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ochés du Christ ; et dans l’Église persécutée, le
martyre
devient le signe par excellence de la sainteté. Le peuple, encore paï
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certains d’entre nous eussent acheté au prix d’un
martyre
… Cette lassitude facile à juger du dehors n’était pas ce qu’il y a vi
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certains d’entre nous eussent acheté au prix d’un
martyre
… Nos jugements se rendaient sans cesse à l’échelle de l’infini, et ce
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ccès, mais à l’obéissance jusqu’à l’absurde et au
martyre
, à l’« agonie » entre la Promesse et le péché, entre la foi et ce qui
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dre la vie impossible, puisqu’elles impliquent le
martyre
des braves chrétiens, comme si la religion, de toute éternité, n’étai
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bien le conduire à la ruine ou peut-être même au
martyre
. Ne soyez donc pas si pressés de défendre les « droits » de l’esprit
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e responsable de son destin. Mais tout cela va au
martyre
, dans le monde qu’on nous prépare ? Il se peut, si pourtant Dieu le v
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stion à propos d’un cas aussi exceptionnel que le
martyre
? « Nous ne pouvons pas tous devenir martyrs ! » Certes, répond Kierk
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s à l’obéissance jusqu’à l’absurde, et parfois au
martyre
, à l’« agonie » entre la Promesse et le péché, entre la foi et ce qui
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s à l’obéissance jusqu’à l’absurde, et parfois au
martyre
, à l’« agonie » entre la Promesse et le péché, entre la foi et ce qui
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ce, se confond avec la parole qui les conduira au
martyre
. La Parole dite est leur chemin, leur vérité et leur vie dans ce mond
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ait donc Kierkegaard ? Peut-être, à la limite, le
martyre
— la preuve irréfutable de sa foi. (Encore qu’il s’en défende avec vi
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une énorme tache de vin. Faudra-t-il accepter ce
martyre
? Déjà, le jeune homme s’y résigne… À quelques pas de lui, elle tourn
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sécuter ? N’avons-nous rien à faire qu’à subir le
martyre
? Ou qu’à revêtir vis-à-vis de l’État une attitude d’objecteurs de co
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juger, c’est exactement prendre le chemin du vrai
martyre
. Un vrai martyr n’a jamais eu recours à la violence, il combat à l’ai
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le d’énergie, ni rien qui flatte le romantisme du
martyre
, ni rien de beau ou d’héroïque aux yeux des foules ! C’est au contrai
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ative d’un Sohrawardi, d’un al-Hallaj, ait été le
martyre
religieux au sommet de la joy d’amor : Al-Hallaj se rendait au suppl
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sachant qu’il l’a voulu fatal : Et pour que mon
martyre
au port jamais n’arrive Mille fois chaque jour je meurs, mille je nai
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minative d’un Sohrawardi, d’un Hallaj, ait été le
martyre
religieux au sommet de la joy d’amour : Al-Hallaj se rendait au supp
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sachant qu’il l’a voulu fatal : Et pour que mon
martyre
au port jamais n’arrive Mille fois chaque jour je meurs, mille je nai
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t se plaise ! » 142. Sainte Thérèse : « C’est un
martyre
à la fois délicieux et cruel. » 143. Sainte Thérèse : « L’âme… voudr
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minative d’un Sohrawardi, d’un Hallaj, ait été le
martyre
religieux au sommet de la joy d’amour : Al-Hallaj se rendait au supp
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sachant qu’il l’a voulu fatal : Et pour que mon
martyre
au port jamais n’arrive Mille fois chaque jour je meurs, mille je nai
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t se plaise ! » 131. Sainte Thérèse : « C’est un
martyre
à la fois délicieux et cruel. » 132. Sainte Thérèse : « L’âme… voudr
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t la révolte. Sa révolte peut le conduire soit au
martyre
soit au rétablissement de lois humaines : dans ces deux cas il reste
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t la révolte. Sa révolte peut le conduire soit au
martyre
soit au rétablissement de lois humaines : dans ces deux cas il reste
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a forme achevée que dans le fait irrécusable d’un
martyre
. Telle fut la vocation de Kierkegaard. L’angoisse devant une culpabil
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juger, c’est exactement prendre le chemin du vrai
martyre
. Un vrai martyr n’a jamais eu recours à la violence, il combat à l’ai
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ons-le, sa rareté probable. » Car tout cela va au
martyre
. Les églises le savent bien. Elles insistent plutôt sur autre chose.
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ive. Elle appartient à la forme du monde, mais le
martyre
à son seul Juge. IIL’acte selon Kierkegaard « Toute mon activi
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ce, se confond avec la parole qui les conduira au
martyre
. La Parole dite est leur chemin, leur vérité et leur vie dans ce mond
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dre la vie impossible, puisqu’elles impliquent le
martyre
des braves chrétiens, comme si la religion, de toute éternité, n’étai
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bien le conduire à la ruine, ou peut-être même au
martyre
. Ne soyez donc pas si pressé de défendre les « droits » de l’esprit :
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e responsable de son destin. Mais tout cela va au
martyre
, dans le monde qu’on nous prépare ? Il se peut, si pourtant Dieu le v
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stion à propos d’un cas aussi exceptionnel que le
martyre
? Pour la pureté de la vision. L’inévitable rappel aux nécessités quo
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le d’énergie, ni rien qui flatte le romantisme du
martyre
, ni rien de beau ou d’héroïque aux yeux des foules ! C’est au contrai
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ette pas l’homme dans son salut vivant ni dans un
martyre
salutaire, mais dans la catastrophe de la mort des amants. « Viens, d
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sans armes. Nous devons à la passion de Budapest
martyre
une réparation sans merci, vigilante, obstinée, sans éclat, comme il
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ne exhortation à répondre à l’appel qui survit au
martyre
de Budapest. Il faut absolument faire l’Europe, et tout de suite. Nou
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ette pas l’homme dans son salut vivant ni dans un
martyre
salutaire, mais dans la catastrophe de la mort des amants. « Viens, d
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d’une autre façon, et Il ne donne pas non plus le
martyre
à quiconque, pour prêter de la couleur à la force pure : Il s’en tien
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dont la renommée s’étend au-delà des mers, cette
martyre
, têtue, extravagante, exaltée, adorée, aux éclats toujours imprévisib
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dont la renommée s’étend au-delà des mers, cette
martyre
, têtue, extravagante, exaltée, adorée, aux éclats toujours imprévisib
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toi, France, deviens le monde. Face aux nations
martyres
et aux nations naissantes ou rénovées, qui forment presque toute l’Eu
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sécuter ? N’avons-nous rien à faire qu’à subir le
martyre
? Ou qu’à revêtir vis-à-vis de l’État une attitude d’objecteurs de co