1
regardant le sujet, de l’autre ce qu’en fait son
mari
). Et puis voici François Barraud, le plus jeune des frères. Il vient
2
ausse honte ». (Seuls, parmi les catholiques, son
mari
et sa tyrannique belle-mère sont nettement antipathiques, mais ils ne
3
la Rome papale, qui la console de la Rome de son
mari
et la venge de l’Angleterre de ses tantes. Elle abjure secrètement, à
4
trale et orientale, des millions séparées de leur
mari
pendant cinq ans, mais le tabou de l’inceste, par exemple, résiste en
5
e qui se crée son objet, par masochisme. Un jeune
mari
trouble sa femme, et la perd enfin, à force de souffrir d’une infidél
6
mes de la nation la plus raisonnable du monde. Le
mari
est un vieux laïcard, il accuse les curés d’obscurantisme, il ne veut
7
n et du Progrès, qui naît de la Science. C’est ce
mari
-là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la chance. Seulem
8
mes de la nation la plus raisonnable du monde. Le
mari
est un vieux laïcard, il accuse les curés d’obscurantisme, il ne veut
9
n et du Progrès, qui naît de la Science. C’est ce
mari
-là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la chance. Seulem
10
une tête à la Garbo, mais alors il s’agit que le
mari
ressemble à Gable ou à Taylor !) Ainsi la « liberté » de la passion r
11
bourgeois et sa femme, voici le rêve sournois du
mari
qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Ba
12
ante littérature romanesque nous peint ce type du
mari
qui redoute la « platitude », le train-train des liens légitimes où l
13
aisons qui toujours tournent à leur détriment. Le
mari
souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sien
14
chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son
mari
… La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ;
15
pas autorité sur son propre corps, mais c’est le
mari
; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mai
16
e corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le
mari
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous p
17
ous les côtés. Voyez les excuses invoquées par le
mari
qui trompe sa femme ; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’importance, ce
18
n au ralenti.) Où est alors la différence ? Et le
mari
fidèle, ne serait-ce pas simplement celui qui a reconnu dans sa femme
19
pas autorité sur son propre corps, mais c’est le
mari
; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais
20
re corps, mais c’est le mari ; et pareillement le
mari
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. (I. Cor.
21
pose pour la première fois ce fameux triangle, le
mari
, la femme et l’amant, qui est le sujet essentiel de toute la littérat
22
conjugale, la passion se réfugie dans l’adultère.
Maris
et femmes, chacun de leur côté, rêvent de l’aventure qui leur apparaî
23
de rabaisser l’institution sociale, d’humilier le
mari
— roi aux oreilles de cheval, toujours si facilement dupé — et de glo
24
ux de l’épée de chasteté, du retour d’Iseut à son
mari
après la retraite dans le Morois, ou même du mariage de Tristan. En e
25
ait. Il est symbolisé par l’existence concrète du
mari
, méprisé par l’amour courtois. Occasion de prouesse classique et de r
26
que et de rebondissements faciles. L’existence du
mari
, l’obstacle de l’adultère, c’est le premier prétexte venu, le plus na
27
uscule, et comme il s’en joue à plaisir ! Sans le
mari
, je ne donne pas plus de trois ans à l’amour de Tristan et Iseut. Et
28
bollit — À trois anz d’amistié le fist. » Sans le
mari
, il ne resterait aux deux amants qu’à se marier. Or on ne conçoit pas
29
e, les deux amants se sauvent dans la forêt où le
mari
les poursuit. Dans Bailé et Aillinn, ils se donnent rendez-vous en un
30
que son confrère Bigorne, lequel ne mange que les
maris
soumis, est d’un embonpoint sans pareil. Parallèlement à ces deux cou
31
t. Tristan avait le recours de rendre Iseut à son
mari
. Alidor est contraint d’inventer un rival. Souffrant de ce que plus r
32
n contre le roi Marc, avec le séducteur contre le
mari
trompé ; elle n’est jamais avec les amants incestueux. Ensuite, Racin
33
, les convenances et l’Ordre. Ils sont du côté du
mari
, et donc légèrement ridicules. Mais la morale contraire triomphe régu
34
s de très courtes fiançailles, et que le droit du
mari
à la fidélité de l’épouse ne revêtait pas ce caractère absolu qu’il a
35
une tête à la Garbo, mais alors il s’agit que le
mari
ressemble à Gable ou à Taylor !) Ainsi la « liberté » de la passion r
36
bourgeois et sa femme, voici le rêve sournois du
mari
qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Ba
37
ante littérature romanesque nous peint ce type du
mari
qui redoute la « platitude », le train-train des liens légitimes où l
38
aisons qui toujours tournent à leur détriment. Le
mari
souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sien
39
chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son
mari
… La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ;
40
pas autorité sur son propre corps, mais c’est le
mari
; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mai
41
e corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le
mari
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous p
42
ous les côtés. Voyez les excuses invoquées par le
mari
qui trompe sa femme ; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’importance, ce
43
n au ralenti). Où est alors la différence ? Et le
mari
fidèle, ne serait-ce pas simplement celui qui a reconnu dans sa femme
44
pas autorité sur son propre corps, mais c’est le
mari
; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais
45
re corps, mais c’est le mari ; et pareillement le
mari
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. (I. Cor.,
46
e que je l’aime plus que mon père et plus que mon
mari
; et le voyant partir, je ne puis me défendre de pleurer… » Dès ce mo
47
nons que l’amour ne peut étendre ses droits entre
mari
et femme. Les amants s’accordent toute chose réciproquement et gratui
48
éfinir les rapports entre la mère et les fils. Le
mari
n’aime pas la femme : « il a de l’affection pour elle », plus ou moin
49
ce point. Toute manifestation de tendresse entre
mari
et femme est jugée inconvenante. 5. – Mystique et amour courtois
50
enfants, seul maître sur ta terre, et le meilleur
mari
… Que voudrais-tu encore ? Nicolas. — Je ne sais pas. C’est une ch
51
la vie éternelle. Dorothée. — Mais tu es mon
mari
, Nicolas ! Ce que Dieu lui-même a uni, l’homme ne peut pas le séparer
52
de rabaisser l’institution sociale, d’humilier le
mari
— roi aux oreilles de cheval, toujours si facilement dupé — et de glo
53
ux de l’épée de chasteté, du retour d’Iseut à son
mari
après la retraite dans le Morois, ou même du mariage blanc de Tristan
54
ait. Il est symbolisé par l’existence concrète du
mari
, méprisé par l’amour courtois. Occasion de prouesse classique et de r
55
que et de rebondissements faciles. L’existence du
mari
, l’obstacle de l’adultère, c’est le premier prétexte venu, le plus na
56
uscule, et comme il s’en joue à plaisir ! Sans le
mari
, je ne donne pas plus de trois ans à l’amour de Tristan et Iseut. Et
57
ollit. — À trois anz d’amistié le fist. » Sans le
mari
, il ne resterait aux deux amants qu’à se marier. Or on ne conçoit pas
58
la discorde dans toutes les familles, divisant le
mari
et la femme, le fils et le père, la bru et la belle-mère. Les prêtres
59
imoniaques, enchanteurs, luxurieux, usuriers… les
maris
trompeurs, les faux juges et les faux témoins, les faux prêtres, faux
60
ent qu’Amour va de travers, et c’est pourquoi les
maris
deviennent jaloux et les dames sont dans l’angoisse… Ces faux servant
61
e, les deux amants se sauvent dans la forêt où le
mari
les poursuit. Dans Bailé et Aillinn, ils se donnent rendez-vous en un
62
jamais été dans les bras d’un autre homme que son
mari
, si ce n’est, ajoute-t-elle en riant, dans les bras du pauvre passeur
63
e de faux juges, faux prêtres, faux reclus, et de
maris
trompeurs, les Inquisiteurs du siècle suivant n’eussent pas manqué de
64
ué de lire simplement : juges, prêtres, reclus et
maris
! 86. Aliénor d’Aquitaine eut pour fils Richard Cœur de Lion, ami de
65
que son confrère Bigorne, lequel ne mange que les
maris
soumis, est d’un embonpoint sans pareil. Parallèlement à ces deux cou
66
t. Tristan avait le recours de rendre Iseut à son
mari
. Alidor est contraint d’inventer un rival. Souffrant de ce que plus r
67
n contre le roi Marc, avec le séducteur contre le
mari
trompé ; elle n’est jamais avec les amants incestueux. Ensuite, Racin
68
, les convenances et l’Ordre. Ils sont du côté du
mari
, et donc légèrement ridicules. Mais la morale contraire triomphe régu
69
s de très courtes fiançailles, et que le droit du
mari
à la fidélité de l’épouse ne revêtait pas ce caractère absolu qu’il a
70
bourgeois et sa femme, voici le rêve sournois du
mari
qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Ba
71
ante littérature romanesque nous peint ce type du
mari
qui redoute la « platitude », le train-train des liens légitimes où l
72
aisons qui toujours tournent à leur détriment. Le
mari
souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sien
73
e chacun ait sa femme et que chaque femme ait son
mari
… La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ;
74
pas autorité sur son propre corps, mais c’est le
mari
; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mai
75
e corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le
mari
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous p
76
ous les côtés. Voyez les excuses invoquées par le
mari
qui trompe sa femme ; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’importance, ce
77
n au ralenti.) Où est alors la différence ? Et le
mari
fidèle, ne serait-ce pas simplement celui qui a reconnu dans sa femme
78
pas autorité sur son propre corps, mais c’est le
mari
; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais
79
re corps, mais c’est le mari ; et pareillement le
mari
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. (I. Cor.,
80
de rabaisser l’institution sociale, d’humilier le
mari
— roi aux oreilles de cheval, toujours si facilement dupé — et de glo
81
ux de l’épée de chasteté, du retour d’Iseut à son
mari
après la retraite dans le Morois, ou même du mariage blanc de Tristan
82
ait. Il est symbolisé par l’existence concrète du
mari
, méprisé par l’amour courtois. Occasion de prouesse classique et de r
83
que et de rebondissements faciles. L’existence du
mari
, l’obstacle de l’adultère, c’est le premier prétexte venu, le plus na
84
uscule, et comme il s’en joue à plaisir ! Sans le
mari
, je ne donne pas plus de trois ans à l’amour de Tristan et Iseut. Et
85
ollit. — À trois anz d’amistié le fist. » Sans le
mari
, il ne resterait aux deux amants qu’à se marier. Or on ne conçoit pas
86
la discorde dans toutes les familles, divisant le
mari
et la femme, le fils et le père, la bru et la belle-mère. Les prêtres
87
imoniaques, enchanteurs, luxurieux, usuriers… les
maris
trompeurs, les faux juges et les faux témoins, les faux prêtres, faux
88
ent qu’Amour va de travers, et c’est pourquoi les
maris
deviennent jaloux et les dames sont dans l’angoisse… Ces faux servant
89
e, les deux amants se sauvent dans la forêt où le
mari
les poursuit. Dans Bailé et Aillin, ils se donnent rendez-vous en un
90
jamais été dans les bras d’un autre homme que son
mari
, si ce n’est, ajoute-t-elle en riant, dans les bras du pauvre passeur
91
e de faux juges, faux prêtres, faux reclus, et de
maris
trompeurs, les Inquisiteurs du siècle suivant n’eussent pas manqué de
92
qué de lire simplement juges, prêtres, reclus, et
maris
! 78. Aliénor d’Aquitaine eut pour fils Richard Cœur de Lion, ami de
93
que son confrère Bigorne, lequel ne mange que les
maris
soumis, est d’un embonpoint sans pareil. Parallèlement à ces deux cou
94
t. Tristan avait le recours de rendre Iseut à son
mari
. Alidor est contraint d’inventer un rival. Souffrant de ce que plus r
95
n contre le roi Marc, avec le séducteur contre le
mari
trompé ; elle n’est jamais avec les amants incestueux. Ensuite, Racin
96
, les convenances et l’Ordre. Ils sont du côté du
mari
, et donc légèrement ridicules. Mais la morale contraire triomphe régu
97
s de très courtes fiançailles, et que le droit du
mari
à la fidélité de l’épouse ne revêtait pas ce caractère absolu qu’il a
98
bourgeois et sa femme, voici le rêve sournois du
mari
qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Ba
99
ante littérature romanesque nous peint ce type du
mari
qui redoute la « platitude », le train-train des liens légitimes où l
100
aisons qui toujours tournent à leur détriment. Le
mari
souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sien
101
chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son
mari
… La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ;
102
pas autorité sur son propre corps, mais c’est le
mari
; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mai
103
e corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le
mari
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous p
104
ous les côtés. Voyez les excuses invoquées par le
mari
qui trompe sa femme ; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’importance, ce
105
n au ralenti.) Où est alors la différence ? Et le
mari
fidèle, ne serait-ce pas simplement celui qui a reconnu dans sa femme
106
pas autorité sur son propre corps, mais c’est le
mari
; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais
107
re corps, mais c’est le mari ; et pareillement le
mari
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. (I. Cor.,
108
e que je l’aime plus que mon père et plus que mon
mari
; et le voyant partir, je ne puis me défendre de pleurer… » Dès ce mo
109
nons que l’amour ne peut étendre ses droits entre
mari
et femme. Les amants s’accordent toute chose réciproquement et gratui
110
éfinir les rapports entre la mère et les fils. Le
mari
n’aime pas la femme : « il a de l’affection pour elle », plus ou moin
111
ce point. Toute manifestation de tendresse entre
mari
et femme est jugée inconvenante. (Ces lignes datent de 1933. Elles s
112
rmir ! — mais qui d’ailleurs adorent tromper leur
mari
(c’est le péché même, à leurs yeux), mentent sans le moindre scrupule
113
choses ont si mal tourné. Saint Paul dit que le
mari
est le chef de la femme, et que la femme sans l’homme ne peut être sa
114
rmir ! — mais qui d’ailleurs adorent tromper leur
mari
— c’est le péché même, à leurs yeux —, mentent sans le moindre scrupu
115
spectable peut être rétablie entre voisins, entre
maris
et femmes, ou entre fonctionnaires et victimes normales de l’État. Pr
116
star que l’on épouse n’est plus une star pour son
mari
. Voilà le grand malentendu que symbolise la déesse du port de New Yor
117
d. S’il arrive qu’il y ait un différend entre mon
mari
et moi, nous ne l’avons jamais laissé percer devant les enfants. Non,
118
amiliale. Mais je vais vous dire : du côté de mon
mari
, on n’a pas toujours été très équilibré. Entre nous, une de ses tante
119
tout cela. — Impossible, docteur, connaissant mon
mari
, je les ai fait dormir à l’autre bout de l’appartement. — Je vous dis
120
s choses ont si mal tourné. Saint Paul dit que le
mari
est le chef de la femme, et que la femme sans l’homme ne peut être sa
121
spectable peut être rétablie entre voisins, entre
maris
et femmes, ou entre fonctionnaires et victimes normales de l’État. Pr
122
star que l’on épouse n’est plus une star pour son
mari
. Voilà le grand malentendu que symbolise la déesse du port de New Yor
123
d. S’il arrive qu’il y ait un différend entre mon
mari
et moi, nous ne l’avons jamais laissé percer devant les enfants. Non,
124
amiliale. Mais je vais vous dire : du côté de mon
mari
, on n’a pas toujours été très équilibré. Entre nous, une de ses tante
125
t cela. » « Impossible, docteur, connaissant mon
mari
, je les ai fait dormir à l’autre bout de l’appartement. » « Je vous d
126
s choses ont si mal tourné. Saint Paul dit que le
mari
est le chef de la femme, et que la femme sans l’homme ne peut être sa
127
se aussi à celle qui s’était remariée croyant son
mari
tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : « Jim est
128
s si ressemblant que cela ! (Elle croyait que son
mari
ne s’occupait que d’elle.) Et tant d’autres qui vinrent, et qui resta
129
it connaissance. Deux femmes d’âge moyen et leurs
maris
se partagent une maison que les pins nous cachent, à deux-cents pas,
130
les maisons trop grandes, en Amérique.) L’un des
maris
se nomme Robert ; son père était un Canadien français et sa vieille m
131
e est une Allemande du Sud. La famille de l’autre
mari
est de ce pays depuis plusieurs générations ; et leurs épouses, fort
132
geste elle désigne la ville à nos pieds : « — Mon
mari
m’a demandé de vous montrer Budapest. Voilà, c’est Budapest. » Il n’y
133
’un demi-mètre : un adultère s’est produit là. Le
mari
trompé prend sa hache, coupe la maison, rebâtit deux cloisons. Les in
134
e étant interdit, les femmes s’arrangent — et les
maris
aussi — avec un minimum d’hypocrisie qui passerait dans le Nord pour
135
rieusement cette question… J’allais me fâcher. Le
mari
intervient : — Donnez-moi d’abord un article sur ce sujet, pour ma re
136
yaume (que Mary administre seule, pendant que son
mari
fait la guerre). Le Musée National de Washington, construit par eux e
137
it connaissance. Deux femmes d’âge moyen et leurs
maris
se partagent une maison que les pins nous cachent, à deux-cents pas,
138
les maisons trop grandes, en Amérique). L’un des
maris
se nomme Robert, son père était un Canadien français et sa vieille mè
139
e est une Allemande du Sud. La famille de l’autre
mari
est de ce pays depuis plusieurs générations ; et leurs épouses, fort
140
’est la paix, cette fois-ci. C. qui pensait à son
mari
perdu : — Ainsi soit-il, amen ! et elle pleurait. Et le jeune capitai
141
trale et orientale, des millions séparées de leur
mari
pendant cinq ans, mais le tabou de l’inceste, par exemple, résiste en
142
mes de la nation la plus raisonnable du monde. Le
mari
est un vieux laïcard, il accuse les curés d’obscurantisme, il ne veut
143
n et du Progrès, qui naît de la Science. C’est ce
mari
-là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la chance. Seulem
144
s voisins venus le plaindre et le réconforter, le
mari
se tord de douleur. « La femme a mal, dit-on, mais c’est l’homme qui
145
lde, qui passe pour communiste, le second par son
mari
Émile Vandervelde, le célèbre leader de la IIe Internationale. Réa
146
’un demi-mètre : un adultère s’est produit là. Le
mari
trompé prend sa hache, coupe la maison, rebâtit deux cloisons. Les in
147
e étant interdit, les femmes s’arrangent — et les
maris
aussi — avec un minimum d’hypocrisie qui passerait dans le Nord pour
148
rieusement cette question… J’allais me fâcher. Le
mari
intervient : — Donnez-moi d’abord un article sur ce sujet, pour ma re
149
se aussi à celle qui s’était remariée croyant son
mari
tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : « Jim est
150
yaume (que Mary administre seule, pendant que son
mari
fait la guerre). Le Musée national de Washington, construit par eux e
151
it connaissance. Deux femmes d’âge moyen et leurs
maris
se partagent une maison que les pins nous cachent, à deux-cents pas,
152
les maisons trop grandes, en Amérique.) L’un des
maris
se nomme Robert, son père était un Canadien français et sa vieille mè
153
e est une Allemande du Sud. La famille de l’autre
mari
est de ce pays depuis plusieurs générations ; et leurs épouses, fort
154
st la paix, cette fois-ci. » C… qui pensait à son
mari
perdu : « Ainsi soit-il, amen ! » et elle pleurait. Et le jeune capit
155
trale et orientale, des millions séparées de leur
mari
pendant cinq ans, mais le tabou de l’inceste, par exemple, résiste en
156
onne au service de tout le reste : la carrière du
mari
et la sienne propre, l’hygiène des enfants, les relations sociales. P
157
icaine a renversé le rapport des forces. C’est le
mari
qui peine pour payer le frigidaire et permettre à la femme de lire de
158
de quatre sous, mais bien brillants, précédant un
mari
moins galant que stylé, toujours prêt à subir ses impérieux caprices
159
s affichera un silence offensé qui signifie à son
mari
d’intervenir, sinon elle va se lever et sortir d’un pas vif, le mento
160
s vif, le menton haut, les cheveux au vent. Et le
mari
se hâte d’obtempérer pour éviter le pire. Cette domination de la femm
161
de ville américaine, ménage peu de contacts entre
mari
et femme, et sans doute n’en souffrent-ils guère. Lui déjeune avec se
162
d’un bar, toujours d’un frigidaire. Mais alors le
mari
perd en autorité ce qu’il gagne en intimité. Il se peut que les maria
163
s tremblantes une petite coupure de journal : son
mari
, le lieutenant McCullers, est signalé comme le premier Américain bles
164
e. Quel homme voudrait d’une femme pareille ? Un
mari
. Vous lui avez répondu ?… Le peintre. Naturellement, je lui ai dit q
165
que mon cygne n’avait pas besoin de lunettes. Le
mari
. Vous auriez pu lui faire observer que votre Léda n’existe réellement
166
ions hier1. Je trouve leur union déplaisante. Le
mari
. Vous commettez la même erreur que lui, dans l’autre sens. Le peintr
167
l’autre sens. Le peintre. Vous voulez dire ? Le
mari
. Qu’il se trompait en parlant de votre Léda comme si elle n’eût pas é
168
que je ne m’attendais pas à vous voir faire. Le
mari
. Aussi bien n’est-elle pas dans mon esprit, mais dans le vôtre. S’il
169
n principe unique… qui concerne… ? Aidez-moi. Le
mari
. Une morale qui concerne la façon d’exister particulière et concrète
170
ticulière et concrète ? Quel est son risque ? Le
mari
. Vous avez répondu vous-même à la première question : Léda est faite
171
me réalité, je sais bien ce que ça signifie ! Le
mari
. Dites. Le peintre. Vous allez régenter la peinture au nom de vos do
172
public, ce n’est pas un problème esthétique. Le
mari
. Bien, calmez-vous, nous sommes d’accord. Maintenant, si vous m’écout
173
ouver la carte postale au fond de son esprit. Le
mari
. Je vais vous étonner. Le peintre. Essayez. Le mari. Tel le prestid
174
. Je vais vous étonner. Le peintre. Essayez. Le
mari
. Tel le prestidigitateur, je vais extraire de votre tête à vous une m
175
tale ! Le peintre. Je compte : une ! deux !… Le
mari
. Trois ! Pourquoi dites-vous d’une femme : « Elle est jolie » ?…D’une
176
s ou Renoir, Ingres, que sais-je ? mes Lédas… Le
mari
. Vous n’allez pas vous en tirer à si bon compte. Rubens ou Renoir ont
177
si n’ai-je pas du tout de « mesure réelle » ? Le
mari
. Il y a ainsi des hommes qui croient n’avoir aucune éthique, aucune p
178
ué à ce qu’il a, renonçant à toute exigence ? Le
mari
. Je vous réponds sans hésiter. Le seul homme qui n’a pas une carte po
179
sens de son trouble. Le peintre. Et alors ? Le
mari
. Et alors il se tait peut-être définitivement, ou bien il sait qu’il
180
d’une jolie femme, permettez-moi de le dire… Le
mari
. Je ne vous le permets pas. Je ne le permets à personne ! Ma femme n’
181
t faites pour vous rendre la vie impossible ! Le
mari
. C’est peut-être la preuve qu’elles sont vraies, qu’elles rendent pos
182
maintenant, quelle est cette façon de séparer un
mari
de sa femme ? Où prenez-vous le droit de juger l’un comme s’il ne for
183
lusion à une conversation au cours de laquelle le
mari
et lui se sont mis d’accord sur ce point : que la morale et l’esthéti
184
n geste elle désigne la ville à nos pieds : « Mon
mari
m’a demandé de vous montrer Budapest. Voilà, c’est Budapest. » Il n’
185
s si ressemblant que cela ! (Elle croyait que son
mari
ne s’occupait que d’elle.) Et tant d’autres qui vinrent, et qui resta
186
se aussi à celle qui s’était remariée croyant son
mari
tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : « Jim est
187
onne au service de tout le reste : la carrière du
mari
et la sienne propre, l’hygiène des enfants, les relations sociales. P
188
icaine a renversé le rapport des forces. C’est le
mari
qui peine pour payer le frigidaire et permettre à la femme de lire de
189
de quatre sous, mais bien brillants, précédant un
mari
moins galant que stylé, toujours prêt à subir ses impérieux caprices
190
s affichera un silence offensé qui signifie à son
mari
d’intervenir, sinon elle va se lever et sortir d’un pas vif, le mento
191
s vif, le menton haut, les cheveux au vent. Et le
mari
se hâte d’obtempérer pour éviter le pire. Cette domination de la femm
192
de ville américaine, ménage peu de contacts entre
mari
et femme, et sans doute n’en souffrent-ils guère. Lui, déjeune avec s
193
d’un bar, toujours d’un frigidaire. Mais alors le
mari
perd en autorité ce qu’il gagne en intimité. Il se peut que les maria
194
elle ». Elle s’adaptera plus vite et mieux que le
mari
aux conditions de succès dans le Nouveau Monde. L’homme cherche encor
195
ont confié « qu’elles tenaient la libido de leur
mari
pour quelque chose de morbide. “Cela recommence tout le temps !” disa
196
femmes suisses, en société, laissent parler leurs
maris
ou parlent entre elles — à l’inverse de ce que l’on observe en Amériq
197
imoniaques, enchanteurs, luxurieux, usuriers… les
maris
trompeurs, les faux juges et les faux témoins, les faux prêtres, faux
198
ent qu’Amour va de travers, et c’est pourquoi les
maris
deviennent jaloux et les dames sont dans l’angoisse… Ces faux servant
199
e de faux juges, faux prêtres, faux reclus, et de
maris
trompeurs, les Inquisiteurs du siècle suivant n’eussent pas manqué de
200
é de lire simplement : juges, prêtres, reclus, et
maris
! aa. « Tableau du phénomène courtois », La Table ronde, Paris, n° 9
201
ouvée après de longues années, et qui, fuyant son
mari
, vient habiter le petit hôtel rococo qu’il possède au milieu d’un bea
202
r de Jésus pour l’ensemble des âmes croyantes : «
Maris
, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Église ». Tantôt, et plus sou
203
chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son
mari
… Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre. Car il va
204
ises : En vérité, à quoi se rapporte l’amour d’un
mari
pour sa femme ? Non point à la femme, mais en vérité au Soi qui est e
205
qui ne peut l’être qu’une fois. Au contraire, le
Mari
qui prendra la parole dans la seconde partie des Étapes choisit d’aim
206
qui toujours « manque » à Don Juan. Cependant, le
Mari
n’entend pas éluder la difficulté fondamentale du mariage, et même il
207
ément. Suivent cent pages au cours desquelles le
Mari
réitère à coup d’arguments philosophiques que la décision ne saurait
208
demeure sa possibilité ; il n’est pas derrière le
Mari
. Car celui-ci représente et défend l’impossibilité que Kierkegaard su
209
it tenté de lui adresser — par l’intermédiaire du
mari
! — ne l’a pas atteinte. Une dernière fois, ils se sont rencontrés, m
210
fois la « difficulté » initiale et la réponse du
Mari
des Étapes 108 : L’institution du mariage maintient opiniâtrement la
211
ont procuré un rang nouveau…109 Comme pour le
Mari
des Étapes, qui voulait voir dans la synthèse d’une décision et d’une
212
érotiques. De ce point de vue, Tristan serait un
mari
manqué pour avoir manqué le social et surcompensé cet échec par la pa
213
age est « la plénitude du temps » comme le dit le
Mari
de Kierkegaard, la synthèse vivante de l’instant, de la durée et de l
214
s aimée de loin, dans son exil. Il l’a ramenée au
Mari
légitime, représenté par la Légalité de l’État, après l’avoir délivré
215
l. Les amants ont perdu la vie, gagné l’amour. Le
mari
, lui, a partagé la vie d’Iseut. Il reste seul vivant, mais sans amour
216
r de Jésus pour l’ensemble des âmes croyantes : «
Maris
, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église. » Tantôt, et plus
217
chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son
mari
… Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre… Car il va
218
entre les figures contrastées du Séducteur et du
Mari
, entre la décision négative et la décision positive du spirituel, l’é
219
ouvée après de longues années, et qui, fuyant son
mari
, vient habiter le petit hôtel rococo qu’il possède au milieu d’un bea
220
qui ne peut l’être qu’une fois. Au contraire, le
Mari
, qui prendra la parole dans la seconde partie des Étapes, choisit d’a
221
qui toujours « manque » à Don Juan. Cependant, le
Mari
n’entend pas éluder la difficulté fondamentale du mariage, et même il
222
ment. » Suivent cent pages au cours desquelles le
Mari
réitère à coup d’arguments philosophiques que la décision ne saurait
223
demeure sa possibilité ; il n’est pas derrière le
Mari
. Car celui-ci représente et défend l’impossibilité que Kierkegaard su
224
it tenté de lui adresser — par l’intermédiaire du
mari
! — ne l’a pas atteinte. Une dernière fois, ils se sont rencontrés, m
225
fois la « difficulté » initiale et la réponse du
Mari
des Étapes. L’institution du mariage maintient opiniâtrement la croy
226
ui ont procuré un rang nouveau…35 Comme pour le
Mari
des Étapes, qui voulait voir dans la synthèse d’une décision et d’une
227
érotiques. De ce point de vue, Tristan serait un
mari
manqué pour avoir manqué le social et surcompensé cet échec par la pa
228
ge est « la plénitude du temps », comme le dit le
Mari
de Kierkegaard, la synthèse vivante de l’instant, de la durée et de l
229
s aimée de loin, dans son exil. Il l’a ramenée au
Mari
légitime, représenté par la Légalité de l’État, après l’avoir délivré
230
ont confié « qu’elles tenaient la libido de leur
mari
pour quelque chose de morbide. Cela recommence tout le temps ! disaie
231
ment — il ne sera jamais consommé. Les voyages du
mari
et la « fragile » santé de la femme, les goûts de l’un et les silence
232
. Celui que nous avons pu connaître n’était ni le
mari
transi d’Emmanuèle, ni le nomade en chasse de brefs plaisirs solaires
233
ses : En vérité, à quoi se rapporte l’amour d’un
mari
pour sa femme ? Non point à la femme, mais en vérité au Soi qui est e
234
xualité et vie spirituelle Une femme a eu sept
maris
. À la résurrection, duquel sera-t-elle la femme ? demandent à Jésus l
235
s enfants de ce siècle prennent des femmes et des
maris
, mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir e
236
résurrection des morts ne prendront ni femmes ni
maris
. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux
237
taine comprend. Jésus lui dit : « — Tu as eu cinq
maris
, et celui que tu as maintenant n’est point ton mari. — Seigneur, lui
238
is, et celui que tu as maintenant n’est point ton
mari
. — Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. » Et c’est
239
ir » l’amour en soi… Et voici le rêve sournois du
mari
qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse (ou
240
. On arrive alors à cette conclusion : choisir un
mari
(ou une femme) pour toute la vie, finalement c’est parier. Et il sera
241
ue mais malheureuse. Cet obstacle sera d’abord le
mari
légitime (le roi Marc), et nous avons le fameux triangle. Puis l’obst
242
que les femmes, en société, laissent parler leurs
maris
, surtout s’il s’agit de politique. Et il est vrai qu’à Genève, où ell
243
re très loin : pour beaucoup de femmes, le second
mari
c’est aussi l’amant légitime, l’homme qui fait découvrir les délices
244
uple, il est aussi depuis seize ans le (deuxième)
mari
de Nanik et il forme avec sa (seconde) femme l’un de ces couples dont
245
assique de la femme qui n’a pas su « suivre » son
mari
ou l’inverse. Il y a enfin la remise en question quotidienne du maria
246
i les sépare : la morale, la société, le père, le
mari
ou simplement les circonstances réelles. L’ennemi n° 1 du mariage,
247
de Jésus à une prostituée, ou à la femme de cinq
maris
: paix et pardon à cause de l’amour.) S’agirait-il d’un refoulement ?
248
n nés ? Louant leurs frères, leurs fils, ou leurs
maris
« glorieusement » blessés ou tués, il se range sans réserve à leurs c
249
ait à la fois leur passion (présence du roi Marc,
mari
d’Iseut), quand ils se retrouvent seuls dans la forêt, ils inventent
250
monstre, qui la tenait captive. Il l’a ramené au
mari
légitime, à ce roi Marc que figurait le Pays légal, la République. Pu
251
prolixitate notabiles). Les femmes quittent leur
mari
, les fidèles leur curé pour le suivre. Ses amis le mettent en garde c
252
l. Les amants ont perdu la vie, gagné l’amour. Le
mari
, lui, partage la vie d’Iseut. Il reste seul vivant, mais sans amour.
253
s de Jésus à une prostituée ou à la femme de cinq
maris
: paix et pardon à cause de l’amour.) S’agirait-il d’un refoulement ?
254
personnel, une forme d’existence spirituelle : «
Maris
, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église. » D’autre part, il
255
soit découverte, fût-ce au septième degré, entre
mari
et femme. Robert le Pieux se voit contraint de répudier sa première f
256
dans La Chartreuse de Parme, ou le digne et terne
mari
des héroïnes bourgeoises, de Balzac à Flaubert, voire le cocu des piè
257
du prophète a passé en réalité à son gendre Ali,
mari
de sa fille Fatima, et par lui aux 11 imams ou chefs spirituels qui s