1 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
1 ux ont regardé longtemps — où va l’âme durant ces minutes  ? — jusqu’à ce que les bœufs ruisselants remontent sur notre rive. Fr
2 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
2 ent à mon souvenir ont été passés au crible de la minute où je me penchais sur mon passé. Ou, pour user d’une image plus préci
3 sé. Ou, pour user d’une image plus précise, cette minute est baignée d’une lueur de tristesse ou de sérénité qui métamorphose
4 ment intime, ce moi idéal que j’appelle en chaque minute de ma joie est plus réel que celui qu’une analyse désolée s’imaginait
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
5 personnages et lui-même. ⁂ Le tout ne dure pas 20 minutes . Et c’est heureux. Nous manquons d’entraînement dans le domaine du me
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
6 eut encore m’émouvoir. C’est un plaisir de chaque minute auquel succède immédiatement le sommeil. Je rêve beaucoup. Cela expli
5 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
7 a des sentiments qui montre vivantes dans la même minute toutes les incarnations d’un amour dont l’être éternel apparaît peu à
8 saisit les correspondances, chaque geste, chaque minute d’une vie résume cette vie entière et fait allusion à tout ce qu’il y
9 liers. Tout cela s’empila dans des autos ; en dix minutes , il n’y eut plus personne, la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses yeu
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
10 ille aperçues au passage. Ab uno disce omnes. Une minute de concentration intense dégage dans l’individu plus d’énergie que de
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
11 ille aperçues au passage. Ab uno disce omnes. Une minute de concentration intense dégage dans l’individu plus d’énergie que de
8 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
12 l’insondable lubie d’un agent nous immobilise une minute aux lisières odorantes d’une terrasse où nous voyons Charles-Albert C
9 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
13 n ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette minute et à d’autres semblables, en voyage, je me dis que c’est de là que j’
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
14 t votre pensée à ce sujet. Eiichi se taisait. Une minute , deux minutes s’écoulèrent. Quatre ou cinq moineaux sautaient de bran
15 e à ce sujet. Eiichi se taisait. Une minute, deux minutes s’écoulèrent. Quatre ou cinq moineaux sautaient de branche en branche
16 e soit à cet homme en colère. Trois, quatre, cinq minutes s’écoulèrent. Le Procureur regardait distraitement son carnet de note
11 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
17 se superposent, restituant vivantes dans la même minute toutes les incarnations d’un amour dont l’être éternel peu à peu tran
18 saisit les correspondances, chaque geste, chaque minute d’une vie résume cette vie entière, et fait allusion à tout ce qu’il
12 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
19 une angoisse plus bouleversante que l’amour, à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore et l’aube enco
13 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
20 n ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette minute et à d’autres semblables, en voyage, je me dis que c’est de là que j’
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
21 il au garde à vous, et débite son rapport en deux minutes . Puis on entre fumer un cigare. Une cordialité militaire, sans nulle
15 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
22 l’insondable lubie d’un agent nous immobilise une minute aux lisières odorantes d’une terrasse où nous voyons Charles-Albert C
16 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
23 ale. Comme vous êtes un profond pédant, dans cinq minutes je ne saurai plus même voir s’il fait beau ou s’il fait vilain. Lord
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
24 une angoisse plus bouleversante que l’amour, à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore et l’aube enco
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
25 n ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette minute et à d’autres semblables, en voyage, je me dis que c’est de là que j’
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
26 il au garde à vous, et débite son rapport en deux minutes . Puis on entre fumer un cigare. Une cordialité militaire, sans nulle
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
27 vent d’avant-printemps suffit à dissiper en cinq minutes  ? Qu’est-ce que cela au regard de la menace énorme qui domine l’Europ
28 joint la mer, ferme le monde devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la gloire aux ténèbres denses. Il n’y a plus, t
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
29 e en express, n’est plus que les quinze dernières minutes , la dernière cigarette d’une nuit mal dormie, le moment de refermer l
22 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
30 r là-bas la fabrication d’une casserole en treize minutes . — « Nous ferons mieux que l’Amérique ! » a. « Liberté ou chômage ? 
23 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
31 r là-bas la fabrication d’une casserole en treize minutes . — « Nous ferons mieux que l’Amérique ! »
24 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
32 r là-bas la fabrication d’une casserole en treize minutes . — « Nous ferons mieux que l’Amérique ! »
25 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
33 nt on vient d’estimer la prose. Ils observent une minute de silence. Puis ils s’occupent de choses « sérieuses » qui, elles, n
26 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
34 de prêtre, avec une sorte de douceur… Pendant six minutes . Et quand ce hurlement d’amour s’apaisa, on entendait encore une rume
27 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Manifeste au service du personnalisme par Emmanuel Mounier (octobre 1936)
35 pouvoir. Nous voulions simplement, à la dernière minute , souligner des promesses d’accord aussi solides. w. « Manifeste au
28 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
36 « faire vite », déjouer un complot à la dernière minute . Une action judiciaire légale eût entraîné un retard fatal (ou démont
29 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
37 religieux qui souvent ne résisteraient pas à cinq minutes de pensée sobre, mais surtout qui ne résisteraient pas à ces deux que
30 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
38 religieux qui souvent ne résisteraient pas à cinq minutes de pensée sobre, mais surtout qui ne résisteraient pas à ces deux que
31 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
39 ai pris sept sur mon pyjama dans l’espace de deux minutes , ce qui doit constituer une sorte de record. D’autres sautaient sur l
32 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
40 étroitesse de notre domaine, la mer partout à dix minutes et ces marécages hostiles, nous souffrons de ne pouvoir prolonger en
33 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
41 ai pris sept sur mon pyjama dans l’espace de deux minutes , ce qui doit constituer une sorte de record. D’autres sautaient sur l
34 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
42 choix : elles conduisent toutes les trois, en dix minutes , à une plage. Notre village est en effet situé sur une pointe avancée
43 étroitesse de notre domaine, la mer partout à dix minutes et ces marécages hostiles, nous souffrons de ne pouvoir prolonger en
44 ai pris sept sur mon pyjama dans l’espace de deux minutes , ce qui doit constituer une sorte de record. D’autres sautaient sur l
45 ec une espèce d’affolement. Il n’a pas fallu deux minutes pour qu’ils arrivent de tous côtés, comme par hasard, à la fameuse pl
35 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
46 est-ce que c’est ? » — La Sybille de Cumes … Cinq minutes après, cette dame s’indignera de la barbarie des bolchéviques et des
36 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
47 5 heures 10. Comment fait-on pour occuper en dix minutes 30 000 places assises ? Je me glisse dans des rangs compacts derrière
48 par la foule, depuis bientôt quatre fois soixante minutes . Est-ce que cela vaut la peine ? Mais voici une rumeur de marée, des
49 la passerelle qui mène à la tribune. Pendant six minutes , c’est très long. Personne ne peut remarquer que j’ai les mains dans
37 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
50 5 heures 10. Comment fait-on pour occuper en dix minutes 35 000 places assises ? Je me glisse dans des rangs compacts derrière
51 par la foule, depuis bientôt quatre fois soixante minutes . Est-ce que cela vaut la peine ? Mais voici une rumeur de marée, des
52 la passerelle qui mène à la tribune. Pendant six minutes , c’est très long. Personne ne peut remarquer que j’ai les mains dans
53 r. Et cette certitude saisissante, après quelques minutes de son discours : voici un homme qui parle sérieusement. Chacun de ce
38 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
54 « faire vite », déjouer un complot à la dernière minute . Une action judiciaire légale eût entraîné un retard fatal. (C’est-à-
55 vénements de Tchécoslovaquie viennent en dernière minute m’apporter la plus dramatique confirmation. C’est pour n’avoir pas su
39 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
56 rythmé des heil commence. Et cela dure plusieurs minutes , ce qui est très long, jusqu’à ce que commence le chant du Horst Wess
40 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
57 e et adorer. Tout reviendra éternellement à cette minute , à cet instant ! L’Éternité, c’est le retour des temps ; et non pas l
41 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
58 nace, la même attente au bord du gouffre, la même minute où, retenant son souffle, le peuple attend les cloches fatidiques : e
42 1940, Articles divers (1938-1940). Le petit nuage (avril 1940)
59 vent d’avant-printemps suffit à dissiper en cinq minutes  ? Qu’est-ce que cela au regard de la menace énorme qui domine l’Europ
43 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VIII. La Ligue du Gothard vue par la presse
60 que puisse être honnête. Nous ne perdrons pas une minute à réfuter leurs calomnies. Lorsque les noms des fondateurs de la Ligu
44 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
61 ment général, tout cela vous donne après quelques minutes l’illusion d’une puissance immobile qui vaincrait la distance par le
62 nent tout au long des superhighways. « Perdez une minute , épargnez une vie !… Gardez votre droite… Dépassez à gauche… Avez-vou
45 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
63 de « Satan » par Jésus lui-même. Ce fut quelques minutes après sa fondation, et dans la personne même de celui sur lequel Jésu
46 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
64 de « Satan » par Jésus lui-même. Ce fut quelques minutes après sa fondation, et dans la personne même de celui sur lequel Jésu
47 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
65 viennent de posséder, leur silence meurt à cette minute du plaisir. Ils fuient, bavardent. Tristesse platonicienne C’est
48 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
66 ui peut concentrer votre esprit pendant plusieurs minutes de recherches intenses ; les témoins avertis sauront immédiatement si
49 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). La guerre est morte (5 septembre 1945)
67 bombe atomique, nous reviendraient après quelques minutes sous forme de buée légère. N’insistons pas : l’appareil militaire qu’
50 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
68 uger, m’appelaient par mon prénom au bout de cinq minutes et sortaient tout d’un coup avec un signe de la main, so long ! un by
51 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Hollywood n’a plus d’idées (13 décembre 1945)
69 , nous avons besoin d’une table de deux dans cinq minutes  ? Merci. Vous allez voir que cela vaut le dérangement. Je me déplace.
70 un des conseillers intimes de Roosevelt. Mais une minute plus tard, un pas rapide dans l’escalier : c’est elle encore, en robe
52 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
71 joint la mer, ferme le monde devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la gloire aux ténèbres denses. Il n’y a plus qu
53 1946, Articles divers (1941-1946). « Selon Denis de Rougemont, le centre de gravité du monde s’est déplacé d’Europe en Amérique » (16 mai 1946)
72 rent sans ambages le montant de leur revenu. Cinq minutes après avoir fait votre connaissance, ils vous appellent par votre pré
54 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)
73 appareil arrivant de New York. Il repartit trente minutes plus tard, emportant un espoir raisonnable : celui de voir les Suisse
55 1946, Combat, articles (1946–1950). Paralysie des hommes d’État (21 mai 1946)
74 is hommes surchargés, débordés, qui n’ont pas une minute pour réfléchir, et qui représentent les intérêts de leur nation, alor
56 1946, Réforme, articles (1946–1980). Spiritualité américaine (19 octobre 1946)
75 lera le plus, car son sermon ne dépasse pas vingt minutes  : une leçon de civisme ou de morale, incitant les fidèles à adopter l
57 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
76 ent général, tout cela vous donne, après quelques minutes , l’illusion d’une puissance immobile qui vaincrait la distance par le
77 nent tout au long des superhighways. « Perdez une minute , épargnez une vie !… Gardez votre droite… Dépassez à gauche… Avez-vou
58 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
78 vent d’avant-printemps suffit à dissiper en cinq minutes  ? Qu’est-ce que cela au regard de la menace énorme qui domine l’Europ
79 ais rien de nouveau jusqu’à six heures moins deux minutes . Je me prépare à sortir. Sonnerie du téléphone. On va me parler de l’
59 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
80 la saveur même de la vie… À Nîmes, halte de dix minutes à la terrasse d’un grand café. Beaucoup de monde, mais peu d’animatio
81 il arrive en effet, nous dit-on, qu’à la dernière minute la police retienne certaines personnes désignées par certaines autori
60 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
82 s, de petites trompettes la saluèrent pendant dix minutes . Des fenêtres de tous les bureaux neigeaient des pages d’annuaires la
83 érences. — Elles doivent être courtes — cinquante minutes — et garder autant que possible le ton de l’improvisation. Celles qu’
61 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
84 gouvernement ne m’empêche de parler à la dernière minute . La propagande allemande bat son plein parmi les étudiants, au Jockey
62 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
85 de passer au studio 16 pour l’émission. Dans cinq minutes , au fond d’une campagne française — ce sera déjà la nuit là-bas — des
63 1946, Journal des deux mondes. Virginie
86 Avignon ; et je suis seul. Le soir je vais à cinq minutes de là dîner dans la « grande maison », résidence de style colonial en
64 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
87 . — Regardez bien… (mais elle a raccroché). Cinq minutes plus tard, je rappelle. Cette fois-ci, c’est une voix chantante et op
65 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
88 joint la mer, ferme le monde devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la gloire aux ténèbres denses. Il n’y a plus qu
66 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
89 bombe atomique, nous reviendraient après quelques minutes sous forme de buée légère. N’insistons pas : l’appareil militaire qu’
67 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
90 res, de Berne, de Bruxelles ou de Londres en cinq minutes , à partir du début de la guerre. Le progrès, disait Baudelaire, consi
68 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
91 is hommes surchargés, débordés, qui n’ont pas une minute pour réfléchir, et qui représentent les intérêts de leur nation, alor
69 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
92 bombe atomique, nous reviendraient après quelques minutes sous forme de buée légère. N’insistons pas : l’appareil militaire qu’
70 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
93 es, de Berne, de Bruxelles ou de Londres, en cinq minutes , à partir du début de la guerre. Le progrès, disait Baudelaire, consi
71 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
94 is hommes surchargés, débordés, qui n’ont pas une minute pour réfléchir, et qui représentent les intérêts de leur nation, alor
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
95 il au garde-à-vous, et débite son rapport en deux minutes . Puis on entre fumer un cigare. Une cordialité militaire unit le maît
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
96 une angoisse plus bouleversante que l’amour, à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore et l’aube enco
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
97 n ce lieu, secrète et familière. Songeant à cette minute et à d’autres semblables, en voyage, je me dis que c’est de là que j’
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
98 e en verre bosselé qui bat pendant une dizaine de minutes , vers sept heures du matin, sans aucun rythme, à quelques mètres de m
99 erforation et de l’impression de l’heure et de la minute sur un ticket glissé dans une fente exacte : peu de chose pour l’orei
100 t-Germain-des-Prés. J’y vais en train, vingt-cinq minutes de Clamart à la gare Montparnasse, plus huit minutes à pied de la voû
101 utes de Clamart à la gare Montparnasse, plus huit minutes à pied de la voûte d’entrée de notre bloc à la gare locale, à travers
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
102 choix : elles conduisent toutes les trois, en dix minutes , à une plage. Notre village est en effet situé sur une pointe avancée
103 étroitesse de notre domaine, la mer partout à dix minutes et ces marécages hostiles, nous souffrons de ne pouvoir prolonger en
104 ai pris sept sur mon pyjama dans l’espace de deux minutes , ce qui doit constituer une sorte de record. D’autres sautaient sur l
105 ec une espèce d’affolement. Il n’a pas fallu deux minutes pour qu’ils arrivent de tous côtés, comme par hasard, à la fameuse pl
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
106 ’est-ce que c’est ? » — La Sybille de Cumes… Cinq minutes après, cette dame s’indignera de la barbarie des bolchéviques et des
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
107 qu’à 5 h 10. Comment fait-on pour occuper en dix minutes 35 000 places assises ? Je me glisse dans des rangs compacts derrière
108 par la foule, depuis bientôt quatre fois soixante minutes . Est-ce que cela vaut la peine ? Mais voici une rumeur de marée, des
109 la passerelle qui mène à la tribune. Pendant six minutes , c’est très long. Personne ne peut remarquer que j’ai les mains dans
110 r. Et cette certitude saisissante, après quelques minutes de son discours : voici un homme qui parle sérieusement. Chacun de ce
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
111 iscuté que de problèmes techniques : du nombre de minutes , voire de secondes de musique nécessaire pour un cortège, pour une pr
80 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
112 vent d’avant-printemps suffit à dissiper en cinq minutes  ? Qu’est-ce que cela au regard de la menace énorme qui domine l’Europ
113 ais rien de nouveau jusqu’à six heures moins deux minutes . Je me prépare à sortir. Sonnerie du téléphone. On va me parler de l’
81 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
114 à la saveur même de la vie… À Nîmes, halte de dix minutes à la terrasse d’un grand café. Beaucoup de monde, mais peu d’animatio
115 il arrive en effet, nous dit-on, qu’à la dernière minute la police retienne certaines personnes désignées par certaines autori
82 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
116 s, de petites trompettes la saluèrent pendant dix minutes . Des fenêtres de tous les bureaux neigeaient des pages d’annuaires la
117 érences. — Elles doivent être courtes — cinquante minutes  — et garder autant que possible le ton de l’improvisation. Celles qu’
83 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
118 gouvernement ne m’empêche de parler à la dernière minute . La propagande allemande bat son plein parmi les étudiants, au Jockey
84 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
119 moi. 16 mars 1942 Réveillé il y a quelques minutes , il est onze heures du matin, je me suis dit : « Pourquoi cette lettr
120 te. Puis des coups de poing. Rien. Après quelques minutes , la porte se rouvre. Personne. Je cours vers le galonné, toujours ass
121 de passer au studio 16 pour l’émission. Dans cinq minutes , au fond d’une campagne française — ce sera déjà la nuit là-bas — des
85 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
122 Avignon ; et je suis seul. Le soir je vais à cinq minutes de là dîner dans la « grande maison », résidence de style colonial en
86 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
123 « L’impossibilité du faire… » Il travaille « cinq minutes au plus » à des collages délicats — les reproductions de ses œuvres d
124 g. — Regardez bien… (mais elle a raccroché). Cinq minutes plus tard, je rappelle. Cette fois-ci, c’est une voix chantante et op
87 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
125 joint la mer, ferme le monde devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la gloire aux ténèbres denses. Il n’y a plus, t
88 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
126 ls guère. Lui déjeune avec ses collègues en vingt minutes , près de son bureau ; elle, dans un restaurant où des centaines de fe
127 on divorce en un quart d’heure, se remarie en dix minutes , quitte les lieux l’instant d’après. Il n’y reviendra jamais, bien en
89 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
128 de passer au studio 16 pour l’émission. Dans cinq minutes , au fond d’une campagne française — ce sera déjà la nuit là-bas — des
90 1947, Doctrine fabuleuse. Premier dialogue sur la carte postale. La pluie et le beau temps
129 tte. Comme vous êtes un profond pédant, dans cinq minutes je ne saurai plus voir s’il fait beau ou s’il fait vilain. Lord Artu
91 1947, Doctrine fabuleuse. Angérone
130 viennent de posséder, leur silence meurt à cette minute du plaisir. Ils fuient, bavardent. Tristesse platonicienne C’est dans
92 1947, Doctrine fabuleuse. Don Juan
131 e et adorer. Tout reviendra éternellement à cette minute , à cet instant ! L’Éternité, c’est le retour des temps ; et non plus
93 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
132 uger, m’appelaient par mon prénom au bout de cinq minutes , et sortaient tout d’un coup avec un signe de la main, un so long, un
94 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
133 , nous avons besoin d’une table de deux dans cinq minutes  ? Merci. Vous allez voir que cela vaut le dérangement !… Je me déplac
134 un des conseillers intimes de Roosevelt. Mais une minute plus tard, un pas rapide dans l’escalier : c’est elle encore, en robe
135 lera le plus, car son sermon ne dépasse pas vingt minutes  : une leçon de civisme ou de morale, incitant les fidèles à adopter l
95 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
136 s guère. Lui, déjeune avec ses collègues en vingt minutes , près de son bureau ; elle, dans un restaurant où des centaines de fe
137 on divorce en un quart d’heure, se remarie en dix minutes , quitte les lieux l’instant d’après. Il n’y reviendra jamais, bien en
96 1947, Vivre en Amérique. Épilogue. La route américaine
138 ment général, tout cela vous donne après quelques minutes l’illusion d’une puissance immobile qui vaincrait la distance par le
139 nent tout au long des superhighways. « Perdez une minute , épargnez une vie !… Gardez votre droite… Dépassez à gauche… Avez-vou
97 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
140 ence fédérale ne représente guère que la dernière minute dans l’heure qu’aurait duré la civilisation. Ces considérations, dans
98 1948, Suite neuchâteloise. I
141 e en express, n’est plus que les quinze dernières minutes , la dernière cigarette d’une nuit mal dormie, le moment de refermer l
99 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
142 ur que j’ose vous supplier d’y réfléchir quelques minutes . La Suisse s’est unie en neuf mois. Il vaut la peine de s’arrêter dev
100 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
143 tre œuvre est de longue haleine, il n’y a pas une minute à perdre. Tout est prématuré, pour celui qui ne veut rien. Chi va pi