1
Deux philosophies, affirme-t-il, se disputent le
monde
. L’une vient de l’Orient, et insinue dans le monde romain les virus d
2
onde. L’une vient de l’Orient, et insinue dans le
monde
romain les virus du christianisme, de la Réforme, de la Révolution et
3
ien d’original dans cette conception simpliste du
monde
, qui n’est en rien différente de celle de l’Action française ; remarq
4
ièrement, il abandonna le stade et rentra dans le
monde
où nous vivons tous. Écœuré du désordre général, il cherche des remèd
5
ien volontiers qu’il n’est pas une opinion sur le
monde
à laquelle je ne préfère le monde ». Je préfère à la dogmatique de M.
6
opinion sur le monde à laquelle je ne préfère le
monde
». Je préfère à la dogmatique de M. de Montherlant son admirable lyri
7
nse axiome formulé par Hésiode et qui gouverna le
monde
ancien : La moitié est plus grande que le tout ». Le sport comme un a
8
? Le Rêve est la seule matière poétique. Dans le
monde
du Rêve autant de cellules isolées que de rêveurs. Toute poésie est i
9
cle s’annonce comme le siècle de la découverte du
monde
par l’Europe intellectuelle. Grand siècle de critique pour lequel nos
10
me et ceux qui pensent inévitable le choc de deux
mondes
, et que seule une intime connaissance mutuelle l’adoucira. Il y a ceu
11
uement par Orient : l’Asie est le subconscient du
monde
, formule qui, je pense, réunira tous les suffrages. Et chacun d’en ti
12
première fois le rôle de l’Europe « conscience du
monde
», entre une Amérique affolée de vitesse, édifiant ses gratte-ciel co
13
de situer une anecdote purement poétique dans un
monde
qu’il s’est créé. Jamais banal, il est parfois facile : la descriptio
14
banal, il est parfois facile : la description du
monde
qu’il invente nous lasse quand elle ne l’étonne plus assez lui-même (
15
elle imprudence ! Avec la lumière et peut-être du
monde
dans l’appartement. Il avait si froid que ses dents claquaient. Il qu
16
s entre la raison et les sens, entre le moi et le
monde
: l’ennui est venu avant l’épuisement des combinaisons possibles. Exa
17
t. Ainsi se légitime le surréalisme, qui vomit le
monde
entier et la raison avec. « Révolution d’abord. Révolution toujours »
18
st très beau, Aragon, de ne plus rien attendre du
monde
, mais on voudrait que de moins de gloriole s’accompagnât votre ultima
19
de quelques pamphlets par quoi il se raccroche au
monde
. Mais il a touché certains bas-fonds de l’âme où s’éveille un désench
20
es mystiques ; mais tout cela est sublimé dans un
monde
poétique où il paraît inconvenant d’introduire le jargon de la scienc
21
e de Lénine, du fascisme, du ciment armé. « Notre
monde
comme un ossuaire est couvert des détritus d’époques mortes. Une tâch
22
visages que je puis à peine reconnaître. Reste le
monde
, — les choses, les faits, la vie, comme ils disent. Je me suis abando
23
e faiblesses4.) Et demain peut-être, agir dans le
monde
, si je m’en suis d’abord rendu digne. L’époque nous veut, comme elle
24
existence que m’imposent mon corps et les lois du
monde
, et comment augmenter ma puissance de jouir, en même temps que ma pui
25
du large !… Tiens, j’écoute le vent ; je pense au
monde
. Chant des horizons, images qui s’éclairent… Je vais écrire autre cho
26
ent oriental (16 juillet 1926)a Il y a dans le
monde
intellectuel une « Question d’Orient » dont on ne peut plus méconnaît
27
ésillusionnés — nous annoncent le « crépuscule du
monde
occidental », et, au-dessus des ruines prochaines de nos cités mécani
28
omme celui-ci est plus dans l’opposition des deux
mondes
que dans la peinture elle-même de l’Orient. Tandis que s’accumulent l
29
plus reposante. Cette imparfaite accoutumance au
monde
de sensations inconnues où nous étions baignés nous promettait pourta
30
e.) Une atmosphère de triste volupté emplit notre
monde
à ce chant. L’odeur du fleuve est son parfum, le soleil rouge sa doul
31
rmi la foule, lève les yeux, au plus beau ciel du
monde
. i. Rougemont Denis de, « Soir de Florence », La Semaine littérair
32
r confondues ». Nous cherchons à conquérir non le
monde
, mais son ordre. Nous humilions sans trêve notre sensibilité au profi
33
catégories artificielles et nécessaires. Mais le
monde
échappe toujours à nos cadres — perpétuel conflit du réel avec nos rê
34
s 6 heures, je suis sorti. Il y avait beaucoup de
monde
dans les rues, sous la pluie. Les autobus passaient par groupes. Plus
35
e de romancier. Son regard se promène sur le même
monde
où se plaisent nos jeunes poètes cosmopolites, mais il garde une cert
36
udain éclate Entr’acte (1925). « Une étude sur le
Monde
des Rêves ». Rondes de cheminées dans le ciel où des pressentiments c
37
s (l’enterrement). Cela fait bizarre. Or, dans le
monde
où le cinéma doit nous « transplanter », un certain naturel est de ri
38
onvenu et que nous pensions la seule possible. Le
monde
« normal » nous apparaît alors comme l’une seulement des mille figure
39
née dans un café de Paris. « Je n’attends rien du
monde
, je n’attends rien de rien. » Riez-en donc, pantins officiels, et vou
40
her Monsieur, nous n’avons pas le temps ces jours-
ci
, beaucoup trop à faire, beaucoup trop d’êtres et de choses à aimer, e
41
dangereux. Un orage de tendresse va crever sur le
monde
. Aigles d’amours, oiseaux doux et cruels, nous parlerons vos langues
42
lac. Justement, voici que tout va s’ouvrir, qu’un
monde
s’est ouvert devant lui. Et l’eau n’est pas moins somptueuse. Et bien
43
t, la dispersion des efforts artistiques. Tout ce
monde
d’amateurs de découvertes, de snobs, de marchands de tableaux, de cri
44
hands de tableaux, de critiques d’avant-garde, ce
monde
où tous les extrémismes sont prônés comme vertus cardinales, et qui f
45
moins du fils d’un tel père. « Voilà le train du
monde
… » Je ne pense pas qu’il en faille gémir. Une certaine résistance est
46
r. Ce garçon aux allures discrètes promène sur le
monde
des yeux de Japonais d’une ironie mélancolique et qui voient plus loi
47
les cerveaux bourgeois incapables de concevoir un
monde
sans vieilles filles, sans capitalistes et sans gendarmes. Je sais bi
48
éralement répandus, j’ai vite fait de classer mon
monde
d’après les quelques réactions élémentaires qui ne manquent jamais de
49
est notre seul moyen de connaissance concrète du
monde
. Mais c’est à condition qu’on ne l’écrive pas, même en pensée. La poé
50
la connaissance abstraite et rationnelle dont le
monde
moderne se contente, et qui tend à remplacer, grâce à la mentalité sc
51
e en particulier, toute connaissance véritable du
monde
.) Littérature : un vice ? Peut-être. Ou une maladie ? Ce n’est pas en
52
a mienne m’aide à découvrir quelques êtres par le
monde
… Il ne s’agit plus de mépris ni d’adoration. J’ai défini une « maladi
53
oire. Seulement, allons ailleurs ; il y a trop de
monde
ici. 14. Paul Morand, auteur d’Ouvert et de Fermé la nuit, titres
54
s ceux-là travaillent à l’achèvement d’un certain
monde
moderne, merveilleuse mécanique sévère et dénuée de tout secours de l
55
éussi Je prends Henry Ford comme un symbole du
monde
moderne, et le meilleur, parce que personne ne s’est approché plus qu
56
oduction. Ford est le plus puissant industriel du
monde
; le plus riche, au point qu’il peut parler d’égal à égal avec beauco
57
re à leurs électeurs une organisation complète du
monde
, seule méthode capable d’empêcher les abus des capitalistes. Du même
58
miste. Ford, perfection de l’industriel, offre au
monde
moderne le premier exemple de son achèvement intégral. Il a atteint l
59
, dans un article intitulé « Le grand paradoxe du
monde
moderne »3, ce qu’il y a de profondément antihumain dans la conceptio
60
ion concrète d’une théorie qui tend à faire de ce
monde
un séjour meilleur pour les hommes. » C’est le bonheur, le salut par
61
: l’homme qu’on pourrait appeler le plus actif du
monde
, l’un de ceux qui influent le plus sur notre civilisation, possède la
62
nt le fordisme et l’Esprit sont incompatibles, le
monde
moderne impose ce dilemme : « en être » ou ne pas en être, c’est-à-di
63
qu’il sent immuable comme la mort le restitue au
monde
vers 5 heures du soir, dans la détresse des dernières sirènes. Au mon
64
soir, dans la détresse des dernières sirènes. Au
monde
, c’est-à-dire à une nature dont l’usine lui a fait oublier jusqu’à l’
65
ne peut plus situer son effort individuel dans le
monde
, lui attribuer sa véritable valeur. Il sent obscurément que son trava
66
nent par le seul fait de rester eux-mêmes dans un
monde
fordisé, des anarchistes. Car l’Esprit n’est pas un luxe, n’est pas u
67
es que le développement de la technique impose au
monde
moderne. Ces êtres, d’une espèce de plus en plus rare, qui savent enc
68
ie, « la vie les prend ». Irréguliers aux yeux du
monde
; la proie d’on ne sait quelles forces occultes sans doute dangereuse
69
rès vrai que les notions réaliste et idéaliste du
monde
ne sont séparées que par un léger décalage dans la chronologie de nos
70
fare militaire, ainsi je m’abandonne au rêve d’un
monde
que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse des violons.
71
e répondit-il, que seul vous venez d’atteindre au
monde
des êtres véritables. Nous nous rencontrons. Vous me voyez parce que
72
lés… Je n’en suis pas fâché. » Il y avait peu de
monde
dans les rues. Des jeunes gens avec une femme à chaque bras, l’air de
73
— Pour moi, dit Gérard, je situe l’amour dans un
monde
où la question fidélité ou inconstance ne se pose plus. Vous le savez
74
choses — et c’est cela seul qui donna un sens au
monde
. — Mais je bavarde, je philosophe, et vous allez me dire que c’est tr
75
ire que c’est trop facile pour un homme retiré du
monde
depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite malice dont l’i
76
avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du
monde
ne sont que décors mouvants dans la lueur bariolée des sentiments, il
77
de pour conduire des millions de lecteurs dans un
monde
purement fantaisiste où les équations tyranniques deviennent de merve
78
es « au travers desquels ils respiraient l’air du
monde
». N’en ferons-nous pas autant, emprisonnés que nous sommes dans une
79
mots et de discours en très beau style contre un
monde
très laid dont ils n’ont pas encore renoncé à chatouiller le snobisme
80
volution cantonaise en 1925 nous place au nœud du
monde
moderne : on y voit s’affronter en quelques hommes d’action les force
81
ême de la lutte qui met aux prises l’Europe et le
monde
du Pacifique. On retrouvera ici beaucoup des idées que la Tentation d
82
ns issues : l’angoisse que fait naître au cœur du
monde
contemporain l’absurdité de ses ambitions. Écoutons Garine, l’un de c
83
; accepte d’attendre comme un enfant sage que le
monde
lui donne, en son temps, sa petite part. On lui a expliqué qu’il fall
84
comme parle un de nos classiques. Repoussé par le
monde
parce qu’il n’est pas encore quelqu’un, Stéphane cherche à savoir ce
85
Mais non, on ne le secouera pas, ce cauchemar, ce
monde
moderne, ce monde de fous qui n’ont plus que leur raison, ce monde où
86
secouera pas, ce cauchemar, ce monde moderne, ce
monde
de fous qui n’ont plus que leur raison, ce monde où l’on ne sait plus
87
monde de fous qui n’ont plus que leur raison, ce
monde
où l’on ne sait plus créer avec joie des formes belles, ce monde qui
88
e sait plus créer avec joie des formes belles, ce
monde
qui devient impuissant. Impossible d’évoquer un personnage précis pou
89
respect de soi était de son temps le souverain du
monde
. Tamerlan pour les anciens. Ford pour les modernes. Quelle décadence
90
t foncièrement mauvais.) 6. Peu de choses dans le
monde
moderne ont encore une « essence ». Celle de Belles-Lettres est en ag
91
er : celui de naïveté. Définition du naïf dans le
monde
moderne : individu qui soutient des idées qui ne rapportent rien. En
92
en fut que plus malfaisante. L’école me rendit au
monde
, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant, sans cesse en garde contre
93
s principes. Et ce fut ma seconde découverte : ce
monde
simplifié, si évident, si parfaitement soumis aux règles d’une arithm
94
mis aux règles d’une arithmétique élémentaire, ce
monde
dont la Démocratie apparaissait comme l’achèvement idéal et nécessair
95
et de monotone dans la conception démocratique du
monde
. Entrons, c’est pire encore. Beaucoup d’enfants ont un frisson de dég
96
ecteurs des Écoles. Je le crains, dis-je ; car le
monde
ne progresse qu’à la faveur de malentendus (si tant est qu’il progres
97
rt de notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce
monde
-là « tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et
98
famille des valeurs réalistes, sans lesquelles le
monde
s’enfonce de son propre poids dans l’abrutissement ou se laisse prend
99
L’idéalisme est forcément révolutionnaire dans un
monde
organisé pour la production. Le culte des valeurs désintéressées ne p
100
e l’époque exigent une organisation à outrance du
monde
, je répondrai que dans la mesure où cette exigence est satisfaite naî
101
re les discours de tirs fédéraux. On a comparé le
monde
moderne à un vaste établissement de travaux forcés. L’école donne à l
102
ommune de la peste rationaliste qui sévit dans le
monde
depuis le xviiie (depuis les dernières pestes noires). Si vous creus
103
courant d’opinion. Et l’opinion publique mène le
monde
, paraît-il. À ce propos : que les journalistes s’engagent désormais à
104
gelés de rêverie », il se confond avec l’ombre du
monde
. Et l’âme peut enfin « saisir » dans leur réalité les choses dont ell
105
e génie tourmente cet être faible, humilié par le
monde
. L’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison
106
après un grand accès de fièvre… L’agrément de ce
monde
, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si l
107
chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même
monde
? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui
108
ut-il donc que l’un des deux soit absurde, de ces
mondes
à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est q
109
entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait le
monde
… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui
110
ges est de nouveau une dérive fantaisiste dans ce
monde
un peu plus léger, un peu plus profond que le vrai, où l’Éloge de la
111
liberté dont nous avons besoin pour croire que le
monde
actuel n’est pas un cas désespéré. Mais voici déjà dans l’œuvre de Je
112
l’âme dans la littérature la plus spirituelle du
monde
. La thèse que défend l’auteur de cet essai — la voyance de Rimbaud —
113
e, est un phénomène exactement aussi vieux que le
monde
. Mais M. Benda distinguera, et ils seront confondus. Car il y a un so
114
ourt. Celle-là même qui paraît anarchique dans un
monde
où tout est bon à quelque chose, où rien plus n’est tenu pour vrai qu
115
er : celui de naïveté. Définition du naïf dans le
monde
moderne : individu qui soutient des idées qui ne rapportent rien. En
116
en fut que plus malfaisante. L’école me rendit au
monde
, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant, sans cesse en garde contre
117
s principes. Et ce fut ma seconde découverte : ce
monde
simplifié, si évident, si parfaitement soumis aux règles d’une arithm
118
mis aux règles d’une arithmétique élémentaire, ce
monde
dont la Démocratie apparaissait comme l’achèvement idéal et nécessair
119
et de monotone dans la conception démocratique du
monde
. Entrons, c’est pire encore. Beaucoup d’enfants ont un frisson de dég
120
ecteurs des Écoles. Je le crains, dis-je ; car le
monde
ne progresse qu’à la faveur de malentendus (si tant est qu’il progres
121
rt de notre Institutrice qu’un rendu. Car dans ce
monde
-là « tout se paye » comme ils disent avec une satisfaction sordide et
122
famille des valeurs réalistes, sans lesquelles le
monde
s’enfonce de son propre poids dans l’abrutissement ou se laisse prend
123
L’idéalisme est forcément révolutionnaire dans un
monde
organisé pour la production. Le culte des valeurs désintéressées ne p
124
e l’époque exigent une organisation à outrance du
monde
, je répondrai que dans la mesure où cette exigence est satisfaite naî
125
re les discours de tirs fédéraux. On a comparé le
monde
moderne à un vaste établissement de travaux forcés. L’école donne à l
126
ommune de la peste rationaliste qui sévit dans le
monde
depuis le xviiie (depuis les dernières pestes noires). Si vous creus
127
courant d’opinion. Et l’opinion publique mène le
monde
, paraît-il. À ce propos : que les journalistes s’engagent désormais à
128
u désastre, mais il recouvrerait la domination du
monde
16 et non plus en barbare cette fois-ci. Ce qui l’empêche de comprend
129
ls échappent à cette fatalité qui est le signe du
monde
matériel. Je vois l’humanisme nouveau sous l’aspect d’une culture de
130
en eut, ne s’étendit guère au-delà des limites du
monde
roman. Le type de chevalier et ses succédanés militaires et wagnérien
131
ayon des idéaux de confection voici le Citoyen du
Monde
, voici le Bon Européen, voici l’Américain à rendement maximum. Et com
132
qu’une manière et qu’un ton, il y a une vision du
monde
véritablement neuve, dans laquelle l’âme, agissant à la façon d’une f
133
mais ces hauts murs d’ombre et de vent autour du
monde
où nous vivons parquent les visages les sons brassent les lueurs des
134
’histoire suivante qui est une des plus belles du
monde
: Un prince italien ayant commandé à Pergolèse un Stabat Mater, le
135
rofesseurs, journalistes, spécialistes de tout au
monde
; des jeunes gens qui ont fait leurs études à la Nouvelle Revue fran
136
d’un ciel bon enfant, et dans ce truculent petit
monde
, Marcel North et l’escholier François s’entendent comme larrons en fo
137
ou ivre, c’est-à-dire quand je suis dominé par le
monde
. Ils ont tous le même air absurde. Des fantômes d’une autre sorte, ce
138
mplement une variation dans mes relations avec le
monde
. En quoi cette première question est assez indiscrète. II Il y aurai
139
ons tout juste bonnes à évoquer la basse pègre du
monde
spirituel. Ce n’est pas en détraquant nos sens ou notre raison, ce n’
140
mprenons à ce signe qu’il nous transporte dans un
monde
plus hautement organisé, c’est-à-dire plus réel. (L’absurdité des cho
141
t un effort de création — car toute découverte du
monde
spirituel revêt pour nous, normalement, l’aspect d’une création. Il s
142
out… …………………………………………………………………………………………………………… Le
monde
renaît dans des accords. Une mélodie hongroise éveille un vagabond an
143
lisables, bouleversants de perfection, gages d’un
monde
que les poètes essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont no
144
perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce
monde
, — j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du plus haut intérê
145
ns qu’il a pris dans ce monde, — j’entends : leur
monde
, avec leurs « problèmes du plus haut intérêt », le « prix de l’action
146
pas perdu le sentiment qu’ils sont en scandale au
monde
moderne. Voilà ce qu’on ne dit pas dans les dépêches d’agence : les j
147
ne se plaint de ce qu’il y a peu de poètes par le
monde
. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu
148
ent ou fixe ou pas-à-pas. Tout s’épanouit dans un
monde
rythmé, fusant, tournoyant, sans frontières. Eux : leurs petites mous
149
nts ne m’empêchera pas de m’y sentir au bout d’un
monde
, au bord extrême de l’Europe. Le hasard a voulu que j’y entende, un s
150
nde. Ils l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un
monde
où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le v
151
ges à tous les espaces à parcourir encore dans ce
monde
et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres vies, pour approche
152
ais le voir, ce serait mourir dans la totalité du
monde
, effacer ta dernière différence, — car on ne voit que ce qui est de s
153
enant ?) 19. « Tous ceux qui quittent ce
monde
vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est p
154
ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce
monde
…) Malheur à celui qui ne cherche pas. Malheur à celui qui ne trouve p
155
u’à un sens exceptionnel de l’orientation dans le
monde
de l’esprit la sécurité de sa marche vers le centre d’une œuvre. La m
156
urir à notre auteur pareil ostracisme. Mais notre
monde
ne connaît plus de sacré que la propriété matérielle. d. Rougemont
157
llectuels : orgueil de la Vie, haine de cette vie-
ci
, mépris de la religion et ferveur pour des « valeurs nouvelles » enco
158
que M. René Gillouin parle14 de l’effort de notre
monde
pour « se séculariser, pour se constituer en dehors de Dieu sur des b
159
son action, celui, en somme, de l’imperfection du
monde
. Je pense que tout chrétien conscient des problèmes de ce temps, sous
160
réalité transcendante — ou alors le suicide d’un
monde
empoisonné par sa propre haine. Le séculariste « constructiviste » ré
161
: « Vous n’avez pas su conjurer la malédiction du
monde
moderne, clame-t-on de toutes parts aux chrétiens. Assez parlé de Vér
162
i j L’entrée de l’œuvre de Kierkegaard dans le
monde
intellectuel et religieux français, est un événement qui mérite d’êtr
163
stantisme, et il est caractéristique à la fois du
monde
du catholicisme et du monde du protestantisme, que la polémique et la
164
ristique à la fois du monde du catholicisme et du
monde
du protestantisme, que la polémique et la satire qui sévirent, dans l
165
: la voix de Nietzsche. ⁂ Ici, nous changeons de
monde
. À vrai dire, nous quittons la littérature. « Celui qui sait respirer
166
sme. Dans la lutte pour la vie que nous impose le
monde
contemporain, c’est l’habileté qui triomphe, et non plus la « virtu »
167
de sympathie, la misère physique et matérielle du
monde
où nous vivons. C’est un terrible péché du christianisme européen, qu
168
arce que leur dénuement était ce qu’il y avait au
monde
, de plus proche de sa grandeur. L’existence et l’action de Kagawa, te
169
mour chrétien peut encore aujourd’hui pénétrer un
monde
revendiqué par le communisme, comme son bien propre. Mais il n’y a pa
170
organique à situer leur effort dans une vision du
monde
globale et cohérente, à le juger religieusement par exemple. Que l’on
171
traditions et les sophismes. Devant lui était le
monde
: le monde, l’énorme asile de fous dont Eiichi avait parlé à son père
172
et les sophismes. Devant lui était le monde : le
monde
, l’énorme asile de fous dont Eiichi avait parlé à son père — mort mai
173
toute la terre. Sans se préoccuper si c’était le
monde
ou lui-même qui était fou, Eiichi décida que, de ce jour-là, il entre
174
ur en jour en même temps que sa révolte contre ce
monde
. Il se convertit enfin, brusquement, au moment où il avait décidé de
175
hi se demanda s’il y avait des procureurs dans le
monde
des moineaux. Il se taisait, car il savait qu’il était inutile de dir
176
t ressuscité de l’abîme du désespoir et revenu au
monde
merveilleux. Il résolut de vivre fermement dans sa sphère actuelle, e
177
’il fallait se jeter, mais dans les merveilles du
monde
. Et voici que, le 14 février, il se décida à faire profession de disc
178
te dernière catégorie. (On sait qu’il y a dans le
monde
moderne trois sortes de gens, les pécheurs, les sauvés et les honnête
179
ive poétique ou métaphysique. À cette heure où le
monde
tourne lentement et formidablement sur ses bases sociales et religieu
180
cette jeunesse qui aimait sa ferveur, mais que le
monde
de demain va contraindre, contraint déjà à des choix dramatiques ? Ce
181
s — Freud en particulier, dans Christ et l’âme du
monde
— mais bien plutôt qu’à force d’approfondir leur domaine propre, il l
182
a vision, c’est-à-dire l’appréhension poétique du
monde
. Rien n’est plus étranger au nominalisme qui envahit la critique sous
183
ain découvrant son impuissance à susciter dans le
monde
l’amour dont il aurait besoin, qu’il imagine et dont il meurt. Car la
184
our ou la pitié essaient sur eux leurs forces. Le
monde
est habité par des êtres dont le « bonheur » consiste à ne pas se ren
185
ure évasif et lucide devant les conditions que le
monde
lui propose. b. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Jean Cassou,
186
Ne doivent-ils pas au contraire considérer celles-
ci
comme leur accusation perpétuelle ? Car la vraie question qu’elles po
187
nt pas forcément à la ruine immédiate, dans notre
monde
tel qu’il est. Mais c’est parfois, bien au contraire, par leur succès
188
dont nous souffrons d’autant plus vivement que le
monde
actuel nous met en demeure d’abandonner tout ce qui, dans notre éthiq
189
Ai-je mal su lire tant de brillants essais sur le
monde
actuel et futur ? Est-ce le fait d’une disposition trop romantique qu
190
en communion avec les éléments, avec l’effroi du
monde
. On a, non sans comique, loué « cet artiste raffiné » d’avoir su « se
191
t : « Il paraît bien qu’on n’est pas morts ! » Le
monde
renaît dans une soirée pure et le baiser d’un couple heureux. Raremen
192
ls — sujets d’étonnement perpétuel — et la Fin du
Monde
est l’un d’eux. Un vrai mythe, c’est-à-dire un événement perpétuellem
193
, du Sacre et des Noces. Le ton de la création du
monde
. 6. S’il est vrai, comme l’a montré M. Spaïer, que toute pensée est
194
est l’un des plus mauvais qui aient été donnés au
monde
moderne. « Depuis Descartes, ils ont tous cru, dit Kierkegaard, que s
195
te « monstrueuse contradiction » règne au cœur du
monde
moderne, et la « pensée » bourgeoise a réussi ce tour pendable de la
196
as envie de se faire assassiner. ⁂ Pendant que ce
monde
condamné tient encore debout, il serait bon d’examiner rapidement les
197
souffrance et d’un isolement. Telle est la loi du
monde
, et il est admirable de l’aimer. Et la pensée n’est point soustraite
198
inations qu’il peut renoncer violemment à tout un
monde
faux pour en créer un autre. Sa vie en Afrique est un second renoncem
199
. » Dès les premiers instants de son accession au
monde
spirituel, il s’est mis en état de défense et de lenteur. Il avance a
200
rs travailler, combattre, agir, laisse en paix le
monde
futur et se contente d’être actif et utile en celui-ci »13. À quoi no
201
es qu’autant qu’elles sont utiles pour le bien du
monde
. Les autres, nous devons les garder pour nous ; elles seront toujours
202
s sine fine, sed nunc stans). Elle veut cette vie-
ci
. Et tout le reste, qu’elle soit marxiste ou nietzschéenne, elle l’app
203
et que tes bras autour de moi aux limites du
monde
nouent leur effroi je t’appelle à grande voix sans un son sans
204
de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce
monde
comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien
205
lus probe de se passer de Dieu quand elle juge le
monde
séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu
206
e séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu’un
monde
séparé de Dieu doit ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il
207
éparé de Dieu doit ou peut être envisagé comme un
monde
autonome. Il doit être envisagé comme manquant de quelque chose. Or,
208
e sa raison d’être. Il n’y a pas de neutralité du
monde
vis-à-vis de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du péché ent
209
ienne ? Certes, hic et nunc, dans la situation du
monde
de 1932, en présence du déchaînement orgueilleux et misérable d’une h
210
les valeurs doctrinales les plus gênantes pour ce
monde
sans Dieu. Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme »
211
elle implique la condamnation d’une conception du
monde
à la fois libérale et inconsciemment matérialiste qui permet et favor
212
e ! » (page 16). 17. « Si je cherche querelle au
monde
, c’est que, jusqu’à nouvel ordre, je lui fais encore confiance ». Ain
213
nderait cette rénovation. M. Maulnier critique un
monde
qui selon lui tend à la suppression de la personne humaine. Sa critiq
214
et. On lui dira que ce n’est pas si grave, que le
monde
n’est plus mené par les philosophes, qu’il accorde à leur activité un
215
rêtres, ni tout leur appareil d’assurance dans le
monde
et contre Dieu —, seul l’Évangile est radicalement dangereux, — salut
216
ette volonté de vivre « humainement » que dans le
monde
entier nous voyons se dresser contre la stérilisante convention capit
217
ure seulement où le plan de dépoétisation de leur
monde
confié aux manuels primaires, rate. Lire à petites doses. Vers la fin
218
rait à la mode de 1920, qu’Alexandre a conquis le
monde
. Le défaut de ce point de vue, c’est qu’il n’étonnera personne, alors
219
issant au contact des éléments inférieurs de deux
mondes
dont la synthèse constituerait la gloire de ce temps, et, accessoirem
220
condamner à ignorer, à méconnaître une vision du
monde
qui demain peut se traduire en arguments sanglants. Et s’il est des d
221
peut symboliser l’opposition des deux visions du
monde
dans celle, plus précise, de deux notions du tragique. Le monde latin
222
le, plus précise, de deux notions du tragique. Le
monde
latin connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’a
223
vraiment, n’est pas un mot français. En ceci, le
monde
de l’Europe centrale est plus chrétien que le monde latin — si l’on c
224
nde de l’Europe centrale est plus chrétien que le
monde
latin — si l’on considère ses manières de sentir et de penser — qu’il
225
ictions et dépassement de ces contradictions2. Le
monde
latin, en tant que latin, étant un monde de l’unité (en vérité de l’u
226
ons2. Le monde latin, en tant que latin, étant un
monde
de l’unité (en vérité de l’unification à tout prix) est un monde « sé
227
é (en vérité de l’unification à tout prix) est un
monde
« sécularisé » jusque dans ses modes les plus intimes de souffrir. Ca
228
alors en un refus chronique. Et c’est en quoi le
monde
latin, monde de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pou
229
refus chronique. Et c’est en quoi le monde latin,
monde
de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pour tout dire,
230
udacieux, et pour tout dire, plus chrétien que le
monde
de l’Europe centrale. L’intelligence est sentimentale Le sentim
231
erait nommer l’une des raisons d’être profonde du
monde
germanique. 5. Seule réalité vivante prise en considération par l’in
232
fare militaire, ainsi je m’abandonne au rêve d’un
monde
que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse des violons.
233
e répondit-il, que seul vous venez d’atteindre au
monde
des êtres véritables. Nous nous rencontrons. Vous me voyez parce que
234
és… Je n’en suis pas fâché. » Il y avait peu de
monde
dans les rues. Des jeunes gens avec une femme à chaque bras, l’air de
235
— Pour moi, dit Gérard, je situe l’amour dans un
monde
où la question fidélité ou inconstance ne se pose plus. Vous le savez
236
objets — et c’est cela seul qui donne un sens au
monde
. — Mais je bavarde, je philosophe, et vous allez me dire que c’est tr
237
ire que c’est trop facile pour un homme retiré du
monde
depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite malice dont l’i
238
avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du
monde
ne sont que des décors mouvants dans la lueur bariolée des sentiments
239
passant par toutes les formes animales. L’âme du
monde
palpite dans cette confidence. Il m’enseigne que la passion seule, pa
240
s loin que la rumeur des voix, orchestre du grand
monde
qui accorde, s’égarent parfois dans un silence qui s’approfondit au l
241
seulement d’écouter autre chose… En vérité le
monde
propose à l’imagination de bien étranges spectacles ; pourquoi veut-i
242
ement vaine. Il y a peu de mensonge dans le grand
monde
: plutôt des règles de jeu, et personne n’a l’idée d’y croire. Le pir
243
et c’est soudain une déchirure assourdissante du
monde
: je vois une lumière vraie, chaude et triomphante, et des vaisseaux
244
laisser aller un peu à mes idées. Le commerce du
monde
mène plus loin qu’il n’y paraît, mène parfois bien près de la réalité
245
ans l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… Le
monde
renaît dans des accords. Une mélodie hongroise éveille un vagabond an
246
lisables, bouleversants de perfection, gages d’un
monde
que les poètes essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont no
247
perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce
monde
, — j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du plus haut intérê
248
ns qu’il a pris dans ce monde, — j’entends : leur
monde
, avec leurs « problèmes du plus haut intérêt », le « prix de l’action
249
pas perdu le sentiment qu’ils sont en scandale au
monde
moderne. Voilà ce qu’on ne dit pas dans les dépêches d’agence : les j
250
se plaint de ce qu’il y ait peu de poètes par le
monde
. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu
251
ent ou fixe ou pas à pas. Tout s’épanouit dans un
monde
rythmé, fusant, tournoyant, sans frontières. Eux : leurs petites mous
252
nts ne m’empêchera pas de m’y sentir au bout d’un
monde
, au bord extrême de l’Europe. Je ne sais quel hasard a voulu que j’y
253
nde. Ils l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un
monde
où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le v
254
ges à tous les espaces à parcourir encore dans ce
monde
et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres vies, pour approche
255
ais le voir, ce serait mourir dans la totalité du
monde
, effacer ta dernière différence, — car on ne voit que ce qui est de s
256
tenant ?) xix « Tous ceux qui quittent ce
monde
vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est p
257
ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce
monde
.) Malheur à celui qui ne cherche pas. Malheur à celui qui ne trouve p
258
e génie tourmente cet être faible, humilié par le
monde
. L’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison
259
ès un grand accès de fièvre… L’agrément de ce
monde
, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longt
260
chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même
monde
? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui
261
ut-il donc que l’un des deux soit absurde, de ces
mondes
à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est
262
coin d’une maison jaune, se retournent. Ce petit
monde
enclos par le pont et l’écluse, je m’en contenterai doucement. Comme
263
ctivité d’un jugement qui domine la médiocrité du
monde
. Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répét
264
haque matin deux pages à la machine. Il y juge du
monde
en général, de la religion, des mœurs, de l’histoire, et de ses voisi
265
? Cette ville est pour eux la moins quelconque du
monde
. Je prétexte des écritures — qui se réduisent d’ailleurs à ce journal
266
ette foi anxieuse en je ne sais quelle liberté du
monde
. Un peu plus tard, il y eut un instant merveilleux que je veux noter
267
en contact avec tout le mobile et l’ineffable du
monde
. Cure de sommeil, de rêves et de feuillages — et trois heures de tenn
268
a perdu le secret de l’humain ? Car voici bien le
monde
qu’on nous a fait. Tout encombré d’idées sans corps, de corps stupide
269
qui composent notre imagerie quotidienne du vaste
monde
. J’étais seul et tranquille, à manger et à soupeser des idées qui ven
270
ne l’esprit humain parmi les formes désirables du
monde
, lorsqu’il veut les connaître et les posséder dans sa force. Car la l
271
le s’évanouit en lumière. C’est ainsi que dans le
monde
spirituel, l’ère de la vitesse préparerait l’ère des Illuminés… L’ext
272
n ressort ivre et comme possédé par les génies du
monde
végétal. Il y a une sorte de violence aussi dans ces bains de silence
273
ion d’humanité la plus dangereuse pour la paix du
monde
. Quoi ! cette centaine de familles écartées du pouvoir dans leur prop
274
avec une Europe bourgeoise, résignée à laisser ce
monde
aux Juifs, puisque tout est perdu, mais héroïquement attachées à leur
275
ne vertu sans égale, sans espoir —, péril pour le
monde
! Fable énorme et qui étonne de la part d’écrivains d’ordinaire consc
276
voir si cette classe justifie sa fonction dans le
monde
actuel, je répondrai que cela dépend après tout des possibilités qu’o
277
proche. Une haute muraille derrière nous ferme le
monde
. Tu ne trembles plus, tu t’appuies. Nos reflets ondulent très peu, gr
278
’histoire suivante qui est une des plus belles du
monde
: Un prince italien ayant commandé à Pergolèse un Stabat Mater, le m
279
e férocité spéciales décrites par Léon Bloy. Joli
monde
, comme disent les échotiers. Remercions Candide d’avoir poussé les ch
280
débrayée, une action anarchique, voilà bien notre
monde
. Mais une pensée qui n’agit pas n’est plus de la pensée ; une action
281
manifeste ? Ce serait faire la part trop belle au
monde
, que nous refusons. Mais il peut être utile d’en dégager ce que l’on
282
à recommencer. Ce que l’instant commande, dans le
monde
tel qu’il est, n’est-ce pas, d’une façon plus urgente, « l’observatio
283
e fit voir à l’évidence, une fois de plus, que le
monde
fabriqué pour leur usage par les hommes de ce temps est à tous points
284
e à l’homme. 2° Les fondements idéologiques de ce
monde
sont morts ou n’en valent guère mieux, tant ils sont enrobés de crass
285
ontradiction et de l’« agonie », est au centre du
monde
chrétien, parce qu’elle est le signe même de notre condition. Et lors
286
reste vaine, évasive et mortelle. Nous sommes au
monde
, nous ne sommes pas du monde. Toute construction politique qui ne pre
287
elle. Nous sommes au monde, nous ne sommes pas du
monde
. Toute construction politique qui ne prend pas au sérieux ce qu’impli
288
. 1° L’hérésie pessimiste abandonne à lui-même un
monde
qui ne saurait nous offrir de salut, puisqu’il n’est de salut qu’en l
289
il n’est de salut qu’en la foi, qui transcende le
monde
. Principe de l’individualisme anarchique ; point de vue qui rend absu
290
même d’être né, c’est-à-dire d’avoir été « mis au
monde
». 2° L’hérésie optimiste constate au contraire que « nous sommes au
291
imiste constate au contraire que « nous sommes au
monde
pour quelque chose », mais elle oublie que ce quelque chose, notre ac
292
hèse est inhérente à tout système rationaliste du
monde
, soit qu’il prétende, comme le système romain, enfermer les antinomie
293
alisme américain. Les uns l’accusent de livrer le
monde
au Malin, les autres — ou parfois les mêmes — de vouloir fonder dans
294
ou parfois les mêmes — de vouloir fonder dans ce
monde
un Royaume de Dieu qui pour capitale, plutôt que Genève, choisirait D
295
i de vivre — telle est notre révolution — dans un
monde
qui nous préparait pour autre chose, dans une société organisée (et m
296
créations pseudo-mystiques qui pullulent dans un
monde
athée. Quelle que soit d’ailleurs la conception historique que l’on a
297
lle sera « acte ». 2e — Le matérialisme décrit un
monde
tel qu’on ne voit pas où l’acte peut s’y insérer. Comment croire que
298
tion personnaliste est seule capable d’édifier un
monde
culturel, économique et social qu’anime un risque permanent, essentie
299
des entreprises, des nations, les intérêts (?) du
monde
. Sylveire demande : que signifie « sauver le monde » ? Rien. Au sens
300
onde. Sylveire demande : que signifie « sauver le
monde
» ? Rien. Au sens fort du mot, le « salut » n’est pas à débattre sur
301
isit, me saisit. Je parle de cette seule chose au
monde
qui n’ait pas besoin d’arguments pour juger les idoles du monde ; de
302
t pas besoin d’arguments pour juger les idoles du
monde
; de cette seule chose pour laquelle j’accepte de me faire tuer, parc
303
issant au contact des éléments inférieurs de deux
mondes
dont la synthèse constituerait la gloire de ce temps, et, accessoirem
304
condamner à ignorer, à méconnaître une vision du
monde
qui demain peut se traduire en arguments sanglants. Et s’il est des d
305
peut symboliser l’opposition des deux visions du
monde
dans celle, plus précise, de deux notions du tragique. Le monde latin
306
le, plus précise, de deux notions du tragique. Le
monde
latin connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’a
307
vraiment, n’est pas un mot français. En ceci, le
monde
de l’Europe centrale est plus chrétien que le monde latin — si l’on c
308
nde de l’Europe centrale est plus chrétien que le
monde
latin — si l’on considère ses manières de sentir et de penser — qu’il
309
ictions et dépassement de ces contradictions2. Le
monde
latin, en tant que latin, étant un monde de l’unité (en vérité de l’u
310
ons2. Le monde latin, en tant que latin, étant un
monde
de l’unité (en vérité de l’unification à tout prix) est un monde « sé
311
é (en vérité de l’unification à tout prix) est un
monde
« sécularisé » jusque dans ses modes les plus intimes de souffrir. Ca
312
alors en un refus chronique. Et c’est en quoi le
monde
latin, monde de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pou
313
refus chronique. Et c’est en quoi le monde latin,
monde
de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pour tout dire p
314
audacieux, et pour tout dire plus chrétien que le
monde
de l’Europe centrale. L’intelligence est sentimentale Le sentim
315
s loin que la rumeur des voix, orchestre du grand
monde
qui accorde, s’égarent parfois dans un silence qui s’approfondit au l
316
air seulement d’écouter autre chose… En vérité le
monde
propose à l’imagination de bien étranges spectacles ; pourquoi veut-i
317
ement vaine. Il y a peu de mensonge dans le grand
monde
: plutôt des règles de jeu, et personne n’a l’idée d’y croire. Le pir
318
et c’est soudain une déchirure assourdissante du
monde
: je vois une lumière vraie, chaude et triomphante, et des vaisseaux
319
laisser aller un peu à mes idées. Le commerce du
monde
mène plus loin qu’il n’y paraît, mène parfois bien près de la réalité
320
ns l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… ⁂ Le
monde
renaît dans des accords. Une mélodie hongroise éveille un vagabond an
321
lisables, bouleversants de perfection, gages d’un
monde
que les poètes essaient de décrire sans l’avoir vu, et dont nous savo
322
pas perdu le sentiment qu’ils sont en scandale au
monde
moderne. Voilà ce qu’on ne dit pas dans les dépêches d’agence : les j
323
se plaint de ce qu’il y ait peu de poètes par le
monde
. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu
324
ent ou fixe ou pas-à-pas. Tout s’épanouit dans un
monde
rythmé, fusant, tournoyant, sans frontières. Eux : leurs petites mou
325
nts ne n’empêchera pas de m’y sentir au bout d’un
monde
, au bord extrême de l’Europe. Je ne sais quel hasard a voulu que j’y
326
nde. Ils l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un
monde
où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le v
327
ges à tous les espaces à parcourir encore dans ce
monde
et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres vies, pour approche
328
ais le voir, ce serait mourir dans la totalité du
monde
, effacer ta dernière différence, — car on ne voit que ce qui est de s
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pérer — maintenant ?) « Tous ceux qui quittent ce
monde
vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est p
330
ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce
monde
.) Malheur à celui qui ne cherche pas. Malheur à celui qui ne trouve p
331
proche. Une haute muraille derrière nous ferme le
monde
. Tu ne trembles plus, tu t’appuies. Nos reflets ondulent très peu, gr
332
n ressort ivre et comme possédé par les génies du
monde
végétal. Il y a une sorte de violence aussi dans ces bains de silence
333
ion d’humanité la plus dangereuse pour la paix du
monde
. Quoi ! cette centaine de familles écartées du pouvoir dans leur prop
334
ec une Europe bourgeoise, résignée à « laisser ce
monde
aux Juifs », puisque tout est perdu, mais héroïquement attachées à le
335
ne vertu sans égale, sans espoir —, péril pour le
monde
! Fable énorme et qui étonne de la part d’écrivains d’ordinaire consc
336
voir si cette classe justifie sa fonction dans le
monde
actuel, je répondrai que cela dépend après tout des possibilités qu’o
337
e génie tourmente cet être faible, humilié par le
monde
. L’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison
338
près un grand accès de fièvre… L’agrément de ce
monde
, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longt
339
chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même
monde
? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui
340
ut-il donc que l’un des deux soit absurde, de ces
mondes
à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est qu
341
coin d’une maison jaune, se retournent. Ce petit
monde
enclos par le pont et l’écluse, je m’en contenterai doucement. Comme
342
ctivité d’un jugement qui domine la médiocrité du
monde
. Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répét
343
haque matin deux pages à la machine. Il y juge du
monde
en général, de la religion, des mœurs, de l’histoire, et de ses voisi
344
? Cette ville est pour eux la moins quelconque du
monde
. Je prétexte des écritures — qui se réduisent d’ailleurs à ce journal
345
ette foi anxieuse en je ne sais quelle liberté du
monde
. Un peu plus tard, il y eut un instant merveilleux que je veux noter
346
en contact avec tout le mobile et l’ineffable du
monde
. Cure de sommeil, de rêves et de feuillages — et trois heures de tenn
347
a perdu le secret de l’humain ? Car voici bien le
monde
qu’on nous a fait. Tout encombré d’idées sans corps, de corps stupide
348
qui composent notre imagerie quotidienne du vaste
monde
. J’étais seul et tranquille, à manger et à soupeser des idées qui ven
349
ne l’esprit humain parmi les formes désirables du
monde
, lorsqu’il veut les connaître et les posséder dans sa force. Car la l
350
le s’évanouit en lumière. C’est ainsi que dans le
monde
spirituel, l’ère de la vitesse préparerait l’ère des Illuminés… L’ext
351
ont douceur de vivre ? Déjà nous éprouvons que le
monde
a glissé dans une ère étrange et brutale, où ces formes de vie qui so
352
nuage et se tait, que son deuil soit le deuil du
monde
! Nous sentons bien que nous sommes tous atteints. Quelqu’un disait :
353
verse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du
monde
: il ne les connaîtra jamais. Il ne verra que d’aveugles façades. Il
354
ement plus que tout ce que peuvent rafler dans le
monde
entier les servants des « Panzerdivisionen ». Quelque chose d’indéfin
355
ait peut-être nécessaire pour faire comprendre au
monde
entier qu’il est des victoires impossibles. On ne conquiert pas avec
356
ont on manque. Qu’ils fassent dix fois le tour du
monde
! Ils ne rencontreront partout que le fracas du néant mécanique. Jusq
357
fatales réalités : car ce sont les réalités d’un
monde
tout artificiel que nous, les hommes avons bâti selon nos caprices, n
358
rmerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un
monde
de terrasses, du deuxième au trentième étage du River Club, où vivent
359
t l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du
monde
, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder tant de mo
360
icipée Princeton, 27 mars 1946 Entre les deux
mondes
. — L’avion partira dans trois jours. Déjà par l’imagination, j’habite
361
r, chaque amour enrichit tout l’amour. Entre deux
mondes
aimés différemment, que l’amour ne soit pas déchiré ! Mais qu’il s’an
362
sse descend obliquement, rejoint la mer, ferme le
monde
devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la gloire aux ténè
363
’on exagère un peu, à cet égard. Mais le reste du
monde
se charge bien de rétablir un équilibre « humain », sur les modèles r
364
ns suisse que le cynisme, honoré dans le reste du
monde
. Rien de plus suisse que le réflexe de critiquer sèchement tout ce qu
365
nné du grand Burckhardt considérant l’histoire du
monde
, et le rythme vital d’un Nicolas Manuel : c’est vers quoi je reviens,
366
ui étonne encore trop de braves gens, nés dans un
monde
où presque tout allait de soi. Voilà qui éclate aux yeux dès qu’on so
367
menace de la guerre atomique. On m’assure que le
monde
n’est pas prêt pour cela. Les chefs disent que les peuples n’en veule