1 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
1 regardant le sujet, de l’autre ce qu’en fait son mari ). Et puis voici François Barraud, le plus jeune des frères. Il vient
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
2 ausse honte ». (Seuls, parmi les catholiques, son mari et sa tyrannique belle-mère sont nettement antipathiques, mais ils ne
3 la Rome papale, qui la console de la Rome de son mari et la venge de l’Angleterre de ses tantes. Elle abjure secrètement, à
3 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
4 trale et orientale, des millions séparées de leur mari pendant cinq ans, mais le tabou de l’inceste, par exemple, résiste en
4 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jean Blanzat, Septembre (janvier 1937)
5 e qui se crée son objet, par masochisme. Un jeune mari trouble sa femme, et la perd enfin, à force de souffrir d’une infidél
5 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
6 mes de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïcard, il accuse les curés d’obscurantisme, il ne veut
7 n et du Progrès, qui naît de la Science. C’est ce mari -là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la chance. Seulem
6 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
8 mes de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïcard, il accuse les curés d’obscurantisme, il ne veut
9 n et du Progrès, qui naît de la Science. C’est ce mari -là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la chance. Seulem
7 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
10 une tête à la Garbo, mais alors il s’agit que le mari ressemble à Gable ou à Taylor !) Ainsi la « liberté » de la passion r
11 bourgeois et sa femme, voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Ba
12 ante littérature romanesque nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-train des liens légitimes où l
13 aisons qui toujours tournent à leur détriment. Le mari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sien
8 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
14 chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari … La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ;
15 pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari  ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mai
16 e corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous p
17 ous les côtés. Voyez les excuses invoquées par le mari qui trompe sa femme ; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’importance, ce
18 n au ralenti.) Où est alors la différence ? Et le mari fidèle, ne serait-ce pas simplement celui qui a reconnu dans sa femme
19 pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari  ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais
20 re corps, mais c’est le mari ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. (I. Cor.
9 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
21 pose pour la première fois ce fameux triangle, le mari , la femme et l’amant, qui est le sujet essentiel de toute la littérat
22 conjugale, la passion se réfugie dans l’adultère. Maris et femmes, chacun de leur côté, rêvent de l’aventure qui leur apparaî
10 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
23 de rabaisser l’institution sociale, d’humilier le mari — roi aux oreilles de cheval, toujours si facilement dupé — et de glo
24 ux de l’épée de chasteté, du retour d’Iseut à son mari après la retraite dans le Morois, ou même du mariage de Tristan. En e
25 ait. Il est symbolisé par l’existence concrète du mari , méprisé par l’amour courtois. Occasion de prouesse classique et de r
26 que et de rebondissements faciles. L’existence du mari , l’obstacle de l’adultère, c’est le premier prétexte venu, le plus na
27 uscule, et comme il s’en joue à plaisir ! Sans le mari , je ne donne pas plus de trois ans à l’amour de Tristan et Iseut. Et
28 bollit — À trois anz d’amistié le fist. » Sans le mari , il ne resterait aux deux amants qu’à se marier. Or on ne conçoit pas
11 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
29 e, les deux amants se sauvent dans la forêt où le mari les poursuit. Dans Bailé et Aillinn, ils se donnent rendez-vous en un
12 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
30 que son confrère Bigorne, lequel ne mange que les maris soumis, est d’un embonpoint sans pareil. Parallèlement à ces deux cou
31 t. Tristan avait le recours de rendre Iseut à son mari . Alidor est contraint d’inventer un rival. Souffrant de ce que plus r
32 n contre le roi Marc, avec le séducteur contre le mari trompé ; elle n’est jamais avec les amants incestueux. Ensuite, Racin
33 , les convenances et l’Ordre. Ils sont du côté du mari , et donc légèrement ridicules. Mais la morale contraire triomphe régu
13 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
34 s de très courtes fiançailles, et que le droit du mari à la fidélité de l’épouse ne revêtait pas ce caractère absolu qu’il a
14 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
35 une tête à la Garbo, mais alors il s’agit que le mari ressemble à Gable ou à Taylor !) Ainsi la « liberté » de la passion r
36 bourgeois et sa femme, voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Ba
37 ante littérature romanesque nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-train des liens légitimes où l
38 aisons qui toujours tournent à leur détriment. Le mari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sien
15 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
39 chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari … La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ;
40 pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari  ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mai
41 e corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous p
42 ous les côtés. Voyez les excuses invoquées par le mari qui trompe sa femme ; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’importance, ce
43 n au ralenti). Où est alors la différence ? Et le mari fidèle, ne serait-ce pas simplement celui qui a reconnu dans sa femme
44 pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari  ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais
45 re corps, mais c’est le mari ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. (I. Cor.,
16 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
46 e que je l’aime plus que mon père et plus que mon mari  ; et le voyant partir, je ne puis me défendre de pleurer… » Dès ce mo
47 nons que l’amour ne peut étendre ses droits entre mari et femme. Les amants s’accordent toute chose réciproquement et gratui
48 éfinir les rapports entre la mère et les fils. Le mari n’aime pas la femme : « il a de l’affection pour elle », plus ou moin
49 ce point. Toute manifestation de tendresse entre mari et femme est jugée inconvenante. 5. – Mystique et amour courtois
17 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
50 enfants, seul maître sur ta terre, et le meilleur mari … Que voudrais-tu encore ? Nicolas. —  Je ne sais pas. C’est une ch
51 la vie éternelle. Dorothée. —  Mais tu es mon mari , Nicolas ! Ce que Dieu lui-même a uni, l’homme ne peut pas le séparer
18 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
52 de rabaisser l’institution sociale, d’humilier le mari — roi aux oreilles de cheval, toujours si facilement dupé — et de glo
53 ux de l’épée de chasteté, du retour d’Iseut à son mari après la retraite dans le Morois, ou même du mariage blanc de Tristan
54 ait. Il est symbolisé par l’existence concrète du mari , méprisé par l’amour courtois. Occasion de prouesse classique et de r
55 que et de rebondissements faciles. L’existence du mari , l’obstacle de l’adultère, c’est le premier prétexte venu, le plus na
56 uscule, et comme il s’en joue à plaisir ! Sans le mari , je ne donne pas plus de trois ans à l’amour de Tristan et Iseut. Et
57 ollit. — À trois anz d’amistié le fist. » Sans le mari , il ne resterait aux deux amants qu’à se marier. Or on ne conçoit pas
19 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
58 la discorde dans toutes les familles, divisant le mari et la femme, le fils et le père, la bru et la belle-mère. Les prêtres
59 imoniaques, enchanteurs, luxurieux, usuriers… les maris trompeurs, les faux juges et les faux témoins, les faux prêtres, faux
60 ent qu’Amour va de travers, et c’est pourquoi les maris deviennent jaloux et les dames sont dans l’angoisse… Ces faux servant
61 e, les deux amants se sauvent dans la forêt où le mari les poursuit. Dans Bailé et Aillinn, ils se donnent rendez-vous en un
62 jamais été dans les bras d’un autre homme que son mari , si ce n’est, ajoute-t-elle en riant, dans les bras du pauvre passeur
63 e de faux juges, faux prêtres, faux reclus, et de maris trompeurs, les Inquisiteurs du siècle suivant n’eussent pas manqué de
64 ué de lire simplement : juges, prêtres, reclus et maris  ! 86. Aliénor d’Aquitaine eut pour fils Richard Cœur de Lion, ami de
20 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
65 que son confrère Bigorne, lequel ne mange que les maris soumis, est d’un embonpoint sans pareil. Parallèlement à ces deux cou
66 t. Tristan avait le recours de rendre Iseut à son mari . Alidor est contraint d’inventer un rival. Souffrant de ce que plus r
67 n contre le roi Marc, avec le séducteur contre le mari trompé ; elle n’est jamais avec les amants incestueux. Ensuite, Racin
68 , les convenances et l’Ordre. Ils sont du côté du mari , et donc légèrement ridicules. Mais la morale contraire triomphe régu
21 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
69 s de très courtes fiançailles, et que le droit du mari à la fidélité de l’épouse ne revêtait pas ce caractère absolu qu’il a
22 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
70 bourgeois et sa femme, voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Ba
71 ante littérature romanesque nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-train des liens légitimes où l
72 aisons qui toujours tournent à leur détriment. Le mari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sien
23 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
73 e chacun ait sa femme et que chaque femme ait son mari … La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ;
74 pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari  ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mai
75 e corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous p
76 ous les côtés. Voyez les excuses invoquées par le mari qui trompe sa femme ; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’importance, ce
77 n au ralenti.) Où est alors la différence ? Et le mari fidèle, ne serait-ce pas simplement celui qui a reconnu dans sa femme
78 pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari  ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais
79 re corps, mais c’est le mari ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. (I. Cor.,
24 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
80 de rabaisser l’institution sociale, d’humilier le mari — roi aux oreilles de cheval, toujours si facilement dupé — et de glo
81 ux de l’épée de chasteté, du retour d’Iseut à son mari après la retraite dans le Morois, ou même du mariage blanc de Tristan
82 ait. Il est symbolisé par l’existence concrète du mari , méprisé par l’amour courtois. Occasion de prouesse classique et de r
83 que et de rebondissements faciles. L’existence du mari , l’obstacle de l’adultère, c’est le premier prétexte venu, le plus na
84 uscule, et comme il s’en joue à plaisir ! Sans le mari , je ne donne pas plus de trois ans à l’amour de Tristan et Iseut. Et
85 ollit. — À trois anz d’amistié le fist. » Sans le mari , il ne resterait aux deux amants qu’à se marier. Or on ne conçoit pas
25 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
86 la discorde dans toutes les familles, divisant le mari et la femme, le fils et le père, la bru et la belle-mère. Les prêtres
87 imoniaques, enchanteurs, luxurieux, usuriers… les maris trompeurs, les faux juges et les faux témoins, les faux prêtres, faux
88 ent qu’Amour va de travers, et c’est pourquoi les maris deviennent jaloux et les dames sont dans l’angoisse… Ces faux servant
89 e, les deux amants se sauvent dans la forêt où le mari les poursuit. Dans Bailé et Aillin, ils se donnent rendez-vous en un
90 jamais été dans les bras d’un autre homme que son mari , si ce n’est, ajoute-t-elle en riant, dans les bras du pauvre passeur
91 e de faux juges, faux prêtres, faux reclus, et de maris trompeurs, les Inquisiteurs du siècle suivant n’eussent pas manqué de
92 qué de lire simplement juges, prêtres, reclus, et maris  ! 78. Aliénor d’Aquitaine eut pour fils Richard Cœur de Lion, ami de
26 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
93 que son confrère Bigorne, lequel ne mange que les maris soumis, est d’un embonpoint sans pareil. Parallèlement à ces deux cou
94 t. Tristan avait le recours de rendre Iseut à son mari . Alidor est contraint d’inventer un rival. Souffrant de ce que plus r
95 n contre le roi Marc, avec le séducteur contre le mari trompé ; elle n’est jamais avec les amants incestueux. Ensuite, Racin
96 , les convenances et l’Ordre. Ils sont du côté du mari , et donc légèrement ridicules. Mais la morale contraire triomphe régu
27 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
97 s de très courtes fiançailles, et que le droit du mari à la fidélité de l’épouse ne revêtait pas ce caractère absolu qu’il a
28 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
98 bourgeois et sa femme, voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Ba
99 ante littérature romanesque nous peint ce type du mari qui redoute la « platitude », le train-train des liens légitimes où l
100 aisons qui toujours tournent à leur détriment. Le mari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femmes, et dont la sien
29 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
101 chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari … La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ;
102 pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari  ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mai
103 e corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous p
104 ous les côtés. Voyez les excuses invoquées par le mari qui trompe sa femme ; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’importance, ce
105 n au ralenti.) Où est alors la différence ? Et le mari fidèle, ne serait-ce pas simplement celui qui a reconnu dans sa femme
106 pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari  ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais
107 re corps, mais c’est le mari ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. (I. Cor.,
30 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
108 e que je l’aime plus que mon père et plus que mon mari  ; et le voyant partir, je ne puis me défendre de pleurer… » Dès ce mo
109 nons que l’amour ne peut étendre ses droits entre mari et femme. Les amants s’accordent toute chose réciproquement et gratui
110 éfinir les rapports entre la mère et les fils. Le mari n’aime pas la femme : « il a de l’affection pour elle », plus ou moin
111 ce point. Toute manifestation de tendresse entre mari et femme est jugée inconvenante. (Ces lignes datent de 1933. Elles s
31 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
112 rmir ! — mais qui d’ailleurs adorent tromper leur mari (c’est le péché même, à leurs yeux), mentent sans le moindre scrupule
32 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
113 choses ont si mal tourné. Saint Paul dit que le mari est le chef de la femme, et que la femme sans l’homme ne peut être sa
33 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
114 rmir ! — mais qui d’ailleurs adorent tromper leur mari  — c’est le péché même, à leurs yeux —, mentent sans le moindre scrupu
34 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
115 spectable peut être rétablie entre voisins, entre maris et femmes, ou entre fonctionnaires et victimes normales de l’État. Pr
116 star que l’on épouse n’est plus une star pour son mari . Voilà le grand malentendu que symbolise la déesse du port de New Yor
117 d. S’il arrive qu’il y ait un différend entre mon mari et moi, nous ne l’avons jamais laissé percer devant les enfants. Non,
118 amiliale. Mais je vais vous dire : du côté de mon mari , on n’a pas toujours été très équilibré. Entre nous, une de ses tante
119 tout cela. — Impossible, docteur, connaissant mon mari , je les ai fait dormir à l’autre bout de l’appartement. — Je vous dis
35 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
120 s choses ont si mal tourné. Saint Paul dit que le mari est le chef de la femme, et que la femme sans l’homme ne peut être sa
36 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
121 spectable peut être rétablie entre voisins, entre maris et femmes, ou entre fonctionnaires et victimes normales de l’État. Pr
122 star que l’on épouse n’est plus une star pour son mari . Voilà le grand malentendu que symbolise la déesse du port de New Yor
123 d. S’il arrive qu’il y ait un différend entre mon mari et moi, nous ne l’avons jamais laissé percer devant les enfants. Non,
124 amiliale. Mais je vais vous dire : du côté de mon mari , on n’a pas toujours été très équilibré. Entre nous, une de ses tante
125 t cela. » « Impossible, docteur, connaissant mon mari , je les ai fait dormir à l’autre bout de l’appartement. » « Je vous d
37 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
126 s choses ont si mal tourné. Saint Paul dit que le mari est le chef de la femme, et que la femme sans l’homme ne peut être sa
38 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
127 se aussi à celle qui s’était remariée croyant son mari tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : « Jim est
39 1946, Présence, articles (1932–1946). Le Nœud gordien renoué (avril 1946)
128 s si ressemblant que cela ! (Elle croyait que son mari ne s’occupait que d’elle.) Et tant d’autres qui vinrent, et qui resta
40 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
129 it connaissance. Deux femmes d’âge moyen et leurs maris se partagent une maison que les pins nous cachent, à deux-cents pas,
130 les maisons trop grandes, en Amérique.) L’un des maris se nomme Robert ; son père était un Canadien français et sa vieille m
131 e est une Allemande du Sud. La famille de l’autre mari est de ce pays depuis plusieurs générations ; et leurs épouses, fort
41 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
132 geste elle désigne la ville à nos pieds : « — Mon mari m’a demandé de vous montrer Budapest. Voilà, c’est Budapest. » Il n’y
42 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
133 ’un demi-mètre : un adultère s’est produit là. Le mari trompé prend sa hache, coupe la maison, rebâtit deux cloisons. Les in
134 e étant interdit, les femmes s’arrangent — et les maris aussi — avec un minimum d’hypocrisie qui passerait dans le Nord pour
43 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
135 rieusement cette question… J’allais me fâcher. Le mari intervient : — Donnez-moi d’abord un article sur ce sujet, pour ma re
44 1946, Journal des deux mondes. Virginie
136 yaume (que Mary administre seule, pendant que son mari fait la guerre). Le Musée National de Washington, construit par eux e
45 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
137 it connaissance. Deux femmes d’âge moyen et leurs maris se partagent une maison que les pins nous cachent, à deux-cents pas,
138 les maisons trop grandes, en Amérique). L’un des maris se nomme Robert, son père était un Canadien français et sa vieille mè
139 e est une Allemande du Sud. La famille de l’autre mari est de ce pays depuis plusieurs générations ; et leurs épouses, fort
140 ’est la paix, cette fois-ci. C. qui pensait à son mari perdu : — Ainsi soit-il, amen ! et elle pleurait. Et le jeune capitai
46 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
141 trale et orientale, des millions séparées de leur mari pendant cinq ans, mais le tabou de l’inceste, par exemple, résiste en
47 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
142 mes de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïcard, il accuse les curés d’obscurantisme, il ne veut
143 n et du Progrès, qui naît de la Science. C’est ce mari -là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la chance. Seulem
48 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Intermède
144 s voisins venus le plaindre et le réconforter, le mari se tord de douleur. « La femme a mal, dit-on, mais c’est l’homme qui
49 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
145 lde, qui passe pour communiste, le second par son mari Émile Vandervelde, le célèbre leader de la IIe Internationale. Réa
50 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
146 ’un demi-mètre : un adultère s’est produit là. Le mari trompé prend sa hache, coupe la maison, rebâtit deux cloisons. Les in
147 e étant interdit, les femmes s’arrangent — et les maris aussi — avec un minimum d’hypocrisie qui passerait dans le Nord pour
51 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
148 rieusement cette question… J’allais me fâcher. Le mari intervient : — Donnez-moi d’abord un article sur ce sujet, pour ma re
52 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
149 se aussi à celle qui s’était remariée croyant son mari tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : « Jim est
53 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
150 yaume (que Mary administre seule, pendant que son mari fait la guerre). Le Musée national de Washington, construit par eux e
54 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
151 it connaissance. Deux femmes d’âge moyen et leurs maris se partagent une maison que les pins nous cachent, à deux-cents pas,
152 les maisons trop grandes, en Amérique.) L’un des maris se nomme Robert, son père était un Canadien français et sa vieille mè
153 e est une Allemande du Sud. La famille de l’autre mari est de ce pays depuis plusieurs générations ; et leurs épouses, fort
154 st la paix, cette fois-ci. » C… qui pensait à son mari perdu : « Ainsi soit-il, amen ! » et elle pleurait. Et le jeune capit
55 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
155 trale et orientale, des millions séparées de leur mari pendant cinq ans, mais le tabou de l’inceste, par exemple, résiste en
56 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
156 onne au service de tout le reste : la carrière du mari et la sienne propre, l’hygiène des enfants, les relations sociales. P
157 icaine a renversé le rapport des forces. C’est le mari qui peine pour payer le frigidaire et permettre à la femme de lire de
158 de quatre sous, mais bien brillants, précédant un mari moins galant que stylé, toujours prêt à subir ses impérieux caprices
159 s affichera un silence offensé qui signifie à son mari d’intervenir, sinon elle va se lever et sortir d’un pas vif, le mento
160 s vif, le menton haut, les cheveux au vent. Et le mari se hâte d’obtempérer pour éviter le pire. Cette domination de la femm
161 de ville américaine, ménage peu de contacts entre mari et femme, et sans doute n’en souffrent-ils guère. Lui déjeune avec se
162 d’un bar, toujours d’un frigidaire. Mais alors le mari perd en autorité ce qu’il gagne en intimité. Il se peut que les maria
57 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
163 s tremblantes une petite coupure de journal : son mari , le lieutenant McCullers, est signalé comme le premier Américain bles
58 1947, Doctrine fabuleuse. Deuxième dialogue sur la carte postale. La beauté physique
164 e. Quel homme voudrait d’une femme pareille ? Un mari . Vous lui avez répondu ?… Le peintre. Naturellement, je lui ai dit q
165 que mon cygne n’avait pas besoin de lunettes. Le mari . Vous auriez pu lui faire observer que votre Léda n’existe réellement
166 ions hier1. Je trouve leur union déplaisante. Le mari . Vous commettez la même erreur que lui, dans l’autre sens. Le peintr
167 l’autre sens. Le peintre. Vous voulez dire ? Le mari . Qu’il se trompait en parlant de votre Léda comme si elle n’eût pas é
168 que je ne m’attendais pas à vous voir faire. Le mari . Aussi bien n’est-elle pas dans mon esprit, mais dans le vôtre. S’il
169 n principe unique… qui concerne… ? Aidez-moi. Le mari . Une morale qui concerne la façon d’exister particulière et concrète
170 ticulière et concrète ? Quel est son risque ? Le mari . Vous avez répondu vous-même à la première question : Léda est faite
171 me réalité, je sais bien ce que ça signifie ! Le mari . Dites. Le peintre. Vous allez régenter la peinture au nom de vos do
172 public, ce n’est pas un problème esthétique. Le mari . Bien, calmez-vous, nous sommes d’accord. Maintenant, si vous m’écout
173 ouver la carte postale au fond de son esprit. Le mari . Je vais vous étonner. Le peintre. Essayez. Le mari. Tel le prestid
174 . Je vais vous étonner. Le peintre. Essayez. Le mari . Tel le prestidigitateur, je vais extraire de votre tête à vous une m
175 tale ! Le peintre. Je compte : une ! deux !… Le mari . Trois ! Pourquoi dites-vous d’une femme : « Elle est jolie » ?…D’une
176 s ou Renoir, Ingres, que sais-je ? mes Lédas… Le mari . Vous n’allez pas vous en tirer à si bon compte. Rubens ou Renoir ont
177 si n’ai-je pas du tout de « mesure réelle » ? Le mari . Il y a ainsi des hommes qui croient n’avoir aucune éthique, aucune p
178 ué à ce qu’il a, renonçant à toute exigence ? Le mari . Je vous réponds sans hésiter. Le seul homme qui n’a pas une carte po
179 sens de son trouble. Le peintre. Et alors ? Le mari . Et alors il se tait peut-être définitivement, ou bien il sait qu’il
180 d’une jolie femme, permettez-moi de le dire… Le mari . Je ne vous le permets pas. Je ne le permets à personne ! Ma femme n’
181 t faites pour vous rendre la vie impossible ! Le mari . C’est peut-être la preuve qu’elles sont vraies, qu’elles rendent pos
182 maintenant, quelle est cette façon de séparer un mari de sa femme ? Où prenez-vous le droit de juger l’un comme s’il ne for
183 lusion à une conversation au cours de laquelle le mari et lui se sont mis d’accord sur ce point : que la morale et l’esthéti
59 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
184 n geste elle désigne la ville à nos pieds : « Mon mari m’a demandé de vous montrer Budapest. Voilà, c’est Budapest. » Il n’
60 1947, Doctrine fabuleuse. Le nœud gordien renoué
185 s si ressemblant que cela ! (Elle croyait que son mari ne s’occupait que d’elle.) Et tant d’autres qui vinrent, et qui resta
61 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
186 se aussi à celle qui s’était remariée croyant son mari tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : « Jim est
62 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
187 onne au service de tout le reste : la carrière du mari et la sienne propre, l’hygiène des enfants, les relations sociales. P
188 icaine a renversé le rapport des forces. C’est le mari qui peine pour payer le frigidaire et permettre à la femme de lire de
189 de quatre sous, mais bien brillants, précédant un mari moins galant que stylé, toujours prêt à subir ses impérieux caprices
190 s affichera un silence offensé qui signifie à son mari d’intervenir, sinon elle va se lever et sortir d’un pas vif, le mento
191 s vif, le menton haut, les cheveux au vent. Et le mari se hâte d’obtempérer pour éviter le pire. Cette domination de la femm
192 de ville américaine, ménage peu de contacts entre mari et femme, et sans doute n’en souffrent-ils guère. Lui, déjeune avec s
193 d’un bar, toujours d’un frigidaire. Mais alors le mari perd en autorité ce qu’il gagne en intimité. Il se peut que les maria
63 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
194 elle ». Elle s’adaptera plus vite et mieux que le mari aux conditions de succès dans le Nouveau Monde. L’homme cherche encor
64 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
195 ont confié « qu’elles tenaient la libido de leur mari pour quelque chose de morbide. “Cela recommence tout le temps !” disa
65 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
196 femmes suisses, en société, laissent parler leurs maris ou parlent entre elles — à l’inverse de ce que l’on observe en Amériq
66 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
197 imoniaques, enchanteurs, luxurieux, usuriers… les maris trompeurs, les faux juges et les faux témoins, les faux prêtres, faux
198 ent qu’Amour va de travers, et c’est pourquoi les maris deviennent jaloux et les dames sont dans l’angoisse… Ces faux servant
199 e de faux juges, faux prêtres, faux reclus, et de maris trompeurs, les Inquisiteurs du siècle suivant n’eussent pas manqué de
200 é de lire simplement : juges, prêtres, reclus, et maris  ! aa. « Tableau du phénomène courtois », La Table ronde, Paris, n° 9
67 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
201 ouvée après de longues années, et qui, fuyant son mari , vient habiter le petit hôtel rococo qu’il possède au milieu d’un bea
68 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
202 r de Jésus pour l’ensemble des âmes croyantes : «  Maris , aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Église ». Tantôt, et plus sou
203 chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari … Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre. Car il va
69 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
204 ises : En vérité, à quoi se rapporte l’amour d’un mari pour sa femme ? Non point à la femme, mais en vérité au Soi qui est e
70 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
205 qui ne peut l’être qu’une fois. Au contraire, le Mari qui prendra la parole dans la seconde partie des Étapes choisit d’aim
206 qui toujours « manque » à Don Juan. Cependant, le Mari n’entend pas éluder la difficulté fondamentale du mariage, et même il
207 ément. Suivent cent pages au cours desquelles le Mari réitère à coup d’arguments philosophiques que la décision ne saurait
208 demeure sa possibilité ; il n’est pas derrière le Mari . Car celui-ci représente et défend l’impossibilité que Kierkegaard su
209 it tenté de lui adresser — par l’intermédiaire du mari  ! — ne l’a pas atteinte. Une dernière fois, ils se sont rencontrés, m
210 fois la « difficulté » initiale et la réponse du Mari des Étapes 108 : L’institution du mariage maintient opiniâtrement la
211 ont procuré un rang nouveau…109 Comme pour le Mari des Étapes, qui voulait voir dans la synthèse d’une décision et d’une
71 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
212 érotiques. De ce point de vue, Tristan serait un mari manqué pour avoir manqué le social et surcompensé cet échec par la pa
213 age est « la plénitude du temps » comme le dit le Mari de Kierkegaard, la synthèse vivante de l’instant, de la durée et de l
214 s aimée de loin, dans son exil. Il l’a ramenée au Mari légitime, représenté par la Légalité de l’État, après l’avoir délivré
72 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
215 l. Les amants ont perdu la vie, gagné l’amour. Le mari , lui, a partagé la vie d’Iseut. Il reste seul vivant, mais sans amour
73 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — L’amour et la personne dans le monde christianisé
216 r de Jésus pour l’ensemble des âmes croyantes : «  Maris , aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église. » Tantôt, et plus
217 chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari … Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre… Car il va
74 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Naissance de l’érotisme occidental
218 entre les figures contrastées du Séducteur et du Mari , entre la décision négative et la décision positive du spirituel, l’é
75 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
219 ouvée après de longues années, et qui, fuyant son mari , vient habiter le petit hôtel rococo qu’il possède au milieu d’un bea
76 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
220 qui ne peut l’être qu’une fois. Au contraire, le Mari , qui prendra la parole dans la seconde partie des Étapes, choisit d’a
221 qui toujours « manque » à Don Juan. Cependant, le Mari n’entend pas éluder la difficulté fondamentale du mariage, et même il
222 ment. » Suivent cent pages au cours desquelles le Mari réitère à coup d’arguments philosophiques que la décision ne saurait
223 demeure sa possibilité ; il n’est pas derrière le Mari . Car celui-ci représente et défend l’impossibilité que Kierkegaard su
224 it tenté de lui adresser — par l’intermédiaire du mari  ! — ne l’a pas atteinte. Une dernière fois, ils se sont rencontrés, m
225 fois la « difficulté » initiale et la réponse du Mari des Étapes. L’institution du mariage maintient opiniâtrement la croy
226 ui ont procuré un rang nouveau…35 Comme pour le Mari des Étapes, qui voulait voir dans la synthèse d’une décision et d’une
227 érotiques. De ce point de vue, Tristan serait un mari manqué pour avoir manqué le social et surcompensé cet échec par la pa
228 ge est « la plénitude du temps », comme le dit le Mari de Kierkegaard, la synthèse vivante de l’instant, de la durée et de l
229 s aimée de loin, dans son exil. Il l’a ramenée au Mari légitime, représenté par la Légalité de l’État, après l’avoir délivré
77 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
230 ont confié « qu’elles tenaient la libido de leur mari pour quelque chose de morbide. Cela recommence tout le temps ! disaie
231 ment — il ne sera jamais consommé. Les voyages du mari et la « fragile » santé de la femme, les goûts de l’un et les silence
232 . Celui que nous avons pu connaître n’était ni le mari transi d’Emmanuèle, ni le nomade en chasse de brefs plaisirs solaires
78 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
233 ses : En vérité, à quoi se rapporte l’amour d’un mari pour sa femme ? Non point à la femme, mais en vérité au Soi qui est e
79 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — L’amour selon les évangiles
234 xualité et vie spirituelle Une femme a eu sept maris . À la résurrection, duquel sera-t-elle la femme ? demandent à Jésus l
235 s enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris , mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir e
236 résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris . Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux
237 taine comprend. Jésus lui dit : « — Tu as eu cinq maris , et celui que tu as maintenant n’est point ton mari. — Seigneur, lui
238 is, et celui que tu as maintenant n’est point ton mari . — Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. » Et c’est
80 1963, Articles divers (1963-1969). L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’adultère ? la passion ? le couple ? (25 octobre 1963)
239 ir » l’amour en soi… Et voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse (ou
240 . On arrive alors à cette conclusion : choisir un mari (ou une femme) pour toute la vie, finalement c’est parier. Et il sera
81 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
241 ue mais malheureuse. Cet obstacle sera d’abord le mari légitime (le roi Marc), et nous avons le fameux triangle. Puis l’obst
82 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
242 que les femmes, en société, laissent parler leurs maris , surtout s’il s’agit de politique. Et il est vrai qu’à Genève, où ell
83 1969, Articles divers (1963-1969). Le mariage est à réinventer (14 avril 1969)
243 re très loin : pour beaucoup de femmes, le second mari c’est aussi l’amant légitime, l’homme qui fait découvrir les délices
244 uple, il est aussi depuis seize ans le (deuxième) mari de Nanik et il forme avec sa (seconde) femme l’un de ces couples dont
245 assique de la femme qui n’a pas su « suivre » son mari ou l’inverse. Il y a enfin la remise en question quotidienne du maria
246 i les sépare : la morale, la société, le père, le mari ou simplement les circonstances réelles. L’ennemi n° 1 du mariage,
84 1969, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Une longue et vieille histoire (7 juin 1969)
247 de Jésus à une prostituée, ou à la femme de cinq maris  : paix et pardon à cause de l’amour.) S’agirait-il d’un refoulement ?
85 1969, Articles divers (1963-1969). Un souvenir de Solférino de Henry Dunant [préface] (1969)
248 n nés ? Louant leurs frères, leurs fils, ou leurs maris « glorieusement » blessés ou tués, il se range sans réserve à leurs c
86 1970, Articles divers (1970-1973). La passion en 1970, est-ce possible ? (mai 1970)
249 ait à la fois leur passion (présence du roi Marc, mari d’Iseut), quand ils se retrouvent seuls dans la forêt, ils inventent
87 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
250 monstre, qui la tenait captive. Il l’a ramené au mari légitime, à ce roi Marc que figurait le Pays légal, la République. Pu
88 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
251 prolixitate notabiles). Les femmes quittent leur mari , les fidèles leur curé pour le suivre. Ses amis le mettent en garde c
89 1973, Articles divers (1970-1973). La Merveilleuse histoire de Tristan et Iseut [préface] (1973)
252 l. Les amants ont perdu la vie, gagné l’amour. Le mari , lui, partage la vie d’Iseut. Il reste seul vivant, mais sans amour.
90 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
253 s de Jésus à une prostituée ou à la femme de cinq maris  : paix et pardon à cause de l’amour.) S’agirait-il d’un refoulement ?
254 personnel, une forme d’existence spirituelle : «  Maris , aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église. » D’autre part, il
255 soit découverte, fût-ce au septième degré, entre mari et femme. Robert le Pieux se voit contraint de répudier sa première f
256 dans La Chartreuse de Parme, ou le digne et terne mari des héroïnes bourgeoises, de Balzac à Flaubert, voire le cocu des piè
91 1979, Articles divers (1978-1981). Quand la Perse renverse l’Iran (21 février 1979)
257 du prophète a passé en réalité à son gendre Ali, mari de sa fille Fatima, et par lui aux 11 imams ou chefs spirituels qui s