1
ec les siens. Vous retournez une toile appuyée au
mur
, c’est un Renoir… Retournez-en une autre, ce doit être un dessin d’ho
2
II Je ne sais pas où tu m’entends mais ces hauts
murs
d’ombre et de vent autour du monde où nous vivons parquent les visage
3
ire, et quand les fondations furent achevées, les
murs
s’élevèrent, et quand tout fut terminé, l’on interdit l’entrée du pal
4
ller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des
murs
sans yeux dominent des baraques éparses dans une brousse où s’engage
5
soir étouffant, vous m’avez montré en passant des
murs
brunis qui rougeoyaient au sommet du Rozsadomb — la Colline des roses
6
à une plate-forme dallée, surchauffée, entre des
murs
assez hauts dont l’un est peut-être la façade d’une chapelle ; mais l
7
ensemble des constructions. C’est là qu’on entre.
Murs
nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très beau tapis
8
t racontée sur un papier jauni encadré et fixé au
mur
. Gül Baba est le dernier héros musulman qui ait fait parler de lui en
9
énétrons dans une grande salle vivement éclairée.
Murs
chaulés, et de nouveau de hautes voûtes. Une banquette longe trois de
10
elle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le
mur
chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la long
11
ouvelles routes. On nous connaît mal. Derrière le
mur
de notre maison on nous croyait peut-être enfermés dans un moralisme
12
s enthousiasmes en désordre s’agitaient entre les
murs
d’où nous arrachions les moulures et les vieux papiers à fleurs. La c
13
soir étouffant, vous m’avez montré en passant des
murs
brunis qui rougeoyaient au sommet du Rozsadomb — la Colline des roses
14
t à une plate-forme dallée, surchauffée entre des
murs
assez hauts dont l’un est peut-être la façade d’une chapelle ; mais l
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ensemble des constructions. C’est là qu’on entre.
Murs
nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très beau tapis
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t racontée sur un papier jauni encadré et fixé au
mur
. Gül Baba est le dernier héros musulman qui ait fait parler de lui en
17
énétrons dans une grande salle vivement éclairée.
Murs
chaulés, et de nouveau de hautes voûtes. Une banquette longe trois de
18
elle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le
mur
chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la long
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ller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des
murs
sans yeux dominent des baraques éparses dans une brousse où s’engage
20
soir étouffant, vous m’avez montré en passant des
murs
brunis qui rougeoyaient au sommet du Rozsadomb — la Colline des roses
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à une plate-forme dallée, surchauffée, entre des
murs
assez hauts dont l’un est peut-être la façade d’une chapelle ; mais l
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nsemble des constructions. C’est là qu’on entre.
Murs
nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très beau tapis
23
t racontée sur un papier jauni encadré et fixé au
mur
. Gül Baba est le dernier héros musulman qui ait fait parler de lui en
24
énétrons dans une grande salle vivement éclairée.
Murs
chaulés, et de nouveau de hautes voûtes. Une banquette longe trois de
25
elle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le
mur
chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la long
26
umière orangée vient râper doucement le crépi des
murs
bas, sur la terrasse toute voisine. Un autre jour, le même amour, mai
27
au-dessus des toits bleus, des toits roux et des
murs
couleur du temps, où quelques taches de rose clair ou de noir achèven
28
ce qui vient. Et voici les brumes sur le lac, les
murs
de vignes séculaires, et ce toit qui demande aux voyageurs, en grande
29
rsemés de sapins majestueux et coupés çà et là de
murs
bas faits de grosses pierres entassées avec art. Nous passions les cl
30
iculière. Cela ne se passe point entre les quatre
murs
d’une chambrette, ou dans les rêveries d’un cerveau délicat. Nous dis
31
groupe, agonise au fond d’une tranchée, sous les
murs
du fort de Capocabana, il a soudain la vision d’une Allemagne future
32
e du culte (qui ne peut être célébré que hors les
murs
, et qui souffre partout des pires vexations), il ne fait pas droit da
33
ef du groupe, agoniser dans une tranchée sous les
murs
d’un fort brésilien. Et la haute statue de Pillau, le ministre d’Alle
34
s, l’arrivée du Führer. Et au-dehors, battant les
murs
de la halle, cent-mille hommes et femmes attendaient sous les haut-pa
35
maison : une ancienne magnanerie, très haute, aux
murs
de gros moellons rougeâtres et gris non revêtus. Il y a trois pièces
36
à franges, tabourets brodés et objets d’art. Aux
murs
, plusieurs douzaines d’aquarelles, sous-bois et marines. Quelques tap
37
Le reflet de l’eau tremble au plafond et sur les
murs
verdâtres de la chambre où j’écris. Et voilà mon petit exercice de re
38
étage supérieur. 23 septembre 1934 Maintenant les
murs
sont nus : d’un joli vert bleu très clair. Le carreau rouge a été déb
39
gne, un jardin en terrasses, enclos de très hauts
murs
. À travers la grille ouvragée, on voit une profusion de fleurs violen
40
plication du cadastre en lisant affichées sur les
murs
de l’église les annonces de ventes immobilières. Les propriétés se co
41
s, à demi cachée par des lauriers épais. De hauts
murs
blancs enclosent de tous côtés ce jardin de curé, qui a juste la larg
42
e plafond. Très peu de meubles, comme j’aime. Des
murs
blanchis ou teintés de bleu clair, des planchers rudes. Décor candide
43
ue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les
murs
blanchis, quelques petites gravures anciennes, encadrées de noir, et
44
plus moi. Premières roses au soleil, le long des
murs
du chai. Nous déjeunons sous les tilleuls. Il y a un grand bonheur da
45
s, à demi cachée par des lauriers épais. De hauts
murs
blancs enclosent de tous côtés ce jardin de curé qui a juste la large
46
e plafond. Très peu de meubles, comme j’aime. Des
murs
blanchis ou teintés de bleu clair, des planchers rudes. Décor candide
47
nouveau le noir, et l’écho de mes pas contre les
murs
des maisons mortes. Je me glisse dans le hangar de la grosse voiture
48
qu’une bande de terre aride, portant la route, un
mur
qui fait digue, une haie de tamaris. À gauche, l’océan invisible derr
49
tamaris. À gauche, l’océan invisible derrière le
mur
; à droite, des marais salants avec leurs cloisons délicates contre l
50
s, à demi cachée par des lauriers épais. De hauts
murs
blancs enclosent de tous côtés ce jardin de curé qui a juste la large
51
e plafond. Très peu de meubles, comme j’aime. Des
murs
blanchis ou teintés de bleu clair, des planchers rudes. Décor candide
52
tit vin, à regarder le carré de ciel pâlir et les
murs
qui deviennent roses. 21 novembre 1933 Le bureau de poste. — T
53
ue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les
murs
blanchis, quelques petites gravures anciennes, encadrées de noir, et
54
plication du cadastre en lisant affichées sur les
murs
de l’église les annonces de ventes immobilières. Les propriétés se co
55
ls ont pris la chèvre, l’ont passée par-dessus le
mur
, et voilà ! Et pourquoi ? Pour plaisanter ! Quand j’ai été nourrir ma
56
ie, des fleurs partout, la grande lumière sur nos
murs
blanchis. J’ai travaillé au jardin, tous ces jours. Labouré et dessin
57
plus moi. Premières roses au soleil, le long des
murs
du chai. Nous déjeunons sous les tilleuls. Il y a un grand bonheur da
58
trou en forme de serrure — ou des huîtres sur les
murs
des écluses à poisson. Il nous a fallu trois belles heures pour rappo
59
ne table en sapin, dans une vaste pièce vide, aux
murs
nus et aux fenêtres ouvertes, où passent le vent, une hirondelle, les
60
maison : une ancienne magnanerie, très haute, aux
murs
de gros moellons rougeâtres et gris non revêtus. Il y a trois pièces
61
à franges, tabourets brodés et objets d’art. Aux
murs
, plusieurs douzaines d’aquarelles, sous-bois et marines. Quelques tap
62
Le reflet de l’eau tremble au plafond et sur les
murs
verdâtres de la chambre où j’écris. Et voilà mon petit exercice de re
63
supérieur. 23 septembre 1934 Maintenant les
murs
sont nus : d’un joli vert bleu très clair. Le carreau rouge a été déb
64
gne, un jardin en terrasses, enclos de très hauts
murs
. À travers la grille ouvragée, on voit une profusion de fleurs violen
65
et d’arbres maigres, de champs pelés et de grands
murs
de briques interrompus ; tranchée de la ceinture, amas de détritus, b
66
tres obscures.) Ville aérienne, où la hauteur des
murs
n’évoque plus les parois d’un puits sale, mais plutôt une falaise éle
67
nouveau le noir, et l’écho de mes pas contre les
murs
des maisons mortes. Je me glisse dans le hangar de la grosse voiture
68
elle). Nous inscrivons nos noms au charbon sur le
mur
chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la long
69
. Dans cette église baroque de Sainte-Catherine —
murs
couverts d’armoiries et de cimiers vieil or, galeries de bois peintes
70
les baies ouvertes, cent-mille hommes battent les
murs
de la halle. Quelques femmes s’évanouissent, on les emporte, et cela
71
et sans abois lointains. On y rôde en frôlant les
murs
, heurtant des corps, guettant des phares sans reflet sur le macadam.
72
et sans que rien puisse la retenir, « ni tour, ni
mur
, ni fort chastel ». Chez Orri le forestier, ils ont plusieurs rendez-
73
on des épées », que Nicolas avait fait peindre au
mur
de sa cellule. Luther l’interprétait comme une prophétie contre le pa
74
et sans que rien puisse la retenir, « ni tour, ni
mur
, ni fort chastel. » Chez Orri le forestier, ils ont plusieurs rendez-
75
et sans que rien puisse la retenir, « ni tour, ni
mur
, ni fort chastel ». Chez Orri le forestier, ils ont plusieurs rendez-
76
ouve personne. Mais ses outils sont là, contre le
mur
. Il reprend le chemin de son champ. En passant au carrefour, il s’est
77
fond du parc, près de la porte démolie, là où les
murs
ne cachent plus que les abords désertiques de la ville, ils se sont v
78
uvez en face d’un canon anti-tank, protégé par un
mur
en ciment. Une poussée rapide de divisions motorisées pourrait seulem
79
ue de monter les matériaux, d’autres de bâtir les
murs
, de charpenter, ou de crépir. À cause de l’énormité de l’entreprise,
80
nce… J’imagine que l’humilité passe à travers les
murs
de la cellule que bâtissaient nos craintes et nos vanités faibles, et
81
ue de monter les matériaux, d’autres de bâtir les
murs
, de charpenter, ou de crépir. À cause de l’énormité de l’entreprise,
82
nce… J’imagine que l’humilité passe à travers les
murs
de la cellule que bâtissaient nos craintes et nos vanités faibles, et
83
ue de monter les matériaux, d’autres de bâtir les
murs
, de charpenter, ou de crépir. À cause de l’énormité de l’entreprise,
84
nce… J’imagine que l’humilité passe à travers les
murs
de la cellule que bâtissaient nos craintes et nos vanités faibles, et
85
ouve personne. Mais ses outils sont là, contre le
mur
. Il reprend le chemin de son champ. En passant au carrefour, il s’est
86
au-dessus des toits bleus, des toits roux et des
murs
couleur du temps, où quelques taches de rosé clair ou de noir achèven
87
umière orangée vient râper doucement le crépi des
murs
bas, sur la terrasse toute voisine. Un autre jour, le même amour, mai
88
non taillés sur un pré d’un vert sombre enclos de
murs
. Du lierre partout. Çà et là, des statues de faunes et de chiens gise
89
umière orangée vient râper doucement le crépi des
murs
bas, sur la terrasse toute voisine. Un autre jour, le même amour, mai
90
non taillés sur un pré d’un vert sombre enclos de
murs
. Du lierre partout. Çà et là, des statues de faunes et de chiens gise
91
abois dans le lointain. On y rôde en frôlant les
murs
, heurtant des corps, guettant des phares sans reflet sur le macadam.
92
ouve personne. Mais ses outils sont là, contre le
mur
. Il reprend le chemin de son champ. En passant au carrefour il s’est
93
t pas de fenêtres et des trous partout dans leurs
murs
… Je songe à ce que me disait à Paris, il y a un an, Ortega y Gasset,
94
ulagement mon hôtel. Un plancher bleu foncé, des
murs
blancs, un plafond vitré. Deux larges et basses fenêtres sur la cour.
95
viennent sur ce toit en lisant. Comme il n’y a ni
mur
, ni barrière, il faut craindre à chaque fois qu’elles fassent un pas
96
umière orangée vient râper doucement le crépi des
murs
bas, sur la terrasse toute voisine. Un autre jour, le même amour, mai
97
non taillés sur un pré d’un vert sombre enclos de
murs
. Du lierre partout. Çà et là, des statues de faunes et de chiens gise
98
au-dessus des toits bleus, des toits roux et des
murs
couleur de temps, où quelques taches de rose clair ou de noir achèven
99
soir étouffant, vous m’avez montré en passant des
murs
brunis qui rougeoyaient au sommet du Rozsadomb — la Colline des roses
100
à une plate-forme dallée, surchauffée, entre des
murs
assez hauts dont l’un est peut-être la façade d’une chapelle ; mais l
101
ensemble des constructions. C’est là qu’on entre.
Murs
nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très beau tapis
102
t racontée sur un papier jauni encadré et fixé au
mur
. Gül Baba est le dernier héros musulman qui ait fait parler de lui en
103
énétrons dans une grande salle vivement éclairée.
Murs
chaulés, et de nouveau de hautes voûtes. Une banquette longe trois de
104
elle), nous inscrivons nos noms au charbon sur le
mur
chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la long
105
ut ce que l’œil enregistre est laid, sol cimenté,
mur
gris, coin de ciel sombre, et quelques toits de pavillons minables au
106
qu’une bande de terre aride, portant la route, un
mur
qui fait digue, une haie de tamaris. À gauche, l’océan invisible derr
107
tamaris. À gauche, l’océan invisible derrière le
mur
; à droite, des marais salants avec leurs cloisons délicates contre l
108
s, à demi cachée par des lauriers épais. De hauts
murs
blancs enclosent de tous côtés ce jardin de curé qui a juste la large
109
e plafond. Très peu de meubles, comme j’aime. Des
murs
blanchis ou teintés de bleu clair, des planchers rudes. Décor candide
110
tit vin, à regarder le carré de ciel pâlir et les
murs
qui deviennent roses. 21 novembre 1933 Le bureau de poste. — T
111
ue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les
murs
blanchis, quelques petites gravures anciennes, encadrées de noir, et
112
plication du cadastre en lisant affichées sur les
murs
de l’église les annonces de ventes immobilières. Les propriétés se co
113
ls ont pris la chèvre, l’ont passée par-dessus le
mur
, et voilà ! Et pourquoi ? Pour plaisanter ! Quand j’ai été nourrir ma
114
ie, des fleurs partout, la grande lumière sur nos
murs
blanchis. J’ai travaillé au jardin, tous ces jours. Labouré et dessin
115
plus moi. Premières roses au soleil, le long des
murs
du chai. Nous déjeunons sous les tilleuls. Il y a un grand bonheur da
116
nouveau le noir, et l’écho de mes pas contre les
murs
des maisons mortes. Je me glisse dans le hangar de la grosse voiture
117
font un trou de serrure — ou des huîtres sur les
murs
des écluses à poisson. Il nous a fallu trois belles heures pour rappo
118
ne table en sapin, dans une vaste pièce vide, aux
murs
nus et aux fenêtres ouvertes, où passent le vent, une hirondelle, les
119
maison : une ancienne magnanerie, très haute, aux
murs
de gros moellons rougeâtres et gris non revêtus. Il y a trois pièces
120
à franges, tabourets brodés et objets d’art. Aux
murs
, plusieurs douzaines d’aquarelles, sous-bois et marines. Quelques tap
121
Le reflet de l’eau tremble au plafond et sur les
murs
verdâtres de la chambre où j’écris. Et voilà mon petit exercice de re
122
supérieur. 23 septembre 1934 Maintenant les
murs
sont nus : d’un joli vert bleu très clair. Le carreau rouge a été déb
123
gne, un jardin en terrasses, enclos de très hauts
murs
. À travers la grille ouvragée, on voit une profusion de fleurs violen
124
et d’arbres maigres, de champs pelés et de grands
murs
de briques interrompus ; tranchée de la ceinture, amas de détritus, b
125
tres obscures.) Ville aérienne, où la hauteur des
murs
n’évoque plus les parois d’un puits sale, mais plutôt une falaise éle
126
. Dans cette église baroque de Sainte-Catherine —
murs
couverts d’armoiries et de cimiers vieil or, galeries de bois peintes
127
les baies ouvertes, cent-mille hommes battent les
murs
de la halle. Quelques femmes s’évanouissent, on les emporte, et cela
128
abois dans le lointain. On y rôde en frôlant les
murs
, heurtant des corps, guettant des phares sans reflet sur le macadam.
129
ouve personne. Mais ses outils sont là, contre le
mur
. Il reprend le chemin de son champ. En passant au carrefour il s’est
130
er, sur une route presque campagnarde, entre deux
murs
, une voiture militaire ouverte ralentit le long de nos petits groupes
131
t pas de fenêtres et des trous partout dans leurs
murs
… Je songe à ce que me disait à Paris, il y a un an, José Ortega y Gas
132
c’est tantôt une longue bâtisse à l’argentine aux
murs
jaunes et très basse (on la prolonge sur les ailes quand la famille s
133
oulagement mon hôtel. Un plancher bleu foncé, les
murs
d’un blanc rosé, et la moitié du plafond incliné est en vitrage, noir
134
e loisir n’est qu’un vide. Rien à regarder que ce
mur
de briques humides. Rien de vivant, rien à épier longuement, à voir b
135
umière orangée vient râper doucement le crépi des
murs
bas, sur la terrasse toute voisine. Un autre jour, le même amour, mai
136
non taillés sur un pré d’un vert sombre enclos de
murs
. Du lierre partout. Çà et là, des statues de faunes et de chiens gise
137
à-coups sur l’asphalte ruisselant. Plus haut, des
murs
de brique rouge et de brique jaune, des lessives roses et bleues deva
138
au-dessus des toits bleus, des toits roux et des
murs
couleur du temps, où quelques taches de rose clair ou de noir achèven
139
oulagement mon hôtel. Un plancher bleu foncé, des
murs
blancs, un plafond vitré. Deux larges et basses fenêtres sur la cour.
140
viennent sur ce toit en lisant. Comme il n’y a ni
mur
, ni barrière, il faut craindre à chaque fois qu’elles fassent un pas
141
e à demi effacée par une main sacrilège, l’un des
murs
de cette citadelle qu’est, pour la république des Lettres, l’immeuble
142
ce qui vient. Et voici les brumes sur le lac, les
murs
de vignes séculaires, et ce toit qui demande aux voyageurs, en grande
143
rsemés de sapins majestueux et coupés çà et là de
murs
bas faits de grosses pierres entassées avec art. Nous passions les cl
144
la salle même du Grand Conseil fasciste, sur les
murs
de laquelle on avait substitué aux faisceaux de licteur les grandes l
145
Messieurs, on vous attend encore au pied du
mur
! (4 octobre 1950)k Ceux qui disent que « l’Europe sera socialiste
146
k. « Messieurs, on vous attend encore au pied du
mur
! », Combat, Paris, n° 1944, 4 octobre 1950, p. 6. Présenté de cette
147
he : trois vitesses. Sol de dalles grises polies,
murs
jaunes et beaucoup de meubles. Quand je sonne, trois serviteurs parai
148
bres. Çà et là, un homme prie, accroupi contre un
mur
. Il règne dans tout le quartier une espèce de solennité énigmatique e
149
Malabar Hill par des chemins encaissés entre les
murs
de parc des grandes demeures luxueuses, un saint nous a croisés. Comm
150
on d’une vaste résidence, vidé de ses meubles, le
mur
du fond tendu d’un seul voile de soie noir chargé de larges signes d’
151
s aux passants. Et ces hommes en prière contre un
mur
. Et ces saints demi-nus, traversant à grands pas les rues encombrées
152
français de mes amis3 : « Ce n’est pas au pied du
mur
qu’on connaît le maçon, c’est en haut. » 2. Voir bulletin de mai 1
153
visible et matérielle est confirmée sur tous les
murs
; il réclame lui aussi la foi des militants dans un monde idéal et fu
154
moment de s’envoler pour franchir le Rideau — ce
mur
du son de la politique contemporaine. Précisons notre image : quand u
155
Précisons notre image : quand un pilote passe le
mur
du son, il entre dans une zone de silence. Mais quand un homme d’État
156
entendu (le marteau est plus dur que la main, les
murs
de la maison plus résistants que nos corps). Mais si vous ne priez pl
157
t ; toute la peinture mondiale peut venir sur nos
murs
sous forme de reproductions « à s’y méprendre » ; toute la musique no
158
de larges rues et de places trop vastes, sur des
murs
de plâtre jaune paille, airelle ou vert d’eau. Il est vrai que lorsqu
159
t l’on croit voir une fois de plus, à travers les
murs
des palais ayant perdu leur épaisseur, la plaine à perte de vue qui c
161
aut que ce qu’on en fait. Qu’a-t-on fait dans ces
murs
depuis six mois ? Que fait-on réellement au Centre ? De janvier au mi
162
hef d’industrie français, ce n’est pas au pied du
mur
qu’on connaît l’ouvrier, c’est en haut ! Nous pouvons certes, dès mai
163
de nos activités. ak. « Ce n’est pas au pied du
mur
… », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, n° 5, juin-jui
164
t ; toute la peinture mondiale peut venir sur nos
murs
sous forme de reproductions « à s’y méprendre » ; toute la musique no
165
effet son article intitulé « L’Europe au pied du
mur
» par ce post-scriptum : « Je sentais l’urgence de rappeler que l’Eur
166
acilement contradictoires, qu’on lit sur tous les
murs
de ce pays — « Algérie française » ou « Paix en Algérie », c’est auta
167
visible et matérielle est confirmée sur tous les
murs
; il réclame lui aussi la foi des militants dans un monde idéal et fu
168
entendu (le marteau est plus dur que la main, les
murs
de la maison plus résistants que nos corps). Mais si vous ne priez pl
169
t ; toute la peinture mondiale peut venir sur nos
murs
sous forme de reproductions « à s’y méprendre » ; toute la musique no
170
’homme ? Où sont-ils, ces remparts de Ninive, ces
murs
de Babylone, ces palais de Persépolis ? Hélas, j’ai visité les lieux
171
er qu’elle a fait perdre la face, en bâtissant le
mur
de Berlin non pour se protéger contre une attaque, mais pour empêcher
172
’hui deux-mille-trois-cents villes environnées de
murs
. Les royaumes chrétiens du Danemarck, de la Suède et de la Pologne se
173
it dans ces routes aujourd’hui solitaires. En ces
murs
où règne un morne silence, retentissaient sans cesse le bruit des art
174
l’homme ? Où sont-ils ces remparts de Ninive, ces
murs
de Babylonie, ces palais de Persépolis, ces temples de Balbeck et de
175
apitales. Que Paris fasse, dans l’enceinte de ses
murs
, des révolutions : à quoi bon si Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux,
176
e Tasse, et voyez-les tous prosternés au pied des
murs
de Jérusalem. Rappelez-vous que, pendant quinze siècles, ils n’ont eu
177
x, les gens capables de lire l’inscription sur le
mur
que tracent notre art et notre musique actuels ? Si peu nombreux, les
178
er, sur une route presque campagnarde, entre deux
murs
, une voiture militaire ouverte ralentit le long de nos petits groupes
179
llemande ; de l’alliance de guerre avec l’URSS au
Mur
de Berlin, et de la Libération à la perte des pays de l’Est ; de l’om
180
ente, pour les masses. Les élites redécouvrent le
mur
plein, l’isolement, l’antique formule du château. On construit des ma
181
les pères ont conquis la Prairie. Hors des hauts
murs
en falaises de brique ocrée de Manhattan, au-delà des faubourgs du Br
183
rer de M. Paul Dehem, qui écrit longuement sur le
mur
de Berlin. D’où vient ce très curieux esprit ? À l’en croire, le mur
184
vient ce très curieux esprit ? À l’en croire, le
mur
de Berlin est l’œuvre des Allemands de l’Ouest, qui l’ont bâti pour a
185
e Brandebourg barrée de barbelés : « Il posait le
mur
comme existant, il le bâtissait déjà. » Cependant, « s’il en fut l’un
186
jusqu’ici, n’est donc pas pour une brique dans ce
mur
. Mais quels furent les motifs de l’Ouest ? « On avait besoin de ne pa
187
és tentantes de l’Est qu’Axel Springer a créé son
mur
à coups d’insignes. S’il est vrai que ce mur, aujourd’hui, « est gard
188
son mur à coups d’insignes. S’il est vrai que ce
mur
, aujourd’hui, « est gardé d’un côté par des sentinelles est-allemande
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conscience de toute une société qui chérissait ce
mur
avant qu’il existât et qui lui voue à présent un culte confinant à l’
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un culte confinant à l’idolâtrie ». En effet, le
mur
« assure aux paladins de l’antimarxisme un lieu de pèlerinage, un fer
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l’on écrit pour les lecteurs d’ Esprit , grâce au
mur
l’Ouest a pu « bannir Brecht des scènes allemandes et empêcher une in
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ation objective sur le monde communiste. Grâce au
mur
, plus de triomphe de la pensée ou du théâtre révolutionnaire en Allem
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u raisonnement : ce n’est pas l’Est qui a fait le
mur
, c’est l’Ouest — pour empêcher qu’on joue du Brecht. 2°) Si l’Est a f
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cher qu’on joue du Brecht. 2°) Si l’Est a fait le
mur
, il avait bien raison. C’était pour lui « une nécessité vitale ». Car
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si c’est vrai, où est la « nécessité vitale » du
mur
?) 3°) L’Est doit être indemnisé pour avoir construit le mur. En effe
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L’Est doit être indemnisé pour avoir construit le
mur
. En effet, l’Ouest, en promettant l’entretien aux fugitifs, « achetai
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nstein, qui ne leur avait rien coûté ?) 4°) « Le
mur
rend plus nécessaire que jamais une discussion avec le pays qui l’a c
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rnst von Salomon déclare : « Ils ont construit un
mur
à Berlin, ce mur n’est rien. Seul compte celui qui se trouve dans le
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déclare : « Ils ont construit un mur à Berlin, ce
mur
n’est rien. Seul compte celui qui se trouve dans le cœur des Allemand
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em et von Salomon sont d’accord pour juger que le
mur
, en tant qu’il leur semble néfaste, est le fait des Allemands de l’Ou
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’a littéralement proscrit pour avoir écrit que le
mur
ne me faisait pas peur. » De quel côté du mur a-t-il écrit cela ? Qui
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le mur ne me faisait pas peur. » De quel côté du
mur
a-t-il écrit cela ? Qui l’a « proscrit » ? On eût mieux fait de l’obl
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it » ? On eût mieux fait de l’obliger à sauter le
mur
pour prouver qu’il n’en a pas peur. ba. « Le mur de Berlin vu par E
204
ur pour prouver qu’il n’en a pas peur. ba. « Le
mur
de Berlin vu par Esprit », Preuves, Paris, n° 144, février 1963, p. 9
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études européennes qui vient d’être créé dans ses
murs
. D’autre part, l’initiative hardie de M. Roger Bigonnet, convoquant d
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plans d’architecture, une partie construisait les
murs
; les uns travaillaient du cordeau et de l’équerre, et les autres de
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plans d’architecture, une partie construisait les
murs
; les uns travaillaient du cordeau et de l’équerre, et les autres de