1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 la dogmatique de M. de Montherlant son admirable lyrisme de poète du stade. En un style d’une fermeté presque brutale parfois,
2 s. Rien de moins artificiellement moderne que ce lyrisme sobre et prenant : « Si l’on s’échauffe, s’échauffer sur de la précis
3 rétienne de tel autre écrivain catholique. Et son lyrisme , encore un peu brutal, il saura le dompter, et atteindre au classicis
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
4 mans « intéressants » ou « curieux » ; le « grand lyrisme  » à la Chateaubriand, voire à la Barrès, dont il est capable et qu’il
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
5 sent un meilleur motif à l’admiration que tout le lyrisme dont on a voulu charger la « vie héroïque » de Vincent. M. Colin n’a
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
6 l lui arrive de graviter me trouble mieux que son lyrisme cosmique. On est plus près de l’infini au fond de soi qu’au fond du c
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
7 matographique. Mais tout cela baigne dans le même lyrisme et s’agite sur un fond sombre et riche de passions inconscientes qui
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
8 arfois en boutades mordantes, en brèves fusées de lyrisme . C’est d’une verve puissante jusque dans la statistique. On en sort c
7 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
9 volte de son récit. On a souvent parlé d’excès de lyrisme à propos des premiers ouvrages de Montherlant. Cette fois-ci, on le t
10 nifeste ce passage du réalisme le plus hardi à un lyrisme plein de simple grandeur. Voici la mort du taureau dit « le Mauvais A
11 es pages de vrais délires taurologiques. Quand le lyrisme de Montherlant décolle de la réalité, c’est tout de suite une orgie d
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
12 antes et quelques sombres délires, des pages d’un lyrisme inouï. Que Louis Aragon ne se croie pas tenu de justifier ses visions
13 ermet à l’auteur de divaguer de la philosophie au lyrisme le plus échevelé en passant par la description réaliste ou imaginée d
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
14 ens qu’admet ce terme, à des exaltations que leur lyrisme rendait seules contagieuses. Comment, en effet, ne pas voir la part d
10 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
15 se de nouveau dans la peinture neuchâteloise : un lyrisme un peu amer, d’une tristesse qui ne s’affiche pas, mais s’insinue dan
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
16 n’est pas sérieux. Il sourit. Vous ajoutez que le lyrisme des noms géographiques vous fatigue ; que c’est une vraie manie de no
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
17 e contentent du mot fumeux pour caractériser tout lyrisme germanique, il faudra opposer l’excellent petit livre d’Edmond Jaloux
13 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
18 leurs moindres coïncidences. La fatigue calme son lyrisme et son exaltation. Il semble se rapprocher de moi. Il me raconte de c
14 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
19 x dimensions ; la conscience ne pouvait y tuer un lyrisme quasi inexistant, mais bien y exciter un esprit critique fort alerte.
15 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
20 ssák, nettement internationaliste de doctrine, au lyrisme neuf et parfois sauvage, social ou futuriste, et dont la « furia » se
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
21 plus peut-être des poètes français, c’est que son lyrisme est l’expression d’une philosophie à l’état naissant ; il est la vibr
17 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
22 a n’est pas distingué, et en effet, que serait un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles m
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
23 contemporains, avec une « Peinture » d’un intense lyrisme de couleurs. Zingg avec un « Enterrement au Pays de Montbéliard » gra
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
24 ise en de véritables « élévations ». Mais tout ce lyrisme n’est pas dépourvu de grandiloquence ni de pieuse fadeur. La montagne
20 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
25 e leurs moindres rencontres. La fatigue calme son lyrisme et son exaltation. Il semble se rapprocher de moi. Il me raconte de c
21 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
26 ssak, nettement internationaliste de doctrine, au lyrisme neuf et parfois sauvage, social ou futuriste, et dont la « furia » se
27 a n’est pas distingué, et en effet, que serait un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles m
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
28 ssak, nettement internationaliste de doctrine, au lyrisme neuf et parfois sauvage, social ou futuriste, et dont la « furia » se
29 a n’est pas distingué, et en effet, que serait un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles m
23 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
30 outume du temps Dandieu n’y fait intervenir aucun lyrisme personnel. Ce livre aigu, technique, dont la rigueur se fait volontie
24 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
31 s qu’à la question de Dieu. Baptiser communion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours communs de l’orgueil romantique. O
32 cultivée, fournit à la prédication chrétienne un lyrisme qu’elle n’osait plus aller chercher dans l’invective prophétique ou d
25 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
33 ns d’art peut-être, je veux dire moins d’apparent lyrisme que chez l’auteur de Gösta Berling : mais une sobriété qui vous saisi
26 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
34 e mérite d’être lu par tous les amateurs de grand lyrisme intellectuel (le style admirable de ces pages a été rendu aussi bien
27 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
35 ns d’art peut-être, je veux dire moins d’apparent lyrisme que chez l’auteur de Gösta Berling ; mais une sobriété qui vous saisi
28 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
36 stimons alors les mystiques selon les critères du lyrisme moderne, qui ne préjugent pas nécessairement l’intellection du conten
37 sa préface et nous donnait une bonne étude sur le lyrisme romantique considéré comme une sécularisation du mysticisme. Il m’a s
29 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
38 t intéressants dans la mesure où ils annoncent le lyrisme et la philosophie d’une des plus hautes périodes de l’esprit humain.
30 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
39 and poète importe moins que son humanité, que son lyrisme , ou que ce je ne sais quoi de bouleversant, obscurément, qui saisit l
31 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
40 communisme des bourgeois, c’est une mystique, un lyrisme , ou une croyance au chambardement libérateur. On comprend aisément le
32 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
41 urrait prendre aussi, parfois, pour une espèce de lyrisme . Ils aiment à répéter que l’esprit est hors de pouvoir sur les choses
42 is où soudain la joie cesse de soutenir son grand lyrisme  ; Rimbaud enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse
33 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
43 communisme des bourgeois, c’est une mystique, un lyrisme , ou une croyance au chambardement libérateur. On comprend aisément le
34 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
44 urrait prendre aussi, parfois, pour une espèce de lyrisme . Ils aiment à répéter que l’esprit est hors de pouvoir sur les choses
45 is où soudain la joie cesse de soutenir son grand lyrisme  ; Rimbaud enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité rugueuse
35 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
46 ans, curieux des moindres aventures, et tout mon lyrisme aux aguets des surprises du vagabondage. Janvier 1934. (En séjour
36 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
47 Le contraire absolu de toute littérature, de tout lyrisme , au sens moderne de ces mots… ⁂ Cependant, tout n’est pas encore cla
37 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
48 us les thèmes des troubadours, développés avec un lyrisme , un vocabulaire qui resteront au cours des siècles ceux des grands my
38 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
49 oint de rendre puérile à nos yeux l’ambition d’un lyrisme cosmique ? 52. Un exemple au hasard. Ce vers de Baïf : « L’huître d
39 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
50 e se coucher. Eh bien ! de tout cela se dégage un lyrisme . De cela précisément qui n’a pas de nom, qui n’a rien de spectaculair
40 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
51 , un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, ce n
41 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
52 acé et condamné par la vie même. Ce qui exalte le lyrisme occidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du c
42 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
53 qui toujours dit non » ? Et d’où vient ce savant lyrisme qui tout d’un coup se trouve là pour traduire la passion nouvelle ? O
54 iie siècle provençal : Dans le même temps que le lyrisme du domnei, et dans les mêmes provinces, et dans les mêmes classes, un
55 er la question : comment et par quoi expliquer le lyrisme des troubadours, si l’on nie que l’hérésie cathare en ait été la sour
56 les troubadours ignoraient les analogies de leur lyrisme et du dogme cathare, on n’aurait pas encore démontré que l’origine de
57 n’aurait pas encore démontré que l’origine de ce lyrisme n’est pas cathare. N’oublions pas qu’ils composaient leurs coblas et
58 est donc au moins prématuré d’y voir la source du lyrisme courtois ; 2° Que les troubadours n’ont jamais dit qu’ils suivaient c
59 i elle n’était pas connue du tout, le problème du lyrisme provençal resterait totalement obscur, comme il ressort de l’aveu mêm
60 nous savons que sans lui, leurs théories et leur lyrisme eussent été tout différents ; nous savons que ces poètes n’éprouvaien
61 iste) qu’ils ont pu en tirer les éléments de leur lyrisme (ce dernier trait me paraît capital pour l’analogie que je propose) ;
62 ile de Gabriel), c’est un des thèmes constants du lyrisme des troubadours, puis de Dante et enfin de Pétrarque. Tous ces poètes
63 la louange de la mort d’amour est le leitmotiv du lyrisme mystique des Arabes. Ibn-al-Faridh : Le repos de l’amour est une fat
64 cri même de la mystique occidentale mais aussi du lyrisme provençal. C’est l’oraison jaculatoire de sainte Thérèse : Je meurs d
43 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
65 des romans courtois sont les sources directes du lyrisme franciscain, lequel à son tour devait influencer si profondément le l
44 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
66 ons partout et en tous temps à l’origine du grand lyrisme passionnel ? Quant au « matérialisme » de Milton, il s’oppose moins q
67 ritable inventeur du sentiment de la nature et du lyrisme de la solitude.) Avec d’Urfé, la courtoisie avait tourné en casuistiq
45 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
68 les populations civiles. En dépit des efforts du lyrisme officiel, d’une certaine littérature et de l’imagerie populaire, le r
46 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
69 Le contraire absolu de toute littérature, de tout lyrisme , au sens moderne de ces mots… ⁂ Cependant, tout n’est pas encore clai
47 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
70 acé et condamné par la vie même. Ce qui exalte le lyrisme occidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du c
48 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
71 qui toujours dit non » ? Et d’où vient ce savant lyrisme qui tout d’un coup se trouve là pour traduire la passion nouvelle ? O
72 iie siècle provençal : Dans le même temps que le lyrisme du domnei, et dans les mêmes provinces — Languedoc, Poitou, Rhénanie,
73 les troubadours ignoraient les analogies de leur lyrisme et du dogme cathare, on n’aurait pas encore démontré que l’origine de
74 n’aurait pas encore démontré que l’origine de ce lyrisme n’est pas hérétique. N’oublions pas qu’ils composaient leurs coblas e
75 aire, donc moins « claire » et moins « pure », du lyrisme courtois. 8.Objections Des deux chapitres qui précèdent, se dég
76 r la source (ou l’une des sources principales) du lyrisme courtois ; 2° Que les troubadours n’ont jamais dit qu’ils suivaient c
77 i elle n’était pas connue du tout, le problème du lyrisme provençal resterait totalement obscur, comme il ressort de l’aveu mêm
78 ’aient pu être mes scrupules à l’origine — que le lyrisme courtois fut au moins inspiré par l’atmosphère religieuse du catharis
79 nous savons que sans lui, leurs théories et leur lyrisme eussent été tout différents ; nous savons que ces poètes n’éprouvaien
80 iste) qu’ils ont pu en tirer les éléments de leur lyrisme (ce dernier trait me paraît capital pour l’analogie que je propose) ;
81 ile de Gabriel), c’est un des thèmes constants du lyrisme des troubadours, puis de Dante et enfin de Pétrarque. Tous ces poètes
82 la louange de la mort d’amour est le leitmotiv du lyrisme mystique des Arabes. Ibn-al-Faridh : Le repos de l’amour est une fat
83 cri même de la mystique occidentale mais aussi du lyrisme provençal. C’est l’oraison jaculatoire de sainte Thérèse : Je meurs d
84 ux du Languedoc et du Poitou. L’épanouissement du lyrisme andalou aux xe et xie siècles nous est aujourd’hui bien connu. La p
49 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
85 des romans courtois sont les sources directes du lyrisme franciscain, lequel à son tour devait influencer si profondément le l
50 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
86 ons partout et en tous temps à l’origine du grand lyrisme passionnel ? Quant au « matérialisme » de Milton, il s’oppose moins q
87 ritable inventeur du sentiment de la nature et du lyrisme de la solitude.) Avec d’Urfé, la courtoisie avait tourné en casuistiq
51 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
88 les populations civiles. En dépit des efforts du lyrisme officiel, d’une certaine littérature et de l’imagerie populaire, le r
52 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
89 acé et condamné par la vie même. Ce qui exalte le lyrisme occidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du c
53 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
90 qui toujours dit non » ? Et d’où vient ce savant lyrisme qui tout d’un coup se trouve là pour traduire la passion nouvelle ? O
91 iie siècle provençal : Dans le même temps que le lyrisme du domnei, et dans les mêmes provinces — Languedoc, Poitou, Rhénanie,
92 les troubadours ignoraient les analogies de leur lyrisme et du dogme cathare, on n’aurait pas encore démontré que l’origine de
93 n’aurait pas encore démontré que l’origine de ce lyrisme n’est pas hérétique. N’oublions pas qu’ils composaient leurs coblas e
94 aire, donc moins « claire » et moins « pure », du lyrisme courtois. 8.Objections Des deux chapitres qui précèdent, se dég
95 r la source (ou l’une des sources principales) du lyrisme courtois ; 2° que les troubadours n’ont jamais dit qu’ils suivaient c
96 i elle n’était pas connue du tout, le problème du lyrisme provençal resterait totalement obscur, comme il ressort de l’aveu mêm
97 ’aient pu être mes scrupules à l’origine — que le lyrisme courtois fut au moins inspiré par l’atmosphère religieuse du catharis
98 nous savons que, sans lui, leurs théories et leur lyrisme eussent été tout différents ; nous savons que ces poètes n’éprouvaien
99 iste) qu’ils ont pu en tirer les éléments de leur lyrisme (ce dernier trait me paraît capital pour l’analogie que je propose) ;
100 ile de Gabriel), c’est un des thèmes constants du lyrisme des troubadours, puis de Dante et enfin de Pétrarque. Tous ces poètes
101 la louange de la mort d’amour est le leitmotiv du lyrisme mystique des Arabes. Ibn Al Faridh : Le repos de l’amour est une fat
102 cri même de la mystique occidentale mais aussi du lyrisme provençal et de Tristan. C’est l’oraison jaculatoire de sainte Thérès
103 ux du Languedoc et du Poitou. L’épanouissement du lyrisme andalou aux xe et xie siècles nous est aujourd’hui bien connu. La p
54 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
104 des romans courtois sont les sources directes du lyrisme franciscain, lequel à son tour devait influencer si profondément le l
55 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
105 ons partout et en tous temps à l’origine du grand lyrisme passionnel ? Quant au « matérialisme » de Milton, il s’oppose moins q
106 ritable inventeur du sentiment de la nature et du lyrisme de la solitude.) Avec d’Urfé, la courtoisie avait tourné en casuistiq
56 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
107 les populations civiles. En dépit des efforts du lyrisme officiel, d’une certaine littérature et de l’imagerie populaire, le r
57 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
108 enne s’y manifeste dans les formes rhétoriques du lyrisme courtois, et cette littérature influencera Maître Eckhart, puis Ruysb
58 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
109 arément — style, sujets abordés, rythme, idées ou lyrisme —, mais bien plutôt c’est la complexité secrètement significative de
59 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
110 , un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, au s
60 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
111 uer la mort. Dans toute son œuvre, au cœur de son lyrisme , elle tient le lieu de la passion d’amour, et c’est elle qu’il invite
61 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
112 , un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, au s
62 1940, Articles divers (1938-1940). Mission spéciale (1940)
113 , un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, ce n
63 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
114 ret des Suisses allemands. Le secret d’un certain lyrisme qui les distingue de nous autres Romands. Et quand je parle de lyrism
115 ngue de nous autres Romands. Et quand je parle de lyrisme , je n’entends pas ce sentimentalisme vague et un peu lourd qui met ta
64 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
116 lit dans l’Épître de Jude, étonnante explosion de lyrisme vengeur : L’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et
65 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
117 lit dans l’Épître de Jude, étonnante explosion de lyrisme vengeur : L’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et l
66 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
118 lit dans l’Épître de Jude, étonnante explosion de lyrisme vengeur : L’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et l
67 1944, Articles divers (1941-1946). Un peuple se révèle dans le malheur (février 1944)
119 itionnelle, le refus même de se complaire dans le lyrisme de la catastrophe ; c’est pour tout dire, le naturel de l’héroïsme po
68 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
120 and poète importe moins que son humanité, que son lyrisme , ou que ce je ne sais quoi de bouleversant obscurément qui saisit l’a
69 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
121 ussitôt, on le voit se gonfler de psychologie, de lyrisme , d’histoire, de politique, de documentation. Commence alors l’inflati
70 1946, Articles divers (1941-1946). « Selon Denis de Rougemont, le centre de gravité du monde s’est déplacé d’Europe en Amérique » (16 mai 1946)
122 es poètes, pas du tout intellectuels, qui font un lyrisme très violent et très coloré… Quant à l’Amérique sociale… Socialement
71 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
123 sie calviniste au xvie siècle ; le théâtre et le lyrisme élisabéthains ; et parmi nous, la renaissance notable d’une poésie d’
72 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
124 e se coucher. Eh bien ! de tout cela se dégage un lyrisme . De cela précisément qui n’a pas de nom, qui n’a rien de spectaculair
125 un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, ce n
126 uer la mort. Dans toute son œuvre, au cœur de son lyrisme , elle tient le lieu de la passion d’amour, et c’est elle qu’il invite
73 1946, Journal des deux mondes. Virginie
127 raditionnelle et le refus de se complaire dans le lyrisme de la catastrophe ; c’est pour tout dire, le naturel de l’héroïsme po
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
128 ssak, nettement internationaliste de doctrine, au lyrisme neuf et parfois sauvage, social ou futuriste, et dont la « furia » se
129 a n’est pas distingué, et en effet, que serait un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles m
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
130 ans, curieux des moindres aventures, et tout mon lyrisme aux aguets des surprises du vagabondage. Janvier 1934. (En séjour
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
131 e se coucher. Eh bien ! de tout cela se dégage un lyrisme . De cela précisément qui n’a pas de nom, qui n’a rien de spectaculair
132 , un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, ce n
133 uer la mort. Dans toute son œuvre, au cœur de son lyrisme , elle tient le lieu de la passion d’amour, et c’est elle qu’il invite
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
134 raditionnelle et le refus de se complaire dans le lyrisme de la catastrophe ; c’est pour tout dire, le naturel de l’héroïsme po
78 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
135 ns et des valeurs humaines y dégage une espèce de lyrisme « global », mais elle augmente aussi l’incertitude. Or ce n’est pas l
79 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
136 ez Saint-John Perse, ouvrent les voies d’un grand lyrisme américain. Ils sont classiques. Les continents, les peuples et leurs
137 tte. ⁂ Mais Vents n’est pas seulement le poème du lyrisme , le chant profond de l’Amérique. C’est aussi, dans sa dernière partie
80 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
138 é depuis Montaigne. (Je ne nie pas un instant son lyrisme .) Et c’est ainsi qu’il réussit à remplacer le tragique par la perplex
81 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
139 e refusent aux entraînements de l’idéologie ou du lyrisme , s’appliquent aux descriptions exactes, et se meuvent en général dans
82 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
140 vécue. Le style élisabéthain de Kierkegaard, son lyrisme énergique, mêlant le trivial aux clichés poétiques, les métaphores au
83 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
141 eut. Du Midi des troubadours, inventeurs de notre lyrisme , au Nord des Trouvères, inventeurs du roman, puis à toute l’Europe li
84 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
142 s aussi de confondre plus longtemps ce mélange de lyrisme et d’émouvants souvenirs, d’orgueil injustifié et de vrai patriotisme
85 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
143 eut. Du Midi des troubadours, inventeurs de notre lyrisme , au Nord des Trouvères, inventeurs du roman, puis à toute l’Europe li
86 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
144 e eût fait place au poème et la satire sociale au lyrisme intérieur. L’hypothèse n’est pas arbitraire, car c’est précisément ai
145 enne. Le comique dévastant, la lucidité calme, le lyrisme qui sourd en dépit de l’acuité d’un regard constamment critique, l’in
87 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
146 bat des prêtres et les « Lois d’Amour », bref, le lyrisme , l’érotisme et la mystique déchaînés sur l’Europe entière, et parlant
88 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
147 ur et leurs épiphanies les plus parfaites dans le lyrisme occidental. À la quête spirituelle d’une vision juste, ou peut-être s
89 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — L’amour et la personne dans le monde christianisé
148 èdent, par les voies détournées que l’on sait, le lyrisme et le roman modernes, lesquels ne parlent guère que d’un amour « prof
90 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Naissance de l’érotisme occidental
149 es romantiques, qui redécouvrent en même temps le lyrisme des troubadours, et plusieurs dimensions du fait religieux. Kierkegaa
91 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Soulèvement des puissances animiques
150 bat des prêtres et les « Lois d’Amour », bref, le lyrisme , l’érotisme et la mystique déchaînés sur l’Europe entière, et parlant
92 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
151 e eût fait place au poème et la satire sociale au lyrisme intérieur. L’hypothèse n’est pas arbitraire, car c’est précisément ai
152 enne. Le comique dévastant, la lucidité calme, le lyrisme qui sourd en dépit de l’acuité d’un regard constamment critique, l’in
93 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
153 vécue. Le style élisabéthain de Kierkegaard, son lyrisme énergique, mêlant le trivial aux clichés poétiques, les métaphores au
94 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
154 ur et leurs épiphanies les plus parfaites dans le lyrisme occidental. À la quête spirituelle d’une vision juste, ou peut-être s
95 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
155 é depuis Montaigne. (Je ne nie pas un instant son lyrisme .) Et c’est ainsi qu’il réussit à remplacer le tragique par la perplex
96 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
156 ’a pas découvert un jour qu’un souffle immense de lyrisme nomade est le secret le mieux couvé dans l’inconscient des hommes de
97 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme suisse (1963)
157 amaturgie, ou de roman suisses, comme il y eut un lyrisme languedocien, un théâtre élisabéthain, un roman russe. Non point que
98 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 7. Théologie et littérature
158 sie calviniste au xvie siècle ; le théâtre et le lyrisme élisabéthains ; et parmi nous, la renaissance notable d’une poésie d’
99 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
159 e au xiie siècles ont tiré les symboles de leur lyrisme ésotérique… Je me contente d’indiquer ici certaines difficultés qui n
100 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
160 uer la mort. Dans toute son œuvre, au cœur de son lyrisme , elle tient le lieu de la passion d’amour, et c’est elle qu’il invite
161 ntes et impérieusement stylisées par une sorte de lyrisme de la fatalité qu’eût aimé Nietzsche. (Je pense à quelques admirables