chambardement libérateur. On comprend aisément le
41
urrait prendre aussi, parfois, pour une espèce de
lyrisme
. Ils aiment à répéter que l’esprit est hors de pouvoir sur les choses
42
is où soudain la joie cesse de soutenir son grand
lyrisme
; Rimbaud enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse
43
communisme des bourgeois, c’est une mystique, un
lyrisme
, ou une croyance au chambardement libérateur. On comprend aisément le
44
urrait prendre aussi, parfois, pour une espèce de
lyrisme
. Ils aiment à répéter que l’esprit est hors de pouvoir sur les choses
45
is où soudain la joie cesse de soutenir son grand
lyrisme
; Rimbaud enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse
46
ans, curieux des moindres aventures, et tout mon
lyrisme
aux aguets des surprises du vagabondage. Janvier 1934. (En séjour
47
Le contraire absolu de toute littérature, de tout
lyrisme
, au sens moderne de ces mots… ⁂ Cependant, tout n’est pas encore cla
48
us les thèmes des troubadours, développés avec un
lyrisme
, un vocabulaire qui resteront au cours des siècles ceux des grands my
49
oint de rendre puérile à nos yeux l’ambition d’un
lyrisme
cosmique ? 52. Un exemple au hasard. Ce vers de Baïf : « L’huître d
50
e se coucher. Eh bien ! de tout cela se dégage un
lyrisme
. De cela précisément qui n’a pas de nom, qui n’a rien de spectaculair
51
, un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de
lyrisme
ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, ce n
52
acé et condamné par la vie même. Ce qui exalte le
lyrisme
occidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du c
53
qui toujours dit non » ? Et d’où vient ce savant
lyrisme
qui tout d’un coup se trouve là pour traduire la passion nouvelle ? O
54
iie siècle provençal : Dans le même temps que le
lyrisme
du domnei, et dans les mêmes provinces, et dans les mêmes classes, un
55
er la question : comment et par quoi expliquer le
lyrisme
des troubadours, si l’on nie que l’hérésie cathare en ait été la sour
56
les troubadours ignoraient les analogies de leur
lyrisme
et du dogme cathare, on n’aurait pas encore démontré que l’origine de
57
n’aurait pas encore démontré que l’origine de ce
lyrisme
n’est pas cathare. N’oublions pas qu’ils composaient leurs coblas et
58
est donc au moins prématuré d’y voir la source du
lyrisme
courtois ; 2° Que les troubadours n’ont jamais dit qu’ils suivaient c
59
i elle n’était pas connue du tout, le problème du
lyrisme
provençal resterait totalement obscur, comme il ressort de l’aveu mêm
60
nous savons que sans lui, leurs théories et leur
lyrisme
eussent été tout différents ; nous savons que ces poètes n’éprouvaien
61
iste) qu’ils ont pu en tirer les éléments de leur
lyrisme
(ce dernier trait me paraît capital pour l’analogie que je propose) ;
62
ile de Gabriel), c’est un des thèmes constants du
lyrisme
des troubadours, puis de Dante et enfin de Pétrarque. Tous ces poètes
63
la louange de la mort d’amour est le leitmotiv du
lyrisme
mystique des Arabes. Ibn-al-Faridh : Le repos de l’amour est une fat
64
cri même de la mystique occidentale mais aussi du
lyrisme
provençal. C’est l’oraison jaculatoire de sainte Thérèse : Je meurs d
65
des romans courtois sont les sources directes du
lyrisme
franciscain, lequel à son tour devait influencer si profondément le l
66
ons partout et en tous temps à l’origine du grand
lyrisme
passionnel ? Quant au « matérialisme » de Milton, il s’oppose moins q
67
ritable inventeur du sentiment de la nature et du
lyrisme
de la solitude.) Avec d’Urfé, la courtoisie avait tourné en casuistiq
68
les populations civiles. En dépit des efforts du
lyrisme
officiel, d’une certaine littérature et de l’imagerie populaire, le r
69
Le contraire absolu de toute littérature, de tout
lyrisme
, au sens moderne de ces mots… ⁂ Cependant, tout n’est pas encore clai
70
acé et condamné par la vie même. Ce qui exalte le
lyrisme
occidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du c
71
qui toujours dit non » ? Et d’où vient ce savant
lyrisme
qui tout d’un coup se trouve là pour traduire la passion nouvelle ? O
72
iie siècle provençal : Dans le même temps que le
lyrisme
du domnei, et dans les mêmes provinces — Languedoc, Poitou, Rhénanie,
73
les troubadours ignoraient les analogies de leur
lyrisme
et du dogme cathare, on n’aurait pas encore démontré que l’origine de
74
n’aurait pas encore démontré que l’origine de ce
lyrisme
n’est pas hérétique. N’oublions pas qu’ils composaient leurs coblas e
75
aire, donc moins « claire » et moins « pure », du
lyrisme
courtois. 8.Objections Des deux chapitres qui précèdent, se dég
76
r la source (ou l’une des sources principales) du
lyrisme
courtois ; 2° Que les troubadours n’ont jamais dit qu’ils suivaient c
77
i elle n’était pas connue du tout, le problème du
lyrisme
provençal resterait totalement obscur, comme il ressort de l’aveu mêm
78
’aient pu être mes scrupules à l’origine — que le
lyrisme
courtois fut au moins inspiré par l’atmosphère religieuse du catharis
79
nous savons que sans lui, leurs théories et leur
lyrisme
eussent été tout différents ; nous savons que ces poètes n’éprouvaien
80
iste) qu’ils ont pu en tirer les éléments de leur
lyrisme
(ce dernier trait me paraît capital pour l’analogie que je propose) ;
81
ile de Gabriel), c’est un des thèmes constants du
lyrisme
des troubadours, puis de Dante et enfin de Pétrarque. Tous ces poètes
82
la louange de la mort d’amour est le leitmotiv du
lyrisme
mystique des Arabes. Ibn-al-Faridh : Le repos de l’amour est une fat
83
cri même de la mystique occidentale mais aussi du
lyrisme
provençal. C’est l’oraison jaculatoire de sainte Thérèse : Je meurs d
84
ux du Languedoc et du Poitou. L’épanouissement du
lyrisme
andalou aux xe et xie siècles nous est aujourd’hui bien connu. La p
85
des romans courtois sont les sources directes du
lyrisme
franciscain, lequel à son tour devait influencer si profondément le l
86
ons partout et en tous temps à l’origine du grand
lyrisme
passionnel ? Quant au « matérialisme » de Milton, il s’oppose moins q
87
ritable inventeur du sentiment de la nature et du
lyrisme
de la solitude.) Avec d’Urfé, la courtoisie avait tourné en casuistiq
88
les populations civiles. En dépit des efforts du
lyrisme
officiel, d’une certaine littérature et de l’imagerie populaire, le r
89
acé et condamné par la vie même. Ce qui exalte le
lyrisme
occidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du c
90
qui toujours dit non » ? Et d’où vient ce savant
lyrisme
qui tout d’un coup se trouve là pour traduire la passion nouvelle ? O
91
iie siècle provençal : Dans le même temps que le
lyrisme
du domnei, et dans les mêmes provinces — Languedoc, Poitou, Rhénanie,
92
les troubadours ignoraient les analogies de leur
lyrisme
et du dogme cathare, on n’aurait pas encore démontré que l’origine de
93
n’aurait pas encore démontré que l’origine de ce
lyrisme
n’est pas hérétique. N’oublions pas qu’ils composaient leurs coblas e
94
aire, donc moins « claire » et moins « pure », du
lyrisme
courtois. 8.Objections Des deux chapitres qui précèdent, se dég
95
r la source (ou l’une des sources principales) du
lyrisme
courtois ; 2° que les troubadours n’ont jamais dit qu’ils suivaient c
96
i elle n’était pas connue du tout, le problème du
lyrisme
provençal resterait totalement obscur, comme il ressort de l’aveu mêm
97
’aient pu être mes scrupules à l’origine — que le
lyrisme
courtois fut au moins inspiré par l’atmosphère religieuse du catharis
98
nous savons que, sans lui, leurs théories et leur
lyrisme
eussent été tout différents ; nous savons que ces poètes n’éprouvaien
99
iste) qu’ils ont pu en tirer les éléments de leur
lyrisme
(ce dernier trait me paraît capital pour l’analogie que je propose) ;
100
ile de Gabriel), c’est un des thèmes constants du
lyrisme
des troubadours, puis de Dante et enfin de Pétrarque. Tous ces poètes
101
la louange de la mort d’amour est le leitmotiv du
lyrisme
mystique des Arabes. Ibn Al Faridh : Le repos de l’amour est une fat
102
cri même de la mystique occidentale mais aussi du
lyrisme
provençal et de Tristan. C’est l’oraison jaculatoire de sainte Thérès
103
ux du Languedoc et du Poitou. L’épanouissement du
lyrisme
andalou aux xe et xie siècles nous est aujourd’hui bien connu. La p
104
des romans courtois sont les sources directes du
lyrisme
franciscain, lequel à son tour devait influencer si profondément le l
105
ons partout et en tous temps à l’origine du grand
lyrisme
passionnel ? Quant au « matérialisme » de Milton, il s’oppose moins q
106
ritable inventeur du sentiment de la nature et du
lyrisme
de la solitude.) Avec d’Urfé, la courtoisie avait tourné en casuistiq
107
les populations civiles. En dépit des efforts du
lyrisme
officiel, d’une certaine littérature et de l’imagerie populaire, le r
108
enne s’y manifeste dans les formes rhétoriques du
lyrisme
courtois, et cette littérature influencera Maître Eckhart, puis Ruysb
109
arément — style, sujets abordés, rythme, idées ou
lyrisme
—, mais bien plutôt c’est la complexité secrètement significative de
110
, un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de
lyrisme
ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, au s
111
uer la mort. Dans toute son œuvre, au cœur de son
lyrisme
, elle tient le lieu de la passion d’amour, et c’est elle qu’il invite
112
, un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de
lyrisme
ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, au s
113
, un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de
lyrisme
ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, ce n
114
ret des Suisses allemands. Le secret d’un certain
lyrisme
qui les distingue de nous autres Romands. Et quand je parle de lyrism
115
ngue de nous autres Romands. Et quand je parle de
lyrisme
, je n’entends pas ce sentimentalisme vague et un peu lourd qui met ta
116
lit dans l’Épître de Jude, étonnante explosion de
lyrisme
vengeur : L’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et
117
lit dans l’Épître de Jude, étonnante explosion de
lyrisme
vengeur : L’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et l
118
lit dans l’Épître de Jude, étonnante explosion de
lyrisme
vengeur : L’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et l
119
itionnelle, le refus même de se complaire dans le
lyrisme
de la catastrophe ; c’est pour tout dire, le naturel de l’héroïsme po
120
and poète importe moins que son humanité, que son
lyrisme
, ou que ce je ne sais quoi de bouleversant obscurément qui saisit l’a
121
ussitôt, on le voit se gonfler de psychologie, de
lyrisme
, d’histoire, de politique, de documentation. Commence alors l’inflati
122
es poètes, pas du tout intellectuels, qui font un
lyrisme
très violent et très coloré… Quant à l’Amérique sociale… Socialement
123
sie calviniste au xvie siècle ; le théâtre et le
lyrisme
élisabéthains ; et parmi nous, la renaissance notable d’une poésie d’
124
e se coucher. Eh bien ! de tout cela se dégage un
lyrisme
. De cela précisément qui n’a pas de nom, qui n’a rien de spectaculair
125
un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de
lyrisme
ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, ce n
126
uer la mort. Dans toute son œuvre, au cœur de son
lyrisme
, elle tient le lieu de la passion d’amour, et c’est elle qu’il invite
127
raditionnelle et le refus de se complaire dans le
lyrisme
de la catastrophe ; c’est pour tout dire, le naturel de l’héroïsme po
128
ssak, nettement internationaliste de doctrine, au
lyrisme
neuf et parfois sauvage, social ou futuriste, et dont la « furia » se
129
a n’est pas distingué, et en effet, que serait un
lyrisme
distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles m
130
ans, curieux des moindres aventures, et tout mon
lyrisme
aux aguets des surprises du vagabondage. Janvier 1934. (En séjour
131
e se coucher. Eh bien ! de tout cela se dégage un
lyrisme
. De cela précisément qui n’a pas de nom, qui n’a rien de spectaculair
132
, un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de
lyrisme
ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, ce n
133
uer la mort. Dans toute son œuvre, au cœur de son
lyrisme
, elle tient le lieu de la passion d’amour, et c’est elle qu’il invite
134
raditionnelle et le refus de se complaire dans le
lyrisme
de la catastrophe ; c’est pour tout dire, le naturel de l’héroïsme po
135
ns et des valeurs humaines y dégage une espèce de
lyrisme
« global », mais elle augmente aussi l’incertitude. Or ce n’est pas l
136
ez Saint-John Perse, ouvrent les voies d’un grand
lyrisme
américain. Ils sont classiques. Les continents, les peuples et leurs
137
tte. ⁂ Mais Vents n’est pas seulement le poème du
lyrisme
, le chant profond de l’Amérique. C’est aussi, dans sa dernière partie
138
é depuis Montaigne. (Je ne nie pas un instant son
lyrisme
.) Et c’est ainsi qu’il réussit à remplacer le tragique par la perplex
139
e refusent aux entraînements de l’idéologie ou du
lyrisme
, s’appliquent aux descriptions exactes, et se meuvent en général dans
140
vécue. Le style élisabéthain de Kierkegaard, son
lyrisme
énergique, mêlant le trivial aux clichés poétiques, les métaphores au
141
eut. Du Midi des troubadours, inventeurs de notre
lyrisme
, au Nord des Trouvères, inventeurs du roman, puis à toute l’Europe li
142
s aussi de confondre plus longtemps ce mélange de
lyrisme
et d’émouvants souvenirs, d’orgueil injustifié et de vrai patriotisme
143
eut. Du Midi des troubadours, inventeurs de notre
lyrisme
, au Nord des Trouvères, inventeurs du roman, puis à toute l’Europe li
144
e eût fait place au poème et la satire sociale au
lyrisme
intérieur. L’hypothèse n’est pas arbitraire, car c’est précisément ai
145
enne. Le comique dévastant, la lucidité calme, le
lyrisme
qui sourd en dépit de l’acuité d’un regard constamment critique, l’in
146
bat des prêtres et les « Lois d’Amour », bref, le
lyrisme
, l’érotisme et la mystique déchaînés sur l’Europe entière, et parlant
147
ur et leurs épiphanies les plus parfaites dans le
lyrisme
occidental. À la quête spirituelle d’une vision juste, ou peut-être s
148
èdent, par les voies détournées que l’on sait, le
lyrisme
et le roman modernes, lesquels ne parlent guère que d’un amour « prof
149
es romantiques, qui redécouvrent en même temps le
lyrisme
des troubadours, et plusieurs dimensions du fait religieux. Kierkegaa
150
bat des prêtres et les « Lois d’Amour », bref, le
lyrisme
, l’érotisme et la mystique déchaînés sur l’Europe entière, et parlant
151
e eût fait place au poème et la satire sociale au
lyrisme
intérieur. L’hypothèse n’est pas arbitraire, car c’est précisément ai
152
enne. Le comique dévastant, la lucidité calme, le
lyrisme
qui sourd en dépit de l’acuité d’un regard constamment critique, l’in
153
vécue. Le style élisabéthain de Kierkegaard, son
lyrisme
énergique, mêlant le trivial aux clichés poétiques, les métaphores au
154
ur et leurs épiphanies les plus parfaites dans le
lyrisme
occidental. À la quête spirituelle d’une vision juste, ou peut-être s
155
é depuis Montaigne. (Je ne nie pas un instant son
lyrisme
.) Et c’est ainsi qu’il réussit à remplacer le tragique par la perplex
156
’a pas découvert un jour qu’un souffle immense de
lyrisme
nomade est le secret le mieux couvé dans l’inconscient des hommes de
157
amaturgie, ou de roman suisses, comme il y eut un
lyrisme
languedocien, un théâtre élisabéthain, un roman russe. Non point que
158
sie calviniste au xvie siècle ; le théâtre et le
lyrisme
élisabéthains ; et parmi nous, la renaissance notable d’une poésie d’
159
e au xiie siècles ont tiré les symboles de leur
lyrisme
ésotérique… Je me contente d’indiquer ici certaines difficultés qui n
160
uer la mort. Dans toute son œuvre, au cœur de son
lyrisme
, elle tient le lieu de la passion d’amour, et c’est elle qu’il invite
161
ntes et impérieusement stylisées par une sorte de
lyrisme
de la fatalité qu’eût aimé Nietzsche. (Je pense à quelques admirables