1
On sort lentement d’une chambre bleue qui est le
mystère
même, pour suivre la naissance et l’embrasement de la passion de Paul
2
les plus étonnants sont ceux de la lumière. « Le
mystère
se passe en plein jour et à toute vitesse. » Telle est bien la nouvea
3
ent dans une buée sans couleurs, nous quittons un
mystère
à jamais impénétrable pour l’homme, nous fuyons ces bords où conspire
4
u’à vous plaire. Chaque ruelle croisée propose un
mystère
qu’on oublie pour celui des regards étrangers. Et voici la place régu
5
maigre, d’une familiarité dramatique qui cerne le
mystère
d’un trait pur. Il semble que Cocteau ait réalisé là exactement ce qu
6
onduira où il veut, sans surprises. « Puisque ces
mystères
me dépassent, feignons d’en être l’organisateur », disait le photogra
7
disait le photographe des Mariés. Dans Orphée, le
mystère
ne peut plus dépasser l’auteur : il l’a trop bien organisé. En somme,
8
définis par quelques plans ne tue pas un certain
mystère
. Cette cour sans issue, cette tulipe bizarre, cette tête prisonnière
9
mais inusité, l’objet le plus banal se charge de
mystère
. Que va-t-il se passer là-dedans ? Et ces roses sont le signe de quel
10
out le reste. Et maintenant voici Genève et son
mystère
. Car chaque année, renaissant des décombres où s’anéantirent l’honneu
11
usse et entretient autour de sa vie le plus grand
mystère
. Cependant il aime à raconter certaines scènes terrifiantes de la rév
12
e cette apparence, qu’il doute de sa réalité. Le
mystère
de voir ses yeux l’épouvante. Il y cherche une révélation et n’y trou
13
l’image d’une femme par le nom qu’elle portait au
mystère
de l’amour… Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pip
14
l.) Le goût de se perdre est un des plus profonds
mystères
de notre condition, et je ne crois pas trop absurde d’y chercher l’or
15
ageur qui n’a pas renoncé à convaincre le réel de
mystère
. Montant au Rozsadomb par ce matin brûlant, je savais bien que j’obéi
16
uissance dont l’objet demeure assez incertain. Ce
mystère
qui entoure Perken durant tout le récit, au travers des aventures des
17
la plus fringante et bariolée. Il y a là quelque
mystère
; demandons-en l’explication à la Préface d’un si brillant catalogue.
18
e, leur a semblé incompréhensible ». C’est que le
mystère
des choses les attire moins que le jeu des passions et des intérêts s
19
qu’elle fut pour d’autres : un moyen de créer du
mystère
en brouillant les plans ; mais un moyen de rendre plus totale la visi
20
été moins loin que Goethe dans la domination des
mystères
. Ainsi se réclament-ils de Rimbaud. Peut-être la confrontation du Sag
21
a délectation ascétique, l’obscurité glaciale des
Mystères
. Un peu plus d’humilité, c’est-à-dire le réel désir d’être « utile »,
22
t l’élément pur, mais aussi l’être sombre dans le
mystère
de la fureur ». Cette complexe dialectique de la magie, Goethe lui-mê
23
lui la tentation la plus aiguë de jouer avec les
mystères
, et par là même l’occasion de réaliser sans cesse à nouveau l’exigenc
24
tait qu’humilité de la raison devant l’insondable
mystère
de Dieu devient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce
25
ageur qui n’a pas renoncé à convaincre le réel de
mystère
. Montant au Rozsadomb par ce matin brûlant, je savais bien que j’obéi
26
l’image d’une femme par le nom qu’elle portait au
mystère
de l’amour. Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pip
27
chasseur au cœur battant, que poursuis-tu dans le
mystère
des orées d’ombre ? » Et l’on me répondait : « Ici, la jeune fille Au
28
ent les correspondances que ce médecin parle avec
mystère
des objets que nous touchons, — ce mystique avec naturel de ce qui no
29
e… Où se perdre ? Où porter un regard amoureux du
mystère
, dans la puissante circonspection de l’attente ? Ô journées souabes,
30
té. Le goût de se perdre est un des plus profonds
mystères
de notre condition, et je ne crois pas trop absurde d’y chercher l’or
31
ageur qui n’a pas renoncé à convaincre le réel de
mystère
. Montant au Rozsadomb par ce matin brûlant, je savais bien que j’obéi
32
l’image d’une femme par le nom qu’elle portait au
mystère
de l’amour. Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pip
33
chasseur au cœur battant, que poursuis-tu dans le
mystère
des orées d’ombre ? » Et l’on me répondait : « Ici, la jeune fille Au
34
ent les correspondances que ce médecin parle avec
mystère
des objets que nous touchons, — ce mystique avec naturel de ce qui no
35
e… Où se perdre ? Où porter un regard amoureux du
mystère
, dans la puissante circonspection de l’attente ? Ô journées souabes,
36
ents dits naturels entrent en composition dans le
mystère
qui pèse sur ce massif, qui en émane… Je me disais en redescendant :
37
crets de son pays. Il songe : c’est là-bas que le
mystère
m’attend, et que ne vais-je pas y découvrir, à mon retour, que jamais
38
rands accidents de la vie raniment de tout autres
mystères
. Ils nous font découvrir plus que nous-mêmes. Je l’ignorais encore q
39
oujours saisi dans ces provinces ne doit rien aux
mystères
du sang, une idée chimérique ne cessera de me plaire : sur ces lieux
40
tel est l’Acte — le seul ! — et tel est aussi le
mystère
; car cette seule Rupture effective surpasse absolument nos forces, e
41
s cette nuit ? Est-ce qu’ils ont, eux, la clef du
mystère
ou du scandale ? Non, je ne le crois pas. Je dirai qu’ils ont mieux q
42
une rencontre, un événement, un acte. Et voilà le
mystère
devant lequel je vous laisse maintenant. Nous ne rencontrons personne
43
au terme d’une pieuse « élévation ». Et c’est le
mystère
du Dieu-homme (du Christ-Jésus) hors duquel toute communion est impos
44
ésus) hors duquel toute communion est impossible.
Mystère
dont l’Évangile répète plusieurs fois : « Heureux celui qui ne s’en s
45
que rien n’est plus visible chez un homme que son
mystère
, et ceci définit un visage. d. « L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu
46
que tous ; surtout et jusque dans les choses, un
mystère
inquiétant se révèle aux yeux de celui qui sait voir parce que, mieux
47
Max Scheler44, Position et approches concrètes du
mystère
ontologique 45, de Gabriel Marcel. L’un et l’autre, ils répondent au
48
7, M. Marcel est catholique. Sa méditation sur le
Mystère
ontologique est la première œuvre philosophique qu’il ait publiée dep
49
ditation qui se propose pour objet d’approcher le
mystère
indéfinissable de l’être. « Il faut qu’il y ait, dit M. Marcel, ou il
50
evient alors tout autre chose qu’un problème : un
mystère
. Et toute démarche pour s’en approcher figure déjà par elle-même une
51
s’ignorent. Partout et jusque dans les choses, un
mystère
inquiétant se révèle aux yeux de celui qui sait voir, parce que, mieu
52
ser le concret, et de manifester à l’évidence son
mystère
. Or l’événement ne naît jamais, comme feignent certains philosophes,
53
e. C’est une nouvelle qualité du concret. Mais ce
mystère
de la présence, si l’on peut en décrire les effets, demeure mystère e
54
ence, si l’on peut en décrire les effets, demeure
mystère
en tant que pure initiation : c’est le mystère de l’éternité, de cela
55
re mystère en tant que pure initiation : c’est le
mystère
de l’éternité, de cela qui échappe au temps, marque sa fin, et le rec
56
appe au temps, marque sa fin, et le recrée. De ce
mystère
, je puis seul témoigner dans l’instant où il me saisit, et seulement
57
l’instant qu’il cesse de l’être. Ainsi la voie du
mystère
est visible : l’éternel ne touche le temps que par l’individu en acte
58
une rencontre, un événement, un acte. Et voilà le
mystère
devant lequel je vous laisse maintenant. Nous ne rencontrons personne
59
tel est l’Acte — le seul ! — et tel est aussi le
mystère
; car cette seule Rupture effective surpasse absolument nos forces, e
60
un sens énergique — le croyant le moins fait aux
mystères
dialectiques. Le livre de Koch est la démonstration de l’emprise que
61
une rencontre, un événement, un acte. Et voilà le
mystère
devant lequel je vous laisse maintenant. Nous ne rencontrons personne
62
tel est l’Acte — le seul ! — et tel est aussi le
mystère
; car cette seule Rupture effective surpasse absolument nos forces, e
64
ues-unes des perspectives qui rayonnent autour du
mystère
dont je voudrais maintenant m’approcher : la vision est un acte. Vi
65
tout temps, depuis l’Incarnation, connu ce grand
mystère
de la vision. C’est parfois une connaissance égarée qui traverse un d
66
ers ces domaines que l’on pourrait nommer ceux du
mystère
manifeste. Et d’abord, comme au seuil d’une expédition militaire, j’i
67
Weltbild (Delphin Verlag, Leipzig, p. 217). n. «
Mystère
de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du mon
68
« Mais voyez-vous, nous sommes ici au nœud de ce
mystère
étourdissant. Nicodème a reconnu un prophète, il l’a formellement rec
69
résultats du raisonnement à notre action. Sur le
mystère
de cette opération magique, peu de lumières dans la psychologie moder
70
ge de vérité qu’il n’en incarne.3 Voici donc le
mystère
: s’il n’y a pas de chemin, nous ne pouvons marcher, mais si nous ne
71
! » À la lumière jaillie de l’acte de la foi, le
mystère
du temps se dévoile ; mais un temps nouveau prend son cours, et sa me
72
ur la loi individuelle. C’est ici qu’on touche au
mystère
, sans lequel tout serait absurde : acte détruit le temps, puisqu’il e
73
pouvoir à son Église dans la dispensation de ses
mystères
!… Il a permis à son Église de séparer ce qu’il avait mis ensemble… E
74
n 1923, seulement !). Voilà qui est clair et sans
mystère
: la tradition, ce sont des textes. On peut les lire, si l’on sait le
75
entièrement par des choses (s’agît-il du profond
mystère
de la liberté des humains en présence de « l’absurdité » du Tout-Puis
76
mple n’est jamais pour Ramuz un moyen de créer du
mystère
en brouillant les plans du réel, mais un moyen de rendre plus totale
77
us expliquer cela clairement, mais : « Tel est le
mystère
qu’il s’agit présentement de reporter sur le papier de l’encre la plu
78
tout en souffrant vaguement de se sentir exclu de
mystères
dont il croit encore qu’ils détiennent les secrets du pouvoir. Cepend
79
e par son hostilité à tout ce qui se fonde sur le
mystère
(créateur, humain ou cosmique), cette raison du rationalisme, qui n’e
80
a personne10. La lutte des hommes contre certains
mystères
despotiques peut être un moment héroïque de notre lutte contre la mor
81
ois qu’au fond de toute l’affaire, il s’agit d’un
mystère
religieux, d’une décision proprement religieuse. Mais il n’est pas en
82
les aspects, en éclaircir autant que possible le
mystère
, en illustrer les conséquences morales. Si la culture refuse d’agir,
83
avec les mains. Or cet acte en définitive est un
mystère
, le mystère même de la Communion. On peut le désigner par ses effets,
84
ins. Or cet acte en définitive est un mystère, le
mystère
même de la Communion. On peut le désigner par ses effets, mais cela n
85
on mauvaise, mais dans un acte créateur, règne le
mystère
de l’amour, le mystère de la communion. Mais ce mystère ne souffre po
86
un acte créateur, règne le mystère de l’amour, le
mystère
de la communion. Mais ce mystère ne souffre point définition. On ne p
87
e de l’amour, le mystère de la communion. Mais ce
mystère
ne souffre point définition. On ne peut l’approcher que par la voie d
88
contact entre l’éternité et le temps, qui est le
mystère
même. Cela n’entraîne pas qu’on ne puisse rien dire des réactions psy
89
tout en souffrant vaguement de se sentir exclu de
mystères
dont il croit encore qu’ils détiennent les secrets du pouvoir. Cepend
90
e par son hostilité à tout ce qui se fonde sur le
mystère
(créateur, humain ou cosmique), cette raison du rationalisme, qui n’e
91
a personne11. La lutte des hommes contre certains
mystères
despotiques peut être un moment héroïque de notre lutte contre la mor
92
ois qu’au fond de toute l’affaire, il s’agit d’un
mystère
religieux, d’une décision proprement religieuse. Mais il n’est pas en
93
les aspects, en éclaircir autant que possible le
mystère
, en illustrer les conséquences morales. Si la culture refuse d’agir,
94
avec les mains. Or cet acte en définitive est un
mystère
, le mystère même de la Communion. On peut le désigner par ses effets,
95
ins. Or cet acte en définitive est un mystère, le
mystère
même de la Communion. On peut le désigner par ses effets, mais cela n
96
on mauvaise, mais dans un acte créateur, règne le
mystère
de l’amour, le mystère de la communion. Mais ce mystère ne souffre po
97
un acte créateur, règne le mystère de l’amour, le
mystère
de la communion. Mais ce mystère ne souffre point définition. On ne p
98
e de l’amour, le mystère de la communion. Mais ce
mystère
ne souffre point définition. On ne peut l’approcher que par la voie d
99
elles du savant viennois. Elles englobent tout le
mystère
de la création poétique, elles font une part notable aux facteurs spi
100
isse m’étreint. Je suis comme un enfant devant le
mystère
de « la vie… ». Profitant de mon innocence, que j’espère d’ailleurs p
101
scandale d’une éternité seule actuelle ? C’est un
mystère
plus profond que notre vie, et la raison n’est qu’un faible élément d
102
n’est qu’un faible élément de notre vie. C’est un
mystère
que le croyant pressent et vit au seul moment de la prière. « Demande
103
cise et instante, ne vit-il pas ce paradoxe et ce
mystère
: croire que « l’Éternel est vivant », croire que sa volonté — qui a
104
une assez opaque science, sans détriment pour le
mystère
, qui reste entier. Cependant, à voir tant d’auteurs s’exercer l’imagi
105
son image40, et d’évasif devant sa vocation : le
mystère
de l’incarnation. Chamisso a donné à son Peter tous les traits physiq
106
e langage, la difficulté de s’exprimer ? Tout est
mystère
en eux, et pour eux-mêmes sans doute. Et on dit « le peuple », la vol
107
a peut-être capable de grandes choses — c’est son
mystère
— mais ne dites pas que vous le faites pour son bonheur, car il est p
108
à raconter sur ce pays. Je l’ai laissée en plein
mystère
. Elle a dû en parler longuement avec les clients qui attendaient en s
109
secrète, il en reçoit des dimensions nouvelles :
mystère
, fatalité, présence d’une tradition. À vrai dire, on ne croit guère à
110
à raconter sur ce pays… Je l’ai laissée en plein
mystère
. Elle a dû en parler longuement avec les clients qui attendaient en s
111
iétaires… Ce sont des êtres mystérieux. Mais leur
mystère
n’apparaît que de tout près. Il est au cœur même de leur vie et ils l
112
à raconter sur ce pays… Je l’ai laissée en plein
mystère
. Elle a dû en parler longuement avec les clients qui attendaient en s
113
e langage, la difficulté de s’exprimer ? Tout est
mystère
en eux, et pour eux-mêmes sans doute. Et on dit le Peuple, la volonté
114
a peut-être capable de grandes choses — c’est son
mystère
— mais ne dites pas que vous le faites pour son bonheur, car il est p
115
pparence de but aux nostalgies élémentaires. Tout
mystère
dissipé, nié, raillé, il reste des routines et ces querelles d’argent
116
et sans doute l’ignorent-ils à peu près tous ; ce
mystère
que représente pour chaque homme sa propre vie, dès que la question d
117
qui distingua l’église chrétienne des religions à
mystères
et des autres cultes orientaux de cette époque, et qui fit d’elle dès
118
illumine aussi profondément qu’il est possible le
mystère
dernier d’Israël. « Je demande maintenant : Dieu a-t-il rejeté son pe
119
fet, je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce
mystère
, de peur que vous ne présumiez trop de votre sagesse : c’est qu’une p
120
scandale d’une éternité seule actuelle ? C’est un
mystère
plus profond que notre vie, et la raison n’est qu’un faible élément d
121
n’est qu’un faible élément de notre vie. C’est un
mystère
que le croyant pressent et vit au seul moment de la prière. « Demande
122
cise et instante, ne vit-il pas ce paradoxe et ce
mystère
: croire que « l’Éternel est vivant », croire que sa volonté — qui a
123
luia ! Alléluia !82 Deux documents éclairent le
mystère
de ce triomphe, le sens dernier de cette vie et de cette mort. Le pre
124
e ceux-ci ne paraissent plus révélateurs que d’un
mystère
vague et flatteur. Comment expliquer autrement qu’à partir du xiie s
125
usqu’en plein xviie siècle : on avait oublié les
mystères
originels, mais les rites gardaient pour effet de socialiser l’acte d
126
oix d’un type de femme échappe de plus en plus au
mystère
personnel, et se trouve déterminé par Hollywood — et bientôt par l’Ét
127
au sens moderne et revendicateur. Elle procède du
mystère
de l’amour, elle n’est que le signe et la démonstration du triomphe d
128
n fascinante, mais il pressent, à peine tenté, le
mystère
difficile et grave d’une existence autonome, étrangère, d’une vie tot
129
ui ne change pas comme nous, révèle peu à peu son
mystère
: c’est qu’au-delà de la tragédie, il y a de nouveau le bonheur. Un b
130
r la Providence : — « Ah ! vous ne croyez plus au
mystère
? Eh bien, je pose ce fait dans votre histoire, expliquez-le si vous
131
t de nos bassesses. Arrêtons-nous sur le seuil du
mystère
, car dès ici le diable en sait plus que nous. J’aurais pu dire tout
132
olémiques. Beaucoup plus vaste est la portée d’un
mystère
intitulé Le Miroir du Monde, qui fut joué à Bâle en 1550. Ce premier
133
ir à sa rencontre. Les satires zwingliennes et le
mystère
de Valentin Boltz devaient être à l’origine d’une riche tradition dra
134
être un acte, nous laisse tous en suspens sur le
mystère
de notre époque : un mystère de nature religieuse. Vous l’éprouverez
135
us en suspens sur le mystère de notre époque : un
mystère
de nature religieuse. Vous l’éprouverez sans doute comme moi dans les
136
ne peut plus tricher). Voici peut-être la clé du
mystère
: c’est qu’en respectant toutes les règles, nous ne pourrons jamais q
137
conquête spirituelle des hommes angoissés par le
mystère
d’une nature hostile et mouvante. La parole de raison, qui distingue
138
n libératrice, au terme des époques appauvries de
mystère
l’homme sceptique se rejette avec passion vers les « aspects nocturne
139
eva tout entier… » Peut-être touchons-nous ici le
mystère
même, la source inépuisable, le point originel et fascinant de tout j
140
és intimes répondait cet appel du dehors. Mais le
mystère
qui subsiste, c’est celui du hasard apparent qui présida au recoupeme
141
d’or (dernier en date), et il en parle comme d’un
mystère
sacré, en un siècle où pourtant la chevalerie n’était plus guère qu’u
142
sa forme d’expression4. Elle tient d’une part au
mystère
de son origine, et d’autre part à l’importance vitale des faits que l
143
vie même du romantisme en nous ; il est le grand
mystère
de cette religion dont les poètes du siècle passé se firent les prêtr
144
pour brouiller le seul texte qui pût éclaircir le
mystère
? 9. Gottfried de Strasbourg insiste avec cynisme : « Ce fut ainsi
145
ristan répond à ses questions douloureuses : « Ce
mystère
, je ne puis te le révéler. Jamais tu ne pourras connaître ce que tu d
146
primé, dans les formes les plus diverses, ce même
mystère
du Jour et de la Nuit, et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est
147
otérique. Il en alla de même, plus tard, pour les
mystères
manichéens, et en partie pour ceux des Celtes. Sur quoi le christiani
148
âche les indiscrets qui voudraient s’enquérir des
mystères
sans y participer de toute leur foi. À l’interrogation d’un impatient
149
. Ces légendes « exotiques », c’étaient les vieux
mystères
sacrés des Celtes, plus qu’à demi oubliés d’ailleurs par un Béroul ou
150
du la foi des druides, et oublié le sens de leurs
mystères
. Dans le cycle des légendes irlandaises, nous trouvons un grand nombr
151
Et là encore, la clé de l’opposition est dans le
mystère
de l’Incarnation. Le Roman est baigné par l’atmosphère celtique de l’
152
it donc que par la suite, le lecteur ignorant des
mystères
fut presque fatalement amené à transposer dans notre vie profane tout
153
ement Luther.) Ils pressentent que la Nuit est un
mystère
du Jour, dont le Jour seul détient le secret dernier116. Mais ils ign
154
ieux qu’ailleurs chez les poètes italiens le vrai
mystère
des troubadours, de même que c’est au crépuscule que se révèlent les
155
ne devons-nous pas, sous le voile du plus profond
mystère
, nous venger amplement de cette ineptie ? » (C’est moi qui ai soulign
156
pouvait dire l’indicible, elle a forcé le dernier
mystère
de Tristan. Mon propos n’est point de recenser les innombrables manif
157
la mort est une nuit de noces, un secret de doux
mystères
. L’ivresse des sens appartient peut-être à l’amour comme le sommeil à
158
re tolérable, c’est-à-dire au nom du bon sens. Du
mystère
bouleversant de la Nuit et de la destruction des corps, l’on a fait l
159
nce sacrée qui mène au Paradis et en explique les
mystères
. 121. C.-A. Cingria, Pétrarque. 122. Sainte Thérèse : « Ces grâces
160
t d’attirant tout à la fois. C’est le culte et le
mystère
sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle : la Nation.
161
e ceux-ci ne paraissent plus révélateurs que d’un
mystère
vague et flatteur. Comment expliquer autrement qu’à partir du xiie s
162
usqu’en plein xviie siècle : on avait oublié les
mystères
originels, mais les rites gardaient pour effet de socialiser l’acte d
163
oix d’un type de femme échappe de plus en plus au
mystère
personnel, et se trouve déterminé par Hollywood — et bientôt par l’Ét
164
au sens moderne et revendicateur. Elle procède du
mystère
de l’amour. Elle n’est que le signe et la démonstration du triomphe d
165
n fascinante, mais il pressent, à peine tenté, le
mystère
difficile et grave d’une existence autonome, étrangère, d’une vie tot
166
ui ne change pas comme nous, révèle peu à peu son
mystère
: c’est qu’au-delà de la tragédie, il y a de nouveau le bonheur. Un b
167
aurait été un demi-dieu, le héraut symbolique des
mystères
, le « gardien des marcassins sacrés », c’est-à-dire des élèves des dr
168
charnelle, d’une communion avec la masse dans le
mystère
des origines : souvenirs, mythologies, rites magiques, races, contrai
169
urs m’arrachait à tout ce que j’aimais ? C’est le
mystère
de ma vie, Dorothée. Et voici mon passé devant moi, comme un livre d’
170
! Dieu te parle par nos voix. De ta vie le grand
mystère
Au matin s’éclaircira. Pour ton peuple, ta patrie, Sacrifie ton sal
171
œur céleste. Terre et cieux prêtez l’oreille Au
mystère
de la paix. Cœur angoissé, cœur qui veille Ne cesse pas d’espérer !
172
d’or (dernier en date), et il en parle comme d’un
mystère
sacré, en un siècle où pourtant la chevalerie n’était plus guère qu’u
173
sa forme d’expression5. Elle tient d’une part au
mystère
de son origine, et d’autre part à l’importance vitale des faits que l
174
vie même du romantisme en nous ; il est le grand
mystère
de cette religion dont les poètes du siècle passé se firent les prêtr
175
pour brouiller le seul texte qui pût éclaircir le
mystère
? 11. Gottfried de Strasbourg insiste avec cynisme : « Ce fut ainsi
176
ristan répond à ses questions douloureuses : « Ce
mystère
, je ne puis te le révéler. Jamais tu ne pourras connaître ce que tu d
177
primé, dans les formes les plus diverses, ce même
mystère
du Jour et de la Nuit, et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est
178
otérique. Il en alla de même, plus tard, pour les
mystères
manichéens, et en partie pour ceux des Celtes. Sur quoi le christiani
179
ussent été les agents, nous passons maintenant au
mystère
d’une passion proprement religieuse, d’une conception mystique de l’h
180
âche les indiscrets qui voudraient s’enquérir des
mystères
sans y participer de toute leur foi. À l’interrogation d’un impatient
181
Jaspers, « la question ne s’arrête plus devant le
mystère
et perd stupidement son existence dans la réponse. » Je voudrais au c
182
à découvrir et adopter le christianisme, dont les
mystères
lui sont communiqués par le « bonhomme » Barlaam. La version qui nous
183
. Ces légendes « exotiques », c’étaient les vieux
mystères
sacrés des Celtes, plus qu’à demi oubliés d’ailleurs par un Béroul ou
184
du la foi des druides, et oublié le sens de leurs
mystères
. Dans le cycle des légendes irlandaises, nous trouvons un grand nombr
185
Et là encore, la clé de l’opposition est dans le
mystère
de l’Incarnation. Le Roman est baigné par l’atmosphère celtique de l’
186
it donc que par la suite, le lecteur ignorant des
mystères
fut presque fatalement amené à transposer dans notre vie profane tout
187
ement Luther.) Ils pressentent que la Nuit est un
mystère
du Jour, dont le Jour seul détient le secret dernier134. Mais ils ign
188
ieux qu’ailleurs chez les poètes italiens le vrai
mystère
des troubadours, de même que c’est au crépuscule que se révèlent les
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ne devons-nous pas, sous le voile du plus profond
mystère
, nous venger amplement de cette ineptie ? » (C’est moi qui ai soulign
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pouvait dire l’indicible, elle a forcé le dernier
mystère
de Tristan. Mon propos n’est point de recenser les innombrables manif
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la mort est une nuit de noces, un secret de doux
mystères
. L’ivresse des sens appartient peut-être à l’amour comme le sommeil à
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re tolérable, c’est-à-dire au nom du bon sens. Du
mystère
bouleversant de la Nuit et de la destruction des corps, l’on a fait l
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nce sacrée qui mène au Paradis et en explique les
mystères
. 139. C. A. Cingria, Pétrarque. 140. Sainte Thérèse : « Ces grâces
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ant et d’attirant à la fois. C’est le culte et le
mystère
sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle : la Nation.
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e ceux-ci ne paraissent plus révélateurs que d’un
mystère
vague et flatteur. Comment expliquer autrement qu’à partir du xiie s
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usqu’en plein xviie siècle : on avait oublié les
mystères
originels, mais les rites gardaient pour effet de socialiser l’acte d
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oix d’un type de femme échappe de plus en plus au
mystère
personnel, et se trouve déterminé par Hollywood — ou par l’État. Doub
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au sens moderne et revendicateur. Elle procède du
mystère
de l’amour. Elle n’est que le signe et la démonstration du triomphe d
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n fascinante, mais il pressent, à peine tenté, le
mystère
difficile et grave d’une existence autonome, étrangère, d’une vie tot
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ui ne change pas comme nous, révèle peu a peu son
mystère
: c’est qu’au-delà de la tragédie, il y a de nouveau le bonheur. Un b
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d’or (dernier en date), et il en parle comme d’un
mystère
sacré, en un siècle où pourtant la chevalerie n’était plus guère qu’u
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l est des plus simples.) Elle tient d’une part au
mystère
de son origine, et d’autre part à l’importance vitale des faits que l
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vie même du romantisme en nous ; il est le grand
mystère
de cette religion dont les poètes du siècle passé se firent les prêtr
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pour brouiller le seul texte qui pût éclaircir le
mystère
? 6. Gottfried de Strasbourg insiste avec cynisme : « Ce fut ainsi
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ristan répond à ses questions douloureuses : « Ce
mystère
, je ne puis te le révéler. Jamais tu ne pourras connaître ce que tu d