1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 de perdre ce que nous chérissons… Nous apprîmes à mépriser les longues vies heureuses que nous avions jusqu’alors enviées, et un
2  ; à la merci des circonstances extérieures qu’il méprise toutes également ; n’attendant rien que de ses impulsions et contempl
3 qui le soulevait contre lui-même, qui lui faisait mépriser son propre intérêt6… » c’est proprement la perversion d’une vertu qui
4 ls savent que pour lutter il faut des armes et ne méprisent pas la culture ; sans autre parti pris que celui de vivre, c’est-à-di
2 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
5 sang sera vainqueur… Qu’ils m’oublient, qu’ils me méprisent  ! Je les vois régner. Je salue leur Loi. » Le récit grassement pittor
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
6 mme d’aujourd’hui, presque sans pose, et décidé à mépriser le bluff. al. « Pierre Drieu la Rochelle : La Suite dans les idées
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
7 r quelque être, même ennemi, — car celui-là je le méprisais trop sincèrement. » Vers cette époque, une femme me regarda longuemen
5 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
8 bscurément que son travail est antinaturel. Il le méprise ou le subit, mais, jusque dans son repos, il en est l’esclave. Pour s
6 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
9 eurs de l’esprit sont en pratique universellement méprisées . Mais les surréalistes ont leur responsabilité là-dedans ; leur défen
7 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
10 ause de ses ailes, mais celui qui n’en a pas sera méprisé parce qu’il n’en a pas. Le libéralisme Seigneur ! clamaient-ils
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
11 able gaucherie, c’est-à-dire avec des titres pour mépriser toute valeur simplement humaine, et une honte secrète qui exaspérait
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
12 dire que ce ridicule n’échappe pas à ceux qu’ils méprisent le plus, et ils auraient souvent l’occasion de s’en douter s’ils étai
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
13 able gaucherie, c’est-à-dire avec des titres pour mépriser toute valeur simplement humaine, et une honte secrète qui exaspérait
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
14 dire que ce ridicule n’échappe pas à ceux qu’ils méprisent le plus, et ils auraient souvent l’occasion de s’en douter s’ils étai
12 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
15 est sans doute celui d’être trouvé. J’ai toujours méprisé le geste de l’homme qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa po
13 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
16 leur coller une étiquette qui les distingue, sans méprise possible, de tous ceux qui, purs ou impurs, travaillent effectivement
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
17 genre de démarche que notre « culture » a le plus méprisé  ? N’est-ce point à cause de ce mépris qu’elle a perdu le secret de l’
15 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
18 est sans doute celui d’être trouvé. J’ai toujours méprisé le geste de l’homme qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa po
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
19 genre de démarche que notre « culture » a le plus méprisé  ? N’est-ce point à cause de ce mépris qu’elle a perdu le secret de l’
17 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
20 Ramuz pour un « régionaliste », c’est une de ces méprises qui peuvent servir à déterminer le niveau d’une certaine presse. Si l
18 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
21 l’abstrait, dans le plan même de ce qu’elle croit mépriser . Le rapport véritable entre les hommes, c’est la communauté des perso
22 ncipe transcendant, — et tant qu’il règne on peut mépriser la police ; puis vient un temps où l’on se lasse d’obéir à la force v
19 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
23 itables » qu’il fallait, selon les cas, envier ou mépriser . Ainsi, la revendication égalitaire, qui devait dans l’esprit des thé
20 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
24 ême : “Dieu a élu dans le monde les petits et les méprisés ”, et personne ne rit ! »56. C’est alors que paraît le rire de Kierke
25 u monde. La foule attend : si tu la suis, elle te méprisera sans doute, mais c’est le sort commun, tu ne cours pas grand risque.
21 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
26 eurs qui se gaussent des deux premières, ceux qui méprisent la vie bourgeoise, l’amour et le mariage bourgeois, l’idéalisme roman
22 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
27 idé, d’être dominé par un milieu qu’on se prend à mépriser parce qu’il vous tient. Neurasthénie. Il y a aussi ces comparaisons q
23 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
28 itables » qu’il fallait, selon les cas, envier ou mépriser . Ainsi, la revendication égalitaire, qui devait dans l’esprit des thé
24 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
29 ur, faire scandale sans épiloguer, là où il faut, mépriser , admirer. D’une manière générale, elle admire plutôt les « caractères
25 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
30 x que les esprits moyens reprochent aux grands de mépriser l’esprit. Curieux aussi de voir avec quelle facilité des incroyants o
26 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
31 itables » qu’il fallait, selon les cas, envier ou mépriser . Ainsi, la revendication égalitaire, qui devait dans l’esprit des thé
27 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
32 ur, faire scandale sans épiloguer, là où il faut, mépriser , admirer. D’une manière générale, elle admire plutôt les « caractères
28 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
33 ogue se voit en mauvaise posture : car les uns le méprisent , et les autres — le mangent. Il sera donc mangé, et le drame pourra s
29 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
34 ngué, c’est aussi laisser ce corps à lui-même, le mépriser , l’abandonner à sa lourdeur. Décréter que l’esprit n’a pas de mains,
35 ique qu’elle conduit fatalement nos professeurs à mépriser les seuls philosophes de ce temps — Nietzsche en est le fameux exempl
36 ces choses « mal compassées » que Descartes déjà méprisait … VI. Le geste de Pilate Lorsque Renan se résigne sans peine à c
37 ussi qu’ils ne peuvent rien faire, et bientôt les méprise cordialement, tout en les honorant par habitude, et pour la même rais
30 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
38 ces titres de noblesse spirituelle momentanément méprisés par leurs héritiers directs. Et cela vaudrait mieux, à coup sûr, que
31 1935, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). René Guisan : un clerc (1935)
39 ricaine — mais en homme de pensée agissante. Nous méprisons trop facilement la culture au nom de l’action. C’est sans doute parce
40 ous avons connu quelques rats de bibliothèque qui méprisaient trop facilement l’action au nom de la culture. En vérité, ni l’une ni
32 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
41 ’empreinte de certains intérêts terrestres, et le méprise en tant qu’il cherche à s’affranchir de ce genre de pression pour s’e
33 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
42 est à peu près synonyme d’impuissance, et il est méprisé comme tel. Cependant que l’élite des « clercs » le loue précisément d
34 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
43 vivre dans tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise les religions. Il sait ce qu’il faut penser des prêtres et des sorcie
35 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
44 us de fin commune. Elles se craignent et elles se méprisent . Elles ne parlent plus la même langue. Et si l’on tente de les confro
36 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
45 vivre dans tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise les religions. Il sait ce qu’il faut penser des prêtres. On lui donne
37 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
46 lles avaient trop longtemps cru devoir ignorer ou mépriser . ⁂ S’il pouvait subsister quelque doute sur l’importance et la réalit
38 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
47 t-être les agités ? Oh ! ce n’est point qu’on les méprise , ils font sans doute ce qu’ils ont à faire. Mais le métier du clerc e
48 tinction même, à la condition déprimante dont ils méprisent plus que quiconque l’étiquette, sinon la pâtée. Mais ils riraient, je
39 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
49 us de fin commune. Elles se craignent et elles se méprisent . Elles ne parlent plus la même langue. Et si l’on tente de les confro
40 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
50 vivre dans tous les cœurs. L’homme d’aujourd’hui méprise les religions. Il sait ce qu’il faut penser des prêtres. On lui donne
41 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
51 lles avaient trop longtemps cru devoir ignorer ou mépriser . ⁂ S’il pouvait subsister quelque doute sur l’importance et la réalit
42 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
52 t-être les agités ? Oh ! ce n’est point qu’on les méprise , ils font sans doute ce qu’ils ont à faire. Mais le métier du clerc e
53 tinction même, à la condition déprimante dont ils méprisent plus que quiconque l’étiquette, sinon la pâtée. Mais ils riraient, je
43 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
54 n bien définie dans le corps social). Nous sommes méprisés dans la mesure où nous sommes intellectuels, et acceptés — ou utilisé
44 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
55 ens raisonnables. Voilà pourquoi, pensais-je, ils méprisent l’ombre, et la mésestiment gravement. Mais encore ? Ils en ont tous u
45 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
56 ces. » D’où résulte que les anciens, les heureux, méprisaient l’action politique, — cultivaient la vérité désintéressée, — respecta
46 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
57 n bien définie dans le corps social.) Nous sommes méprisés dans la mesure où nous sommes intellectuels, et acceptés — ou utilisé
47 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
58 perdues, songe-t-il, que d’inventions négligées, méprisées  ! Nous adorons la Vie et le Progrès, le foisonnement et la diversité,
48 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
59 cette dame de Romorantin a pris en main ma cause méprisée et, s’adressant courageusement à mon auteur, elle l’apostrophe dans c
49 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
60 s nos arts de vivre, quand c’est la terre qui est méprisée , et la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l’homme avant qu’i
61 nt un but essentiellement spirituel. Se détruire, mépriser son bonheur, c’est alors une manière de se sauver et d’accéder à une
50 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
62 rte, de communier avec un autre univers, lui fait mépriser cette vie, sentir ses limites, mettre tout son espoir dans une existe
51 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
63 r  : « Quand j’étais jeune, j’aurais parfaitement méprisé votre manière si cavalière d’expédier les problèmes, mais à présent j
52 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
64 l est symbolisé par l’existence concrète du mari, méprisé par l’amour courtois. Occasion de prouesse classique et de rebondisse
65 les ne sont pas communicables au Jour15. Elles le méprisent . Tristan s’est fait prisonnier d’un délire auprès duquel pâlissent to
53 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
66 de l’au-delà et de cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies terrestres. Mais symbole équivoque puisqu’il tend à confond
67 t sa passion, c’est le culte d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il souffre volupté, même quand il croit aimer un êt
68 eulement y est rare, mais encore et surtout y est méprisée par la morale courante comme une maladie frénétique. « Aucuns pensent
69 our humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée . Christianisme Communion (pas d’union essentielle). Amour du procha
70 mitive Église fut une communauté de faibles et de méprisés . Mais à partir de Constantin, puis des empereurs carolingiens, ses do
71 lus et ne peut plus la désirer : Jamais il n’eût méprisé le bien qu’il a, s’il n’eût pas été le sien : son cœur ne prend en av
54 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
72 tu le suis, au plus haut Bien te mène Et te fait mépriser ce que l’homme désire122. D’Elle te vient la grâce généreuse Qui te p
73 œur pour la désespérance où vous m’avez jetée, et méprise le repos où je vivais, avant de vous avoir connu… Adieu ! Aimez-moi d
74 peuvent être tolérées qu’à la faveur d’une totale méprise , organisée et entretenue par une sorte de consensus social, d’aveugle
75 isie n’est pas sans recréer des possibilités de «  méprise  ». Il fallait que ce fût un opéra, pour deux raisons qui tiennent à l
55 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
76 e de l’artillerie jusqu’à cette date, mais ils la méprisaient , comme je l’ai dit, et comme le prouvent encore les invectives de l’A
56 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
77 s nos arts de vivre, quand c’est la terre qui est méprisée , et la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l’homme avant qu’i
78 nt un but essentiellement spirituel. Se détruire, mépriser son bonheur, c’est alors une manière de se sauver et d’accéder à une
57 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
79 les lieux où le loisir est cultivé, — et non pas méprisé ou condamné comme un péché envers l’État. Il m’a semblé que cette pet
58 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
80 l est symbolisé par l’existence concrète du mari, méprisé par l’amour courtois. Occasion de prouesse classique et de rebondisse
81 les ne sont pas communicables au Jour17. Elles le méprisent . Tristan s’est fait prisonnier d’un délire auprès duquel pâlissent to
59 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
82 de l’au-delà et de cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies terrestres. Mais symbole équivoque puisqu’il tend à confond
83 t sa passion, c’est le culte d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il souffre volupté, même quand il croit aimer un êt
84 eulement y est rare, mais encore et surtout y est méprisée par la morale courante comme une maladie frénétique. « Aucuns pensent
85 our humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée . Christianisme Communion (pas d’union essentielle). Amour du procha
86 mitive Église fut une communauté de faibles et de méprisés . Mais à partir de Constantin, puis des empereurs carolingiens, ses do
87 us et ne peut plus la désirer : « Jamais il n’eût méprisé le bien qu’il a, s’il n’eût pas été le sien : son cœur ne prend en av
60 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
88 tu le suis, au plus haut Bien te mène Et te fait mépriser ce que l’homme désire140. D’Elle te vient la grâce généreuse Qui te p
89 œur pour la désespérance où vous m’avez jetée, et méprise le repos où je vivais, avant de vous avoir connu… Adieu ! Aimez-moi d
90 peuvent être tolérées qu’à la faveur d’une totale méprise , organisée et entretenue par une sorte de consensus social, d’aveugle
91 isie n’est pas sans recréer des possibilités de «  méprise  ». Il fallait que ce fût un opéra, pour deux raisons qui tiennent à l
61 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
92 e de l’artillerie jusqu’à cette date, mais ils la méprisaient , comme je l’ai dit, et comme le prouvent encore les invectives de l’A
62 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
93 s nos arts de vivre, quand c’est la terre qui est méprisée , et la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l’homme avant qu’i
94 nt un but essentiellement spirituel. Se détruire, mépriser son bonheur, c’est alors une manière de se sauver et d’accéder à une
63 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
95 l est symbolisé par l’existence concrète du mari, méprisé par l’amour courtois. Occasion de prouesse classique et de rebondisse
96 les ne sont pas communicables au Jour10. Elles le méprisent . Tristan s’est fait prisonnier d’un délire auprès duquel pâlissent to
64 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
97 de l’au-delà et de cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies terrestres. Mais symbole équivoque puisqu’il tend à confond
98 t sa passion, c’est le culte d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il souffre volupté, même quand il croit aimer un êt
99 eulement y est rare, mais encore et surtout y est méprisée par la morale courante comme une maladie frénétique. « Aucuns pensent
100 our humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée . Christianisme Communion (pas d’union essentielle). Amour du procha
101 mitive Église fut une communauté de faibles et de méprisés . Mais à partir de Constantin, puis des empereurs carolingiens, ses do
102 plus et ne peut plus la désirer : Jamais il n’eût méprisé le bien qu’il a, s’il n’eût pas été le sien : son cœur ne prend en av
65 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
103 tu le suis, au plus haut Bien te mène Et te fait mépriser ce que l’homme désire129. D’Elle te vient la grâce généreuse Qui te p
104 œur pour la désespérance où vous m’avez jetée, et méprise le repos où je vivais, avant de vous avoir connu… Adieu ! Aimez-moi d
105 peuvent être tolérées qu’à la faveur d’une totale méprise , organisée et entretenue par une sorte de consensus social, d’aveugle
106 isie n’est pas sans recréer des possibilités de «  méprise  ». Il fallait que ce fût un opéra, pour deux raisons qui tiennent à l
66 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
107 e de l’artillerie jusqu’à cette date, mais ils la méprisaient , comme je l’ai dit, et comme le prouvent encore les invectives de l’A
67 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
108 s nos arts de vivre, quand c’est la terre qui est méprisée , et la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l’homme avant qu’i
109 nt un but essentiellement spirituel. Se détruire, mépriser son bonheur, c’est alors une manière de se sauver et d’accéder à une
68 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
110 e la Loi des Juifs, le droit et la théologie sont méprisés ou ignorés, maintenant que tout, dans le monde, échappe aux prises de
69 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
111 e la Loi des Juifs, le droit et la théologie sont méprisés ou ignorés, maintenant que tout, dans le monde, échappe aux prises de
70 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
112 e d’abord que son œuvre va le tromper. La réalité méprisée se vengera automatiquement. Le péché est une faute, mais faute signif
71 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
113 us appartient pas. Et l’hitlérisme enseigne de le mépriser . Ce n’est pas l’aspect le moins diabolique de l’œuvre du Führer, que
72 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
114 omme on hait, que sa tendresse avide tyrannise ou méprise , que ses dons sont autant de violences intimes, et qu’il en vient à s
73 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
115 our connaître les hommes, il ne suffit pas de les mépriser . »21 « Les personnes faibles ne peuvent être sincères. »22 Et je rêve
74 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
116 e d’abord que son œuvre va le tromper. La réalité méprisée se vengera automatiquement. Le péché est une faute, mais faute signif
75 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
117 . Et le national-socialisme nous enseignait de le mépriser . Ce n’est pas l’aspect le moins diabolique de l’œuvre du Führer, que
76 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
118 omme on hait, que sa tendresse avide tyrannise ou méprise , que ses dons sont autant de violences intimes, et qu’il en vient à s
77 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
119 our connaître les hommes, il ne suffit pas de les mépriser .33 » « Les personnes faibles ne peuvent être sincères.34 » Et je rêve
78 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
120 e d’abord que son œuvre va le tromper. La réalité méprisée se vengera automatiquement. Le péché est une faute, mais faute signif
79 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
121 . Et le national-socialisme nous enseignait de le mépriser . Ce n’est pas l’aspect le moins diabolique de l’œuvre du Führer, que
80 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
122 omme on hait, que sa tendresse avide tyrannise ou méprise , que ses dons sont autant de violences intimes, et qu’il en vient à s
81 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
123 our connaître les hommes, il ne suffit pas de les mépriser . »35 « Les personnes faibles ne peuvent être sincères. »36 Et je rêve
82 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
124 ’est le public qui donne la gloire à celui qui le méprise assez pour le flatter. Tandis que la princesse Marie, qui a vraiment
83 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable V : Le tentateur (12 novembre 1943)
125 e d’abord que son œuvre va le tromper. La réalité méprisée se vengera automatiquement. Le péché est une faute, mais faute signif
84 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
126 même : Dieu a élu dans le monde les petits et les méprisés  ; — et personne ne rit.50 C’est alors que paraît le rire de Kierkeg
127 u monde. La foule attend : si tu la suis, elle te méprisera sans doute, mais c’est le sort commun, tu ne cours pas grand risque.
85 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
128 urs du Château, et la Chaumière où vit la famille méprisée de Barnabé, me paraît correspondre à la lutte entre les Églises établ
86 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
129 fait quand ils se croient « matérialistes ». Ils méprisent la matière comme seuls les spiritualistes bourgeois savaient la mépri
130 me seuls les spiritualistes bourgeois savaient la mépriser . (Dix ans de discussions, chez les philosophes de Moscou, ont abouti
87 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
131 rte, de communier avec un autre univers, lui fait mépriser cette vie, sentir ses limites, mettre tout son espoir dans une existe
88 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
132 diquement l’Amérique à votre secours, quitte à la mépriser sitôt le travail fait. Sachez que les Américains ont beaucoup mieux à
133 xemple, de l’esprit villageois. Apprenons d’eux à mépriser le politicien mais à respecter l’homme d’État ; à perdre aux élection
89 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
134 genre de démarche que notre « culture » a le plus méprisé  ? N’est-ce point à cause de ce mépris qu’elle a perdu le secret de l’
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
135 dant ce temps-là, ce sont ceux qui affectaient de mépriser l’inefficacité de nos doctrines « utopiques », ceux qui n’avaient pas
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
136 n bien définie dans le corps social.) Nous sommes méprisés dans la mesure où nous sommes intellectuels, et acceptés — ou utilisé
92 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
137 fait dire des bêtises, c’est pour nous inciter à mépriser l’erreur ou la bassesse d’une classe qu’ils représentent, d’une tenda
93 1947, Doctrine fabuleuse. Deuxième dialogue sur la carte postale. La beauté physique
138 c’est celui qui, devant une femme, non seulement méprise de juger — belle ou laide — non seulement se tait, mais encore se tai
94 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
139 ens raisonnables. Voilà pourquoi, pensais-je, ils méprisent l’ombre et la sous-estiment gravement. Mais encore ? Ils en ont tous
95 1947, Doctrine fabuleuse. La gloire
140 ’est le public qui donne la gloire à celui qui le méprise assez pour le flatter. Tandis que la princesse Marie, qui a vraiment
96 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
141 diquement l’Amérique à votre secours, quitte à la mépriser sitôt le travail fait. Sachez que les Américains ont beaucoup mieux à
142 xemple, de l’esprit villageois. Apprenons d’eux à mépriser le politicien mais à respecter l’homme d’État ; à perdre aux élection
97 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
143 velle victime à leur triomphe. Que les Américains méprisent enfin d’être les instruments de la grandeur européenne ! Que les Trei
98 1953, Journal de Genève, articles (1926–1982). Aller et retour (21 mai 1953)
144 velle victime à leur triomphe. Que les Américains méprisent enfin d’être les instruments de la grandeur européenne ! que les trei
99 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
145 orces s’appellent les partis. Et si les Européens méprisent leurs intérêts, c’est au nom d’idéologies sectaires, combinées avec l
100 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
146 i se sent défié — même pas, écrasé en silence, et méprisé par les colosses blancs qu’il ne cesse de voir se profiler à son hori