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el qui n’est pas synonyme d’incompréhensible, non
Madame
, car alors quoi de plus surréaliste que le film 1905. Ce n’est peut-ê
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n malentendu. Je suis dépareillé, passons, passez
Madame
… J’ai 19 ans. Je n’aime encore que la nature, et ma solitude avec ell
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s les domaines. M. Tardieu lui-même… » Justement,
Madame
: quand la mode est à l’autorité, c’est qu’il n’y a plus d’autorité.
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es seules ! — C’est que je suis chômeur moi-même,
Madame
… » Elle sourit à son tour, de l’air de dire : Oh, vous, ce n’est pas
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ine prochaine. Elle vient s’excuser : « Qui sait,
Madame
, j’aimerais d’aller à Alès, quelle jour ça vous préférerait ? » (En p
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ier matin, la mère Calixte arrive tout agitée : «
Madame
se meurt ! s’écrie-t-elle. C’est Madame Bastide, la belle-mère. — Qu’
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Hier matin, la mère Calixte arrive tout agitée :
Madame
se meurt ! s’écrie-t-elle. C’est Madame Bastide, la belle-mère. — Qu’
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es seules ! — C’est que je suis chômeur moi-même,
madame
… — Elle sourit à son tour, l’air de dire : Oh ! vous, ce n’est pas la
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e prochaine. Elle vient s’excuser : — « Qui sait,
Madame
, j’aimerais d’aller à Alès, quelle jour ça vous préférerait ? » (En p
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Hier matin, la mère Calixte arrive tout agitée :
Madame
se meurt ! s’écrie-t-elle. C’est Mme Bastide, la belle-mère. — Qu’a-t
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Parents et enfants. — Déjeuner chez un avocat.
Madame
se plaint : « Il n’y a plus de vie de famille possible, avec ce systè
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Parents et enfants. — Déjeuner chez un avocat.
Madame
se plaint : « Il n’y a plus de vie de famille possible, avec ce systè
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Brève histoire d’un couple correct Monsieur et
Madame
sont parfaitement corrects et presque suaves en famille. Scrupuleusem
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aut qu’un autre. « Réellement, docteur — et c’est
Madame
qui parle — je ne vois pas quel reproche nous aurions à nous faire à
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pleuré toute la nuit, sur un canapé du salon… » —
Madame
, dit le médecin, vos enfants savent tout cela. — Impossible, docteur,
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Brève histoire d’un couple correct Monsieur et
Madame
sont parfaitement corrects et presque suaves en famille. Scrupuleusem
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aut qu’un autre. « Réellement, docteur — et c’est
Madame
qui parle — je ne vois pas quel reproche nous aurions à nous faire à
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euré toute la nuit, sur un canapé du salon… » — «
Madame
, dit le médecin, vos enfants savent tout cela. » « Impossible, docte
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rticule : « — Vous n’avez rien mangé au déjeuner,
madame
. — Vous non plus… » Je poursuis non sans peine : « — Si nous allions
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ovoquer l’union sacrée du genre humain ? Eh bien,
madame
, si j’ose le dire : vous êtes servie. II. L’État-nation Non, je
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ovoquer l’union sacrée du genre humain ? Eh bien,
madame
, si j’ose le dire : vous êtes servie. 3. Voir page 25.
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ovoquer l’union sacrée du genre humain ? Eh bien,
madame
, si j’ose le dire : vous êtes servie. 2. Voir p. 14.
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il, si Monsieur avait vu, du temps des parents de
Madame
! Nous ne faisons que pour une personne, mais dans ce temps-là, c’éta
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e américaine en serait vraiment fort changée ? —
Madame
, il faudrait tout un livre pour essayer de vous répondre. Si toutefoi
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es seules ! — C’est que je suis chômeur moi-même,
madame
… » Elle sourit à son tour, l’air de dire : « Oh ! vous, ce n’est pas
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ine prochaine. Elle vient s’excuser : « Qui sait,
madame
, j’aimerais d’aller à Alès, quelle jour ça vous préférerait ? » (En p
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ier matin, la mère Calixte arrive tout agitée : «
Madame
se meurt ! » s’écrie-t-elle. C’est Mme Bastide, la belle-mère. « Qu’a
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Parents et enfants. — Déjeuner chez un avocat.
Madame
se plaint : « Il n’y a plus de vie de famille possible, avec ce systè
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il, si Monsieur avait vu, du temps des parents de
Madame
! Nous ne faisons que pour une personne, mais dans ce temps-là, c’éta
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ie américaine en serait vraiment fort changée ? —
Madame
, il faudrait tout un livre pour essayer de vous répondre. Si toutefoi
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ndamentales, je les nommerai : fédéralistes. Ici,
Mesdames
et Messieurs, s’ouvre béante devant moi, la tentation de me lancer da
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ut, mais pour celui de la paix du monde entier. ⁂
Mesdames
et Messieurs, si les descriptions pessimistes de l’Europe auxquelles
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’articule : « Vous n’avez rien mangé au déjeuner,
Madame
. — Vous non plus… » Je poursuis non sans peine : « Si nous allions p
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n malentendu. Je suis dépareillé, passons, passez
Madame
… J’ai 19 ans. Je n’aime encore que la nature, et ma solitude avec ell
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ndamentales, je les nommerai : fédéralistes. Ici,
mesdames
et messieurs, s’ouvre béante devant moi, la tentation de me lancer da
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ut, mais pour celui de la paix du monde entier. ⁂
Mesdames
et messieurs, si les descriptions pessimistes de l’Europe auxquelles
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s Européens, le bonheur même paraît inacceptable.
Mesdames
et messieurs, vous le sentez, il s’agit dans notre aventure de quelqu
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a liberté de se disputer, le droit de querelle… ⁂
Mesdames
et Messieurs, si l’Europe, mère des nations et des partis, n’invente
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r et la vision qui, sans lui, manquent au monde ?
Mesdames
et messieurs, je le sais bien, certains pensent que, pour l’homme de
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malentendu. Je suis dépareillé, passons, passez,
Madame
… J’ai 19 ans. Je n’aime encore que la nature, et ma solitude avec ell
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reille folie, le cri des hommes. Et maintenant,
Mesdames
et Messieurs, il me reste une dernière question. Pour quelles fins ré
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e de Choiseul avec ce mot : « Daignez les mettre,
Madame
, une seule fois, et montrez ensuite vos jambes à qui vous voudrez ».
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e de Choiseul avec ce mot : « Daignez les mettre,
Madame
, une seule fois, et montrez ensuite vos jambes à qui vous voudrez. »
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1695. Il venait d’acheter la charge d’aumônier de
Madame
et connut la Cour. En qualité de secrétaire de l’abbé de Polignac, en
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’as jeté des ordonnances. Et la nation répondra :
Madame
, quand êtes-vous venue à moi ? Et la Liberté répondra : Je suis venue
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conseiller d’État, M. le recteur, MM. les doyens,
Mesdames
et Messieurs, Nous inaugurons aujourd’hui la troisième année d’activi
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être beau de pouvoir ainsi faire le Bien ! — Non
Madame
, faire le bien, c’est l’affaire du Bon Dieu. Et de lui seul ! Tout ce
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it ans après (novembre 1969)g Conférence
Mesdames
et Messieurs, Je voudrais d’abord remercier M. Vuilleumier de ses par
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dans l’information de l’homme moderne (1970)a
Mesdames
et Messieurs, à ma stupéfaction, je me trouve en plein accord avec mo
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La cité européenne (18-19 avril 1970)aq ar
Mesdames
et Messieurs, Je pense, avec Robert Schuman, qu’il est possible d’uni
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e et des amitiés étrangères (13 octobre 1970)j
Mesdames
, Messieurs, Je me propose d’être devant vous, ce soir, pendant une qu
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damentales aura fait un grand pas en avant. Vous,
Mesdames
et Messieurs, vous avez accepté de participer à ce colloque du Centre
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Recteur, Chers Cousins de Grandchamp et d’Areuse,
Mesdames
et Messieurs, C’est par Grandchamp qu’il m’a semblé que je pouvais le
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’as jeté des ordonnances. Et la nation répondra :
Madame
quand êtes-vous venue à moi ? Et la Liberté répondra : Je suis venue
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ce : bel hommage à ce que vous nous aviez montré,
Madame
. Dans votre introduction, traitant de la culture urbaine dans le déve
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dation européenne de la culture (6 juin 1985)t
Madame
, C’est une expérience redoutable à laquelle je nous vois exposés, Hen
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qui entendent bien finir par là ! Permettez-moi,
Madame
, de dire ici, très vite, les étapes de ces « commencements », jusqu’a
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: « Et cela signifie : fondation ! » Telle a été,
Madame
, l’occasion de la naissance de la Fondation européenne de la culture.
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m, où nous voici. Vous l’avez dit très justement,
Madame
, le Centre a été, dès 1948, « the main focus of my struggle », et les
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ncalculable pour fédérer l’Europe. Vous le voyez,
Madame
, la Fondation qui m’honore aujourd’hui en guise d’adieu et le Centre