1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 d’une révélation et dans la connaissance de leur misère . Pareils à ceux dont Vinet disait qu’ils s’en vont « épiant toutes le
2 ile qui, prenant à plein poing toutes ces petites misères , en compose d’un seul coup une grande misère, et par ce moyen nous me
3 tes misères, en compose d’un seul coup une grande misère , et par ce moyen nous met tout d’abord en présence, non de nous-mêmes
2 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
4 sort, puisque demain dès l’aube, j’irai tenter la misère aux yeux las pleins de rêves, la misère qui fait des soirs si doux au
5 tenter la misère aux yeux las pleins de rêves, la misère qui fait des soirs si doux aux amants quand ils n’ont plus que des ba
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
6 n lui cette inquiétude qui fait la grandeur et la misère de l’époque — et qu’il avoue préférer à une certitude trop vite attei
4 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
7 es privilégiées de l’esprit : fortunes oisives ou misères sans espoir. On en rencontre encore parmi les jeunes gens, jusqu’au j
5 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
8 détail dans une foire éclatante de faux luxe. La misère est de voir ici des femmes aussi ravissantes que celle-là qui danse e
6 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
9 e contre la mesquinerie morale du milieu… Étrange misère que celle d’une génération qui, après tant de sarcasmes contre l’enfe
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
10 tes et souvent profondes sur les grandeurs et les misères d’une ère mécanicienne qui prélude à l’organisation du monde-termitiè
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
11 er pour moi, car j’ai parfois la sensation que ma misère est plus que je ne peux supporter. La vie humaine me paraît intolérab
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
12 ple qui nous introduit dans la connaissance de la misère , et par là même nous fait sentir combien nous sommes mesquins, sans e
13 , ne fût-ce que par sa puissance de sympathie, la misère physique et matérielle du monde où nous vivons. C’est un terrible péc
14 t de tous ses intérêts matériels et familiaux. Sa misère et son désespoir grandissent de jour en jour en même temps que sa rév
15 , mais cette fois pour se donner tout entier à la misère des bas-fonds de Kobé. Il fait siennes toutes les épreuves d’un peupl
16 nous force à méditer chrétiennement le fait de la misère humaine, — cela ne saurait être sans fruits. 24. Ceux qui veulent a
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
17 l roman exprime « toute la grandeur — et toute la misère — des protestants sans foi »31. Quoi qu’il en fût d’ailleurs de la po
11 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
18 pas des maîtres ni des noms, mais la consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve c
19 le voir et de l’assumer. Un acte de présence à la misère du siècle, une présence enfin qui soit un acte : car pour nous désorm
12 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
20 laisirs dans une foire éclatante de faux luxe. La misère , c’est de voir ici des femmes aussi ravissantes que celle-là qui dans
13 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
21 nce et se sont assises plus loin en maugréant. La misère de tous ces regards me paralyse. Comment répondre à leur hostilité, c
14 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
22 doctrines, unité de refus devant la consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve c
23 us ces groupes un véritable acte de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectuels, et si violemment ac
15 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
24 rre proche. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la misère présente : pourquoi la supporterons-nous ? La révolution, ce n’est pl
25 le plus banal du terme, et aussi à son sens de «  misère qui appelle ». Nous ne sommes pas des « bourgeois-dégoûtés » ou des «
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
26 nce et se sont assises plus loin en maugréant. La misère de tous ces regards me paralyse. Comment répondre à leur hostilité, c
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
27 aux Chevaux de Marly, les siècles de grandeur, de misère , de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fièr
18 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
28 — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme. Seuls sauront y répondre en pleine e
29 du profit patronal s’émousse d’autant plus que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise. 5. Nos écrivains courent
19 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
30 ne fous rien ». Phrases d’esclaves, consternante misère  : une misère qui nous rabat au sol. L’homme dit « j’agis », et il tr
31  ». Phrases d’esclaves, consternante misère : une misère qui nous rabat au sol. L’homme dit « j’agis », et il trouve dans l’a
20 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
32 ur une dictature qui tire son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique. Des provinces entières sont ruinées par de
33 les se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiévreuse. Et, cependant, les politiciens de tous bords consacrent le
34 s au service de nos passions, au secours de notre misère matérielle. Mais elles ne pénètrent jamais dans l’intimité de notre ê
35 ou de sa race qui va suffire pour l’arracher à sa misère  ; il lui faut une rencontre, un événement, un acte. Et voilà le mystè
21 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
36 derniers, ou que la vraie noblesse réside dans la misère . C’est ce renversement des valeurs « nobles » qu’il ne cesse de repro
22 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
37 complicité générale, tout cela, ce n’est pas la «  misère de l’homme sans Dieu », mais la misère de l’homme livré à un Dieu qu’
38 t pas la « misère de l’homme sans Dieu », mais la misère de l’homme livré à un Dieu qu’il ne connaît pas, parce qu’il ne conna
23 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
39 Norenius ! — qui prend soin d’elle au temps de sa misère . Puis une grâce vient dans sa vie et désormais l’accompagne en secret
24 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
40 ition. Ainsi, le chrétien, seul, connaît toute la misère de l’homme : elle lui est révélée par l’Évangile qui sauve. ⁂ La lect
25 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
41 consacrés à la question du Travail, ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoque-t-il pas un souveni
42 stion du Travail, ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoque-t-il pas un souvenir fameux ? Cette r
26 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
43 le machinisme s’introduit au Japon, augmentant la misère avec le nombre des ouvriers. Kagawa fonde la fédération japonaise du
27 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
44 ans la plaine du Jutland. Un jour, accablé par la misère , il était monté sur un petit tertre et il avait maudit le Dieu tout-p
28 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
45 té chrétienne. « Le christianisme a découvert une misère dont l’homme ignore, comme homme, l’existence ; et c’est la maladie m
46 e soi-même, « en haine de l’existence et selon sa misère  ». Cette révolte n’est pas fondée dans la transformation effective du
29 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
47 é dans sa stature réelle, ouvrant les yeux sur sa misère , portant sur elle un jugement sobre, — l’homme, vu dans l’élan peut-ê
30 1934, Politique de la personne. Introduction — 5. En dernier ressort
48 au : on voit bien qu’elles sont sans rapport à la misère réelle des hommes, mais on voit bien aussi qu’elles servent à distrai
49 ne connaît, dans ses calculs « pratiques », ni la misère réelle ni la grandeur de l’homme. Il porte rarement le poids des inju
31 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
50 ur une dictature qui tire son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique. Des provinces entières sont ruinées par de
51 les se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiévreuse. Et, cependant, les politiciens de tous bords consacrent le
52 s au service de nos passions, au secours de notre misère matérielle. Mais elles ne pénètrent jamais dans l’intimité de notre ê
53 ou de sa race qui va suffire pour l’arracher à sa misère  ; il lui faut une rencontre, un événement, un acte. Et voilà le mystè
32 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XI. D’un Cahier de revendications
54 doctrines, unité de refus devant la consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve c
55 tude de tous ces groupes un acte de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectuels, et si violemment ac
56 rre proche. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la misère présente : pour quoi la supporterons-nous ? La révolution, ce n’est p
57 le plus banal du terme, et aussi à son sens de «  misère qui appelle ». Nous ne sommes pas « des bourgeois-dégoûtés » ou des «
33 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
58 nage irrévocable de ma force contre ma faiblesse. Misère de l’homme, qu’il ait besoin de fomenter contre lui-même les coups de
34 1934, Politique de la personne. Appendice — 1. Liberté ou chômage ?
59 — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme. Seuls sauront y répondre en pleine e
60 du profit patronal s’émousse d’autant plus que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise. 73. Nos écrivains courent
35 1934, Politique de la personne. Appendice — 2. Loisir ou temps vide ?
61 ne fous rien ». Phrases d’esclaves, consternante misère  : une misère qui nous rabat au sol. L’homme dit « j’agis », et il tr
62  ». Phrases d’esclaves, consternante misère : une misère qui nous rabat au sol. L’homme dit « j’agis », et il trouve dans l’a
36 1934, Politique de la personne. Appendice — 3. Groupements personnalistes
63 consacrés à la question du Travail, ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoque-t-il pas un souveni
64 stion du Travail, ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoque-t-il pas un souvenir fameux ? Cette r
37 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
65 s qui doivent supporter, de nos jours, toutes les misères du monde au fond de leur exil, ceux-là deviendront sûrement un matéri
38 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 5. En dernier ressort
66 au : on voit bien qu’elles sont sans rapport à la misère réelle des hommes, mais on voit bien aussi qu’elles servent à distrai
67 ne connaît, dans ses calculs « pratiques », ni la misère réelle ni la grandeur de l’homme. Il porte rarement le poids des inju
39 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
68 ur une dictature qui tire son seul prestige de la misère et de la lâcheté publique. Des provinces entières sont ruinées par de
69 les se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiévreuse. Et, cependant, les politiciens de tous bords consacrent le
70 s au service de nos passions, au secours de notre misère matérielle. Mais elles ne pénètrent jamais dans l’intimité de notre ê
71 ou de sa race qui va suffire pour l’arracher à sa misère  ; il lui faut une rencontre, un événement, un acte. Et voilà le mystè
40 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XI. D’un Cahier de revendications
72 doctrines, unité de refus devant la consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve c
73 tude de tous ces groupes un acte de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectuels, et si violemment ac
74 rre proche. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la misère présente : pour quoi la supporterons-nous ? La révolution, ce n’est p
75 ns le plus banal du terme, et aussi à son sens de misère qui appelle. Nous ne sommes pas « des bourgeois-dégoûtés » ou des « p
41 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
76 nage irrévocable de ma force contre ma faiblesse. Misère de l’homme, qu’il ait besoin de fomenter contre lui-même les coups de
42 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 1. Liberté ou chômage ?
77 — et de sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère présente est un appel à l’homme. Seuls sauront y répondre en pleine e
78 du profit patronal s’émousse d’autant plus que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise. 76. Nos écrivains courent
43 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 2. Loisir ou temps vide ?
79 ne fous rien ». Phrases d’esclaves, consternante misère  : une misère qui nous rabat au sol. L’homme dit « j’agis », et il tr
80  ». Phrases d’esclaves, consternante misère : une misère qui nous rabat au sol. L’homme dit « j’agis », et il trouve dans l’a
44 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 3. Groupements personnalistes
81 consacrés à la question du Travail, ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoque-t-il pas un souveni
82 stion du Travail, ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoque-t-il pas un souvenir fameux ? Cette r
45 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
83 nds qui doivent supporter de nos jours toutes les misères du monde au fond de leur exil, ceux-là deviendront sûrement un matéri
46 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
84 . Soudain frappé par le contraste odieux entre la misère des bas-fonds et l’essor de la bourgeoisie capitaliste qui se dévelop
85 crimes diminuent, les enfants s’instruisent, des misères sont soulagées. C’est déjà quelque chose. Mais Kagawa veut davantage.
86 ulation et du commerce de l’argent ; combattre la misère , car un homme qui n’a pas son pain ne peut pas être une personne ni e
87 a vocation d’agir, de faire acte de présence à la misère du siècle, de protester contre elle, et d’annoncer sa foi dans la tra
47 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
88 à un système général de choses en ignorant cette misère morale qui, trop profondément ancrée en l’homme pour qu’elle disparai
89 sur les dispositifs économiques, ce rappel d’une misère qu’ignorent tous les partis, voilà qui rend un son que nous reconnais
48 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
90 ne réalité — ici l’esprit — sont des arguments de misère contre cette réalité tant qu’elle dispense par ailleurs des témoignag
49 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
91 ée, nous, nous luttons pour édifier un monde sans misère  : voilà notre guerre ! » En somme, si le mot n’était pas interdit, je
50 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
92 se mitraille plus dans nos rues, l’État combat la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leurs luttes épuisan
93 re, mais de se plaindre sans passion profonde. La misère n’est encore qu’à la porte, mais on dirait qu’il n’y a plus rien à fa
94 ir de joie et de force. On a touché le fond de la misère , on l’a vécue, on a cela derrière soi, mais elle reste encore l’aigui
95 ures, une seule et même situation matérielle : la misère . L’un des systèmes la redoute et la prépare, l’autre en résulte et s’
96 symboles religieux et orgueilleux, je retrouve la misère matérielle. Car à toutes les objections que je puis adresser à ces ré
97 Et cela suffit à le justifier pour le moment. La misère , dernier argument, dernier fondement de la communauté moderne. Elle e
98 able appel profond des peuples. Il a jailli de la misère , mais il exige bien davantage que la fin de cette misère et de ses ca
99 mais il exige bien davantage que la fin de cette misère et de ses causes immédiates. Il n’exige pas seulement le bien-être ph
100 ans les pays les plus atteints matériellement. La misère est douée d’une mystérieuse propriété : elle agit comme une sorte de
51 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
101 résence effective de la pensée et de la foi à nos misères , activité concrète et créatrice, et garantie contre les préjugés inté
52 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — IX. Tentatives de restauration d’une commune mesure
102 es de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La misère devenait un scandale, et la richesse une déception. La misère n’avait
103 ait un scandale, et la richesse une déception. La misère n’avait plus d’autre idéal que la richesse, et la richesse n’avait pl
104 durer. Les masses ne pouvaient pas durer dans la misère , l’envie et l’ignorance : une angoisse les travaillait, incarnée et m
53 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
105 écadence du régime tsariste, la guerre perdue, la misère du peuple, l’absence de tout esprit civique dans les masses, les pope
54 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XI. La mesure nationale-socialiste
106 ans racines, enfin un prolétariat exaspéré par la misère et qui formait la grande majorité de la population. Mettez ici un plu
107 orte que les intérêts, d’autant plus forte que la misère était plus grande. Qu’on ne dise pas que cela est impensable en Franc
108 de pouvoir politique s’effectua à la faveur d’une misère et d’un désordre insupportables. Il en résulta tout d’abord, pour le
109 une évidente absurdité ; mais un certain excès de misère suffit très bien à expliquer qu’on y ait eu recours en pleine action5
55 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XII. Leçon des dictatures
110 se mitraille plus dans nos rues, l’État combat la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leurs luttes épuisan
56 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XIV. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
111 re, mais de se plaindre sans passion profonde. La misère n’est encore qu’à la porte, mais on dirait qu’il n’y a plus rien à fa
112 ir de joie et de force. On a touché le fond de la misère , on l’a vécue, on a cela derrière soi, mais elle reste encore l’aigui
113 ures, une seule et même situation matérielle : la misère . L’un des systèmes la redoute et la prépare, l’autre en résulte et s’
114 symboles religieux et orgueilleux, je retrouve la misère matérielle. Car à toutes les objections que je puis adresser à ces ré
115 Et cela suffit à le justifier pour le moment. La misère , dernier argument, dernier fondement de la communauté moderne. Elle e
116 able appel profond des peuples. Il a jailli de la misère , mais il exige bien plus que la fin de cette misère et de ses causes
117 sère, mais il exige bien plus que la fin de cette misère et de ses causes immédiates. Il n’exige pas seulement le bien-être ph
118 ans les pays les plus atteints matériellement. La misère est douée d’une mystérieuse propriété : elle agit comme une sorte de
119 ce nationale. Mais cela s’explique ensuite par la misère  : car ces nations ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise t
57 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
120 formatrice.) Voilà sans doute leur plus profonde misère , et leur trahison véritable. De là leur sec rationalisme, leur morale
58 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
121 résence effective de la pensée et de la foi à nos misères , activité concrète et créatrice, et garantie contre les préjugés inté
59 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
122 résence effective de la pensée et de la foi à nos misères , activité concrète et créatrice, et garantie contre les préjugés inté
60 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — IX. Tentatives de restauration d’une commune mesure
123 es de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La misère devenait un scandale, et la richesse une déception. La misère n’avait
124 ait un scandale, et la richesse une déception. La misère n’avait plus d’autre idéal que la richesse, et la richesse n’avait pl
125 durer. Les masses ne pouvaient pas durer dans la misère , l’envie et l’ignorance : une angoisse les travaillait, incarnée et m
61 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
126 écadence du régime tsariste, la guerre perdue, la misère du peuple, l’absence de tout esprit civique dans les masses, les pope
62 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XI. La mesure nationale-socialiste
127 ans racines, enfin un prolétariat exaspéré par la misère et qui formait la grande majorité de la population. Mettez ici un plu
128 orte que les intérêts, d’autant plus forte que la misère était plus grande. Qu’on ne dise pas que cela est impensable en Franc
129 de pouvoir politique s’effectua à la faveur d’une misère et d’un désordre insupportables. Il en résulta tout d’abord, pour le
130 une évidente absurdité ; mais un certain excès de misère suffit très bien à expliquer qu’on y ait eu recours en pleine action5
63 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XII. Leçon des dictatures
131 se mitraille plus dans nos rues, l’État combat la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leurs luttes épuisan
64 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XIV. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
132 re, mais de se plaindre sans passion profonde. La misère n’est encore qu’à la porte, mais on dirait qu’il n’y a plus rien à fa
133 ir de joie et de force. On a touché le fond de la misère , on l’a vécue, on a cela derrière soi, mais elle reste encore l’aigui
134 ures, une seule et même situation matérielle : la misère . L’un des systèmes la redoute et la prépare, l’autre en résulte et s’
135 symboles religieux et orgueilleux, je retrouve la misère matérielle. Car à toutes les objections que je puis adresser à ces ré
136 Et cela suffit à le justifier pour le moment. La misère , dernier argument, dernier fondement de la communauté moderne. Elle e
137 able appel profond des peuples. Il a jailli de la misère , mais il exige bien plus que la fin de cette misère et de ses causes
138 sère, mais il exige bien plus que la fin de cette misère et de ses causes immédiates. Il n’exige pas seulement le bien-être ph
139 ans les pays les plus atteints matériellement. La misère est douée d’une mystérieuse propriété : elle agit comme une sorte de
140 ce nationale. Mais cela s’explique ensuite par la misère  : car ces nations ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise t
141 ands : du déshonneur. 55. Tout ce passage sur la misère s’éclaire par ses suites effectives : la religion de la prospérité qu
65 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
142 formatrice.) Voilà sans doute leur plus profonde misère , et leur trahison véritable. De là leur sec rationalisme, leur morale
66 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
143 atérielle et morale, d’échapper à la guerre, à la misère , à l’oppression, s’il ignore ou refuse « la seule chose nécessaire »,
144 nellement, mais ce n’est pas cela qui supprime la misère , qui empêche la guerre, qui change le monde ! Il faut le dire à notre
67 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
145 et étrangère, la stérilisation de la culture, la misère matérielle et l’abaissement moral. Le schématisme inhumain de ces phé
146 urité, l’ordre public, la richesse acquise, et la misère dorée du prolétariat. Mais la pax romana coûte de plus en plus cher.
68 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
147 Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)e La situation de l’écrivain moderne
148 enis de, « Condition de l’écrivain II : La grande misère de l’édition », Journal de Genève, Genève, 22 février 1937, p. 1.
69 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
149 e 1934 Du rôle pratique de la raison. Je vois la misère qui règne dans tous ces foyers, et qui les détruit. Je vois ces enfan
150 et mal soignés la tuberculose, l’alcoolisme et la misère héréditaire. Mais je vois d’autre part, en parcourant la feuille loca
70 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
151 uillamini de responsabilités, d’inconsciences, de misères médiocres, que quelques femmes, dans une église, présentent au pardon
71 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
152 ce de l’« esprit », bêtise de l’action : ces deux misères n’auraient-elles pas une origine commune ? Il m’a semblé que j’entrev
153 age ? Les chômeurs eux-mêmes ? On n’étudie pas la misère , quand il ne s’agit plus de rien que de trouver le pain du lendemain,
154 u niveau le plus bas où l’homme puisse vivre sans misère , sans ambitions, sans rêves, sans tristesse. Chacun pour soi sur sa p
155 j’ajoute aussitôt que la solution pratique de la misère réelle, celle qui est vécue depuis longtemps ou depuis toujours par u
156 ispense de supprimer les facteurs matériels de la misère , capitalisme, centres urbains, etc.) Sans doute l’esprit de pauvreté
157 ienne de vie, et c’est le bon moyen de traîner la misère la plus honteuse qui se puisse imaginer, dans les antres rédactionnel
158 es hommes vivent sans calcul ni prudence, dans la misère et dans la communion, superstitieux, poètes, bons et fous. Je décrivi
72 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
159 4 Du rôle pratique de la raison. — Je vois la misère qui règne dans tous ces foyers, et qui les détruit. Je vois ces enfan
160 t mal soignés, la tuberculose, l’alcoolisme et la misère héréditaire. Mais je vois d’autre part, en parcourant la feuille loca
161 r donne et dont elle se plaint aussitôt, toute la misère des millions d’isolés qui font nos foules et qui saluent les dictateu
162 simplicité : l’imprévoyance, l’acceptation d’une misère , mais aussi l’acceptation d’un don immérité, la prodigalité mais auss
163 lles des villes. Il ne s’agit pas d’échapper à la misère pour tomber dans l’ascèse volontaire ; ni d’échapper à la dispersion
73 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Troisième partie. L’été parisien
164 ute la population de ce « pays » fait de déchets. Misère , fatigue, laideurs partout, toutes raisons de haïr et aucune d’admire
165 nfin heureux, délivrés des maux dégradants, de la misère et du taudis ? Je réponds qu’ils s’ennuieront. J’en réponds à leur pl
74 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
166 ce de l’« esprit », bêtise de l’action : ces deux misères n’auraient-elles pas une origine commune ? Il m’a semblé que j’entrev
167 u niveau le plus bas où l’homme puisse vivre sans misère , sans ambitions, sans rêves, sans tristesse. Chacun pour soi sur sa p
168 hienne de vie et c’est le bon moyen de traîner la misère la plus honteuse qui se puisse imaginer, dans les antres rédactionnel
169 es hommes vivent sans calcul ni prudence, dans la misère et dans la communion, superstitieux, poètes, bons et fous. Je décrivi
75 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
170 ienne de vie, et c’est le bon moyen de traîner la misère la plus honteuse qui se puisse imaginer, dans les antres rédactionnel
76 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
171 résulterait qu’un certain degré de pauvreté ou de misère physique condamnerait même un « intellectuel » au chômage absolu, c’e
77 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
172 ans la plaine du Jutland. Un jour, accablé par la misère , il était monté sur un tertre et il avait maudit le Dieu Tout-Puissan
173 ce, … un homme qui témoigne dans le dénuement, la misère et l’humiliation, méconnu, déteste, insulté, bafoué — un homme qui es
78 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
174 résulterait qu’un certain degré de pauvreté ou de misère physique condamnerait même un « intellectuel » au chômage absolu, c’e
79 1938, Tapuscrits divers (1936-1947). L’esprit totalitaire et les devoirs de la personne (mai 1938)
175 e biblique. Alors le désespoir, l’angoisse, et la misère matérielle, devinrent les seules réalités humaines vraiment communes
80 1938, Journal d’Allemagne. I. Journal (1935-1936)
176 séminaire. J’ai sacrifié un demi-sou à la criante misère du peuple et je n’ai pas manqué le service7, ce soir. J’ai fait attes
177 ée, nous, nous luttons pour édifier un monde sans misère  : voilà notre guerre ! » Mais pourquoi faut-il que votre paix soit en
178 ccepter l’esprit qui les édicte… Car telle est la misère du temps : César ne sait plus gouverner s’il n’usurpe les droits de D
81 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
179 ous précipite dans sa négation. C’est la profonde misère , le désespoir d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, A
82 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
180 L’espace vital, c’est celui que réclament non la misère et la famine, mais l’orgueil et la boulimie. Ce sont les blés moraves
83 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
181 les évitaient de les entendre. Ô Dieu ! que notre misère est grande ! Il nous arrive comme à ces animaux venimeux qui changent
84 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
182 ! (voici bien ce qu’on peut appeler le comble des misères  !) je me repais de ces peines et de ces douleurs-là avec une sorte de
85 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
183 ous précipite dans sa négation. C’est la profonde misère , le désespoir d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, A
86 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
184 e qui compte, et que la Joie ne dépend pas de nos misères . J’y songeais l’autre soir, à Orléans, en entendant la Jeanne d’Arc a
87 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
185 Allemands par Versailles, par la défaite, par la misère publique. Voilà bien la blessure la déception non plus ressentie par
186 les fêtes du rêve, l’Allemand moyen oubliera ses misères et les humiliations de sa patrie en se perdant dans l’âme collective,
88 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
187 ns à faire qu’à la Dorothée avec ses dix gosses ! Misère de sort ! Dire qu’il les laisse se débrouiller dans la purée à une he
188 in. —  Nous sommes venus d’Alsace, chassés par la misère et par les guerres continuelles, en chemin ramassant hommes et femmes
189 un autre chef ? Le pèlerin. —  Écoute ! Notre misère crie jusqu’au ciel ! Le temps de la révolte est là. Si tu marches dev
190 suisses. (À gauche.) Heure maudite et cruelle misère  ! Nicolas ! Dieu nous abandonne ! Chœur des français. Répondez 
89 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
191 us, suspends la colère ! Dans la nuit, vois notre misère  ! Écoute-nous, reviens à nous ! Ne cesse pas d’implorer Dieu pour nou
90 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
192 les évitaient de les entendre. Ô Dieu ! que notre misère est grande ! Il nous arrive comme à ces animaux venimeux qui changent
91 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
193 ! (voici bien ce qu’on peut appeler le comble des misères  !) je me repais de ces peines et de ces douleurs-là avec une sorte de
92 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
194 ous précipite dans sa négation. C’est la profonde misère , le désespoir d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, A
93 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre III. Passion et mystique
195 les évitaient de les entendre. O Dieu ! que notre misère est grande ! Il nous arrive comme à ces animaux venimeux qui changent
94 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
196 ! (voici bien ce qu’on peut appeler le comble des misères  !) je me repais de ces peines et de ces douleurs-là avec une sorte de
95 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
197 ous précipite dans sa négation. C’est la profonde misère , le désespoir d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, A
96 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
198 Argent. Et quand il n’y a plus d’argent, c’est la misère . Et quand la misère est trop grande, alors c’est l’État-providence qu
199 n’y a plus d’argent, c’est la misère. Et quand la misère est trop grande, alors c’est l’État-providence qui se charge de tout
200 effective de la pensée et de la foi à toutes les misères de ce monde. La liberté : tout le monde l’invoque, n’est-ce pas ? Mai
201 chefs étaient horriblement pressés, à cause de la misère que subissaient leurs peuples. Et voici la faute de calcul qu’ils me
202 aussi tragique dans des pays moins menacés par la misère , comme par exemple nos petits États neutres, ne nous faisons pas d’il
203 ties de l’humanité contemporaine exténuées par la misère . Les solutions totalitaires, malgré leurs manifestations brutales et
204 tions de paresse intellectuelle, des solutions de misère , fardées de rhétorique héroïque. Le seul moyen de prévenir ces simpli
97 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
205 rgent. Et quand il n’y a plus d’argent : c’est la misère . Et quand la misère est trop grande, alors c’est l’État-providence qu
206 ’y a plus d’argent : c’est la misère. Et quand la misère est trop grande, alors c’est l’État-providence qui se charge de tout
207 effective de la pensée et de la foi à toutes les misères de ce monde. La liberté, tout le monde l’invoque, n’est-ce pas ? Mais
208 chefs étaient horriblement pressés, à cause de la misère que subissaient leurs peuples. Et voici la faute de calcul qu’ils me
209 aussi tragique dans des pays moins menacés par la misère , comme par exemple nos petits états neutres, ne nous faisons pas d’il
210 ties de l’humanité contemporaine exténuées par la misère . Les solutions totalitaires, malgré leurs manifestations brutales, et
211 tions de paresse intellectuelle, des solutions de misère , fardées de rhétorique héroïque. Le seul moyen de prévenir ces simpli
98 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
212 e : la guerre, le traité de Versailles, la grande misère de l’inflation et du chômage, l’échec de la conférence du désarmement
99 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). « À cette heure où Paris… » (17 juin 1940)
213 aux Chevaux de Marly, les siècles de grandeur, de misère , de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fièr
100 1941, Tapuscrits divers (1936-1947). Passion et origine de l’hitlérisme (janvier 1941)
214  !] soulevées ou bien par la cruelle Déesse de la Misère ou bien par les torches de la parole jetée au sein des masses, — jama