1 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
1 acrifier Diane, son apaisement, pour Arthur, sa «  maladie  », c’est encore l’« élan mortel » que décrivait Mon Corps et Moi. Qua
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
2 un petit article du Journal de Genève sur « La maladie du siècle », écrit : « Plante des pommes de terre, jeune homme ! Quan
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
3 monde.) Littérature : un vice ? Peut-être. Ou une maladie  ? Ce n’est pas en l’ignorant par attitude que vous la guérirez. Au co
4 plus de mépris ni d’adoration. J’ai défini une «  maladie  » dont je parviens à tirer quelque bien pour ma vie. Le jour où les s
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
5 aît-il, ne sont pas d’actualité : la solitude, la maladie , la peur. ao. « Edmond Jaloux : Rainer Maria Rilke (Émile-Paul, Par
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
6 it être soigné au même titre que certaines autres maladies dites « sociales ». Je reviendrai peut-être sur ce point. Pour l’inst
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
7 it être soigné au même titre que certaines autres maladies dites « sociales ». Je reviendrai peut-être sur ce point. Pour l’inst
7 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
8 de vue pour déconsidérer nos raisons de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’est la même an
9 ladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie . C’est la même angoisse au départ, le même dépaysement au retour. « I
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
10 cider. Mais un soir qu’il prêche au carrefour, la maladie qui depuis longtemps l’enfiévrait, le terrasse, dans la boue, sous la
9 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
11 , c’est celui qu’établissent la mort, la peur, la maladie . Et la joie, ce point commun, « ce point qui est au-delà de la vie ».
12 tes parts les Signes paraissent sur la terre, les maladies , la famine, la révolte, la guerre et la mortalité. Caille s’avance da
10 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
13 c le mysticisme précédèrent de très peu une grave maladie , dont il ne fut sauvé que par l’intervention d’un médecin « alchimist
14 i tout le drame dialectique de sa vie. Mais cette maladie , et la convalescence, ont éveillé dans son esprit les premières tenta
11 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
15 it Goethe à un ami en 1768, au sortir d’une grave maladie — ; cette calcination a été très profitable à mon âme… Le Sauveur m’a
12 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
16 ang : ce sont là deux aspects morbides d’une même maladie bourgeoise. C’est à quoi mène la violence larvée qui inspire l’hypocr
13 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
17 de vue pour déconsidérer nos raisons de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’est la même an
18 ladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie . C’est la même angoisse au départ, le même dépaysement au retour. « I
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
19 de vue pour déconsidérer nos raisons de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’est la même a
20 ladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie . C’est la même angoisse au départ, le même dépaysement au retour. « 
15 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
21 d ils se donnent pour chrétiens ? ⁂ Quand, par la maladie du monde, la « chrétienté » se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mér
22 gions spirituelles dont tout leur être — et cette maladie même ! — prouvent l’inexistence ou la disparition. On leur répond qu’
16 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
23 n’avons à guérir personne, mais à montrer que la maladie est sérieuse, si sérieuse qu’il serait ridicule d’attendre de nous ou
17 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
24 nes confusions : l’œuvre, en danois, s’appelle La Maladie mortelle, et cette maladie, c’est le péché. L’impitoyable maîtrise qu
25 n danois, s’appelle La Maladie mortelle, et cette maladie , c’est le péché. L’impitoyable maîtrise que Kierkegaard apporte dans
26 e psychologique du désespoir, considéré comme une maladie universelle ne doit pas nous tromper sur le dessein du livre. Nul rom
18 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
27 souvent lapidé. Épuisé par la tuberculose et une maladie des yeux, il arrive qu’il s’effondre pendant ses discours. Il écrit u
19 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
28 à l’Exercice du christianisme, en passant par la Maladie mortelle 50 et le Concept d’angoisse, parurent sous divers pseudonyme
20 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
29 me ignore, comme homme, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le péché)54. L’homme naturel a beau dénombrer tout l’horrib
21 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
30 une critique des mythes collectivistes nés de la maladie de la personne. Puis il s’agit de retrouver une définition concrète d
22 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
31 d ils se donnent pour chrétiens ? ⁂ Quand, par la maladie du monde, la « chrétienté » se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mér
32 gions spirituelles dont tout leur être — et cette maladie même ! — prouvent l’inexistence ou la disparition. On leur répond qu’
23 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
33 rkegaard passa ses derniers jours : « Il tient sa maladie pour mortelle ; sa mort serait nécessaire à l’accomplissement de la t
24 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
34 une critique des mythes collectivistes nés de la maladie de la personne. Puis il s’agit de retrouver une définition concrète d
25 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
35 d ils se donnent pour chrétiens ? ⁂ Quand, par la maladie du monde, la « chrétienté » se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mér
36 gions spirituelles dont tout leur être — et cette maladie même ! — prouvent l’inexistence ou la disparition. On leur répond qu’
26 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
37 totalitaire. On nous propose donc de défendre une maladie contre la mort, à quoi elle mène nécessairement. Au lieu de nous refa
27 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
38 ils ne peuvent résoudre jusqu’à ce que, dans leur maladie justement, percevant leur question dernière, ils découvrent leur véri
28 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
39 ret. Notre langage moderne relève à peine de deux maladies graves : la contention abstraite du xviie et la dissolution voluptue
29 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
40 sur chaque symptôme, Paracelse ne veut nommer les maladies que par le nom de leur remède. « Il ne faut pas dire que tel état est
41 uve aussi le remède. Pour connaître et guérir une maladie , il ne suffit pas de voir l’homme seul ; il faut considérer sa relati
42 ssi les plus antiques, sur la nature unique de la maladie , ouvrage dont on peut dire qu’il marque une date dans l’histoire de l
30 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
43 ysiologie des sensations et la classification des maladies nerveuses. Pour la psychologie concrète, c’est-à-dire constituée dans
31 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
44 foi. Lorsque Kierkegaard écrivit son traité de la Maladie mortelle 16, il venait justement de dépasser cette illusion du désesp
32 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
45 la rédemption par la souffrance (La Guérison des Maladies ), etc. Et le roman n’a pas d’autre mouvement que le mouvement même de
46 tes parts les signes paraissent sur la terre, les maladies , la famine, la révolte, la guerre et la mortalité. Caille s’avance da
33 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
47 erreur plus subtile. 2. Parce qu’on a traduit la Maladie à la mort sous le titre de Traité du désespoir, Kierkegaard a passé b
48 que pour lui, le désespoir est le péché, la seule maladie vraiment mortelle, dont la foi seule, non la vertu, peut nous guérir.
34 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
49 s décrirons plus loin l’aspect spirituel de cette maladie du langage, dont nous venons d’énumérer quelques causes accidentelles
35 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
50 ses actes, je vois les symptômes cliniques d’une maladie de l’esprit et du cœur des citoyens, qui est mortelle. Mais certains
36 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
51 ence. Cet état d’équilibre entre le microbe et la maladie ne peut mener qu’à une consomption lente, ou à des accidents violents
37 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
52 s décrirons plus loin l’aspect spirituel de cette maladie du langage, dont nous venons d’énumérer quelques causes accidentelles
38 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
53 ses actes, je vois les symptômes cliniques d’une maladie de l’esprit et du cœur des citoyens, qui est mortelle. Mais certains
39 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une idée de Law (janvier 1937)
54 le feu, le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies . Ainsi, la destruction directe ou indirecte d’un soldat allemand nous
40 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
55 a pas révélé de nouveaux aspects essentiels de la maladie capitaliste. Il n’a fait qu’inventer ou perfectionner les véhicules l
41 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
56 la culture française est malade elle aussi d’une maladie qui n’est pas le fascisme. Elle me paraît souffrir en premier lieu de
42 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
57 profondeur… 3. Du capitalisme, considéré comme la maladie spirituelle, et par suite économique, produite en Occident par le ref
43 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
58 nantes. Or, c’est mon métier d’en poser… Seule la maladie les pousse à réfléchir un moment sur « ce que c’est que de nous » ; l
44 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
59 il faut être pauvre, éreinté et enfiévré par une maladie encore incertaine. Oui, il existe de ces maladies qui vous essaient u
60 maladie encore incertaine. Oui, il existe de ces maladies qui vous essaient un peu tous les organes, sans rien dire, comme le m
45 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
61 nscrit les déclarations du malade) : Il tient sa maladie pour mortelle. Sa mort serait nécessaire à l’action à laquelle il a c
62 n’étudie pas Kierkegaard, on l’attrape comme une maladie . Cet homme sécrète un poison salutaire, dont nul ne trouvera l’antido
46 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
63 tivisme ne représentent que les déviations et les maladies périodiques. Or il se trouve que la devise antique de notre Confédéra
64 re de déviation dans le sens collectiviste. Cette maladie du sentiment occidental se révèle beaucoup plus dangereuse pour notre
47 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
65 totalitaire. On nous propose donc de défendre une maladie contre la mort à quoi elle mène nécessairement. Au lieu de nous refai
48 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
66 orée des Anciens, ou considérée par eux comme une maladie , la passion sera désormais le grand sujet d’exaltation de la littérat
67 it une absurdité, une forme d’intoxication, une «  maladie de l’âme » comme pensaient les Anciens, tout le monde est prêt à le r
68 la personne chez les modernes, et d’une espèce de maladie de l’être. Presque toutes les complications qui servent d’intrigues à
49 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
69 es secondaires (nationalisme et socialisme) d’une maladie aussi vieille que l’Europe, et qui est sa P. G. politique. Ainsi l’Ét
50 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
70 seulement la passion y était considérée comme une maladie ou folie. À partir du xiie siècle, sous l’influence de la mystique c
51 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
71 facilement de nos jours — de tirer de l’étude des maladies une vue nouvelle sur les structures de l’homme, peut-être pouvons-nou
72 ressaisir dans la mémoire, puisque la cause de sa maladie est justement ce qu’il ne peut se remémorer, cette lacune qui est à l
73 Mais il faut reconnaître aussi que s’y révèle une maladie de la personne. Le paradoxe de l’expression d’un Indicible est tellem
74 s que pourrait produire un réveil brusque ? Cette maladie demande un long traitement, de nature spirituelle, à mon avis, au moi
52 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
75 ndant, était considérée par les anciens comme une maladie de l’âme. Mais à partir du xiie siècle, et par l’effet de confusions
53 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
76 ue pour les Grecs et les Romains, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où il transcende la volupté qui est sa fin
77 t y est méprisée par la morale courante comme une maladie frénétique. « Aucuns pensent que c’est une rage… » Et nous voyons qu’
78 rendre une congestion pulmonaire. Chez eux, cette maladie était toujours mortelle. Le meilleur médecin ne saurait sauver des ma
79 de l’amour est une fatigue, son commencement une maladie , sa fin la mort. Pour moi cependant la mort par amour est une vie ; j
54 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
80 ique, — celle qui condamne la passion comme une «  maladie de l’âme » — se transmettra aux parties basses de la littérature fran
81 œuvres de Tieck, définissant l’amour comme « une maladie du désir, une divine langueur »150… L’exaltation de la mort volontair
82 ance, se voit amené à définir l’amour comme « une maladie de l’esprit » — dans la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme
83 besoin revient nous tourmenter n’est plus qu’une maladie de l’instinct, rarement mortelle, régulièrement toxique et déprimante
84 stiale nous guérira de votre goût du péché, cette maladie de l’instinct génésique. Ce que vous appelez morale, c’est ce qui nou
55 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
85 le feu, le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies . Ainsi, la destruction directe ou indirecte d’un soldat allemand nous
56 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
86 it une absurdité, une forme d’intoxication, une «  maladie de l’âme » comme pensaient les Anciens, tout le monde est prêt à le r
87 la personne chez les modernes, et d’une espèce de maladie de l’être. Presque toutes les complications qui servent d’intrigues à
57 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
88 ue pour les Grecs et les Romains, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où il transcende la volupté qui est sa fin
89 t y est méprisée par la morale courante comme une maladie frénétique. « Aucuns pensent que c’est une rage… » Et nous voyons qu’
90 de l’amour est une fatigue, son commencement une maladie , sa fin la mort. Pour moi cependant la mort par amour est une vie ; j
58 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
91 tique — celle qui condamne la passion comme une «  maladie de l’âme » — se transmettra aux parties basses de la littérature fran
92 œuvres de Tieck, définissant l’amour comme « une maladie du désir, une divine langueur168… » L’exaltation de la mort volontair
93 ance, se voit amené à définir l’amour comme « une maladie de l’esprit » — dans la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme
94 besoin revient nous tourmenter n’est plus qu’une maladie de l’instinct, rarement mortelle, régulièrement toxique et déprimante
95 stiale nous guérira de votre goût du péché, cette maladie de l’instinct génésique. Ce que vous appelez morale, c’est ce qui nou
59 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
96 le feu, le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies . Ainsi, la destruction directe ou indirecte d’un soldat allemand nous
60 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
97 it une absurdité, une forme d’intoxication, une «  maladie de l’âme », comme pensaient les Anciens, tout le monde est prêt à le
98 la personne chez les modernes, et d’une espèce de maladie de l’être. Presque toutes les complications qui servent d’intrigues à
99 cité pour les microbes, non pour le remède, de la maladie du mariage. La romance se nourrit d’obstacles, de brèves excitations
61 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
100 ue pour les Grecs et les Romains, l’amour est une maladie (Ménandre) dans la mesure où il transcende la volupté qui est sa fin
101 t y est méprisée par la morale courante comme une maladie frénétique. « Aucuns pensent que c’est une rage… » Et nous voyons qu’
102 de l’amour est une fatigue, son commencement une maladie , sa fin la mort. Pour moi cependant la mort par amour est une vie ;
62 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
103 tique — celle qui condamne la passion comme une «  maladie de l’âme » — se transmettra aux parties basses de la littérature fran
104 œuvres de Tieck, définissant l’amour comme « une maladie du désir, une divine langueur… »157. L’exaltation de la mort volontai
105 stance, se voit amené à définir l’amour comme une maladie de l’esprit — dans la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme he
106 besoin revient nous tourmenter n’est plus qu’une maladie de l’instinct, rarement mortelle, régulièrement toxique et déprimante
107 stiale nous guérira de votre goût du péché, cette maladie de l’instinct génésique. Ce que vous appelez morale, c’est ce qui nou
63 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
108 le feu, le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies . Ainsi, la destruction directe ou indirecte d’un soldat allemand nous
64 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
109 e soit en réalité une forme d’intoxication, une «  maladie de l’âme », comme pensaient les Anciens, tout le monde est prêt à le
110 la personne chez les modernes, et d’une espèce de maladie de l’être. Presque toutes les complications qui servent d’intrigues à
111 ublicité pour le virus, non pour le remède, de la maladie du mariage. La romance se nourrit d’obstacles, de brèves excitations
65 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
112 out homme porte en soi les microbes de toutes les maladies imaginables. Et cet ennemi qui nous menace, il ne serait nullement su
113 les maux dont nous souffrons sont avant tout des maladies de la personne. Quand l’homme oublie qu’il est responsable de sa voca
114 guérir de l’individualisme, tout en prévenant la maladie collectiviste. C’est dans cette volonté de recréer des groupes à la m
66 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
115 ont un programme de ce qui ne saurait être que la maladie individualiste ou la maladie collectiviste de notre État. À quand le
116 saurait être que la maladie individualiste ou la maladie collectiviste de notre État. À quand le parti de la santé fédéraliste
67 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
117 un flambeau brûlant et éclatant. Survint alors la maladie qui nous l’arrache dans sa 46e année. » Le seul autoportrait qui subs
68 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
118 régime sain prévient le mal. Mais pour guérir une maladie , il faut des remèdes ou une opération. Et les remèdes sont souvent co
69 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
119 e porte en soi les microbes de presque toutes les maladies imaginables. Et cet ennemi qui nous menace, il ne serait nullement su
120 les maux dont nous souffrons sont avant tout des maladies de la personne. Quand l’homme oublie qu’il est responsable de sa voca
121 guérir de l’individualisme, tout en prévenant la maladie collectiviste. C’est dans cette volonté de recréer des groupes à la m
70 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
122 elle sacrifiée. Nous sommes ici en présence d’une maladie spécifique du fédéralisme. Elle se manifeste par divers symptômes non
123 nte perpétuelle d’être majorisé. Notons que cette maladie a fait son apparition en Suisse à partir du moment où les cantons ont
124 prits « trop » entreprenants. Pour prévenir cette maladie , dans l’Europe de demain, comme en Suisse, il est essentiel d’insiste
71 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
125 ont un programme de ce qui ne saurait être que la maladie individualiste ou la maladie collectiviste de notre État. À quand le
126 saurait être que la maladie individualiste ou la maladie collectiviste de notre État. À quand le parti de la santé fédéraliste
72 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
127 régime sain prévient le mal. Mais pour guérir une maladie , il faut des remèdes ou une opération. Et les remèdes sont souvent co
73 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
128 orps (et dans son âme) les microbes de toutes les maladies connues, et de bien d’autres. Anéantir les signes extérieurs de la me
74 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
129 trième partieLe diable dans nos dieux et dans nos maladies 27. Le diable dans nos dieux Certes, il existe aussi un incogn
130 permettant de qualifier d’égoïsme, de haine ou de maladie psychique tout amour dont les fruits sont amers, le privant aussitôt
131 lissant une sorte d’équilibre du microbe et de la maladie . Mais s’il le communique à un être plus faible, ou plus pur, ou qui n
75 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
132 orps (et dans son âme) les microbes de toutes les maladies connues, et de bien d’autres. Anéantir les signes extérieurs de la me
76 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
133 trième partieLe diable dans nos dieux et dans nos maladies 38. Le diable dans nos dieux Certes, il existe aussi un incog
134 permettant de qualifier d’égoïsme, de haine ou de maladie psychique tout amour dont les fruits sont amers, le privant aussitôt
135 lissant une sorte d’équilibre du microbe et de la maladie . Mais s’il le communique à un être plus faible, ou plus pur, ou qui n
77 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
136 orps (et dans son âme) les microbes de toutes les maladies connues, et de bien d’autres. Anéantir les signes extérieurs de la me
78 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
137 trième partieLe diable dans nos Dieux et dans nos maladies 38. Le diable dans nos dieux Certes, il existe aussi un incogn
138 permettant de qualifier d’égoïsme, de haine ou de maladie psychique tout amour dont les fruits sont amers, le privant aussitôt
139 lissant une sorte d’équilibre du microbe et de la maladie . Mais s’il le communique à un être plus faible, ou plus pur, ou qui n
79 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
140 Le besoin de la gloire est donc né d’une sorte de maladie du sens social. C’est le contraire de l’amour du prochain. L’individu
80 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IX : « Nous sommes tous coupables » (10 décembre 1943)
141 orps (et dans son âme) les microbes de toutes les maladies connues, et de bien d’autres. Anéantir les signes extérieurs de la me
81 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
142 expriment avec un peu de retard ce génie ou cette maladie . (Postérité, je rougis de tant de platitudes, mais de mon temps on le
143 n moindre mal que la fracture qui en résulte ? La maladie mortelle, un moindre mal que la mort qui la termine ? 12. Les méfait
82 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
144 c le mysticisme précédèrent de très peu une grave maladie , dont il ne fut sauvé que par l’intervention d’un médecin qui se donn
145 i tout le drame dialectique de sa vie. Mais cette maladie , et la convalescence, ont éveillé dans son esprit les premières tenta
83 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
146 Je voudrais surtout retenir le fait que la grave maladie dont il souffrit à 18 ans fut guérie par un médecin de Francfort qui
147 émonisme ; ils constituent la cure de cette seule maladie morale à laquelle Goethe réduit toutes les autres maladies, de cette
148 morale à laquelle Goethe réduit toutes les autres maladies , de cette seule maladie qui tout ensemble nourrit la menace magique e
149 réduit toutes les autres maladies, de cette seule maladie qui tout ensemble nourrit la menace magique et trouve son antidote da
84 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
150 à l’Exercice du christianisme, en passant par la Maladie mortelle et le Concept d’angoisse, parurent sous divers pseudonymes s
151 nscrit les déclarations du malade : « Il tient sa maladie pour mortelle. Sa mort serait nécessaire à l’action à laquelle il a c
152 n’étudie pas Kierkegaard, on l’attrape comme une maladie . Cet homme secrète un poison salutaire, dont nul ne trouvera l’antido
153 foi. Lorsque Kierkegaard écrivit son traité de la Maladie mortelle 40, il venait justement de dépasser cette illusion du désesp
154 me ignore, comme homme, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le péché) 48 . L’homme naturel a beau dénombrer tout l’horr
155 n, XI.4. Jésus dit de Lazare à l’agonie : « Cette maladie n’est point à la mort ». Or Jésus sait que Lazare va mourir. Ce qu’il
156 ire comprendre aux assistants, c’est que la seule maladie redoutable est le péché. 49. Stades sur le chemin de la vie. 50.
157 la vie. 50. L’Instant. 51. Journal. 52. La Maladie mortelle. 53. Le Chemin du Paradis (p. 269). — C’est moi qui soulig
85 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
158 on par la souffrance d’une femme (La Guérison des Maladies ). Et le roman n’a pas d’autre mouvement que le mouvement même des ima
159 tes parts les signes paraissent sur la terre, les maladies , la famine, la révolte, la guerre et la mortalité. Caille s’avance da
86 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
160 facilement de nos jours — de tirer de l’étude des maladies une vue nouvelle sur les structures de l’homme, peut-être pouvons-nou
161 ressaisir dans la mémoire, puisque la cause de sa maladie est justement ce qu’il ne peut se remémorer, cette blessure qui est à
162 Mais il faut reconnaître aussi que s’y révèle une maladie de la personne. Le paradoxe de l’expression d’un Indicible est tellem
163 aussi la vraie communauté. Et à l’inverse, toute maladie de la personne doit affecter la collectivité. Ainsi décrire un phénom
164 s que nous venons de dégager, et qui signalent la maladie romantico-mystique de la personne. Le mouvement hitlérien, dans son e
165 uchemar qu’aura rêvé le IIIe Reich somnambulique. Maladie religieuse bien plus que politique, et dont les causes doivent être r
87 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
166 de recevoir une vocation. Maintenant les grandes maladies sociales et culturelles des temps modernes ont toutes cette caractéri
88 1946, Combat, articles (1946–1950). Les intellectuels sont-ils responsables ? (5 juillet 1946)
167 totalitaire. On nous propose donc de défendre une maladie contre la mort, à quoi elle mène nécessairement. Au lieu de nous refa
89 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
168 me intégral, dont les deux autres ne sont que des maladies . Dans le plan humain immanent, il n’y a pas d’équilibre possible entr
90 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
169 un flambeau brûlant et éclatant. Survint alors la maladie qui nous l’arrache dans sa quarante-sixième année. Le seul autoportra
91 1946, Politique de la personne (1946). Préface pour l’édition de 1946
170 ormes au développement, désormais historique, des maladies que j’étudiais. Ce n’est point que je considère mes essais comme asse
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
171 de vue pour déconsidérer nos raisons de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’est la même an
172 ladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie . C’est la même angoisse au départ, le même dépaysement au retour. « I
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
173 nantes. Or, c’est mon métier d’en poser… Seule la maladie les pousse à réfléchir un moment sur « ce que c’est que de nous » ; l
94 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
174 il faut être pauvre, éreinté et enfiévré par une maladie encore incertaine. Oui, il existe de ces maladies qui vous essaient u
175 maladie encore incertaine. Oui, il existe de ces maladies qui vous essaient un peu tous les organes, sans rien dire, comme le m
95 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
176 es secondaires (nationalisme et socialisme) d’une maladie aussi vieille que, l’Europe, et qui est sa P. G. politique. Ainsi l’É
96 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
177 totalitaire. On nous propose donc de défendre une maladie contre la mort à quoi elle mène nécessairement. Au lieu de nous refai
97 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
178 un flambeau brûlant et éclatant. Survint alors la maladie qui nous l’arrache dans sa quarante-sixième année. » Le seul autoport
98 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
179 ation qui sont en crise. Le divorce y devient une maladie sociale, les instituteurs désertent leurs postes mal payés et sans av
180 es. Car ce sont les richesses d’autrui et non ses maladies que l’on jalouse. Si l’un de ces quatre grands malades recouvrait sub
99 1947, Doctrine fabuleuse. La gloire
181 Le besoin de la gloire est donc né d’une sorte de maladie du sens social. C’est le contraire de l’amour du prochain. L’individu
100 1947, Doctrine fabuleuse. Antée ou La terre
182 ce qu’on dit. Regardez les morts et toutes leurs maladies — comme elle vous les nettoie, la terre ! » 9. Antée est le fils de